Sujet: Re: Le retour des troupes au bercail Lun 20 Mai 2019 - 10:08
Abel avait parfaitement bien fait de ne pas rester à l’écart. Cette conversation entre la divinité nordique et celle des enfers était intéressante, riche en enseignement. Perséphone savait manier le verbe, plus aucun doute n’était possible et était dotée d’un fort caractère. Une personne fort appréciable pensa alors le Spectre Céleste. Mais le plus amusant était de voir l’Asgardien qui, buté, sur sa position ne semblait ou ne voulait pas comprendre ce que la déesse disait. Un peu comme avec lui tout à l’heure un dialogue de sourd semblait engagé. Asgard était donc neutre d’après Thor qui réclamait aussi la restitution des Saphirs que visiblement le Spectre du Griffon avait en sa possession.
Le borgne n’avait absolument rien à dire à l’heure actuelle ne voulant pas mettre de l’huile sur le feu se contentant encore d’observer et d’écouter. Sa déesse devenait plus virulente, plus autoritaire et chose rare pour être souligné, cela le faisait frémir. Autant la courte entrevue avec Thor n’avait rien eu d’exceptionnel autant voir Perséphone lui répondre avec de tels arguments était impressionnant. Et Abel se disait même qu’il avait choisi le bon camp.
Et pourtant Mephistopheles se redressa lors des dernières paroles de sa divinité, l’espace d’un instant il fut surpris de cette proposition faite au dieu de la Foudre. La ténébreuse déesse était donc capable d’être magnanime, acceptant donc de laisser partir l’Asgardien et… avec les saphirs ! Il ferma son unique œil valide l’espace d’un instant, décroisant les bras, prenant une respiration normale. Il se plierait à la décision de la divinité mais si Thor n’acceptait pas cette proposition il y aurait fort à parier qu’il y aurait de la casse, des deux côtés.
Une véritable guerre était-elle sur le point de débuter ?
Invité
Invité
Sujet: Re: Le retour des troupes au bercail Jeu 23 Mai 2019 - 14:02
Une reine qui savait exprimer ses mobiles, et qui savait comment faire pour manœuvrer en eaux troubles, voilà le genre de personne que j’avais devant moi. Rien ne s’était passé comme prévu. J’imaginais donner la rédemption à un héros qui se pensait déchu de son titre jusqu’à la racine mais tout ce qu’a bien pu faire la reine des Enfers depuis mon arrivée ici, c’est me surprendre. Étrange que nul autre juge n’ait été convié à la visite. J’aurai bien aimé appréhender l’un deux.
Finalement, le discours que vient me servir Perséphone est au-delà de tout ce que je pouvais attendre. Il s’agit là d’une guerre qu’elle dit perpétuelle et éternelle. Une guerre qui lie tous les royaumes et pour laquelle il n’y aura jamais d’autre alternative que ce que nous connaissons à présent. Elle ne parait ni agacée, ni lasse dans un premier temps, bien qu’elle fasse montre d’une grande autorité. Mais je ne suis pas chez moi de toute façon.
- Nous sommes donc en guerre. C’était si peu évident avec la manière des plus convenables que nous avons eu de toujours recevoir les vôtres avec équité, avant le Raid.
J’avais parlé de respect, la reine avait tout autant à dire à ce sujet, présentant même ses troupes comme désabusées et trompées au bout du compte par leurs adversaires. C’était la raison pour laquelle ils ne ‘’pratiquaient plus’’. Peut-être qu’un exemplaire ou deux de ‘’L’art de la Guerre’’ manquait à leur bibliothèque finalement. Quoi qu’on puisse penser en temps de guerre, le comportement des généraux est capital.
Et il était selon elle question de crainte à défaut de tout autre chose.
- Nous ne craignons pas le retour de vos troupes, altesse. Nous nous confronterons à vos guerriers, quoi qu’il en coute. Nous ne sommes pas aussi bruyants que les troupes d’Arès mais comme eux nous recherchons la gloire.
Elle avait d’ailleurs juste devant elle, un spécimen qui côtoyait la gloire depuis un certain temps. Inutile de lui en parler plus encore même si ça me démangeait fortement.
- Je préfère savoir qui est mon adversaire au cas où les choses devraient se reproduire.
C’était aussi là une manière de répondre à son affirmation, et de lui préciser que je n’imaginais aucune accalmie de la part des enfers ; s’ils avaient moyen de frapper, nul doute qu’ils le feraient.
- Nous ne sommes que des envahisseurs selon vous ? Vous estimez donc que nous avons échoué. Tous.
Une question, suivi de sa réponse. La manière de voir les choses de la reine des Enfers était décidément très particulière. C’est lorsqu’elle décida de plonger son regard dans le mien que les choses allèrent plus vite. Et pour avancer mes arguments, j’allais finalement parler un peu de quelques actes héroïques… Pour elle, la destruction des humains était la seule chose qui pouvait être viable, la seule alternative à sa colère et à la guerre qu’elle avouait livrer au monde entier. Mais quelque chose ne collait pas et j’avais ma façon de voir les choses, non pas pour réfuter ce qu’elle venait de dire mais bien pour exprimer mon point de vue.
- Le monde aurait pu sombrer tant de fois ces dernières années, et pourtant, ce n’était pas de votre fait. Que peut-on dire lorsque votre père lui-même nous réunit pour partir en croisade contre le retour d’Ouranos ? Fallait-il que je laisse Némésis à sa malédiction ? Ou la fille de Poséidon engloutir le monde sous un nouveau déluge ? Où même laisser mourir les Olympiens et le monde sous des tonnes de neige et de glace ? Où est donc votre œuvre?
Elle avait une forme de colère et de rage non dissimulée pour parler de tout ce qu’elle pouvait nous reprocher. Rien n’aurait pu me préparer à ce qu’elle m’avait dit, tout ce discours sur le monde, notre trace, ce que nous y faisions, c’était inédit et même enrichissant de connaitre sa position.
En vérité, je me rendais compte du côté dérisoire du raid orchestré par les Spectres sur nos terres. De la fierté, j’en avais à revendre, trop même. Et en vaillant combattant toujours amené à avancer vers les problèmes, j’avais vécu cette agression comme un véritable camouflet. Là ou des réponses auraient suffi, le silence avait transformé tout ça en colère, en incompréhension. Mais la vérité était là.
- Nous sommes donc en guerre. Et face à toutes les menaces qui vont peser sur le monde dans les années à venir, ce ne sera pas une simple épine dans notre flanc. Le vôtre, le mien, celui de tous ceux qui voudront œuvrer à la sauvegarde de ce qui nous reste.
C’était parler d’Ouranos sans trop en dire, et de toutes les choses qui allaient se passer des suites des événements au sanctuaire. Elle n’avait pas à en savoir plus et le devenir d’Ashram me semblait une manière habile de dévier le sujet principal de la discussion. Et avec tout ce qui avait été dit depuis le début de cet entretien, ma position avait changé en tout point sur ce que je devais faire.
- Nous parlons d’un héros, d’un gardien des temps mythologiques qui combattait les hommes à défaut d’en être un ; seule son enveloppe l’était depuis son retour lors de ce siècle. Et il ne mérite pas que je vous l’abandonne. Vous auriez aimé son combat, son engagement, vous l’auriez porté sans doute au-dessus de tous vos guerriers tant il aurait pu comprendre vos revendications, mais il ne mérite pas votre colère ni quelque châtiment que ce soit. Seul le grand Hall du Walhalla sera sa dernière demeure à moins qu’il ne redevienne le gardien qu’il était jadis.
Il ne se serait pas montré en pareille occasion, il n’aurait pas aimé que je le place sur le devant de la scène. Pourtant, je m’étais présenté en son nom lors de mon arrivée. Comprenne qui pourra. Il resterait une âme qui ne serait donc jamais liée aux Enfers des Olympiens et qui pourrait gouter au repos des Ases. Etait-ce là les seules choses qui seraient décidées aujourd’hui ?
- Je n’ai rien d’autre à dire. Votre Juge n’aura qu’à libérer les Saphirs à votre ordre. Je n’ai pas confiance aveuglément au choix que vous me proposez. J’ai assez de respect pour vous pour savoir que votre parole vaut bien plus que de l’or. C’est aussi l’un des enseignements que j’aurai en repartant d’ici, n’en déplaise à vos détracteurs. Je vais donc disposer et repartir avec votre promesse et vos réponses.
Servi, je l’étais et je n’avais plus rien à demander ni a faire ici. L’espace d’un instant, une idée fugitive me traverse l’esprit mais je renonce bien assez vite, tout en ayant pu jeter un coup d’œil à Elyn. En guerre on a dit. En Guerre…
Il ne me restait plus qu’à effectuer une révérence pour appuyer la fin de l’entretien suivie d’un demi-tour, je songeais à me diriger vers l’extérieur du Palais, tout devrait se passer comme prévu. Il n’y avait rien à dire de plus, même pas en croisant le marionnettiste borgne. C'était étrange ce qu'il venait de se passer, une déclaration de guerre de cette manière là, toute en finesse, j'aurai presque aimé une tasse de thé, ou quelque chose qui se soit bien marié à la situation. Entre deux utopistes en plus. L'une voulant chasser les hommes et laisser libre le règne de Gaïa... L'autre... enfin vous savez déjà pour l'autre.
Intérieurement, j’ai quelques pensées, pour Ashram. Lui qui voulait servir d’exemple, j’aurai bien deux ou trois choses à lui dire si je pouvais le défier en combat singulier… Quelque chose qu’il s’était promis de faire depuis toujours et qu’il était bon de souligner à nouveau :
Il ne suffit pas de vivre, il faut une destinée, et sans attendre la mort.
Tu l'as dit à quelques reprises, déjà. Mais tu vas le vivre jusqu'au bout.
Sujet: Re: Le retour des troupes au bercail Jeu 23 Mai 2019 - 21:36
Sa chaleur ne semblait guère avoir atteint son maître, ou tout du moins, il avait feint ne pas la ressentir. Cela allait donc se terminer ainsi ? Il allait omettre son existence comme un simple grain de poussière qu'il pourrait balayer d'un revers de main. Elle n'était donc que cela pour lui, véritablement ? Une servante, rien de plus. Sa désobéissance lui avait valu d'être reniée sans cérémonie. Désormais, Abel avait trouvé une autre muse, une autre source d'intrigue, comme il le lui en avait fait part quelques semaines plus tôt lors d'un passage en Europe.
Bien, la demoiselle se forcerait à ne plus lui imposer son regard pesant. Elle ne le regarderait plus, elle ferait de son mieux. Peut-être que le temps ferait son oeuvre. Peut-être que leur lien le rappellerait à son bon souvenir. Peut-être se rendrait-il compte que sa présence lui était devenue impérieuse. Ou peut-être le contraire.
Le dialogue se poursuivait alors que Dame Perséphone n'hésitait guère à exposer sa décision. La fuite ou la mort, entre autre. La Chimère était curieuse d'entendre la réponse du Dieu du Nord. Serait-il trop raisonnable pour revenir sur ses pas, ou trop fougueux pour engager le combat dans la souricière ? Chacun se confortait à son idéal, à sa manière de pensée, campant sur leurs positions. Ils connaissaient tous deux leur sujet sur le boutdes doigts. Alors, c'était à cela, que ressemblait une rencontre entre deux divinités que l'univers oppose ?
La Déesse avait été claire. La guerre était déclarée, et ce depuis longtemps, et perdurerait, sans aucun espoir de paix. N'était-ce pas désolant, si l'on s'y penchait un peu plus. Pourtant, Thor semblait perdre un espoir qui le taraudait encore. Elyn n'était guère assez ancienne au sein des Enfers pour exposer son point de vue, elle n'avait pas tous les éléments pour juger l'un ou l'autre, peut-être cela viendrait-il un jour ?
La belle auburn cligna des yeux, surprise par ce bref regard que lui avait accordé le Nordique. Alors, il n'avait pas oublié sa présence ? Dans le silence, la douce l'observait s'éloigner jusqu'à ce qu'il n'apparaisse plus dans son champ de vision. Le silence était de mise à cet instant. Et ce ne fut que quelques minutes plus tard, blessée dans un certain orgueil qu'Elyn trouva cette ambiance insoutenable.
Un léger coup d'oeil à Abel, qui ne lui répondrait sans doute guère et la Chimère s'inclina respectueusement devant la jeune femme au visage de porcelaine avant de détourner les talons à son tour.
"Dame Perséphone."
Elle n'avait jamais été bavarde et percevrait un commentaire sur les récents évènements comme un manque de respect envers Perséphone. Après tout, elle n'était qu'un simple soldat dans les rangs. Mephistophélès le lui avait bien fait comprendre, elle n'avait guère la parole. Hésitante, elle resta figée un instant avant d'adresser un dernier signe de tête à Arbhaal pour à son tour franchir les portes du Palais des Enfers.
-> Quelque part en Enfer.
Perséphone
Déesse des Ténèbres
Rôle : Staff
Planter des fleurs sur la tombe d'Alessio et faire des bébés avec Hadès
Sujet: Re: Le retour des troupes au bercail Dim 26 Mai 2019 - 10:17
Il avait enfin compris... ce n'était pas trop tôt. Optimisme exacerbé, intimes convictions ou déni, le fils d'Odin avait mis bien du temps à réaliser qu'ils étaient réellement en guerre et que cela n'était pas prêt de changer.
Le sourcil de Perséphone s'arqua quelques brèves secondes lorsqu'il évoqua son enveloppe charnelle en des termes des plus élogieux, et laudatifs surtout. Il ne lui avait pas échappé que cet humain comptait beaucoup pour lui, mais elle ne s'était pas attendue à ce que ce soit à un tel niveau. Si on l'écoutait, cet humain valait mieux que n'importe lequel de ses guerriers et, pire, affirmait-il avec un léger "sans doute", qu'elle le porterait plus haut que quiconque servait sous ses ordres. Cette remarque fort présomptueuse tira un léger sourire à la Divinité Infernale sans qu'elle n'y réagisse plus avant pour autant. Décidément... ce Thor était bien sûr de lui.
Ainsi il avait fait son choix. Le Guerrier s'effaçait au profit de la Sagesse. Elle n'était pas réellement certaine qu'il opte pour ce choix, en définitive. Mais cela était tout aussi bien car, au vue de leurs échanges, qu'il accepte sa première proposition remettait les compteurs à zéro, en quelques sortes. Dorénavant, Asgard ne pourrait plus prétendre à une quelconque réparation de quelque sorte que ce soit. Les Enfers avaient rendu les Saphirs et avaient laissé repartir l'un de ses dirigeants sans lui causer le moindre tort, quand ils l'auraient pu, gratuitement et sans la moindre difficulté. Tout cela n'avait pas été fait par hasard et Perséphone compterait désormais sur le sens de l'équité sans faille de la divinité du nord.
Elle acquiesça d'un bref mouvement de la tête lorsqu'il prit congé, alors que ses doigts fins s'agitaient dans l'air pour ouvrir un portail qui le conduirait tout droit vers la Porte des Enfers. Il repartirait sans que l'on ne le contraigne à rester, comme elle l'avait promis. Il se rendrait également compte, arrivé à la porte, que les Saphirs auraient délaissé la précieuse cachette d'Alessio pour se retrouver au creux de sa paume. Le Griffon risquait d'être surpris, mais cela... elle s'en chargerait plus tard.
Perséphone posa un bref regard sur Elyn alors que celle-ci prenait congé à son tour. Bien que rien ne permette de le distinguer sur les traits du visage lunaire de Coré, elle ne put que constater à quel point cette jeune femme maîtrisait mal ses émotions. Cela lui porterait tort dans l'avenir et il faudrait qu'elle apprenne à les garder secrets, profondément enfermés au fond de son coeur, surtout en de telles circonstances. Mais cela viendrait... du moins c'était à espérer.
Hypnos s'étant éclipsé, seuls restaient son fidèle Arbhaal et cet inconnu à ses côtés.
“
Arbhaal, j'ai des affaires à régler à la surface que je ne peux plus faire attendre. Hadès étant de retour, nul besoin d'informer Thanatos ou Hypnos qu'ils ont à gérer les Enfers en mon absence. Fais comme bon te semble d'ici là, mais je souhaite te parler en tête à tête lorsque je serai rentrée.
”
En quelques mots, Perséphone venait d'annoncer le retour du Sombre Monarque avec autant d'émotions dans la voix que si elle venait de leur demander de passer à table. Pour l'heure, elle n'avait pas la moindre envie de se retrouver face à lui. Cependant, elle n'avait pas menti lorsqu'elle avait mentionné une affaire urgente. Le Printemps aurait déjà du renaitre à la surface depuis plusieurs jours. La gestion des Enfers et les problèmes accumulés qu'elle avait du gérer, ne lui avaient pas permis de se défaire de ses devoirs infernaux plus tôt. Mais les choses n'avaient que trop traîné et l'équilibre devait être instauré au plus vite.
“
Toi, tu viens avec moi.
”
Dit elle sans plus d'ambages en posant un regard brillant sur le spectre qui avait fait son apparition quelques minutes auparavant. Sans lui laisser la moindre seconde pour répondre, une opaque brume violine englobait déjà la Déesse et le spectre pour les conduire à la surface.
Sujet: Re: Le retour des troupes au bercail Dim 26 Mai 2019 - 19:56
"Et certains obstacles disparaissent d’eux-mêmes n'est-ce pas..." Marmonna le Spectre de Mephistopheles lorsque Thor disparaissait derrière le portail. Quel couard ! Il avait fait le fanfaron et repartait désormais la queue entre les jambes tel un chiot que l'on venait de gronder. Quel spectacle délectable, jouissif même que de le voir partir ainsi. Dame Perséphone avait eu les mots et avait fait forte impression au borgne. La déesse avait gagné le combat avec ses mots, chose que l'Asgardien n'était pas capable de faire. Il tardait déjà à Abel de le rencontrer de nouveau, de lui rappeler cette entrevue avec Perséphone et se jouer de lui comme il avait pu le faire avec Elyn. En parlant de la Chimère, Abel l'ignorait royalement et telle serait sa punition pour les jours voire semaines à venir. Il ne la renierait pas, ne le pouvant mais il lui ferait passer l'envie de recommencer. La torture psychologique pouvait valoir dans certains cas plus de maux que la torture physique.
Le spectre de l'étoile du commandement se redressa alors qu'Elyn prenait congé du groupe le laissant désormais seul avec Dame Perséphone et le Basilic, Basilic qui avait été étonnement calme depuis tout ce temps. Quant à Elyn, il parierait son second œil qu'elle courait en direction de l'entrée des enfers pour revoir ce gêneur de Thor.... Si seulement il en avait le pouvoir, il enverrait un message à travers tout les enfers en promettant monts et merveilles à celui ou celle qui ramènerait la tête du Nordique. Mais il était encore trop faible, trop bas dans la hiérarchie "spectrale" pour pouvoir faire quoi que ce soit.
Mais la prise de parole et les informations qui en découlèrent attirèrent l'attention du jeune homme. Ainsi l'empereur des Enfers était de retour.... Abel dût se contenir pour ne pas arborer ce regard carnassier et malsain qui le caractérisait si bien. Toutefois il n'eut pas le temps d'ouvrir la bouche que Perséphone l'obligea à la suivre.
"...."
Toi... était-il considéré comme un simple pion ? Il aurait sans doute bientôt la réponse. Le borgne disparut tout simplement en compagnie de la déesse des enfers.
Sujet: Re: Le retour des troupes au bercail Jeu 6 Juin 2019 - 16:20
La réaction de Perséphone à propos de l’histoire de Scareface mis Perséphone dans une colère tellement violente que sans l’intervention du Juge du Griffon le palais tout entier d’Hadès aurait été détruit. Sa colère passée, l’épouse d’Hadès repris rapidement ses esprits car une autre tâche demandait sa présence. Un visiteur fit son apparition dans la salle du trône. Il s’agissait de Thor qui expliquait venir afin d’avoir des explications quant au raid orchestré par les Juge d’Hadès quelques temps plus tôt.
Une longue, très longue conversation survint durant laquelle les deux Déités débattirent, firent part de leur propre opinion quant à ce qui s’était passé à Asgard. Le dialogue devenant assez redondant, Hypnos fini par s’en aller, non sans saluer la Reine d’un mouvement de tête. Cette dernière, trop occupée avec Thor, ne semblait pas s’en occuper du tout, ce qui permi au Sommeil de s’éclipser sans problèmes.
Etant à présent sorti de la salle, il prit nonchalamment le chemin du Mur des Lamentations dans l’optique de prendre un peu de recul par rapport à ce qu’il se passait à présent. Dépassant la barrière séparant les Enfers d’Elysion, la déité aux cheveux blonds se rendit dans le paradis des Dieux afin de voir si quelqu’un s’y trouvait. Il n’en était pas certain mais il avait senti la présence d’Hadès et de son frère durant le temps qu’il était aux côtés de Perséphone et du Dieu du Tonnerre… Rien de coûtait donc d’aller vérifier si Hypnos n’avait pas rêvé, sans mauvais jeu de mots.
Accueil
En virée avec Perséphone
