Rencontre au sommet

Il avait tout suivi au loin. Assisté aux combats de ses guerriers contre la mort. Arès c'était félicité d'avoir pu laisser les Berserkers gagner en expérience contre un tel adversaire. Le dieu de la guerre avait donné ses instruction à sa prêtresse qui pour la première fois venait de réussir sa tâche en tant que représentante divine. Vétu de sa formidable armure d'orée, le dieu de l'Olympe était apparu dans la salle du trône. Sur son siège des petits éclats de lumières laissèrent place à la divinité. Assis au-dessus de ses "invités" il les observa avec sourire.

" Tu as bien fait Alia. Maintenant, laisse nous seul et va rejoindre Katharina aux portes du palais. "

Les bras accoudé sur son siège. Arès avait l'air détendu et à son aise. Il attendait patiemment que sa prêtresse ne sorte de la pièce. Il lui avait bien dit de sortir du temple et non pas de quitter le domaine. Il espérait qu'elle ai compris le message. En tous cas, le dieu de l'Olympe posa enfin son regard vers le bras droit d'Hadès. Lui qui avait souhaité rencontrer le monarque, venait de recevoir la visite d'un des jumeaux des enfers. Est-ce à cause du message qu'il avait transmis par le biais de Siléa ? Il en doutait fortement. Thanatos n'était pas du genre diplomate et il se doutait déjà de ce qu'il était venu rechercher.

" Nous voilà seul Thanatos. Que souhaites tu me dire ? "

Alia c'était éclipsé sans un bruit. Elle avait rejoint Katharina derrière la porte pour s'assurer qu'aucun individu ne pénètre en ce lieu. Le temple d'Arès était bien plus beau que le précédent domaine, il était vaste et propre et ne portait aucune trace d'impureté. Une fois en dehors de cette pièce, toutes discutions ne pouvait être entendu. C'est pourquoi ils allaient pouvoir s'entretenir sans être dérangé. Thanatos était plutôt direct, il confirmait donc le fait qu'à l'inverse de son frère, il ne savait pas manier les mots. Accoudé à son trône, il écouta les intentions de Thanatos, et le moins que l'on pouvait dire, c'est qu'il n'avait pas froid au yeux ! Détruire les armées d'Athéna et d'Asgard ? Mettre un terme à la race humaine... Ce n'était guère ses intentions. Arès ne vivait que pour admirer les combats entre les dieux et les humains, il n'avait pas envie de supprimer son terrain de jeu... même s'il était tentant d'exterminer ces insectes.

Cependant, la suite fut plutôt... amusante et utopique. Mettre la main sur l'armée d'Arès mais également sur lui. Sous sa direction ? Lui un Olympien ? Ce n'était pas à Thanatos de dicter ses lois. Ici... Et en ce monde, seul Arès avec le pouvoir de décision. Il n'acceptait pas qu'un des sbires d'Hadès veuille le "contrôler". Pensait-il réellement ce qu'il disait ? Ou était-ce de l'humour mal placé ? En tous cas... cela ne manqua pas de le faire rire.


Le dieu de la guerre tendis sa main vers l'horizon en décrivant un arc de cercle avec son bras.

" Ce monde n'est autre que mon terrain de jeu. Je n'ai nullement besoin d'assistance, d'aide ou d'allié pour accomplir mes souhaits. N'oublie pas ou est ta place Thanatos, celle d'être au pied de mon oncle Hadès. "

Le dieu de la guerre fixa le fils du Nyx avec un léger sourire. Pensait-il pouvait soumettre l'unique avec ces idées ? Personne ne pouvait dicter les actes d'Arès. Thanatos c'était surement mal prit pour tenter d'obtenir sa force. Dans tous les cas, l'Olympien aurait surement refuser de s'allier aux enfers. D'ailleurs, son message à destination d'Hadès n'avait été que pour remettre les choses aux clairs.


Sa cacher derrière le dieu de la guerre et les Berserkers pour pouvoir anéantir les humains... Depuis quand Thanatos agissait-il sans l'accord de son oncle ? Et le plus surprenant... était de savoir ce qui avait bien pu lui passer par la tête pour faire une telle demande. Il savait pourtant qu'elle ne serait pas accepté.

Le ton avait changé du coté de Thanatos et pourtant... Arès lui restait calme et passif. Heureusement qu'il était un dieu... Sinon il aurait déjà été éjecté pour avoir osé lui parler de la sorte. Cependant, même si le pouvoir de la mort était grand, il ne pouvait pas être comparé au Olympien. Les Kamui des dieux leurs avaient été retiré pour évité qu'il ne ravage ces terres. C'était peut-être mieux ainsi finalement. Son père Zeus mettait tout le monde sur le même pied d'égalité. Ce que l'on disait de lui était donc vrai, Thanatos n'avait aucune patience et Arès n'allait pas tarder à lui faire comprendre ou était sa place. Il ferma les yeux tout en écoutant les propos du bras droit d'Hadès. Combler ces désirs ? Pensait-il réellement que l'unique allait céder à ces caprices. Ignorait-il à qui il avait à faire ? Arès n'était guère comme ces autres dieux ridicules tel que Cronos ou Athéna. Il était bien plus impitoyable qu'il n'y paraissait.

" Hahahaha... Hahahaha "

Comment ne pas rire de son ignorance ? Pensait-il réellement que sa place était parmi l'élite ? Quelque soit ces pouvoirs... il ne pouvait posséder les mêmes que les dieux majeurs. Ceux qui posséder une armée à leurs service, ceux dont le cosmos et l'aura était capable de réveiller un royaume et de le guider.


Les yeux d'Arès était dirigé vers le bas, là ou devait se tenir les dieux de ce niveau. Il était venu ici parce qu'il ne pouvait surement pas diriger ceux de l'armée d'Hadès qui n'obéissait qu'à son oncle. Et pourtant, il avait dans ces rangs une personne très puissante... Silfrid Valandil plus connu sous le nom de Kazuki était capable de déclencher des attaques aussi titanesque qu’impressionnante. Arès en avait déjà fait les frais et c'était rendu compte que certaine personne avait hérité de don dont ils n'auraient jamais dû avoir. Les erreurs de son père faisait que des être humains étaient devenu assez fort pour se dresser contre les dieux. Thanatos aussi était l'une de ces personnes, mais pour lui, il était moins gênant, car il s'agissait d'un dieu. En tant que tel, il posséder cette essence divine qui lui généré un pouvoir infini.

Tourner Arès en ridicule ? Le seul qui était pitoyable ici était Thanatos. Sa demande était tout bonnement idiote et dénué de sens. Le dieu de la guerre lui avait pourtant fait comprendre que nul ne pouvait lui dicter ses actes ni même guider son armée. Les Berserkers ne pouvait être contrôlé par personne d'autre que lui. Aucune divinité n'avait d'influence sur ses guerriers et cela n'allait pas changer.


Thanatos n'avait pas été là lorsque Arès avait vêtu sa Kamui pour protéger ce monde. Il avait apprit à apprécier les guerres et les combats endiablés. Il adoré manipuler les autres et se jouer des émotions humaines pour les tromper. C'est pourquoi... il ne souhaitait pas détruire cet univers, du moins pour le moment. A quoi bon gouverner une terre sans conflit et sang versé ? L'ennui serait rapidement au rendez-vous. Ainsi, il était donc bien au service d'Hadès, il n'était donc que le second de l'armée des enfers et souhaitait négocier avec l'unique.


Le dieu de la guerre n'appréciez plus de voir le fils de Nyx face à lui. Son arrogance et ses insultes à son égard n'était plus tolérer. Enfin, Thanatos changea de sujet pour lui demander ce que l'Olympien pensait de ce monde, il voulait connaitre ces objectif et ces futurs projets.


Il était tout à fait normale de ne pas comprendre les motivations d'Arès. Car il "cachait" souvent ses désirs. Là encore, ce n'était qu'une mascarade pour faire comprendre à Thanatos que le moment n'était pas encore venu pour lui de déclencher une guerre. L'unique attendait autre chose, mais ça, c'était un secret que personne ne saura lui soutirer. Il n'avait pas envie de parler de ses plans, surtout pas à un dieu de seconde catégorie et qui n'avait aucune connaissance sur les biens fondés de ce monde.

Thanatos semblait perdre patience. Il n'était pas bien doué pour garder sin calme. Enfin, les réponses d'Arès ne l'avait pas aidé dans ce sens bien au contraire. Le fait d'être tutoyer par un sous-fifre d'Hadès était une chose devenu courante. Les humains et les dieu inférieurs avaient prit bien trop de grade. S'il avait été là depuis le début, tout cela ne serait pas arrivé. Transmettre ces plans afin que le dieu de la guerre les exécute ? Il se répétait inlassablement. Combien de fois faudra t-il qu'il lui répète. L'Olympien était le seul à prendre les décisions. Arès aurait très bien pu "s'amuser" avec Thanatos en acceptant pour ensuite pouvoir mieux le frapper dans le dos. Une manipulation qu'il aimait effectué envers les humains. Seulement... il n'avait guère besoin de ce stratège pour venir à bout des enfers.


Arès appréciait ses guerriers. Non pas parce qu'il leur porté un quelconque intérêt, mais parce qu'ils n’agissaient de ses fidèles. Des combattant sauvage et violent qui déversait le sang de leur victimes sur leurs armures. Thanatos ne pouvait pas comprendre, les spectres étaient différents, ils étaient moins agressifs. Ainsi, le dieu de la mort ne souhaitait pas disposez ainsi. Il souhaitait même l'affronter afin de pouvoir mettre la "main" sur son armée. Arès laissa échapper un soupir d'ennuis.


Arès serra le poing droit et frappa sèchement son accoudoir. Le regard agressif tourné vers le dieu de la mort, l'Olympien ne pouvait plus tolérer de tel parole. Pensait-il réellement qu'il avait un dieu de pacotille face à lui ? L'unique était différent d'Athéna ou de Poséidon. Il était ce qu'il y avait de plus pur et éternel. Rien ni personne ne pouvait atteindre son coeur de cette façon.


Le cosmos divin d'Arès raisonna dans le temple. L'aura d'orée entourée les murs et le sol.

Le dieu de la mort portait bien son nom, il dévoré les vies des êtres vivants ainsi que des divins. Seulement, si cela avait pu marcher par le passé, c'était une autre histoire avec Arès. En effet, les Berserkers faisait déjà face aux spectres, mais pas que... tout ses guerriers avaient reçu l'ordre de tuer tout les chevaliers et innocents qu'ils croisaient. Il voulait entendre le cri et les pleures des défunts et de leurs proches. Le cosmos d'Arès n'avait pas pour autant quitté la zone. Il couvrait toujours la pièce de toute sa splendeur. S'il cherchait à obtenir ce qu'il était venu chercher en voulant acheter un dieu tel que Arès, alors il pouvait dors et déjà repartir. Il y avait d'autre manière de demander à l'unique afin qu'il offre son aide. Mais ce n'était certainement pas avec un tel comportement qu'il arrivera à ses fins.


Les bras croisé, les yeux d'Arès fixèrent le regard de Thanatos. S'il pensait le connaitre alors il c'était trompé de personne.


Peut-être... mais rien n'était sûr avec Arès ! Le dieu de la guerre appréciait voir les autres le vénérer et le regarder d'en bas. Il était un dieu qui gouverner ce monde avec les autres "Olympiens", des sous-fifres d'Hadès ou d'Athéna devait se plier à ses exigences et non l'inverse. Le fils de Zeus n'était pas un dieu "cruel" il pouvait être clément lorsque l'on venait à lui avec les idées clairs et posés. Cependant, il fallait toujours s'adresser de façon à ce qu'il reste le "supérieur". Pas sur qu'un sauvage comme Thanatos comprenne, Hypnos aurait certainement été bien plus efficace que lui ! Hadès avait été complètement idiot de l'envoyer lui et non son jumeau, a moins bien sur que le dieu de la mort ne soit venu de son plein gré... ce qui était encore plus grave selon lui.

Ne pas chercher à le provoquer ni à le dominer et c'est pourtant ce qu'il faisait. Depuis le début, Thanatos essayer d'être au-dessus de lui et de lui dicter ses actes. Une chose que nul divin qui se respectait ne pouvait laisser passer. Hadès ne leur avait peut-être pas apprit les bonnes manières ! Contrairement à ses fils qui savaient comment s'adresser aux dieu d'un rang plus élevé. Le dieu de mort n'avait pas besoin de lui pour se débarrasser d'Asgard et du Sanctuaire, il comptait de nombreux spectres et pas des moindres ! Ajouté a sa propre puissance, Thanatos pouvait rouler sur n'importe quel royaume.

Le bras droit d'Hadès ne comptait pas se soumettre au exigence d'Arès. Peut-être comprendrait-il qu'il avait tenté de faire de même avec lui. L'Olympien n'avait pas répliqué. Il avait laissé son invité prendre congé. Le jumeau d'Hypnos avait sans doute besoin de réfléchir sur ce qu'il venait de voir. Soumettre sa volonté à Arès était impossible. Une fois en dehors de son royaume Arès laissa son cosmos disparaitre aussi rapidement qu'il était apparu. Il était peut-être temps de se rendre en Olympe pour rencontrer son oncle... du moins fallait-il que Siléa est réussi sa mission ! Elle n'était toujours pas revenu faire son rapport à cause de Thanatos. Cependant, si elle avait réussi à rentrer à Sparte, alors c'était que sa mission avait été une réussite.


Le dieu de la guerre patienta quelque instant pour attendre l'arrivé de sa servante. La puissante divinité ferma les yeux quelques instants. Les enfers paieront tôt ou tard l'affront qu'ils avaient eu envers eu. Mais pour l'instant, il devait patienter encore un peu et continuer de placer ses pions. Une fois que sa représentante fut dans la pièce, il posa son regard vers le sien.

L'ordre du dieu de la guerre avait été rapidement exécuter par Alia qui c'était empressé de l'accomplir. Arès ferma les yeux quelques instants il réfléchissait à ce qui c'était passé avec Thanatos. Les dieux étaient vraiment tombé bien bas. Si le bras droit d'Hadès se permettait de telle chose alors c'est que les autres Olympiens avait perdu de leurs valeurs. S'il c'était éveillé avant, tout cela ne serait jamais arrivé. Le fils de Zeus était patient, mais les Berserkers ne semblaient toujours pas prêts à ce manifester en nombre. Mais c'est surtout l'absence de Deimos qui l'embêté. Phobos ne pouvait à lui seul éduqué toute cette armée, car il fallait l'avouer, les guerriers d'aujourd'hui n'étaient pas comme ceux qu'il avait connu par le passé.

Après seulement quelques heures, Siléa fit son retour devant le trône d'Arès. Agenouillé et visage contre terre, elle attendait ses ordres. Voilà, c'était de cette façon dont les mortels devaient se comporter face à eux. Le dieu de la guerre devait inculquer tout ça aux êtres vivants. Les bras croisé, le fils de Zeus interrogea son héraut d'une voix calme et posé.


Si c'était le cas, alors il n'y avait plus qu'à attendre le retour de Phobos avant de se mettre en route.

Sa question trouva réponse aussi rapidement qu'il l'avait posé. Hadès avait donc bien eu son message. Elle avait réussi une belle épreuve sachant qu'il était difficile d'avoir une entrevu avec le dieu des enfers. Traverser toute les prisons avaient dû être une belle aventure pour elle. D'ailleurs il la sentait différente, elle avait l'air plus forte. Toute cette expérience lui avait donc bien servit. Cependant, elle devait continuer à progresser, car sa force ne pouvait pas encore lui être utile.


Le dieu de la guerre pouvait déjà ressentir la présence de Phobos à l'entré de Sparte. Cela signifiait qu'il pouvait maintenant agir sans se soucier de son royaume. D'autres Berserkers semblaient présent et ils ne sauront pas de trop pour protéger son domaine. De plus Alia était également au coté de son fils.


Il voulait que Siléa l'accompagne, elle pourra ainsi voir la façon donc Arès gère les "autres camps" et avoir une idée de ce qu'il réserve. Il avait déjà une idée derrière la tête et espérait la voir aboutir.