Retour au bercail

Sujet: Retour au bercail Dim 31 Mar 2013 - 18:11

Désert de Feu

Calamity avait marché pendant de longues minutes avant de pénétrer dans sa fosse et d'arriver jusqu'à l'immense trou qui était encore vide plus tôt dans la journée, Elle bondit au fond de celui-ci pour atterrir sur le sable de son Colisée, Rien que sentir la surface rouge sous ses pieds et de faire couler un peu de sable, emplit du sang des guerriers, entre ses doigts suffisait à lui rendre le sourire et à la revigorer quelque peu, Elle se releva ensuite et les grandes portes s'ouvrirent ce qui lui permit de s'engouffrer à l'intérieur même de la structure de son arène personnelle, Elle monta rapidement les escaliers pour arriver dans sa pièce fétiche : sa chambre ! Elle n'avait cependant pas le temps actuellement d'admirer ses œuvres d'art, Cela ne l'empêcha pas pour autant d'aller caresser le torse d'une statue représentant un homme tendant le bras et dont le visage exprimait une peur et une souffrance extrême, A vrai dire, ce n'était pas à proprement parler une statue mais le corps d'un homme recouvert de suie dure et compacte, issue d'une éruption volcanique, que Calamity avait fait en sorte de faire sécher très rapidement pour exprimer toute la beauté des émotions ressentie par l'homme, Une sorte de taxidermie avant l'heure ? Ou l'avait elle déclenchée cette éruption ? A Pompéi peut-être ? Cela n'avait pas de réelle importance et le chassa cette pensée de son esprit pour s'avancer plus profondément dans sa pièce fétiche,

Elle commença à enlever son armure pour la déposer sur un piédestal et la frotter histoire de la rendre nettement plus propre, Puis ce fut ses vêtement qu'elle jeta sur le sol et fit disparaître d'une simple étincelle de cosmos, Elle s'avança ensuite vers une fontaine décorative qui lui servait aussi pour son hygiène personnelle, Elle se nettoya la peau dans un bassin, inondant l'eau d'une couleur rouge sans et brune qui disparaîtrait bientôt avec le renouvellement continue de la substance aqueuse, Elle utilisa d'ailleurs des huiles de bains qui se trouvait contenus dans les décorations de la fontaine afin de s'imprégner d'un doux parfum de fleurs, Elle sortit ensuite de son bain improvisé pour se diriger vers une immense garde robe, Elle en sortit un tissu et s'essuya avec avant de choisir des sous-vêtements rouge vif et une sorte de pantalon court blanc et une petite robe mauve par dessus, La Cardinal enfila ensuite son armure et sortit sur le balcon de sa chambre qui n'était autre que la loge principale de l'Arène, Celle qui était occupée par tradition par les individus les plus nobles et les plus importants qui venaient assister à l’entraînement des troupes, à leur combat ou à l'humiliation des adversaires d'Arès !

Son sourire s'étira en admirant sa Fosse enfin remise à jour. Elle avait hâte de pouvoir voir des combats sanglants, des ennemis de son dieu perdre la vie et être aspiré par le sable de ce lieu. Les entendre hurler après la clémence et la pitié et se voir déchaîner sur eux toute la puissance des Calamités qu'elle incarnait ! Calamity était une Lady à présent heureuse de son habitat, heureuse d'avoir pût affronter un dieu et surtout heureuse d'être propre et d'avoir pût repasser une tenue décente pour une dame de son rang. Il ne manquait plus que deux choses pour faire son bonheur : de nouvelles arrivées de Bersekers et réparer totalement sa fidèle armure qui au fil des combats avait de nouveau sévèrement déguster afin de préserver la vie de sa sublime porteuse.

Sujet: Re: Retour au bercail Dim 31 Mar 2013 - 19:12

Nemeth avait suivit Calamity jusqu'à son domaine. Exquis, était le mot juste. "Diablement exquis" aurait-elle dit à certains chrétiens. La Cardinale l'emmena plus profondément dans son territoire, et jusqu'à ses appartements, où la lady se dénuda et prit un bain. Nemeth l'observa quelques secondes, remarqua les courbes de son corps tonique et les cicatrices anciennes et nouvelles... C'était actuellement la plus puissante servante de leur dieu.

Laissant Calamity à ses soins, Nemeth se détourna et observa la Fosse, ses mains posées sur la balustrade. Ce lieu était imprégné de violence et de souffrances. Il s'en étaint passées des choses ici. Des combats, des gloires, des hontes et des mises à morts.Ici, nombre de personnes s'étaient révélées fortes ou pleutres. En effet, c'est toujours fasse à la mort que l'on e découvre une âme de berserk ou de crustacé...

Quelques temps plus tard, la Cardinale réapparut à ses côtés et elles regardèrent la Fosse ensemble quelques minutes, en silencieuses. Puis Calamity lui adressa la parole. Nemeth était toute ouïe et surtout, elle était toute disposée à apprendre tout de cette fosse et à fournir son aide à la Cardinale. Si elle lui demandait un soutien divin, la prêtresse ferait appel aux pouvoirs conférés par son expérience et son dieu dans l'instant.

Sujet: Re: Retour au bercail Dim 31 Mar 2013 - 20:29

Ce fut seulement lorsqu'elle tourna la tête que Calamity remarqua Nemeth, la prêtresse d'Arès. Ce simple fait illustrait parfaitement à quel point la Cardinale se sentait apaisé et absorbé par contemplation de son domaine. C'était un endroit magnifique et si cher à son cœur qu'elle en oubliait presque ses manières de véritable Lady. Elle n'avait aucun met particulier ni aucune boisson à proposer à son invitée mis à part l'eau des autres bassins de la fontaine. Lui servir un verre de l'eau souillée par le sang serait un sacrilège vis à vis de la prêtresse. Dans un proche avenir, Calamity devrait acheter des esclaves ou tout simplement trouver des humains ayant besoin de sa protection pour entretenir son domaine mais aussi se charger d'acheminer des vivres, des denrées et autres boissons pour qu'elle ne manque de rien mais pour l'heure son estomac était plein ou du moins lui donnait-il cette impression. Un des bienfaits de la résurrection à n'en pas douter. Elle palpitait de projets et d'idée à réaliser mais pour l'heure ce qui lui importait le plus était de réparer son armure. Pour réparer sa précieuse protection offerte par son maître, il y avait de cela des siècles, elle avait besoin de diverses choses qu'elle avait déjà à sa disposition. La principale était du sang mais dans son état de faiblesses actuelles, une telle débauche de fluide sanguin reviendrait à signifier son suicide. Elle n'avait pas échapper à la mort en affrontant Poséidon pour mourir en s'ouvrant les veines au dessus de son armure. La présence de Nemeth devait être un habile signe du destin qui lui permettrait d'effectuer cette réparation en évitant d'attendre que son corps se régénéré et se repose pour se rétablir de son dernier affrontement.

"Je ne vous avais pas vu douce créature. Je ne pensais pas que vous me suivriez aussi rapidement. Je suis ravie de vous accueillir dans la Fosse des Calamités, l'antre de Calamity, Cardinale des Calamités. Je suis un peu embarrassée de ne pas pouvoir vous accueillir avec tout le prestige digne de votre rang mais mon petit personnel n'est plus ce qu'il était. Je tacherai cependant de remédier à cela, Je vous invite à me suivre dans mon atelier".

La jeune américaine sortit de la loge pour se diriger dans la direction opposée à la chambre. Elle déboucha bien vite, en compagnie de Nemeth, sur une petite pièce dans laquelle était entreposé un établis forgé dans un métal des plus étranges et à l'allure hyper résistante. Sur la table était posé des petits sacs en peau contenant diverses choses et surtout un marteau qui semblait avoir été forgé dans la même matière que la table de travail. Calamity passa ses doigts sur l'outil puis le souleva comme pour en apprécier le poids, avant de le redéposer à sa place initiale. Elle laissa échapper un rire des plus cristallin avant de prendre une voix rapide qui signifiait qu'elle voulait tout expliquer vite et bien et en même temps qu'elle était très excitée par la situation.

"Ce marteau et cet établis sont des outils très précieux qui me permettent de réparer et d'entretenir les protection que nous ont offertes Arès. Ce sont des objets vivants qui s'usent et souffrent avec le temps et les combats que nous menons. C'est pourquoi il faut quelqu'un apte à les réparer et à les entretenir. Je suis cette personne ! Seulement, outre certains "ingrédients" précieux, j'ai besoin de sang pour réparer ma protection. Vu que je n'ai pas envie de blesser une peau aussi douce que la vôtre, je vais devoir verser mon propre sang hihihi ! Chose qui en soit n'est pas très compliqué mais risque de m'être fatale au vu de mes blessures. Je me demandais si vous ne pourriez pas me donnez un petit coup de pouce pour que je reste en vie pendant que j'abreuve mon armure de mon sang ? Nous pourrions ensuite discuter toutes les deux tranquillement comme de véritables Lady !"

Sujet: Re: Retour au bercail Lun 1 Avr 2013 - 12:51

En marchant vers l'atelier, Németh prit la parole à son tour. Longuement, car il fallait bien avouer que les deux jeunes femmes ne se connaissaient pas encore. De même, comment chacune devait-elle se comporter par rapport à l'autre ? Il fallait en parler maintenant, et nouer les premiers liens.

- Vous me voyez ravie aussi, Cardinale des Calamités. Cet endroit est d'un goût exquis. Mais ne soyons pas trop procéduriers entre nous. Du moins pas en privé. Ne me placez pas sur un piédestal durant une simple discussion : j'ai beau être la voix de notre dieu bien aimé et ma parole fait loi en son absence, je suis suis ausse l'humble servante de ses fidèles. Nos statuts sont différents, pourtant nous sommes tous sur le même niveau face à notre dieu. Cependant, je comprends ton embarras, mon amie. Il ne semble y avoir que toi ici. Peut-être devrions-nous partir prochainement chez les simples hommes et en récolter quelques uns...

Elles arrivèrent à l'atelier. L'endroit était étrange, unique. La prêtresse en présence savait qu'elle aurait du le connaître, car d'ordinaire, les prêtres et prêtresses d'Arès étaient la même âme. Mais Nemeth était nouvelle. La prêtresse ou le prêtre original n'était pas là. Il n'y avait qu'elle, mais sa dévotion était la même, au moins. Calamity lui expliqua le fonctionnement de l'atelier et les bases de la réparation d'armure. Nemetj sourit en se retournant vers l'autre femme et s'approcha d'elle, lentement, tandis que l'autre retirait son armure, comme le demanda Nemeth. Le sourire de la prêtresse pouvait se révéler inquiétant.

- Calamity... ta demande me fait du bien. Sais-tu, on peut croire que les servants religieux des dieux sont pacifistes et ne supportent pas le sang... Mais non, nous sommes tous humains, en dépit de notre horreur de la basse humanité. Dans mon cas, la vue du sang m'emplit d'une joie sans borne, Calamity. Et depuis que je sais que tu as tenté de faire des fidèles avec Arlecchino, et depuis que j'ai vu combattre un Dieu et en ressortir vivante... je dois dire que je désire verser ton sang. Plus que tout !

Nemeth usa de son ongle pour écarter un peu la robe de Cala' afin de découvrir sa peau entre l'épaule et le cou. Puis avec ce même ongle, elle lui entailla la peau sur cinq centimètres. Calamiy était si faible... Elle pourrait la tuer si facilement;.. mais il y avait plus excitant encore que la mort. C'était de donner vie avec sa propre mort. Du oins en partie.

- Ne bouge pas. Le mal que je te ferais sera bon pour toi...

Elle sortit alors un poignard ornementé au manche d'os et à la lame noire. Sans patienter davantage, les yeux au x pupilles dilatées par le désir et l'excitation, Nemeth s'entailla profondément l'avant-bras sur toute sa longueur. Son sang ne coula pas mais la lame se chargea de rouge sombre. Le cosmos de la prêtresse se dirigeait tout droit dans son bras et sur la lame. Contrairement aux apparences, l fallait une grande maitrise cosmique. Quand a lame fut brillante de pourpre, Nemeth se montra menaçante, une aura meurtrière envahit la pièce, et elle planta violemment la dague dans l'entaille de Cala, avec une telle force que la Cardinale et elle allèrent jusqu'au mort, ou la femme fut clouée au mur. L'agonie l'envahit.

Nemeth regarda Calamity droit dans les yeux, savoureux avec délice ses derniers instants, puis retira sa lame, doucement. La vie de Cala revint au même rythme. Et quand la pointe quitta le corps de l'autre, l'opération fut terminée.

Transmission de cosmos
Nemeth 185 - 60 = 125CS
Calamity 21 + 60 = 81 PV

Sujet: Re: Retour au bercail Lun 1 Avr 2013 - 14:24

Nemeth était bel et bien une véritable lady malgré son accoutrement qui pouvait laisser penser le contraire. Elle savait faire preuve d'humilité et reconnaître ses égales ainsi que le travail qui devait être accomplit. Pour l'heure la prêtresse et la Cardinale semblait être sur la même longueur d'onde. Arès soit loué que pour cette bonne entende perdure au fil des jours, des mois et des années ! Quant à son idée de partir récolter quelques bras et quelques jambes afin de garnir sa Fosse de personnel, Calamity la partageait également et elle partirait sans doute en quête d'esclave dans les prochains jours mais pour l'heure, une tâche nettement plus importante l'attendait : réparer son armure ! Nemeth ne semblait pas impressionner par la tâche et semblait plutôt heureuse de servir d'assistant à la Cardinal, Serait-ce donc là la naissance d'un futur duo de choc ? La prêtresse semblait avoir envie de faire couler le sang de la Lady des Calamités. S'agissait-il d'une simple fascination morbide ou d'une marque d'un profond respect ? La jeune américaine s'en foutait et poussa un soupire de plaisir lorsqu'elle sentit l'ongle de son interlocutrice s'enfoncer dans sa chair ainsi que son sang perler au bout de la plaie.

Nemeth s'entailla alors l'avant bras avec une lame très étrange qui se colora de rouge au lieu de faire saigner la prêtresse. Cette dernière planta finalement l'entaille qu'elle avait faite au bras de Calamity et celle-ci retrouva peu à peu des couleurs et ses autres blessures se mirent à guérir bien plus vite que la neige qui fond par une journée particulièrement chaude et ensoleillée. Le rituel parait paraître saugrenue mais blesser pour soigner était une chose pas si étrange quand on y pensait. Certains utiliserait même l'expression : combattre le mal par le mal. Calamity cessa de soupirer à la fin du rituel et soupira de joie et de bonheur. Elle avait particulièrement apprécier la chose. La jeune américaine remercia la prêtresse avant de se tourner vers son établit et de démonter pièce par pièce son armure pour la reformer sur la table de travail. De sa main droite, elle délia ensuite un sac qui contenait de la poussière d'étoile et la répandit sur sa protection. Elle fit de même avec deux autres petites bourses qui contenaient des métaux précieux. Elle concentra ensuite son cosmos et se frappa l'avant bras droit à l'aide de sa main gauche et vice versa. Son sang commença alors à couler en mince filet sur son précieux objet. Elle le laissa couleur plusieurs minutes puis se saisit de son marteau et donna plusieurs coups précis et rapides sur chaque pièces avant de concentrer son cosmos pour une ultime frappe. La Cardinale déposa ensuite son marteau et alla chercher du tissus dans sa garde robe pour se bander les bras. Lorsqu'elle revint elle constata que sa protection était neuve. La lady s'empressa de l'enfiler pour sentir toute la puissance qui se dégageait d'elle lorsqu'elle portait son vêtement de guerrière. Elle se mit à rire en manquant de tomber au sol à cause de sa faiblesse actuelle. Son corps avait beaucoup encaissé ses derniers jours !

"Je vais avoir besoin d'un peu de repos mais vous ne me dérangez nullement. Restez ici le temps qu'il vous plaira. Cela fait longtemps que ma Fosse n'a plus accueillie personne d'autres que ma personne ou de sombres ennemis de notre seigneur. Comment êtes vous arrivée au service de notre divin maître ? Vous êtes pourtant bien de cette époque non ? Je veux tout savoir ! Entre Lady nous ne devons pas avoir de secret hihihi !"

Pv : 81 + 10 (récupération journalière) - 71 (réparation armure) = 20

Pa : 192 + 213 (71 x 3) = 405

Sujet: Re: Retour au bercail Lun 1 Avr 2013 - 18:26

Temple d'Arès

J’étais bien content du tour que j’avais fait à cet Olympien. J’aurais très bien pu l’amener auprès d’Arès mais je n’avais pas apprécié le fait qu’il me prenne pour un con. Mais pour qui se prenaient ces fichus dieux ? Ils pensaient quoi hein ? Parce que c’étaient des Olympiens, on devait les respecter et faire la courbette devant eux ? Pas de bol ! Avec moi, ça ne marche pas comme ça ! Mon respect, il faut le gagner ! On ne l’acquiert pas comme ça en claquant des doigts ! Je marchais sereinement vers ma prochaine destination. Il était peut être temps que je fasse mieux connaissance avec mes nouvelles copines ! De toute façon, bien que je sois un peu solitaire sur les bords, je devais quand même me fier à elles. Du moins, je devais apprendre à les connaître. Peut être que ma vie dépendrait d’elles.

Je traversais l’Antre de la Terreur en appréciant le calme et l’obscurité de cet endroit. Oh oui ! Cet endroit était fait pour moi ! J’avais décidé d’y élire domicile. Désormais, ce serait chez moi ici ! Et personne ne traverserait ce lieu sans mon autorisation ! Je considérais, dans le Cronos Laburinthos, que tout le domaine m’appartenait car je devais protéger les Titans et les Titanides au péril de ma vie. J’étais leur protecteurs. Là, je n’avais qu’un Dieu à protéger et il était même sûr qu’il n’avait pas besoin de moi. Quelque part, j’étais tranquille: je pouvais faire ce que je voulais du moment que je suivais les ordres d’Arès. Pour le reste ça me regardait.

Me voilà dans la Fosse des Calamités. Je m’avançais vers la sources des présences. Plus je me dirigeais vers elles, plus j’écoutais des bouts de conversations. Je reconnaissais la Prêtresse et l’autre Tarée. Je secouais la tête et, cette fois-ci, je décidais de faire de gros efforts pour ne pas envoyer balader tout mon monde. En gros, la Folle semblait être la forgeronne du coin. Tant mieux ! Ça m’arrangeait ! Elle allait pouvoir m’aider à ressusciter mon armure même si je savais que je morflerais sévèrement. Mais bon, j’en avais strictement rien à faire ! Ma vengeance était planifiée et j’avais tout mon temps pour la mettre en place. Alors que les filles continuaient leur blabla, je m’avançais vers elle. Poséidon avait détruit mon beau kimono et je me retrouvais torse nu devant elle, dévoilant ma puissante musculature et mes innombrables cicatrices. Au moins, j’avais de la chance, j’avais pas la tronche de Frankenstein. Déjà, je m’avançais vers la Prêtresse.

« Salut Nemeth ! Comme tu le voulais, je suis allé au Sanctuaire mais je n’ai pas trouvé le Roi. Quand je suis revenu ici, il était là. Sinon, il y avait un Olympien qui squattait la Porte de la Guerre. Un Rigole doublé d’un sale con si tu veux mon avis. Il voulait se rendre au temple de notre Roi. Je l’y ai amené. Pour le reste, je m’en fiche de sa tronche ! Il va attendre que le Patron en ait fini avec l’autre Tarlouze. Je l’ai un peu envoyé sur les roses mais je pense pas que j’ai été trop brutal avec lui. » Expliquais-je en essayant d’adopter un ton neutre. Peine perdue ! Je déteste tellement les Olympiens que je peux pas me montrer courtois avec eux.

Puis, je me tournais vers l’autre guerrière. À ce que je voyais, c’était bien la Forgeronne du Coin. J’aurais bien besoin d’elle pour ce que je voulais faire plus tard. En fait, il faudrait vraiment que je me moule dans le citron pour être, un minimum, cool avec tout le monde. De ma poche, je sortais un petit peu de poussière sombre et je la lui tendais devant elle.

« Salut la Guerrière ! Je vois que tu es notre Forgeronne hein ? J’ai besoin que tu ressuscite mon armure. Inutile de m’expliquer le truc: je dois donner de ma vie pour que mon armure ressuscite hein ? C’est pas un problème pour moi ! Du moment que je peux mener ma vengeance à son terme et que je peux servir Arès comme il le veut, je peux répéter le processus à son terme autant de fois qu’il le faut. » Annonçais-je d’une voix résolue où pointait une sorte de machiavélisme.

Tant qu’Arès ne me donnerait aucun ordre, je me considère comme un guerrier en roue libre. Je fais donc ce que je veux , de la manière dont je le veux et tout ce qui va avec. Mais si le Dieu me donne un ordre, je l’exécute sans me poser de question. En attendant, un petit peu de repos ne me ferait pas de mal. J’allais commencer une ère de terreur auprès de certains chevaliers. Qu’importe si je vis ou si je meurs: ça allait swinguer et ça serait rock’n’roll ! Alistair allait payer de m’avoir tué ! Poséidon allait payer pour avoir détruit un morceau du Domaine d’Arès. Pas de pitié pour les croissants ! J’allais enfin exploiter enfin ma volonté meurtrière et mon envie de combattre.

Sujet: Re: Retour au bercail Lun 1 Avr 2013 - 21:06

Les deux Lady furent interrompues dans leur discussion par un énergumène des plus déplaisant. Il s'agissait de l'étranger qui s'était posté devant Poséidon et qui s'était mangé un coup de trident. Il était vêtu comme un moins que rien mais elle ne pouvait pas lui en vouloir sur ce point. Elle aussi ne dégageait pas une apparence de Lady après son combat contre Poséidon mais elle avait tout de même prit le temps de se faire une toilette et de se changer avant de se présenter face aux autres Bersekers. On était une lady ou on ne l'était pas ! Quant à cet homme, il n'avait rien d'un Lord. Non seulement il était grossier mais en plus il se comportait comme un véritable goujat en appelant Calamity « Guerrière » et non par son titre ! Tout en omettant de se présenter à la Cardinale de la Calamité qui ignorait toujours qui il était et pourquoi il servait Arès ! Elle n'avait jamais eut vent du retour d'un nouveau Bersekers et ne l'avait jamais vu porter un simulacre d'armure d'Arès ni même reconnu son cosmos. Il allait falloir lui apprendre les bonnes manière. Un large sourire illumina le visage de Calamity et elle passa une main devant sa bouche pour masquer son rire. Lorsque sa main s'abaissa, sa tête partit d'un coup pour percuter celle de Tatsou. Une façon très personnelle d'enseigner à ce pourceau comment se tenir en sa présence. Même si elle était faible en ce moment, elle assumait toujours son rôle et son rang de Cardinal ! En dehors d'Arès et dans l'état actuel des choses, elle était la plus haute autorité combattante de l'armée et du royaume du dieu du chaos et de la destruction.

"Hihihihi ! On ne t'as donc pas appris à te tenir en présence de Lady ? Veux tu que je t'enseignes les bonnes manières à ma façon ? Que je réduises tes os en poussières, que je déchire chacun de tes muscles et te fasse ravaler ta fierté ainsi que tes dents ? Désires tu que je mette fin à tes jours là où Poséidon a faillit ? Tu viens dans ma Fosse ! Sans y avoir été invité ! Sans même te présenter ! Et tu oses me demander un service ? Pense tu être sortit de la cuisse d'Arès pour oser ainsi braver les interdits ? "

Le cosmos de Calamity envahit la pièce et on pût sentir que même affaiblie elle restait une farouche guerrière capable d'exprimer toute sa folie et toute sa puissance même après s'être vidée de son sang. Elle attendait des réponses et vite et ne se priverait pas d'asséner de puissants coups à cet étranger s'il ne se dépêchait pas de répondre. La Lady n'avait jamais été une grande patiente et elle faisait déjà craquer son cou ainsi que les jointures de ses mains. Elle tapait à présent du pieds en attendant une réponse. S'il servait Arès, elle finirait bien évidemment par réparer son armure mais elle aimait que les Bersekers se comportent en soldat et n'oublient pas de se montrer courtois avec leur supérieur. Une simple présentation et une marque de respect et de courtoisie aurait suffit à l'obtention de ce qu'il était venu chercher mais pour l'heure, elle attendait toujours que cela arrive ! Son cosmos ne cessait de croître au fur et à mesure des secondes. Une aura orange et brune qui entourait à présent même Nemeth non pas de façon agressive mais de façon protectrice pour bien faire comprendre au Pégase noir que la prêtresse avait mérité son respect par ses actes et sa façon de se comporter et qu'il devrait faire de même.

Sujet: Re: Retour au bercail Lun 1 Avr 2013 - 21:56

Nemeth sourit en essuyant la lame acérée qui avait transpercé sa partenaire quelques temps plus tôt. Il semblait que ses méthodes aient plu à la Cardinale. Décidément, les deux femmes étaient faites pour s'entendre ! Puis elle regarda la forgeronne opérer. Quelques temps plus tard, son armure été rutilante et respirait à nouveau la puissance ! Alors la gardienne de la fosse interrogea Nemeth.

- Mon parcours n'est certainement pas différent des premiers berserkers, et de tous ceux qui ont glorifié son nom à travers les âges. Tu as raison, je ne suis pas la prêtresse berserker, ou bien alors je ne suis pas éveillée. J'ai grandi et appris. Un don pour la magie, le dialogue avec les âmes des morts et des vivants, qu'ils soient humains, animaux, démons ou autres entités. Ma quête est celle des forts. Les êtres faibles, à bien y regarder, n'ont apporté que des méfaits à l'humanité.
Il y a quelques temps, j'ai entendu parlé des pouvoirs ds cosmos. Les cosmos sont d'autres mots pour "magie" ou "miracle", selon les civilisations et les croyances. Puis je me sus davantage penchée sur le sujet, j'ai fini par en apprendre plus sur les différents camps. J'ai déniché un chevalier noir du phénix, et je lui ai fait cracher tout ce qu'il savait. C'était un faible, mais il a pu bien me renseigner. Je voulais offrir mes services et recevoir la protection d'un dieu régnant avec les mêmes idéaux que moi. Ou plutôt, je voulais servir un dieu dont j'embrassais les idéaux. Et un jour, il y a un tremblement du monde, il fut bousculé sur ses bases... j'ai senti son pouvoir, et je suis allé le voir peu de temps après vous...

Tatsou arriva soudain, déboulant comme un forcené. Il ne portait qu'un kimono déchiré et raconta à a prêtresse le résultat de sa mission et demandant la réparation de son armure à Calamity, cela avec un tel manque de savoir-vivre que ce qu'elle sentit poindre arriva ! La cardinale rit. Nemeth aurait pu s'interposer à temps, mais elle savait que Tatsou était impétueux et qu'il devait apprendre à bien se conduire ici. C'était en un sens un très brave homme, doté d'une puissance tout à fait appréciable. D'un autre côté, il faisait montre d'un manque de savoir vivre quasiment à tout épreuve. Après le rire vint un prodigieux et sec coup de tête. Sitôt offert, sitôt terminé. Calamity répondit au nouveau venu et sa cosmo énergie grimpa. Voilà aussi pourquoi la prêtresse était là. Les berserkers étaient des guerriers, des assoiffés... D'un seul geste, elle se glissa entre les belligérants et plaça son bâton de shaman en travers de Calamity, et son poignard à lame noir sur la gorge de Tatsou. Dans leurs états, nul doute que les deux se seraient affrontés. Mais Nemeth n'était pas une pacifiste, loin de là. Elle aussi était une berserker et son geste n'était pas animé par le désir de ramenerla paix entre "les hommes". Simplement de maintenir la fratrie entre les berserkers.

- Calamity, cet homme va faire un effort pour se présenter dans les règles à ses supérieurs hiérarchiques. Et toi Tatsou, apprends à user de ta langue. Je te remercie de ce rapport détaillé et sincère. Mais il est temps que tu te présentes à tes soeurs maintenant. Je te connais car notre Dieu m'a parlé de toi, mais ici, tu n'es encore qu'un inconnu. Ne t'étonnes donc pas d'être accueilli ainsi. Et maintenant assieds-toi, c'est la voix de ton dieu qui parle à travers moi. Lady Calamity, me ferez-vous le plaisir de partager les présentations avec ce rustre qui est à présent notre allié ? Je suis certaine qu'une fois présentés, vous allez vous découvrir des points communs.

Nemeth s'assit et usa de son cosmos, bien plus puissant que le leur pour le moment, pour les inviter à s'assoir également.

Sujet: Re: Retour au bercail Mar 2 Avr 2013 - 10:25

Punaise ! Non mais voilà quoi ! J’hallucine ! Je viens en paix et je me prends un coup de boule ? Et, qui plus est… Ça ?! Sérieusement, ou c’est moi qui me suis entraîné comme un fou pour développer mon corps ou bien cette attaque était vraiment minable ! Cette sale garce m’a frappé alors que je n’avais rien fait de mal ! Et en plus, elle me défiait ? Sur le coup, j’avais pas réfléchi ! Je sais, je suis caractériel et impulsif: l’autorité et moi, ça fait deux. Sur le coup, ça avait failli se changer en baston et, heureusement que, Nemeth nous avait calmé sinon je la tuais direct sans me poser de question. On avait frôlé la catastrophe je vous le dis moi.

Allez mon vieux Tatsou calme toi ! Inspires ! Expires ! Respires ! Trouve n’importe quel moyen pour ne pas envoyer bouler cette satanée garce qui se la pétait plus haut que son derrière. Mais je n’oubliais pas que tout était allé très vite ! Juste après le coup de boule, j’avais , moi aussi, intensifié ma cosmo énergie et je m’étais saisi du col de la Folle avec mon poing armé, menaçant de lui mettre une bonne raclée. À la sauce Tatsou madame ! Elle se considérait comme une Lady ? Tant mieux, je suis un paysan rustre et je suis un barbare sans éducation ! Quand ça m’arrange bien sûr ! Mais Nemeth nous avait séparé. Pourquoi c’est moi qui m’en prenait plein la tronche alors que j’avais rien fait de mal ? Décidément, je ne comprendrai jamais rien aux filles.

En fait, la situation était plus que simple. Je pouvais les foutre en l’air comme je le voulais. Ma capacité, en art martial, m’avait promis de trouver une solution rapide pour mettre tout le monde d’accord. Prêtresse ou pas, supérieure ou pas, je m’en fichais royalement ! Je n’obéissais qu’aux ordres d’Arès. Et je ne respectais que les personnes que je jugeais apte. Et, là, cette fameuse Lady venait de perdre tout le respect que j’aurais pu avoir pour elle. Je suis comme ça, rancunier au possible. J’avais pas eu trop le choix: le couteau, sous la gorge, j’aurais pu m’en débarrasser mais c’était la Prêtresse d’Arès. Je devais, au minimum, lui montrer un tout petit peu de respect. Mais l’autre là. J’avais encore du mal à me calmer. Moi aussi je craquais les os de mes mains et de mon cou. J’ai pour principe de rendre au centuple ce qu’on m’a subir. Et je me fous du sexe et de l’âge: moi, je tape et un point c’est tout.

« Normalement, on a pas trop le droit de s’affronter. Ton coup de boule… Mais c’était quoi ça ?! Est-ce que c’est moi qui suis devenu trop fort ou bien ne valait-il strictement rien du tout ? Ou peut être que, dans ton état, tu n’es pas capable de me faire plus mal que ça ? Tu penses que j’en ai quelque chose à faire des conventions ? Je m’en cogne ! Toujours est-il que si tu recommences encore une fois, personne ne m’empêchera de te coller un pain dans ta jolie petite frimousse !! » Prévins-je alors que je reprenais mon calme, toute trace de cosmos sombre et violent disparaissant calmement.

Nemeth tentait de calmer les choses. Quant à moi, j’offrais toujours un regard meurtrier, tout plein de défi à l’encontre de la Guerrière. Qui croyait-elle impressionné ? Moi ? Elle se foutait le doigt dans l’œil ! Quand on a vécu avec les Titans, rien ne nous impressionne. Quand on a été l’élève de Cronos lui-même, rien ne nous fait peur. Vivre avec des dieux anciens, ça a du bon ! Si même eux n’ont pas réussi à canaliser mon énergie et mon caractère de chacal, une minable petite Lady allait-elle vraiment y parvenir ? Si elle voulait user de la force, elle pouvait toujours tenter son affaire ! Mais, ça ne marcherait pas sur moi ! À vrai dire, en y repensant, seul Cronos était capable de me canaliser. Et peut être les autres Titans aussi. Mais , j’avais infiniment plus de respect pour eux que pour la plupart des autres personnes de ce monde. Instinctivement, je mis ma main sur la marque de mon contrat. Mais bon, je devais quand même me contrôler. Au moins, je devais faire l’effort de me tenir convenablement devant mes futures compagnons. Tout aussi casse bonbons soient elles. Elle m’avait quand même légèrement péter le nez. Je me le replaça dans un bruit de craquement.

« Une Lady chez les Barbares ! T’es un cas toi la Folle ! Je me suis déjà présenté face à Poséidon mais tu n’as peut être pas entendu. Tu devais avoir du crottin de cheval dans les oreilles ou quoi ? » La narguais-je alors que je reculais de quelques pas pour embrasser du regard la Prêtresse et la Forgeronne. « Mais on va refaire les présentations quand même ! Je m’appelle Tatsou Chevalier Noir de Pégase, ancien guerrier au solde des Titans et élève de Cronos. » M’anonçais-je d’une voix que je voulais un tant soit peu respectueuse.

Je m’avançais vers l’endroit où la Lady était censé forger les armures. J’y déposais toutes les poussières pour mon armure que j’avais pu récupérer. Ce faisant, je faisais des efforts considérables pour me calmer. J’obligeais mes muscles à se détendre et je respirais bruyamment pour évacuer toute forme de colère. Avec de grandes difficultés, je tentais d’apaiser mon corps et mon esprit. Je m’étais entraîné avec Cronos sur tout plein méthodes pour être serein. Mais , ça n’avait jamais marché: j’étais une grosse boule de nerf ! Puis, je me replaçais devant la Guerrière et la Prêtresse.

« Bon ! Maintenant, je n’ai pas que ça à faire ! J’ai un sacré compte à régler avec un petit chevalier d’Athéna. Je vais pulvériser ses copains et ses copines. Je vais le rendre complètement barge ! Je vais tellement l’énerver qu’il va venir vers moi avec la ferme intention de vouloir ma peau ! Et, quand ça arrivera, je vais le détruire ! Il a bien rigoler, profitant du fait que Guerre m’avait amoché ! Maintenant que je suis de retour aux affaires, il va sacrément payer ! Et au centuple ! Et, quand j’en aurais terminé avec lui, j’irais buter Poséidon et ses petits copains ! J’ai un programme sacrément chargé. Donc, on peut en finir ou je dois prendre le thé et les croissants avec vous… Ladies ? » Demandais-je avec un ton que je voulais courtois mais qui était sacrément sarcastique et moqueur.

Eh ouais ! Chassez un petit peu le naturel et il revient toujours au galop ! On ne me refera pas ! Disons pas tout de suite en tout cas ! J’ai encore un très long chemin à parcourir ! Mais bon, vous m’imaginez au milieu de Nobles ? Moi, le Bourrin de service avec une gentille ascendance paysanne ? Ça colle pas ! Et vu que je suis ivre de vengeance, je n’ai qu’une seule envie: c’est de mettre en place mon plan ! Je connais la procédure: si je veux que mon armure ressuscite, il faut que je le paye de ma vie ! Je suis pas à ça près. Je suis toujours sur la ligne. Là, je m’assois devant elle et je baisse la tête. J’attends que la Folle s’occupe de mon cas. Et plus j’attends, plus je tente, par tous le moyens de me calmer. Je commence par calmer tous le muscles de mon corps. Et pour l’esprit, je verrais après.

« Et ce Poséidon a détruit mon beau kimono blanc ! J’ai plus rien à me mettre maintenant ! Va falloir que je chambarde un magasin pour me faire une petite garde robe vu qu’une tenue, ça tient jamais un jour avec moi ! » Me plaignis-je avec ma voix des mauvais jour. Rien que pour ça, il faut que je le bute le Poséidon ! Tu peux détruire mon corps mais tu touches pas à mon joli kimono blanc ! Non, mais oh !

Sujet: Re: Retour au bercail Mar 2 Avr 2013 - 15:43

Nemeth ne faisait que monter dans l'estime de Calamity. Son intervention était présente pour calmer les esprits mais serait-elle vraiment capable de dompter une Lady aussi folle que la reine des Calamités ? Rien n'était moins sûr. Cependant sa tentative était mignonne à voir et partait d'un bon sentiment. A moins qu'elle ne soit là que dans le but de les manipuler ce qui serait encore plus amusant à vrai dire. Sa seule faute fût de vouloir forcer la Cardinale à s’asseoir ce qu'elle refusa promptement. Si elle s'asseyait ou se couchait, c'était pour piquer un long roupillon réparateur et non pour discuter ! Quand à l'étranger, il avait fait une petite erreur en attrapant la Lady par le col. Une erreur qu'il risquait de regretter amèrement. Son impulsivité était une bonne chose ! Les soldats devait être capable d'agir de la sorte mais face à un supérieur, il devait courber l'échine et respecter le protocole sinon, il n'aurait aucune chance de se faire respecter même en accomplissant des exploits en temps de guerre. Il osait encore faire le malin et c'était tout à fait désagréable comme comportement.

"Pars affronter un dieu et répare ensuite une armure et nous verrons si ton état vaudra le mien, chien ! Laisse moi récupérer mes forces et je me ferai une joie de te montrer et de t'apprendre le respect."

La Lady cracha au pieds de Tatsou et ce n'était pas les indications de Nemeth qui allait l'empêcher de se laisser insulter de la sorte. La coupe fut rapidement pleine lorsque l'étranger se permit d'insinuer qu'elle était sourde alors que lui devait sans doute être aveugle pour ne pas avoir remarquer qu'elle ne s'était pas trouvée dans le Désert de Feu dés son arrivée ! Peut être que lui extraire les yeux avec des pics de roches lui permettrait d'apprendre un tant soit peu comment il devait se tenir. Cette raclure provenait des rangs de Cronos. Pas étonnant qu'il n'ait rien d'un parfait Bersekers. Sa présence ici était plutôt déplacée et même s'il servait Arès, il n'était en rien l'égal du plus bas des Bersekers. Les chevaliers noirs étaient des chevaliers de basse classe et le voir ainsi changer d'allégeance était un fait des plus étranges mais si le maître avait accepté une telle créature parmi ses troupes, elle devait sans doute avoir son utilité. La jeune américaine regarda la chose déposer des miettes de son armure sur l'établie de Calamity et celle ci commença à concentrer son cosmos. Des grains de sables de l'arène s'élevèrent alors dans un petit tourbillon et se solidifièrent pour former une pique qui se posa dans la main de la Lady. Elle bouscula le Pégase noir et ouvrit les bourses posée sur sa table de travail et en prit de nombreuses pincées pour les répandre sur les poussières. Elle attrapa ensuite le bras gauche de Tatsou et y planta son pique de terre solide et fit de même sur son bras droit sans même le laisser prononcer un mot puis elle tendit les bras de l'homme au dessus des restes d'armures recouvert de métaux.

"Reste encore comme cela quelques minutes, jusqu'à ce que la vie ait quasi quitter ton être. Il faut payer le tribu du sang pour redonner vie à une armure. Même si je n'apprécie guerre je peu comprendre ton désarroi. Je déteste voir la protection que le maître m'a offerte, détruite par des bons à rien. Je vais rendre vie à ta black cloth mais je le fais plus pour elle que pour toi. Ensuite, Nemeth pourra t'aider à accélérer la guérison de tes plaies, si tu te tiens tranquille !"

La Lady disparu l'espace d'une bonne minute avant de revenir avec du tissus qu'elle déposa sur la tronche de Tatsou. Elle observait avec fascination le sang couler de ses plaies et l'envie était forte de le laisser se vider entièrement mais même si cette tronche de cake était un être indiscipliné, malpoli, il n'en restait pas moins de la chair à canon et sa colère devait être utilisé à bon escient. La jeune femme récupéra le tissus et les passa sur le bras gauche, puis le droit du Pégase noir en lui intimant d'un regard sec de reculer. Elle prit ensuite place et commença à murmurer des incantations courtes dans une langues anciennes et oubliées. Sa main se saisit du marteau et frappa plusieurs fois pendant que son cosmos englobait l'armure. Il y eut soudain un flash noir comme la nuit qui aveugla quelques secondes Nemeth et Tatsou puis tout redevint normal et Calamity se retira pour laisser voir une armure noire de Pégase flambant neuve !

"Il est sûr que Poséidon et ses Marinas mériteraient une bonne leçon mais les Guerriers Divin aussi. J'ai en mémoire l'un des leur qui s'est amusé avec moi au même jeu auquel a dût te faire participer ce Saint. Il faut que tu gardes à l'esprit que tu vas devoir te reposer avant de te lancer dans la chasses aux hypocrites. Prends un thé avec nous et essayes de ne pas salir ma demeure. Montre toi courtois et je daignerai peut-être te prêter main forte dans ton oeuvre. Moi aussi j'ai soif d'action et de combat hihihi et puis il me tarde de prendre quelques vies. Quant à ton problème de mauvais goût vestimentaire, je peux peut-être le régler. Les anciennes tenues de mes esclaves pourraient bien t'aller si on en déniche une à ta taille hihihi. Reposons nous un peu et puis nous irons faire nos courses ! J'ai moi même besoin d'un bon nombre d'esclaves pour entretenir ce magnifique lieu !"

Sujet: Re: Retour au bercail Mar 2 Avr 2013 - 23:09

Les deux autres semblèrent réaliser de véritables efforts pour ne pas se fritter comme dans une arène canine ! Et la prêtresse, entre les deux êtres, se sentir bouillir intérieurement. D'excitation ! Quels bons berserkers ils étaient ! Quels folles aventures ils réaliseraient ensemble... et voilà que les deux se trouvaient des points communs : la haine de l'ennemi, le désir de vengeance, l'amour de son armure... Oui, en dépit de leurs velléités, ils étaient alliés.

Quand Calamity perça proprement les bras de Tatsou, elle douta soudain de cette soudaine amitié. Pour restaurer une armure, il fallait une grande quantité de sang. Et ce dernier n'en disposait pas ! Il faudrait agir rapidement. Nemeth chercha en elle, puisa dans ses ressources. Elle aussi, elle usait d'une grande quantité de cosmos depuis le début de cette journée. Calamity Camélia, puis à nouveau Calamity, et maintenant Tatsou ! La vocation de prêtresse des berserkers était surtout un emploi à plein temps ! Nemeth fermait les yeux, espérant que le pégase noir ne mourrait pas avant qu'elle ait rassemblé ses forces. Soudain il y eu un flash puissant et le blanc remplaça le noir à travers le rideau de ses yeux. Quand elle les rouvrit, son cosmos été prêt à être déployé. Il y avait comme des fées, points lumineux flottants partout... L'armure était restaurée, et il fallait avouer qu'elle avait une certaine prestance, même si cela ne valait rien en comparaison d'une armure de berserker !

Dans l'instant, son regard se fixa sur Tatsou, et l'énergie emmagasinée se dispersa comme une tempête de cosmos ciblée sur lui. Le pouvoir sombre s'insinua dans son corps en se glissant dans les pores de sa peau. Un pouvoir de prêtre ne peut être évité, et Nemeth soignait d'une manière particulièrement désagréable : son cosmos irradiait comme de l'acide et frappait toutes les cellules du corps de Tatsou pour, au final, le régénérer de l'intérieur. Ses organes, toute sa machinerie interne se mit à fonctionner 100 fois plus vite. C'était comme une peitte mort, un corps qui bat 100 fois à la seconde. Mais en quelques instants, Tatsou avait retrouver tout le sang et la vitalités volée par la Cardinale forgeronne. Il vivrait. Ensuite, elle s'assit avec maladresse, incapable de prononcer un mot, affaiblie, mis le sourire au lèvres : elle avait lu la douleur dans les yeux de Tatsou, mais il n'avait pas bronché. Un bon berserker... vraiment.Dommage qu'il n'en soit pas un. Pour l'heure, Nemeth était surtout épuisée !

- L'idée... L'idée de faire quelques emplètes me plait bien. Je ne sais pas ce que tu avais pensé faire exactement Calamity, mais je ne cracherais pas contre un petit séjour aux frontières d'Asgard, ou en Arctique. Il y a par là-bas des gens robustes, habitués au froid, et des tributs de shamans. Je... j'aimerais un nouveau bâton. Je sais pouvoir en trouver un par là-bas ! Qu'en dis-tu ? Bien sûr, je ne cracherais pas contre un peu d'exotisme. Mais avant cela, veux-tu me faire goûter de ce Darjeeling si connu en Occident ?

***

Transmission de cosmos
Nemeth 136 - 50 = 86/181CS
Tatsou +50VIE

Sujet: Re: Retour au bercail Mer 3 Avr 2013 - 11:11

Ça avait commencé. Le processus pour réparer mon armure avait débuté. Comme Cronos me l’avait appris, l’instant était très borderline. J’allais devoir mourir pour faire ressusciter ma Black Cloth. Ou, tout du moins, verser une telle quantité de sang que cela mettrait en péril. Qu’en avais-je à faire ? Depuis quand la mort me faisait peur ? C’était simple: je lui faisais un gentil doigt d’honneur. En l’état, pas besoin d’intensifier ma cosmo énergie. J’avais simplement fermer les yeux et m’étais mis en transe. Tout ce qui m’environnait était devenu un simple murmure. Presque inaudible. Je dis bien presque parce que je devais rester alerte en toute circonstance. Ma respiration, je la maîtrisais. Ce n’était pas encore ça cependant. Je pouvais faire encore mieux et aller au bout de ma propre volonté. Je poussais encore et encore. Je pouvais sentir qu’une personne s’affairait autour de moi. Je sentais distinctement mes deux bras percés et mon sang couler. Pas de quoi en faire tout un plat. Cette Lady me prenait vraiment la tête: elle voulait imposer le respect. Alors qu’avec moi, on la gagne car on la mérite. Je ne l’offre pas comme un joli petit papier cadeau. Si elle réparait mon armure, c’était pour elle et non pour moi ? Cette Black Cloth n’était qu’une simple protection. Je n’avais pas particulièrement d’affiliation avec elle. Cronos m’avait dit qu’elle m’avait choisi car elle appréciait ma soif de puissance et de liberté. Au début, je ne savais trop quoi en faire. Maintenant, je ne la considérais que comme une seconde partie de moi: une nécessité pour mieux me défendre et accomplir mon destin. Rien de plus. Rien de moins.

J’étais là sans être là. J’avais adopté, instinctivement, une sorte de séparation de mon corps et de mon âme. C’était pas encore ça ! Je pouvais faire mieux ! Largement mieux ! En l’état, je ressentais encore la douleur. Elle était lancinante, elle voulait que je me mette à l’exprimer. Pas de bol ! Je ne suis pas comme ça: je la combats, je l’adopte en moi et je la maîtrise. Si seulement, je pouvais faire en sorte qu’elle devienne indolore. Résister était une chose, l’ignorer en était une autre. Quelque part, je sentais qu’on me parlait. De simples murmures, des échos, des moitiés de paroles. La voix singulière de la Folle. Elle, aussi, voulait se venger ? Je devais me reposer ? Prendre un thé avec elles ? Me montrer courtois ? Des anciennes tenues des esclaves ? Faire un peu de shopping ? C’était, à la fois, lointain et proche. J’avais pas envie de parler tout de suite.

Le sang ne coule plus. Quelque chose l’empêche de couler. Je sens une énergie couler en moi. Qui me soigne ? C’est furtif, c’est une impression mais on dirait bien que c’est la Prêtresse. Pourquoi me soigne-t-elle ? Moi qui suis censé être un déchet. Moi qui n’appartiens pas encore aux Berserkers ? De toute façon, j’en ai rien à faire. C’est moi qui ai décidé de choisir ma propre voie. Je suis mon propre chemin et je me dirige vers mon choix, ma vie, mon destin. Petit à petit, je comprends. Il faut que je ne me la joues plus solo. Je dois apprendre à faire confiance. Encore une fois ! Comme avec les Titans et les Titanides. Les Filles faisaient un effort. Moi aussi, je le devais. Même si c’était très compliqué. Après tout, on a certainement des points communs. J’étais proche de la mort et maintenant, par l’opération du Saint esprit ou grâce aux pouvoirs de la prêtresse, je me sens un peu mieux. J’ouvre les yeux, je regarde autour de moi. Mon armure noire brille de milles feux. Elle est prête à emploi. Puis, je tourne mon visage vers la Prêtresse et la Folle. Maintenant, je connaissais le nom de l’autre dingue. Elle s’appelait Calamity. Lentement, je regardais mes poignets panser. Je m’installais doucement à côté d’elles.

« J’aime pas le thé. Par contre… Si tu as de la bonne gnole… Enfin, si tu as une bouteille d’alcool, je dirais pas non. J’ai…Euh… Un peu soif. » Déclarais-je alors que je m’asseyais entre les deux filles, les jambes croisés, mes deux mains sur les genoux tout en baissant la tête et en regardant le sol. « Sinon… Euh.. Pour être courtois faut pas pousser le bouchon trop loin hein ? Mais bon…Je tâcherai de faire un petit effort quand même… Enfin, si ça te convient hein ? Je voudrais pas heurter les bonnes mœurs de ces chères Ladies ! » Poursuivis-je timidement alors que je parvenais quand même à dissimuler mon malaise avec une pointe de sarcasme dans ma voix.

J’étais pas encore habitué à être si proche des femmes. D’ailleurs, à part mes quelques rencontres avec d’autres chevaliers, je ne me sentais pas très bien en leur compagnie. Je pouvais avoir du bagout mais il ne fallait pas que ça aille plus loin. Je jetais un petit coup d’œil pour observer les deux filles puis, sentant poindre une rougeur, je me redressais rapidement et m’écartais du petit groupe pour aller m’adosser à un coin un peu plus loin d’elle. J’avais quand même mon amour propre nom de dieu !

« Et si tu veux te faire un Guerrier Divin, ça ne dérange pas Calamity ! J’ai un compte à régler avec un de ces petits glaçons ! Je vais l’envoyer se cramer les poils en Enfer moi ! Mais bon… D’abord, je dois me faire cet Alistair. Il n’y a vraiment pas moyen que je laisse passer ça ! Je vais pas me contenter d’aller le voir, je vais simplement ôter la vie de ces petits copains jusqu’à ce qu’ils n’en restent plus rien d’eux. Oh oui ! Je vais le rendre dingue ! Même l’Enfer sera une partie de plaisir par rapport à ce que je lui réserve ! » Annonçais-je en croisant les bras et en ayant un rictus machiavéliquement sadique.

J’écoutais les paroles de la Prêtresse. En fait, je les regardais toutes les deux. Elles semblaient vraiment crever. J’aurais bien voulu leur proposer de les protéger mais j’osais pas trop. L’épisode avec Phoebe en Asgard m’avait servi de leçon. Tant qu’elle ne me le demanderait pas, je ne ferai rien pour elle. Pas parce que j’en ai pas envie mais parce que je voudrais pas les blesser en pensant bien faire comme la dernière fois avec la Titanide. Je notais que la Prêtresse voulait s rendre en Asgard, ou en Arctique pour aller s’acheter un nouveau bâton. Au cas où, j’avais une petite idée.

« Hé Néméth ! Pas que ça m’intéresse mais bon… Je me souviens d’avoir fait un voyage avec mon Maître Cronos en Amérique. Il y avait, là bas, une tribu bien spécial qui maîtrisait une certaine forme de cosmo énergie. D’après ce qu’il m’avait raconté, il y a une sorte de Bâton qui se transmet de génération en génération et qui serait doté d’un immense pouvoir. Je me rappelle plus trop le nom mais je pense que je saurais y aller. C’est peut être qu’une légende mais il paraît que ce fameux bâton aurait appartenu à Waconda. Ou le Grand Esprit si tu préfères. À toi de voir mais moi, je peux t’y conduire si ça peut te faire plaisir. » Précisais-je en la regardant dans les yeux.

J’avais pas trop envie de rester dans le coin. Il fallait que je bouge. Je pouvais me reposer tout en me promenant dans ce monde. Et puis, ça me rappellerait de bons vieux souvenirs. L’époque où j’étais un espèce de nabot crétin guidé par l’Ancien Roi du Monde et le maître des Titans. La classe hein ?

PV: 190-189+20+50= 71 PV

Sujet: Re: Retour au bercail Mer 3 Avr 2013 - 14:19

" Nous irons où vous le désirez, délicieuse créature. Je n'ai pas de préférence et vous semblez mieux connaître ce monde que mon propre corps. Si cela ne tenait qu'à moi, nous mettrions directement le cap sur Spartes afin de recruter l'une des rares communautés d'hommes capable d'endurer la vie ici à mon service. Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin et d'après l'ancienne propriétaire de ce corps, ce magnifiques esthètes guerriers ne sont plus. Je vous suivrai donc où vous le désirez. Quant au thé que vous désirez tant goûter, je n'en dispose pas ici. Je n'ai pas encore eut le temps de remettre ma réserve à sec. L'appel de la guerre était trop fort pour que j'y résiste et me laisse submerger par des désirs plus matériels hi hi hi ! On est une Lady ou on ne l'est pas hi hi hi hi !"

Tout en parlant la Calamité s'était mise à danser comme une jeune femme sous la pluie. Elle était une Lady et avait besoin de beaucoup de choses pour être heureuse mais sa préférence allait tout de même au sang et au combat ! Elle continua de se déplacer en rythme pendant que Tatsou déballait ses paroles. Malgré son côté rustre, il désirait quand même se battre, prendre des vies et semer la mort. Il lui manquait peut-être un brin l'envie de mettre un peu de zizanie dans tout cela mais c'était un bon début. Peut-être qu'un jour avec beaucoup d'application, Nemeth ou Calamity arriverait à dresser ce chiot indiscipliné pour en faire quelque chose de potable. Spectre, Saint, Marinas, Guerrier Divin, Titan, elle se fichait de la nature. Pour le moment elle avait juste envie de faire mumuse avec l'un d'entre eux pour tester sa nouvelle puissance. Bien qu'à choix égale, elle préférerait aisément défoncer le crâne d'un serviteur d'Odin car il représentait à ses yeux les guerriers les plus lâches de cette ère. Ils pouvaient remercier leur émissaire Arbhaal de Zêta pour cette image des plus flatteuses. Elle s'arrêta tout de même de danser pour cracher par terre au simple son de deux mots mit côte à côte : maître et Cronos.

"Cesses donc d’appeler "maître", cette divinité grabataire que l'on nomme Cronos. Son ère est révolue et il n'a même pas daigner se montrer depuis le retour du grand et puissant Arès ! Notre divin Seigneur de la destruction est la seule personne que tu dois appeler "maître et que tu dois vénérer. Sinon tu n'as plus rien à faire parmi nous et je doute qu'il soit à ton avantage d'être seul contre le monde entier hihihihi !"

Calamity disparu alors dans le sol, se laissant avaler par ce dernier et elle réapparu deux minutes plus tard sur la gauche en tenant un plateau sur sa main où culminait trois tasses de thés fumantes. En les préparant, elle avait longuement hésiter à faire une de ses dernières infusions de plantes incommodantes pour Tatsou avant de se raviser et de les garder pour une prochaine fois. L'idée que les intestins du Pégase noirs se relâche dans sa maison ne lui inspirait guère de bons présages, surtout sans la présence d'esclaves personnels. Même si les poisons étaient une méthode peu honorable pour tuer, ces produits pouvaient toujours servir à amuser la galerie. Elle donna une tasse à Nemeth puis au Pésage noir et fit tinter la sienne contre leur tasse respective.

" Et bien nous irons où vous le désirez tous les deux ! Tant que je peux ramener quelques sortes de thés, de quoi refaire ma garde-robes, quelques esclaves pour me servir et entretenir ma Fosse ainsi que quelques combattants pour me distraire sur le sable de l'Arène, je suis partante ! Nous tuerons également tout ceux qui tenterons de s'opposer à nous qu'il soit de simples mortels ou des guerriers affiliés à un dieu hihihihi ! Je sens que nous allons bien nous amuser tous les trois hihihi !"

Sujet: Re: Retour au bercail Sam 6 Avr 2013 - 0:31

Précédent : Désert de Feu

Après quelques minutes de marche, les talons aiguilles de la jeune cardinale du Feu se posèrent au bord de la Fosse béante de son homologue. A elles deux, elles constituaient les membres de plus haut rang de l'ordre des berserkers, mais Camélia n'en avait cure. Pour elle, tout cela était un jeu entre eux afin qu'Arès puisse se prendre pour le roi qu'il était et qu'il les soumette selon son bon vouloir. C'était tout ce qu'elle souhaitait faire à ses ordres et elle s'y tenait. Et son dernier ordre était de retourner près de Calamity. Pour y faire quoi ? Elle n'en savait rien. Peut-être la berserk concernée aurait-elle une meilleure idée de quoi faire par la suite. Elle retira ses talons aiguilles et les prit à la main tandis que son autre bras tenait fermement Emilie. Elle sauta ensuite dans la fosse au sable rouge sans paraître s'apeurer de la hauteur. Elle vit pendant sa chute les trois berserkers qui faisaient mine de prendre le thé en haut de la loge d'honneur de l'arène. Elle alla donc se planter en-dessous, toujours pleine de sang et la robe déchirée en maints endroits, l'armure de cardinale du Feu cachant par-dessous ce qu'il y avait à cacher.

"Calamity ! Maître Arès veut que je reste avec toi pour le moment ! Y a-t-il assez de place pour que je puisse venir ? Je ne crois pas m'être présentée à ces personnes que tu as pour hôtes..."

Elle s'essuya les yeux une nouvelle fois par réflexe, puis observa les statues gigantesques censées représenter les soldats sous les ordres de la cardinale de la calamité. Une seule portait un visage, les autres n'étaient que néant et indifférence. Arès ressentait-il cela à leur égard ? Vraiment ? Elle aurait dû le comprendre depuis le temps, mais tant pis. Un nouveau sourire fit rayonner son visage, sans raison particulière. Camélia était la joie autant que Narcisse la violence et la cruauté, c'était ainsi. Elle attendit sagement l'autorisation pour gravir les marches intérieures de la fosse, comme un Roméo attendant le signe de sa belle Juliette.

Sujet: Re: Retour au bercail Sam 6 Avr 2013 - 15:09

Tatsou faisait ses effort, c'en était presque touchant, comme un petit sauvageon qui tente de se montrer civiliser. Sa proposition était intéressante, et elle rappela un souvenir à la prêtresse. Son regard s'intensifia et ses yeux brillèrent.

- Tatsou, tu es plus intéressant que les simples humains pourraient le penser. Tu te démarques par ton agressivité et ta haine des hommes et des dieux. On pourrait facilement s'arrêter à ce constat un peu trop simpliste. En réalité, ta vie est parsemée de choix, d'embûche, de volonté, de quêtes, et de savoirs. Ta proposition m'inéresse. D'autant plus que les Wacondas sont rares aujourd'hui. Leur savoir sera bientôt perdu, et peut-être pourront-ils m'apprendre certaines choses. Je ne compte rien leur acheter par contre, à moins qu'ils considère que je leur offre des années de vie comme un paiement. Calamity, je serais heureuse que tu nous accompagnes. Nous avons tous un raison de nous y rendre après tout. En revanche, j'aimerais commencer par l'Amazonie, il y a là-bas de nombreuses tribus qui ont des pouvoirs secrets.

Sur cela, Camélia arriva, bondissant depuis les hauteurs. Elle atterrit en souplesse. La cardinale ne connaissait pas Nemeth, ni même tatsou. Son corps était ensanglanté, certainement tant par le sien que par celui de son ancien adversaire. Elle avait des morceaux de cervelle collés sur son corps. Ah... Que ces berserkers étaient magnifiques, pensa la femme au heaume de démon. Elle se releva.

- Je suis Nemeth, grande prêtresse d'Arès et sa voix en son absence, ainsi que votre servante, Camélia, Cardinale du Feu. J'ai eu l'occasion d'observer ton cosmos durant l'affrontement avec ce couard de marina. Tu as fait honneur à notre nom, et son châtiment post-mortem était exemplaire.

Nemeth laissa passer quelques seconde, écouta tout le monde, puis reprit : "Nous partons bientôt pour l'Amérique. Du moins celles et ceux qui le veulent. L'Amazonie sera notre première destination. Souhaites-tu nous accompagner, Cardinale ? Et surtout, je te sens affaiblie. La faiblesse des berserkers ne peut être que temporaire. Je puis t'aider si tu le souhaites, c'est en ça que je suis à votre service à toutes". La prêtresse mettait toujours le féminin en premier, ou bien évitait carrément de mentionner le masculin. Non pas qu'elle souhaitait ignorer le guerrier noir, mais parce que la majorité faisait loi. La majorité en présence, mais aussi dans la répartirion des puissances. Deux cardinales, une prêtresse, et un seul homme, chevalier noir. Oui, pour le moment, les femmes représentaient le pouvoir chez Arès. Et maintenant, qui l'accopagnerait don cen Amazonie ? Nemeth était prête à partir de suite !

Sujet: Re: Retour au bercail Dim 7 Avr 2013 - 18:03

Moi ? Boire du thé ? Très peu pour ma personne ! En ce moment, j’avais bien besoin d’ belle bouteille d’alcool ! Je faisais tâche dans le paysage: ces comportements de Lady me prenaient sacrément la tête ! Je fais des efforts quand même des efforts pour être poli et cool ! Alors que la Lady Tarée me déposait la tasse, avec ce que j’espérais un peu de tact, je le poussais du bout de doigt de pied. Je reprenais tout doucement mes forces. De toute façon, je commençais progressivement à comprendre ce que serait ma vie: combat, repos, combat. Et, si d’aventure, je pouvais trouver un petit truc excitant, ça serait pas mal. Tout se passait bien quand, soudain, Calamity fit l’erreur de manquer de respect envers Cronos. La réponse fut cinglante et directe. Je’ me levais d’un seul bond, faisant gonfler mon énergie cosmique et mon aura, remplies de rage et de sauvagerie brutale, faisant exploser les tasses et ce qui m’entourait.

« Tu causes pas comme ça de mon Maître Calamity ! Je sers Arès, c’est sûr. Mais, Cronos demeurera toujours celui qui m’a tout enseigné. Et si t’es pas contente, je te bute tout de suite et rien à faire que tu sois une Lady ou quoique ce soit d’autre ! » Menaçais-je d’une voix forte et dangereuse alors que je me séparais du troupe pour aller me poser un peu plus loin.

« De toute façon, vaut mieux ne rien avoir affaire avec Cronos et sa famille tout de suite. Et même plus tard. Mais je dis ça, je dis rien. Il va venir nous voir et ça sera pas du tout une partie de plaisir. Vous êtes arrivés bien trop tard pour savoir ce qui s’est vraiment passé entre Cronos et Arès. Sachez seulement qu’il l’a mauvaise et que ça va sacrément barder pour notre matricule. Va falloir sérieusement se préparer parce que le Châtiment des Titans va s’abattre sur Arès. Et donc sur nous aussi ! » Prévins-je, avec une petite pointe d’angoisse dans ma voix.

Je ne savais pas trop ce que cela signifiait cette histoire de « Châtiment des Titans ». Mais je savais mon Maître imprévisible. Il pouvait aller très loin. J’avais conclu un pacte avec Cronos, je n’attaquerai pas ses Titans. Mais, si Arès m’ordonne d’en affronter un, je n’aurais pas vraiment le choix. Et, si je dois défendre mon territoire contre l’un d’eux, je n’aurais pas le choix également. Tout dépendait de moi en fait ! Jamais, je ne ferais de mal au Titans mais ils ne devraient pas pousser le bouchon trop loin. Lentement, je me calmais. Ma cosmo énergie disparut doucement, mon aura s’éteignit. C’est alors qu’une autre femme fit son apparition. Je levais tout juste les yeux sur elle. Une autre Lady ? Dans tous les cas, je ne la calculais pas, j’en avais strictement rien à faire. Elle semblait connaître Calamity. Elle était toute ensanglantée: c’était peut être la guerrière qui venait de se battre contre la Poiscaille. Pour ce que j’en avais à faire, je baissais les yeux et l’écoutait d’une oreille distraite.

S’il y en avait une que je commençais à bien apprécier, c’était Nemeth. Elle me complimentait. Pas que j’en avais quelque chose à faire moi bon, ça faisait quand même plaisir. Pour elle, je pouvais faire un petit effort quand même. Elle avait capté ce que j’étais. Même si j’avais encore beaucoup chemin à parcourir. La Prêtresse m’apprit le nom de l’a femme: c’était une Cardinale et elle s’appelait Camélia. Nemeth proposa de soigner la Blessée et annonça qu’elle voulait aller en Amazonie. Bon plan car c’était là où se trouvait cette fameuse tribu. Après le reste, ce serait une autre pair de manche.

« Je vais venir avec vous. Si on rencontre cette fameuse tribu, vous seriez même pas fichu de parler leur langue. Je causerai pour vous. Par contre, interdiction de les tuer ! J’ai encore besoin d’eux. Et, je suppose que des Nobles, comme vous, ça n’a jamais posé son joli petit derrière sur une barque. Vous auriez peut être trop peur de vous casser un ongle hein ! Va bien falloir que le gentil couillon s’occupe un peu de vous. » Déclarais-je en me retournant et en soupirant.

Pour le reste, je m’en fichais éperdument. Je proposais, elle disposait ! Mais je n’irais pas là bas gratuitement. Moi aussi, j’avais une petite idée en tête. Avant, je ne comprenais pas grand-chose. Maintenant, les choses avaient changé. Finalement, cette petite traversée m’arrangeait. Peut être que, cette fois ci…

Sujet: Re: Retour au bercail Dim 7 Avr 2013 - 19:24

Camélia arriva elle aussi sur le sable de l'arène. Elle avait du sang sur elle et sa tenue n'était pas impeccable mais Calamity ne pouvait pas lui en tenir rigueur. Après son affrontement contre Poséidon, elle se trouvait dans un état de propreté et de style vestimentaire déplorable. Camélia était une Lady et elle pourrait profiter des commodités, des sanitaires et de la lingerie de Calamity si elle le désirait au vu que le Désert de Feu avait sacrément prit un coup de vieux suite au combat qui avait opposée les deux guerrières d'élite d'Arès s à leurs ennemis du monde sous marin. La reine des Calamités déposa sa tasse sur le rebord du balcon puis s'appuya sur celui-ci pour parler à sa jeune amie qui se trouvait plusieurs mètres plus bas.

"Montez Lady Camélia, montez ! Rejoignez nous au sommet des marches. Vous pouvez vous servir de mes fontaines pour vous débarbouillez si vous le désirez. Sinon n'ayez pas peur de laisser des taches derrière vous. Bientôt des mains habiles viendront nettoyer tout cela avec précision et minutie hi hi hi. Ce n'est qu'une question de temps, foi de Lady ! A moins qu'un serviteur d'Arès ne se mette à me décevoir. Auquel cas c'est à grand coup de langue que je lui ferai nettoyer ma Fosse hihihi !"

Pendant que Calamity prenait de nouveau sa tasse en main, Nemeth procéda elle aussi à un accueil verbale de la Lady du Feu tout en se présentant elle même et lui proposant de la soigner. Une chose toute à fait naturelle puisque la prêtresse avait déjà aidé Calamity et Tatsou. Laissant la "shaman" parler avec l'autre Cardinale, Calamity s’intéressa un peu pus à ce que Tatsou avait à dire. Tout en sirotant calmement son thé, la jeune américaine entendit des menaces proférées à son encontre. Ce jeune homme ne manquait pas de toupet. Elle n'aurait peut-être pas dût réparer son armure et là laisser à l'état de poussière qui allait réellement bien avec le rang de cette immonde chose qui osait encore considérer Cronos et proférer des menaces envers Arès.

" Alors "bute" moi ou retourne téter le sein de Cronos. J'ai commencé à servir Arès alors que tu n'étais même pas encore né et je le servirai encore quand tu ne seras plus que poussière alors épargne moi les promesses et les menaces d'êtres que l'on ne peut même pas considérer comme de véritables dieux, mais plutôt des brouillons de ce que devrait être de véritables dieux comme l'est Arès ! Je les attends de pied ferme et je rigolerai face à leurs cadavres qui viendront nourrir ma Fosse !"

Calamity se racla la gorge et cracha de nouveau sur le sol car elle avait prononcer le nom du chef des titans une fois de trop. Si Tatsou n'était pas foutu de se tenir correctement alors qu'il vienne lui montrer de quel bois il se chauffait au lieu de déblatérer sur le mangeur de dieu (au premier sens du terme). Voilà que maintenant, il prenait Calamity pour quelqu'un qui n'avait jamais rien vécu. Ce type était une plaie qu'il fallait cautériser au plus vite auquel cas elle se répandrait au reste du corps et finirait par gangrener toutes l'armée d'Arès. Calamity termina son thé d'une traite et laissa la tasse tomber sur le sol et l'objet se brisa. La Cardinal croisa le bras et fit demi tour continuant de parler en prenant la direction de la sortie pour aller à la rencontre de Camélia.

"J'ai posé mon derrière sur les barques de l'Achéron plus souvent que tu as réussi à prouver ta bêtise au yeux du monde. Nemeht je suis au regret de t'informer que je ne supporterai pas de voyager avec cette chose tant qu'il n'aura pas apprit à obéir ou à se comporter comme le petit toutou d'Arès au lieu d'évoquer son ancienne vie de servitude. On ne mélange pas les serviettes et les torchons !"

Sujet: Re: Retour au bercail Lun 8 Avr 2013 - 19:58

La cardinale aux cheveux d'or emprunta le chemin des quartiers personnels de la berserk de la Calamité en tenant les pans de sa robe comme elle pouvait avec ses talons aiguilles et sa poupée dans les bras. Alors qu'elle grimpait avec précautions pour ne rien laisser tomber, elle entendit les éclats de voix d'une dispute plus en haut. Apparemment l'ambiance n'était pas à la plaisanterie chez ses confrères berserkers. Lorsqu'elle arriva en haut des marches et ouvrit la porte, elle vit de plus près une femme à tête de bouc ou de bélier, ce qui lui fit hausser un sourcil, et un homme à moitié nu dans le cosmos s'élevait et retombait par moment, peut-être au rythme des mots échangés. Calamity était venue lui ouvrir et parlait d'un chien, d'Arès et de servitude. Camélia ne comprenait pas tout et se contenta d'entrer et d'observer la pièce, notamment la table où le thé était servi et les fontaines dont elle avait obtenu l'autorisation de se servir.

Elle déposa Emilie dans un coin qui lui paraissait sûr et ses chaussures à côté d'elle. Ainsi, même en cas de dispute des trois autres, ses affaires seraient intactes. Elle commença à défaire les lacets de sa robe dans son dos afin de pouvoir mieux se nettoyer et se présenta en même temps :

"Bonjour à vous, je suis Camélia, cardinale du Feu."

Elle se tourna vers Nemeth et fronça les sourcils alors que la robe glissait le long de ses hanches pour révéler une armure rouge sang, brillante comme une flamme, composée de jambières qui montaient jusqu'à ses genoux, d'une pièce qui protégeait d'un seul tenant son bas-ventre, ses flancs et son ventre ainsi que sa poitrine avec un large décolleté tout de même, de brassards partant des premières phalanges de chaque doigt jusqu'aux coudes et d'épaulières savamment taillée pour se confondre avec le tissu de sa robe. Pour les articulations notamment, les plaques étaient triples, imitant les différents niveaux de température que pouvaient prendre les flammes en pleine combustion.

"Ainsi donc c'est vous, la prêtresse actuelle d'Arès, qui m'avez rendu mes forces en plein combat ? La prochaine fois, abstenez-vous ! Narcisse était tellement furieuse que j'ai attrapé mal à la tête pour un bon moment. Elle n'a pas cessé de me répéter qu'elle avait l'air ridicule et lâche par votre faute ! Et je ne vous ai jamais donné la permission de me tutoyer si familièrement, pour qui vous prenez-vous ?!"

Tout en parlant, la cardinale s'était rendue près des fontaines si chères à Calamity et avait commencé à rincer sa robe de tout le sang et la poussière qui s'y trouvaient. Une fois le vêtement propre, elle alla vers le balcon, l'agita au-dessus du sol de l'arène et l'étendit pour qu'elle sèche. Elle passa les doigts sur les nombreuses déchirures infligées par Liam et serra les dents en se demandant où elle pourrait trouver artisan capable de réparer de tels dégâts ou d'imiter une robe de cette qualité.

"Quant à ce Marina, il n'était pas un couard comme vous semblez le penser. Il n'a pas cherché une seule seconde à éviter son destin et m'a même remerciée de lui avoir accordé une mort digne d'un berserk. Il était simplement suicidaire et stupide, mais pas couard."

Camélia attendit que l'eau de la fontaine soit filtrée et perde la couleur rouge du sang de la robe pour y tremper ses cheveux et les laver à leur tour. Puis, sans s'offenser des regards autour, elle ôta son armure intégralement. La protection alla se reformer près d'Emilie, se joignant aux talons aiguilles qui la composaient. Enfin débarrassée de tout ce que l'Homme avait inventé, elle commença sa toilette à la fontaine.

"Je ne veux pas voyager, seigneur Arès m'a dit de rester avec Calamity et Calamity ne vient pas avec vous. Je vais donc rester ici jusqu'à ce que quelque chose d'intéressant à faire se présente. De plus..."

Elle se tourna vers Tatsou, attendit un instant puis hocha la tête d'un air entendu.

"...il ne sent pas bon. Il sent la mort, la cendres, l'Enfer... Pas question de voyager avec cette odeur !"

Malgré son teint de porcelaine, la petite Camélia avait un caractère plutôt exigent sur la qualité de ses compagnons. C'est que, après avoir contemplé le raffinement des boutiques londoniennes pendant toute une après-midi, se retrouver avec un karatéka-poney - son casque avait une forme vraiment chevaline, et s'il confirmait la chose, elle allait lui sauter dessus et l'étrangler sans attendre, croyant pour le moment qu'il s'agissait d'un âne ou d'un veau -, il était peu aisé de retourner à une existence spartiate. Elle ne se rendait pas du tout de sa propre impudeur en s'exposant nue à ses compagnons d'armes.

J'ai oublié de le faire dans mes postes précédents, donc la récupération date du 4 avril, ce qui fait 40, 40 et 10 points :
Hp : 136 + 40 = 176
Cs : 86 + 40 = 126
Pa : 360 + 10 = 370

Sujet: Re: Retour au bercail Sam 13 Avr 2013 - 10:29

Nemeth avait décidé d'écouter l'échange entre Calamity et Tatsou, puis les réponses de Camélia. Autant pour les deux premiers, elle n'avait rien dit, autant Camélia faisait preuve d'une outrecuidance presque sans borne qui mériterait normalement autant de réprimande que Tatsou. Du moins, selon le système de jugement de la jeune prêtresse. Finalement, elle se décida à répondre, et dans cette réponse, la voix de la prêtresse aux cheveux blancs nacrés était froide, dénuée de sentiment, ou peut-être habitée d'une pointe de dédain.

- Seuls les couards fonce vers leur mort. Il faut beaucoup plus de courage pour fuir, sauver sa vie en fouettant son amour-propre et sa fierté. Il faut être fort et faire preuve d'une grande volonté pour fuir la mort, au lieu de la laisser venir. Rien d'héroïque à crever la gueule ouverte et à se faire vider les entrailles ! Et j ene suis pas la prêtresse d'Arès. Je suis la prêtresse de ses berserkers également, et la tienne. Chaque fois que tu combattras, si je peux garantir ta victoire par mon pouvoir, je le ferais, que l'un de tes esprits l'apprécie ou non. Car ta fierté, je m'en fiche comme de la mienne. Arès, sa victoire, sa grandeur, et l'image de puissance que nous donnons de lui, voilà des choses qui t'habitent - je pense - autant que moi. Je ne t'apprends donc rien.

Ceci dit, Nemeth se retourna vers les deux belligérants sans laisser à quiconque le temps de parler. Sa cosmo énergie tout à fait différente des autres envahit la pièce : Calamity, Tatsou, nous avons semble-t-il toutes et tous une raison de voyager. Querellez-vous si cela vous chante, mais cela n'avancera rien. Ceci n'est que mon avis, mais je pense qu'il est inutile de perdre plus de teps. Calamity, si tu voulais m'accompagner, j'en serais heureuse. Mais il est clair que si tu veux nous accompgner, Tatsou - ce que je souhaiterais également - il te faudra intégrer une règle : Ton Dieu n'est pas ou n'est plus Cronos. Sa simple mention accompagnée du respect que tu lui portes, accompagnée du mot "maître" est une insulte à ta condition de berserker. Si tu veux nous accompagner, et surtout, si tu veux progresser parmi les serviteurs d'Arès, tu dois mériter ton titre de "Serviteur d'Arès", de "Berserker", et donc tu dois embrasser sa cause. NOTRE cause. Inutile de dire ce que tu en penses. Viens, ce sera une réponse en soit. Ne vient pas, et j'en déduirais ce qu'il faut. Sur ce...

Nemeth se releva et laissa parler les autres. Ignorant superbement ce qu'on aurait pu lui dire. Et pour être honnête, elle n'entendit rien, car son esprit été déjà focalisé sur sa destination. L'Amazone ! La prêtresse partit. Qui la suivrait ?

>> quête Amérique du Sud >

Sujet: Re: Retour au bercail Dim 14 Avr 2013 - 16:49

Je commençais sérieusement à en avoir ma claque. Franchement, ces fameuses « Ladies » m’ennuyaient tellement que j’avais envie de faire un sacré carnage. Toutes les massacrer ! Une par une ! Sans distinction aucune ! Et rien à faire qu’elles soient dans mon camp ! De toute façon, j’en avais absolument rien à faire. Mais pour qui se prenaient elles ? Si elles continuaient à me prendre de haut comme ça, j’allais leur montrer de quel bois je me chauffais. Déjà, je voyais rouge ! Toutes les lumières étaient allumés et j’étais à deux doigts de les tuer. Et tant pis pour ce que me dirait Arès ! De toute façon, j’avais besoin de personne. Je menais ma vie comme je l’entendais et je ne plierais devant personne.

Calamity, en particulier, avait vraiment le don de me mettre hors de moi. Je ne savais comment je faisais pour me contrôler. En temps normal, elle ne serait devenue rien de plus qu’un simple tas de chair amorphe et puant. Que je la bute ? Oh oui ! Me tente pas trop ! Je serais chiche de le faire ! Que je retourne téter le sein de Cronos ? Désolé ! Je suis pas de ce bord ! Elle servait Arès depuis plus longtemps que moi ? J’en avais strictement rien à cirer. Déjà je m’avançais vers elle en faisant craquer les os de mes doigts.

« Ah ouais ! Tu as une grande gueule tu sais ? Mais, t’es rien de plus qu’un déchet. T’es contente parce que t’as servi Arès depuis plus longtemps que moi ? Dis moi ! Ton armure, tu l’as eu quand hein ? T’es rien de plus qu’une Noblasse de première qui devrait savoir la fermer. Comparé aux Titans, tu vaux rien du tout ! T’es qu’un minuscule grain de poussière pour eux: une humaine parmi tant d’autres. T’es comme moi: tu crèveras un jour tandis qu’eux seront toujours là. Tu n’as aucune importance à leurs yeux. Une Richarde comme toi saurait même pas pagayer correctement. Entre regarder et faire, il y a une différence ! À part regarder ton joli minois et boire ton thé, je suis sûr que tu sais rien faire d’autre. À part réparer les armures. C’est tout ce que tu devrais savoir faire. Si tu avais pas cette capacité, ça ferait bien longtemps que je t’aurais massacré la gueule ! Et rien à faire des conséquences ! Maintenant, ferme la ! Tu veux pas venir ? Restes dans ton coin la Soubrette ! J’en ai strictement rien à carrer de ton derrière de Noble. » Répliquais-je en approchant mon visage rouge de colère contre le sien, croisant son regard, lui délivrant mon air de bad boy qui en a rien à faire des autres.

Franchement ! Je ne sais pas où Arès va les chopper mais si toute l’armée est comme ça, je suis pas sorti d’affaire. Je ferais mieux de faire cavalier seul. Je souris machiavéliquement puis retirais mon visage de la Lady. Crachant par terre, en signe de défi, je soupirai puis revenais dans mon coin. Camélia, la nouvelle, disait que je sentais mauvais. Je puais l’Enfer,la mort, les cendres ? Possible ! Je me parfume pas ! De toute façon, j’en ai rien à faire de ce qu’elle pense. Après tout ! Elles faisaient ce qu’elles voulaient ! Elles semblait contente de son exploit. Pff ! Si j’avais été un peu plus en forme, moi aussi, j’aurais pu faire un massacre. Mais qu’importe ! Mon heure arrivera bientôt ! Moi aussi, je vais faire vivre à ce monde un petit siècle de terreur comme je sais bien le faire. J’ai des comptes à régler…

Nemeth me faisait la leçon ? Strictement rien à cirer ! Je me grattais l’oreille gauche tout en baillant. Cronos serait toujours mon Maître, n’en déplaise à Arès et les autres crétines. Les titans seraient toujours ma famille. Je me suis formé tout seul et ils m’ont accompagné. Ils ne m’ont pas abandonné alors qu’ils avaient dix milles occasions de le faire. Je servirai Arès. Mais à ma manière. Inutile que je cause ? Tu vas y avoir droit quand même !

« Je suis pas comme ces Ladies moi ! J’ai dis que je viendrais et je viendrai. Je tiens toujours mes promesses. Sinon, une seule chose: je sers Arès comme j’en ai envie. J’ai rien à vous prouver. Je n’obéis qu’aux ordres d’Arès lui-même. Si vous êtes pas contente, c’est tant pis pour vous ! Chacun voit midi à sa porte et je ferais les choses comme j’en ai envie. Et si ça vous plait pas, j’en ai strictement rien à cirer. » Avertis-je alors que je mis à suivre à Nemeth en direction de l’Amazonie.

Dans cette petite histoire, j’allais retrouver une partie de mon passé. Ça m’arrangeait ! Cette tribu était fort spéciale et leur maître possédait un certain savoir que je voulais convoiter. Il me serait fort utile ! J’allais leur extorquer tout ce que j’avais besoin d’apprendre. Et après, quand tout sera fini, j’en terminerai ! C’était une sorte d’assurance ! À part Cronos, eux et moi, personne ne devrait jamais connaître leur secret. Bah oui ! Je suis comme ça ! Je serais sympa jusqu’à ce que je décide d’être dégueulasse !

Quête Amérique du Sud

Sujet: Re: Retour au bercail Dim 14 Avr 2013 - 17:45

Calamity ne comprit pas réellement pourquoi Camélia venait de parler du Lord Kraken à qui elle avait prit la vie. Le seul Marinas qui s'était montré peureux et lâche était Kaius, capitaine de Glaucos mais il avait vite compris qu'il était inutile de fuir lorsqu'un prédateur vous avait dans le collimateur. Par contre, elle comprenait parfaitement ce que la Cardinale du Feu ressentait par rapport à cet escogriffe de Tatsou. Pour la première fois, Calamity n'approuva pas les propos de Nemeth mais ne le réfuta pas publiquement d'une part car la prêtresse avait mit rapidement les voiles et d'autre part car elle avait d'autre chat à fouetter, ou plutôt un pégase noire en l’occurrence. La Cardinal des Calamités pensait qu'un véritable guerrier ne devait pas fuir peu importe l'adversaire et devait se donner à fond par amour du combat, d'Arès et cela même s'il fonçait vers une mort certaine. A peu de chose près, l'attitude qu'elle avait adopté en défiant Poséidon, un être nettement plus balèze que ce qu'elle était ! La prêtresse mit les choses au point à propos de Cronos puis s'en alla dignement.

Tatsou fulminait réellement. Calamity devait avoir touché un point sensible dans la fierté du Chevalier noir. C'était assez amusant à observer et à écouter car il parlait en ne s'appuyant sur aucune base solide. Il prenait vraiment Calamity pour une fille de bonne famille alors que son corps en donnait certes l'apparence mais son âme ne l'était pas réellement. Être une Lady était un concept et non une chose que l'on aciérait par la naissance ou la fortune ! De plus, elle avait survécu à l'emprisonnement séculaire qui avait frappé l'armée des Bersekers. Elle vivait depuis longtemps à présent et si elle avait dût mourir comme une simple humaine, elle serait déjà morte au cours de la dernière guerre sainte à laquelle elle avait participé. La Lady des Calamités se mit à rire, tapant du poing contre le mur à chaque nouvelles inepties sortie par Tatsou. Le moment le plus hilarant fut lorsqu'il cracha par terre, imitant par la même Calamity sans même s'en rendre compte. Le mimétisme était chez les animaux et l'être humain la forme la plus pure d'expression du respect que les inférieures accordaient à leur supérieur. Finalement cette pâle copie de guerrier s'en alla semblant toujours aussi énervé. La jeune américaine s'adressa alors à Lady Camélia tout en essayant de reprendre son sérieux.

"Cet énergumène doit sûrement hihi penser tout ce qu'il dit hihi ... oooh comme c'est trop drôle ! Tu ne trouves pas hihihi ? J'ai rarement rencontré un tel débit d'inepties sortant de la bouche d'une seule personne hihihi. Son départ m'oblige à vous quitter ma chère. Je ne peux décemment pas laisser Nemeth en compagnie de ce rustre fidèl à cette chose que l'on nomme titan. Un traître dans nos rang serait à même de nous frapper un par un dans le dos. Deux Cardinales comme nous ne risquons rien hihihi mais Nemeth n'est pas en sécurité hihihi ! En plus en tant que Lady, vous comprenez que l'on ne peut pas laisser sortir une telle chose dans la nature et la laisser agir au nom d'Arès. Ce serait dégradant pour la réputation de notre maître hihihi ! Je vous laisse donc dans ma demeure ! Profiter en à votre guise, Lady Camélia ! hihihi !"

La Cardinale à qui appartenait la Fosse des Calamités fit une petite révérence en tenant sa robe pour saluer la Cardinale du Feu puis elle se laissa glisser dans le sol et ne fit plus qu'un avec lui. De cette manière, elle rattraperait facilement Nemeth et éviterait de croiser l'odeur nauséabonde de Tatsou, le chevalier noir de Pégase à la solde de Cronos ! Il fallait à tout prix protéger la prêtresse des agissement de ce chien galeux qui n'avait rien à faire chez Arès si ce n'était nettoyer les latrines !

Amazonie

Sujet: Re: Retour au bercail Dim 14 Avr 2013 - 18:22

"Tsss."

Ce fut le seul son assimilé à de la colère que Nemeth put arracher à Camélia. La cardinale n'avait jamais dit avoir une fierté - Narcisse peut-être, mais alors elle ne s'en souvenait pas - et ce n'était pas ces esquisses de morale qui allaient la toucher. Elle se massa les tempes pour calmer un peu la migraine qu'avait provoqué son côté violent et termina de se laver tandis que tout le monde était parti. Quelque chose la tracassait dans l'attitude des trois berserkers.

"Calamity dit qu'être lâche, c'est fuir pour sauver sa vie... Nemeth dit que se battre est lâche est qu'il vaut mieux fuir... Et le chevalier de l'âne qui ne m'a toujours pas dit son nom pense que tout cela n'a pas d'importance puisque les dieux nous survivront... Personne n'est d'accord... Dans ce cas, quand peut-on faire preuve de courage ? L'être humain est-il lâche par nature, quoi qu'il fasse ? Il faudra que je demande à Arès... Mon seul et unique seigneur Arès..."

Le refus du dieu vis-à-vis de son trophée de guerre revint à la mémoire de la jeune femme. Lui demander ne serait peut-être pas une bonne idée si Arès la méprisait comme les autres. En définitive elle était seule comme elle l'avait toujours été, et cela ne changerait pas pendant cette ère. Elle se sécha d'une large flamme et se rhabilla une fois son vêtement également sec. Elle revêtit son armure, prit Émilie et redescendit dans l'arène, humant l'odeur du sable rouge de sang de la Fosse de Calamity. Tout était bien silencieux désormais et pas un seul cosmos à la ronde. Pas un seul... Ni dieu, ni mortel, ni créature vivante. C'est à ce moment que le feu follet blotti dans ses cheveux blonds reparut devant ses yeux. Il exécuta quelques figures qui firent sourire la cardinale de nouveau.

"Alors comme ça tu es ma prêtresse Nemeth... De tous temps les prêtres n'ont été que de simples messagers entre les dieux et les Hommes, ton rôle est insignifiant par rapport à nous qui gardons les lieux sûrs et empêchons les ennemis de passer en sacrifiant notre corps, notre sang, notre vie... Je te ferai ramper à quatre pattes et nettoyer les cendres de ma demeure avec ta langue la prochaine, jusqu'à ce qu'elle brûle lorsque tu prononceras le mot "prêtresse". Hihihihihihihihihihihihihih. Jusqu'à ce que tu saignes à force d'être restée à genoux devant moi. Qu'est-ce que tu en penses Émilie ? Tu penses qu'elle appréciera ? Ce sera drôle !"

Serrant sa poupée contre elle, la douce blonde caressa son feu follet du bout des doigts. Il ne lui restait qu'à attendre.

Récupération des stats pour six jours : 14/60/15

176 + 14 = 190/190
126 + 60 = 186
370 + 15 = 385

Sujet: Re: Retour au bercail Lun 22 Avr 2013 - 18:25

Soudain, le feu follet de la Cardinale tressaillit. Sans prévenir, la flamme bleutée parue plus vive et plus colorée qu'à l'accoutumée. Tournoyant autour de la jeune femme, le petit feu follet devenu tout fou semblait s'amuser et à faire tourner en bourrique la Camélia, évitant tout contact avec elle, s'éloignant au fur et à mesure qu'elle se rapprochait de la flamme animée. Celle ci semblait vouloir attirer la Lady maîtresse du Feu, mais difficile à dire pourquoi.... tout ce qui était clair, c'était que le feu follet essayait d'emmener Camélia quelques parts... en dehors de la forteresse de la Guerre...

=> Prendriez vous une tasse de Thé, Petit Fleur d'été? (réservé à Camélia)

Sujet: Re: Retour au bercail Lun 22 Avr 2013 - 20:00

La jeune femme s'amusait à taquiner son feu follet lorsqu'il perdit sa couleur noir rougeoyante habituelle pour un bleu qui ne lui ressemblait pas. Elle stoppa alors son jeu et le regarda décrire des cercles autour d'elle, comme énervé.

"Je t'ai mis en colère ? Hé attends ! Où vas-tu si vite ! Attends-moi !"

Prenant l'unique pan de sa robe encore en état de porter ce nom d'une main et serrant Emilie de l'autre, elle se mit à courir après la créature, ignorant la difficulté de ses talons hauts pour effectuer une telle course. Un sourire vint peu à peu égayer son visage alors qu'elle poursuivait son petit animal domestique dont l'éclat en plein mouvement était encore plus étrange.

"Fais bien attention je vais t'attraper ! Et quand ce sera faiiiit, je te mangeraiiii ! Ha ha ha !"

Sujet: Re: Retour au bercail

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