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 Le retour au bercail.

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Phixès

Phixès
Rôle : Grand Prêtre d'Arès
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Caractéristiques
Vie Vie:
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Cosmos Cosmos:
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MessageSujet: Le retour au bercail.   Le retour au bercail. EmptyJeu 19 Sep 2013 - 1:15

Suite directe du background de mon personnage se trouvant: http://www.saint-anthologie.com/t9612-phixes-grand-pretre-d-ares

  Le vent froid balayait mon visage, la nuit allait poindre son nez sur ce qui fut il y a peu de temps encore un champ de bataille, mon champs de bataille... Le silence avait étendu son manteau sur ce lieu, la forêt aux allant-tours  avait des relents étranges, on ne pouvait qu'entendre porter par le souffle du vent glacial, les échos des cris agonisants des guerriers qui avaient trouvé ici la mort.

Un frisson parcourut mon échine, des sueurs froides parcouraient mon échine, une sensation de bien-être m'envahit alors. Je me tenais là devant un spectacle horrifiant pour tout être autre que moi, contemplant mon oeuvre, mon chef d'oeuvre... Le sol était jonché d'armes en tout genre, des armes ensanglantée, la nuit avait étendue son emprise sur ce lieux depuis 5 minutes, conférant à Agrigente un  semblant de la vallée des morts décrites dans les textes anciens.

Lorsqu'une jeune femme apparut dans la pénombre s'avançant jusqu'à moi, je n'eus aucun geste...Subjugué par sa prestance,j'en doute, par son courage, peut-être plus...Qui était elle? Comment avait elle pût m'échapper?

Enfin celle-ci m'adressa un sourire avant de laisser échapper un rire des plus fins et délicats, elle était si belle, si pure, si fière, comment pouvait elle vivre en ce lieu dénué de joie, ce lieu dénué de grâce ? Je prit une grande inspiration, ma voix grave et profonde remplit l'air.

« Pourquoi n'as tu pas fui ?! N'éprouve tu pas de la crainte, de la haine ou quoique se soit d'autre à mon égard ? »

Je baissais mon regard afin de détailler un peu plus cette beauté, quittant l'espace d'une seconde les yeux captivants et envoutants de cette belle de nuit … Elle était vêtu d'une manière étrange, comme si elle était rester bloqué dans un siècle qui n'était pas le sien, ses longues robes finement ouvragées, ses jambières issues d'un autre temps lui sied à ravir... Vêtu de la sorte, elle semblait être une de ces beautés intemporelles qui parsèment les contes de fées... Je relevais à nouveau les yeux vers le visage fin et parfait de cette splendeur et me retrouva à nouveau perdu dans ce regard semblable au lit profond d'une rivière.

« Pourquoi ne réponds-tu point, suis je donc si terrifiant ? »

Bien sur que je l'étais, mon corps était couvert de sang, il avait tenter de résister, des gardes en arme avaient tenté de me maitriser, il avait tenté de prendre ma vie... Mon réveil récent, mon combat contre mon hôte pour le contrôle de se corps avait réveillé en moi quelque chose que j'avais oublier...

J'étais devenu un grand-prêtre en hommage à mes actes passés, des mondes s'étaient ouvert à moi, des mondes que je ne soupçonnais jadis point l'existence et qui même à présent, des siècles après mon intronisation en tant que grand-prêtre m'émerveillaient encore.

Mes pieds foulaient les vestiges de ce champs de bataille et les râles des derniers morts persistaient en fendant l'air. Elle me suivait alors que je recouvrais mon corps puissant et finement musclé, elle était étrange cette femme pourtant, aucune menace n'émanait d'elle.

On pouvait deviner dans l'obscurité des cadavres qui s'entassaient ça et là, des armes tachés de sang presque frais, une forte odeur de mort qui embaumait l'air j'avais fait mon oeuvre... Ils avaient assisté à ma renaissance et je ne pouvais laisser de témoin. Après tout, je ne savais pas réellement ce qu'il était advenu durant tout ces siècles.

Je m'assis alors sur le pourtour du puits de ce village, mon regard détailla un peu plus le visage de cette jeune fille, elle ne me fixait point, son oreille droite était simplement tendu dans ma direction, c'était à présent une évidence, elle était aveugle. Connaissait elle mon hôte ? Ce Paolo sur lequel j'avais du veiller ?

J'eus alors l'honneur d'entendre enfin le son de sa voix, une voix douce, cristalline et tout aussi envoutante que son rire.

« Mon nom est Alexia... Je suis peut-être aveugle mais je sais que vous n'êtes pas mon ami... Ou du moins, vous ne l'êtes plus ! »

Elle marqua une pause, soupesant ses mots comme si sa vie en dépendait.

« J'ai entendu ce qui c'est passé, j'ai été le témoin de vos actes pourtant quelque chose en vous me force à penser que vous n'avez fait que vous défendre ! »

Un rictus se dessina sur mon visage tandis que je me levai... Je tournais autour d'elle, comme le ferait un prédateur devant une proie blessée avant de m'arrêter dans son dos... Je posais une main ferme et chaude sur le satin de sa peau, approcha mes lèvres de ses oreilles avant de murmurer.

« C'est ton jour de chance, Alexia, car je ne te tuerai pas... Je me sens d'humeur magnanime, je t'aiderai à rejoindre le lieu que tu désires. »

Ma main gauche flatta ce corps parfait, effleurant le galbe de ses arrondis avant d'éclater de rire.

« Mais avant cela, reposons nous veux-tu ! »

Allais-je prendre le risque de m'endormir, non, bien sur que non, je n'étais pas stupide mais elle n'était pas en état de prendre la route... Je la prit dans mes bras, me dirigea en direction d'une maisonnette encore en état et enfonça la porte. Je l'avais poser sur le lit avant de chercher de la nourriture, nourriture que je prépara.

Ce ne serai pas frugal, j'étais un bien piètre cuisinier, de plus, je n'étais guère à l'aise avec ce genre de nourriture. Lorsque cela fût fini, je lui présenta dans une assiette, une bouillasse infâme...Cela lui apporterai un peu de force à défaut de lui plaire.

« Mange et dors... Demain nous nous mettons en marche. »

Elle avalait le repas sans jamais se départir de son sourire, pourtant même l'ancien guerrier que j'étais, souffrait de l'innommable mixture que j'avais concocté...Une chose était sure, je n'étais vraiment pas à l'image de ma mère.

Des voix, des voix semblaient venir de partout en même temps à la fois, le vent ne portait plus les lamentations des morts mais des voix qui résonnait encore et encore se rapprochant... Des hommes, c'était des hommes qui avaient du voir au loin les feux de la ville, une aubaine pour moi... Mon rôle de protecteur était fini, je pouvais partir dès à présent pour Acharnes.

Je n'eus pas le moindre mal à ne pas me faire repérer par les hommes venus en renfort de cette ville Sicilienne, mes pas me conduisirent à un port, celui de Messina, un ancien territoire voué au culte de mon Seigneur... A mon grand dam, notre culte avait disparut...  J'étais conscient d'avoir dormi pendant des siècles mais jamais je n'aurais imaginer pendant autant de temps. Ce ne fut que la nuit tombée, dans une chambre de ce port que je me mis à prier.

« Cœur hardi, porteur de bouclier sauveur des cités, coiffé d'airain,
Aux mains robustes, infatigable, fort par la lance, rempart de l'Olympe,
Père de la Victoire, heureuse conclusion des guerres, auxiliaire de Thémis.
Maître absolu de la guerre, guide des hommes les plus justes, valeureux et honorable, entend mon appel... Moi Phixès, fils d'Harmonie en appelle à ta clairvoyance, comme un phare dans la nuit, que ton cosmos me guide, que Clio la grande archiviste de l'Olympe guide mes pas jusqu'à vous ! »


lorsque les bougies reposant sur l'autel de fortune que j'avais improvisé se mirent à vaciller, je sus... Je sus que ma prière avait été entendu, il ne me restait plus qu'à m'accorder un peu de repos avant de reprendre ma route.

Des rêves, ou plutôt des messages divins hantèrent mes courtes heures de repos. Lorsque je m'éveillai enfin, j'avais une certitude, à présent je savais où ma présence était désirée... Un long périple, un périple laborieux et fort peu intéressant s'en suivit.

Ce ne fût qu'en passant à proximité d'un lieu, que les brides de mémoire qui me manquait du fait de mon récent éveil que je ressentis l'appel, celui des terres de mon dieu. Comme un aimant, je fût attiré en direction d'une immense allée, une allée que jadis j'avais foulé.

Un nouveau rictus se dessina sur mon visage tandis que j'effleurais la pierre qui se dressait sur ma gauche, j'étais enfin de retour... Mon regard se porta ensuite sur la porte que je devinais au loin, la porte de la guerre, porte majestueuse derrière laquelle se trouvait le champs de Mars... Mon cosmos se déploya enfin, comme un appel aux nobles guerriers d'Arès leur annonçant fièrement: « Le Grand-Prêtre ne vous à pas oublier, il est de retour. »

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