Alors, arrive le destructeur.

Vaflan n'appréciait pas Ryuken mais surtout s'en mefiait à plus d'un titre. Une aura des plus sombres tapissait l'ame de ce jeune chevalier Noir de Pégase, ce qui ne représentait en rien un Guerrier Divin digne de ce nom. Ryuken décida de quitter les lieux sans plus d'explication que cela. Odin repondit ensuite au scepticisme de Vaflan

Je comprends ton scepticisme à son encontre. Il a une attitude très froide et très directe, teintée d’animosité et de provocation mais… il y a quelque chose qui vient de se produire suite au rituel. Je ne suis pas encore certain mais il se pourrait que nous puissions l’aider tout compte fait. Cependant, tu as raison sur un point. Il peut rester instable, surtout vis-à-vis de nos visiteurs et alliés.

Vous avez sans doute raison Seigneur Odin... mais vous avez senti tout comme moi cette noirceur au fond de son ame... et nous ne pouvons sciemment mettre en jeu la vie des Asgardiens face à ce phénomène, nous devons le surveiller étroitement.

Peut-être voudrais-tu t’occuper de cette mission, Vaflan ? Mais j’aimerai que Séléné se prononce également sur tout ce que je viens de dire mais aussi sur ta suggestion

Si vous pensez que j'en suis capable, je suivrais vos ordres Seigneur Odin

Selene abonda dans le sens de Vaflan et d'Odin montrant également un grand scepticisme vis à vis de Ryuken et de sa facon d'etre, pensant a demi mot que celui-ci était foncièrement mauvais et qu'il ne pourrait changer... Alectryon pris ensuite congés des Ases tout en formulant une derniere requete des plus étranges en demandant où se trouvait Sparte ? Pourquoi demandait il cela à Odin lui meme ?...etrange comme procédé. Odin lui indiqua la sortie. Tout à coup, l'aura de Ryuken disparu complètement ce qui contrariait directement Vaflan

Seigneur Odin...Dame Selené.... Je ne ressens plus l'aura de Ryuken, que se passe t-il ? A t-il quitté le Royaume d'Asgard ? le ressentez vous ?.... Je ne sais que faire du coup, dois je partir à sa recherche ?

[Petit post pour débloquer. Désolée.]

Nous n'avions pas encore quittés le village déserté où s'était tenu le rituel de purification, que déjà, les choses se remettaient en mouvement. Alectryon, le soldat d'Arès, se présenta respectueusement devant nous. Il nous remercia et demanda ensuite son chemin pour Sparte. Le pauvre s'était retrouvé à Asgard complètement par erreur avec son suivant suicidaire. Les deux comparses s'étaient égarés en voulant rejoindre le domaine de leur dieu au plus vite, à cause d'une guerre contre les spectres... Allons bon.

"Cela fait assez longtemps que je n'avais pas entendue parler de spectres engagés dans une guerre sainte... Je suppose que vous ne savez rien de leur motivation, qui plus est."

A nos côtés se trouvait toujours Vaflan, qui avait accepté d'être en charge de Ryuken. Mais voilà qu'il ne sentait plus la présence de ce dernier. Déjà parti ? Il est vrai qu'en me concentrant à mon tour, je ne parvenais pas à le retrouver.

"Étrange, en effet. Je n'arrive pas à retrouver sa trace non plus. Par contre, j'ai senti que d'autres personnes ne tarderont pas à nous rejoindre. Allez-vous rediriger tout ce beau monde vers le Palais, Seigneur Odin ?"

Miria s'approchait, avec une autre personne qui m'est inconnue. Un autre élu patiente plus loin, sur son propre domaine. Les autres doivent encore être sur le domaine d'Epsilon. Cyn, Arbhaal et Holvir doivent donc tenir compagnie au grand-pope et à son garde attitré du moment. Au moins, ceux-là ne doivent pas trop s'ennuyer.

Rencontre avec l'héritage de Koppa !

Des bruits, des cri, tout est assez sombre et les formes se distinguent à peine par des ombres. Des formes qui semblent être celles de villageois en détresse. Des maisons étaient en flamme, d'autres ne l'étaient pas encore. Dans tout les cas, le passage de Jörmungandr aura laisser autant de trace, si ce n'est plus que le dernier hiver. Les villageois sont dans une situation précaire, puisque même s'il y a des vivres, les gardes sont morts et il y a tout à reconstruire. Mais, pour le coup. Il faudra essayer de tenir un peu et il sera bon d'en profiter pour se reposer, avant de tenter quoi que ce soit ! De même que l'idée de fouiller la région et cherchait les derniers gardes cachés restait assez bonne. Ainsi, ils pourront protéger les routes et transporter les messages. Alors, l'esprit alléger de toute responsabilité, je reste silencieuse tout le long du chemin qui me conduit avec Esdes jusqu'au petit groupe, conduit par Odin. Une telle concentration de Cosmos ne passe pas inaperçu.

Dans tous les cas, nous parvinrent rapidement dans la vaste étendu d'ou se tiennent Odin et les nombreux visiteurs. Et visiblement, notre approche fût ressentie puisque Dame Séléné guette notre approche. D'un sourire timide, je m'avance pour me positionner au côté de notre prêtresse. Le temps de jauger d'un regard les différentes personnes, je lance d'une voix aussi froide que mes prunelles.

Ravis de vous retrouver Dame Séléné et mes seigneurs. Pour vous autre étranger, je suis Miria, je porte le titre de Walkyrie.

D'un infime mouvement de tête vers le côté, je m'assure qu'Esdes se tient non loin d'où je suis pour finalement reprendre d'une voix plus enjouée.

Navré de devoir venir aussi tardivement, mais je suis à présent disposer à vous épauler dans les tâches qui vous incombent.

Avec un petit sourire, je patiente jusqu'à à attendre une réponse, quel qu’elle soit, allait-on me demander un briefing ? Ou bien que je parte.

Motivée, Katharina prit son courage à deux mains et partit sans l’accord du cardinal des flammes car elle avait pris sa décision et rien ne pouvait la détourner de son objectif. Déroutée par ce décor cauchemardesque, elle regarda un bref instant cette terre de désolation et ressentit une certaine appréhension car la route vers Asgard sera longue et elle ignorait ce que lui réservait son voyage. Elle quitta cette plaine dévastée sans se retourner et franchit la porte de la guerre, elle s’arrêta quelques secondes et s’adressa au berzerker du déluge :

Ne t’en fais pas Zyss, je vais ramener Alectryon en un seul morceau ! Tu peux compter sur moi !

Elle reprit son chemin et traversa l’étang limpide au-dessus des rochers et des axolotls enfouies dans le sol sablonneux. La mélancolie étreignit son cœur sensible car seule la quiétude de ce domaine lacustre calmait son esprit agité et le fait de se retrouver dans un royaume de glace accentuait son anxiété. Mais elle se résonna et parcourut un chemin bordé de colonnes brisées aboutissant à un terrain détruit par le feu et les assauts des guerriers déchainés tuant leurs ennemies.

Elle vit à certains endroits les entrailles des combattants morts sur le champ de bataille baignant dans des flaques de sang et des trous creusés dans le sol par une énergie dévastatrice. Enfin, elle arriva devant une enceinte fortifiée protégeant la ville de Spartes des agressions extérieures, l’astre solaire déclina au loin et la nuit tomba peu à peu sur cette nation martiale, elle se dépêcha de gravir ce rempart et fit appel à sa cosmo-énergie pour matérialiser des ailes de dragon rougeoyantes dans son dos se déployant au clair de lune.

Elle sauta dans le vide et s’envola au firmament en planant au-dessus des terres semi-désertiques de la Grèce ou elle admirait les édifices historiques éclairés par les lumières des villes et délabrés par les nombreux conflits impitoyables. Malgré l’obscurité, elle reconnut le célèbre Parthénon, l’acropole et les ruines de l’antique cité de Mistra. Puis, elle survola les vignobles, les prairies clairsemées et les lacs paisibles de la Hongrie où les gens vivaient en paix.

Après plusieurs heures de vols dans les ténèbres, elle franchit la frontière de la Bohemia et aperçût au bord d’une rivière sauvage, une maison de pécheurs détériorée par les intempéries située près d’un bois. Le ciel se teinta de milles couleurs flamboyantes et la nuit fit place à l’aurore. Exténuée, Katharina se dirigea vers cette demeure et se posa à côté de la rive, elle pénétra dans la maisonnette et s’allongea sur le lit moelleux, elle tomba dans un profond sommeil et finit par se réveillée.

La jeune femme était en pleine forme et sortit de la maison pour se sustenter, elle s’approcha du cours d’eau et pêcha des truites qu’elle fit cuire sur un feu de bois. Ensuite, elle immergea sa gourde dans l’eau froide et la remplit à ras bord, elle se leva et continua son voyage en direction de l’empire germanique. Elle marcha longtemps en traversant la campagne calme et les petits villages désertés, elle fixa la voûte céleste et observa le soleil sombrer, là, derrière les crêtes occidentales, plongeant vallées et basses collines dans un crépuscule ténébreux. Katharina utilisa son cosmos et fit apparaitre des ailes rouges dans son dos puis profita du soleil couchant pour prendre son envol.

Peu à peu, elle arriva dans le royaume de Prusse et longea la forêt sombre et impénétrable de la Schwartz Wald sur plusieurs kilomètres en passant par la Bavière où sont construits de majestueux édifices religieux tels que l’abbaye de Baumburg et de somptueux châteaux. Elle quitta la Prusse pour aboutir au Danemark, La jeune femme se laissa porter par les courants aériens ascensionnels pour économiser ses forces et plana par-dessus les fiords cristallins, les vallées verdoyantes et les villes portuaires.

Fatiguée, Katharina atterrit sur une plaine et suivit une route jusqu’au port de Copenhague en tombant sur une petite auberge. Elle entra dans le bâtiment et s’avança vers l’aubergiste pour passer une commande puis s’assit sur un banc, elle attendit quelques minutes et la femme du tenancier s’approcha de la guerrière en posant sur la table en bois un repas chaud ainsi qu’une chope de bière. Après s'être restaurée, elle monta un escalier et dormit toute l’après-midi dans une chambre à l’étage. Reposée, elle abandonna les bras de Morphée et descendit au rez de chaussée, elle passa devant l’aubergiste en déposant de l’argent sur le comptoir et s’en alla vers le port.

Elle se renseigna et découvrit un navire danois en partance pour la Scandinavie, elle embarqua sur le bateau qui dépassa la marina et navigua sur la mer glacée de la Baltique. La traversée se déroula sans encombre et Katharina débarqua sur les terres gelées du nord dans la pénombre, elle s’éloigna de l’embarcation pour ne pas attirer l’attention sur elle et s’éleva à nouveau dans les airs en suivant l’étoile polaire scintillante, la température chuta et le froid mordant glaça les os de la jeune berzerker regrettant de ne pas être vêtue plus chaudement. Un silence de mort régnait sur ce territoire de glace et Katharina vola au-dessus des montagnes enneigées et des forêts pétrifiées par le givre, la jeune femme avait du mal à garder le cap car le vent souffla et la frigorifia.

Au bout d’un certain temps, le jour se leva et la combattante aperçût à quelques mètres d’elle, une montagne gelée et endommagée par un combat violent. Elle se posa au pied de celle-ci et sentit deux énergies très différentes, la première lui était particulièrement familière et l’autre la tétanisa sur place. Stupéfaite, elle intensifia son cosmos de feu et s’engouffra prudemment dans le royaume d’Asgard.

Les choses se sont précipitées encore une fois. Vaflan et Séléné l’ont ressenti comme le père aura pu lui aussi. Ryuken n’est plus à Asgard. Son cosmos s’est éteint sans autre forme de procès. Est-il allé au-delà des limites du royaume ? L’action du rituel a eu une incidence inattendue ? Impossible de dire précisément. Une chose est certaine, Le chevalier noir de Pégase n’est plus là.

- Etrange qu’un individu aussi singulier que lui, arrivant comme une trainée de poudre, disparaisse en un éclair. Il y a trop de choses graves en ce moment pour que je puisse accorder plus de temps à cet individu, même si j’aurai aimé avoir une explication. Mais les guerriers de tous bord se pressent à nos portes et il est important d’avoir l’esprit ce qu’il se passe devant nous.

Car Alectryon avait soulevé quelque chose d’important, il avait répondu au questionnement d’Odin, s’excusant de s’avancer de trop, croyant que le père d’Asgard serait insensible à cela.

- Guerrier d’Arès. Lorsqu’un peuple comme celui auquel tu appartiens subit la vindicte et la colère d’un clan tout entier au travers d’une Guerre Sainte, ce n’est pas une mince affaire. Tu sais qu’un hiver sans précédent a déjà secoué le monde, tu viens de m’annoncer que ton monde avait été sujet à cette invasion… Et si je t’annonçais à mon tour que le royaume Marin de Poséidon avait été la cible de quelque chose de similaire, entrainant encore plus de cataclysmes ? Guerrier d’Arès, rien n’est simple lorsque de pareils événements se présentent et je te remercie d’avoir parlé sans détours. Sois le porte-parole de mes mots auprès de ton dieu, dis-lui qu’au vu des événements qui se précipitent, j’en appellerai à la réunion du conseil divin. Je n’ai pas plus à dire.

Un grondement lointain se fit entendre, un roulement de tonnerre accentuant les propos du père d’Asgard. Rien n’était menaçant, au contraire, tout était clair, distinct, déterminant. Le monde allait courir à la catastrophe si rien n’était fait et Asgard, n’en déplaise au monde des Olympiens, allait jouer sa carte à la face du monde.

- Séléné, je pense que le Guerriers d’Arès cherche à rentrer chez lui avant tout, et d’ailleurs, une autre que lui vient d’arriver sur nos terres. J’ai ressenti le réveil d’Alpha ; je me dois de passer en Epsilon pour rencontrer le Grand Pope et le guider vers le Palais. En attendant, si tu pouvais aller à la rencontre d’Alpha, je t’en serais reconnaissant.

La Valkyrie de la Flèche d’Ydalir était arrivée entre temps et Odin s’adressa alors à elle.

- Je ne peux rester plus longtemps ici. Miria, peux-tu en compagnie de notre nouvelle arrivante, veiller à ce que le Berserker ne manque de rien pour son voyage de retour ? Boisson, vivres, et le raccompagner aux portes d’Asgard ?

Il adressa un salut franc à l’attention de la nouvelle Valkyrie qui avait endossé l’armure du renard blanc avant de se retourner vers tous ceux présents dans la plaine de Gamma.

- Lorsqu’autant de circonstances se produisent en si peu de temps, il est décisif que les dieux prennent leurs responsabilités. Sinon le chaos règnera en maître sur cette terre.

Un regard vers le ciel, un éclair vient frapper le sol et apparaît alors Sleipnir. Avec vélocité il se rapproche d’Odin qui l’enfourche, il est temps de se mettre en route.

- Sinon, le monde se déchirera et viendra le Ragnarok.

Un hennissement spectral traverse la plaine, puis Le père et sa monture quittent les lieux en direction d’une aurore boréale venant d’apparaitre au nord.

 --> vers Epsilon.

Le climat du nord bien qu’austère et froid, y faisait naître des cœurs dont la chaleur n’était plus à prouver. La générosité d’Odin et de ses hommes avait agréablement surpris le berzerker pleins de reconnaissance mais, le retour se faisait de plus en plus pressant. Cependant, alors que la conversation était au départ restreinte à trois personnes, d’autres gens sont venu s’ajouter à la petite assemblé qui discutait.

Tous semblait surpris par la disparition du guerrier Ryuken, ce rustre dont la phénoménal agressivité les avaient suivi jusqu’en Epsilon. N’ayant aucunement été formalisé par son cosmos, il n’aurait su dire s’il le sentait encore ou non et d’ailleurs cela ne lui importait peu. Il pensait même que c’était sans doute une bonne chose pour ces braves gens d’Asgard de ne pas avoir à subir son ire à tout bouts de champs. Un tel personnage aurais juré parmi tant de personnes réfléchis, et c’est dans cette même optique qu’Alec ne pouvait rester et n’aurait jamais pu être un Asgardien. Lui trop irréfléchi et naïf aurait surement avec le temps commis des impairs sans précédent.

Une autre chose le préoccupait, il sentait la présence d’un cosmos qui se rapprochait, il avait quelque chose de familier, de réconfortant dans un sens. Faisant toujours face à Odin, il ne détournât son regard que lorsque le souverain du Nord en fit la mention. Il se tournât et vit au loin, arrivant vers eux, une jeune femme dont les traits physique lui étaient plus que familier. Etait-ce possible ? Sa sœur jumelle avait-elle donc suivit ces traces, était devenue un guerrier d’Arès et venue chercher son frère ? Cela le touchait mais, devant une telle assemblée, il n’osait trop rien dire, de peur qu’une quelconque familiarité ne nuise à son rang mais, un sourire se dessinât sur ses lèvres.

Odin fit une fois encore, montre de son incommensurable générosité, priant Miria, venue d’Epsilon à sa suite, et une jeune femme de leur prêter assistance pour les préparatifs du voyage. Ils auraient, comme le seigneur d’Asgard l’avait souligné, besoin de vivre, d’eau et surtout d’un bon guide. Une carte ne serait pas de trop mais, peut être que sa sœur, moins stupide que lui, aurait suivi ses leçons et appris comment voyager dans ce vaste monde.

Bonjour. Dit-il timidement à sa sœur qui venait d’arriver parmi eux.
Puis, voyant le dieu du nord s’en aller là où son devoir l’appelait, il tint à le remercier une fois de plus pour tous ses bienfaits. Il était reconnaissant et gêné à la fois de devoir autant à une divinité qui n’était pas la sienne. Mais il se déjugerait s’il ne devait pas correctement remercier ce que d’autre lui aurait nettement refusé.

Merci encore puissant et sage Odin pour votre patience et votre générosité. Sacher que vous est acquise, dorénavant et pour toujours ma plus profonde gratitude. J’espère pouvoir un jour, si vous avez des affaires diplomatiques au royaume d’Arès, vous être aussi hospitalier. Adieu puissant seigneur.

Il pensât non sans un peu de remord au fait qu’il faudrait que ce ne soit qu’une visite diplomatique, sans quoi il pourrait, et même lui serait demander de le combattre ainsi que ces champions, ce qui ne lui apportait aucunes motivations. Pour le moment, les relations étaient sans nuages et n’ayant reçu aucuns ordre d’agressivité, il n’estimait pas que son respect envers la déité nordique ne soit une insulte à ses dieux. Il se tournât vers Miria en lui souriant.

Alors mademoiselle ? Pouvons-nous commencer les préparatifs pour notre voyage de retour à ma subordonnée et moi ?

Alors que Miria m'avait quelque peu distancer j'arrive peu de temps auprès d'elle et suis submergé par les nombreux cosmos en place! Tellement de monde, de silhouette et de visage inconnu, autant d'histoire dont je me moque éperdument car devant moi Odin, le seigneur auquel ont m'a appris à croire, vénéré et servir.
Mon coeur palpite rien qu'en ressentant son cosmos m'envahir et m'envelopper, cette homme, non ce Dieu dégage tant de force, tant de bataille rondement mené! Mes sens s'affolent rien qu'à imaginer le nombre d'ennemies qu'il a eu l'honneur d'écraser de sa force divine!

J'ignore pourquoi, et cela n'es pas habituellement dans mon caractère, mais je pli le genoux à terre au coté de Miria, mon guide et ma "tutrice" provisoire, c'est ainsi que je la considère pour le moment, même si cela me crève un sein... Mais bon je lui pardonne, elle est tout aussi jolie que moi.

Fugacement elle me désigne de la tête alors qu'elle s'entretien à notre Père, c'est ainsi qu'on me présente?! Moi?! D'un simple mouvement de tête comme si j'étais une fermière!!!
Sur le moment je vous avoue que la haine m'avais quelque peu étreinte, je pense mérité mieux comme intronisation!
Très vite j'oublie cette affront pour écouter Odin parler, sa voix porte loin et vous emplit jusqu'à l'âme de ses mots, si je n'aimai pas les jeunes hommes je pense que j'aurai eu un coup de foudre pour ce Dieu...
Les choses vont vite mais tant mieux! Me voilà déjà assigné à une mission, bien que secondaire et pas intéressante : je dois aider un type à rentrer chez lui, un Berzerker? Que faisait-il ici? N'était-i pas un soldat d'un autre Dieu?
Et quel était cette chose qu'il transportais? Une plaque funéraire?! En tout cas il était poli et suffisamment intelligent pour s'adresser convenablement à notre Seigneur, son manque de confiance était palpable, mais il était sincère c'était certain.

Alors que dans un dernier discours et un fracas incroyable Odin s'en allais, déjà il fut remplacer par une planche à pain vraisemblablement du coté de ce berzerker.
La dévisageant je ne vis pas grand chose d'intéressant en elle mis à part une ressemble plutôt comique avec l'autre : était-ce lui qui est efféminé ou elle qui ressemble à un bonhomme?
La réponse m'échappais totalement et, profitant du départ d'Odin pour me relever, j'épousseta ma jupe et rajusta mon écharpe qui tombais encore...
De tout mon soul je toisa ceux dont on avait désormais la responsabilité, puis croisant les bras sous ma poitrine puis soupira, le malheureux m'avais totalement ignorée! Certes j'étais derrière Miria mais quand même je ne passe pas inaperçue!

"Mesdemoiselle, fis-je d'un ton non-chalante, je vais moi aussi m'occuper de vous mes flocons."
Au moins désormais il sais que je suis là, cependant je n'ose plus rien dire car je n'ai aucune idée de quoi faire... J'ignore où nous pourrons nous procurer ce dont ils auront besoin pour leurs voyages mais je pense qu'il en faudra pas mal, vue son teint hâlé il viens du sud, surement.

C'est avec beaucoup d'effort que je m'en tiens à ma courte interventions, Miria saura bien mieux que moi gérer cette affaire et c'est avec violence que je soumet mon esprit à ses ordres... pour le moment.

Décidément, les personnes ne cessaient d'affluer vers les montagnes de Gamma. Si bien qu'Odin, en seigneur avisé, donnait déjà de nouvelles directives. Miria et la personne l'accompagnant, seraient en charges du confort du voyage retour des soldats d'Arès. La personne qui accompagnait Miria était une fort belle femme, portant l'armure de Koppa. Elle semblait se faire violence pour rester à sa place. La Valkyrie était également tenue d'organiser par la suite l'entraînement des guerriers divins. Une tâche importante, qui n'avait pas été supervisée pendant un long moment.

Le Seigneur des Glaces fit également mention d'un appel au Tribunal Divin par rapport aux batailles menées par Arès et aux dégâts causés par les actions de son armée. Le Tribunal Divin écouterait-il seulement ? J'eu le droit également à mon lot de consignes. L'Alpha s'était éveillé et le maître des lieux voulait que j'aille à sa rencontre pendant que lui irait en Epsilon et conduirait certaines personnes vers le palais.

Et sans tarder, le Père de tout s'en alla en chevauchant Sleipnir. Le Berserker ne demanda pas son reste non plus, demandant déjà aux deux jeunes femmes s'il était possible de préparer le fameux voyage retour. Un sourire sur les lèvres, je me joignis brièvement au petit groupe qu'ils formaient déjà.

"Je vous souhaite également un bon retour sur vos terres, guerrier d'Arès." Puis, me tournant vers Miria. "Je n'oublies pas la promesse que je vous ai faites, Miria. Les prochains événements risquent de m'éloigner un temps d'Asgard. Mais je répondrais à vos questions dès mon retour. En espérant que vous n'aurez pas à quitter nos terres à ce moment là." Et mon regard se posa sur la nouvelle élue d'Odin. "Soyez la bienvenue à Asgard, Élue de Koppa. J'espère que vous saurez nous faire honneur et que vous porterez longuement nos couleurs. Je m'excuse de ne pas pouvoir prendre le temps de faire des présentations en bonne et dues formes. Il me faut également satisfaire la demande du Seigneur Odin. Mais si vous avez des questions, nulle doutes que Miria y répondra du mieux qu'elle le peut."

Saluant respectueusement le petit groupe, je m'en allais à mon tour.

=> Domaine d'Alpha

Observant Odin en clignant des yeux de surprise, je réfléchis à cette proposition. Après tout, pourquoi pas, même si la réponse tend à survenir succinctement. Raccompagner nos visiteurs est on ne peut plus normal, mais c'est davantage les discussions tenues entre notre seigneur et Dame Séléné qui me procure, gêne et timidité. Abordant d'un regard concis le départ successif d'Odin et de Séléné. Le silence se fit, Odin a cette présence, un charisme et une autorité qui touchent les siens. Ceci dit, force était de constater qu'il a une voix pour cela. Pas qu'elle soit particulièrement forte, ou grave. D'autres voix très douces savent imposer le silence. Mais, c'est davantage la complémentarité de notre prêtresse et du seigneur d'Asgard qui me ravit intérieurement. Nul besoin d'être natif d'Asgard pour le percevoir, puisque les mots du Berzeker reflètent une relative perception de la situation. Alors, le caressant d'un regard mystérieux. Le silence s'éclipse, lorsque s'enroulent mes lèvres, pour y sortir une réponse d'une voix cristalline.

Bien que votre séjour parvienne à sa fin, je vous recommande de me suivre vers les abords de la montagne de Gamma. Votre voyage jusqu'à votre prochaine destination sera long et fastidieux. Et il est important que vous partiez, le corps et l'esprit, nourri d'un dernier festin.

Mon regard parcoure la foule, jusqu'à se poser sur le lointain paysage des montagnes de Gamma. Il y a à quelques kilomètres, une cabane, faisant office d'auberge pour les voyageurs de passage et de tous horizons. Nul doute que cet abri fera parfaitement l'affaire, le temps de quelques heures. Mon visage n'affiche alors, aucune expression particulière, j’aurais pu regarder un autre paysage de montagnes sans paraître très différente. L'air pas très attentif. Je jette un vague regard à Esdes, puis au Berzeker avant de partir, d'un pas svelte, mais on ne peut plus lent vers une direction précise.

Suivais moi, je vous conduis vers un lieu propice pour se prémunir contre le froid nocturne. Nous profiterons pour reposer nos corps et nos esprits autour d'un repas chaud.

D'un sourire timide, je m'avance en orientant mon visage en-direction de ma destination. Ce n'est qu'après un périple de quelques kilomètres que nous parvenons à distinguer dans la relative pénombre. Une cabane aux dimensions relativement importantes. Nul doute que le petit groupe n'aura pas à se serrer durant le temps à y passer. Aucune réaction ne vint. Pas une seule question. M'installant auprès de la cheminée, je la nourris à mesure que le feu naît et se délecte du bois que je lui apporte. Bien que le froid ne m'importune pas, je le dois pour les visiteurs. Quelques brèves paroles surviennent pour permettre au Berzeker et à Esdes de se sentir familier de cet endroit. Jusqu'à finalement m'asseoir au coin du principal hall, je croise mes bras, caché par l'ombre environnante. Mon regard se perd comme dans un rêve éveillé, jusqu'à ce que ces mots s'échappent de mes lèvres.

Prenais quelques rafraichissements sur cette table je vous prie.

D'un mouvement de bras vers la table ou est entreposer de nombreuses boissons typique de notre royaume. Je rabat mon bras pour le recroiser.

Nous n'avons pas eût loisir à divulguer nos identités respectives. Même si mon nom vous a été divulguer par mon seigneur. Permettez moi de vous faire connaitre mon nom. Je suis Miria, et vous étranger ? Quelle est votre identité et d'où provenais vous ?

Dame selené évoqua également une attaque de Spectre mais sans en avoir beaucoup d'informations. Elle aussi ne ressentait plus le cosmos de Ryuken, tout comme le Seigneur Odin qui ne s'attarda pas plus que cela sur ce sujet si peu important à ses yeux. Certes il n'avait pas tord mais Vaflan pensait qu'il était bon ton d'enqueter un minimum pour voir si Ryuken n'etait pas caché en Asgard.

Seigneur Odin, certes la disparition en elle meme de Ryuken nous importe peu, mais ne serait il pas préférable d'enqueter un minimum sur cette disparition et verifier qu'il ne se cache pas en Asgard pour préparer un mauvais tour... Nous ne pouvons nous permettre de laisser le moindre détail nous échapper pour la securité du peuple...qu'en pensez vous ?

Odin était parti avant meme qu'il ne puisse lui répondre. Vaflan allait sans doute le suivre pour avoir son avis sur la question. C'est alors que Miria, Guerrier Divine de la Valkyrie arriva sur place. Cela faisait quelques temps que cette guerrier n'avait croisé la route de l'épée Ardente. Les evennements s'enchainaient et tout se passait pour le mieux avec les Berseckers. Le Bersecker de l'Incendie semblait s'occuper de son compatriote Alectryon pour le ramener au domaine d'Ares. Odin indiqua que le Guerrier légendaire d'Alpha était de nouveau réincarné. Quel soulagement de savoir ce guerrier si puissant de nouveau parmi nous. La plantureuse Esdes qui était là également se proposa à son tour pour faire preuve d'hospitalité envers les guerriers d'Ares. Miria plus Esdes pour s'occuper des Berseckers, s'était plus que suffisant, Vaflan décida donc de suivre le Seigneur Odin pour avoir réponse à sa requête.

Dame Selené, je vais suivre le Seigneur Odin pour savoir si l'on doit enqueter sur Ryuken...Sa disparition reste tout de meme enigmatique et nous devons etre sur qu'il ne s'agisse pas d'un stratagème pour destabiliser Asgard ...Veuillez m'escuser
=> Epsilon

Alors, arrive le destructeur. - Page 3 Captur10

Katharina pénétra sur les terres gelées du royaume d’Asgard et sentit plusieurs énergies inconnues parmi lesquelles le cosmos ardent du cardinal du feu lui réchauffa le cœur, puis elle vit au loin la silhouette d’Alectryon et reconnut son frère sans difficulté. Elle se rapprocha de lui, se baissa et mit un genou à terre pour appliquer le protocole et respecter son supérieur, la jeune femme le regarda chaleureusement et prit la parole :

Mon cardinal, j’ai quitté ma patrie et je suis venu sur le territoire des glaces éternelles afin de vous guider et de vous escorter jusqu’au domaine de la guerre parmi les protecteurs d’Arès. Je pense qu’il est temps de partir car le chemin sera pénible.

Elle se releva et vit que les visages des guerriers divins ne lui étaient pas familiers à part celui d’Alectryon, Une jeune femme rousse pressée par le temps s’adressa avec bienveillance au petit groupe, nous salua et partit vers un autre domaine pour mener à bien sa mission. Katharina remarqua que la nouvelle élue du seigneur Odin la dévisagea, elle n’était pas à l’aise et trouva l’asgardienne arrogante.

La Berzerker de l’incendie se tourna vers Miria et écouta son conseil avisé pour le voyage de retour, puis le petit groupe suivit la jeune femme dans le crépuscule, nous traversâmes une plaine enneigée et arrivâmes devant une grande bâtisse en bois située dans une forêt. Les voyageurs s’empressèrent de pénétrer dans l’auberge car le vent glacial du nord souffla, secouant les branches de pin ployées sous leurs chapes de neiges qui glissaient une à une en de poudreuses cascades blanches.

La jeune femme alluma un feu dans la cheminée et s’assit sur une chaise, Katharina prit un verre sur la table et but cette boisson délicieuse, soudain elle entendit la voix de Miria déclinant son identité et nous demanda de nous présenter. La jeune combattante sourit à son frère et répondit à son interlocutrice :

]Voici mon supérieur, monsieur Alectryon, Cardinal du feu et je suis Katharina Avrora, la berzerker de l’incendie. Nous venons de Spartes, une cité guerrière se trouvant en Grèce.

Alectryon se servit d’un alcool capiteux a la saveur douce et brûlante, un rien amère, juste comme il faut, et assez fort pour échauffer les sangs. L’arôme de miel coulait docilement dans la gorge du cardinal qui se réchauffait au feu de ce breuvage. La cabane qui leur servait de refuge aux éléments déchainé du dehors leur apportait du réconfort et le foisonnement de victuaille, du moins en comparaison de ce qui précédemment avait été obtenu, offrait un banquet héroïque.

Comme vous l’aura indiqué mon subordonné, je me nomme Alectryon, comme m’avait annoncé également ce brave Holvir. Je suis cardinal du tout puissant Arès et ici par mégarde. Votre sage seigneur, ayant compris que cette visite était fortuite et en aucun cas une agression, j’en réponds sur mon honneur, me permis de profiter de son hospitalité. Je tiens donc également à vous remercier pour ce que vous Miria et vous Esdes, faite pour faciliter notre retour.

Cependant, même si la courtoisie voudrait que je reste un peu en ces lieux, je me dois de hâter mon départ et donc celui de ma compagne d’armes car il nous faut rentrer au plus vite. Les affaires de notre royaume exigent notre retour séance tenante. Nous allons donc prendre de quoi assurer notre voyage jusqu'à Sparte et préparer nos affaires pour le bateau.

Il prit donc quelques victuailles et boissons qu’il mit dans des sacs, le genre de denrée qui ne périt que tardivement pour assurer la durée du trajet. Il s’inclinât devant ses hôtes et intimant un geste envers sa sœur, qui était venue le chercher, ils se mirent donc en route, remerciant chaleureusement les deux guerrières.

Ils descendirent une sente qui les menaient à une crique ou mouillait un bâtiment qui allait appareiller pour la Grèce. Ils montèrent à bord et firent un dernier adieu au pays d’Asgard et son rude climat. Le voyage fut long, mais certes plus agréable que celui de l’aller car moins contraignant. L’équipage ayant été informé, leur présence en ce navire n’était pas un problème. Ils purent donc rentrer en toute quiétude chez eux.

Sparte

Des pas dans la neige... Les éléments semblaient avoir eu envie de recouvrir les désastres du Destructeur, de se déchaîner afin de reprendre leurs légitimes droits. La neige qui avait disparut sous les hurlements nauséabond du grand Serpents se voyait renaître, et remplacer par une nouvelle génération, un manteau blanc qui tombait depuis l'infini, et créait l'infini, et transpirait le froid jusque dans les os du vieux guerrier. Un climat qu'il reconnaissait bien... Familier. Le visage fouetté par le vent, ses cheveux ne savaient se tenir un place, il se dirigeait à grand pas vers une destination inconnue. Alors qu'il était arrivé au village le plus proche de Gamma depuis Epsilon, les quelques badaud lui avait indiqué la direction vers laquelle était partit "La Valkyrie ainsi qu'une autre guerrière et deux drôle d'étranger à la peau brunie". Maigres indications... Holvir posa un genou au sol, et passa sa main sur celui-ci. Par là. Il se releva et continua sa démarche d'ermite dans le froid.

Au bout de quelques heures de plus, se détachait à travers la neige tombante une bâtisse de bois d'où montait une fumerolle accueillante. Il était grand temps... La traque devenait impossible avec ce temps, et le froid commençait à devenir insoutenable si maigrement couvert. Une armure n'est pas aussi chaude qu'un manteau... Il faudrait remédier à cela. Le Nordique s'approcha de la porte, et lui porta trois coup brutaux :

- Holvir de Lambda de Gungnir, vous m'excusez, mais qui que vous soyez, je rentre. Ça commence à sévèrement grailler par là.

Dans un grand mouvement en avant Holvir rentra donc dans la maison, et fut content de sa prise. Dans un sourire il referma la porte, puis porta le regard tour à tour sur Miria, puis Esdes. Les deux guerrières semblaient bien installée, un feu crépitait chaleureusement dans l'âtre, des boissons recouvraient la table, ainsi que de la nourriture... Des boissons et de la nourriture ? Sans prendre le temps d'adresser la parole à l'une des deux, il se jeta sur le banquet de fortune et se servit un grand verre de Mjöd qu'il engloutit cul sec. La soif étanchée, il se retourna vers l'assemblée, plus particulièrement vers la nouvelle renarde :

- Je ne te connais pas petite, nouvelle par ici ? En tout cas, ravi de te rencontrer. Je suis Holvir, chevalier de Lambda de Gungnir. Il retira la lance de son dos pour étayer ses propos. En tout cas, tu tombe bien, je venais justement ici avec une mission d'Odin. Il se tourna alors vers Miria. Miria, nous sommes chargé par le Père de Tout d'organiser des entraînements ici-même. Les nouveaux guerriers doivent nous rallier afin de participer. Et je pense à titre personnel qu'en apprendre un peu plus ne me fera pas de mal...

Il s'approcha ensuite de la cheminée et s'assit un tailleur près de l'âtre, la lance sur le sol à ses côtés.

Jamais de ma vie je n'aurai penser devoir jouer les guides touristiques et le rôle d'agence de voyage...

A peine arriver, le bon Odin m'avait assigné une mission, aux coté de Miria, me chargeant de m'occuper d'un Spartiate qui fut vite rejoins par ce qui semblait être sa soeur jumelle. Après une petite balade dans les bois gelés nous faisions halte dans une petite taverne, nous nous installâmes et en profitâmes pour nous restaurer...
Et pour sur j'ai mangé! Mangé à ne plus en pouvoir! De délicieux plats de gibier côtoyaient allègrement les chope d'alcool dont la force variaient autant que leurs robes.
J'avais faim et un peu soif, et j'oublia assez vite ma mission bien trop ennuyeuse et sans m'en rendre compte, Alectryon fit ses au revoir sans que je puisse lui répondre, j'étais alors trop occupée à déterminer quel bière accompagnerai le mieux mon entrecôte grillé...

Miria ne touchai à rien mise à part à l'âtre, décidément cette belle guerrière était plutôt froide et distante, comme si elle portais un lourd passé qu'elle ne voulais pas partager, bwarf peu m'importe! Je veux juste m'améliorer en tant que guerrière et servir au mieux Odin...

Très vite mon attention se porta sur une voix venant de l'extérieur, une voix des plus agréable se fit entendre, la voix d'un homme qui devait porter le poids des années et d'autant de combat! Holvir de Lambda? hmm un gros calibre de la garde d'Odin de ce que je sais. Un homme fort, un vrai, de ceux qui ne faiblisse pas!

La porte s'ouvrit et l'arrivant se montra, sans trop nous porter d'attention à Miria et moi, il se jeta presque sur le buffet et commença à festoyer et remplissais sa chope avec entrain. Sa capacité d'absorption était tout simplement impressionnante, il la vida sans faire de chichi et en une seul fois.
L'alcool devait me monter au joue car voir autant de virilité dans ce vieux guerrier m'émoustilla quelque peu, dommage qu'il ne soit pas plus jeune...

Sa soif étanché il commença à parler et s'adressa à moi :

" Je ne te connais pas petite, nouvelle par ici ? En tout cas, ravi de te rencontrer. Je suis Holvir, chevalier de Lambda de Gungnir.
Il appuya sa présentation en sortant sa lance Gungnir, une bien belle arme mais très peu pratique selon moi pour la chasse...
"Enchantée Holvir, je me nomme Esdes, nouvelle Valkyrie de Koppa du Renard Blanc, je vois que tu as un bon coup de fourchette mon flocons! Goûte moi ce boeuf, il est sublime accompagné de cette bière!"
Un tel homme doit manger en quantité et avoir du goût, je pense que ma proposition lui ravira les papilles.
Puis il continua et annonça de nouvelles directives d'Odin, s'entrainer? Bien que cela soit d'un ennuis sans nom me frotter et croiser le fer contre mes nouveaux compagnons sera un enseignement quelque peu distrayant, et je pourrai surement en apprendre plus sur ce royaume.

Je fut surprise de le voir quitter la table et aller s'installer près de la cheminée, ainsi il ne voulait pas profiter de ma charmante compagnie?? Je prie alors deux chope, me leva et alla rejoindre ce Holvir, je lui enserra la nuque de mes bras pour lui tendre la chope et lui dit alors :
"Allons ne soit pas si froid, réchauffons nous à l'aide de ce breuvage! Buvons ensembles mon flocons, nous sommes camarades désormais! Nous nous entrainerons une fois repus et ivre!"

Eh bien, la présence des Berzekers est une relative surprise en soi Tout du moins, la rapidité à laquelle, le cardinal du feu fait étalage de son impatience à retourner sur les terres de son royaume. Un sentiment que je comprends, mais s'hâter de la sorte m'étonne un peu. Dans tous les cas, il vient le moment où le Cardinal laisse derrière lui, sa subalterne. Il est évident qu'elle va sous peu, suivre le départ précipité de son supérieur. Tout le monde ne peut pas rester des heures assies, pour ma part, il n'y a bien que la forge qui peut me convaincre de rester immobile pendant des heures. Alors, sans décrocher un seul sourire, je lâche d'une voix monocorde à l'égard du Berzeker de l'incendie.

Je ne vous retiens pas, Katharina Avrora. Votre supérieur ayant quitté cet endroit. Il est donc évident que vos pas suivront les siens. Je vous souhaite un bon retour, jusqu'à votre royaume.

Dans la pénombre presque absolue, seule la teinte, des flammes, éclair une petite moitié de mon corps. Bras croisé et le regard fermé. Je persiste passive et silencieuse, jusqu'à ce que l'entrée d'Holvir m'oblige à me pencher quelques instants en avant. Le fixant d'un regard concis, sans énoncer une seule parole. Une satisfaction que je ne cherche pas à dévoiler se lit sur mon visage. J'ai toujours coutume, de me plier aux directives, et celle-ci n'est pas pour me déplaire. Organiser des entrainements engrangera cohésion du groupe, et expérience, qu'elle soit individuelle ou non. Et les récents évènements ont peut-être précipité les souhaits de notre seigneur à ce que ses guerriers. Glanent maturité et expérience. Cacher ses atouts est le meilleur moyen de remporter un combat. Qu'il soit physique ou verbal. Et la jeune garde d'Asgard devra s'enrichir de moult acquis de ses ainés. Toutefois, interrompu dans mes pensées par les mots d'Esdes. Je détourne le visage en sa direction, ainsi que celle d'Holvir.

Je doute que l'ivresse dope tes capacités de combat Esdes. Quoi qu'il en soit, je te mets volontiers au défi, de te combattre sous l'effet de l'alcool. Sauf si tu souhaites me combattre sans t'abreuver, plus qu'il en faut.

Me contentent de dire les choses calmement. J'interromps le léger silence d'un nouveau couperet en observant cette fois-ci, Holvir.

À tu eusses l’occasion de rencontrer d'autres guerriers divins en cours de route Holvir ? Puisque si l'on doit organiser ce type d'entrainement, il va falloir propager la nouvelle à tous nos camarades, sans exception. C'est une excellente initiative de notre seigneur ceci dit. Et nous nous devons d'en tirer un avantage certain.

J’aimerai crever le silence. J’avance vers l’origine de ces auras, de ces énergies. Je commence à discerner clairement. Peut-être Miria qui est là, pas loin, dans ce qui semble être une demeure pour les gens de passage. Une auberge ou quelque chose comme ça… Avec Nox, nous avançons à un rythme soutenu. Manquerait plus que les violons sur un rythme effréné pour rajouter du dramatique à la scène. Lorsqu’enfin j’arrive devant la porte, sans autre forme de procès je l’ouvre pour m’engouffrer, moi, Nox et le frais vent du printemps presque arrivé sur nos terres.

Miria est bien là, présente avec 2 autres personnes que je ne connais pas, en tout cas il me semble. Enfin si : l’un d’entre eux me dit quelque chose, il était présent dans les plaines du Fjord lors de la reconstruction. Je n’ai jamais eu le temps de lui causer directement, pas autant que je l’aurai voulu. Mais une chose est certaine, tous ceux qui sont ici sont Asgardiens. J’avance de quelques pas, je referme la porte. Hélas, même si j’ai pu guérir partiellement de mes blessures, je suis encore recouvert de sang séché, mon armure a vraiment morflé, j’ai le regard fatigué, usé par le voyage et d’autres soucis, et comme je suis intègre, je ne cache rien de tout cela. Seul Nox, mon frère, le Loup qui se tient à mes côtés, arrive à trancher avec la pâle figure que je fais.

Sur la table, je vois de la bière, de la nourriture, je n’ai rien avalé depuis des jours… A vrai dire, je suis assoiffé, affamé.

- Je suis de retour… Miria. Bonjour vous autres... Les circonstances ne sont pas les meilleures pour me présenter convenablement mais je suis gardien d'Epsilon, mon nom est Ashram.

J’avais rien de plus à dire pour le moment, alors je m’avance, je prends place. Nox en fait de même. Je fais un signe de tête au guerrier et à l’autre Valkyrie. Pour quelqu’un qui me connait comme Miria, elle pourra comprendre que y’a malaise. Elle avait pu le constater en voyant ma tête déconfite et la tronche de mon armure. Au passage je prends une pinte vide dans laquelle je commence à me servir un fond d’hydromel puis constatant la viande prête à griller sur la table, j’en profite pour en donner une tranche à mon frère Nox et en prendre une autre pour moi… Crue.

Je reste silencieux l’espace d’un instant. J’entends ce qu’on me dis mais je n’arrive pas à répondre. Lorsqu’enfin je prends la parole c’est pour lancer un pavé dans la mare…

- J’ai vu la plaine de Gamma, j'y ai vu la terre meurtrie... et j’ai l’impression d’être parti des siècles… J’ai pu rater un truc important… pas vrai ? A la place, j’ai tué un dieu…

Nox se sera contenté de glapir faiblement…
Je n’avais plus rien à dire…

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Point de vie : 16 + (104 regen) = 120 + (2x30) = 180
Point de Cosmos : 223 (2x30) = 235
Armure : 210 + (2x30) = 270 (décompte oublié depuis le 22 mars)

Le feu... Une chaleur réconfortante qui pourtant sait faire la différence entre la mort blanche et la vie dans le froid des terres du grand Nord. Holvir contemplait les flammes de l'âtre en silence, sans perdre une seule seconde du spectacle des remues rouge et orange pulsant telle une vie mince et légère. Comment pourraient-ils procéder ? L'entraînement n'allait pas être une mince affaire. Chacun possédait son arme, chacun possédait son propre style de combat... Au moins, il saurait leur enseigner comment se battre avec une chaise, bien qu'il doute qu'il soit dans son intérêt de son montrer sous ce jour. Le Guerrier sourit à sa propre pensée, tandis qu'un mèche de ses cheveux blond mal coiffés lui tombait sur le visage, visiblement poussé par quelque chose... Ou quelqu'un. Il tourna la tête sur sa gauche, et se retrouva nez à nez avec le Renard Blanc.

- Allons ne soit pas si froid, réchauffons nous à l'aide de ce breuvage! Buvons ensembles mon flocons, nous sommes camarades désormais! Nous nous entraînerons une fois repus et ivre !

Le Nordique regarda Esdes en silence, puis se saisit de la chope proposée et but une longue gorgée. Il n'eut pas le temps de prononcer un mot que la Valkyrie prit les devants :

- Je doute que l'ivresse dope tes capacités de combat Esdes. Quoi qu'il en soit, je te mets volontiers au défi, de te combattre sous l'effet de l'alcool. Sauf si tu souhaites me combattre sans t'abreuver, plus qu'il en faut.

Holvir se retourna vers la guerrière à ses côtés, puis se passa une main dans la barbe avant d'appuyer les propos précédents :

- Miria a raison. Il n'est pas donné à tout le monde de garder ses aptitudes au combat tout en étant ivre... Cependant, je serait intéressé de voir ça. Conclut-il avec un petit rire.

Le silence qui s'installa ensuite fut très vite de nouveau interrompu par la Valkyrie :

- À tu eusses l’occasion de rencontrer d'autres guerriers divins en cours de route Holvir ? Puisque si l'on doit organiser ce type d'entrainement, il va falloir propager la nouvelle à tous nos camarades, sans exception. C'est une excellente initiative de notre seigneur ceci dit. Et nous nous devons d'en tirer un avantage certain.

Holvir se retourna vers elle :

- De tout ceux que j'ai pu croiser... Tous sont déjà en mission. Cyn a accompagné Odin au palais, et Arbhaal... semblait soucieux.

La porte s'ouvrit tout à coup sans égard. Dans un même mouvement, Le Guerrier bondit sur ses jambes et attrapa sa lance près à faire face à l'assaillant, si ce n'est la chope qui restait dans son autre main. Mais l'individu accompagné d'un loup prit le temps de se présenter, un autre guerrier... Et pas n'importe lequel, le gardien d'Epsilon ! Il se jeta ensuite sur la table, et Holvir prit le temps de l'examiner... Il souffrait de nombreuses blessures encore fraîche... Et son armure... N'était pas des plus saillante. Mais encore une fois, ce fut celui qui se nommait Ashram qui brisa le silence :

- J’ai vu la plaine de Gamma, j'y ai vu la terre meurtrie... et j’ai l’impression d’être parti des siècles… J’ai pu rater un truc important… pas vrai ? A la place, j’ai tué un dieu...

- Et bien... Vous avez raté une grande bataille contre Jörmungand en Gamma... Et vous devriez penser à vous faire soigner avant que vos blessures ne s'infectent... Miria est-ce que tu sais comm... UN DIEU ?!

Pfiou... la chaleur me monte de plus en plus aux joues mais je n'en reste pas moins attentive à ce qui ce passe autour de moi.

Miria, la belle Miria me lance de façon plutôt indirecte un défi et ne me crois pas capable de la combattre légèrement ivre? Et Holvir à l'air de vouloir me voir la battre ainsi?

"Hé hé hé vous êtes si naïfs mes flocons!" fis-je en ricanant

Me redressant et me servant une nouvelle chope de ce breuvage plus que réchauffant et le bois cul sec puis m'exclame:

"Ha ha! Miria je crois que l'heure est venu de répondre à ton défi! Qui de nous deux sera la première à tomber au sol durant 5 secondes? Heiiiin?"
Je me penche un peu vers l'avant puis désigne du doigt Holvir.
"Holvir, très cher, soit témoins de notre combat, je ne voudrai pas lui faire du mal si je déraille... Tu veux n'est-ce pas?"

Alors que l'atmosphère se faisait électrique et tendu, un troisième type qui ne semblait pas réaliser la destruction provoqué par ce Jormungand vint raconter ses aventures où il avait tuer un, dieu? Rien que ça? Ce type devait être puissant pour avoir réalisé un tel exploit! de plus il est plutôt beau garçon...
Je m'approche alors de lui, lui tend une chope remplit à ras bord puis lui lance:
"Toi tu dois être quelqu'un de stupéfiant pour avoir réalisé un tel exploit! Trinquons ensemble ta victoire face à, UN DIEU! Bravo à toi! Tu fais certainement la fierté d'Odin notre Père!"

Une nouvelle chope coule le long de ma gorge, cette dernière troublant quelque peu ma vision mais Odin que ce breuvage est bon et me rend heureuse et alerte! Je sens que mon cerveau tourne au ralenti, mes sens ne sont plus aussi aiguisé, et pourtant, et pourtant je me sens comme au summum de ma puissance! De façon incontrôlable je laisse échappé mon cosmos puis fixe tel une prédatrice Miria, ô Miria toi mon second contacte avec les Asgardiens je ne peux t'avouer à quel point je t'admire et c'est pour cela que je veux te prouver ma force!
D'une voix suave et avec une violence palpable je lance alors à l'assemblé:
"Moi, Esdes du Renard Blanc, te défie cordialement hors de cette taverne afin de te montrer que même ivre je reste une guerrière digne de mon armure et capable de me battre! Qu'Holvir en soit témoins ainsi que le Déicide s'il le souhaite!"
Tournant les talons, posant ma main droite sur mes hanches, je tourne le dos à l'assemblé et passe la porte, alors que j'arrive a l'entrebâillement j'ajuste ma casquette et jette un regard en coin à Miria, lui envoie un baiser puis quitte la pièce...

Qui de l'ivresse ou de la sobriété vaincra?

Ignorant presque d'Holvir, je fixe Esdes d’une façon qui se veut impassible. Mon visage se veut ferme et assuré, de même que ma posture bien droite. L'assurance de la renarde paraît bien téméraire, stimuler par cette boisson alcoolisée qu'elle vient de boire d'une coudée. Mais, l’occasion est trop belle pour que je la refuse. Pour la première fois depuis des mois, je vais pouvoir déployer mes nombreux talents au combat. Et l'ivresse dont fait étalage Esdes ne la sauvera d'aucune façon. Mais, ce bref aparté, ou je suis perdu dans mes chimères. Est éclipsé par la tirade d'Holvir. Bref, mais concises, ses réponses ne m'apportent pas ce que j'aurais fondamentalement souhaité. Mais, c'est toujours bon à prendre.

J'aurais espéré entendre davantage. Car, notre royaume semble pourvu de peu d’éveillé si je rejoins mes informations avec ce que j'entends, y compris par toi Holvir.

Le ton est donné, et porter d'une voix sifflante. Et très vite, l'intrusion d'Ashram me décroche une semi-surprise. Voilà de nombreuses semaines que je ne l'ai pas aperçus, et de devoir le rencontrer dans cette cabane, perdu au beau milieu des montagnes de Gamma me réjouis, et me surprend en même temps. Mais, cette mine surprise s'efface aussitôt née, en laissant place à un visage emplie de perplexité. Bien que nous nous connaissions relativement bien. Il y a des choses qui persistent mystérieuse. Car, le comportement du guerrier divin, coupler à son état physique me nourrit certaines idées quant au fait qu'il semble exténuer. Et ne parlons pas de son armure. Mais, l'épilogue est aussi surprenant que son entrée, et c'est d'un rire étouffé que je m'exclame d'une voix cristalline.

Décidément, tu es unique Ashram. Tu as le chic pour rendre certaines situations, légères dans ses formes alors que le fond se veut solennel. Mais, je suis sincèrement navré de ne pas pouvoir te porter assistance dans l'immédiat en soignant tes plaies et en réparant tes blessures, mais ....

Le son de ma voix et très vite occulté par celle d'Esdes, qui, stimuler par l'ivresse. S’éclipse en-dehors de l'abri, pour pouvoir débuter les hostilités. Prenant une grande respiration, je décide de me lever et de rejoindre Esdes à l'extérieur, pour pouvoir très vite, lui démontrer ma supériorité en tout point.

Cet entrainement sera qu'une formalité, je reviendrais très vite après avoir vaincu Esdes.

Qui de l'ivresse ou de la sobriété vaincra ?

De la légèreté… Je rentre après des centaines de lieues, j’ai vu plus de sang couler que l’océan n’a de gouttes et tout ce que je retrouve, c’est de la légèreté. Je contiendrai cette brusque montée d’esprit, il ne serait pas de bon goût que je perde ce qui m’est le plus cher : le contrôle. Je regarde Holvir alors que les 2 guerrières sortent par la porte pour se livrer à un duel. Je soupire, j’ai du mal à comprendre que ce genre de choses soit la meilleure manière de faire. Suis-je réellement le seul à avoir encore une fois vu le monde au bord du gouffre ? Suis-je impuissant pour agir ou bien… ? Ca ne sert à rien de réfléchir de la sorte. J’émets un faible son guttural, tel un grognement d’agacement et tout en buvant une gorgée d’hydromel, je me mets à serrer la pinte si fort qu’à un moment il me semble l’avoir entendu craquer… Elles sont dehors, j’en profite un instant pour parler.

- Rien que le destructeur…

Ironique… Par dépit, je prononce le nom du fléau d’Asgard, ce qui est inquiétant c’est la propension du monde à se dérégler par cycles et de façon unilatérale.

- Pour information, saches que j’ai tué la fille de Poseidon, avec l’aide d’Angèle, chevalier d’or du Sagittaire, et 2 de ses suivants. C’était… extrême, violent, ridicule aussi… Si tu pouvais t’imaginer ce que la rage peut entrainer chez ceux qui sont censés protéger le monde…

Il aura pu remarquer mon regard, celui de ceux qui sont meurtris dans leurs chairs, l’animosité de celui qui cherche une réponse qu’il ne peut accepter, la colère liée à l’incompréhension. Pas à toucher avec des pincettes, c’est clair que j’ai une mauvaise mine, surtout pour celui ou celle qui me connait. Un léger pincement voilà que d’autres soucis se lèvent.

- Ici, le destructeur, ailleurs, la colère des océans et des flots… Il se passe de drôles de choses encore une fois… Tu as vu ce qu’il s’est passé à Asgard ? Tu peux m’en dire plus Holvir ?

J’avais fini de parler, j’avais évoqué ce que j’avais vu et fait, rapidement. Nul doute qu’il voudrait en savoir plus, mais mon souhait était clairement de savoir ce qui avait ravagé la plaine de Gamma. Je n'avais plus rien à dire...

Voilà les hostilités lancées ! L'idée même du combat en approche amusait beaucoup Holvir. Non content de voir de quoi était véritablement capable Miria, le petit renard blanc pourrait déverser toutes ses passions sur quelqu'un d'autre que lui... "Mon flocon"... Ces mots lui conférait une drôle d'impression, venant d'un bouche si jeune à ses yeux... Il rangea son arme dans son dos et suivit Miria du regard jusqu'à ce qu'elle sorte, puis porta son attention sur Ashram.

- Rien que le destructeur…

Le jeune homme semblait terriblement soucieux. Une chape de de mauvaise humeur l'entourait, et laissait sur lui la vague impression que la moindre parole pourrait le faire exploser... De rage, ou de pleurs. Holvir s'approcha de la table et tira une chaise pour s'installer en face du gardien d'Epsilon, puis se saisit d'un bout de viande séché qu'il fit tourner entre ses mains pour l'observer sous toutes les coutures, en silence. Il écouta alors le récit du tueur de Dieu... La fille de Poséidon ? Leur royaume n'avait donc pas été tout à fait détruit... Du moins, maintenant il se pourrait très bien qu'il le soit. Holvir soupira.

- Ici, le destructeur, ailleurs, la colère des océans et des flots… Il se passe de drôles de choses encore une fois… Tu as vu ce qu’il s’est passé à Asgard ? Tu peux m’en dire plus Holvir ?

Pour avoir vu... Il était en effet bien placé... Holvir plongea ses yeux bleus dans le regard du guerrier, un air grave tracé sur son visage tanné par le froid et les intempéries. Quelque chose n'allait pas avec ceux du gardien d'Epsilon... Ils dégageait eux aussi quelque chose de plus étrange que leur couleur propre... De même que pour Cyn...

- Nous étions au palais... D'autres, en Asgard, peu importe où à vrai dire, quand une immense pression envahit le territoire entier. Odin, était en séance avec le chevalier du Pégase noir, Ryuken, et moi avec eux. Il nous a ordonné à tous de le rejoindre en Gamma. Le temps de partir, de mettre le nez dehors... Et on avait tous compris. Le Destructeur sortait de l'eau, et sa taille... Nous permettait de l'apercevoir depuis là-haut... Nous arrivèrent, quelque uns, et engagèrent le combat, Ryuken le premier d'ailleurs. Le Guerrier rit légèrement. Une véritable brute, si il était Asgardien, on aurait dit que le sang du berserker coule en lui. Cependant... Les assaut se multipliait, et Jörmungand de bronchait pas sous nos assaut, ni sous ceux d'Odin. Il ne cessait de répéter qu'il souhaitait affronter le Père de Tout, seul. Et bien-entendu... Nous n'avons pas lâché prise. Ses attaques, peu nombreuses, furent dévastatrices. Nocives, et nauséabondes... Il brisait nos esprits et nos corps à souhait. J'oubliais... D'autres combattant nous ont rejoint entre temps, des berserkers d'Arès.

Holvir fit une pause, et se servit à boire, puis traîna la chaise jusqu'à la fenêtre le plus proche, lui permettant d'observer le combat entre les deux femmes à l'extérieur. Après tout, il était censé être l'arbitre...

- Alors que nous étions tous à bout de forces, Odin ordonna de stopper le combat, et passa un accord. Il affrontera le rejeton de Loki seul, dans douze lunes, sur le terrain qu'il a modeler là-bas dans les Fjords. Quand la neige se calmera, tu pourra l'apercevoir d'ici-même, par cette fenêtre... Le reste... Fut un peu confus, d'autres arrivèrent, du Sanctuaire. Le Grand Pope notamment. Jörmungand nous avait alors jeté une malédiction, à tout les combattants, et après une mise en garde finale, il s'en alla. La suite... Nous nous sommes séparé, pour nous faire soigner. Personnellement, Cyn nous attendait en Epsilon. Et me voilà de retour, en bonne santé.

Holvir s'arrêta une nouvelle fois.

- Je doute que ce soit le cas pour tout les villageois du coin. Mais... Pour en revenir à tes inquiétudes... Quelque chose se trame, j'en suis quasiment certains. Nous avons reçut la visite d'un des fils d'Arès... Je n'ai pas pu suivre la conversation, j'était censé partir en mission avec Thor, en Europe. Mais... Le dit fils à du avoir un problème... Une vague de son cosmos à chamboulé tout le palais, et il est partit, Thor en à fait de même. Je sais pas ce qu'il fait maintenant, pas revu depuis... Puis ensuite l'arrivée du Grand Pope... Je ne suis pas très au courant de ce qu'il s'est passé avec les océans et Poséidon, je te l'avouerait, mon village... Était en montagne.

Holvir soupira, et fit basculer légèrement sa chaise en arrière, en se maintenant ainsi en équilibre.

- Tu sais tout. Je n'ose même pas te demander ce qu'il t'es arrivé... Je connais trop ce regard.

J’écoutais en silence le récit donné par Holvir. J’avais été loin d’Asgard pendant un certain temps, peu à mon sens, beaucoup au vu de ce qui c’était passé. Le destructeur avait surgi des eaux, il avait apporté la désolation sur les terres de Gamma. Je savais désormais ce qu’il s’était passé en mon absence. Notre seigneur avait mené les opérations pour répondre à cette menace subite. Un duel ? Un combat dans le futur ? C’est ce qui était prévu. Je regarde Holvir, le regard sévère.

- Le monde part dans une drôle de direction, ne trouves-tu pas ?

Pourrait-il en être autrement ? Que pourrais-je bien dire d’autre ? Je plonge dans mon morceau de viande, je prends une gorgée de breuvage. Rien ne semble étancher ma soif, hélas. Et puis il pose sa question. Il se veut prudent mais il attend sans doute un retour, un simple retour de ma part pour savoir ce qu’il se passe au-delà de nos frontières. Il faudra bien que je dise à un moment ou à un autre, ce que j’ai vu, ce que j’ai pu accomplir.

- Je suis parti enquêter sur ordre d’Odin, ses soupçons à propos d’une perturbation cosmique quelque part en Angleterre étaient fondés. L’une des filles de Poséidon a souhaité venger l’assassinat de son père. Elle a usé de sa fureur contre nous et les environs.

J’arrache machinalement la viande avec mes crocs, je me donne un peu de respiration avant de poursuivre mes paroles ; ce que je m’apprête à dire n’est pas anodin, même pour un guerrier divin.

- Tu vois, je me suis toujours dit que nous étions au service des dieux, que les dieux, au-dessus de tout, étaient les tributaires d’une sorte d’équilibre, ou bien les garant d’un équilibre à maintenir, même si parfois, la guerre est inéluctable. Lorsque 2 peuples s’affrontent, ce sont ses sujets qui agissent sur ordre. Mais lorsque les Rois décident de sortir eux-mêmes les armes, il n’en découle que Chaos et destruction.

J’arrache avec un peu plus de violence encore le reste de tendons cru que la viande contient pour croquer à pleines dents dans la chair rouge.

- Ce que j’ai vu, la scène à laquelle j’ai assisté, ça dépassait l’entendement. Lorsqu’un dieu met en péril un des piliers de la planète pour satisfaire son égo où sa rage, ça prouve bien que sa capacité à réfléchir est tronquée, que son existence nuit au reste, paradoxalement d’ailleurs… Tu vois, y’avait un village de pécheurs pas loin. Ils vénéraient certainement Poséidon. Qu’ont-ils pu faire pour mériter la destruction de leurs maisons et la mort des leurs ? Ce n’est pas à nous de dire aux puissants comment se comporter pourtant… Et pourtant c’est ce que j’ai cru faire… Alors je ne sais pas trop ce qu’il y a à en dire…

Une rasade de plus d’Hydromel, je me ressers encore une fois, je remplis la pinte d’Holvir sans qu’il ne m’ait demandé. Je n’ai pas parlé de mes songes, de mes rêves, je n’en ai pas envie mais nul doute que l’absence de réponses à ce sujet est un facteur aggravant à mon état. Il n’y a pas lieu à parler plus que de raison. Je change de sujet

- Pourquoi Miria est allée combattre une guerrière ivre d’ailleurs ?

Le neige commençait à se calmer au dehors. Bonne nouvelle pour les combattantes. A ceci près que le petit renard blanc risquait de changer la donne... Quelque chose en elle transpirait les vents du Nord, et le guerrier n'aurait pas été étonné si son cosmos était lié à la glace. Il prit une gorgée de son verre, puis croisa les bras afin de prêter toute son attention à la réponse du Gardien d'Epsilon.

- Le monde part dans une drôle de direction, ne trouves-tu pas ?

Quel étrange remarque... Le guerrier leva les yeux vers le loup d'Asgard, et acquiesça d'un léger hochement de tête. Que pouvait-il faire de plus ? La situation était inquiétante, pour sûr. Les guerriers d'Arès, le Sanctuaire, le Destructeur, la fille de Poséidon... Mais il ne savait pas porter un jugement précis sur le sujet. Trop de paramètres semblaient encore manquant. Peut-être était-ce la fin des ennuis, jusqu'au retour de Jörmungand, peut-être au contraire n'en était-ce que le début. Une alliance n'est après tout que le symbole de deux situations : Soit la guerre était imminente, soit les liens qui enserraient Asgard et les Chevaliers d'Athéna était suffisant pour l'arborer aux yeux du monde entier.

Ashram prit ensuite le temps et la patience d'expliquer sa mission en détail, et ne se retînt pas pour exprimer ses sentiments. Alors là été la véritable histoire de la chute du monde Sous-marin...

- Un des piliers du monde... Tu m'apprend gardien d'Epsilon, je n'avait pas eu droit à l'histoire en entier concernant Poséidon.

Holvir fit une pause, et reposa les quatre pieds de sa chaise sur le sol. Le point du vu du guerrier en face de lui concernant le dieux... Méritait réponse réfléchie. Il passa sa main dans sa barbe, et répondit :

- Tu aura bien fait de lui expliquer. Les dieux... Comme tu le dit, possède un pouvoir qui ne connait pas d'équivalent, ou peu. Et visiblement, tous ne sont pas capable de le prendre en considération. Mon père... Me disais d'écouter les dieux, tous autant qu'ils sont, mais qu'écouter les hommes n'en était pas moins important. Ce sont des dieux... Ils comprendront toujours mieux leur... Trucs de dieux. La condition humaine, doit leur être plus difficilement accessible. Et au vu de ce que tu me raconte... Ils sont soumis eux aussi à des problèmes d'égo et de rage. Alors pourquoi les conseiller serait-il une offense ? De mon point de vu... Il s'agit plutôt d'un honneur, d'une preuve de sa considération envers les dieux, de la preuve que nous voulons voir en eux nos espérances, et des êtres dont la sagesse inspireraient les simples humains.

Ashram remplit la pinte du Nordique. Voilà qui était bienvenu, un si long discourt lui avait donné soif. Il le remercia légèrement et but quelques gorgées, puis retourna la tête vers l'extérieur, et répondit à la dernière question de son interlocuteur.

- Esdes et Miria ? Haha, Odin nous a chargé, Miria et moi d'organiser des entraînements. La nouvelle, le renard blanc, a voulut se mesurer la première, en jurant pouvoir se battre tout en étant alcoolisée. Nous allons voir ce que donne sa première leçon.

La discussion prenait un élan nouveau. J’avais lancé quelques pavés dans la mare et Holvir répondait autant qu’il le pouvait ; Il était d’un certain âge, une part de sagesse s’exprimait en lui. Il avait vécu sans doute d’autres épreuves que les miennes. C’est donc une oreille attentive que j’avais en face de moi. Je me levais pour rajouter une buche dans le feu. Je restais un long moment à regarder l’âtre, une main appuyée contre la poutre de soutien.

- Je n’ai pas donné de conseils, j’ai simplement tenté de comprendre ce qui motivait autant de haine.

Un tisonnier, un peu plus d’aération pour ce feu qui grandit, j’en profite pour récupérer le peu de viande crue encore disponible sur la table et je le place sur la pierre d’ardoise.

- Et je n’ai eu aucune réponse construite ; De la part d’un dieu, je m’attendais à beaucoup mieux. C’est pour ça que je te dis trouver tout cela très disproportionné et que les temps à venir semblent se compliquer quelque peu.

Ce ne sera pas tout, il faudra que je ne traine pas, que j’aille jusque dans le palais d’Odin pour raconter tout ce que j’ai pu voir et faire. Les chevaliers d’Athéna, le village, la fille de Poséidon.

- Il y avait bien des chevaliers d’Athéna sur place et tous n’ont pas les mêmes interrogations que moi, comme si la guerre était à ce point ordinaire, comme si un tel événement n’en était finalement qu’un de plus.

On ne peut pas dire qu’ils aient été inactifs d’ailleurs. En vérité, s’ils n’avaient pas été là, j’aurai sans doute perdu le combat. Ce n’est pas ça qui me laisse un gout amer à la rencontrer, non, c’est un ensemble de choses, de facteurs qui posés bout à bout me laissent une drôle d’impression.

- Odin veut que nous nous entrainions ? Je comprends mieux pourquoi les guerrières sont sorties. Je ne suis pas certain que l’alcool soit un compagnon utile face à Miria. Bref… pour ma part, il faudra que j’aille au palais avant que je ne sois en mesure de répondre favorablement à l’ordre donné.

Et puis une question vient frapper à la porte de mon esprit :

- Tu as vu Cyn dernièrement ?

[Bon, je m'incruste et mon perso débarque après un long voyage en ces lieux...]

Combien de lieues avais-je parcourues au cours de ces derniers jours ? Jamais, je ne pourrais le dire. Entre mon périple en terre méridionale et la mission d'Odin auprès des habitants, j'avais sans nul doute parcouru Asgard et bien d'autres pays de long en large. Une errance qui semblait bien partie pour s'étendre encore longtemps. Aussi, je ne pouvais m'empêcher d'aspirer à un peu de calme et surtout de compagnie un peu plus agréable que les monstres et autres brigands désireux de profiter de l'état du Royaume pour faire main basse sur tout ce qui retenait leur intérêt.

J'avais donc laissés les derniers villageois que j'avais secourus aux bons soins des miens tout en leur confiant à nouveau mon bateau. Splendide et robuste, il n'avait nullement souffert du voyage. On sentait la passion des guerriers pour la mer et les navires en chacun de leurs gestes tout comme l'esprit de vainqueur qui était le leur. Un seul regard porté sur eux, hommes et femmes du grand nord, suffisait amplement à montrer leur valeur. Tous étaient aussi vaillants qu'accueillants. Seules les pires calamités pourraient en venir à bout en fauchant leurs existences.

Non, c'est passé... Le danger est écarté, du moins en cet instant.

Et c'était avec cette idée en tête que je me dirigeais vers l'auberge où je sentais la présence de quelques cosmos et parmi eux, celui d'Ashram...

Et là, où se trouve le guerrier d'Epsilon, Nox n'est pas bien loin.

Un sourire aux lèvres, j'accélérais, histoire de rejoindre au plus vite mon ami et d'éclaircir certaines choses avec lui tout en me renseignant sur les derniers événements d'Asgard. J'étais restée si peu de temps loin des autres guerriers divins et des terres habitées mais tout allait si vite, tellement vite en cette ère que des combats ou des assauts pouvaient s'être succédés en à peine quelques clins d’œil.

Espérons que tout aille pour le mieux au moins en cet instant. Que l'on puisse au moins profiter d'un répit.

Et un sourire aux lèvres, je me glissais dans l'ombre de l'auberge où se trouvait Ashram sans que personne ne me remarque. Souffle, je me faisais en pleine lumière, plus par jeu que par nécessité, les quelques personnes m'ayant déjà croisées me connaissant sous le nom de Sigrid. Aussi, n'eus-je aucune peine à me faire servir un pleine corne d'hydromel et quelques nourritures sans élever la voix.

Et ce fut avec ces quelques plats et boissons que je rejoignis mon compagnon d'armes et un autre guerrier dont j'ignorais encore tout.

" Qu'Odin soit loué. Tu es de retour, Ashram tout comme Nox. Je suis ravie de te revoir... "

Et me tournant vers l'autre homme.

" Que la grâce des Vanes et des Ases t'accompagnent, guerrier d'Odin, je suis Lénore de Zeta Prime mais ici, en cette taverne, tous me nomme Sigrid. "

Et prenant quelques gorgées d'hydromel.

" Ma mission m'ayant tenue loin de ces terres, l'un de vous pourrait-il me conter ce qu'il s'est passé en mon absence ? "

Sujet: Re: Alors, arrive le destructeur.

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