Perdu dans le Tartare! [pv Zyss]

"Dans quel enfer... Non c'est encore trop doux pour ce monde, me suis-je fourré?!"

Un phrase né dans la souffrance du corps et de son esprit.
Alors qu'il avait osé penser que ce qu'il avait vécu avant d'entrer dans ce lieux était déjà le pire qui pouvait lui arriver, l'Être qui l'accueilli lui prouva à une vitesse fulgurante a quel point il avait tort! Tellement tort que le berserker c'était fourvoyer en tout sens.

Des chaînes vinrent étriquer ses mouvements et continué la cuisson de son corps et poussa son corps à se mettre sur "pause" jusqu'au moment où il pourrait de nouveaux fonctionner sans souffir... Ce n'était sans compter sur cet Être tapi dans les ténèbres qui ne laissa aucun instant de répit au malheureux humains qu'il était.
À peine de nouveau conscient qu'un terrible cri de douleur s'échappa de sa gorge, un cri si puissant qui lui déchira littéralement les muqueuse de son oesophage, il sentait sa peau être transpercé par un métal ignoblement froid, si froid que sa peau lui brûlait, son agonie était lente, si lente...
Alors que le berserker avait de la peine à se faire à la douleur qu'il ressentait un terrible tonnerre ce mit à gronder, un vombrissement si sourd et terrifiant que les tympans de l'envoyer d'Arès semblait prêt à se vriller sur eux même. Terrifier par ce qu'il vivait il fut quelque peu ramener à la raison quand il réalisa que le tonnerre était en réalité une voix, une voix lugubre et tellement obscure qu'elle était à peine compréhensible...

"Un mortel.... ici.... Quelle surprise! Qui plus est un guerrier d'arès il semblerait.... Ton maître t'a t il envoyé ici pour se venger? Se moque t il de moi? Ou bien ... est ce ta stupidité qui t'as fait venir ici?"

Une réaction de surprise tout d'abord, puis vint les question... À en croire son "geôlier" peu de mortel osait pénétrer sur ses terres, cela n'étonna pas le Déluge face à ce qu'il vivait tout lui semblait horriblement compréhensible de la part des autres! Mais où diable avait il atterri?! Où ces sorcière l'avait envoyé?
Très vite, trop vite, l'Être sembla s'impatienter d'entendre la réponse du pauvre guerrier qui, encore une fois, c'était montré trop imprudent et naïf...
Dans une peine horrible et un effort qui frôlait l'exploit Zyss rassembla ce qu'il pouvait de courage et de sang froid pour parler à la Bête, car oui la voix semblait haleter comme une Bête enragé :
"Entendu... Je.. Je vais répondre... Je ne suis pas envoyé par Arès, mon maître et Dieu, j'ignore de quel affaire il aurait pu traiter avec vous d'ailleurs... Ma stupidité serait une réponse adéquate, je le conçois clairement en ce moment" Un brin d'ironie mal venu mais à cela il ne pouvait s'en empêcher, les mots était son plus grand atout mais tellement inutile jusqu'à maintenant...
"Je...*kof kof kof* Je suis venu ici car je cherche une réponse qui, de ce qui m'a été dit, se trouvait ici..."
Face à ce qu'il vivait il trouvait lui même que ses mots était teinté d'une idiotie inimaginable, comment la réponse pouvait-elle être ici? Comment pouvait oser poser la dite question alors qu'il n'était clairement pas en position de le faire? La douleur altérai son jugement mais pourtant... pourtant il ne se sentait jamais autant vivant qu'en ce moment même, dans cette douleur lancinante, dans cette effroi et cette insécurité constante, le berserker se sentait vivant et jamais il n'avait été aussi lucide que face à... la mort? C'est cela!
"La mort rend... vivant?"
Un constat doux-amer qui fit déconnecter de la réalité et de l'instant présent le Déluge, ce n'est que face à la mort qu'il prend conscience de son existence, de son environnement et que ses capacité sont au max... Or cette fois il devra faire l'impasse sur ses capacité et utiliser les mots, bien que son "adversaire" avait de tout évidence gagné...

La chose tapis dans l'ombre avait des mot dur et cruelle envers le Berserker, mais ils était encore du miel pour les oreille à coté de ce que son corps endurait...
Encore une fois il déshonorais les siens avec son incompétence chronique et sa faiblesse mais au fond c'est la punition qu'il cherchait, dans cette endroit pire que l'Enfer le berserker savait que, s'il en ressortait un jour, il sera changé à jamais.

Les sévices que subissais son corps lui donnait l'impression de mourrir en boucle, mais peut-être était-ce le cas?
Se consumant, se faisant écarteler puis taillader, puis de nouveau consumer, le berserker hurlait tout ce qu'il avait. Sa voix fini par le lâcher définitivement, mais il hurlait désormais en silence, es larmes ne coulait plus car il n'en avait plus mais il pleurait encore. À maintes reprise il senti ses organes quitter son corps pour aller brûler dans le brasier qui le rôtissait comme un vulgaire mouton un jour d'aïd. Il perdait connaissance en boucle, durant ces instant il pouvait se reposer mais c'était sans compter son hôte qui le ramenait avec des souffrance encore pire que les précédentes.
Le temps passa, semblable à des années, tant d'années que le berserker s'imagina être oublier et abandonné de ses Dieux et de ses camarades...
Ses camarades, qu'étaient-ils devenu? Il imaginait Alectryon comme étant devenu un très grand et honorables Cardinal aux coté de sa soeur qui elle aussi avait prit du galon, il se souvint succinctement de la demoiselle qui l'accompagnait avant de partir, son nom lui échappait totalement mais il l'imaginait avoir pris elle aussi une place importante... Le désespoir et un lourd sentiment d'abandon s'empara l'espace d'un instant du Berserker, trop court instant vite oublier par les douleurs toujours plus vivace que subissait son corps...

Allons... Tu ne vas pas me dire que tu n'en peux déjà plus? Cela fait à peine quelques minutes que je te fais déchirer et que je te relève pour mieux recommencer. Arès et Deimos ont vécus ça pendant des semaines , alors je suis un peu déçu de voir qu'un de leur guerrier ne vaut pas plus que ça!"

En plus de son corps voilà que l'esprit de Zyss fut briser, il ne vivait tout cela que depuis quelque minutes?! Le berserker senti un vent de folie et d'effroi s'emparer de lui, puyis son âme s'éteignit alors, de soldat incompétent il était passé à poupée de chiffon...
Une poupée dont le propriétaire était une petite fille bien cruelle et à qui on lui offrait encore et toujours le même jouet...
Alors figé dans un liquide noirâtre et visqueux l'être s'adressa de nouveau à lui, il ne réalisa pas tout de suite qu'on lui parlait, les douleurs qu'il avait subit jusqu'alors était trop récente et lui faisait toujours mal même quand elles avaient cessé, comme si elle ne partait jamais...

"Alors, humain, qu'espérais tu trouver ici? Qu'espérais tu dénicher au fin fond de cet enfer! Parle, et alors peut être, je dis bien peut être que j'abrégerais tes souffrances!"

Zyss n'en croyais mot, cet être le délivrerait aussi facilement? Ah non... Il montrait bien trop de condition à sa libération. Sachant que de tout manière il souffrirait quel que soit sa réponse le berserker répondit, la crainte avait disparut, il n'avait plus peur de souffrir, il y était toujours réceptif bien entendu mais il savait au plus profond que lui qu'il souffrirai tout de même. Il n'y était pas préparé, nous ne sommes jamais prêt à subir de tel sévices, mais il savait qu'elles auraient lieux.
La voix qui s'échappa de sa gorge n'avait rien d'humain, ses cordes vocales grésillait et produisait des sons inhumain. Mais la réponse fut prononcé de façon audible tout de même :
"Je cherche Aphrodite, femme d'Arès et Mère de mes Dieux, on m'as dit que la réponse serait ici... En... En bon soldat j'ai répondu à l'ordre de mon Maître Arès..."
Pourquoi se sentait-il obligé de justifier son acte? Pourtant il savait que la réponse ne plairait pas mais il se senti obliger de se justifier.
Ridicule petit soldat de chiffon.
Noyer dans le liquide, le berserker attendit sa sentence, encore une fois. Comment n'avait-il pas été tué encore? Broyer par des pierres? Éplucher comme un navet? Dévorer de l'intérieur?
Lâchant un sourire nerveux le Déluge attendait les horreurs qu'il allait subir avec ironie... Il espérait que l'être ne pouvait lire en lui et lui fasse ce qu'il avait penser, mais dans un sens il en espérait bien plus...

Fou.

L'esprit du Déluge l'avait lâcher, il attendait désormais les souffrances à bras ouvert, de tout façon que pouvait il faire d'autre?
Il enterra sa raison au plus profond de son esprit, le noyant dans un flot de pensé flou et d'ineptie mais il se fit une promesse: s'il sortait un jour d'ici il délivrera le monde de la souffrance, en décimant ce dernier.
En ce lieu infernal il avait compris le sens de la vie, encore plus fou il pensait comprendre les dessein d'Arès!
Arès était réellement le sauveur de ce monde, en décimant et propageant la souffrance il délivrait les Hommes de la crainte de la Mort et les rendait vivant, libre et égaux!

Le Déluge attendait, il avait appris bien des choses sur lui même et le monde. S'il sortait d'ici un jour, il en remerciera son hôte de lui avoir ouvert les yeux. Mais il faudrait pour ça qu'il sorte un jour...

Un rire moqueur et glaçant s'élevait comme pour conclure la réponse du berserker. L'Être se moqua ouvertement de Zyss mais lui apportant néanmoins la réponse, Aphrodite était toujours quelque part dans le monde... réel? vivant?

Un soupire s'échappa, un sourire de soulagement et de dépit, au moins il aura chercher au pire endroit possible apparemment et la suite de ses recherches ne pourrait qu'être plus "douce"! Mais la déception était là tout de même, sa mission n'était toujours pas accompli et il avait endurer toute ces souffrances pour a peine une indication utile.
Qu'adviendrait-il de lui désormais? Allait-il moisir et souffrir encore plus durant une période indéterminé? À cela l'Être répondit par une "récompense" prestigieuse, il reconnaissait son courage, ou son insouciance... à voir. Son rpix fut des plus sarcastique et terrible, Zyss, un humain élu d'Arès allait connaitre le privilège d'un Dieu, non de plusieurs Dieu! Son prix était de souffrir autant qu'Arès et Deimos à la fois, quel chance!
Une orgie de souffrances multiples naquirent dans le pauvre axolotl, les Dieux en avaient bavé sec, mais leur pantin ,désormais, pourrait se vanter qu'il avait souffert comme deux Dieux simultanément!

Les yeux du Déluge devinrent aveugle, son corps convulsa, trembla, saigna, s'étripa, se disloqua, brûla, se désintégra, se réincarna pour mieux brûler, saigner et souffrir...
Combien de temps ce bal de souffrance dura? Une heure? Un jour? Une semaine? Mais tout cela se stoppa aussi violemment que ça avait commencer.

Une atmosphère bien moins malsaine réveilla le berserker, rouvrir les yeux après les avoir eux percer, trancher, électrifier et autre joyeuseté lui fit un mal de chien, mais s'il en s'agissait que de ses yeux! Son corps entier le faisait souffrir, chaque cellule de son corps agonisait et ne semblait se taire, il pouvait entendre sa peau crisser sous les multiples plaies qui le recouvrait. Ses muscles et ses nerfs n'en faisaient qu'a leur tête, ses bras se tordaient en tout sens, ses jambes fouettaient l'air et son buste pivotait, le Déluge n'était qu'un automate déréglé, un pantin désarticulé secoué en tout sens, une poupée maltraité par sa propriétaire...

Il fallut bien du temps au Déluge pour retrouver un semblant de cohésion dans ses gestes, mais ses pensées... Sa tête était complètement vide, rien de vivant, aucune étincelle de vie n'animait ses yeux habituellement alerte et sa raison avant implacable était complètement déchiré, entremêlé de souvenir flou et de sentiment mélangé.
Sans le réalisé Zyss savait qu'il était désormais libre et sa première idée une fois ses esprit quelque peu recouvré était de mourrir, mais comment faire sans avoir le contrôle de son corps? Ou du moins aussi partiellement...

Cherchant dans le lointain il aperçut une dent acéré qui sortait d'un gencive de phoque, agrippant les papillons qui s trouvaient à ses coté pour se relever, il entama sa nage vers la dent... Le dos courbé à 60° vers l'arrière, la tête ballotant vers l'avant tout comme ses bras qui encore subissait de soubresaut, les jambes fléchit et la bave aux lèvres, Zyss reculait vers la dent...
Écartant les épouvantails qui le gênait sur sa route il finit par atteindre cette chose incongrue qui perçait le ciel.
Son corps flotta lourdement et sa tête allait percuté son salut mais là son destin réapparut.
Une sensation froide et poisseuse venait de se réveiller dans le lointain, ce sentiment tellement dérisoire comparé à ''intérieur de la porte et pourtant si terrifiant stoppa net le désespéré, le ramenant dans la réalité, sa main contre le rocher sur lequel il allait tenté de mourrir, un instinct puissant et basique le fit se relevé.

Attirer comme une douce odeur, le Déluge voulait rejoindre cette chose, il voulait l'approcher, mais pourtant il en avait peur, alors pourquoi voulait il rejoindre la chose qui créaient se chaos? Ne pouvant poser des mots sur ce qu'il pensait, complètement abruti par la douleurs et son expérience, il avançais tel une âme en peine vers le Paradis... Ces pas le guidèrent bien loin de ce lieu qu'il n'oubliera jamais, ou du moins suffisamment pour savoir qu'il ne faudra JAMAIS y retourner.

Le corps du Déluge avait survécu, son instinct aussi mais pas sa raison. Derrière des pas dessiner dans la poussière il y avait aussi laissé son âme, son être...

Porte de la guerre