Leonhart -- Le règne de la Flamme Fantôme -- Maître d'arme de l'épée

Je suis la lumière sur la conscience humaine, je suis le glaive qui enraye les ténèbres et je suis le glorieux berserker qui pourfendra l'ennemi du Seigneur Arès ! Je suis impétueux, mais juste et loyal, je ne tolérerai pas d'incartades et de proliférations d'injures envers mon Seigneur, sinon la mort vous attendra de par la parole de ma lame ! Je suis un homme fervent et dévoué à la cause de mon Dieu et je respecterai tout ceux qui prêtent tel serment envers le leur. Je suis l'épée du firmament qui brille au-delà de tout ce qui vit et je suis l'âme du valeureux guerrier se battant pour l'éternité, la gloire et la justice, je suis un maître d'arme de l'épée ! Tous ceux qui s'opposeront à la loi du plus fort devront faire face à mon jugement. Je ne serai sans aucune pitié envers les lâches et les tricheurs, la véritable fierté se passe par un combat loyal et juste, si vous me décevez, alors cela voudra dire que votre parole n'est assez forte contre la mienne.

Je suis un combattant pour la gloire du soleil et de la destruction, mais je resterai clément face à vous, n'espérez pas toutefois de seconde chance, vous ne pouvez posséder qu'une parole non pas deux ! Si vous tombez face à moi, j'attendrai que vous vous releviez pour fendre votre âme en deux et votre corps par le fait même. Si vous êtes désarmés je ne vous attaquerai pas, mais cela ne change rien aux guerriers sans armes. Je sais faire la différence entre ceux qui se battent sans épée et ceux qui ne peuvent pas se défendre. Gardez votre arme dans son fourreau et peut-être ne vous attaquerais-je pas. Peut-être même pourrons-nous discuter dans le calme et la quiétude, mais sachez cela, je... ne... tolérerai... pas... les... coups bas ! Passez une bonne journée, le cours est terminé, revenez un autre jour pour une nouvelle leçon. Et cette fois-ci évitez de me poser trop de question sur moi-même et concentrez-vous sur la leçon d'escrime.

Je me dresse plus haut que les remparts, à la recherche de ma raison, je me nomme Leonhart et je suis un chevalier de la Table Ronde. Mythe et légende ou bien réalité, cette table a réellement existé et j'en suis la preuve vivante. Petit enfant d'un hameau pauvre, j'ai été accueilli et recueilli par un homme bon et juste qui a fait de moi son fils. Je n'avais ni parents ni lignée à honoré, ne serait-ce que celle de cet homme plein de bonté. Je me suis élevé dans la grâce, la fierté et la noblesse de l'art en tant que chevalier. L'un des plus vaillants, je suis, j'ai été marié à une époque, une époque où le château était en proie de doute. Une époque qui marqua la fin du règne de mon Seigneur et qui fut remplacé par Arès qui, lui, me trouva sans âme, sans but, emplit de haine, envers ceux qui tuèrent mon roi, et m'ordonna de me battre pour lui pour son désir de supplanter les autres Dieux et j'ai accepté. Je suis devenu sa lame, sa parole, son bouclier, son... guerrier et je suis devenu un monstre, loyal, juste, impartial, miséricordieux, mais monstrueux et froid. C'était mon destin, je me devais de l'accepter, je me devais d'honorer ce but que me donna le Seigneur Arès, quitte à en mourir pour lui.

L'échec et son emprisonnement me déboussola tout autant que la chasse pour ma capture, je n'ai pas fui, je me suis battu. Très longtemps sans cesser de croire en le retour de mon maître et j'ai été vaincu, on m'a brisé et scellé. J'ai perdu espoir pendant si longtemps, tellement de temps à attendre sans pouvoir espérer revoir la lumière du jour. Il faisait si sombre ô combien d'années se passa-t-il alors que moi, j'attendais, je patientais, ma colère grandissait, mais je me contrôlais et un jour... ce jour-là où on m'ouvrit les portes du crépuscule, ce jour où j'ai pu sortir, émerger, renaître, j'étais heureux. Le retour du Seigneur résonnait au loin et j'acceptai son appel, je me battrai à ses côtés. Ma rancune passa, autant que la solitude qui me pesait et maintenant, je suis là, pour pousser au trépas tout mes adversaires. De nouvelles recrues des sanctuaires et de nouveaux combats m'attendent.

Désormais que j'ai rejoins mon Seigneur, je suis là. Préparez-vous, car je ne laisserai plus personne porter atteinte à mon dieu, j'en prête le serment, je tuerai tout ceux qui voudront empêcher l'écrasante conquête de mon roi !

Mon roi venait de succomber et d'être emmené à Avalon et tout me semblait perdu quand un homme en armure et peint de sang s'approcha de moi, il souriait et son sourire me réconfortait. Il m'a demandé de rejoindre ses rangs et de combattre pour lui, pour Arès, le dieu de la guerre. Il m'a promit de m'octroyer la vengeance de mon roi sur ces odieux et misérables hommes et me raconta combien mon sentiment de haine et était identique au sien. Je ne sais plus pourquoi, mais j'ai accepté et je suis partis avec lui. On m'a présenté à mes nouveaux frères d'armes et je me suis senti dans une nouvelle fratrie, juste à moi. J'ai combattu avec eux et j'ai vaincu pour eux et pour mon seigneur. J'ai eu ma vengeance et mon droit de continuer à me battre, voilà pourquoi je suis resté aux côtés d'Arès, j'étais lié à lui.