Les jumeaux Sim et Siam =)

L'anti-projet Hugo était passé. Dès que Siam avait vu ça, penchée sur les quatre téléviseurs cathodiques de sa salle d'info, elle avait anticipé les évènements à venir. C'était ça, la force de Siam, son petit truc qui agaçait tout le monde : elle devinaient la fin des idées, voire la fin des phrases des gens. Elle pensait, pensait, pensait touuut le temps.

Et là, ce qu'elle prévoyait, c'était qu'une fois de plus Sim-toi, son frère jumeau, allait faire des siennes. Connaissant le bestiaux, elle lui donnait 4.25 minutes pour arriver à leur QG. Chances d'être blessé : 12%. Probabilité d'y rester en chemin : 2 sur 100. Pourquoi si peu ? Parce que si Siam est une petite génie du calcul de probabilité, Sim est un champion pour se mettre, mais aussi se sortir, de toutes les situations.

Siam laissa donc 3.45 minutes s'écouler en fumant un cigarette placée sur un long fume cigare en bronze. Par un jeu de petits rouages apparent liés à un câble fin et un bouton qui finissait dans sa main, elle lançait l'aspiration de la fumée sans effort. C'était sa création. Mais les probabilités de la commercialiser avec succès étaient trop minces pour la produire à grande échelle.

- 3.53 minutes, Bord d'aile !
Elle était en retard. Mais elle ne l'avouerait pour rien au monde. N'empêche, si elle n'ouvrait pas la porte à la seconde près - et selon ses pronostiques - les chances que son siamois finisse indemne diminuaient drastiquement. Mais elle devait jouer son rôle quand même, quel qu'en soit le risque. C'était sa névrose à elle, et sa fierté.

4.23, Sim sonna.
Tiens ? Ilest en avance." pensa Siam, qui était arrivée un instant plus tôt dans la cabine d'ouverture de la porte 9. Elle alluma l'interphone.

-Ouvre Siam-moi, je vais me faire plumer comme une volaille dans trois secondes !

La situation était critique, alors... rien à fiche ! Siam joua sa névrose, la chose qu'elle DEVAIT faire sous peine de finir autiste. Elle prit le temps d'émettre un petit ricanement lointain, comme si la situation l'amusait.
1 seconde. Il était 4.25, ça allait.
2 secondes. Il était 4.26, les chances de survie de Sim étaient maintenant de 80 sur 100.
3 secondes. Il était 4.27, ses chances étaient de 40 sur 100.

Risqué. Très risqué. Mais Siam avait satisfait sa névrose, et elle savait que Sim ne lui en voudrait pas. C'était comme ça, elle n'y pouvait rien la pauvre Siam. Enfin, elle ouvrit la porte. Un coup de feu, la porte qui se referme. Des bruits de pas. Silence ? ...

J'ai bien cru trépasser une fois encore...

Ouf, toujours en vie.
Siam retrouva son siamois. Un petit ricanement lointain de trois secondes, un regard légèrement fou qui se fixait dans les yeux de son frère et à la fois sur chaque partie de son corps. Scan complet, demande d'informations, analyse, déduction, corrélation, expression des hypothèses, calcul des probabilités...

- Salut Sim-toi ! ricana-t-elle encore un peu. 4.24 à la sonnette, tu as fait des progrès ou bien c'est le tépélporteur qui fonctionne mieux ?

Sim grogna un juron bien senti, mais cette mauvaise humeur de façade céda immédiatement le pas à un franc sourire. Ils étaient réunis. Siam lui tendit le bras droit, une pièce de métal génial imaginée par elle-même et qui remplaçait le bras qu'elle n'avait jamais eu. Lié directement aux nerfs, il était résistant, efficace, et très douloureux quand il faisait trop chaud ou trop froid. Mais sinon, c'était l'pied !

Sim sourit davantage malgré sa blessure et lança son bras gauche métallique, seuls preuves de l'opération qui les sépara physiquement. Siam aida son frère à marcher jusqu'à l'infirmerie. Il transpirait, il avait beaucoup couru.

- Il y a moins d'humidité sur la surface de ta peau. On dirait que tu as plus la forme ces derniers jours. C'est peut-être pas le téléporteur qui est géniale...
Alors, les nouvelles sont bonnes ? Je vois qu'on ne t'a toujours pas mis de plomb de la cervelle. Ça ne te ferait pas forcément du mal, tu sais ?

Ça pouvait paraître méchant, mais Siam était comme ça. Pour un compliment voilé, elle balançait une remarque. Parfois elle oubliait cela, mais bien souvent c'était le cas. C'était "l'équilibre", comme elle disait. Un bien doit s'accompagner d'un mal, sinon c'est pas drôle.

- Je suppose qu'il va falloir retrouver Hugo maintenant.

- Pourquoi tu dis ça ?

- Parce que la brigade va défoncer notre porte dès que le bélier à vapeur sera arrivé. Et aussi parce que le mouvement de foule va vite s'arrêter, quand ces milliers de paires d'yeux verrons ce brave docteur Hugo supplicié et demander qu'on mette fin à ses jours. J'ai pensé qu'on pourrait passer chez Jules, tu sais, le vieux qui a plein de machines géniales. Il pourrait nous aider, mais je ne sais pas où il se trouve... Au fait, tu veux une orange ?

Siam était retournée à sa salle bourrée d'écrans. Elle met en place un casque sur ses oreilles, muni d'un micro, puis ralluma une cigarette fixée sur son port-cigare made by Siam. Enfin, elle lança les communications.

- Unité Zeus, ici l'unité Popo. On a passé une commande, vous avez reçu le paquet ?

Branchant le second canal en même temps, elle intercepta l'unité Poséidon :

"...ez-moi leur derrière que je m'en fasse de gros jambons.
-6 et 7 parés capitaine.
-5 en retard mais sera positionné à temps.
-2 attend les ordres.
-4 en congé maladie à l'infirmerie, pour rappel...
[color=darkblue]-Vous me paralysez les chiens de garde au teaser devant le bélier. Faites sortir les embusqués à l'intérieur du blindage en les enfumant avec les lacrimos. Il paraît que les Athéna les ont fait rôtir de cette façon l'autre jour et que c'était bien plaisant à voir. Siam-moi, chouchou ? Où en est-on pour ce brave docteur ?"
- Ici Maman Siam-moi, salut les marinas. D'ici j'ai une vue panoramique. Nos petits visiteurs bénéficient d'un second groupe mobile qui passe par le passage J. 2, on se remue les miches jusqu'à la meurtrière du troisième, zone J. Ils ne sont que 4 sans abri. Sim-toi, j'attends une rép... Ah ? Une seconde.
- Zeus à Popo, Zeus à Popo, le paquet est en route. Il rencontre un ralentissement avenue du Peuple, mais l'embouteillage se débloque. Il devrait arriver d'ici quatorze minutes. Serez-vous là pour le réceptionner ?
Siam ria nerveusement trois secondes
- Ah ! C'est toi Siam !
- Cornegidouille, je suis repérée. Unité Zeus, on devrait arriver à deux dans moins d'une demi-heure. Nous avons une visite de quelques paltoquets qui nous allons vite renvoyer chez eux. On se présentera devant quelle porte ?
- Passe la porte Artémis, ça ira très bien.
- Siam-moi, mon petit choubidou ? Tu es toujours là ?
- YESSS ! Deux de moins !
- 7 au rapport, tous les chiens sont endormis.
- Héhéhé... c'est bien de savoir que vous avez toujours les yeux en face des trous. Et sachez que j'ai justement vos trous sous les yeux.
- Siaaaaam....
- Désolée. Sim-toi, finis ton carquois, on décolle. Le paquet arrive, rendez-vous porte A.
- Reçu.
- Héhéhé...

Environs 23 minutes plus tard, cinq chiens et quatorze brigadiers endormis plus loin, Sim-toi et Siam-moi traversaient tranquillement les petites ruelles en direction de l'entrée Artémis, qui n'était autre qu'une porte cachée dans les toilettes d'un musée. Sim était encore perplexe.

- On va déménager l'unité Poséidon ? Mais tu imagines le travail que ce serait ? Et maintenant on est repéré, ils vont revenir, tous les jours avec plus de monde et...
- Nous allons déménager les installations... deux étages plus bas.

Sim était dubitatif. Siam ressentit son regard comme une demande de précision, alors elle rit et s'autorisa un rire lointain et capitula.

- Nos installations principales seront déplacées, et on laisse le minimum sur place, histoire de faire croire qu'on est très peu équipés. On déplace tout deux niveaux plus bas, dans la zone la plus basse. Le niveau entre nous et notre actuel unité Popo, on le noie ?

- On le... noie ?
- Farpaitement !
- "Parfaite...
- FFFFFFFARPAIT'MENT !
- Soit.
- Je disais donc, on va noyer ce niveau là, entièrement. Du coup, quand ils chercheront où nous avons fuit, ils ne trouveront rien. Actuellement, on sait que l'unité sera encerclée d'ici seulement quelques heures, donc la fuite va devenir impossible. Là, on aura... disparu !

L'idée fit lentement son chemin et après de nouvelles délibérations, Sim accepta l'idée.
- Très bien, faisons cela. On va contacter le centre Popo depuis l'unité Zeus et...
- J'ai déjà donné les ordres quand on est parti. Tu... m'en veux pas Sim-toi ? Mon petit Sim à moi ?

Allait-il péter un boulon ?
Ils arrivaient en vue du Musée.

Siam rit quelques secondes. Légèrement penchée en avant, les mains profondément enfoncées dans les poches à l’image de son modèle de vie, « L » de DeathNote, un roman avant-gardiste japonais, ses yeux regardèrent le vide. Sim-toi était déjà parti, confiant.

Siam refit le tour des éléments à disposition. Puis elle trouva une idée et releva son bras mécanique contenant un crystal de quartz pur permettant une transmission directe avec son frère.

- Yo Sim-toi. Regarde mais n’attaque pas. Prépares-toi à tirer comme jamais, tu dois faire mouche.
Elle écarte le quartz.
- Eh le moustachu, combien d’hommes tu as ?
- Euh, 12, je crois.
- Mouais. Bon. Ca ira , on est LAAARGE ! Prends les 3 meilleurs tireurs, qu’ils prennent les éblouissantes des autres et un chargeur supplémentaire. Ils rejoignent Sim-toi aux lucarnes, ils balancent les grenades « flash » chacun leur tour et ils tirs dans le tas. Et dites leurs de filer leur bâton de combat chromé ainsi que leur grenade halogène. Ça va servir.

Elle recontacte Sim.
- Fréro, trois unités en renforts. Eblouissez et tirez, ou l’inverse, m’en fous. Fais-moi gagner 4 minutes.
Se retournant vers le moustachu.
- Si une FBI entre miraculeusement avant l’heure, je veux qu’il meure. Plantez-moi les bâtons chromés dans le sol de l’entrée principale à intervalles réguliers, en quinconce. Mettez une unité par coin ensuite, prêt à balancer une halogène. Les halogènes sont des composés chimiques porteurs d’une couche électrique. On va diffuser ça dans la pièce pour électriser l’atmosphère. Ça va aider la répartition du nettoyeur à protons, qui réduira les protons de l’hydrogène qui se trouve dans l’air. Les bâtons, eux, vont catalyser le tout, pour limiter l’action du nettoyeur à la pièce d’entrée. Ca va pallier à son problème de stabilité. Vous avez compris ? (il fit signe que non). Pas grave, allez hop hop hop !

Plus loin elle entendit la première grande éblouissante retentir et les premiers coups de feu tirés. 30 secondes plus tard, les neuf autres unités enfoncent comme ils peuvent les bâtons chromés, donc conducteurs. Puis 4 se postent dans les coins, les cinq autres montent à l’étage qui offre une vue sur le rez-de-chaussée.

Siam s’active sur l’étrange prototype.
- Nan mais c’est tout pourri !!! Y a rien le temps de faire là !

Les hommes s’approchaient. Siam laissa tomber l’idée d’une possible amélioration et se contenta de confectionner rapidement un système d’action à distance, pour pas finir dézinguée elle aussi. Elle utilisa du matériel de son propre bras mécanique. Puis elle le plaça, avec l’aide du moustachu, dans la salle.

- Les 4 ! Remontez sinon vous allez griller en fait. Hop hop hop !

A peine étaient-ils installés qu’elle reçut un message de son jumeau.

Inutile de raconter en détail le massacre que ça avait été. Les FBI avaient finalement attaqué par les toits et tout le plan de Siam semblait fichu. Fiiiichu fichu ! Heureusement, elle avait pu compter sur la réactivité des hommes armés, qui suivirent les directives de Siam, par l'intermédiaire du gérant moustachu de tout ce beau monde. Ils étaient peut-être pas fut'fut. Ils étaient peut-être un peu rustres. Mais au moins ils illustraient une belle réalité : quand on a pas de tête, on a des jambes. Et en moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire, 81% des effectifs avait rappliqué au rez-de-chaussée par les deux grands escaliers transversaux et s'était dirigé vers l'intérieur du bâtiment après avoir balancé les halogènes. Au passage, Siam avait donné quelques gros coups de bras métallique sur une partie bien précise du prototype à neutron. Et ensuite, franchement, elle avait détalé.

Le moustachu lui avait crié dessus. "Mais grande courge autiste ! Pourquoi vous avez dit à mes hommes et moi de nous terrer à l'intérieur et pas à l'extérieur du bâtiment ??? Ici, on va se faire exécuter comme des rats, ce n'est qu'une question de temps vous entendez ? Vous êtes une incapable, vous aurez notre mort sur *BOUM* les épaules ! Et ils frappent déjà les grandes *BOUM* portes juste derrière nous ! Vous vous ren *BOUM*dez compte de ce que vous avez *BOUM* *SKRIIIIPTafuitt* fait ??

Puis était venu le silence. Total. Plus rien. Le moustachu n'y comprenait plus rien et avait interrogé Siam du regard, hagard, incrédule devant l'évidence : ils étaient en vie. La réponse de la jeune jumelle n'avait pas tardé. Elle l'invectiva un moment, le traita de paltoquet, elle dit que ce n'était qu'un nain capable, un nain compétent et un nain bécile. Et entre ça et d'autres mots d'oiseaux, elle lui avait répondu qu'en allant dehors, ils se seraient fait pigeonnés joyeusement, et que le seul moyen d'atteindre la salle où ils se trouvaient, c'était de passer par le rez-de-chaussée. Siam avait donc démoli le ventilateur du prototype étrange. Résultat des courses : il faudrait attendre au moins 12 minutes avant de pouvoir rouvrir les portes, sinon ils risquaient eux aussi de finir privés de tout noyau électrique dans leurs atomes.

Le moustachu avait demandé à Siam ce que ça voulait dire, et la jeune femme s'était fait un plaisir de lui expliquer que, tout simplement, ils étaient d'abord devenus cérébralement out, puis que la structure même de leurs atomes s'étaient effondrés. Sans électricité, il n' avait plus moyen de maintenir les espace de vide qui faisaient les atomes et qui faisaient que tout tenait ensemble. En gros, chaque chose installé dans le quadrillage des bâtons métaliques avaient finit comme des microns-tous noirs : ils devaient à présent ressembler à de microscopiques billes de matière qui pesaient entre 50 et 80 kilogrammes en moyenne.

Finalement, elle avait voulu crier victoire avec son Sim-toi et...

- HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARG HAAAAAAAAAAAAAAAAA.....

Une plainte, terrible, gigantesque, sans fin.
Siam-moi voulut se jeter à l'extérieur, quitter cet enfer qui était si loin de l'être le plus cher à son coeur, partir immédiatement, retrouver le disparu. Elle griffa, hurla, pleura, se débattit comme une fauve prise au piège, mais le surnombre eut raison d'elle.

Sim-toi n'était pas dans la salle, et il faudrait encore attendre 11.23 minutes pour partir à sa recherche.
Où était-il, dans quel état ? A ce moment, rien d'autre ne comptait !

Siam-moi avait fini par s'effondrer dans un coin où elle se recroquevilla, fermement murée dans son univers. Elle se balançait d'avant en arrière et de droite à gauche, oubliait l'extérieur, son esprit tout entier concentré autour d'un point unique - son Sim-toi - et d'inconnus multiples - où est-il, qui l'a eu, dans quel état est-il, combien sont-ils, à quelle célérité s'éloignent-ils, sont-ils cachés dans un lieu proche, comment le retrouver, y avait-il des caméras dans les environs, quelles rues ont-ils emprunté... ?

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Dans l'instant exact où le compteur mental de Siam acheva son compte à rebours de 12 minutes, la jeune siamoise fut debout, droite sur ses jambes, faite de tensions multiples. Le moustachu s'écarta sur son passage, et dans les minutes qui suivirent Siam analysa les lieux. Des petites billes traînaient ça et là. Mais pas Sim-Toi. Elle tenta une communication par quartz : rien. Toujours rien. Pourquoi il répondait pas ?!!

- Je veux des armes, et deux paires de quartz. Bouge-toi les miches le moustachu ! Et dis à tes ingénieurs de détruire le prototype, c'est une merde !

3 minutes plus tard, Siam est équipée et laisse un des 4 quartz au moustachu avec consigne unique de ne l'utiliser que si Siam contactait. A partir de maintenant, la chasse était ouverte, il n'était plus question de temps. Simplement de vengeance. D'abord elle remonta les rues, cherchant à repérer des indices, puis elle se rendit au Q.G. dorénavant enseveli sous les eaux, inondé. Elle passa par les égouts et s'enfonça dans sa salle, pleine d'écrans à électricité statique, de tubes étranges, de quartz avec de petites cartes de cuivre où étaient gravés les noms des destinataires. Elle en contacta un certain nombre afin d'avoir des renseignements sur les F.B.I. ainsi que pour récupérer des accès caméras. Grâce à ces accès, elle observa la capture de SIm-toi, son combat acharné et sa défaite. Une boule de rage et de colère bouillait en elle. Les traits de l'homme qui avait décidé de capturer son siamois se ficha instantanément dans sa mémoire. Il l'avait sauvé ? oui, si on veut. Mais il le condamnait aussi. Finalement, elle observa, par caméra successive, le trajet des FBI. Ils étaient repartis bien vite. Jusqu'à l'astroport. Siam chercha les listes de voyageurs, rien. Il y avait donc un moyen de transport autre qu'aérien, quelque part dans l'astroport.

A nouveau elle utilisa des cristaux, menaça, et chacun de ses menaces était réelle. Si elle disait qu'elle couperet des gorges, c'est qu'elle se savait prête à le faire, et à chaque fois ses interlocuteurs comprirent. Grand bien leur fasse. 2h37 heures après l'enlèvement de Sim-toi, Siam-moi savait qui avait emmené son siamois, et où ! Elle était en marche pour l'astroport.

- Gare à toi, Narrèss ! jura-t-elle