Retour au bercail

Sujet: Retour au bercail Dim 25 Juin 2017 - 13:22

Le cardinal arrivât finalement dans le désert de feu, il déposât la prêtresse en lui rappelant qu’il s’agissait là de la volonté du dieu de la peur. Son libre arbitre était soumis à sa volonté, comme pour chacune des personnes qui se trouvait son autorité. Ce détail régler, il repartit pour ses occupations, à savoir, voir l’avancement des travaux de réfection de sa tour, et reforger son armure qui n’avait plus le format adapté à son maître.

La tour enflammé était adossé à une immense falaise qui donnait accès au prochain domaine. Ainsi, il fallait faire l’ascension de l’ensemble des étages pour pouvoir franchir le territoire du seigneur du feu dont le sommet était la zone privé du cardinal. Peu de gens avaient la chance d’être parvenue jusqu’en haut sans craindre la colère du maître des lieux. Chaque étages étaient lorsque les troupes ne manquaient pas, habités et garder par les soldats de la légion ardente.

Au pied de la tour, à droite de celle-ci, se trouvait une anfractuosité rocheuse. Un espace exiguë où l’on pouvait à peine passer le bras, et qui cachait un mécanisme assez sophistiqué. C’était là une demande d’Alectryon pour la rénovation du domaine. Il fut satisfait de voir que sa commande avait été exécutée. Il s’avançât pour en voir le résultat, passât son bras par l’espace et déclenchât le système qui fit s’ouvrir un pan de roche colossale de la falaise, lassant voir un spectacle incroyable.

La paroi s’ouvrait sur un escalier plongeant vers une caverne immense avec un lac de lave sur lequel un se trouvait un promontoire rocheux duquel dépasse la forge du cardinal du feu. Alimenté par le feu des entrailles de la terre, elle se voulait efficace et semi-automatisée. Permettant de travailler vite et avec la plus grande efficacité, elle serait l’outil ultime pour le forgeron du royaume de la guerre. Munie des meilleurs outils, il pourrait ainsi rendre les meilleurs soins aux équipements de tous et pour la gloire de ses dieux.

Il descendit solennellement les marches de granits, franchit le pont en obsidienne qui le séparait du promontoire où il pourrait accomplir ses desseins. Arrivé en haut, il caressât l’ensemble qui était sculpté à partir d’un mélange de corindon et de pyroxène le tout imprégner de la magie du royaume, leur conférant une résistance particulière à la chaleur et aux coups de marteaux qui résonneraient bientôt dans l’écho de cette caverne. De son cosmos, Alectryon fit apparaître son armure et un marteau massif et il frappât le métal tout en le plongeant de temps en temps dans les flammes pour lui donner la nouvelle apparence qu’elle aurait et qui siérait bien mieux avec sa stature.

Sujet: Re: Retour au bercail Dim 25 Juin 2017 - 22:41

Les adaptations de l’armure était achevé et le cardinal se dirigeât d’un pas résolu vers la tour pour constater qu’elle était enfin terminé, qu’elle avait été refaite dans son ensemble selon les plans qu’il avait laissé. Il partit donc à l’ascension de ce monument afin de voir ses appartements au sommet de celle-ci. Il poussât les lourdes portes qui fermait la pièce et pu voir l’immense salle principale ou il tiendrait ses audiences et châtierait les impudents qui oseraient s’y aventurer. Il vit les salles annexes qui resteraient son domaine personnel et ne souffrirait aucunes visites qu’il n’aurait souhaitées.

La grande salle était entièrement faite d’un marbre noir qui donnait une atmosphère lugubre, cela ressemblait à un pastiche décevant de la salle du dieu Phobos. Il ne pouvait permettre qu’on copiât ainsi le style de son vénéré maître. Il insufflât de son cosmos dans le marbre qui se veinât de rigoles de flammes orangé ou bleu électrique, selon son humeur. Au bout de la pièce se trouvait un trône, le sien, celui duquel il toiserait ses adversaires, juché sur une estrade pierreuse et orné avec un style moitié cauchemars et moitié guerre. Il s’en dégageait une atmosphère lourd et oppressante, voir terrifiante.

Il s’y installât pour tester l’assise de ce siège et se dit qu’il manquait quelque chose. Un détail clochait. Il y réfléchit et eut soudain une illumination.

Il serait bien plus agréable que je siège sur un trône orné des cranes de mes ennemis vaincus. Il faudra que je pense à en collecter à la prochaine bataille.

Cette pensée fut stoppée net par un message qui lui parvint, celui de son seigneur et maître, le dieu de la peur. Il commandait à ses troupes de le rejoindre au plus vite. D’un bon, Alectryon sorti de son siège pour courir hors de la tour. Il partit en direction du temple de Phobos, car la volonté d’un dieu ne pouvait souffrir aucuns délais. Une traînée de flammes et d’ombre, comme un météore parti en trombe vers le domaine de la peur où son divin maître l’appelait.

le temple de Phobos

Sujet: Re: Retour au bercail Mer 13 Sep 2017 - 10:15

Une chaleur écrasante régnait sur le désert de feu, plus brûlant que se pouvait l’imaginer le commun des mortels. Vivre en ces lieux aurait paru la pire de punition possible à condition déjà, d’y arriver. Pourtant c’était là le domaine dévolu au seigneur Alectryon, fidèle serviteur de la guerre et cardinal du feu. Celui s’y s’en revenait du temple du fils de son dieu, charger d’une mission qui se trouvait être indispensable au vu de l’avenir qui se préparait pour les berzerker d’Arès.

Après avoir traversé les dunes brûlantes en suivant les arches de feu, il arrivât devant la tour, adossé à cette immense falaise. Il activât le mécanisme dans la pierre au pied de celle-ci qui libéra l’entrée de la formidable caverne où se trouvait la forge du royaume. Il descendit les marche taillé pour arriver au promontoire entouré du lac de lave bouillonnante, là où il accomplirait un rôle qu’il n’a pas souvent tenu mais, pour lequel il s’est toujours tenu prêt.

Un de ses sbires se manifestât à l’entrée, lui signalant l’arrivée de personnes. Après avoir pris connaissance de ce fait, il congédiât le soudard et attendit que ses hôtes se joignent à lui. Il se doutait qu’avec sa longue absence du royaume, il allait y avoir surement bien des réparations à effectuer, et accomplir cette tâche pour la gloire de ses dieux lui semblait une perspective agréable voir amusante selon qui aurait à se défaire d’une grande quantité de sang pour voir son armure restaurée.

Il se saisit de son marteau, et activât les soufflets, faisant monter des flammes à une hauteur impressionnante. Il fallait bien cela pour réparer ce qui avait été créée dans les flammes de la guerre. Bientôt le son assourdissant de ses coups résonneraient dans tout le royaume. Inspectant l’entré pour savoir qui allait faire, le premier ou la première, son apparition, Alectryon se tenait prêt et hélât le premier d’entre eux pour l’inviter à descendre.

Entrez dans la forge d’Arès. Son serviteur s’occupera de votre cuirasse. Ne craignez pas le marteau mais, préparez-vous à payer le prix du sang.

Sujet: Re: Retour au bercail Mar 26 Sep 2017 - 11:12

Était-il déjà venu ici?
Non pas sur le domaine mais dans la forge?
Pas de mémoire...

C'est sous une chaleur écrasante qu'il pénétra dans le lieu dédier au soulagement des armures, non sans être bousculer par un soldat visiblement ivre durant son service.
Alectryon se tenait là, au milieu de cet enfer, semblant attendre quelque chose.
L'armure du Cardinal s'était remise de son précédent combat, il n'aura donc pas à verser de sang aujourd'hui mais cette visite ne voulait que l'instruire, ou plutôt instruire son collègue...

"Bonjour Alectryon." fit-il sobrement regardant les flammes baigner de leur luminosité mordante les murs.
"Est-il normale que tes soldat soit ivre? Non pas que je souhaite te faire la morale mais... c'est pas très pro tout ça." continua-t-il avec de l'ironie dans la voix.
Trouvant une caisse qui pourrai faire office de chaise, la Calamité s'assit alors et resta silencieux un moment.
"Je suis content de te revoir" déclara-t-il d'un ton plat.
Son intonation était sans émotion mais cette ambiance et la présence de son camarade lui rappelait des souvenirs doux amers, il n'arrivait pas à s'en souvenir parfaitement cela dit, mais quelque chose lui disait que cette homme et lui avait partagé un destin épique et désastreux à la fois.
"Espérons que les autres se manifestent assez vite, Maître Phobos à certainement des ambitions à assouvir..."
Il ne pouvait cacher son impatience, il avait soif de conquête, d'aventure mais surtout de combat. Il voulait éprouver à nouveau sa nouvelle force! Son combat contre la Mort était déséquilibré, sa défaite était certaine, mais face à d'autre soldat divin, nul doute qu'il aurait pu faire mieux, beaucoup mieux!
Se laissant allé par la danse des flammes, le Cardinal ferma les yeux et s'imagina ces contrées vierge de toute guerre à aller piétiner...

Sujet: Re: Retour au bercail Sam 30 Sep 2017 - 7:23

Lorsqu’il m’a déposé, je n’ai pas eu vraiment de mots pour exprimer quoi que ce soit. Je ne m’attendais pas à ce que le voyage d’Alectryon le change à ce point. Il est devenu plus massif, puissant… sans que je ne puisse savoir réellement pourquoi d’ailleurs même s’il a été question à un moment donné d’une possession étrange.

Les choses changent et je devrais m’en contenter. Je le regarde s’éloigner sans mot dire ; je n’ai rien à faire de plus pour le moment mais je sens que les choses vont changer. Notre peuple est avide de conquêtes et il va bien falloir que notre assise se taille une place dans le vaste monde. Mes pouvoirs, je le ressens au plus profond de moi, m’ont emporté au-delà d’une limite que je n’imaginais pas encore. Si les demi-dieux existent, alors je suis sur le point de rentrer dans un nouvel âge d’or de compréhension et de pouvoir.

Il s’est éloigné mais il ne me sera pas difficile de le rejoindre. Je peux sentir sa présence mais également celle de Zyss qui vient d’arriver.

Juste quelques instants, quelques minutes avant de me décider à les rejoindre, je replonge mes yeux dans le livre que je me trimballe depuis quelques temps déjà ; l’art de la guerre. Il va être temps de mettre en application ce qu’il s’y trouve et j’espère que de théories nous partirons bientôt en conquête.

Peut-être une heure s’est écoulé et je décide d’avancer vers eux, de les rejoindre.

Il semblerait en fait qu’Alectryon soit devenu le forgeron d’Arès et par ce fait, qu’il soit habilité à réparer les armures. Je n’ai pas grand-chose à dire lorsque mes pas s’approchent d’eux mais c’est avec respect que je m’incline.

- Force et Honneur, guerriers d’Arès.

Mon regard se veut posé et attentif à chaque détail mais la question que je pose tranche avec l’apparente retenue que j’affiche.

- Quand partons-nous à la guerre ?

C’était plus une question rituelle qui attendait une réponse dédiée qu’une question sur ce qu’il convenait de faire en l’absence d’ordres venus d’en haut. Une question pour motiver, élever et donner envie de se battre.

Sujet: Re: Retour au bercail Dim 8 Oct 2017 - 2:12

HRP: Mes excuses pour cette intervention peut-être "trop directe". Si un problème dans mon RP, n'hésitez pas à me MP pour me demander des modifications.

« Une question à laquelle je peux partiellement répondre... » La voix sifflante du héraut de la Peur résonne dans la forge, tandis que sa silhouette se détache peu à peu des ombres. Du haut des marches menant à l'atelier du Cardinal du Feu, Ludwig observe les entités présentes, reconnaissant ces différentes personnalités, malgré le changement que certains ont pu vivre à travers leurs épreuves. Lui-même, actuellement, ne pourrait être défini comme « ressemblant à ce qu'il était », mais ce phénomène est plus temporaire qu'autre chose. Le héraut cache, grâce à un manteau au « tissu » bien étrange, la totalité de son corps, ne laissant voir qu'à l'ombre de sa capuche une silhouette bien trop sombre pour en détailler les traits, une légère lueur violacée semblant parfois apparaître, sombre et fugace. Le manteau d'ailleurs ne semble tenir qu'à un endroit... donnant l'impression d'être accroché au corps qu'il recouvre. Derrière lui, une seconde silhouette patiente, silencieuse et aux traits plus horrifiques qu'humains.

Peu à peu, le serviteur de Phobos parcours la distance le séparant des autres individus, la prêtresse et les deux cardinaux, d'un pas lent. Derrière lui, la silhouette l'accompagne, d'un pas lourd, laissant parfois entendre un lourd pas aux nuances métalliques. Peu à peu se dessine l'armure du Nosferatu, artefact d'un antique âge. Bougeant lentement – et peut-être difficilement ? - sa main, Ludwig arrête les mouvements de son armure, animée par une volonté qui lui est propre. Peu à peu, elle se pose, prenant un aspect qui s'apparenterait aux formes « totem » des armures d'autres camps. Les doigts sur le visage, les ailes arquées vers le ciel... Et maintenant qu'il est immobile... N'est-ce pas du sang qui semble couler, nourrir, l'armure à l'aspect organique, osseux et métallique ?

« J'ai pu accueillir Sa Majesté Arès, il y a peu. Notre dieu était accompagné de son héraut et il semblait être en mesure de nous envoyer au combat. » Il ne pouvait que faire des hypothèses sur la cible prévue par le Maître des Carnages et de la Guerre, mais Siléa semblerait être plus en mesure de porter la parole de l'Olympien. « C'est tout ce que je peux vous dire actuellement sur les projets de notre Maître, Dame Alia. Le héraut de la Guerre sera plus en mesure de vous informer, si vous le souhaitez. Mais votre présence et vos talents pourraient m'aider plus tard. Bien que je comprends... que votre devoir envers notre Maître passe avant moi. » Sa voix, plus que sifflante, semble en fait faible, donnant l'impression qu'il avait subi un lourd préjudice. Plus qu'un préjudice, il avait simplement obéis aux règles. Tournant les yeux vers Zyss, reconnaissant son cosmos particulier. « J'ai aussi rencontré... un Maître d'Arme qui t'es affilié, Cardinal. » Il penche légèrement la tête sur le côté – ou plutôt semble le faire –, se donnant quelques secondes pour se rappeler du nom de cette femme, alors que sa respiration reste froide. « Morrigan. Maître d'Arme du Fléau. Lorsque je l'ai quitté, elle était toujours avec Dame Siléa. Comme tu es... le supérieur hiérarchie du Fléau, je te laisse le soin d'apprendre à cette nouvelle âme... sa place parmi nous. » Et par rapport aux plus hauts membres de l'armée. C'est en partie pour cela que le Héraut s'est rapidement retiré de cette rencontre, considérant qu'il faut aussi laisser les Cardinaux s'exprimer clairement à leurs subordonnés, surtout leurs représentants directs.

Enfin, posant ses yeux sur la masse sauvage qu'est devenue le Cardinal du Feu. Ceux qui passent entre les doigts du Père de la Peur changent considérablement... « Je viens profiter de tes services, Cardinal du Feu et Forgeron de Sparte. Le sang est versé... Je n'attends plus que toi... » Il tend difficilement son bras vers son armure, montrant le sang – sombre – qui se trouve sur l'armure. À ce moment là, c'est un doigt fin et long qui semble sortir de la manche, totalement noir et à l'aspect presque... instable.

La vie du héraut est liée à son armure... Sans elle, il n'est rien d'autre qu'un autre visage du monstre qu'il est.

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Statistique armure actuelle :
Armure : 127 + 42 (du 25/08 au 07/10, 2 points tous les 2 jours) = 169
Point de vie utilisé pour la Forge : 190 Points de vie

Sujet: Re: Retour au bercail Mer 11 Oct 2017 - 15:28

HRP: Tous sentent ou ressentent un peu du cosmos de Phobos dans celui d'Alectryon.

La première personne à rejoindre le cardinal du feu, fut son ancien compagnon d’infortune si l’on peut dire. Zyss apparait, toujours dans cette forme qui est le résultat de son entrainement respectif avec le dieu de la peur. Avançant sur le chemin qui le menait à son frère d’armes, il asticote le cardinal du feu sur la tenue d’un soldat qu’il aurait rencontré tantôt, surement celui qu’Alectryon avait congédié. Un soldat Ivre parmi ses troupes ? Impossible, il l’aurait tué avant que le breuvage alcoolisé ne vienne à passer ses lèvres. Il était donc du devoir du forgeron de défaire cette image et de lever le voile sur cet état.

Bonjour Zyss, vieux compagnon si je puis dire.

Saches que l’attitude de mes hommes ne regardent que moi. Dit-il sans haine ni colère mais d’un ton laconique.

Il n’y a pas de soûlard parmi mes soudards, seulement cet idiot venait m’annoncer ce que je savais déjà et pour cela, parvint jusqu’ici ou les flammes de la guerre ont forgé les armures des créatures les plus puissantes de ce royaume. L’intensité de cette chaleur et mon cosmos, plus intense qu’un million de soleil car amélioré par le sang de notre divin maître, l’auront désorienté.

Il reprit sur un ton plus sévère.

Je n’aurais jamais permis ce genre de comportement. Pas ici plus qu’ailleurs dans le royaume de nos divinités.

Il pensait alors aux châtiments qu’il ferait subir un l’impudent qui oserait souiller par sa conduite la terre du fils guerrier de Zeus. Un rictus imperceptible perçait au bord de ses lèvres. Reprenant avec le même ton plat qu’auparavant, il rendit la politesse à son camarade.

Je suis également content de te revoir.

Sa voix puissante et grave sonnait presque comme un défi ou comme une attaque mais, là n’était pas son intention, en témoignait la teneur de ce message. Il était sûr qu’un personnage comme Zyss ne s’y fierait pas car son entrainement avec le dieu de la peur le rendait surement insensible à la puissance vocale de son collègue mais, un humain lambda se laisserait saisir par la crainte qu’inspire une telle force. En effet il n’en ressenti rien car il reprit de suite sur les intentions prochaines de leur dieux.

Alectryon observât l’armure du cardinal des calamités mais, celle-ci se portait bien et ne nécessitait pas de réparation.

J’imaginais devoir réparer ton armure mais, il semblerait que mes soins ne soient plus d’actualité.

A ce moment, une autre personne vint en la forge du macédonien, la prêtresse d’Arès en personne. Celle-là même qu’il avait mené en son domaine, sur les ordres de Phobos pour qu’elle n’encours plus de danger, fit son apparition et interpellât les guerrier déjà présent.
Force et honneur ? Quel drôle de formule. La force est ce qui nous meut elle ne nous quitte jamais, quelle que soit sa forme, quand à l’honneur, cela dépendait de l’adversaire… Elle se demandait elle aussi quand les armées du dieu de la guerre allaient faire tonner les cieux de leur colère mais, avant tout autre intervention, une autre personne les rejoint.

Il s’agissait du héraut de Phobos, Ludwig, égale à lui-même, noble ambassadeur des peurs qu’il représentait. Digne comme à son habitude, de son seigneur, sa présence et son aura, poussèrent Alectryon à s’incliner devant lui, autant que devant la prêtresse et son camarade. Il adressât ses paroles à l’assemblé mais, avant tout, à la prêtresse ainsi qu’à Zyss dont il donnât des nouvelles de son subalterne. Derrière lui, une forme métallique se meut, dégoutante de sang, la démarche pesant comme affaiblis, ou peut être devrait-on dire navrée. Celle-ci fut arrêtée par son maître là où le cardinal des flammes pourrait faire son office. La pointant d’un doigt dont la forme n’était pas définie, laissant planer un doute horrible sur la relation homme armure du héraut, celui-ci demandât à ce que celle-ci profite des arts d’Alectryon.

Le cardinal du feu observât l’armure et le sang qui s’écoulait dessus, le prix avait été payé, et sans doute plus qu’aucun humain ne l’aurait fait. Il ne restait plus à Alectryon qu’à remplir son office. Il saisit son marteau qui rougeoyait comme chauffé à rouge et percutât les masses métalliques, insufflant les flammes de la guerre dans le métal pour qu’il retrouve son état d’origine. A chaque coup, il avait la curieuse impression de frapper sur une personne, peut-être était-ce là une illusion de son esprit mais, bientôt l’armure fut de nouveau rendue à son état optimal. Le héraut du dieu de la peur pourrait en faire de nouveau l’usage, pour la gloire de son divin maître.

Voilà pour toi héraut de la peur, puisses-tu semer la peur dans le cœur de tes ennemis et servir nos dieux comme chacun de nous.

L'armure de Ludwig est régénérée.

Sujet: Re: Retour au bercail Mer 15 Nov 2017 - 22:01

Le travail du forgeron était accompli, il avait fait danser le métal et les flammes dans un ballet que seul un manieur de feu et plus précisément celui d’Arès pouvait le faire. La cuirasse de son hôte avait retrouvé sa forme et était prête à reprendre sa position ou sa forme initiale, quelle qu’elle puisse être. Il était clair que la relation de Ludwig avec son armure était étrange, sombre et mystérieux, presque autant que le personnage en lui-même. Il était bien le personnage parfait pour s’assoupir dans les ténèbres du sillage de son divin seigneur et lui avoir rendu service satisfaisait le guerrier d’Arès.

Alectryon regardât le petit groupe de personne assemblé devant lui et tous semblait préoccupé, tous les guerriers d’Arès et leur prêtresse attendaient surement impatiemment les nouvelles affectations de chacun. Vers quelle nouvelle conquête ou tout simplement quête se dirigeraient les pas de cette noble assemblé. Le cardinal attendait avec la dernière impatience l’occasion de mettre ses nouveaux talents à l’œuvre et semer la terreur dans le cœur de ses adversaires. Pour cela il fallait encore attendre que son seigneur les appels ou leur fassent porter un ordre.

Mes camarades ! Si personne d’autre ne requiert mes services, je m’en vais dans ma demeure, j’y attendrais l’appel de nos dieux.

Alors qu’il venait de finir sa phrase, il prit le chemin de la tour d’un pas sûr mais tranquille. Pour l’instant ni sa force, ni son courage n’était demander et seul le repos du guerrier l’attendait au sommet de cette terrible tour qui était devenu l’antre de la bête. Le soleil brûlait, haut dans le ciel, chauffant l’air, le rendant presque insupportable mais rien de ce que le cardinal ne pouvait gérer voire même apprécier. L’aspect inhospitalier de cet endroit en faisait un bastion pour parer aux invasions.

*Je me demande ce qu’est devenue ma sœur. Il y a bien longtemps que je n’ai eu de ses nouvelles. J’interrogerais un soldat plus tard pour savoir ce qu’il en est.*

Il arrivât aux massives et lourdes portes de sa tour et jetât un dernier regard dans la direction de ces camarades afin d’être sûr qu’aucun d’eux n’attendait rien de plus de lui avant qu’il ne passe le seuil de son domaine.

Sauf si on a besoin de moi je change de topic.

Sujet: Re: Retour au bercail Mer 27 Déc 2017 - 8:51

Ainsi, l'antique apparence du Nosferatu avait pu reprendre force et vitalité grâce aux soins du Forgeron. Voilà quelque chose qui permettait de mieux servir son Maître, ou même Sparte, bien qu'actuellement cette cuirasse n'était pas le centre de la réflexion de Ludwig. Ils étaient maintenant deux à posséder cette étrange aura, cette « odeur » caractéristique des créatures forgées par la chair, le sang et la peur. Le Père de l'Effroi est un artiste en soi, un artiste qui ne cherche pas une toile, superficielle et simplement faite pour la regarder – parfois la vivre, certes, la contempler, mais pas plus. Non, c'est un artiste des couleurs, qui leur donne vie, dans cette réalité. Pas de monde peint pour lui... mais l'unique réalité des Hommes, dans laquelle de nouvelles couleurs naissent, des spectres colorés inconnus, indicibles... et qui transforment cette morne existence en une sublime flamme, consumant âme et corps dans l'horreur et la folie !

Une horreur dont Ludwig lui-même est extrait, à la différence de ces serviteurs exceptionnels ayant reçu la bénédiction du Maître des Abysses, comme le prouve ce corps à la silhouette difficile à définir, cachée par ce drapé obscure. N'est-ce pas du sang qui semble, parfois, goutter de cet étrange tissu ?

« Merci pour tes services... Cardinal. » Il hoche la tête suite aux dernières paroles du brutal Forgeron, tandis que la cuirasse s'anime à nouveau. Lui-même n'a que peu de choses à faire en ces lieux. Certes, il aurait apprécié profiter des dons de la Prêtresse, mais il est important de la laisser aussi tenir ses occupations d'entité religieuse auprès du Dieu de la Guerrier. Ainsi, inclinant la tête, le héraut fait entendre sa voix sifflante – mais respectueuse – et lance ces quelques mots. « Je vais moi-même devoir prendre congé, Dame Alia. » L'antique entité commence alors à suivre son porteur, tandis que ce dernier quitte les lieux. Ce n'est que dès qu'il sera assez éloigné que son armure deviendra une forme d'existence étrange, visqueuse. Elle forgera à nouveau le corps de Ludwig, ce fragment à l'apparence humaine. Elle s'accrochera sous la forme d'os, de muscles, à ce corps, lui redonnant une consistance, tandis que le manteau, lui, viendra entourer ce phénomène, la chair et la peau reprendront leur droit.

Sans armure, il n'est qu'une horreur de plus dans ce monde, une couleur qu'on évite de regarder, incapable de faire quoique ce soit. Voilà le sacrifice du sang que, chaque jour, doit faire le héraut de Phobos : partager son corps avec l'apparence séculaire du Premier.

Ouvrant et fermant sa main, un livre vient peu à peu s'extirper de l'énergie sombre qui compose son cosmos. Le gardant contre lui, il commence à s'éloigner. Il y a peu, un combat s'est terminé … Dans les énergies, la plus flagrante était celle de Siléa, héraut d'Arès. Il est peut-être temps que les deux serviteurs se rencontrent et fassent plus ample connaissance...

=> Antre de la Terreur

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Vie : Récupération journalière comptée à partir du 11 Octobre : 200 – 190 (au 8 octobre) = 10 + 190 (10 * 19 jours (du 11/10 au 30/10)) = 200 PV
Armure : Récupération journalière comptée à partir du 11 Octobre : 169 + 190 (sacrifice) = 359 + 65 (au 6 novembre (+5 tous les 2 jours)) = 420

Ne plus prendre autant de retard dans les RPs quand il y a des récupérations à faire...

Sujet: Re: Retour au bercail

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