Vol au dessus d'un nid de coucou

Sujet: Re: Vol au dessus d'un nid de coucou Dim 2 Mar 2014 - 2:31

Comme il le redoutait, l’attaque de lumière n’avait pas été assez puissante pour éradiquer entièrement les ténèbres du corps de Solveig. Celle-ci ne perdit pas une seconde avant de lui renvoyer une de ses attaques prodiguée par ses soins. La Vierge n’aurait eu aucun mal à s’en protéger mais il choisit de n’en rien faire. Une question de respect envers sa camarade qui avait le droit de se défendre.
Un nouveau cosmos, celui d’une jeune femme venait d’atteindre le Temple d’Athéna bien qu’inoccupé par sa déesse. Cette titanide pleine de lumière finit de disperser la noirceur. Une attaque redoutable, d’une pureté que trop peu observée… Mais à quel prix ?
Askhan pendant un bref instant craint pour la jeune Silver. Sa chute fut amortie par ses mains qui vinrent la déposer sur le sol avec précaution, devant cette assemblée qui la regardait.

Cela suffit. Elle n’est plus sous l’emprise des ténèbres…
Ce qui a été fait était malheureusement une nécessité, et nous t’en remercions titanide. Il est évident que cela n’a pas du être un choix facile.

Son regard se détourna alors vers la Sainte de la Lyre, qui devait certainement prendre un peu de temps pour se remettre de ses émotions.

Reposes toi, ici ou dans le Temple de la Vierge si, tout comme moi, ton amie s’y sent mieux. Tu devrais reprendre des forces.

Oui, car même si Askhan avait occulté la disparition soudaine de l’armure d’Athéna pour se concentrer sur Solveig, ce phénomène n’en restait pas moins inquiétant. Tout comme Milan, il avait le sentiment que la déesse n’avait pas complètement disparue. Il fallait seulement la retrouver avant qu’il ne lui arrive un réel malheur. Mais où chercher, par où commencer ? Ces simples questions mettait le monde mal à l’aise et demandait une certaine maitrise pour ne pas faillir devant de telles émotions. Dephteros sembla partir dans une frénésie, mais ne le connaissant que depuis peu, il était impossible de savoir s’il tenait une piste quelconque.
Pour cette raison, la Vierge se rapprocha des deux autres chevaliers d’or présents afin de débattre d’une stratégie.

Je vous remercie, je suis touché. Mais même avec cette armure vous restez mon maître. J’ai encore beaucoup de choses à apprendre de vous, j’en suis certain.
Et maintenant, Milan, Maître, que faisons-nous ?

PV: 180 - 30 = 150
Cs: 241

Sujet: Re: Vol au dessus d'un nid de coucou Dim 2 Mar 2014 - 16:28

H.S. : Suite à l'absence de Solveig, j'ai eut l'autorisation du staff pour poster.

La Statue de la déesse Athéna disparu sous le regard ébahi du Capricorne. Était-ce un tour de la déesse de la guerre ou celle de la force mystérieuse qui avait entouré la divinité avant de la faire disparaître ? Mystères et boules de gomme ! Autres faits bizarre, une inconnue venait de s'en prendre à Solveig et le Sethni se tenait déjà prompt à réagir. La jeune femme qui venait de porter son attaque sur la Lyre ne lui était pas inconnue. Il lui semblait l'avoir déjà croisée par le passé mais il n'arrivait pas à mettre un nom sur ce visage féminin. A en juger par la nature non maléfique de son cosmos et la lumière qui en échappait, on pouvait difficilement croire que ce geste avait été posé en tant qu'ennemi. Le Capricorne préféra tout de même rester sur ses gardes avant. Simple mesure de précaution. Les temps troubles qui frappaient le Sanctuaire et le monde méritait que l'ont ait recourt à la prudence. La moindre erreur pouvait être lourde de conséquences. Pendant ce temps, Dephteros Vulcain, le Centaure en profita pour descendre le Sanctuaire à toute vitesse, délaissant de sa présence le temple d'Athéna. Inutile de courir après lui. Ce guerrier avait pour habitude d'être peu présent au Sanctuaire et voulait sûrement agir de façon individuel. Libre à lui d'agir à sa guise mais cela revenait également à s'exposer inutilement face au danger.

Chico des poissons n'avait rien appris de particulier sur la situation. Dephteros n'avait même pas prit le temps de divulgué d'éventuelle informations glanées. A ce niveau là, il ne restait plus que le jeu des suppositions à moins que l'attaquante de Solveig ne dispose de quelque chose à se mettre sous la dent. Les poissons semblaient néanmoins connaître cette femme à en juger par le fait qu'il lui faisait la conversation. A en juger par la réprimande d'Askhan, il s'agissait d'une Titanide. Peut-être était-elle l'une de celle qui s'était levée contre Cronos à moins qu'il ne s'agisse de l'une de ses éventuelles soutiens. Avec toute cette agitation, il n'était pas impossible que le roi fou décide de jouer un sale tour au Sanctuaire et à la Terre. Il était temps d'improviser et de voir ce qu'il fallait faire afin de retrouver la déesse de la guerre. Plus facile à dire qu'à faire. On ne s'improvise pas responsable du jour au lendemain. Ce fut d'une voix assurée que le Chevalier protecteur de la dixième maison du Sanctuaire se mit à parler pour tenter de trouver une solution au problème.

- Nous devons agir mais pas dans la précipitations. Nous ne disposons pas vraiment d'informations concrètes sur l'ennemi si ce n'est les diverses descriptions physiques des monstres qui ont attaqués le Sanctuaire. Nous avions émis l'hypothèse que ce malheur pourrait venir du froid d'Asgard, d'un ennemi du territoire du Nord. Seulement nous ignorons la véracité de cette hypothèses. Peut-être que la jeune femme qui a attaqué Solveig pourra nous en dire plus. Étant donné que je ne dispose ni de votre ni de votre titre, je ne peux vous nommer. Envoyé quelques guerriers en Asgard pourrait s'avérer utile afin de vérifier cette théorie et de solliciter l'appui des et les connaissances des guerriers divins et de leur prêtresse Séléné ! Si vous avez d'autres idées à ce sujet, n'hésitez pas à les partager. Plusieurs cerveaux valent mieux qu'un seul !

Le Chevalier d'Or marqua une courte pause avant de s'attaquer à l'autre chapitre. Le moins agréable. Partir en mission était dangereux mais donnait aux Saints l'impression de se sentir utile et les mettait en avant. Pour ceux qui allait ainsi vers l'avant, il fallait que d'autres reste en arrière pour éviter une contre-attaque ou une invasion. Milan avait bien retenu la leçon. Lorsque les Chevaliers de l'Apocalypse avait attaqué le Sanctuaire, Thanatos le dieu de la mort ainsi que deux Juges avait profité du chaos ambiant pour s'infiltrer le Sanctuaire et s'en prendre à ses guerriers sans aucune pitié ! Laisser le lieu sacré sans personne pour le défendre était risqué et impensable. Il fallait aider la déesse certes mais on ne pouvait laisser les habitants du Sanctuaire et les villages aux alentours à la merci d'une attaque colossale. Le jeune homme soupira alors et donna la fin de son laïus. Qui allait l'écouter et ou allait se placer les autres Chevaliers d'Athéna ?

- Si nous envoyons des guerriers en missions, à la recherche de la déesse Athéna, nous devrons en laisser au Sanctuaire afin de protéger celui-ci et ses alentours. Si nous laissons cette partie du monde sans défense, elle risque de tomber sous le joug de l'ennemi et lorsque nous reviendrons nous ne trouverions qu'une terre sans vie. Je me désigne moi même comme défenseur du Sanctuaire afin d'enlever une partie de ce poids de vos épaules.. Que ceux qui souhaite rester ici pour défendre notre lieu sacré se tienne à ma droite et que ceux qui désirent se lancer à la recherche de la déesse Athéna se placent sur ma gauche. Quelle sera votre choix Chevalier de l'espoir ?

Sujet: Re: Vol au dessus d'un nid de coucou Mer 5 Mar 2014 - 0:41

A la recherche d'une Déesse ...
feat. Milan Sethni / Askhan / Solveig / Phoebe

Sans la lumière d'Athéna pour éclairer le Sanctuaire, nous étions perdu comme isolé du reste du monde.

Que faire ? En temps normal je me serais volontiers tourner vers les sages conseils de mon maitre mais hélas je ne ressentais plus sa douce énergie cosmique au sein même des douze demeures zodiacale. Je me voyais dès lors contrains d'agir seul à la recherche d'Athéna. Milan du Capricorne quant à lui jugea bon de renforcer les défenses du Sanctuaire en cas d’éventuelle d'attaque. Si la rumeur de la disparition d'Athéna commencer à se propager alors il était évident que les jours du Sanctuaire allait être compté. Sans Grand Pope pour à même mener nos troupes vers un éventuel conflit, nous allions pour sûr tout droit vers une défaite. Quand bien même l'heure n'était pas encore venue à croiser le fer avec l'ennemi. Fort heureusement les ennemis de la déesse de la Terre n'en avait eu pas encore vent et j'espérais bien que cela allait en restais ainsi. Retrouver Athéna n'allait pas être une tâche aisée, je le savais que trop bien mais, je ne pouvais pas baisser les bras si vite pas maintenant.

En tant que soldat de l'Espoir, il était de mon devoir d'entretenir cette petite flamme qui brille dans nos cœurs à tous. Devais-je alors revenir sur les terres gelées d'Asgard ou bien aussitôt m'enquérir vers l'empire des sept mers. Quoi qu'il en soit, où que j'aille, je comptais bien effectuer ma mission en toute discrétion. Allié ou ennemie, on n'était jamais trop méfiant ! Toutefois même si la situation pouvait paraître critique, je restais confiant en l'avenir. En contrebas il restait encore une poignée de chevalier toujours bien résolu à se battre tout comme moi si la situation le jugeait nécessaire. Alors haut les cœurs ! Ayant enfin pris une décision sur ma prochaine destination, je viens à me mettre sur la droite du Dixième gardien et attends la décision d'Askhan.

« Pour ma part je compte mener mes recherches dans le royaumes sous-marin. Même si je pense ne pas trouver grand chose comme informations, je préfère tout de même m'en assuré et voir de ce qu'il ait une fois là-bas. Peut-être qu'avec un peu de chance les marinas & généraux de Poséidon sauront nous aider. Je ne peux que l'espérais. En attendant bonne chance et qu’Athéna guident vos pas. »

Tout comme le Centaure je désirais ardemment retrouvais ma déesse mais, pour l'heure Phoebe et Rhéa devaient encore prendre leurs mal en patience s'il elles désiraient toujours s'entretenir avec Athéna ou son représentant terrestre, le Grand Pope. Malheureusement ni l'un ni l'autre n'était actuellement présent donc autant prendre un repos mérité au temple des Poissons. Ma décision prise je laissais le soin aux autres saints de couvrir Asgard ou autres territoires en quête de la moindre informations.

(c) Never-Utopia

==> Le royaume sous-marin.

Sujet: Re: Vol au dessus d'un nid de coucou Dim 9 Mar 2014 - 1:26

Choix crucial que proposait là Milan, chevalier du Capricorne. Partir sur les Terres du Nord à la recherche d’informations sur ce grand mal qui frappait le monde ou rester en défense et protéger le Sanctuaire d’une éventuelle invasion ? Il fallait mesurer le pour et le contre et prendre une décision rapidement. Il ne restait plus qu’une poignée de chevaliers d’or pour défendre les lieux de nombreux envahisseurs potentiels, sans compter les blessés comme cette sainte allongée. Mais sans Athéna, il ne restait plus grand-chose à protéger… Alors que faire ? La retrouver semblait être le plus important. Cependant, Askhan gardait dans un coin de son esprit son manque d’expérience. Il incarnait la vierge depuis peu de temps. Il ne pouvait être habitué à ce genre de situation.

Son maître, Chico, prit la décision de se diriger vers le royaume sous-marin. Soit, il en appellerait à la collaboration des marinas. Chaque minute passée pouvait être fatale. Voilà trop de temps que ce mystérieux mal frappait ici et là sans que l’on puisse en connaitre sa source. Le temps était venu de contre attaquer. Et pour cela, toutes informations à son sujet étaient bonnes à prendre. Autant ratisser large.
Le gold de la vierge s’avança après un instant de réflexion sur la droite du Capricorne, devenu temporairement la personne en charge de ces lieux.

Avec votre accord, il semblerait que le royaume d’Asgard me soit destiné. J’irai récupérer le maximum d’informations sur ce grand mal. Nous verrons si cela peut nous éclairer sur la disparition de notre déesse Athéna.

Sujet: Re: Vol au dessus d'un nid de coucou Dim 9 Mar 2014 - 14:38

L'attaque de l'actuelle Vierge n'avait pas suffit à repousser l'ancienne. Solveig luttait contre Bridgess afin de reprendre le contrôle de son corps, mais la Sainte maléfique n'avait pas l'air de vouloir lâcher le morceau. Elle souffrait elle aussi, mais le poison qui envahissait son âme était trop profondément introduit pour espérer quoique se soit de bon d'elle. Peut-être que si Askan parvenait à projeter une attaque plus puissante et emplie de plus de lumière Bridgess serait guéri.

"Bridgess reprend-toi! Athéna a..."

"Je me fiche bien d'Athéna désormais! L'attaque d'Askan a été inutile. Il ne parviendra pas me faire partir. Il est aussi corrompu que les autres!"

Toujours autant de hargne dans sa voix. Tout ça à cause d'un maudit piaf géant. Un piaf qui avait détruit l'union qui s'était crée pour défendre le Sanctuaire contre lui. Comment un simple poulet volant avait-il pût causer autant de dégâts? La Lyre d'Argent sentait sa détermination l'abandonner. Elle ne pouvait rien faire... Rien faire du tout...

"Enfin, tu commence à te rendre à l'évidence. Et maintenant, laisse-moi régler leur compte à tous ces prétendus protecteurs du Bien."

La Sainte de la Lyre senti alors le cosmos de Milan venir jusqu'à elle. Bridgess ne réagit pas, mais le cosmos de lumière parvenait tout de même à la faire souffrir. Le cosmos du Capricorne semblait vouloir aider Solveig à se relever pour continuer à lutter contre le poison. Mais Solveig craignait qu'il ne soit déjà trop tard, le mieux était peut-être de tuer son corps afin que Bridgess ne puisse plus l'utiliser. Elle ne pouvait pas répondre à Milan mais pouvait au moins lui faire comprendre qu'elle l'avait entendu.

Son cosmos s'emplit de reconnaissance envers Askan et Milan qui faisaient ce qu'ils pouvaient pour l'aider. Soudain, un violent cosmos de lumière frappa son corps et fit hurler les deux Saintes. Le cosmos de Bridgess disparu, tout comme l'âme, comme si les deux avaient été annihilé par ce puissant cosmos de lumière. La douleur avait été telle que Solveig faillit bien s'évanouir sous le choc. Se fut Askan qui la rattrapa et l'allongea sur le sol pour qu'elle puisse se reposer.

-Merci... Fit-elle tout simplement.

Elle ne suivit pas trop ce qu'il se passa autours d'elle, encore secouée par sa possession et l'attaque libératrice de l'une des nouvelles arrivantes. Nouvelles arrivantes sur lesquelles comptaient justement l'ancienne sainte de la Vierge pour se débarrasser du Sanctuaire. Ironie quand tu nous tiens. Mais Solveig n'avait pas du tout envie de rire, mais plutôt de se reposer. Mais elle doutait que son devoir envers Athéna ne lui en laisse l'occasion.

-Je reste un peu ici afin de me reposer et de seconder Milan. Puis, je rejoindrais peut-être l'un des autres royaumes pour aller y chercher des informations.

Peut-être, oui si le Sanctuaire ne subissait pas d'autres attaques ou d'autres disparitions. Les évènements dramatiques semblaient s'enchainer ces derniers temps. Au moins, Bridgess n'était plus là pour essayer de la faire sombrer. Elle ne semblait plus être là du tout d'ailleurs.

Vie: 107-60= 47+140 (14 jours de recharge)= 147
Cosmos: 124

Sujet: Re: Vol au dessus d'un nid de coucou Mar 11 Mar 2014 - 16:55

Phoebé fut surprise et perplexe, la Titanide s'attendait à se faire malmener pour avoir attenté à une chevalière, mais cela ne fut pas le cas. Bien au contraire, les Saints la remercièrent. "La Lumineuse" avait agi sans réellement réfléchir, la seule chose que "La Lunaire" avait pour acquis, l'élément de la Lumière était le remède, cependant cela restait une attaque dévastatrice qui aurait tué n'importe quel humain ordinaire, ce qui était courant au Sanctuaire, tout le monde ne maitrisait pas son cosmos, ou de façon limité, les serviteurs étaient largement majoritaire. C’était un soulagement, que cela se passa comme ça, sans pour autant taire ces doutes. Chico invita les deux Titanides à demeurer dans son temple, cela accentuait un peu son malaise, d’un côté c’était généreux de sa part mais de l’autre la Déesse avait l’impression d’être mise à l’écart ou incomprise, leur but n’était pas de rencontrer Athéna, uniquement de l’aider.

La disparition de la "Déesse de la Guerre" et de sa statue avait eu qu’un effet mineur, contrastant avec l’ampleur de l’évènement. "Ces Protecteurs" ne paniquèrent pas, du moins extérieurement, hormis un seul bronze, les autres semblaient montrer une grande foi envers sa survie et s’organisèrent aussitôt. Bien sûr, intérieurement, chacun devait être en proie à la peur, mais ils gardèrent un minimum de sang-froid.

"Voici, la Reine des Titans, Rhéa, je suis sa sœur, la Titanide Phoebé. Nous sommes venues vous apporter notre aide, conseillées par Poséidon. Son Royaume a été aussi attaqué. Ces attaques proviennent d’une ou plusieurs Divinités inconnues, en effet le Dieu des Océans à subit des attaques dévastatrices tandis qu’il essayait de repousser la menace qui pesait sur son domaine. L’ennui, ces attaques ont été portées d’une très grande distance, hors du "Domaine Sous-Marin", il n’a donc pas réussi à répliquer , ni déterminer l’identité, néanmoins il a réussi à placer un sceau, repoussant toute menace. La menace proviendrait bien du Nord de Gaïa d’après lui. Ceux sont nos maigres informations. Si vous voulez des raisons à notre aide, notre mère étant la Terre, nous défendons celle qui nous enfanté..." - Phoebé marqua un temps d'arrêt avant de reprendre - il y a une autre raison Nous estimons toutes deux, qu'il est temps que les Titans s'intègrent dans l'état actuel, notre camps ne doit plus être isolé. De ce faite, commencer par se faire connaître de l'ensemble est essentiel. Soyez assuré, que nous ne cherchons que la paix pour notre peuple."

Phoebé réfléchissait à la suite, se demandant ce qui serait le mieux. Attendre ici ou partir à la recherche d’Athéna. Rhéa avait sans doute voulu voir sa petite fille, et n’avait qu’assister qu’à sa disparition sous ces yeux, il était évident que la "Reine des Titans" souhaiterait partir retrouver "La Déesse", mais sa "Petite Sœur" représentait l’espoir des Titans. C’était l’unique personne qui pouvait prendre la place de Cronos. Perdue dans ses pensées, elle ne vit pas Chico partir, " La Souriante" aurait bien voulue le remercier. Puis "La Lunaire " regarda la "Chevalière de la Lyre" exténuée, mais bien vivante. Cette dernière décida de rester à aider Milan, celui qui avait pris la tête. L’effet permis à Phoebé de se décider, tout bas, elle parla à Rhéa.

"Rhéa, c’est l’heure des séparations… je vais partir à la recherche d’Athéna, toi reste ici. Nous allons les aider du mieux que l’on peut, mais je ne peux pas te laisser t’exposer au danger. Tu es le seul espoir des Titans, cela me brise le cœur, mais on ne peut rien y faire."

Phoebé serra dans ces bras Rhéa, une larme coula le long de sa joue avant de rejoindre celle de "Sa Reine", "L’Ancienne Prophétesse de Delphes" était triste de se séparer d’elle, mais ce n’était pour mieux se retrouver plus tard.

"N’oublie pas que je t’aime, Rhéa. C’est pour mieux nous retrouver. "

Phoebé desserra son étreinte et se dirigea vers Milan.

"Je me porte volontaire pour aider les Chevalier d’Or de la Vierge. Nous sommes venues ici pour vous aider. J’entretiens une bonne relation avec la prêtresse Séléné et Thor, fils de Odin. Cela n’en sera que plus bénéfique pour vous, tout comme voir, deux camps ensembles, cela montrera à Asgard que nous sommes tous concernés par ce fléau."

Sujet: Re: Vol au dessus d'un nid de coucou Mar 11 Mar 2014 - 21:50

Chico des Poissons avait décidé de prendre la route du Royaume Sous-Marin au lieu de celle des contrées froides et glacées d'Asgard. Pourquoi ? Le Sethni l'ignorait. Peut-être était-ce dût à son signe zodiacale ou à des raisons qu'il ne voulait pas divulguer. Si le douzième gardien du Sanctuaire pensait y trouver des réponses ou du soutien, le Capricorne n'allait pas s'y opposer puisqu'il se devait d'avoir confiance en ses camarades. Voilà déjà un guerrier qui avait son choix. Le suivant ne fut autre qu'un porteur d'armure d'or également. Askhan, fraîchement promu Gold Saint de la Vierge, donnait également son avis. Il souhaitait se rendre jusqu'aux terres d'Odin afin d'aller chercher des informations. Peut-être n'osait-il pas s'imposer comme l'avait fait le Chevalier d'Or des Poissons à moins qu'il ne soit plus conciliant. Il demandait l'avis de ses aînés et le Sethni le comprenait parfaitement. Il ne pût donc refuser la requête de son compagnon d'arme. Ce fut donc un Milan totalement positif et sincère qui répondit à son homologue de rang portant la cloth de la Vierge.

- Tu as mon accord Askhan. Asgard est peut-être la terre à l'origine de tous ces maux même si tirer pareils conclusions semble peut-être trop hâtif. Nous en saurons plus une fois que tu auras enquêter sur place. Je te laisse donc carte blanche. Ne risque cependant pas ta vie inutilement. Nous aurons probablement besoin de tous nos Saints pour reconstruire ce qui a été détruit et porter secours à ceux qui en auront besoin. Va en paix Askhan de la Vierge et reviens nous vivant, mon ami ! Quant à toi Solveig, je suis ravi de pouvoir compter sur toi. Te savoir à mes côtés, me donne du baume au cœur pour accomplir la lourde tâche qui repose sur mes épaules.

Les choses étaient dîtes et Askhan pouvait s'en aller en paix sans se soucier de ce qu'il allait advenir du Sanctuaire. Le Gold Saint du Capricorne veillerait sur le lieux sacré même s'il ne devait rester que lui pour le protéger. Solveig de la Lyre avait décidé de se reposer. Elle partirait une fois requinqué. Cela faisait au moins un Chevalier sur qui compter pour défendre le Sanctuaire. Ce n'était pas si mal. Le Sethni s'était attendu à se retrouver tous seul mais ce n'était pas le cas. Il se sentait épauler par la Lyre ce qui était chouette. Il fallait maintenant écouter patiemment ce que l'inconnue avait à dire. Elle se présenta sous le nom de Phoebe et présenta également une certaine Rhéa Reine des Titans et sans aucun doute femme de leur roi Cronos. Elle disposait d'informations importantes. Le Royaume de Poséidon avait été attaqué par un ennemi extérieur ce qui signifiait qu'il ne devait pas être responsable et donc que Chico était sans doute parti pour rien sous l'océan. Le Poisson était déjà trop loin pour être rattrapé malheureusement. Poséidon avait réussi à sceller la menace qui s'attaquait à son royaume. Les Titanides agiraient pour protéger la terre mais également pour des raisons plus politiques visant à intégrer les Titans et leur peuple dans ce monde. De nobles intentions ! Les titanides s'enlacèrent puis la dénommée Phoebe se proposa pour aider Askhan. Le Capricorne n'y voyait pas d'inconvénient.

- Bienvenue parmi nous dames Titanides. Si Askhan n'y voit pas d'objection, je ne m'opposerai pas à ce que vous lui prêtiez main forte. Si vous souhaitez le bien être de votre peuple, nous devrons donc œuvrer ensemble et chasser ses maux qui frappent la terre. Je peux dors et déjà vous informez que Tabris, le prêtre de Cronos a disparu après s'être jeté dans un énorme tourbillon. Peut-être serez vous intéressé par le sort de cet homme qui nous a rapporté la folie qui touchait, le mari de dame Rhéa ici présente. Si Poséidon lui même et son royaume ont tremblés sur leurs fondations, votre pouvoir ne sera pas de trop pour mettre un terme aux agissements de cette divinité inconnue. Je tâcherai de veiller sur votre sœur jusqu'à l'arrivée d'Athéna ou du Grand Pope. Je garde l'espoir qu'ils rentreront bientôt au Sanctuaire.

Sujet: Re: Vol au dessus d'un nid de coucou Mer 19 Mar 2014 - 8:42

(Hum, au vue des absences, je me permet de poster de nouveau)

Solveig n'avait pas fait preuve d'hostilité envers la Titanide qui venait de la libérer de Bridgess. Et même si elle l'avait voulu, elle ne l'aurait pas pût. Fatiguée qu'elle était par tout ce qu'il venait de se passer. Elle sentait ses forces refluer peu à peu, mais ses blessures morales mettraient davantage de temps à cicatriser. Mais elle ne pouvait rien laisser paraitre avec toutes ces personnes qui l'entouraient. De plus, la disparition d'Athéna ne présageait rien de bon pour le moment.

"Nous n'avons pas été capable de protéger le village de Rodorio, et nous n'avons pas non plus réussi à venir en aide à Ahina et Tabris..."

Ce conflit lui semblait être une succession d'échec, malgré la victoire des Saints sur les monstres de Rodorio et sur la créature volante. A quoi bon vaincre des ennemis, si ceux que l'on devait protéger étaient enlevés tout de même. Mais la situation ne laissait pas la place aux sentiments. Elle écouta Phoebe présenter la femme qui l'accompagnait. Rhéa, la souveraine des Titans. Elle parla ensuite d'attaques qu'auraient subites le Sanctuaire-Sous-Marin.

"Je vois, ces créatures s'en prennent à tous les royaumes se trouvant sur la Terre. Le monde des Spectres étant souterrain, c'est peut-être pour ça qu'ils sont encore épargnés par ces monstres."

Et puis, il devait pas y avoir grand chose de bien intéressant pour ces créatures mangeuses d'hommes. Vous me direz, il ne doit pas y avoir grand chose non plus dans le royaume sous-marin. Mais Poséidon étant l'un des 3 frères s'étant partager le monde, cela expliquait peut-être l'attaque de son royaume. Mais apparemment ,a vraie menace se trouvait au Nord.

-Asgard?

La blonde titanide expliqua aussi qu'elles étaient venues afin de renouer des liens entre les Titans et le Sanctuaire. Attitude louable, et qui pouvait aussi expliquer "l'attaque" de la Titanide sur la Lyre. Aider une Sainte ne pouvait que leur être bénéfique. Le Capricorne donna son accord à Askan et à Phoebe avant de révéler des informations sur les Titans.

"Tabris, prêtre des Titans. J'ai toujours du mal à le croire, il semblait plus attaché à Athéna lorsque je l'ai vu."

Bon, elle ne l'avait vu que quelques minutes et elle n'avait eu affaire qu'avec un prêtre amnésique. Quant à la folie de Cronos, il fallait déjà être fou pour "manger" ses enfants comme il l'avait fait. Enfin, ce n'était pas non plus le moment de revenir sur les origines des Olympiens. Surtout en présence de deux Titanides! Ayant réunie assez de forces, elle parvint difficilement à se lever et à tenir debout.

-Si la menace se trouve au Nord, alors c'est probablement là-bas que je me dirigerais lorsque je me serais reposée.

Rhéa n'avait pas dit mot depuis son arrivée, se contentant d'enlacer sa soeur lorsque celle-ci avait émit le souhait de partir. Peut-être la mère des Olympiens attendait-elle un moment précis avant de se mettre à parler.

Sujet: Re: Vol au dessus d'un nid de coucou Mer 19 Mar 2014 - 15:29

Solveig était donc décidée à rallier le Nord une fois reposées. Milan serait donc seul en charge du Sanctuaire, attendant dans la solitude et le froid que quelque chose se passe. Si cela était son devoir, il l'accomplirait sans broncher. Il aurait aimé partir au combat et veiller sur la Lyre, qu'il considérait comme une amie. Traverser des moments difficiles, des épreuves, des combats, rapprochaient les gens et ce même s'ils n'appartenaient pas forcément au même camp. Peut-être qu'Askhan et Phoebe resserreront leurs liens en partant ensemble combattre. Puisse une amitié naissante réunir les Titans et les Saints en ces heures sombres pour que puisse naître des années lumineuses ! Le Roi fou ne semblait pas être derrière tout cela. Il serait donc un problème éventuel à régler plus tard. Pour l'heure le plus important était de localiser la déesse de la guerre et d'arriver à communiquer avec. Plus facile à dire qu'à faire. La télépathie ne pouvait pas porter sur une si longue distance. Peut-être qu'en utilisant un objet lui appartenant ou étant liés de façon évidente à la divinité, il pourrait arriver à retrouver sa trace ? Peine perdue ! Les objets liés à la déesse étaient au nombre de 2 : son Sceptre et la Statue de son temple. Tous deux avaient disparus. L'une s'était volatilisée pendant que l'autre avait suivit la déesse. Tout cela était complètement fou. Le Sethni se mit à caresser la tête du tigre roux tout en réfléchissant ce qui remplaçait son geste machinal de réflexion : se gratter le cuir chevelu. Il y avait bel et bien un autre objet qu'une légende prétendait lié à la déesse Athéna mais ce n'était qu'une simple légende. Le Capricorne n'avait pas eut confirmation sur la véracité des faits : Excalibur, la légendaire épée aurait été remise par la déesse de la guerre à son plus fidèle guerrier. Une piste potentielle à exploiter ? Si on la combinait avec autre chose, cela pourrait prendre forme.

La Statue d'Athéna possédait une réplique, réplique qui se trouvait dans la dixième maison du Sanctuaire, celle sous la protection de Milan. Le jeune homme ignorait si elle avait un quelconque lien avec celle qui trônait majestueusement et habituellement dans le temple de la divinité. Il devait tenter le coup pour ne pas avoir de regret. Toutes ses élucubrations n'étaient que pures théories et hypothèses mais elles pourraient aboutir à une réussite comme à un échec. Localiser Athéna tiendrait du miracle tout comme arriver à établir une communication bilatérale. S'il parvenait à atteindre la déesse de la guerre, il pourrait au moins la rassurer. Après tout, c'était l'endroit où il priait et où il adressait ses questions et ses doutes à la déesse lorsqu'elle n'était pas incarnée. Il lui arrivait même de le faire lorsqu'elle s'établissait dans un réceptacle. C'était décidé ! Il allait tenter le coup et advienne que pourra. Excalibur vivait en lui, dans son cosmos et la Statue était une réplique ! S'il parvenait à concentrer sa voix, son cosmos et ses prières dans cette objet, alors il se créerait peut-être un miracle ! Même s'il en doutait, il devait garder espoir et croire en ses chances de réussite ! Sans plus attendre, il expliqua brièvement aux personnes présentes, qu'il allai s'absenter quelques instants pour tenter de localiser la déesse !

- Solveig, je te confie la reine des Titans. Elle sous ta protection. Je vais m'absenter un petit moment mais je reste au Sanctuaire ne t'inquiète pas. Je pense peut-être avoir une idée pour arriver à entrer en communication avec Athéna. Je ne sais pas si cela peut marcher mais j'ai grand espoir que cela porte ses fruits. Une seule personne est nécessaire et je pense être le seul à pouvoir accomplir ce que je vais tenter. Je ne serai pas long. Prend soin de toi et de la reine des Titans. Je crois en toi Solveig de la Lyre !

Le Capricorne d'or posa brièvement une main sur l'épaulette de la jeune femme pour lui signifier qu'il lui faisait confiance de façon affectueuse puis il lui tourna le dos et se mit à courir à toutes jambes afin de sortir du Temple d'Athéna. Son objectif était simple : rallier sa maison et tenter de se servir de son cosmos, de l'épée qui dormait en lui pour toucher la réplique de la statue de la déesse Athéna afin d'entrer en contact avec elle. Cela paraissait un peu fou expliquer comme cela mais c'était la seule option dont il disposait pour le moment. On ne s'improvisait pas porteur des responsabilités du Sanctuaire du jour au lendemain.

Maison du Capricorne

Sujet: Re: Vol au dessus d'un nid de coucou Jeu 20 Mar 2014 - 12:27

L'hiver blanchit le dur chemin
Tes jours aux méchants sont en proie.
La bise mord ta douce main ;
La haine souffle sur ta joie.

La neige emplit le noir sillon.
La lumière est diminuée…
Ferme ta porte à l’aquilon !
Ferme ta vitre à la nuée !

Et puis laisse ton coeur ouvert !
Le coeur, c’est la sainte fenêtre.
Le soleil de brume est couvert ;
Mais Dieu va rayonner peut-être !

Doute du bonheur, fruit mortel ;
Doute de l’homme plein d’envie ;
Doute du prêtre et de l’autel ;
Mais crois à l’amour, ô ma vie !

Crois à l’amour, toujours entier,
Toujours brillant sous tous les voiles !
A l’amour, tison du foyer !
A l’amour, rayon des étoiles !

Aime, et ne désespère pas.
Dans ton âme, où parfois je passe,
Où mes vers chuchotent tout bas,
Laisse chaque chose à sa place.
[...]
La haine, c’est l’hiver du coeur.
Plains-les ! mais garde ton courage.
Garde ton sourire vainqueur ;
Bel arc-en-ciel, sors de l’orage !

Garde ton amour éternel.
L’hiver, l’astre éteint-il sa flamme ?
Dieu ne retire rien du ciel ;
Ne retire rien de ton âme !
Victor Hugo, Il fait froid, Hiver,

Temple du Bélier => Temple d'Athéna

C'est long, bordel de merde. Ce n'était pas une partie de plaisir que de gravir tous ces temples, ces jardins à la con, et surtout ces foutus escaliers. Heureusement que l'élément ombre qu'il maitrisait l'aidait parfois à survoler quelques marches. Lui qui était d'un naturel calme, impassible, avait peut-être pour la première fois de sa vie éprouvé de la fatigue physique. Un "Eh bah ******" n'aurait pas été de trop. Mais il se tut. Comme d'habitude. Et puis il n'allait pas parler tout seul. Il n'allait même pas décrocher la moindre parole à tous ceux qui allaient croiser sa route. Les temples étaient remarquablement vides. On se demande comment le sanctuaire se défendrait si une armée attaquait massivement les douze temples du zodiaque. Le Taureau : absent. Les Gémeaux : absent. Le Cancer : dans la maison du Bélier. Le Lion : absent. La Vierge : dépucelée euh pardon, absent. La Balance : absent. Le Scorpion : Absent. Le Sagittaire : dans la maison du Bélier. Le Capricorne : absent. Le Verseau : plus qu'absent. Les Poissons : absent.

Il s'était toutefois attardé dans deux temples bien précis, collés l'un à l'autre. Le premier était celui du Capricorne. Pourquoi s'être arrêté ici, dans ce temple bien précis ? Tout simplement à cause de la statue de la Déesse de la Guerre, Athéna. Il ne l'avait jamais vue. Il fallait bien qu'il puisse voir à quoi elle ressemble. Il sentait, mine de rien, une énergie à l'intérieur de cette statue. Il n'allait pas se mettre non plus à visiter le temple. Une fois la statue observée, il partit en direction du temple suivant, celui du Verseau. Il était étrangement vide. Aucune puissance n'y était. Il sentait tout de même qu'à l'intérieur de ce temple existait un reste de Cosmos étrangement puissant, froid, noble. Comme si l'ancien chevalier qui protégeait ce temple avait laissé son âme à l'intérieur. Il ne pouvait distinguer avec précision les raisons de la disparition de ce chevalier d'or du Verseau. Il leva les yeux vers le ciel pour observer la constellation du Verseau. Ganymède, garçon d'une grande beauté duquel Zeus tomba amoureux. Il enleva cet homme pour tenter l'expérience mais déçu par celle-ci, laissa le jeune homme au mont Olympe... Il est devenu ainsi l'échanson des Dieux. Mais qu'est-ce qu'un échanson ? Un échanson était un officier chargé de donner à boire à une personne de haut rang. Il goûtait généralement la boisson, le vin bien souvent, pour savoir si celle-ci était empoisonnée. Ganymède est devenu le remplaçant d'Hébé, le fils des Dieux gouverneurs, Héra et Zeus. Cet endroit froid seyait bien au jeune chevalier de l'Autel. Merde, il a pas le temps, il doit aller en direction du temple d'Athéna.

Tiens, il y est. Il entra dans un grand temple, magnifique. Bon, pas à son goût, mais fallait avouer beau. Il n'y avait personne dans ce temple. Ah, si. Au temps pour lui. Il n'a pas bien observé. En même temps, il avait fermé les yeux, il risquait pas de voir qui que ce soit, à part sentir l'énergie des protagonistes. Mais il avait délibérément occulté ce petit détail : il n'en avait strictement rien à foutre de qui pouvait être ici. Si l'énergie n'était pas assez puissante, alors la personne n'était pas intéressante. Deux gonzesses au final. Tiens, la meuf de tout à l'heure. Rhéa, si le jeune vieux chevalier ne se trompait pas. Et l'autre, il ne connaissait pas. Il n'arrivait pas du tout à déterminer sa constellation si constellation elle avait.

Il avança davantage pour se faire voir du beau monde. Il intensifia sa cosmoénergie pour montrer sa présence et surtout pour montrer qu'il n'était pas qu'un moldu. Quoi, moldu ce n'est pas le même univers ? Oui, bon, on s'est compris. Il montrait qu'il était un chevalier d'argent de type ombre, comme un pokémon de type feu. Pikachu, attaque éclair ! Cependant, son cosmos était sombre, peut-être méchant, ombrageux mais pas du tout agressif. Il ne fallait pas qu'il se fasse attaquer. Ce n'était pas un ennemi, mais un allié. Ou du moins, c'était pas un méchant. Il ne se présenta pas. Pas besoin, ca sert strictement à rien. Mais il fit, par un phénomène d'illusion, apparaître sa constellation protectrice derrière lui, pour expliquer qu'il s'agissait effectivement d'un chevalier d'Athéna....

Sujet: Re: Vol au dessus d'un nid de coucou Jeu 20 Mar 2014 - 22:54

Maison du Capricorne

Marche après marche, pas après pas, le Sethni regagnait à pas rapide le temple de la déesse Athéna. Il avait tenté de la contacter et mis à part une colonne de lumière, il n'avait pas réussi à faire grand chose, du moins le pensait-il. Il n'avait aucune façon de savoir s'il avait réussi à atteindre Ahina ou non. Peut-être serait-il fixé lors du retour de la propriétaires de la ménagerie du Sanctuaire mais pour l'heure il ne pouvait que se morfondre sur son échec. Le seule côté positifs était qu'il n'y avait eut personne pour assister à son échec. Un bon point en plus pour sa crédibilité. Il portait toujours les couvertures et la nourriture qu'il avait emballé dans un linge. Il n'y avait pas de quoi faire un festin de roi mais cela suffirait à ravir même les estomacs les plus récalcitrants et difficiles. La froideur du temps nécessitait que le corps brûle plus d'énergie pour garder une température normale et constante. Se nourrir était donc important tout comme se couvrir chaudement. Une Titanide comme Rhéa devait moins souffrir qu'une humaine comme Solveig de la Lyre. Elle était affaiblie et donc moins résistante aux affres du climat. Il fallait prendre soin de ses amis et ceux que l'on considérait comme sa famille. Se faire abandonner par sa communauté était un acte qu'il ne voulait plus jamais ressentir. Étrange qu'il pense à son enfance en pareil circonstance. Le Capricorne chassa de son esprit cette pensée lorsqu'il ressentit un cosmos étranger qui se signalait non loin. Il arriva finalement au Temple d'Athéna. Un nouveau guerrier avait fait son apparition. A en juger par l'armure qu'il portait, il s'agissait du Chevalier d'Argent de l'Autel, l'ancienne Cloth d'Alistair, le Saint d'or protégé par la constellation zodiacale du Taureau. Le jeune homme prit alors la parole pour s'adresser à ce nouvel arrivant dont il ignorait l'identité et les aspirations.

- La Cloth de l'Autel n'a pas eut le temps de refroidir. Elle a déjà trouvé un nouveau porteur. Alistair doit être content. Je crains que personne n'ait les épaules pour endosser mon ancienne armure. Jamais je n'aurai la joie de me battre au côté d'un Chevalier de Bronze de l'Hydre, je le crains. Quel est ton nom jeune homme ? Serait-ce ton énergie cosmique que j'ai ressentie lorsque je montais les marches du Temple d'Athéna ?

Tout en parlant, le Capricorne d'or déposa une couverture sur les épaules de Solveig de la Lyre et sur celle de la reine des Titans. Ainsi, elles ne se refroidiraient pas. Il déposa ensuite le tissus contenant la nourriture sur le sol et l'ouvrit, invitant de la main les personnes présentes à se servir. Son choix se porta tout de suite sur un morceau de fêta, met qu'il appréciait tout particulièrement. Toutes personnes l'ayant côtoyés un tant soit peu était au courant de ce penchant gustatif. Il dégusta tranquillement son morceau de fromage tout en observant le nouveau venu. Il ne savait pas trop quoi en penser. Il lui donnait l'impression d'être un peu taciturne et en retrait par rapport aux présences féminines. Peut-être n'était-ce là qu'une simple impression. Les premières étaient souvent les plus trompeuses. Le Capricorne bailla en attendant une réponse de la part de l'Autel. Son cerveau fit enfin tilt. Ce nouveau Saint avait peut-être voyagé à travers le monde pour arriver au Sanctuaire et disposait peut-être d'informations capitales sur les maux qui frappaient la terre. Sa présence ici pouvait parfaitement se justifiée par le besoin de communiquer ces renseignements aux hautes instances du lieu sacré. Ni une ni deux, le gardien de la dixième maison reprit la parole pour poser une nouvelles séries de question à ce nouveau porteur de la cloth de l'Autel. Alistair avait été une mine d'informations, son successeur le serait-il également ?

- D'où proviens tu ? As tu quelque chose à nous apprendre sur le mal qui frappe le monde ? N'aie pas peur, prends de la nourriture si tu le souhaites. Mieux vaut avoir le ventre plein si jamais des envahisseurs venaient à pénétrer dans le Sanctuaire. Ma tentative de contacter la déesse Athéna semble avoir été un fiasco totale. Je pense que notre dernière chance se trouve dans le cœur de nos compagnons d'armes qui sont partis à sa recherche à travers le monde !

Sujet: Re: Vol au dessus d'un nid de coucou Ven 21 Mar 2014 - 19:24

L'actuel Grand Pope par intérim désertait le temple d'Athéna et laissait donc à Solveig la charge de veiller sur Rhéa. Une mission qui ne devrait pas être trop difficile sauf si le temple de la déesse du Sanctuaire était attaqué. Oui, les précédents évènements n'avaient pas contribué à garder le moral de la Norvégienne bien haut. Enfin, il n'y avait pas beaucoup de chemin entre le temple d'Athéna et un quelconque endroit du Sanctuaire. Et puis, il fallait effectivement essayer d'entrer en contact avec la divinité de la Sagesse.

-Je resterais ici jusqu'à ton retour, sauf si nous sommes attaqués de nouveau.

Rhéa resta aussi muette qu'elle ne l'était auparavant, à croire qu'elle n'avait pas l'intention de s'adresser à de simples mortels. Peut-être attendait-elle le retour d'Athéna. Dans ce cas, elle risquait d'attendre longtemps, parce-qu’elle n'avait aucune idée de quand sa déesse reviendrait. Tient, un nouveau cosmos s'approchait du temps. Comme il appartenait à un Saint, elle ne ne se mit pas sur ses gardes. Elle fut surprise par contre lorsqu’elle reconnu l'armure que le Saint portait.

"Mais... C'est l'armure de l'Autel! Elle n'aurait pas mis de temps à retrouver un nouveau porteur."

Le nouveau porteur de l'Autel n'adressa aucunes paroles aux personnes présentes auprès du socle de la statue. Le cosmos de l'individu était plutôt sombre, ce qui introduisit un temps le doute dans l'esprit de la sainte, mais l'autre fit apparaitre sa constellation à l'aide de son cosmos.

-L'armure de l'Autel n'aura pas eu le temps de se reposer, un nouveau Saint a besoin d'elle. Je ne me souviens pas t'avoir déjà croisé au Sanctuaire, comment te nommes-tu? Je suis Solveig sainte de la Lyre, et voici Rhéa la reine des Titans en mission diplomatique dans notre Sanctuaire.

Alors qu'elle qu'elle finissait de les présenter, Milan revint à son tour portant des couvertures et de la nourriture. Solveig était maintenant si habituée au froid qu'elle n'y prêtait même plus attention, mais une bonne couverture était quand même la bienvenue. Elle lui sourit pendant qu'il se plaignait de ne plus pouvoir se battre avec un Saint de l'Hydre.

-Il y en aura peut-être un nouveau un jour, toutes les armures ne sont peut-être pas aussi rapide que celle de l'Autel à se trouver de nouveaux porteurs.

Tout en gardant sa couverture sur les épaules, Solveig se baissa pour prendre de la nourriture. Pique-niquer auprès d'un socle de statue pendant que leur déesse était au loin, il fallait le faire quand même. Mais ce moment gustatif la revigorait et lui redonnait des forces au cas où il faudrait à nouveau se battre.

Sujet: Re: Vol au dessus d'un nid de coucou Dim 23 Mar 2014 - 21:23

Jeunes gens le temps est devant vous comme un cheval échappé
Qui le saisit à la crinière entre ses genoux qui le dompte
N'entend désormais que le bruit des fers de la bête qu'il monte
Trop à ce combat nouveau pour songer au bout de l'équipée

Jeunes gens le temps est devant vous comme un appétit précoce
Et l'on ne sait plus que choisir tant on se promet du festin
Et la nappe est si parfaitement blanche qu'on a peur du vin
Et de l'atroce champ de bataille après le repas des noces

Celui qui croit pouvoir mesurer le temps avec les saisons
Est un vieillard déjà qui ne sait regarder qu'en arrière
On se perd à ces changements comme la roue et la poussière
Le feuillage à chaque printemps revient nous cacher l'horizon

Que le temps devant vous jeunes gens est immense et qu'il est court

A quoi sert-il vraiment de dire une telle banalité

Ah prenez-le donc comme il vient comme un refrain jamais chanté

Comme un ciel que rien ne gêne une femme qui dit
Pour toujours

Enfance
Un beau soir vous avez poussé la porte du jardin
Du seuil voici que vous suivez le paraphe noir des arondes
Vous sentez dans vos bras tout à coup la dimension du monde
Louis Aragon, La Beauté du diable.

Une armure ne trouve pas de nouveau porteur. Une armure sait à l'avance qui elle va protéger et servir. Tous les hommes amenés à devenir chevalier d'Athéna naissent sous la protection d'une constellation. Cette constellation est intimement liée à son armure. La constellation vivant à des années lumières de là où nous nous trouvons, entretient un lien direct avec son futur protégé. Il est là, le lien unique que partage un chevalier avec son armure : la proximité originelle. Certaines constellations décident délibérément de protéger certaines personnes en particulier. Selon la légende, la constellation de Pégase protège depuis les temps mythologiques l'homme qui saura arrêter les desseins maléfiques des Dieux. Depuis les temps mythologiques, le seul à avoir battu Hadès ou d'autres dieux n'a été autre que le Chevalier de Bronze de Pégase. Selon la constellation de l'Autel, celle-ci protège les gens hors normes, ceux qui n'ont pas délibérément choisi d'être chevalier, ceux qui ont suivi un parcours autre. Hevruka sentait le passé tumultueux de l'ancien porteur de l'armure de l'Autel grâce à une certaine liaison qu'ils pouvaient avoir grâce à cette armure. Le chevalier d'argent avait reçu le don de pouvoir lire dans le coeur des armures et savait ressentir leurs émotions car elles sont vivantes. Il savait que l'ancien chevalier de l'Autel n'avait pas du tout choisi le parcours de chevalier d'Athéna. Un adorateur de la nature, dirait-on qui cherchait à la contrôler. L'armure de l'autel l'a choisi, l'a retrouvé en vérité. Elle sentait qu'il n'était pas 100% d'accord, peut-être nostalgique du temps où il n'était pas chevalier. Elle le sentait et s'en voulait.

La première personne à avoir parlé était la chevalière d'argent de la Lyre. On raconte que le chevalier de la Lyre était doté de pouvoirs exceptionnels, que ce chevalier égalait le niveau d'un chevalier d'or, si ce n'est, le dépassait. Ce n'est guère pour paraître réducteur, mais il semblait étrange de voir un chevalier d'argent doté, selon la mythologie, de si grands pouvoirs, être une femme. A cette époque, la femme, même si elle obtenait de plus en plus de pouvoir (tout est relatif), n'était encore qu'une mineure dans la majorité des Etats du monde. Il était plutôt agréable qu'elle reconnût l'armure, preuve de sa popularité, et qu'elle se présentât, elle et la reine des Titans, que le chevalier avait rencontré quelques temps auparavant, malgré une non réaction de celle-ci. Les mortels n'étaient sûrement pas sa priorité. Peut-être etait-elle indifférente ? Il est fort probable que oui. Ne sait-on jamais. Il ne connaissait que peu de choses sur les Titans, vu qu'ils étaient censés être dépassés, old school, démodés. Le chevalier n'eut pas le temps de répondre. Après tout, il n'avait pas prévu de répondre. Mais un cosmos extrêmement puissant, du même acabit de ceux présents dans le temple du Bélier. Un chevalier d'or bien possiblement. Après tout, le sanctuaire d'Athéna était leur terrain d'occupation. On n'a jamais vu le Temple de la Tarentule, protégé par le charcutier du coin. Ca ferait pas crédible. Donc oui, très certainement un chevalier d'or. D'ailleurs, il demanda au chevalier d'argent son nom. Mais la moindre des choses, n'aurait-il pas été de se présenter soi-même ? De toute façon, vu la gueule de son armure, il n'était guère difficile de deviner son signe protecteur, un bouc-poisson, le Capricorne. Le Capricorne serait l'animal que Dionysos avait choisi pour fuir Typhon, lorsqu'il attaqua le mont Olympe. Serait-ce alors un fuyard ? Il ne fallait pas non plus faire d'amalgame. Le chevalier d'argent ne pouvait pas non plus avoir l'air de faire de la discrimination.

Le chevalier d'or posait beaucoup trop de questions. Fallait dire son nom, peut-être raconter d'où il venait et tout ça, s'il savait des choses sur le mal qui rongeait le monde. Il savait certaines choses. Il savait qu'il y avait un mal qui avait fait que deux chevaliers d'or s'étaient battus. Il y avait un mal qui avait fait qu'un chevalier d'or, celle du Sagittaire était arrivé dans un plutôt mauvais état dans l'antre du premier temple. Un chevalier d'argent devait avoir des informations sur le mal qui rongeait la planète ou tout du moins les endroits stratégiques du monde comme Asgard, la porte des Enfers, le Sanctuaire d'Athéna. Merde, fallait qu'il réponde. Ne pas répondre serait un manque de respect envers le chevalier d'or et il fallait savoir que le chevalier d'Argent de l'Autel, malgré tout, avait un profond respect des autorités et de sa hiérarchie "professionnelle", car oui, même s'il n'était pas payé, on pouvait considérer le fait d'être chevalier d'argent, c'est un travail. Bénévole, oui. Même si quelques Louis d'or par-ci, par-là, ça serait pas de refus, fallait l'avouer. Alors, comment répondre sans parler ? La question était là. Au pire, lui, il savait déjà comment répondre. Il augmenta de nouveau son énergie vitale d'origine sombre, ombrageuse. Il avait ouvert les yeux dès cet instant, lui qui n'ouvrait que très rarement les yeux. Dès cet instant, son cosmos baissa, même s'il restait quand même prédominant. Ses yeux étaient d'un vert profond, telle une forêt resplendissante de vitalité. Un sourire se fit sentir au milieu de son visage. Un sourire qui n'était pas très imposant, mais existant. Difficile à cerner, mais possible à cerner. Il utilisa la même technique utilisée pour pouvoir parler à la chevalière d'argent de l'Aigle. La pensée, la télépathie. Il fallait s'en servir de temps en temps. Pas trop souvent, non plus. La parole est sacrée, la parole est unique, la parole est la puissance ultime de l'homme qui le démarque de l'animal.

*Connaissez le bouddhisme, vous saurez que je suis "le buveur de sang". Malheureusement, j'ignore le mal du monde. Si je suis venu ici, c'est pour le connaître. Veuillez m'en excuser* - lâcha-t-il dans le crâne des deux chevaliers présents ici. La reine des Titans avait été épargnée par les propos du chevalier d'argent de l'Autel. Il ne fallait pas embêter la reine de toute chose avec des préoccupations de mortels, de ses enfants. Même si elle pouvait s'en préoccuper, le jeune vieillard chevalier n'osait manquer de respect à la reine des titans. Soudain, le cosmos du chevalier d'argent s'est davantage intensifié et est devenu bien plus sombre. Ses yeux s'étaient assombris et étaient devenus aussi noirs que la dimension temporelle qu'il maîtrisait, cette dimension qui était semblable au trou noir se trouvant dans la constellation de l'autel.

*Mais ce mal ne s'arrêtera pas ici. Arès montera en puissance. Il vaincra. Vous avez trop de doute dans vos esprits, qui que vous soyez. Même toi, chevalier du Capricorne. Tu ne resteras qu'un hydre pour eux. Tu as un doute en toi. Et le mal se servira de ça pour te vaincre. Pour vaincre le sanctuaire. Pour vaincre le monde.* -ricana-t-il intérieurement avant de refermer les yeux puis pour les rouvrir, enfin verts. Son cosmos s'est quasiment éteint. Il retira son casque pour s'essuyer le front. Il loucha sur les victuailles rapportées par le chevalier du Capricorne.

"Veuillez m'excuser" - lança-t-il pour s'excuser des événements qui pouvaient arriver par sa faute, comme les menaces qu'il avait proférées à l'encontre du chevalier d'or du capricorne. Le chevalier d'or devait se douter que c'était contre sa volonté....

Sujet: Re: Vol au dessus d'un nid de coucou Dim 23 Mar 2014 - 23:00

Solveig semblait compatissante sur le triste sort infligé à Milan : celui de ne jamais voir de son vivant un Chevalier de Bronze de l'Hydre. Il y avait pire comme sinécure. La Lyre tapait dans la nourriture et cela faisait plaisir à voir. Rhéa, la reine des titans semblait toujours plonger dans son mutisme de réflexion. Quant au nouveau venu, il augmenta son cosmos une nouvelle fois. Son cosmos était emplit d'obscurité. Était-ce là le reflet de son âme ou une simple affinité ? Difficile de se faire un avis sans connaître un tant soit peu le jeune homme ou sans l'avoir vu combattre. Généralement, les techniques utilisées par un Saint affichaient clairement ses affinités élémentaires. En regardant le Sethni combattre, la lumière se ferait dans l'esprit de chacun au sens propre comme au sens figuré. En l'observant plus en détails et plus longuement, un spectateur pourrait découvrir deux autres affinités que possédaient le Sethni mais qu'il ne dévoilait pas forcément à chaque combat. Le cosmos du jeune homme baissa finalement et il esquissa un petit sourire. Une voix rententi alors dans le cerveau du Sethni. Ce n'était pas une voix féminine donc par conséquent et au vu de la distance, il ne pouvait s'agir que de cet obscur Chevalier de l'Autel qui s'exprima dans un phrasé assez léché. Comme le Capricorne ne connaissait pas trop le bouddhisme, il ne capta strictement rien au sens de la phrase de ce Silver Saint. S'il commençait déjà à parler par énigme avant qu'ils aient fait connaissance, cela risquait de compliquer la communication entre ces deux frères d'arme.

Le cosmos de l'inconnu augmenta encore comme s'il n'arrivait pas à gérer son énergie. Étonnant pour un Silver à moins qu'il ne soit en proie à diverses émotions vives ou tout simplement en train de lutter contre un poison. Un poison comme celui qui avait infecté Ahina, Solveig et sa propre personne. Une substance qui rendait fou et colérique toute personne qui en était infectée. Voilà que maintenant la voix parla d'Arès. De doutes, de victoire du dieu de la guerre etc. Une litanie digne d'un suppôt de l'opposé d'Athéna. La voix était différente pour le coup. Souffrait-il du même mal que Solveig avec son histoire de Bridgess ? Deux âmes pour le prix d'une ? Était-ce elle qui souffrait du poison ? Sans plus attendre et jouant lui aussi de la télépathie, le Capricorne d'or, dixième gardien du Sanctuaire, répondit à cette voix qui semblait vouloir afficher clairement sa pseudo vérité.

*Arès ne dispose pas encore d'une telle puissance malheureusement. De nombreuses divinités n'ont pas oubliés ses agissements récents sans compter que le dernier guerrier de son armée qui a mit les pieds ici s'est retrouvé six pieds sous-terre. Je doute, comme de tout un chacun. C'est ce qui fait de moi un être humain et je ne te contredirai pas. Je suis une Hydre. C'est une partie de moi, une partie de mon âme. Mais dis moi ? Qui es tu ? As tu rencontré un drôle d'oiseau hahaha ? *

Le Sethni allait s'apprêter à ceinturer le jeune homme et à crier à Phoebe de le frapper avec une attaque de lumière afin de le guérir comme l'avait fait Solveig mais le jeune homme alla plus vite que lui en s'excusant. Il avait donc conscience de ce qui se passait ce qui était un bon point, tout comme le fait qu'il ne se soit pas mit à implorer sa clémence à genoux parce que le Capricorne aurait trouvé ce genre de scène particulièrement gênantes, d'autant plus devant deux membres d'un autre clan. Ce genre de petit tour aurait très certainement pût se solder par une bonne raclée avec des Chevaliers moins tendres et coulant que le dixième gardien du Sanctuaire. Le Sethni passa une main devant sa bouche pour couvrir son bâillement. L'inactivité commençait à l'ennuyer mais il se devait de rester en ce lieux pour coordonner les troupes. Il fini par se présenter avant de commencer à interroger l'Autel sur cet étrange voix qui s'était adressée à lui dans sa boîte crânienne. Simple formalité !

Quant à moi je suis Milan Sethni. Tu sembles déjà avoir reconnu ma Cloth d’après le message télépathique que tu m'as envoyé. J’accepte tes excuses même si j'attends une explication cohérente pour cette petite incartade. Avec pareil langage, tu risques de t'attirer bien des ennuis au sein de la Chevalerie porteur de la Cloth de l'Autel. Pourrais ton connaître ton nom ? Sers toi. N'aie pas peur, la nourriture ne va pas te manger!

Sujet: Re: Vol au dessus d'un nid de coucou Lun 24 Mar 2014 - 17:59

Le nouveau porteur de l'Autel n'était pas bien bavard puisqu'il n'avait pour l'instant pas pris la peine de se présenter. Peut-être désirait-il garder le silence sur ses origines. A moins que le poison n'ai laissé quelque chose en elle rendant les gens qui l'entouraient muets comme des carpes. Hum, impossible, le sort n'avait pas touché Phoebe, Askan et Chico. Le nouveau porteur de l'Autel avait ouvert les yeux et un sourire étrange ornait sa bouche. Et les paroles qui résonnèrent dans l'esprit de la Sainte furent tout aussi bizarre.

"Quel curieux personnage. Le buveur de sang a-t-il dit? Qu'est-ce que ça signifie?"

Elle n'avait aucune idée de ce que signifiait cette expression, mais avait déjà entendu parler du bouddhisme lorsqu'elle avait été Japon. Mais elle n'avait pas crût bon s'attarder sur cette mystérieuse religion. Soudain le cosmos du nouveau Saint se fit bien plus inquiétant et une voix effrayante résonna dans l'esprit l'esprit de la Norvégienne. Cette dernière crût qu'un esprit allait encore essayer de lui voler son corps, mais ce n'était pas le cas.

"Arès vaincra? Mais qu'est-ce que ça veut dire? Comment un serviteur d'Athéna peut-il affirmer de telles choses?"

Cette histoire n'avait pas de sens et contribuait à semer le doute dans l'esprit de Solveig qui n'avait vraiment pas besoin de cela. Les excuses que fit l'étranger ne changèrent pas grand chose à la situation et Solveig continua à ressentir de la méfiance à son égard. Elle cessa de manger, n'ayant plus faim. Toute cette histoire lui avait coupé l'appétit.

-Oui mange si tu en a envie. Je ne pense pas que nos compagnons aient faim, ils se seraient servis depuis le temps. Et qu'elle est donc cette histoire d'Arès?

Hum, elle n'avais pas très envie de s'attarder ici en présence de ce mystérieux personnage, mais allait quand même rester pour essayer d'en savoir plus. Même si vue la rapidité d'Askan et Phoebe, elle risquait de vouloir partir avant-même qu'ils aient eu le temps de faire un pas!

Sujet: Re: Vol au dessus d'un nid de coucou Mar 25 Mar 2014 - 16:58

Et votre propre force et que tout est possible soudain

Écarquillez vos yeux ne laissez pas perdre cette minute

Je l'entends votre rire au paysage découvert
J'entends

Dans votre rire et votre pas l'écho des pas d'antan

Une autre fois la clameur des jeux qui devient le cri des luttes

Une autre fois la possession qui commence
Une autre fois
Ce plaisir de l'épaule à l'image du pont passant les fleuves
Cette jubilation de l'effort à raison de l'épreuve
La nuit qui se fait plus profonde à la nouveauté de la voix

Tu ne te reconnais guère au petit matin dans les miroirs
Avant que la vie ait repris descends dans la fraîcheur des rues
Il n'y a plus qu'un peu de brume où tremble un passé disparu
Un vent léger a mis en fuite le dernier journal du soir

C'est l'heure où chaque chose de lumière à toi seul est donnée
C'est l'heure où ce qu'on dit semble aussitôt occuper tout l'espace
Louis Aragon, La Beauté du Diable.

Cette âme présente dans son coeur allait de toute façon, bientôt partir. Il fallait qu'il le confie à un homme fort. Qui de mieux qu'un chevalier d'or pour entendre ce que le chevalier d'argent avait sur le coeur ? Mais comment lui parler sans éveiller les soupçons de l'âme ? Il fallait trouver quelque chose. Il ne fallait pas utiliser l'ouverture dimensionnelle, qu'il contrôlait, car celle-ci est partiellement contrôlée par l'âme en lui. Le chevalier d'argent avait le pouvoir de lire dans les armures de chacun. Chaque armure a une histoire. Rien qu'en portant l'armure de l'Autel, il pouvait connaître la vie des chevaliers qui l'ont précédé, comme le chevalier toujours vivant, Alistair. Visiblement, il n'était pas mort et était encore chevalier. C'est l'armure qui l'a raconté au chevalier d'argent. Serait-il devenu chevalier d'or ? Il n'en savait rien. Il savait que traditionnellement, le porteur de l'armure d'argent de l'Autel, devait être le représentant du Pope en temps d'absence de celui-ci. Il sentait que le réel grand Pope était absent et que le chevalier d'or qui se tenait en face de lui, devait être son remplaçant. Donc il fallait lui montrer tout le respect possible tout en lui expliquant avec rapidité la situation.

Il avança d'un pas lent mais assuré en direction du chevalier d'or. Son cosmos avait légèrement changé. Il était toujours d'ombre, mais cette fois-ci, il était doté de chaleur. Une chaleur humaine, une chaleur qui n'inspire ni la peur, ni la méfiance. Il fallait bien faire comprendre au chevalier d'or et à la chevalière d'argent, les principaux protagonistes de l'histoire, les deux autres étant visiblement absents mentalement, que Hevruka n'était pas mauvais. Il n'avait subi aucun empoisonnement. Il n'était pas manipulé par qui que ce soit. Il fallait expliquer le terme de "buveur de sang". Heruka, son réel nom, est une déité bouddhiste. Il s'agit d'une déité qu'on dit courroucée. Les herukas sont des émanations de bouddhas, et incarnent la compassion. Grâce aux herukas, les pratiquants s'éveillent. Ils paraissent souvent agressifs et effrayants, et ceci représente la destructions des obstacles. Bref. La légende raconte qu'il serait la réincarnation d'Avalokitesvara, une déité de la parole, considérant le son. On dit qu'il s'agit d'une déité féminine, mais ceci est peu probable. BREF. Une fois arrivé face au chevalier d'or, il prit la main de celui-ci et la posa au niveau du coeur du chevalier d'argent. Hevruka ignorait si le chevalier d'or savait lire dans l'âme des gens. C'est pourquoi il avait insufflé une partie de cette faculté au chevalier d'or, l'espace d'un instant pour qu'il puisse lire dans son âme.

Que verra-t-il ? Un grand trou noir. La dimension noire dans laquelle Hevruka a vécu pendant près de soixante-dix ans. Il verra aussi le jeune chevalier, vieillissant, devenant fou. Mais ne bougeant pas. Il verra que le temps infini est tout ce qu'il y a de plus abominable. La souffrance est perceptible dans chaque parcelle de son corps de jeune anglais. Le chevalier d'or pouvait voir que son âme était divisé. D'un côté existait un homme bon, cherchant à vaincre le mal, noble, fidèle. De l'autre côté il pouvait apercevoir une âme mauvaise, sombre, enflammée qui ne faisait qu'attester du renouveau d'Arès, d'une prochaine guerre sainte. Cependant, cette âme ne s'empêchait pas de dire que les Titans feraient partie de cette guerre sainte. Mais il n'est nullement question du fait qu'ils soient alliés ou ennemis. L'âme présente dans ce corps avait un nom. Aegide. Aegide, ça ressemble à Egide, le bouclier protecteur de l'Assembleur des Nuées, Zeus. Lorsque Amalthée mourut, Zeus aurait pris sa peau et aurait recouvert son bouclier. Lorsque Zeus secouait son Egide, des éclairs pourfendaient le sol. Le chevalier d'or du Capricorne était le seul à pouvoir lire dans l'âme du chevalier d'argent de l'Autel. En effet, le chevalier d'or a été le seul à être autorisé, par l'argenté, à lire dans son âme. Aegide était, à une époque, le Gardien Céleste du Bouclier, l'élite et la garde rapprochée de Zeus. Cependant, le corps utilisé pour le renouveau d'Aegide est tombé malade. Une maladie incurable, une maladie particulière, amenant la mort du corps et normalement de l'âme. Depuis, le Gardien Céleste n'a jamais pu retrouver un corps. Entre temps, cette âme s'est rangé du côté d'Arès, car Zeus a abandonné ses rangs... Il en est devenu mauvais. Il s'est enfermé dans une dimension parallèle, qui a été ouverte par le futur chevalier d'argent de l'Autel. En outre, le chevalier d'or du Capricorne pouvait ressentir dans le corps du chevalier d'argent le fait que les Berserkers se faisaient de plus en plus nombreux, tout comme les Titans... Tout comme Asgard. Ils n'étaient ni amicaux, ni inamicaux. Mais on pouvait sentir tout de même qu'ils seraient plutôt offensifs, et ce malgré la présence d'un guerre divin d'Asgard au sanctuaire.

Une fois tout ceci dévoilé uniquement au chevalier d'or, il lâcha sa main et fit quatre pas en arrière afin de s'en écarter, pour éviter autre chose. Il fallait avouer que le chevalier d'argent en avait profité pour lire le passé de ce chevalier d'or, en apprenant qu'il avait gagné l'armure de l'Hydre femelle. C'est tout. Il n'avait pas cherché plus loin, ne voulant pas aller trop loin dans l'intimité du chevalier. Ce qu'il avait découvert cependant, c'est que plusieurs chevaliers de cette époque avait revêtu l'armure d'or du Capricorne, et le dernier en date était Kyros. Il ignorait cependant sa disparition. Il se tourna en direction de la chevalière d'argent de la Lyre, s'approcha de son oreille et lui lâcha un simple "Ne t'inquiète pas, je ne vais pas te manger", en susurrant, bien entendu.

"Moi, c'est Hevruka" - finit-il par dire, par avouer au public présent. Que pouvait-il rajouter ? Rien. Pourquoi parler d'Arès ? Le chevalier d'or du Capricorne serait le seul capable d'expliquer ce qu'il se passe, car le jeune vieux chevalier en serait incapable. L'âme l'empêchait de parler ou d'expliquer.

Sujet: Re: Vol au dessus d'un nid de coucou Mar 25 Mar 2014 - 20:59

Le cosmos de l'Autel avait changé. Il ne se voulait plus aussi sombre qu'avant. Reprenait-il le dessus sur le poison, sur la chose qui s'était exprimé dans l'esprit du Chevalier d'or du Capricorne. Le plus gênant fut le moment où l'inconnu prit la main du dixième protecteur du Sanctuaire. Pendant quelque secondes, Milan eut peur qu'il ne la lui baise ou fasse un truc pas net avec. Heureusement pour lui, il se contenta de la poser à l'endroit où devait en principe se situer le cœur de l'étranger. Le Capricorne eut alors un flash. Une dimension d'un noir d'ébène, l'inconnu jeune, puis vieux, une autre chose sombre dissimulée derrière un bouclier assez impressionnant. Une chose qui ne cessait de clamer le retour d'Arès et la puissance de ce dernier. Bref, il pût ensuite voir une mini scénette racontant l'histoire d'Aegide, Gardien céleste de Zeus dont l'âme avait finie par tourner le dos à la divinité pour se rallier au dieu de la guerre masculin. Une histoire ô combien tragique et larmoyante. Il y avait également cette fâcheuse sensation qui lui faisait penser que les Berserkers et les Titans voyaient leur effectif augmenter à la vitesse grand V. Beaucoup d'émotions, de sentiment et d'information. Heureusement que le Sethni n'en était pas à son premier flash du genre même si la lecture d'âme était pour lui des plus inédites. Sans ses autres expérience dans un domaine similaire, il aurait sans doute fini en boule sur le sol en position fœtale, pissant le sang par le nez et les oreilles.

Le Sethni revint finalement dans la réalité lorsque l'Autel lâcha sa main. Le Silver s'adressa ensuite à son homologue de rang avant de se présenter sous le nom d'Hevruka. Solveig posa la question de savoir comment cela se faisait que l'inconnu qui n'en était plus un parlait d'Arès. Ce qu'il avait voulu dire par là ? La chose la plus important à se mettre en tête était que ce n'était pas à proprement parlé le dénommé Hevruka qui avait parlé mais l'âme qui vivait en lui. Heureusement que c'était Solveig qui avait posé la question et pas le premier Saint du coin sinon le Sethni aurait dût partir dans de multiples explications. La particularité de la Lyre était, semblait-il, que l'âme de l'ancien Saint de la Vierge se manifestait à travers son corps. En partant de ce principe, lui expliquer qu'Hevruka souffrait de la même chose, simplifiait grandement le boulot. Le tout était de ne pas tout révéler car le Sethni ne savait pas ce que l'Autel désirait révéler. Après tout, s'il avait voulu rendre son histoire publique, il aurait également invité Solveig à pénétré au fond de son esprit. Il n'oubliait pas non plus qu'il avait ressentit le Silver s'introduire dans son crâne sans pour autant oser fouiller trop profondément ce qui était une marque de respect que le Capricorne n’oublierait pas. Voilà pourquoi il décida de ne révéler que le strict minimum par simple esprit de préservation et de pudeur envers le Chevalier d'Argent de l'Autel.

- Pour faire simple Solveig, notre ami ici présent possède une particularité similaire à la tienne, celle qui te lie à Bridgess, si tu vois de quoi je parle. C'est du moins ce que j'en ai compris pendant qu'il me tenait la main ou alors c'était une technique de drague des plus grossières. Tout ceci est assez mystérieux en tous les cas. Malgré tout, je suis ravi de t’accueillir ici Hevruka. Notre Sanctuaire est actuellement en sous effectif et la présence d'un Chevalier d'argent supplémentaire ne pourra que nous être bénéfique ! As tu déjà une expérience du combat ? Je me doute que dans un sens tu dois en posséder une.

*J'aimerai m'entretenir avec toi plus en profondeur sur la chose qui vit en toi mais pour le moment le Sanctuaire traverse une période sombre et nous devons tous mettre nos problèmes de côtés pour lutter ensemble vers un avenir meilleur. Dans un futur proche, je souhaite néanmoins que nous nous attardions sur ton cas.*

Milan essaya d'émettre son message télépathique de façon à ce que seul Hevruka puisse le l'entendre et le recevoir. Le cas de l'Autel serait peut-être une chose dont le Gold Saint du Taureau voudrait s'occuper mais pour l'heure seul le Capricorne était disponible. Il ne voulait pas non plus embarrasser le vieux jeune homme devant la Silver Saint de la Lyre ni réveiller Aegide qui sommeillait en lui. Une éventuelle possession menaçante ne serait pas bienvenue et le Sethni ne souhaitait pas utiliser Excalibur pour mater un compagnon d'arme et ce même s'il n'agissait pas de son propre chef.

Sujet: Re: Vol au dessus d'un nid de coucou Ven 28 Mar 2014 - 19:20

Le Saint de l'Autel s'était tourné vers Solveig et lui susurra qu'il ne lui ferait aucun mal. Étrange, comme s'il ressentait la méfiance qu'ils avait provoqué dans l'esprit de la Sainte. Cette phrase ne fit de toute façon rien pour atténuer la méfiance qu'elle ressentait vis-à-vis de ce saint qu'elle trouvait décidément très étrange. Mais en tant que compagnons d'armes, elle devait lui accorder un minimum de confiance.

-Je n'ai pas peur de toi, Hevruka, mais je ne peux m'empêcher de te trouver étrange. Mais cela devrait passer.

Oui, si elle arrivait à dépasser cette mauvaise impression, elle pourrait le voir comme un vrai compagnon d'arme au même titre que n'importe quel autre Saint. C'est alors que le Grand Pope par intérim prit de nouveau la parole. Expliquant à Solveig la situation d'Hevruka. Hevruka avait dû lui expliquer sa situation pendant qu'ils s'étaient tenus la main tout à l'heure.

-Je pense que l'on a quand même vu mieux comme technique de drague si jamais s'en était une. Mais effectivement, cette situation est semblable à la mienne. Cette âme a l'air d'être lié à lui comme Bridgess l'était avec moi.

Cela signifiait-il que l'âme risquait de prendre possession du corps de l'Autel comme Bridgess l'avait fait avec le sien? Peut-être si celle-ci était mue par de mauvaises intentions comme l'avait été l'Ancienne Vierge après l'empoisonnement. Et vu ce que l'âme leur avait dit au sujet d'Arès, on pouvait tout imaginer. Les monstres qui avaient attaqués le Sanctuaire n'était donc pas le seul danger en présence.

-Peu-être as-tu rencontré un ou plusieurs monstres sur ton chemin. Il semble y en avoir de plus en plus depuis quelques temps.

Ce Saint provenait de l'extérieur du Sanctuaire, peut-être avait-il entendu ou vu des choses. Les informations qu'il pouvait détenir pourrait l'aider lorsqu'elle partirait pour le royaume d'Odin.

Elle a pour toi les yeux sans fard de toutes les femmes qui passent
Regarde bien vers toi venir amoureusement la journée

Petite clarté saute saute
Dans les yeux des jeunes gens
La marée est toujours haute
Toujours le péril urgent
Toujours le bonheur en cause
Toujours c'est la tombola
On n'y gagne que des roses

On y perd son matelas
Toujours le ciel en eau trouble
Passez muscade passez
Toujours toujours quitte ou double
Et jamais jamais assez

Ils ne sauront que bien plus tard le prix passager de cette heure
Je me souviens de ce parfum pourtant sans cesse évanoui
Je peux avec les yeux ouverts retrouver mon cœur ébloui
Je me souviens de ma jeunesse au seul spectacle de la leur

Ce qu'il m'aura fallu de temps pour tout comprendre
Je vois souvent mon ignorance en d'autres yeux
Je reconnais ma nuit je reconnais ma cendre
Ce qu'à la fin j'ai su comment le faire entendre
Comment ce que je sais le dire de mon mieux
Louis Aragon, La beauté du Diable

Le seul et réel problème que l'on pouvait rencontrer en ce monde, c'est le temps. Le temps, concept inventé par l'homme dans l'unique but d'expliquer et d'appréhender les changements dans l'univers. Le temps suppose le changement. Il fallait le changement pour faire du bien à la notion subjective de "temps" et à tous les êtres du sien. Le temps est éphémère et il est tout à fait important que l'on en profite au maximum, même si nous devons mettre de côté certaines priorités primaires. Le vieux à l'apparence jeune se devait d'apprendre à faire avec son temps et ne plus compter sur la connaissance qu'avaient ses proches de lui. En parlant de ça, il se demandait ce qu'étaient devenus ses parents. Il savait qu'il était resté enfermé dans cette dimension un peu plus de 70 ans, mais jamais, depuis sa sortie, il n'a pensé à ses parents, eux qui ont toujours voulu qu'il parle, qu'il communique autrement que par les expressions de son visage. Ils auraient été si fiers de lui, s'ils l'avaient entendu parler, même s'il avait une préférence pour l'utilisation de la télépathie, depuis qu'il avait appris à la contrôler. Ce qui était pratique, c'est que le Bouclier, enfoui en lui, possédait ce pouvoir, offert par Zeus, donc l'apprentissage ne s'était que raccourci. La seule chose étrange, c'est ce revirement de situation. Pourquoi, d'un coup, une âme a priori méchante, soit Hevruka, dans le corps d'un Anglais, était devenue légèrement plus douce ? Le fait d'avoir laissé le chevalier du Capricorne le toucher aurait-il purifié une partie de son esprit ? Il n'en savait strictement rien. Il n'empêche qu'il voyait en Milan Sethni quelqu'un d'agréablement puissant, lumineux, au fond de son coeur. Il fallait en profiter.

Tiens ? Mais que venait-il d'apprendre ? La belle et jeune demoiselle présente dans sa diagonale droite subissait le même problème, même si, visiblement, elle n'en souffrait pas ? Bridgess ? Qui était-ce ? Un démon, un chevalier, un chat, un luth ou un voilier ? La réincarnation de Avalokitesvara ne voulait pas non plus en apprendre trop sur ses compagnons d'arme. Le strict minimum, uniquement, c'est-à-dire nom, armure, élément et caractère. Une fille aussi mignonne qu'elle ne pouvait pas avoir un fond mauvais. Quoique, on peut avoir de sacrés surprises. Bien souvent les plus belles femmes sont, excusez-moi de l'expression, les plus salopes, les plus cruelles, peut-être considérant que leur beauté leur donne un pouvoir, un ascendant supérieur aux autres. Bref. C'était peut-être le cas de la chevalière de la Lyre. Ou pas. Il ne le savait pas. Encore. De l'autre côté, le chevalier d'or du Capricorne paraissait tellement majestueux, tellement compatissant, tellement humble, tellement fidèle. Pire qu'une bonne soeur, à vrai dire. Et ça faisait chaud à voir. Cela changeait énormément des autres chevaliers d'or qu'il avait pus rencontrer auparavant. Le Sagittaire et le Cancer paraissaient tellement... bizarres, presque mauvais. Le Bélier était lui quelqu'un d'humble, de combatif, mais de particulier, car il se battait contre le Cancer. Quel spectacle affligeant, d'ailleurs. A cet instant, le chevalier d'argent regrettait presque d'avoir été choisi par l'armure sacré de l'Autel, car ce camp, que l'on dit le plus uni, paraissait en désordre continu. Et ce, depuis longtemps. Il avait eu de la famille en tant que chevalier de la Déesse Athéna : Azael. A ce qu'il parait, il était chevalier d'argent, également, mais de la Coupe, cette fois-ci. Cependant, peu de temps après son obtention de l'armure d'argent de la Coupe, censée guérir les hommes et permettant de lire dans l'avenir, il avait disparu. L'armure avait disparu, depuis. Lui, il savait comment il avait disparu. Il était mort, tout simplement. Peu après être entré au sanctuaire d'Athéna pour la première fois, il avait explosé. En effet, peu avant, il avait cherché à exploser son énergie vitale pour essayer sa technique Phoebus Sukites. La constellation de la coupe est censée représenter la coupe que tenait Apollon ou Dyonisos. Cette histoire étant ambiguë, le chevalier d'Argent, dans cette attaque, lance un appel aux deux Dieux de la Mythologie. Ces derniers, lui offrent une attaque combinée de leurs spécialités. Dans une posture rappelant l'Aurora Execution du Verseau, le Chevalier de la Coupe déverse un nectar aussi lumineux que le Soleil, qui va brûler son adversaire, en le "saoûlant" légèrement. Cependant, l'armure de la Coupe s'était rendu compte qu'il ne méritait pas de le protéger, avait décidé, par on ne sait quelle puissance divine, de se retirer au dernier moment, de se placer face au nectar brûlant, et de renvoyer cette technique. Les effets de l'attaque sont apparus quelques heures plus tard, lorsque, par la force, il avait réussi à récupérer son armure. Comment Hevruka le savait ? Tout simplement, l'âme qui sommeillait en lui le savait, car Azael... C'était son petit frère. Destiné à devenir également un Gardien Céleste, il avait choisi délibérément une autre voie, allant à l'encontre de sa nature... Et son châtiment, imposé par une divinité ou un proche de divinité, était de mourir. Son frère l'avait-il tué ? On l'ignorait, à vrai dire. Il gardait le secret. Mais il savait.

Tout ça pour dire que le message télépathique du puissant et lumineux chevalier d'or avait bien été reçu. Un simple sourire en direction du chevalier, avait suffi pour lui prouver qu'il était d'accord pour en parler incessamment sous peu. Cependant, la belle chevalière, avant que le chevalier d'argent ne puisse ajouter le moindre mot, a sous-entendu une question en sa direction, lui signifiant que, comme il venait de l'extérieur, il avait pu rencontrer des créatures au sanctuaire, ou en tout cas, en y allant. Malheureusement, le chevalier d'argent de l'Autel n'avait pour l'heure rien rencontré. L'envie lui seyait. Il avait bien envie de rencontrer un monstre ou bien une divinité démoniaque. Ca pourrait être tellement drôle. Lors d'un combat, Avalokitesvara pourrait enfin s'incarner et peut-être prendre la place de ce représentant du bouclier céleste...

"J'ignore tout. J'ai rencontré les Cancer et Sagittaire et ils ne savent rien. La chevalière de l'Aigle ne sait rien non plus. Mais elle serait d'accord pour partir en mission à ce que j'ai pu comprendre..." - ****** de sa maman la cochonne. Première fois qu'il a parlé aussi longtemps. Pour la première fois de sa vie, à part télépathiquement, il avait réussi à aligner suffisamment de mots pour émettre une logique et des sentiments. C'était jouissif, à vrai dire. Il n'avait jamais vraiment parlé parce qu'il tient son pouvoir de ses paroles. La parole est l'unique puissance divine qui régit le monde, comme le veut la divinité Avalokitesvara. D'ailleurs, son attaque ultime est basée sur la parole. C'est grâce à elle que son potentiel devient illimité. Il regardait attentivement la chevalière de la Lyre. Pendant de longues minutes, il n'avait pu s'empêcher de regarder au fond de ses yeux. Non, il ne cherchait pas à lire dans ses pensées, ni même dans son passé. Non, il ne faisait que la contempler. Allez savoir pourquoi. Mais il en avait l'intime envie. Peut-être en regardant ses yeux, cherchait-il a découvrir son caractère. Il fallait l'avouer, il n'avait pas apprécié qu'elle se méfie... Mais chacun son caractère... Il fallait faire avec. Il s'était échappé des yeux du chevalier d'argent de la Lyre pour se porter sur ceux de Milan... "J'aimerais avoir votre lumière..." - avait-il réussi à avouer au chevalier d'or du capricorne. Cependant, il y avait d'autres choses plus importantes à régler... "Que voulez-vous que je fasse ?" - demanda-t-il en s'adressant au chevalier d'or du Capricorne, sans oublier de donner une importance à la Lyre d'Argent, si jamais elle voulait que le buveur de sang fasse quelque chose....

Solveig donnait l'impression d'être un peu réticente par rapport à Hevruka mais que pouvait bien y faire Milan ? Peut-être était-ce le fait de posséder un certains éléments en commun qui lui procurait cette réticence. En connaissant ses propres défauts et en les retrouvant chez les autres, on en appréhendait bien mieux la portée et les conséquences. La dernière question de Solveig l'interpella par contre car il semblait que le jeune homme avait déjà dit qu'il ne possédait aucune information sur ce qui attaquait le monde extérieur ce qui signifiait dans la logique Milanienne (pas forcément la meilleure mais on fait avec ce qu'on a pas avec ce que l'on veut) que Hevruka de l'Autel n'avait rencontré aucun monstre sur sa route. D'autant plus quand on observait de plus prêt l'apparence du jeune homme ainsi que l'état de son armure, ces éléments ne donnaient pas l'impression que le Silver ait mené un combat récemment. Peut-être était-ce là un simple signe de l'expérience du Capricorne d'or à moins que cela ne soit encore un élément révélateur de conclusions hâtives.

Un bref sourire pour confirmé de manière positive que le message télépathique du Gold Saint était bien passé suffisait pour lui faire comprendre que ce jeune homme qui traversait une période bizarre était sans doute animé de bon sentiment, sans doute ternie par l'âme qui partageait son corps. Son rapport sur les autres Saints signifiait qu'ils demeuraient tous dans l'ignorance et qu'aucun d'entre eux n'avait répondu à son appel cosmique. Scareface ne manifestait pas de violence actuellement ce qui signifiait que le poison ne le touchait plus ou l'avait rendu aussi doux qu'un Orion drogué à la guimauve. Les Chevaliers d'Athéna ne se sentait peut-être pas obligé de monter lorsqu'un des leur les appelait. Il ne reconnaissait sans doute que l'autorité de Biscione, le Grand Pope ou celle d'Ahina, la déesse de la Guerre. Après tout, le Sethni n'avait que dix-huit ans et était encore un jeune Chevalier d'Or, loin de posséder l'âge et l'expérience d'une Angèle du Sagittaire ou d'un Scareface du Cancer. L'aigle pourrait peut-être partir en Asgard avec Solveig ! Lyre et volatile à l'aventure ! Selon les dernières paroles de l'Autel, Milan avait vraiment l'impression qu'il le draguait mais il ne pouvait lui en vouloir. C'était difficile de vivre au côté du Capricorne tout en restant indifférent. Le Sethni lui répondit gentiment en faisant référence à la dernière question posée par le Silver Saint.

- Il y a une tonne de chose que tu pourrais faire, Chevalier de l'Autel. Accompagné Solveig lorsqu'elle quittera le Sanctuaire. Allez botter les fesses de nos compagnons d'armes au Bélier pour qu'ils montent ici. Restez ici pour m'aider et m'assister dans la gestion du Sanctuaire. Réfléchir et émettre des théories sur ces maux qui frappent le monde. Manger un petit coup, ne rien faire. Je n'ai pas de tâche particulière à te confier. Comme je l'ai dis aux autres avant toi. Il faut des personnes pour partir en Asgard à la recherche d'informations et d'Athéna et d'autres pour défendre le Sanctuaire. A toi de choisir laquelle de ses deux tâches te conviens le mieux tout en sachant qu'elle risque peut-être d'être aussi dangereuse l'une que l'autre. Ces périodes troubles sont souvent l'occasion pour les vautours de venir s'en prendre au Sanctuaire en plein tourment. L'histoire nous l'a déjà prouvée !

Il n'y avait rien de plus à ajouter. Hevruka devait faire ses propres choix. Libre à lui de partir à l'aventure ou de défendre le Sanctuaire. Le plus troublant dans tous cela était la manière dont il avait regardé Solveig à plusieurs reprises. Etait-il sous le charme de la Lyre ? A moins que ses tentatives maladroites de drague envers le Capricorne ne l'ait intimidé et qu'il n'ait plus le courage de le regarder en face. Quoi de plus naturel après tout ! Le temps passait et n'apportait aucune nouvelles du front. Athéna était toujours en vie, Milan en était convaincu mais pour combien de temps ? Personne n'était encore revenu de l'étranger pour venir témoigner de ce qu'il avait vu. Ce manque d'information devenait de plus en plus embêtant.

Solveig avait conscience que son comportement vis-à-vis de l'Autel pouvait surprendre. Surtout qu'il était sensé être son frère d'arme. Enfin, ce n'était pas tant d'Hevruka que de la chose qui avait annoncé la victoire d'Arès dont elle se méfiait. Elle ne savait pas si comparer le cas d'Hevruka et de son âme était réellement comparable au lien qui l'unissait à Bridgess. L'ancienne Vierge n'avait jamais prononcé de paroles malveillantes à l'égard du Sanctuaire... Enfin...

"Sauf à partir du moment où elle a été touchée par le poison."

Elle aurait voulu pouvoir oublier cet incident, d'une part parce-qu’il était trop récent, et d'autre part parce-que même avec du recul elle aurait du mal à nier le fait qu'il se soit produit. Après tout les Saints n'étaient que des humains comme les autres, rien les empêchaient de succomber au mal si celui-ci était trop fort pour eux. Aucun homme n'était exempt de pêchers. Et surtout pas ceux amenés à se battre.

-Peut-être les Saints encore absents auront-ils trouver quelque chose. Supposa-t-elle doucement.

Elle soutint le regard que lui lançait l'Autel, ne sachant pas très ce qu'il cherchait à faire par ce geste. Peut-être cherchait-il à comprendre pourquoi elle se méfiait de lui? C'était bien possible. Il ne trouverait en tout cas pas d'animosité dans son regard, puisque pour l'instant elle n'avait rien contre lui. Il se tourna ensuite vers Milan, lui annonçant qu'il aimerait avoir de sa lumière.

-Je crois que notre nouveau compagnon t'apprécie beaucoup, Milan. Fit-elle à l'encontre du Saint d'Or.

Elle avait dit cela sur le ton de la plaisanterie en se faisant la remarque qu'un étranger serait sans doute surpris de la voir s'adresser ainsi au grand Pope par intérim du Sanctuaire. Que sa remarque ai réussit à détendre l'atmosphère ou non, il était temps de repartir. Elle attendit que Milan ai fini de parler pour reprendre la parole une nouvelle fois.

-Je vais partir tout de suite pendant que la situation est calme. Si tu veux venir avec moi Hevruka tu le peux. Mais il est vrai que le Sanctuaire pourrait aussi avoir besoin d'être protégé. Nos ennemis sont plutôt du genre... imposant.

Bon, il était temps pour la jeune Lyre de s'en aller vers d'autres contrées. Au moins la température d'Asgard ne devrait pas être trop différente de celle présente actuellement au Sanctuaire ou de celle qu'elle avait connu étant enfant.

Asgard (si tout va bien)

Kiko poursuit sa route en direction du temple d’Athéna. En chemin, il se rappela tout de même cette étrange rencontre faite dans la maison du Bélier ; une drôle d’armure, jamais vu auparavant. Mais il quitta le lieu sans crainte car malgré le piteux état du chevalier d’Or du Cancer, il resta sur place deux Saints d’Athéna en cas d’attaque ! Il traverse donc rapidement les autres demeures, tousses vides. Dans l’ordre celle du Taureau, des Gémeaux, du Cancer, du Lion, de la Vierge, de la Balance, du Scorpion, du Sagittaire, du Capricorne, du Verseau, son rêve futur et enfin pour terminer celle du Poisson.

Il arriva finalement à destination, en battant son record de monté, et senti de puissants cosmos en ce lieu Saint. Une réunion au sommet, après celle de la maison d’Orion, cela ne laissa envisager rien de bon... Surprise, un chevalier d’Or, et pas n’importe lequel, celui qui représente la noblesse et la justice, celui qui maîtrise la technique sacrée d’Excalibur, le chevalier d’Or du Capricorne ! Un honneur de le rencontrer en chair et en os, pourtant le temps n’était pas aux salutations. Il ne fut cependant pas seul, deux autres personnes présentes à ses côtés. Des chevaliers d’Argent, mais grâce à son apprentissage, les reconnu selon leur armure : un de l’Autel et une de la Lyre.

Le Cygne s’approcha lentement et dit à voix haute :

Chevaliers, je me présente, Kiko du Cygne. Si je suis ici, c’est pour assouvir ma soif de réponses. Un regroupement à lieu en ce moment dans la première maison, savez-vous ce qui s’y passe ? Un chevalier mais hélas totalement inconnu…

Après neuf long mois loin du Sanctuaire, il sembla nécessaire que Kiko revienne et prenne des nouvelles, car il s’agissait tout de même de sa famille ! Après un petit moment de silence, il reprit la parole :

Egalement, j’aimerai me mettre au service de notre déesse, me rendre utile. Si le désir de me tester vous prend, chevalier du Capricorne, acceptez de me conviez une mission, seul ou en équipe selon vos désirs. Qu’en pensez-vous ?

Dans sa tête, il espérait ne pas avoir été trop rapide. Mais le temps est le bien le plus précieux en ce monde et l’unique chose qui ne s’achète et se gagne. En tant que Bronze Saint, il devait faire de son mieux pour se faire un nom, et espérer gravir les échelons de sa confrérie. Ses interrogations allaient rapidement trouver preneurs...

Hevruka sembla rester dans son silence. Le mutisme lui allait bien mais peut-être qu'il allait sortir de sa torpeur bientôt. C'était Solveig qui allait être le centre d'attention. Elle semblait dire que l'Autel semblait apprécier le Capricorne. Tant que ça en restait à ce stade, le Sethni n'y voyait aucun inconvénient. Il ne souhaitait pas se balader avec une groupie lors de chacune de ses sorties. Un ami ou un guerrier ne le dérangeait pas mais un fan incontesté serait vraiment plus gênant qu'autre chose. Solveig de la Lyre finit par s'éloigner, non sans avoir invité le Silver Saint de l'Autel à la suivre. Il ne serait pas trop de deux Chevalier d'Argent pour veiller l'un sur l'autre et pouvoir prêter main forte à leur frères d'arme. En s'entraidant et en unissant leur forces, ils parviendraient à accomplir des miracles. Encore fallait-il qu'Hevruka suive la Lyre. A moins qu'il ne préfère rester auprès de Milan. D'après la légende, l'Autel était souvent une sorte de bras droit du Grand Pope. Le Capricorne était ce qui s'en rapprochait le plus jusqu'au retour de Biscione et Ahina. Peut-être que le Silver Saint ressentait le besoin d'assister le jeune homme dans sa tâche et de porter une partie du poids de ses responsabilités.

Le Sethni risquait se se sentir abandonner mais il se devait de rester imperturbable. Tel un roc, tel un récif se faisant frapper par la violence des flots, il resterait au Sanctuaire et le défendrait corps et âme contre une attaque. Le capitaine du bateau ne le quittait pas quand celui-ci coulait. C'est alors qu'arriva un Saint inconnu. Sa puissance de combat était moindre comparé à celle d'Hevruka et de Solveig. Il s’agissait sans nul doute d'un Bronze Saint ! Heureusement, le jeune guerrier n'avait pas été éduqué par un malpoli et la première chose qu'il décida de faire fut de se présenter. Il se prénommait Kiko, un nom à consonance étrange et se désigna comme étant le Chevalier de Bronze du Cygne. Le Sethni ne se souvenait pas d'avoir déjà vu un porteur de cette cloth. Sa mémoire lui jouait peut-être des tours cependant. Il y avait déjà eut tellement de Saints morts ou disparus depuis qu'il était devenu lui même un chevalier de l'espoir. Il se faisait néanmoins un devoir d'essayer de les inscrire chacun dans sa mémoire pour ne jamais les oublier et honorer leurs âmes de vaillants combattants. Les récents bouleversements climatiques avaient peut-être attirer de nouveaux guerriers à rejoindre le Sanctuaire pour recevoir des ordres. Un pas que tous les Saints n'étaient pas spécialement prêt ou enclin à faire pour diverses raisons. Il parla d'un regroupement de Saint mais le Sethni ne savait pas de quoi il parlait. Il savait que Scareface s'y trouvait mais ignorait qui était les autres Chevaliers présents en ce lieux. La Maison du Bélier était toujours un lieux de rassemblement prisés par les guerriers d'Athéna et ceux affiliés à d'autres divinités.

- Un rassemblement dis tu ? J'ai ressentis l'énergie de Scareface du Cancer et d'autres Saints mais aucun d'entre eux n'a répondu à mon appel cosmique et à la colonne de lumière résultant de mon entré en résonance avec la statue d'Athéna qui se trouve dans ma maison. Serais tu le seul à avoir perçu mes messages cosmiques ? Mon Capricorne de lumière n'aurait-il jamais atteint la maison du Bélier ?!

Le jeune guerrier semblait vouloir faire ses preuve. Le Sethni ne s'était pas tromper sur un point. Le Cygne souhaitait recevoir une mission ce qui signifiait qu'il devait sans doute être venu au Sanctuaire dans ce but. Le Capricorne d'Or pouvait lui donner une mission. Il en avait deux en tête. Les mêmes que celles qu'il avait déjà proposés aux autres Chevaliers de l'espoir qui avaient tous fais leur choix. Rester avec lui ou partir enquêter. Il y avait un lieux où les guerriers d'Athéna semblaient tous converger. Un point situé très loin au Nord. Un endroit que l'on nommait Asgard et qui était sous la tutelle du dieu Odin !

- Enchanté Kiko. Je suis Milan Sethni, Chevalier d'or du Capricorne comme tu l'as deviné. Une mission dis tu ? Tu peux soit partir en Asgard prêter main forte aux Saints qui ont prit cette direction afin de percer le mystère des maux qui s'abbatent sur le monde ou alors tu peux rester ici pour défendre le Sanctuaire jeune Chevalier !

Comme il l’espérait, le chevalier d’Or prit la parole et dispersa les doutes du Bronze Saint. Il se présenta sous le nom de Milan Sethni, le défenseur de la 10ème maison. Il ne fut cependant pas au courant des nombreux chevaliers se trouvant dans la première demeure. Il est vrai que Kiko ressenti une chose en ce lieu, comme un appel, une force invisible, mais il ne se doutait pas que cette appel cosmique fut envoyé par le Capricorne lui-même, de ce lieu sacré !

Le plus intéressant restait à venir, la mission. Le Cygne était prêt à tous les sacrifices pour pouvoir exercer sa vocation de chevalier d'Athéna, par-delà son pouvoir limité. Et la proposition fut alléchante :

Enchanté Kiko. Je suis Milan Sethni, Chevalier d'or du Capricorne comme tu l'as deviné. Une mission dis-tu ? Tu peux soit partir en Asgard prêter main forte aux Saints qui ont pris cette direction afin de percer le mystère des maux qui s'abattent sur le monde ou alors tu peux rester ici pour défendre le Sanctuaire jeune Chevalier !

Kiko n’avait jamais vraiment quitté la Grèce, l’Espagne étant son unique autre destination. Un voyage lui ferait le plus grand bien, professionnel bien entendu. Asgard, si sa mémoire est bonne, est un lieu très éloigné du Sanctuaire, gardé par un Dieu légendaire. Généralement, son climat est hostile, d’un rare froid, mais qui ne pose aucun problème au chevalier de glace habitué à de rudes températures. Bizarrement, le tempérament de Kiko était plutôt caliente, aussi, il s’intéressait plus à partir que de rester au côté du Saint d’Or à veiller sur le Sanctuaire, il lui sera un poids incommensurable ! En masquant son choix on ne peut plus rapide, il interrogea de nouveau son ainé :

Enchanté Milan Sethni, c’est un honneur de faire votre connaissance. Mais au risque de vous décevoir, je ne peux rester au Sanctuaire. Je sais que ces lieux sont entre de bonne main, vous et le chevalier du Cancer que j’ai croisé plus bas. J’aimerai de ce fait aider mes compagnons en cette terre que l’on nomme Asgard. Mais seul, je ne sais si je serai vraiment utile… Ainsi, pourriez-vous me renseigner sur ma destination et surtout m’affecter à une équipe ?

Le Cygne ne se priva pas de questionner le Capricorne d’Or, mieux vaut prévenir que guérir ! Il eut toujours au temple d’Athéna deux Silver Saint, s’agirait il de compagnon d’aventure ? Ils restèrent sous silence, attendant que notre conversation prenne fin ou une tournure à faire participer nos deux acolytes. Kiko attendu patiemment des réponses...

Parce que c'est très beau la jeunesse sans doute
Et qu'on en porte en soi tout d'abord le regret
Mais le faix de l'erreur et la descente aux soutes
C'est aussi la jeunesse à l'étoile des routes
Et son lourd héritage et son noir lazaret

À cet instantané ma vieille et jeune image
Peut-être lirez-vous seulement mes vingt ans
Regardez-le de près et c'est un moyen âge
Une sorcellerie un gâchis un carnage
Cette pitié d'un ciel toujours impénitent

Charlatan de soi-même on juge obligatoire
Ce qu'un simple hasard vous a fait prononcer
Demain ce n'est qu'un sou jeté sur le comptoir
Ce qu'on peut à vingt ans se raconter d'histoires
Et l'avenir est tributaire du passé

On se croit libre alors qu'on imite
On fait l'homme
On veut dans cette énorme et plate singerie
Lire on ne sait trop quelle aventure à la gomme
Quand bêtement tous les chemins mènent à
Rome
Quand chacun de nos pas est par avance écrit

On va réinventer la vie et ses mystères
En leur donnant la métaphore pour pivot
On pense jeter bas le monde héréditaire
Par le vent d'une phrase ou celui d'un scooter
Nouvelles les amours avec des mots nouveaux
Louis Aragon, La Beauté du Diable

Perdu dans ses pensées, le chevalier d'argent de l'Autel n'avait pas du tout fait attention à ce que la merveilleuse Lyre avait pu dire, proposer. Heureusement, une oreille était toujours attentive, même si le reste faisait le con. Il a eu un temps de réaction incroyablement long. Il fallait avouer qu'il a toujours été du genre à réfléchir longtemps pour des broutilles : du chocolat ou du café ? Pour au final prendre un thé. Il ne savait pas vraiment ce à quoi il pensait. Il réfléchissait à propos des origines du monde, à propos de l'utilité de la vie ou de ce qu'il allait bouffer le souper arrivé. C'est lorsqu'il vit la jeune lyre s'en aller qu'il sortit de ses pensées et qu'il se repassa la scène dans sa tête pour savoir ce qu'il s'était passé... Oh non, putaain, faut arrêter un peu ! Hevruka a peut-être une tête de dragueur mais il s'intéresse qu'aux femelles. Les zizis, ça l'intéresse pas. Ce qui l'intéressait, c'était la beauté de la femme, la candeur d'une jeune femme, voire la pureté d'une fille. Un gros barbu, y'a rien de ragoutant là-dedans. C'est mieux une belle et douce demoiselle. Même s'il fallait avouer que les femmes avaient bien souvent un bien pire caractère que les hommes. Fallait avouer que les femmes, quand même, c'était des saloperies. Bien sûr, il s'agissait là d'une généralité. Mais bon, si les hommes sont tous les mêmes, alors les femmes sont toutes les mêmes. Bref. Alors que la belle Lyre quittait le temple en direction, comme elle l'a affirmé, des mondes enneigés d'Asgard, elle avait laissé au chevalier d'argent de l'Autel le choix entre rester et partir avec elle. Il fallait peser le pour et le contre. Elle part limite sans attendre la réponse. T'façon, sa proposition était tachetée d'une autre proposition, celle de rester. Et bizarrement, le chevalier d'argent de l'Autel avait déjà décidé de rester dans le sanctuaire sacré de la déesse Athéna. Il n'avait pas vraiment décidé de lui-même. Il s'agissait en réalité de son armure. Par tradition et depuis les temps mythologiques, le chevalier de l'Autel est le substitut du grand Pope lorsque celui-ci est absent. Il se doit d'être en intérim dans le sanctuaire, de gouverner les armées de la déesse, bien sûr, en ne faisant, en réalité, que relayer les ordres du pope. Par un simple regard, le chevalier d'argent avait fait comprendre, du moins en théorie, qu'il allait rester à s'occuper du sanctuaire, trop de chevaliers étaient partis en mission. Il fallait avouer qu'il avait bien envie de la suivre, rien que parce qu'il était plaisant d'être à ses côtés, comme si une chaleur se dégageait de son corps, malgré le froid qui perdurait par ici.

Visiblement, le Pope en question n'était pas le lumineux Sethni, car celui-ci ne reflétait pas la puissance que le Pope se devait d'avoir. Hevruka avait dans l'idée que le Grand Pope devait être presqu'aussi puissant qu'un Dieu et devait avoir une grande expérience du combat, devait donner des ordres et non laisser aux chevaliers le choix entre chaud ou froid. Celui-ci, soit était nouveau pope, soit était là en attendant que le grand pope revienne d'un voyage l'empêchant d'être au sanctuaire, ce qui est ma foi assez particulier, le Grand Pope ne devant pas quitter le sanctuaire... Bizarre. Hevruka avait l'impression que le sanctuaire était très dispersé. Déjà, il n'y avait que trois chevaliers d'or à l'intérieur même du sanctuaire alors que normalement ils sont là pour protéger les temples du zodiaques. Normalement, c'est à un chevalier d'argent d'effectuer les missions à l'étranger ou alors à un chevalier d'or mais dans ce cas cela devait être une mission de la plus haute importance et de la plus haute dangerosité. Le jeune anglais sentait qu'il n'existait qu'un seul réel absent du sanctuaire : le chevalier d'or du Verseau. L'âme de l'ancien porteur de cette armure perdurait dans le temple qui lui était dédié. Mais les étoiles de la constellation pleuraient. Elles pleuraient parce que le chevalier d'or avait disparu : mort, dans le coma, l'argent ne le savait pas. Bref, une fois la pensée vers le feu chevalier d'or du Verseau, le jeune vieillard sentit quelque chose de particulier. Comme si une flamme s'était éteinte dans un lieu où la glace était maître. Une étoile ne brillait plus. Malgré sa politesse légendaire, il quitta un instant le temple de d'Athéna en prenant la direction des douze temples du zodiaque pour contempler les étoiles.

Dans la mythologie grecque, cet animal créature mi-homme, mi-cheval, que cette constellation désigne serait Chiron, le plus sage des centaures, précepteur de Jason et d'Hercule. Une seule étoile brillait plus, parmi ses dix étoiles. On l'appelait Alpha Centauri A. Normalement, elle serait l'étoile la plus proche de notre Soleil et aurait les mêmes caractéristiques. Elle serait une naine jaune orange d'à peu près le même âge. Normalement, cette étoile était facilement visible. Cette fois-ci, elle était très difficilement visible : cela désignait qu'une seule chose : le chevalier d'argent qu'Hevruka avait rencontré auparavant s'était éteint. Il pouvait, certes, arrive que des chevaliers meurent au combat cependant, là, il ne s'agissait pas d'une mort classique mais d'une morte définitive. Le porteur aurait-il disparu ? Ça arrive, parfois. Hevruka avait ressenti cette disparition uniquement parce qu'il l'avait rencontré auparavant. Il fallait toutefois espérer que l'armure retrouverait son porteur, car cette armure était dotée de pouvoirs encore insoupçonnés. Il fallait pouvoir lire dans le cœur des armures pour cela. Le Chiron d'argent avait l'air vaillant et puissant. Dommage... En un rien de temps, il retourna dans le temple de la déesse habité cette fois-ci d'un nouveau chevalier, celui de bronze du Cygne. L'aura du pigeon laissait entrevoir son cygne zodiacal. ~~(jeux de mots)~~. A peine arrivé, il s'est présenté. Pratique au moins. Il voulut directement être mis à l'épreuve par le chevalier d'or du capricorne pour qu'il l'envoie en mission. Il parlait aussi d'étrangers au sein du sanctuaire, un étranger en particulier avec une armure inconnue. En rentrant dans le temple pour la deuxième fois, il prit la parole :

"Vaflan, guerrier divin de l'épée ardente" - lança-t-il aux chevaliers présents. En effet, lorsque le chevalier d'argent de l'Autel était présent dans le temple du bélier avec le guerrier divin. Il fallait bien que pour une fois, le chevalier d'argent de l'autel serve à quelque chose. Jusqu'ici, il n'avait pas répondu à la moindre question, ignorant tout de ce qui frappait le monde. Bizarrement, son armure parlait à sa place. C'était son armure qui lui faisait donner un ordre au jeune chevalier de bronze. En fait, il ne voulait pas donner un ordre mais plutôt une autorisation. D'un côté, le chevalier d'argent était tout de même un supérieur hiérarchique du chevalier de bronze, même si pas superbement plus puissant que lui, le rang ne faisait que faire l'affaire. La belle Lyre se devait de partir pour Asgard. Le chevalier de bronze pourrait très bien y aller, vu que l'Autel avait décidé de rester auprès du Maître Sethni, chevalier doré, lumineux et vital. Pas forcément pour rester explicitement à ses côtés, pas pour le draguer, mais parce que c'était son rôle. Si personne restait ici, on ne pouvait imaginer qui pourrait attaquer le sanctuaire. Une bête assoiffée de sang ? Un mélange entre ornithorynque, loutre et zèbre ? N'importe quel animal sortant de l'imagination des dieux créateurs... *Pars avec la Lyre d'Argent. N'as-tu pas remarqué que le sanctuaire n'allait pas bien ? Un froid s'est abattu ici et des créatures ont visiblement attaqué le sanctuaire. Asgard peut être notre réponse. Solveig, chevalière d'argent de la Lyre sera ton compagnon. Elle est ce qu'on a de mieux ici.*

Papapapaaaaaaaa ! T'as vu comment il prend la confiance Hevru ? Il nique tout le monde. Vas-y cherche lui les noises. Il s'était adressé au chevalier de bronze du Cygne par télépathie, parce que comme à son habitude, il fallait préserver la parole humaine qui pouvait donner l'illusion à ceux-ci qu'ils dominaient le monde. En parlant de ça. Il retira son casque et le fit disparaître dans une sombre fumée noire. Fallait avouer, même s'il faisait froid, le casque tenait un peu trop chaud. Et au final ça faisait mal à la tête. A chaque instant, le jeune chevalier d'argent de l'autel sentait sa puissance grandir encore et encore. Même si ce n'était qu'un petit peu à chaque fois, il la sentait grandir. Cette énergie n'était pas due forcément aux combats menés par le chevalier mais simplement par l'habitude qu'il avait eue de porter son armure. A l'aide de ses pouvoir, il ouvrit légèrement la dimension qu'il savait maîtriser, dans le creux de sa main gauche et en fit sortir du sang. Ce sang, d'un rouge sombre et profond coulait de sa main gauche vers son armure. L'armure d'argent de l'Autel possédait une sorte d'énorme pierre ronde, parfaitement polie, dans laquelle, parait-il, on pouvait enfermer l'âme d'un Dieu. Cette armure est profondément liée au cosmos de son porteur et évolue avec lui. Mais, même si l'armure est enlevée, l'énergie du porteur resterait : elle fait s'imprégner l'énergie dans le corps du porteur, protégé par la constellation de l'Autel, découverte par Ptolémée, à qui Hevruka avait dédié une de ses attaques. Le sang rentrait à l'intérieur de son armure et se liait avec elle. (-8 PV). Ce sang avait pour but d'améliorer la puissance du chevalier d'argent (+8 CS, récompenses), définitivement. Le cosmos de la réincarnation de la divinité Avalokitesvara, divinité de la parole, s'était élevé. Instinctivement. Il explosa légèrement en l'espace d'un millième de seconde. Une fois ceci terminé, il s'est tourné vers le chevalier d'or, ancien hydre femelle.

"Au temple de la Toison sont présents le Cancer, l'Aigle et l’Épée Ardente d'Asgard. Le Sagittaire y était aussi, mais m'a l'air absent, actuellement" - l'informa-t-il en souriant, comme s'il lui était reconnaissant de lui donner une certaine importance. Même si Hevruka était un homme apprécié, personne ne lui avait donné la moindre importance car c'est lui qui donnait de l'importance aux gens. En même temps que de lire la constellation du centaure, il avait regardé l'éclat des autres constellations, sentant que des chevaliers s'étaient éveillés. Au sud-est de la petite constellation de la Lyre, celle d'Hercule s'était illuminée, elle qui était pourtant une des moins visibles, malgré le fait qu'elle soit l'une des plus grandes de la voûte céleste. Une des moins visibles, celle du Phénix s'était illuminé. Tant mieux. De plus, de par son lien qui l'unissait avec ce fameux Alistair, l'ancien porteur de l'armure de l'Autel, il savait où il se trouvait. Grâce aux vibrations de son armure. C'était perceptible.

"L'Astrée et l'Airain Phalaris sont dans le grand nord" - Il faisait bien entendu référence respectivement aux chevaliers de la Vierge et du Taureau. L’une des versions se raccrochant à la mythologie grecque identifie la Vierge à la déesse de la Justice, Thémis ou Astrée, fusionnant avec sa demi-sœur Artémis, qui aurait quitté la Terre par dégoût de la grossièreté des hommes. Dans la mythologie grecque, le Taureau pourrait être soit la forme bovine utilisée par Zeus afin de commettre le rapt d’Europe, soit le taureau blanc envoyé par Poséidon à Minos. Cependant il est généralement attribué au Taureau d'airain, la gorgone qui inspira le tyran Phalaris pour la construction d'un instrument de torture de même nom, dominé par Jason et qui sera tué plus tard par Thésée à Marathon. Il fallait informer tout le monde, autant faire profiter le monde de ses capacités à lire dans les étoiles et dans les armures.

*Et moi, que puis-je faire pour vous servir ?* -demanda-t-il par télépathie au chevalier d'or du Capricorne. C'était bien de rester au sanctuaire, autant fallait-il savoir ce qu'il fallait faire. Rester assis à jouer aux cartes n'était pas le meilleur passe-temps au monde. Ils auraient pu se battre, il aurait pu l’entraîner, ils auraient pu faire à manger ou préparer un goûter.... Il voulait un ordre, pas des propositions. Un ordre.

Sujet: Re: Vol au dessus d'un nid de coucou

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