Le retour des Dieux héroiques

Ainsi le combat venait de s'achever.
Bien entendu, Zeus savait que Chaos n'était pas vaincu. Loin de là. Mais les forces combinées des Olympiens et des Saints avaient suffit à rompre le lien qui rattachait Chaos à son serviteur mortel. Or la divinité primale semblait ne pas avoir assez de puissance propre pour s'incarner directement et durablement en ce monde. Détaché du maitre des arcanes, Chaos n'avait eu d'autre choix que le repli.
Zeus se trouvait donc enfin chez lui. La seule atmosphère de l'Olympe, le souffle du vent, cette odeur d'herbe fraichement coupée... Tout ces éléments que la divinité ressentait par l'intermédiaire de son corps mortel ranima en lui une certaine nostalgie et le sentiment qu'il se trouvait enfin en son Royaume. Une terre divine et sacrée qu'il était grand temps de ranimer pour qu'elle retrouve sa gloire d'antan.
Près de Zeus, son fils Apollon se tenait, observant lui aussi leurs terres. Lorsque la voix du dieu Soleil s'éleva, le roi des dieux sentit une pointe de tristesse inexplicable naitre dans son coeur.

- Ces trois mortels ont protégés celui qui m'héberge lorsqu'il était encore prêtre de ta jeune soeur, Athéna. Ma fille n'est pas encore réincarnée et pourtant ces enfants ont combattus comme si elle oeuvrait à leur coté.

Zeus se tut alors pour rassembler ses pensées. Ces mortels demeuraient une véritable énigme. Quelle foi pouvait donc les animer sans la présence de leur déesse ? Les mortels étaient des êtres faibles et facilement corruptibles. Et pourtant le roi des dieux avait crû déceler en ces trois là une pureté bien inhabituelle. L'humanité avait-elle su évoluée dans le bon sens depuis la précédente incarnation du roi de l'Olympe ?
Zeus avait toujours fait preuve d'une tolérance et d'une indulgence coupable envers sa fille préférée, Athena. Cette même affection l'influençait-il ? Peut être voyait-il les humains meilleurs qu'ils n'étaient en réalité dans le but de mieux comprendre Athena ? Il fallait tirer les choses au clair.

- Apollon... Mon fils. Il est temps de ranimer notre Royaume moribond depuis que Thanatos a éliminer mon précédent réceptacle. Nous allons faire savoir à tous, immortels comme éphémères, que les véritables souverains de la Terre sont de retour et que toute menace à l'encontre de l'équilibre sera impitoyablement réprimée. Le tribunal de l'Olympe va renaitre.

Zeus s'éloigna alors de quelques pas et observa les hauteurs de son divin Royaume. La seule proximité de son cosmos revenu à la vie suffit à redonner vie à ces lieux détruits. D'ici quelques heures, plus aucune trace du précédent passage des troupes d'Hadès ne serait visible.

- Mais avant cela, je pense que nous devons observer de nos propres yeux la situation actuelle. Nous sommes restés en sommeil bien trop longtemps et nous ne pourrons porter nos jugements sans être guider par une vision claire et objective. Je pense me rendre au Sanctuaire de ma fille puis au Royaume sous-marin de mon frère. De ton coté, je souhaite que tu ailles observer la situation dans les terres d'Odin et dans l'empire souterrain d'Hadès. Il faut que les mortels sachent que nous sommes de retour. Et que nul n'aura plus le droit d'agir sans notre consentement !

Un trou noir apparut soudainement devant les dieux de l’Olympe. Un vortex sombre aux contours violets, produisant un vent violent en direction des deux divinités. Puis, Cronos fit son apparition. Il était vêtu de sa Sôma. Du sang divin coulait le long de ses lèvres et on pouvait y voir de nombreuses marques d’un terrible combat qui s’était déroulé auparavant. Le Père des Olympiens observa un long moment les Olympiens avant d’intensifier légèrement sa cosmo énergie. Son armure antique disparut, il se retrouvait en quelques sortes nu sans protection devant ce qui avait été ses adversaires d’une lointaine époque. Rien ne transparaissait sur son visage. Quand il regardait Apollon et Zeus, il n’y avait aucun sentiment. Même son sourire, affiché sur son visage, ne signifiait rien. Il restait là, immobile, contemplant longuement sa progéniture.


Puis, il regardait autour de lui. Cet endroit, c’était l’Olympe. Un simple haussement de sourcil pour seul expression d’un visage définitivement fermé. Il n’était pas chez lui… dans les profondeurs insondables de la Terre. Où était sa famille ? Où était sa femme ? Pas ici…Pour l’heure, il devait retourner dans on propre univers et régner en toute sérénité comme il l’avait fait. Il l’avait promis au Serviteur. Sa vengeance arriverait en temps et en heure. Il avait déjà assassiné deux Primordiaux, il serait prêt à en faire de même avec les autres. Ce cosmos pur qui l’avait guidé en ce lieu, c’était peut être l’œuvre de sa mère, Gaia. Si Chaos revenait à la charge, Cronos se promit de le lui faire payer son choix. C’était lui qui avait autorisé la Malédiction de Théogonia. Il aurait pu s’y opposer mais il ne l’avait pas fait. La Protection de Monde n’était qu’un prétexte: il n’était plus le Roi. Celui qui avait pris sa place se trouvait en face de lui.


« Te voilà de retour… Accompagné de toi, Apollon… » Furent ses premières paroles alors qu’il s’avançait vers les Olympiens, son calme et sa neutralité retrouvée. En effet, Cronos savait que le jeune humain, avec qui il avait combattu, était la réincarnation d’Arès le Dieu de la Guerre. Il n’avait rien dit, estimant que ce n’était pas le moment de disserter et qu’il fallait combattre un ennemi bien puissant.


Avait-il un devoir de prévention ? Devait-il tenir son rôle de père à nouveau ? Avait-il été un père d’ailleurs ? Tout son amour et sa tendresse, envers ses enfants, avait été balayé par un choix, une histoire, une vengeance, une malédiction héréditaire. Désormais, il ne les considérait plus comme ses enfants. Il n’en avait pas le droit: ce serait le privilège de sa femme. Quant à lui, il acceptait son rôle d’Étranger volontairement. Si ses enfants avaient besoin de lui, il répondrait présent… À sa manière… Pour le reste, il ne fallait attendre aucune émotion de sa part.


« Tu règnes de nouveau sur ce monde. Concernant Chaos, ignores ce que tu crois savoir. C’est dans ton intérêt… Pour le reste… » Poursuivit-il en restant le plus évasif possible. La relation entre les Primordiaux et lui étaient son affaire personnelle. Partout où ils se dresseraient, il serait présent. S’il devait les affronter, il les combattrait sans peur ni reproche. À vrai dire, la direction de ce monde revenait à Zeus. Quant à Cronos, il demeurait un être dans l’ombre. Cela lui convenait parfaitement. Son rôle, à présent, était de veiller sur sa femme et sa famille.


« Sinon… N’hésites pas à venir dans mon domaine. Pas pour moi mais pour ta mère… Tu lui manques… Maintenant, si tu as des choses à me dire, n’hésites pas. Si tel n’est pas le cas, je rentre dans mon territoire car je n’ai rien à faire ici. » Conclut-il en appuyant longuement son regard sur Zeus. Non qu’Apollon n’ait une importance fondamentale pour lui mais il ne demeurait pas une affiliation directe. Et, à vrai dire, si Cronos pouvait offrir un merveilleux cadeau à sa femme adorée, c’était sa réhabilitation auprès de ses enfants… Quitte à ce que l’ Archaïque passe pur un démon.


Sa rencontre avec Zeus était prédestiné: ils devaient bien se confronter l’un à l’autre. C’était aujourd’hui. Que se passerait-il entre le Père et le Fils ? Y aurait-il réconciliation ? Y aurait-il, au contraire, une inimitié ? Ou alors, une absolue inexistence de lien entre le Père et le Fils ? Zeus pouvait revendiquer ce qu’il voulait, cela ne concernait pas Cronos…

[Erzaaaaaaa !!! xD]

Le combat avait pris fin de façon inattendu, Siegrain avait cru qu'il ne s'en sortirait pas vivant et pourtant... l'affrontement avait bien était remporté par les dieux. Il avait eu l'occasion de tester la force des deux autres divinités. Ce Thanatos était vraiment à part, il était dangereux pour le monde. Même Hadès devait s'en méfier, quant à Cronos, il ne semblait pas encore avoir prit possession de tout ces pouvoirs, mais il ne représenter aucune menace pour l'instant. Une fois que Siegrain aura dompté les pouvoirs d'Arès tout changera. Pour cela, il lui fallait quelque chose de puissant. Le sceau devenait de moins en moins fort et il n'y avait personne pour le reformer. Il avait apprit que Migard avait réussit à créer une sorte de barrière inter dimensionnel pour séparer l'âme du corps d'Arès. Bref... il devait en apprendre plus avant d'agir, le temps ne jouait pas non plus en sa faveur et perdre le contrôle du dieu de la guerre serait un danger pour tous.

A son arrivé, il fut tout étonnait de revoir le royaume des dieux se reconstruire. Notre jeune humain n'était pas tombé au même endroit que Thanatos et Cronos, il avait chuté plus bas suite à la fermeture du vortex. Il y avait d'autre cosmos très puissant. Il n'y avait qu'un seul être capable de redonner vie à ces ruines... Zeus ! Il était encore un peu tôt pour le rencontrer. Siegrain n'avait guère envie d'être démasquer par ces frères et son son père. Contrairement au dieu de la mort et au dieu des titans, les dieux de l'Olympe connaissait parfaitement l'aura d'Arès. Même s'il voulait le dissimuler, il était impossible pour lui d'échapper à son père. Il fallait se résigner... Il allait devoir faire avec la volonté du dieu des cieux. Siegrain essuya ces quelques blessures et enleva son armure.



Le regard tourné vers le haut, il fit disparaitre toute once de cosmos avant de monter les quelques marches qui le séparait des autres divinités. A son arrivé quelque trace de coups étaient encore visible sur son visage, de légères égratignures. Il croisa du regard le dieu de la mort qui venait de passer à coté de lui pour certainement quitter les lieux. Il ne semblait pas aimer la présence de ces semblables. Tant mieux, cela allait permettre à Siegrain de gagner un peu de temps. Aucun royaume ne devait apprendre la vérité à son sujet, pas avant d'avoir mener à bien son projet. Comme il s'en doutait, près du plateau sacré se trouvait différente personne dont il reconnu immédiatement leurs identité. Apollon le dieu du Soleil était reconnaissable entre milles. Quant à son père... son cosmos était si, puissant qu'il avait déjà prit le dessus sur le mont Olympe. Au loin, il pouvait déjà apercevoir son temple. Celui qui, il y a quelques mois n'était qu'un tas de ruine. Il n'avait pas l’intention de rester ici très longtemps, mais avoir un domaine ici était toujours quelque chose d'agréable.

La tension ne semblait pas être aussi présente qu'elle se devait. Cronos qui avait par le passé tenté de manger son fils n'était pas la bienvenue ici. Siegrain n'en avait rien à faire de lui... qu'importe son passé, il était là et c'est bien tout ce qui comptait. Il trouvait cela amusant de revoir son père après qu'il est subit une défaite face à Thanatos. On lui avait parlé de cette bataille, enfin, pas en détails, mais il savait que son royaume avait été à deux doigts de sombrer pour l'éternité. Il ne prit pas la peine de les écouter mais se tourna tout de même envers son frères et son père. Il leur envoya un message télépathique pour éviter de perdre son secret.



Voilà qui allait sans doute éveiller un peu de soupçon envers Cronos pour laisser Siegrain agir un peu dans l'ombre. C'est après ce message qu'une nouvelle personne fit son entré. Une jeune femme c'était matérialisé devant eux, elle était... ravissante, notre jeune humain en resta sans voix quelques instant avant de se reprendre. Elle avait rapidement prit la parole pour s'expliquer, elle avait réussit à venir ici sans encombre alors que n'importe quel autre mortels aurait été désintégré. Sa force était d'une intensité fort étonnante. Elle les remercia dans un premier temps, ils avaient sauver le monde d'après elle. Elle parlait d'un tout nouveau royaume sur terre. Près de Venise ? Le dieu de la guerre jeta un œil par dessus son épaule pour se tourner vers le monde terrestre. En effet, un cosmos assez vague semblait avoir prit possession de ce lieu souterrain. Voilà qui devenait fort intéressant. Il avait hâte de s'y rendre. Siegrain n'avait pas vraiment de question à poser, il attendait patiemment en croisant les bras et en s'appuyant contre un mur.

Kakyo resta interdit devant les apparitions qui se succédèrent.
Thanatos ne s'éternisa pas et annonça son départ. Le retour de Zeus et d'Apollon l'aavit probablement surpris et le dieu de la mort n'était pas sans savoir quelles conséquences cela pouvait avoir sur les enfers. Zeus n'était pas prêt d'oublier ce qu'Hadès avait oser faire à son royaume.
Kakyo haussa un sourcil en sentant une conscience s'adressait à lui par télépathie. Ainsi son fils Arès était lui aussi réincarné. La sagesse et la discrétion de sa progéniture aurait presque fait sourire Zeus. Le temps aurait-il appris la patience à son enfant le plus téméraire et impulsif ?
Mais ces pensées teintées de légèreté furent bien vite balayer à la seule vue de Cronos. Comment osait-il souiller de sa présence le domaine du maitre de l'Olympe ?! Un tel blasphème semblait incroyable.

« Te voilà de retour… Accompagné de toi, Apollon… »

- Quel sens de l'observation... Effectivement, mon fils et moi sommes prêt à faire renaitre ces terres trop longtemps laisser à l'abandon par la faute de mon frère et de ses sbires.

Zeus dévisageait Cronos dans une attitude guidé et hautaine. Le roi des Olympiens se retenait de céder à l'envie d'attaquer son père et de le renvoyer dans le tartare.

« Tu règnes de nouveau sur ce monde. Concernant Chaos, ignores ce que tu crois savoir. C’est dans ton intérêt… Pour le reste… »

- je n'aurais donc pas à vous combattre et à vous vaincre de nouveau pour démontrer ma suprématie. J'en suis fort aise, Père. Mais malgré cette sagesse qui semble vous avoir enfin atteint, je me passerais de vos conseils sur Chaos, ou sur tout autre sujet au demeurant.

La voix de Kakyo venait de changer légèrement d'intonation. L'attitude de Cronos l'intriguait plus qu'elle ne l'inquiétait. Le fait que son Père lui concède devant Apollon et Arès la domination de la Terre avait de quoi laisser pantois. L'ancêtre des Olympiens était-il en train de regretter ses actes passés ?

« Sinon… N’hésites pas à venir dans mon domaine. Pas pour moi mais pour ta mère… Tu lui manques… Maintenant, si tu as des choses à me dire, n’hésites pas. Si tel n’est pas le cas, je rentre dans mon territoire car je n’ai rien à faire ici. »

- Je répondrais donc à votre invitation. Je ne me suis pas entretenu avec Mère depuis bien trop longtemps. Mais je m'interroge... A vous écoutez, on entendrait presque du regret et je dirais même un certain intéret pour ma personne. Quel évènement, quelle méditation a donc put engendrer l'apparition de ces... sentiments chez vous, Père ?

Zeus savait que ses paroles pouvaient sembler provocantes. Mais sa curiosité n'était pas feinte. Entouré de ses deux fils, Kakyo ne courrait aucun danger. Cronos ne pouvait rien et il en avait conscience. Cette situation d'infériorité était-elle à l'origine de cette modestie dont il faisait preuve ? Etait-elle au moins sincère ?
L'apparition de l'Impératrice interrompit les pensées de Kakyo. Le regard qu'elle lui lança rappela au roi des Dieux qu'il avait lui même banni jadis le peuple de cette femme. Mais en détruisant Chaos, Zeus avait payer sa dette et elle le savait.

- Le moment venu, je me rendrais de nouveau dans votre Royaume mais en tant que visiteur et non en tant que combattant. Mais en attendant ce moment, je vous serais gré de nous indiquez tout les éléments en votre possession concernant Chaos et l'emprise faite sur votre Epoux. Je veux être certain que cette entité ne reviendra pas.

Son frère et son père l'avait salué comme il se devait. Siegrain jouait bien le jeu mais devait faire attention à ne pas aller trop loin. Quoique... Les dieux étaient sans gêne, tout comme Cronos qui semblait regretter les actes qu'il avait commis envers ses enfants. Il avait beaucoup changé, il avait entendu de terrible rumeurs le concernant mais finalement, il était inoffensif. Sauf si bien sûr, il se moquait d'eux. Arès aurait voulu sortir de sa prison pour défié cette divinité. Pour le moment, le jeune humain n'avait pas besoin de ça, il devait éviter d'entrer en conflit direct avec eux. Sans vraiment le vouloir il se mis à s'intéresser à la discussion qui avait lieu. C'était très important, il venait d'apprendre que celle femme était le leader d'un royaume qui avait été enfermé par Zeus dans une autre dimension. Son père lui avait caché cela... Ivalice ne semblait pas avoir été la seule victime du dieu des cieux. Chaos n'était qu'un faible d'esprit, il avait agit bien trop rapidement sans prendre en compte que les Olympiens seraient de retour.

Bref, l'humain avait bien envie de visiter ce domaine, les arcanes. Cela pouvait être une bonne expérience... Découvrir un monde et de nouveau guerrier capable de combattre le sanctuaire détenue par cette satané Athéna. Malgré le bon coté de Siegrain, le dieu de la guerre arrivait tout de même à lui donner un désir profond de créer des batailles et engendrer la mort. Notre jeune héros eu alors une bonne idée, il pouvait jouer carte sur table. Se redressant de son mur où il était adossé, il se dirigea vers la femme avec une certaine assurance. Là, il lui attrapa le bas du menton pour la regarder dans les yeux avant de prendre la parole.



Il se détacha d'elle après quelques secondes avant de se remettre droit et de porter son regard vers les trois autres personnes. Le sourire toujours aux lèvres, Siegrain fixa son père avec assistance. Pour le moment, le plus important était de soutenir la race humaine non ? Cela ne lui ressemblait pas... A moins bien sûre qu'il n'est une idée derrière la tête.



Il avait finit sa phrase en se tournant vers Erza avec un léger sourire. Zeus avait beaucoup de chose à faire ici. Le royaume des dieux n'était pas totalement rétablis et Cronos l'avait également invité chez lui pour qu'il puisse retrouver sa mère.

Un intérêt pour son propre enfant ? Cela faisait bien longtemps que le Roi Archaïque n’avait plus de sentiment pour son enfant. Il n’en avait aucun droit. C’était le privilège de sa femme et uniquement de son épouse. Pour le reste, Cronos demeurait égal à lui-même: Zeus, Hadès, Poséidon, Héra… Il n’en avait que faire. Peut être que plus tard, il prendrait le temps d’avoir une relation paternel avec eux… Si tant est que cela soit vraiment nécessaire. Pour l’heure, il ne laissait rien transparaître de ses émotions intérieures: le Nouveau Roi était de retour. La responsabilité de ce monde lui incombait. Pourtant, Zeus se croyait bien trop à l’abri… Grave erreur car même , reconstitué de sa nouvelle armée, il ne serait jamais en paix, il serait toujours menacé. Et ça, Cronos allait lui faire comprendre tout de suite. Il se retourna et s’avança vers son fils. Sans peur, ni aucune once d’agressivité, le voilà qui domine de la tête et des épaules sa progéniture. Il baisse les yeux et le regarde.


« Fils… Que les choses soient bien claires ici et maintenant ! Le passé m’appartient et le présent te concerne. Par contre, ne t’appropries pas l’avenir de ce monde. Tu es encore bien jeune, tu ne sais absolument rien de la Vérité de l’Histoire. Contentes toi de régner en Roi de cette nouvelle ère… » Commença-t-il à déclarer alors qu’il le quitta des yeux et qu’il tourna autour de lui. Lorsqu’il fut derrière Zeus, il posa sessile mains sur son épaules. Aucune signification particulière.


« N’affrontes pas ce que tu ne sais ni ce que tu ne connais. Pour le reste, replonges toi dans les méandres du passé. Mais saches bel et bien qu’il y a des secrets qui révolutionne un monde et des existences. Concernant Chaos, cela est de mon ressort. Si tu veux en savoir plus, viens dans mon domaine. Interroges ta mère car je ne te dirais rien. » Poursuivit-il en le quittant progressivement. Il en avait bien trop fait. Et il avait un autre point d’intérêt en la personne de cette Erza venu du Royaume des Arcanes. Mais avant cela, il se retourna et regarda son fils.


« Tu ne m’intéresses plus Zeus. Je n’ai plus rien à voir avec mes enfants. Vous pouvez très bien vivre votre vie sans moi. Vous pouvez vivre, vous pouvez mourir, je m’en moque éperdument. Par contre, je te préviens et tu feras passer le messages à tes frères et soeurs: ne touchez pas à un seul membre de ma famille. Ne vous attaquez pas aux miens. Ne détournez pas les yeux de votre destin… » Indiqua-t-il alors qu’il se dirigeait vers l’Impératrice des Arcanes. Il ne prêta plus aucune attention aux Olympiens.


« Impératrice… Tu crois ton monde et ton avenir sauf. Tu penses que tu aurais eu une chance d’abattre le Chaos ? Il y a des forces que tu ne saurais contrôler, des pouvoirs que tu ne saurais contrer et des maux si profonds que cela te tuerait à petits feux. Je connais très bien ces sentiers obscurs… En ce qui concerne le Domaine des Divinités Archaïques, vous n’aurez rien à craindre de nous. Par contre, tâche bien de ne jamais sombrer dans la voie de l’aisance car tu as un rôle bien plus essentiel que tu ne le crois. Attaches toi à qui tu veux mais prends bien garde à la sécurité des mondes car cela semble être, en partie de ton ressort. » Déclara-t-il alors qu’il se dirigea vers la sortie de l’Olympe. Il attendit la réponse de son fils, ses prochaines paroles auront une influence importante dans la relation entre le Père et le Fils.


Il était partagé au bout du compte. Il voulait déclarer la vérité à ses enfants, il voulait leur raconter toute l’histoire au sujet de la malédiction de Théogonia. Mais, il était persuadé qu’il ne serait pas cru. Et, comme Rhéa connaissait toute la vérité, si Zeus voulait plonger dans les profondeurs inconnues de l’Histoire, il devrait passer par elle. Et encore, est-ce que Rhéa serait elle prête à tout lui révéler ? Pour Cronos, cela ne le dérangeait pas de rester l’être cruel que tout le monde conte ,il vivait bien avec ça: tout ce qui comptait, c’était la présence de sa femme. Même si elle ne l’aimait pas, il ferait tout pour elle.

A l'écoute des paroles des divers protagonistes, Kakyo sentit la colère gronder en lui. Des éclairs commencèrent à grésiller autour de sa silhouette malgré le calme apparent peint sur son visage juvénile. Il tourna son attention vers l'impératrice.

- Votre mémoire vous jouerait-elle des tours ? C'est votre peuple qui m'a contraint à agir par le passé et je n'y ai ressenti nulle gloire. Je ne vous reproche en aucun cas la mainmise de Chaos sur les votres mais il me faudra des preuves de votre sagesse retrouvée si vous ne voulez pas que l'histoire ne se répète. Vous comprendrez que j'agis pour le bien commun.

L'attitude de son fils le plus impétueux l'interloqua. Arès devenait bien trop "sage" à son gout et ce revirement n'annonçait rien de bon. Le dieu de la guerre devait avoir une idée derrière la tête pour se proposer aussi spontanément pour une mission somme toute banale. Mais que faire ? Envoyez Apollon pour explorer le royaume des arcanes ? Zeus avait d'autres projets pour son fils.
C'est donc avec méfiance qu'il hocha la tête.

- Fort bien mon fils. Pars pour le Royaume des Arcanes. mais ne cherche pas à me faire croire que tu oeuvres pour le bien de tous. Penses tu m'abuser ? Il est dans ta nature de rechercher l'affrontement. Je te laisse les coudées franches mais n'oublie pas que mon oeil ne te quittera pas. Nous avons trop besoin de réaffirmer notre influence sur ce monde pour que je te laisse agir sans garde-fou. J'agis ainsi pour ton bien comme pour le nôtre.

Pour finir, Zeus reporta son attention sur son Père. C'est avec fierté et satisfaction qu'il entendit les paroles d'Apollon à l'encontre de l'arrogant Cronos.

- Comme mon fils vient de vous le signaler Père, votre menaces sont vaines. Les Olympiens sont désormais les seuls à décider de ce qui est juste ou non. Si vos héritiers maudits dépassent les étroites limites que je les accorde par pure bonté, je serais contraint de les expédier de nouveau dans la prison du tartare et vous avec. Vous n'êtes à mes yeux que le roi déchu d'une époque révolue et c'est par égard pour Mère que je vous accorde votre actuelle liberté. Je n'ai pas de temps à perdre avec vous et avec vos héritiers. Préservons ce fragile équilibre dans votre intéret.

Ceci fait, Zeus plongea son regard dans celui de son géniteur pour lui indiquer de façon claire et nette qu'il ne plaisantait pas. Après quelques instants, il reporta de nouveau son attention envers l'impératrice.

- Je vous remercie de vos éclaircissements. Vous n'aurez rien à craindre des miens tant que vous respecterez les règles que j'ai édicter sur cette terre. Nul ne mérite le sort que j'ai été contraint d'infliger aux vôtres. Je souhaite ne plus jamais avoir à prendre de telles dispositions.

«  Tu me fais rire Fils ! Avant de t’autoproclamer Roi des Dieux, contemples ton passé. Et observes la vérité: ton règne est fondé sur le sang, les larmes et la souffrance. Les Guerres Saintes se sont multipliés et tu n’as rien fait. Maintenant, tu veux réguler ce monde selon ton envie et ton obligation ? Sache que nous, Divinités Archaïques, n’appartenons pas à tes ambitions. Tu ne sais rien de l’Histoire de ce monde et tu voudrais le gouverner avec ta famille ! Fais comme il te plaira: nous ne nous ingérerons pas ta façon de considérer ton univers. Cependant, ne te permets surtout pas de croire que tu puisses avoir une quelconque influence sur nous. Comme tu l’as si bien dit, je te considère parce que Rhéa, ma femme, apprécie plus que tu ne saurais l’imaginer. Si elle n’avait pas été là, si elle ne s’était pas réveillé, si elle n’avait pas démontré sa volonté de se rapprocher de toi, saches bien que tu n’aurais eu un aucun intérêt à mes yeux. » Déclara Cronos alors qu’il s’apprêtait à quitter le Domaine de l’Olympe.


«  Pour gouverner, il faut savoir. Et toi, tu ne sais rien ! Ou peut être as-tu oublié les connaissances profondes de notre civilisation. À toi de décider si tu souhaites rester dans l’ignorance la plus profonde ou si tu désires être guidé par la voie du Savoir. Tel est ton choix, telle est ta vie et telle sera ton destin. À partir de cet instant là, le Domaine du Cronos Laburinthos est ouverts à mes enfants s’ils désirent voir leur mère. Pour les autres, l’accès y sera interdit. Il faut espérer que je ne doives plus jamais me rendre dans ton contrée… Au revoir… Roi… » Conclut-il alors que le dernier mot fut jeté avec une ironie certaine.


Au fur et à mesure qu’il quittait l’Olympe, son cœur saignait d’une tristesse sans nom: tel était son destin. À cause d’une malédiction ancestrale lancée sur sa famille, il ne pouvait révéler tout l’amour qu’il portait à ses enfants. Il n’y avait plus aucune place pour une affection paternelle légitime. Il ne pourrait plus jamais serrer ses fils et ses filles dans ses bras comme dans les temps ancestraux, avant qu’il ne devienne un monstre sanguinaire. Il ne pourrait plus jamais porter un regard tendre sur ce qu’il y avait de plus cher à ses yeux, après sa famille et sa femme. Pour l’heure, et jusqu’à ce que la destinée en décide autrement, il resterait un dieu froid, calculateur et coupable d’infanticide. Tout ce qu’il pouvait espérer, c’était que sa femme se rapproche de ses enfants et que ceux-ci la chérissent comme elle le mérite. Tel était son fardeau, telle était sa destinée. Peut être qu’un jour, les choses évolueraient. Oui… Peut être…


Cronos Laburinthos

(Plus d'une semaine sans réponse, je me permets de bousculer l'ordre pour faire avance le rp )

Kakyo vit son père quitter les lieux sur une dernière pique à son encontre. Quelle arrogance chez Cronos... Que pouvait-il bien chercher en défiant ainsi le roi de l'Olympe ? Mais pour l'instant, Zeus avait bien d'autres affaires plus urgentes que ses relations avec son géniteur.
Le souverain des cieux prit le temps de réfléchir avec calme quelques instants. Maintenant qu'Apollon et lui étaient éveillés, l'Olympe allait renaitre par la seule présence de leurs cosmos. Ils pouvaient donc vaquer à leurs occupations sans inquiétude. Au vu de l'attitude de Thanatos et des provocations de Cronos, la priorité semblait s'imposer d'elle même.
Il était temps que les mortels sachent que le tribunal de l'Olympe venait de renaitre et que chacun devrait désormais s'y conformer. Zeus se tourna alors vers Apollon.

- Nous ne devons pas laisser les mortels dans l'ignorance de notre retour, mon fils. Je pars dès à présent pour le Sanctuaire de ta jeune soeur. Je te laisse libre de ton choix. Demeure en notre royaume si le coeur t'en dit pour veiller sur sa résurrection ou pars annoncer notre venue aux serviteurs de mon frère Poséidon. Je doute que Thanatos et Cronos ne reste tranquille bien longtemps. Il faut donc prendre toutes les mesures pour leur affirmer notre légitimité.

Kakyo tourna alors son attention vers Siegrain et l'Impératrice.

- Je vous laisse échanger entre vous. Si vous désirez que nous poursuivions cette conversation, venez me retrouver ici même d'ici quelques jours. Quand à toi mon fils, tu es libre de tes mouvements mais n'oublie pas mes recommandations...

Sans un mot de plus, Kakyo disparut dans un nuage de foudre crépitante. Le roi des dieux venait de prendre conscience que les résistances envers les siens risquaient de naitre plus tôt qu'il ne l'avait prévu. Au moindre faux pas, Thanatos et Cronos devaient subir le châtiment des dieux. Ce genre d'individu ne comprenait que le langage de la force. Malheureusement...

Maison du Bélier

Ce que se disait les autres divinités ne le déranger absolument pas, un tension c'était créé depuis que Cronos avait prit la parole pour reprocher certaine chose à Zeus. Apollon aussi avait l'air de se prendre trop au sérieux. Arès était-il le seul à prendre du plaisir ici ? Il prenait beaucoup de plaisir à les regarder discuter. Il se moquait pas mal de tout ça. Le Mont Olympe était de retour, mais cela n'allait rien changer du tout... Au vu de la puissance de Thanatos il serait complètement fou de vouloir s'opposer à eux pour le moment. Le dieu de la guerre avait d'autre projet et il allait profiter de Siegrain pour se jouer des humains... Zeus était son père, mais sa puissance n'était pas plus grande que la sienne. Depuis quelques minutes, Arès avait prit possession de ce corps et n'allait pas rester inactif encore bien longtemps. Le temps de son règne était venu, les Berserkers devaient s'impatienter. Il n'avait pas prit en compte les mis en garde du maitre de l'Olympe, il n'en avait que faire. Personne ne pouvait lui dicter sa conduite et avec le temps son père avait oublié qu'il n'avait aucun pouvoir sur lui. Les douze divinités étaient indépendante et Zeus ne faisait pas exception. Ses paroles pesés aussi lourd que les siennes. Cronos se retira après avoir donné quelque conseil à son fils, dans l'ensemble il n'avait pas tout à fait tort... le père d'Arès semblait bien trop sûr de lui dans ses propos. Justice, vérité ? Depuis quand ces mots existait ? Voir des dieux parler de tout ça lui donnait mal à la tête. Pour lui, il n'y avait pas de véritable sens du bien ou du mal. Le plus fort avait toujours raison.

Zeus voulait expédier tout les titans aux tartares si ceux-la commettaient un crime contre l'humanité, mais comment comptaient-il se débarrasser de tout ces titans... Il avait beau être le père des hommes, il n'en restait pas moins vulnérable contre plusieurs serviteurs de Cronos. Il voulait sans doute déployer d'autre force armée sur terre pour y parvenir... Mais il ne fallait pas mélanger les choses. Oubliait-il qu'ils n'étaient pas la pour se battre ou créer des conflits ?... Sa grandeur lui faisait perdre la raison et c'est sans doute ce qu'avait voulut dire son grand père. Bref... Zeus se brûlera les ailes en temps voulu, pour le moment, il avait envie de s'amuser un peu avec la nouvelle guerrière, chef des arcanes. Maintenant qu'ils étaient parti, il ne restait plus qu'Apollon et Erza. La jeune femme s'excusa et déclina l'offre de Siegrain. Tant pis, il devra se contenter des endroits déjà fréquentait sur terre. A son tour, elle disparut pour le laisser seul avec son frère. Son père lui avait dit qu'il était libre de ces mouvements et cela le faisait rire...



Arès se moquait éperdument de ce qui allait se produire, ces actions n'engendraient que guerre et famine. Depuis les temps ancien il avait toujours agit de la sorte pour se divertir. Ce n'était certainement pas aujourd'hui que cela allait changer. Il avait le sourire aux lèvres et il était prêt à entrer en action. Depuis le temps qu'il attendait de retrouver ses pouvoirs... ce corps si jeune et puissant lui donnait encore plus de sensation. Il marcha en direction de la sortie du domaine pour pouvoir se rendre sur terre, avant ça il s'adressa à son frère.

==> Depuis la porte des enfers

Après quelques heures de route, le petit fils de Zeus arriva enfin au domaine des dieux. Ces satanés divinités qui avaient osé détruire son ancien royaume. Cependant, il ne voulait plus se venger, depuis qu'il avait défait son grand père la première fois avec l'aide d'Hadès il avait compris que cela ne lui avait rien apporté de plus. Il n'avait même pas eu la moindre satisfaction. La mort des dieux n'allait pas faire renaître son peuple. Qu'importe, il était venu aujourd'hui pour en apprendre plus sur Chaos, il voulait s'assurait que cet être ne puisse plus jamais parvenir à s'échapper de sa prison. Il avait également l'obligation de demandé à Zeus ou le corps de son père avait été enterré. Il avait besoin des yeux de son père pour pouvoir retrouver la vu. D'après ce qu'il avait compris, avec ces pupilles il pourraient contrôler le dieu Susanoo de manière continue sans succomber au effet secondaire. Le fait que Zeus soit revenu lui avait fait plaisir, il savait que l'ancien hôte qu'il avait combattu n'était pas la véritable incarnation du père des hommes. A son arrivé, le mont Olympe avait été restauré. Cela n'était donc pas des mensonges, ils étaient de retour sur terre pour juger les mortels. Un conseil divin... mais avaient-ils le droit de juger les être humains ?... A cause d'eux, Kazuki avait perdu ses parents et surtout... Sophitia.

A son arrivé, son cosmos était éveillé mais calme. Il n'avait aucune aura hostile et agressif. Son surplis n'était pas sur lui, il l'avait laissé reposer dans son domaine. Il n'était pas venu ici pour se battre mais pour discuter avec son grand père. Seulement... Il se demandait s'il était présent. Étant du même sang que lui, il pouvait aisément ressentir sa présence. Son intuition lui disait qu'il n'était pas ici. Pourtant, Thanatos avait été clair la-dessus, Zeus était de retour. Il c'était sans doute absenté quelques instants. Kazuki arriva devant la grande porte de l'Olympe. Il ne voulait pas la traverser, non pas qu'il ne pouvait pas, mais il n'avait pas le droit. Respectant les règles du Mont Olympe il resta devant les marches en attendant qu'une âme charitable ne vienne le voir. Il n'était pas spécialement pressé et posa son regard sur les symboles qui décorait la porte.

C'est du ciel que descendit Iris, ces ailes laissèrent échapper des plumes d'une beauté incomparable. Elle avait fait le choix de s’occuper de cet intrus en l'absence des dieux de l'Olympe. Elle se posa devant la grande porte situé en haut des marches qui menait au royaume sacré. Nul être humain n'avait le droit de franchir ce portail, tout ceux qui venait ici devait être chassé, a moins qu'il ne s'agisse d'une requête. Apollon était encore présent, Arès et Zeus avait quitté le domaine pour se rendre sur terre. Ne voulant déranger le dieu Soleil elle préfera endosser la responsabilité de chasser cet être. Lorsqu'elle se posa, elle observa attentivement l'homme qu'elle avait en face de lui. Sa première impression était qu'il n'était pas comme les autres. Il possédait une énergie colossale ! Même pour les dieux, ce genre de pouvoir était difficile à atteindre. Son regard lui disait quelque chose mais quoi ? Elle ne s'en souvenait plus, elle avait croisé tant de personne par le passé que sa mémoire lui faisait parfois défaut. Le cosmos de cet être vivant était sombre mais ne montrer aucun signe d'hostilité. Il ne portait pas non plus d'armure mais il n'était pas compliqué de savoir qui il servait.

Il avait une aura qui était tout de même bien différente des humains ordinaire, elle lui était même familière. Cette impressionnante présence ressemblait fort à celle de Zeus. Elle avait entendu parlé qu'un juge d'Hadès serait en effet le prince d'IValice, dernier héritier de la couronne puisque son peuple avait été exterminé. Il avait aussi était l'auteur d'un crime divin en s'attaquant à l'Olympe sous les ordres d'Hadès. Il n'avait pas le droit de se retrouver ici après ce qu'il avait fait. LE regard menaçant, Iris fit un pas en avant pour l'empêcher de continuer son chemin.


" Que fais-tu ici ? Tu n'as pas le droit de revenir sur ses terres, ou bien es-tu venu vérifier que ton grand père était de retour ? Tu ne manque pas de culot ! "

Le petit fils de Zeus restait attentif à tout ce qui se passait autour de lui, pour le moment personne ne daignait à venir l'accueillir. Il resta donc sagement devant le portail sans bouger. Ses yeux fixé attentivement les contrefort de l'Olympe, un lieu dans lequel il avait périt sous l'attaque divine de son grand père. L'ancien hôte de Zeus n'était qu'un idiot, il espérait que cette fois, il est retrouvé tout son état d'esprit. Pour lui, le père des dieux devait être un idéale pour tous. Il était celui qui leurs avaient donné naissance c'est pourquoi il devait connaitre leurs sentiments à chacun, au plus mauvais comme au plus bon. Il devait comprendre ce que ressentait Kazuki. Le juge du Garuda avait été trop souvent coincé entre le bien et le mal. Les évènements répéter et son cruel destin avait scellé son existence. Jamais il n'avait vendu son âme à Hadès, cependant, son honneur faisait qu'il se devait de le servir jusqu'à la fin de ces jours. Grâce au dieu des enfers il avait trouvé la force nécessaire pour se venger. Vengeance qui ne lui avait guère servit, toutefois, il était heureux là ou il était. Théandras, Kyrian, Lenalee, Setesh, c'étaient des personnes avec qui il avait noué un certain lien d'amitié. Par le passé, il n'aurait jamais pensait avoir de tel relation avec des être si faible. Aujourd'hui, il prenait conscience que la vie des autres pouvaient être précieuse.

Soudain, il sentit une aura lumineuse se dégager du ciel. Levant ses yeux au-dessus de lieu il aperçut un être magnifique au ailes d'ange. Elle se posa devant lui avec une certaine méfiance. Elle était très forte, elle l'avait démasquait rien qu'en le scrutant. Kazuki ne la lâchait pas du regard et ses sombre yeux étaient rivés sur les siens. C'était la gardienne de ces lieux tout comme Nefertis protéger les enfers. Le prince d'IValcie n'avait montré aucun signe d'agressivité et pourtant il ne semblait pas la bienvenu. C'était logique, après ce qu'il c'était passé ici, les dieux avaient des raisons de lui en vouloir. Derrière ces portes semblait se cacher une force prodigieuse, comme si une divinité était présente. L'entité venait de lui dire qu'il n'avait pas le droit de venir ici. Elle avait vu juste, s'il était revenu c'était pour rencontrer son grand père, mais il n'avait aucune envie de combattre. Le spectre resta insensible à ses propos, il ne devait rien faire pour éviter d'engendrer une bataille inutile.



Le vieil homme était son grand père, il avait beau être Zeus, il n'en restait pas moins âgée de plusieurs millier de siècles. Il l'appelait comme ça par affection, après tout, c'était une famille.

Le petit fils de Zeus la fixait avec attention. Son regard était sombre et pourtant il n'avait pas l'air de mentir. Il n'était pas venu ici pour régler ses comptes avec les dieux. Il valait mieux qu'il évite d'affronter Apollon, le combat pourrait être désastreux et détruire le royaume de l'Olympe. Elle savait que le dieu du soleil en sortirait surement vainqueur, mais mieux valait être prudent. Kazuki vouloir voir le vieil homme, il parlait certainement de Zeus. Quel insolence ! Parler de cette manière au dieu des dieux ! Il n'avait vraiment aucun respect pour les êtres supérieur. Iris lui aurait bien apprit les bonnes manière mais elle craignait n'avoir pas la force nécessaire pour cela. Le juge du Garuda était prés à l'attendre ici. Elle ne pouvait cependant pas le laisser seul. Il n'avait peut-être pas son surplis ni aucune envie de combattre, il restait tout de même un spectre. Cela pouvait être un stratagème pour les occuper tandis que Thanatos agissait. Il fallait rester extrêmement prudent avec ce genre de personne.


" Je te demanderais de parler autrement de sa Majesté Zeus. "

Iris resta devant le juge lui barrant ainsi la route. Même si sa force était inférieur à celle de Kazuki elle n'avait pas l'intention de se laisser faire ! Cet homme était vraiment sans aucune manière, mais c'est sans doute ce qui faisait de lui un serviteur des ténèbres. Hadès avait eu du flair en le plaçant sous ses ordres.

S'il l'aurait souhaité, Kazuki aurait pu la supprimer ou bien se jouer d'elle en la manipulant grâce à ses pupilles. Le fait qu'elle l'ait regardé de la sorte aurait pu lui être fatale. Cependant, comme il l'avait déjà répété, il n'avait aucune intention de combattre ici. Depuis que les dieux avaient reprit le pouvoir, les règles étaient assez stricts. Une erreur de sa part et les enfers serait prit pour cible, il ne voulait pas voir sa nouvelle patrie tomber une nouvelle fois sous la sentence divine. Iris avait lu dans ses yeux et avait compris toute sa sincérité. Au moins, elle avait eu l'intelligence de ne pas le provoquer plus que cela. Ce genre de gardien ne possédait pas la force nécessaire pour lutter face au guerriers de ce monde. Néanmoins, leurs connaissances étaient de loin supérieur. Elle accepta de le laissait attendre ici. Avant ça elle demanda à Kazuki d'éviter ce genre de propos envers Zeus. Il n'y avait pourtant rien de mal à appeler son grand père le "vieil homme". Malgré ces bonnes intentions, Iris n'avait pas l'intention de le laisser seul ici, elle craignait qu'il ne change radicalement d'avis. Il est vrai que par le passé, il avait attisé la colère d'Apollon après avoir discuté avec Artémis. Après tout, du sang divin coulé en lui et son comportement était justifié en tant que tel.



Il avait dit cela avec un léger sourire, comme pour se moquait d'elle. Cependant, il ne voulait pas la provoquer, il se demandait juste pourquoi toute ses personnes le respectaient autant. Zeus n'était pas non plus exemple de tout reproche. Il avait envoyé son frère Hadès enfers et avait exilé son père au fin fond du tartare. Le juge s’essaya sur l'une des marches qui menait aux porte avant de mettre une main sous son menton. Il était impatient de voir débarquer la silhouette de son grand père. Peut-être qu'il savait ou se situé Chaos, cette divinité qui avait été capable de rivaliser avec Thanatos et Cronos !

Maison du Bélier

Lorsque Zeus parvint sur les premières marches qui menaient à l'entrée de son royaume, ses pensées cessèrent de vagabonder. L'attitude du Grand Pope le surprenait. Le représentant d'Athéna ne connaissait-il donc pas les règles de diplomatie et de bienséance ?! Critiquer avec tant de dureté le roi des dieux demeurait une folie. Athéna, elle même, aurait-elle approuver cette attitude de provocation ? Kakyo en douta fortement.
Alors qu'il s'avançait d'un pas calme en observant d'un oeil apaisé les paysages de son royaume désormais restaurer, une étrange sensation le saisit.
Une présence familière.
Un jeune homme se tenait assis sur les marches qui menait à la porte principale. Sa vue interpella Zeus. Il le connaissait. Cette aura, cette lueur dans le regard... Le sang de Zeus s'éveilla. Un étrange sentiment naquit dans le coeur divin. Une sorte d'affection.
Une part de sa personne, une face cachée, attendait cette visite. Il ne ressentit donc nulle surprise à la vue de cet homme. C'est donc sans une once d'animosité qu'il s'adressa à lui.

- Te voila donc...

La première chose que remarqua Zeus fut que son petit-fils avait eu la décence de ne pas pénétrer dans le royaume Olympien sans y avoir été inviter au préalable. Un geste d'apaisement ? Le fait qu'il soit venu sans armure conforta cette première impression. Cronos n'avait pas eu la même intelligence et volonté de réconciliation envers son sang.

- Qu'es tu venu faire en mon Royaume ? Thanatos t'envoie t'il ou viens tu de ta propre initiative ?

Après quelques secondes de silence, le roi des dieux lança d'une voix à peine perceptible.

- Je suis heureux de te voir en bonne forme...