Frozia de Chrysaor, Démone des Abysses [ok]

Avant toute chose, je tiens à passer deux annonces! \o/
1) Je cherche quelqu'un pour me faire un avatar à partir d'une image que j'ai en stock. Je ne demande pas du grand art, aussi s'il y a le moindre graphiste, même débutant, dans la salle, qu'il parle. =D
2) Baissez le volume de votre ordi de 50%. Le lecteur que j'ai inséré dans mon post a tendance à crier fort. U_u"

Moi, en Bref : Mon nom est Etienne, et je suis lycéen en région Parisienne. Mes grandes passions sont le RP et le tir à l'arc. Cela fait prêt de trois ans que je vais de forums en forums, et j'ai essayé à peu prêt tous les genres, mais les RPG Saint Seiya restent l'un de mes types préférés. J'ai néanmoins arrêté il y a à peu prêt un an pour me lancer sur des forums hors-séries, et c'est à présent frais comme un gardons que je me présente ici sur le conseil d'un ami.
S'il y a des vieux de la vieille ici, je jouais Poséidon sur Saint Seiya Enfants du Cosmos (oula oui, ça date...).
Hum... Je pense que cela résume assez bien ma petite vie. je suis pas doué pour parlé de moi. '___'

Passons à quelque chose de plus intéressant, mon personnage. /o/
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Nom : Deireni
Prénom : Frozia
Surnom : Démone des Abysses
Âge : 18 ans
Origine : Empire Ottoman (région du Liban actuel)
Armure : Écaille du Général Chrysaor, Gardien du Pilier de l'Océan Indien.

Description Physique :
Avec son petit 1m64 et ses quelques 58 kilos, on ne peut pas parler de Frozia comme étant une montagne de muscles imposant le respect par sa seule présence. Bien au contraire, on a tendance à la sous-estimer à cause de sa frêle carrure. C'est cependant là une erreur fatale, car ce petit corps ne contient aucune trace de graisse et ses muscles une fois en action sont bien plus meurtriers que ceux de n'importe quelle brute épaisse. Bien faite de ses formes et possédant un glabre doux et bruni par le soleil, la jeune femme attirerait sans doutes le regard de ces messieurs s'il n'y vait son visage. Car oui, avant de s'intéresser au corps de la demoiselle, le regard des observateurs se pose avant tout sur son minois. Frozia est avant toute chose borgne: son œil gauche fut percé lors d'un combat contre sa sœur jumelle, et elle porte à présent un bandage en permanence pour masquer la cavité à présent vide. Ajoutez à ce détail que Frozia s'est faite limer les dents, obtenant ainsi un sourire de carnassier avide de viande, et vous comprendrez la frayeur de certains des habitants du royaume sous-marins lorsqu'ils la croisent. Pour le reste, son œil droit est d'un rouge rubis brillant en permanence d'un éclat presque démoniaque et ses cheveux qu'elle porte longs sont quand à eux d'une couleur sombre, proche de l'améthyste, deux couleurs sortant de l'ordinaire, comme la jeune fille.
Pour résumer, la beauté de Frozia est une beauté altérée par la violence et la folie de son esprit, destinée uniquement à tromper et faire souffrir ceux qui sont ses cibles.

Description Mentale:
Soyons clairs: dire que Frozia est une psychopathe serait un euphémisme.
La jeune fille est considérée comme étant complètement folle, et plus encore si cela est possible. Cette réputation n'est malheureusement pas usurpée... La guerrière est devenue experte dans le sang et les massacres, et la torture est son passe-temps favori. Elle est capable de plonger ses mains dans les tripes encore chaudes de ses proies tout en riant aux éclats. Les cris de ces malheureux n'ont par ailleurs jamais fait naitre autre chose sur son visage qu'un sourire dément se délectant des souffrances de ses victimes. Un vieil homme a un jour dit après avoir croisé son regard que son œil unique "dévorait le monde, mais ne reflétait rien.". La citation a tellement plu à la jeune femme qu'elle a laissé la vie sauve au vieil homme, chose extrêmement rare pour elle. C'est vous dire si son esprit est dérangé.
Mais ne la jugeons pas trop durement. Certes, Frozia n'a aucune considération pour la vie de ceux qu'elles ne considère pas comme les "siens", mais elle n'est pas pour autant dépourvue de cœur. Elle est... à part, dirons nous. La jeune fille indomptable évolue en dehors des règles de la société, et du monde en général. Même en faisant partie du camp de Poséidon, elle ne suit pas toujours les ordres qu'on lui donne et n'en fait toujours qu'à sa tête. Il en va de même lorsqu'elle est face à face avec un Dieu ou une Déesse: aucune retenue dans ses paroles ne peut être décelée, et il faut préciser que le langage de Frozia est souvent vulgaire. Mais n'allez pas non plus jusqu'à croire que la jeune femme est prête à trahir son Dieu. Elle a jusqu'ici fait preuve d'un dévouement total envers Poséidon, et cela ne risque pas de changer. Pourquoi un tel dévouement alors qu'elle n'aime pas qu'on lui donne des ordres? Ah ça... Ça reste l'un des grands mystères du Palais du Roi des Mers.
Envie d'en savoir plus? Malheureusement, il faudra pour cela aller chercher des informations sur l'esprit tordu de Frozia par vos propres moyens.
Mais en aurez-vous le courage?

Histoire

~ Acte I // The Seed of Hate ~

Cette histoire prend place dans une région où mers et montagnes se côtoient, sur les côtes de la Méditerranée. Cette région prendra plus tard l'appellation de Liban, en référence à sa montagne d'un blanc immaculé, mais pour l'heure ces terres font partie de l'immense et éternel empire Ottoman, qui peine cependant depuis des décennies à faire disparaitre les résistants réfugiés dans les hauteurs des montagnes. Les combats, en ces lieux, durent depuis si longtemps que chaque camp se voue une haine viscérale sans chercher à comprendre pourquoi, et que massacres et destructions y sont choses courantes.
C'est dans cette montagne du Mont Liban, dans le village de Deir-El-Kamar alors capitale des résistants, que les graines de cette tragédie-là furent plantées.

Parmi les familles dirigeantes du village, la plus puissante était la famille Deireni. Cette famille, ou plutôt ce clan, se voulait être le gardien des traditions de la région qui, dans les temps anciens, avait été placée sous la protection de Chrysaor, fils de Poséidon. C'était d'ailleurs dans les rangs de cette famille que, tous les 200 ans, était choisi celui ou celle qui porterait l'écaille marine de Chrysaor. Mais cela était bien entendu un secret bien gardé, souvent connu uniquement du chef de famille qui dirigeait l'entrainement des jeunes qui, peu à peu, découvraient leur cosmos et surtout le maniement de la lance. A l'époque qui nous intéresse cependant, le nom de Chrysaor n'était plus employé que pour effrayer les enfants avant de dormir: "Tiens-toi tranquille ou Chrysaor viendra t'enlever!". Il s'agissait là d'une des dernière croyances liée à Chrysaor: ceuxqui violaient les traditions où qui menaçaient le village disparaissaient mystérieusement, enlevés par la divinité disait-on...

Une nuit où la neige tombait, le chef actuel du clan Deireni fut chassé de ses appartements. La raison était bonne cependant: sa femme était en train d'accoucher et tout ne se passait pas comme prévu. Ce fut dans cette nuit glaciale et après de nombreux cris et larmes que deux jumelles virent le jour. Malheur! Les jumeaux étaient un signe funeste, d'autant plus que l'une des deux devait hériter du clan entier alors que le ne pourrait jamais rien recevoir. La tradition aurait voulu que les deux soient tuées à l'instant de leur naissance, mais leur mère avait décédé dans l'accouchement et leur père, accablé de chagrin, ne put se résoudre à arracher la vie à la chaire de sa chaire. A la place, il donna un nom à chacun des bébés, et envoya l'une des deux fille vivre dans un village de la côte comme une fille normale alors que l'autre resta vivre à ses côtés dans la montagne afin de prendre sa suite à la tête du clan.
Leila et Frozia. Tels étaient les noms des jumelles.
Peut-être aurait-il mieux valu les tuer toutes les deux... Car l'on pouvait se demander s'il ne s'agissait pas là d'un signe annonciateur du funeste destin qui attendait cette famille.

Frozia fut la jeune fille envoyée sur la côte, parmi les Ottomans, et qui fut élevée dans un orphelinat. Elle avait droit à son propre garde du corps issu du clan Deireni qui la suivait comme son ombre et la couvrait quoi qu'il arrive, et pendant les vacances pouvait rejoindre Deir-El-Kamar pour revoir sa sœur et son père, mais autrement tous ses liens avec sa famille furent coupés. Était-ce une si bonne idée? Car avec le temps Frozia devint indépendante et plus têtue que toutes les autres filles de son orphelinat. A partir de ses 10 ans, elle tenta de nombreuses fugues pour rejoindre son village dans la montagne et sa sœur jumelle avec qui elle entretenait une complicité indéfectible. Plusieurs fois, elle se fit passer pour sa sœur dont elle était sa copie parfaite, et pendant plus de deux mois on ne remarqua pas que Leila se trouvait parfois plusieurs endroit à la fois. Lorsque Frozia atteint ses 14 ans, elle fugua pour la dernière fois et se trouva un emplois dans son village natal, chez un oncle de la famille qui tenait un restaurant. Officiellement, c'était sous l'apparence et le nom de sa sœur qu'elle travaillait afin de garder secrète sa présence aux yeux de son père. Seuls son oncle, son garde et bien sur sa jumelle étaient dans la confidence. Pendant cette période, Frozia suivit en secret à la place de Leila l'entrainement à la lance et au développement du cosmos intérieur, choses dans lesquelles la jeune bannie excella. En quelques mois, elle ne tarda pas à rattraper le niveau de sa sœur, et les deux en vinrent à s'entrainer souvent ensemble dans les plus hauts sommets, pouvant ensuite admirer les couchés et levés du soleil sur la terre et sur la mer à leur guise, libérée de toutes les contraintes de leurs familles.

« Une fois que je serai à la tête du clan, je te ferai réintégrer pour que tu m'aides à le diriger. »

« Oula! Avant que ça n'arrive, j'aurai le temps de mourir trois fois! »

« Arrête de te moquer de moi! Je suis déjà le porte-parole de notre père tu sais! »

« Je le sais. Et c'est la preuve qu'il pense que tu n'as pas besoin de moi pour le diriger. Il n'a pas besoin de deux héritières... »

« Ne dis pas ça... Moi j'ai besoin de toi... »

« Ca aussi je le sais. Tu es nulle si je suis pas dans les parages! »

« Idiote! »

Leurs journées auraient pu ainsi s'étirer indéfiniment, les laissant dans une enfance douce et éternelle. Oui, cela aurait été tellement mieux. Mais le temps passe et change, et les sentiments de même...

~ Acte II // The Road of Sorrow and Whispers ~

[à suivre dans la page 2]