(Combat GS) Odin face à Poséidon, le duel des convictions

HRP = Promis, la prochaine fois, on se fera un simple combat de picole

Du temps où j'étais encore un humain pur jus, général des mers de mon état, j'étais reconnu non pour mes talents martiaux mais pour mon sens de l'analyse et de la stratégie.
Or, j'espérais bien que me facultés ne s'étaient pas émoussées avec les années !
Sous-estimer un adversaire aussi redoutable qu'Odin serait une véritable gabegie.
Profitant donc de l'effet surprise de mon intervention, je levais mon trident, invoquant instantanément des tornades aquatiques tout autour de mon adversaire. En un instant, les vortex foncèrent sur lui pour se réunir, et façonner ainsi une tornade digne des pires tempêtes marines.

Tu as été jusqu'au bout de ce que tu pouvais, Odin. Quitter les lieux ne fera pas de toi un couard, mais un homme lucide. Ne m'obliges pas à te tuer... Vraiment, je n'en ai aucune envie !

Le voilà prévenu. Autant, je trouvais son sacrifice parfaitement inutile, autant j'étais prêt à aller jusqu'au bout pour avoir raison de son entêtement. Allait-il se suicider, comme son fils sur l'épée de mon frère ? Ridicule.
D'un mouvement de main, je projetais une onde glacée en direction d'Odin, imprégnant de ce fait la tornade en furie.


Un petit clin d’œil pour le maître d'Asgard. Manière de lui rappeler le froid polaire de sa terre natale. J'étais encore en pleine possession de mes moyens, contrairement à lui, et je n'allais donc pas me priver de jouer avec l'ironie et ses nerfs, jusqu'à ce qu'il cède à mon injonction, ou en périsse.
Mais à quoi rimait donc cet entêtement ?

Spoiler:

Stoïque et plus observateur que jamais, j'écoutais d'une oreille distraite le long monologue d'Odin.
Une litanie bourrée d'un égo mis à mal par une situation qu'il ne contrôlait plus.
Nous étions donc passé des compliments et des cajoleries, à la vindicte et l'injure. Soit. >L'âme de Poséidon en moi commençait à s'agacer d'un tel revirement, mais pour ma part, je tâchais de ne pas y faire attention. Qu'il jacasse donc, justifiant sa présence ici en prétextant un futur imprévisible dans lequel mon frère deviendrait la première menace.
Le camp du Bien contre celui du Mal. Voilà qui avait le mérite d'être clair...ement épuisant de médiocrité. Le monde ne se déployait pas en noir ou blanc, mais en teinte de gris.

Oh, elle ne sera sûrement pas heureuse d'apprendre que j'ai honoré sa dépouille de ma considération. Mais le souci, vois-tu... C'est qu'à ce rythme, il ne restera ni Saint, ni Guerriers Divins pour s'occuper de cette tâche. Je peux aussi laisser son corps pourrir dans le Cocyte, si même mes gestes de respect sont à ce point méprisés.

Qu'importe que j'ai tenté de mettre fin à ce conflit absurde. Qu'importe qu'Athéna soit unique responsable de sa présence dans les Enfers, et donc du carnage offert pour son seul intérêt.
Qu'importe qu'elle outrepasse les règles édictées par Zeus, en personne, en déployant une attaque interdite... Non. Les méchants étaient désormais Hadès et moi. Au moins, ce point de vue biaisé aurait au moins l'intérêt de justifier cette croisade.
De quelques moulinets de trident, je bloquais les coups timides de Freiya, avant qu'elle ne soit rejointe par ses semblables.
Face à l'assaut prompt des Valkyries, je serrais les dents, subissant de plein fouet la morsure de leurs attaques. Odin restait une divinité majeure affaiblie, mais à ne pas sous-estimer.

Une victoire sans effort n'a aucune saveur. Mais je suis flatté que tu te sentes obliger de briller aux yeux de mes Marinas. Je ne me souvenais pas que le seigneur d'Asgard leur prêtait autant d'attention...

Odin comptait-il déléguer notre affrontement à ses sbires ? Que nenni !
Usant de ma vitesse divine, je me jetais sur le roi du Nord pour l'obliger à subir la morsure de mon arme à triple dents. Balmung contre mon trident sacré. Si on oubliait le différent qui nous opposait, je devais avouer que ça avait de la gueule.
Après un assaut martial aussi brutal que vif, je laissais échapper un sourire narquois à l'attention de mon adversaire, avant de réaliser un large mouvement de bras qui propulsa une dizaine de cartes, nimbées d'un halo obscur, tout autour de nous.


En réponse à l'arrivée des Valkyries, les esprits serviteurs de mes cartes de tarot vinrent rejoindre la danse, dans une farandole de ténèbres et de désespoir.
Un chien acculé pouvait rapidement devenir bien plus dangereux qu'une bête indemne. Qu'Odin donne tout ce qu'il avait. La fin de notre combat n'en serait que plus belle. Et à dire vrai, je n'étais pas du genre à humilier mes adversaires. Il ne ferait pas exception.

Spoiler:

Sincèrement, je ne pensais pas qu'il irait aussi loin.
D'abord incrédule, je sentis le cosmos d'Odin s’élever jusqu’à un niveau digne des ressources ultimes de son rang. Un moyen de montrer ses muscles, ou ?...
Il me fallu une poignée de secondes pour pleinement réaliser son audace. Et mon unique réflexe fut de me tourner vers mon trio de marinas, posté non loin.

METTEZ VOUS A L'ABRI !!!!!!

L'attaque m'était certes destinée, mais vu son ampleur cataclysmique, les spectateurs de notre duel pouvaient être touchés. Alfengard et Réa étaient des généraux des mers. L'élite de mes armées. Je misais donc sur leurs compétences pour survivre. Mais la jeune Mélodie... C'était son premier champ de bataille.
Bras en croix, je défiais Odin du regard pour qu'il focalise au maximum son assaut insensé sur moi. Et je l'encaissais, me laissant emporter comme une feuille par un blizzard cruel.
Projeté en tout sens par la déferlante, je me sentis finalement heurter le sol, formant par l'impact un énorme cratère. Et là, le regard tourné vers les hauteurs de la caverne en ruines, j'abandonnais la dernière once de bienveillance à l'égard de mon adversaire.
Pour moi qui gouttait l'ironie et son sel, les paroles du seigneur d'Asgard résonnaient comme un doux chant. Se souvenait-il de ses propos injurieux et méprisant, lors de ma visite ? De son manque total d'empathie face à l'invasion de mon domaine ? Et il osait me parler de... colère ?... Lui, l’envahisseur ?! De pardon refusé ?! Ô Odin, même la douleur d'avoir perdu ton fils ne pouvait tout justifier.

https://www.youtube.com/watch?v=Bo60qm0hj0E&list=PLIZfiXNf538f8Zu3oNdHsI4HKOu8X13_3&index=1

Dans une explosion de cosmos azuré, je me laissais porter par une vague furieuse, reflet de mon outrage. Les yeux auréolés d'un halo luminescent, je brandis de nouveau mon trident vers celui qui venait d'outrepasser les règles divines.

Toi... L'envahisseur, tu ne me pardonneras jamais ?... De quoi ? De t'empêcher de conquérir un territoire qui ne t'appartient pas ?! Dans ta folie, tu viens de mettre en péril la vie de mes sujets, et ça... Je ne peux pas le tolérer !

Atlantis avant tout... Dans un éclat de fureur digne de la divinité qui m'offrait ses pouvoirs, je déployais un tsunami d'eau venue de l’Arctique pour renverser Odin, et le congeler au passage. Le seigneur d'Asgard n'était pas le seul à manipuler le froid et ses affres. L'impact de l'eau, sa morsure, la sensation d'étouffer son son emprise... Cela n'était rien face à ma fureur. Et le froid décupla en un instant.


Et maintenant qu'il avait franchi le seuil de l'intolérable, je ne répondais plus de rien. Ma prophétie risquait de se réaliser... Mon ire ne s'apaisera que lorsque le corps d'Odin sera à mes pieds, Balmung brisée à ses cotés.

Citation :

HP = 280 - 100 = 180
CS = 345 - 5 (parade coups physiques) - 40 (attaque cosmique) + 10 = 310
Armure = 630 - 100 = 530

Cous donnés = 40 (Attaque cosmique) + 10 (si non parés) + 10 (physiques)

Un tel aveuglement méritait assurément une palme.
Ou alors... Peut être Odin vivait-il dans une sorte de monde parallèle ? Une réalité alternative, façonnée par ses propres délires ?
Lors de ma visite en Asgard, j'avais déjà tiqué face à la véritable paranoïa exprimée envers les spectres, et notamment le spectre du Garuda. Et maintenant, je me retrouvais mis dans le même sac.
Soit. Si le seigneur d'Asgard souhaitait tant un ennemi supplémentaire...
Toutefois, un mince sourire perla sur mon visage à l'énoncé d'une nouvelle déformation de réalité, tout droit sorti de l'imagination fertile de mon adversaire ?

Je tiens à peine debout ? Tu prends vraiment tes désirs pour des réalités, mon pauvre Odin. Le froid n'a décidément pas épargné ta caboche.

J'avais encaissé toute l'ire du nordique, mais il me restait encore bien assez de forces vives pour l'écraser. A terre et aux portes du trépas, ce fou trouverait encore à redire qu'il a gagné...
Sans me départir de mon amusement visible, je stoppais sans effort l'impitoyable Balmung de mon trident, avant de répondre coup pour coup au futur cadavre qui dansait encore sous mes yeux.

L'effet de surprise ne marche jamais deux fois contre un dieu...

A l'invocation des marionnettes d'Odin, je claquais des doigts, en toute nonchalance. Aussitôt, un gigantesque mur aquatique s'éleva pour venir engloutir les sbires du Nord, avant qu'elle n'ait eu le temps de me faire trop de dommages.

Tu peux beugler, hurler, tant que tu voudras, cela ne changera pas la réalité pour la rendre plus favorable à ton aveuglement volontaire. Tu prétends vouloir sauver Athéna et refuse qu'elle se soit condamnée elle même... Mais dis-moi seigneur d'Asgard, ma nièce a t-elle était enlevée ? Contrainte de venir s'enterrer au plus profond des enfers ? Tout comme lors du lancement de son attaque interdite, elle a manqué cruellement de discernement, et ça, tu refuses de le voir en face. J'en viens même à me demander, si ce sauvetage n'est pas une excuse pour venir déverser ta rancune sur les Enfers... L'occasion était trop belle, n'est-ce pas ? Si tel est bien le cas... Je m'incline face à un tel opportunisme !

D'un mouvement de main, je lançais mon attaque, pour ponctuer mes propos ironiques au possible. La vague géante retomba lourdement sur mon adversaire, avant de se transformer en masse glacée.


Malgré sa bravade, Odin était à bout. Son cosmos demeurait une vulgaire chandelle prête à s'éteindre, alors que le mien irradiait de ma personne, tel un brasier avide de dévorer cet arrogant personnage. Et il allait rapidement en prendre conscience. Dans son propre sang.

Je venais de prendre conscience d'une chose cruciale, qui m'avait échappé jusqu'alors...
Nous étions bel et bien en enfers, dans la définition même du terme. Un lieu où les pêcheurs comme moi ne pouvait que subir les pires tourments. Et assurément, entendre déblatérer Odin, dans ses délires égocentriques et délirantes.
Pour un peu, j'aurais conseillé à Hadès de l'embaucher en tant que maitre des tortures. Un tel talent pour faire saigner les oreilles se devait d'être connu !
Oscillant entre lassitude et colère, j'écoutais donc l'interminable monologue d'Odin, manquant succomber à un bâillement d'ennui face à une telle avalanche de mauvaise foi.

Vengeance pour la façon dont tu m'as traité à Asgard ? Ne te donne pas tant d'importance, seigneur du Nord... Tu as juste échoué lamentablement dans le domaine diplomatique, contrairement aux spectres. Un prélude à ton indéniable défaite militaire, je présume ? Je compatis à ta frustration.

De toute manière, à quoi bon tenter de raisonner cet individu borné ? L'ironie commençait à teinter mes propos, signe évident de mon acceptation que nulle parole ne pourrait réparer la situation. De toute manière, vu les faibles coups de mon adversaire, que je parais de mon trident, je sentais que le combat approchait de sa fin.
Il avait tout donné. Pas moi.
D'une impulsion cosmique, je repoussais Odin en arrière, avant de lui envoyer une série d'ondes aquatiques aussi tranchantes que des rasoirs. De quoi l'occuper, le temps que je dévoile l'étendue de mon ire. Ou plutôt de celle de Poséidon...

Pense donc ce que tu veux. Je n'en ai cure... Tant qu'il restera un envahisseur sur ces terres, je les chasserais de mon trident. J'espère qu'une fois ta tête à mes pieds, tes sujets et alliés auront la sagesse de retourner panser leurs plaies, pour éviter que le sang ne coule encore, en vain. Personne n'a rien à gagner dans cette guerre absurde.

Mais la sentence serait irrévocable. Pour avoir déclencher son attaque interdite et mis en danger mes marinas, Odin allait périr de mes mains. Sans pitié, ni retenue.
Le cosmos divin du seigneur des Océans s'empara de moi, me submergea brièvement jusqu'à faire trembler le sol. Mes yeux s’auréolèrent d'un éclat azuré, alors que je brandis mon trident vers les cieux.


Je déchaînais l'étendue de mon ire, pour faire enfin taire ce dieu rendu dément par la mort de son fils, sous ses yeux. Ce combat n'avait que trop duré. Et j'avais bien assez de cosmos pour le neutraliser.

Une bulle de savon qui éclate dans mon bain, laissant uniquement le vide et l'absence de sa présence apaisante à mes yeux.
Voilà ce que je perçus, l'espace d'un instant. Athéna venait donc de périr... Ultime échec pour sa témérité. Elle n'avait pas mérité un tel sort, assurément, et une grimace de dépit perça légèrement la neutralité de mon visage. Quelle accumulation de revers et d'erreurs de chaque coté... Quel gâchis. Et la divinité qui me faisait face entrait clairement dans ce schéma. Face à son ultime assaut, je me contentais de lever ma main libre, pour le neutraliser d'une vague aquatique dense. Tout était fini pour le seigneur du nord.
J'entendis alors le cri d'une voix familière, et machinalement je tournais le regard vers Délio, le visiteur du futur. En fureur, révolté par le trépas de sa déesse. Comment lui en tenir rigueur ? Le visage figé dans une expression grave, je lançais quelques mots à une bulle née de mon cosmos, avant qu'elle ne se dirige vers lui, pour lui délivrer mon message.

Ta colère est légitime. Mais Athéna n'aurait jamais dû avoir la naïveté de se rendre au cœur des Enfers, alors qu'elle livre une guerre millénaire face à Hadès... Quelle folie de foncer ainsi dans la gueule du loup... J'aurais sincèrement voulu la sauver, mais son usage d'un arcane interdit a achevé de la condamner. Je ne suis venu ici pour mettre fin à ce conflit, et je compte bien obtenir satisfaction. Le corps de votre déesse et de vos compagnons défunts vous seront rendus. Mais en attendant... Ne périssez pas en vain. Tu sais mieux que quiconque que tu as une mission qui dépasse nos guerres stériles, Délio. Dois-je te le rappeler ?

Alors que je reportais mon attention sur ma prochaine victime, je sentis alors l'arrivée d'un cosmos délicieusement cher à mon cœur. Ainsi donc, Nimue était venue... Raison de plus pour faucher la vie de ce dieu fantoche, avant qu'il ne commette une seconde folie.

Depuis le début de notre échange, tu n'as de cesse de passer du miel au vinaigre, Odin. Tu insultes, tu gémis, tu implores, tu maudits, et maintenant tu menaces... Je pensais mettre ton comportement outrancier sur le dos du suicide absurde de ton fils. Mais, tu viens de proférer la parole de trop...

M'injurier, passe encore. Mais promettre une vengeance sur Atlantis et mes marinas... Là, c'était mon point sensible. Celui qui briser les digues de ma tolérance naturelle.
Le regard implacable, je me ruais sur ce maudit nordique à moitié fou pour lui faire goûter de nouveau la morsure de mon trident. Pour ravager son armure, sa chair, faire danser son sang et nourrir le sol ravagé.

Tu es tellement perdu que tu serais capable de reprocher à mon frère la démence de ton propre fils, à vouloir s'embrocher sur sa lame... Retourne donc dans les ténèbres de ta vision tronquée. Mais sache une chose... Je n'oublierais aucune de tes paroles, seigneur d'Asgard. Tu n'aurais pas dû oublier que la colère est mauvaise conseillère.

Et sur ces derniers mots, je déclenchais de nouveau l'ire de mon cosmos à son paroxysme.


Auréolé d'un halo marin, je restais yeux fixés sur cet adversaire qui avait eu le mérite de me mettre tant en fureur. Quel gâchis...