Prêts pour une partie de Beach Volley?! [libre Pour tout le monde]

Après des mois d’enfermement dans un appartement au 9eme étage du sanctuaire, les vacances sonnaient comme un gout de vraie liberté.

Petite plage dans une crypte grecque, l’eau est d’un bleu pur, le ciel sans un nuage, et le soleil brille.



Installée confortablement dans une chaise longue, étendu l’Ange, lunette de soleil, petit bikini blanc, tenait un miroir autobronzant pour parfaire son bronzage. .

Lorsque soudain, malgré la chaleur étouffante, une ombre se fit sentir, la déranger pendant son moment, « je suis un lézard et j’aime le soleil »

Relevant ses lunettes pour voir celui qui lui fit de l’ombre, elle aperçu qu'une silhouette parce qu’il était dos au soleil, éblouit , elle plissa les yeux pour finalement dire

Casse toi, tu me gênes!

Toujours dans la finesse. Mais bon ces vacances, elle les avait largement mérité, alors si on venait la déranger dans sa bulle, elle allait botter des culs.

Ah! que cela était agréable de profiter du soleil! Surtout après avoir été impliqué dans une guerre sainte dans un royaume souterrain invivable. Au moins après cette bataille, les titans allaient pouvoir revoir la décoration de leur domaine. Si il n'était pas si fatigué par le combat qu'il avait mené, le forgeron leur aurait bien fait un devis. Mais il n'était pas sur que ses goûts soient les mêmes qu'eux. En fait, vu comment ces antiquités se prenaient le bec entre eux, il doutait même qu'ils puissent se mettre d'accord sur quoique ce soit. Mais qu'importe, il était remonté promptement sur son char et direction une plage réputée grecque! 

Ah le bruit des mouettes, le souffle du vent, la chaleur de l'été... voilà qui était bien mieux! Adoptant d'un claquement de doigts une tenue plus appropriée , le colosse claudiquait joyeusement sur la plage, s'apprêtant à piquer une tête dans l'eau claire comme du cristal quand il entendit une voix râler bruyamment. 

Se tournant vers la scène d'où provenait le bruit, une jeune et ravissante femme se prélassait au soleil quand un homme plutôt pale semblait la déranger. Lâchant un long soupire, le dieu, fidèle à lui même, ne pouvait laisser ça sans réagir. S'approchant doucement, il colla de manière amicale mais bougrement puissante une claque dans le dos de l'homme qui venait de jeter de la glace sur l'ange qui n'avait rien demandé. 

Le geste du dieu du feu avait beau avoir été amical, il en restait pas moins suffisamment puissant pour envoyer voltiger le malotru tête la première dans la sable. Voilà qui était original, un marina de l'autruche. Lâchant un rire puissant suite à cela, il se tourna vers Angèle.

Libéréeee, délivréee... (Je vous en prie les gens c'était cadeau !) Ahem. Trop hivernal. Il faut trouver autre chose. La mer, la plage, tout pour changer d'air ... Attends, l'océan, c'est pas là que tu as squatté ces derniers mois ? Enfin bref. Reprenons depuis le début. Te voilà de nouveau à la surface, loin de ton pilier et tes bains conviviaux avec tes comparses. Tu ne tardes pas à te mettre à l'aise, pieds nus sur le sable chaud, ta peau dorant déjà sous les rayons exquis du soleil. Un bikini immaculé, un élégant chapeau de paille, et le tour est joué. Tu rêves de te gaver d'esquimau, mais c'est connu, ne jamais manger avant d'aller se baigner !

Qu'est ce que tu attends ? Pas grand chose. D'un geste presque théâtral, tu ôtes ton couvre chef, l'envoyant virevolter un peu plus loin. Ton objectif, tu l'as devant les yeux. La mer, d'un bleu aussi éclatant que ta si chère écaille. Ces douces vagues qui lèchent le sable avant de s'échouer délicatement. Elles n'attendent plus que toi. Tu tapotes tes mains en sautillant, les frottes, telle une enfant choisissant quel cadeau de Noël elle ouvrirait en premier. Tu prends ton élan, cours gracieusement dans le sable, sautes et .... PLOUF !

Et là ... Si la belle blanche souhait un peu de tranquilité, cette fois, elle était plutôt servie ! Les trois acolytes près de la plage ne manquent pas une miette de ton plongeon au vu de la quantité d'eau qu'ils reçoivent sur la tête. Comment une si petite personne peut faire autant de dégâts, dis moi ? Tu sors la tête de l'eau, reprenant ta respiration avant d'observer les trois autres d'un air hébété, trempés jusqu'aux os, certainement autant que toi.

"Euh... Désolée !!!! Il faut beau n'est-ce pas ??"

Rouge pivoine, tu t'accroupis dans l'eau, t'attendant aux représailles. Seul le haut de ton visage reste émergé. Tu souffles, faisant quelques bulles au passage, avec ton petit regard d'hippocampe battu.

Détourant son attention du Marinas, la colérique retourne lézarder au soleil quand soudain la sensation sur son ventre des glaçons, la congela de la tête au pied, elle se releva brutalement de son transat et se tortille pour faire tomber les glaçons au sol.

aaaaaaaaahhh c’est froid

Assorti d’un paquet de juron, et au vu du nombre de juron, le coupable allait payer cher cette mauvaise plaisanterie. Elle n’eut pas le temps de régler ses comptes, que le dieu du feu venait à son secours. Le pauvre se retrouva déséquilibre avec une bonne claque amicale. Outch heureusement que le marina n’avait pas de coup de soleil dans le dos.
Alors qu’elle allait prendre la main pour répondre favorable à l’invitation, elle se retrouva trempé de la tête au pied, à cause d’une rosette (bah quoi on dit bien blondinette).

Soupirant de désespoir, tu regardes la jeune fille, avec son regard d hippocampe battu.

Permettez un instant

Trempée pour être trempée autant en profité, elle plonge et disparaît dans l’eau. Quand soudain, tu attrapes la jambe du petit cheval de mer sous l’eau et remonte à la surface, celle-ci se retrouve la tête à l’envers en train de boire la tasse et de faire des grosses bulles.

Alors que la jeune femme allait, dirait on, accepter son offre, qu'une vague s'écrasa sur eux trois. Une demoiselle venait, semblait il, de plonger dans l'eau façon bombe à eau. En tout cas, il ne pouvait en être autrement pour Héphaïstos, étant donné la forte éclaboussure provoquée par un si petit gabarit. Mais il en fallait plus pour contrarier le dieu.

C'est alors que la jeune femme qui avait été dérangée pendant sa bronzette se leva. Héphaïstos comprit aussitôt ce qui allait se passer. Et il laissa faire. Non seulement, l'en empêcher aurait été déjà la pire chose à faire, mais il était curieux de voir la situation évoluer entre les deux beautés aux charmes tropicaux. 

Pendant que l'ange donnait un cours de plongée , ou bien était ce une leçon de pêche sous marin, à la petite sirène, l'autruche de poséidon sortit la tête du sable. Ce dernier semblait mécontent d'avoir été projeté littéralement la tête la première dans le sable chaud.

Puis regardant dans la direction qu'il lui indiquait, le dieu regardait, amusé, les  deux filles se débattre dans l'eau cristalline. Un bien beau spectacle il en était. Et parfaitement au goût de l'olympien.

Puis il jeta un regard malicieux à Alfengard. 

Puis attrapant le gaillard sans prévenir alors qu'il venait de lancer une boule de neige à celle qui apprenait à nager à son amie, il le souleva comme si il n'était qu'un poids plume.

Puis il le lança avec force dans les vagues, oubliant une fois encore sa force olympienne. Le vol plané fut tel que si ET passait en vélo devant la lune, lui s'envolait dans les airs devant le soleil avant de s'écraser au loin dans un fracas mémorable. 

Regardant aux alentours, Héphaïstos semblait chercher quelques choses.

«Bon,  il est où ? »

Dans un énième soupir, Lith commençait à en avoir un peu marre de chercher son père. Il suffisait qu’elle détourne les yeux deux secondes pendant qu’il se farcissait une quinzaine de bouteilles et puis paf ! Il disparaissait. Plus aucune trace. Elle l’avait cherché un peu partout mais… finalement elle se pauma. Quelque part. Proche d’une plage.

Observant alors les personnes présentent sur celle-ci, elle remarqua qu’ils n’étaient que peu habillé. Elle décida de ce dévêtir mais elle se fit vite reprendre par un passant à deux doigt d’hurler à l’exhibitionnisme. Mais devant l’incompréhension de la jeune fille, il lui signala seulement d’aller au marché. C’est ce qu’elle fit.

Passer par la case boutique, Lith portait maintenant un maillot de bain rouge et avait trouvé un seau par hasard sur le chemin. Elle se mit à explorer les environs, fouillant sur le bord de plage, sous les rochers, dans la mer pour y trouver diverse créature, telle que Nemo et de nombreux petits crabes, qu’elle mit dans son seau. Elle forma alors un petit écosystème sous-marin pendant qu’elle entendait de l’agitation se former en peu plus loin. La jeune fille retourna une énième fois dans l’eau et vit quelque chose qui lui était encore inconnu.

De retour sur le rivage, Lith observa sa trouvaille qu’elle avait empoignée au niveau de son chapeau mou et qui laissait trainer des fils plus ou moins long. Elle regarda son seau et vit alors qu’il ne pouvait pas rentrer dedans.

Légèrement déçue, ses yeux rouges se posèrent sur le petit groupe en face d’elle. La jeune fille mémorisa alors toute la scène, passant par la soi-disant noyade de Réa jusqu’à l’invitation d’Angèle. Ils donnaient l’air de bien s’amuser, tout de même. Lith vit aussi une autre jeune femme s’approcher de très près d’Héphaïstos, et commença à discuter avec lui.

Voir tout ce beau monde réunit, lui donnait envie de s’intégrer au groupe. Mais comment ? Elle se souvint alors de la boule de neige envoyer par Alfengard… Peut-être que ça pourrait marcher. La jeune spectre prit appuie sur l’une de ses jambes, puis telle une lanceuse de balle au base-ball, elle envoya à une vitesse folle la méduse tout droit dans le visage de Félina. Celle-ci la percuta de plein fouet, et ses nombreux fils commencèrent déjà à s’emmêler dans les cheveux de la jeune femme. Lith attendait alors si le résultat était concluant ou non.

Héphaïstos regardait autour de lui les différentes échoppes et autres stands qui étaient installés sur la plage quand la jeune beauté à qui il avait proposé un cocktail l'interpella. Lui faisant signe, elle lui indiqua une direction où il allait trouver ce qu'il cherchait. Alors qu'il allait la suivre, une inconnue surgie des eaux fit irruption et se colla à lui, son décolleté profond planté directement sous son regard tandis qu'elle le...draguait? Lui, Héphaïstos, le dieu qui avait été jugé tellement laid par sa propre mère qu'elle l'avait balancé du haut de l'Olympe... il avait de quoi être désarçonné! 

Tandis que l'autre mec s'occupait de sa dulcinée, le dieu du feu cherchait quoi répondre à cette allumeuse du dimanche... quand tombée du ciel, une méduse tomba pile sur la tête de la sirène. Retenant de justesse un rire amusé, le dieu répondit, d'un air presque gêné, presque.

Ni une, ni deux, Félina s'envola comme Alfengard dans les airs pour finir dans l'eau cristalline de la mer! Si il y avait une épreuve olympique de lancer de marinas, Héphaïstos aurait pu prétendre à une médaille! 

Il délaissa alors la mer pour suivre Angèle. 

Jetant un oeil vers les enfants qu'indiquait l'ange de la plage, le dieu ne pouvait qu'acquiescer. 

Puis se retournant vers elle, il se présenta alors. 

Et voilà, enfin délivrée des griffes de la harpie argentée ! (Ca peut être joli une harpie, non ?) Mieux qu’une personne âgée comme le dit si bien Alfengard. Et voilà Félina qui pointe son joli minois et ne loupe pas un instant pour faire du gringue au grand touffu non loin. Tu penches la tête sur le côté, arbore une petite moue. Pas un peu vieux pour elle ? Enfin, les goûts et les couleurs, ça ne discute pas, n’est-ce pas ? Et puis … vieux … C’est pas comme si ton dernier coup de cœur avait près d’un millénaire …

Et bien, l’ambiance était bien là, entre Alfengard qui avait fait un aller simple dans l’eau au bon vouloir du grand baraqué et Félina qui ne tarde pas à suivre le mouvement avec … avec … une méduse sur la tête ? Tu te frottes les yeux, te demande si tu rêves éveillée. Il faut dire que de telles situations sont plutôt peu communes. Enfin bref, tu souris à Alfengard, posant une main sur son épaule.

« Et bien, inutile de la refroidir, il semble que ce soit déjà fait. »

Tu sors de l'eau, trempée jusqu'aux os, mais la douce chaleur des rayons du soleil ne tardera pas à te sécher. Tu t’approches de l’enfant près de vous, qui semble quelque peu perdue. Tu t’assoies à côté d’elle sur le sable, tout en l’observant de ton regard bienveillant.

« Salut ! Moi c’est Réa. Joli lancé, dis donc ! »