"Bienvenue Chez toi Cronos. Le Roi du Tartare est de retour !"

La Porte du Tartare se referme derrière lui. Cronos se retourne et y jette un bref coup d’œil. Son sourire ne disparaît pas pour autant. Son attitude demeure sereine et détendue. Il atteint alors un très long couloir enflammé. La chaleur y est insupportable. Rien n’a vraiment changé: à travers ce long corridor enflammée, au mur de magma, Cronos sent de suie que ses pouvoirs lui ont été retirés. Cela n’a guère changé. Néanmoins, rien ne peut lui ôter son affinité avec ses éléments. Si la notion de temps demeure encore un long chemin à explorer, il n’en est vraiment rien pour cette terre qu’il connaît parfaitement. Les flammes du Tartare ne demeurent qu’une simple formalité pour celui qui règne sur le feu. Elles ne sont qu’une simple réminiscence d’un très lointain passé. Il traverse ce chemin, d’un pas calme et serein, les mains croisés derrière son dos. Ses longs cheveux noirs virevoltent au gré de sa cadence mesurée. Son regard ne montre aucune expression. Guère étonnant venant d’une ancienne divinité qui a du apprendre à se contrôler afin de ne plus sombrer dans une folie dévastatrice qu’il connaît parfaitement.

"Bienvenue Chez toi Cronos. Le Roi du Tartare est de retour !" Tartar11

Le passage enflammé débouche, enfin, sur les Terres du Tartare. Les cris d’agonie ne cessent de hurler leurs calamités perpétuelles, les sentences éternelles existent toujours, les martyrs des temps perdus déversent leurs rancœurs absolues. Cronos observe cette partie du paysage qu’il n’avait plus revu depuis très longtemps. Le sol est toujours aussi sombre, rocailleux et désertique. Telle une caverne sans fin, il peut observer le visage du démon à la bouche ouverte où trône, à l’intérieur de sa bouche ouverte, l’Orbe de Feu des Ténèbres. Le Phlégéton, cette rivière de flamme, se promène toujours invariablement et sinueuse ment au travers de ce lieu sinistre et angoissant. Des géantes stalagmites siègent, ajoutant à cette ambiance funeste et caverneuse. De très hautes colonnes, ressemblant à des montagnes aux sommets infinis, parsèment cette vision apocalyptique. L’atmosphère est angoissante, l’ambiance est oppressante. La Prison des Dieux est tel son souvenir: impitoyable, le désespoir y règne sans aucune commune mesure. Pourtant, le Roi des Titans s’avance vers ce lieu avec plénitude. Il ne peut oublier tous le malheurs qu’il y a subis auparavant. Il ne peut effacer de sa mémoire, les terribles visions de son passé. Sa famille torturée enchaînée. Sa femme, martyrisée et tourmentée par la colère de ses geôliers. Cette épisode de sa vie qui fut représenta l’abîme de son supplice. Cependant, il continue son chemin, rien emblant l’atteindre. Quelque part, c’était un lieu de pèlerinage pour lui. Il en profiterait pour visiter ce lieu avec nostalgie.

Au gré de sa marche silencieuse, il retrouve les anciens suppliciés. Tantale au Trois Supplice: condamné à ne pouvoir se nourrir, cet énorme rocher menace de s’effondrer sur lui tandis que sa gorge souffre d’une angoisse mortelle sans fin. Sisyphe au Rocher mouvant: le Condamné sanctionné à pousser un rocher jusqu’au Sommet des Martyrs. S’il parvient à poser le rocher à son sommet, il sera libéré. Hélas, ce ne sera jamais le cas car celui-ci redescendra toujours vers l’autre face. Ixion la Roue de Flamme Infinie: pour avoir osé tenter de séduire et violer Héra,la femme de Zeus, celui-ci fut enchaîné par Hermès à une roue enflammée qui ne cessera jamais de tourner. Tityos des Vautours: pour avoir tenté d’assassiner Léto, il fut frappé par la Foudre de Zeus et condamné à voir son foie dévorer par deux vautours. Les Danaïdes: femmes cruelles condamné à verser de l’eau dans une jarre sans fin tout en se lamentant sur leurs sorts funestes. Les Aloades: Otos et Éphialtès, enchaîné à une colonne de Serpents sur laquelle était perchée une chouette qui hululait sans cesse. Les Hécatonchires croisent le regard du Seigneur des Titans. Les Soldats de Campé ne disent mot. Les Érynies observent le retour de l’Intemporel. La Gardienne du Tartare s’approche de Cronos: en oublie pas que, en son temps, il fut son maître. Toutes et tous observent silencieusement le retour de l’Archaïque sur son ancienne terre. Personne n’a oublié ce qui s’est passé quand les Titans y régnaient malgré leurs supplices. Aucun des Suppliciés ne peut oublier cette ère sombre et sanglante où le Roi des Titans affronta Tartare et Érèbe en personne. Pas un seul Martyrisés ou Gardien n’a jamais pu effacé de sa mémoire cette terrible époque où Cronos avait affronté et tué ses deux Divinités Primordiales. Personne n’a jamais oublié qu’il devint le Roi du Tartare… Jusqu’au jour où il quitta cette prison impitoyable avec sa famille.

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Que voilà un beau souvenir. Le Palais même de Tartare. Le Tartaros Palatios. L’enceinte même où il affronta Tartare puis Érèbe. Il ne peut oublier la souffrance qu’il avait enduré. Il avait vraiment été proche de sa propre extinction. S’il avait pu vaincre ses si puissants, c’était grâce à sa puissance de Primordial du Temps. Pour chaque victoire, il avait connu une douleur innommable et une souffrance inexplicable. S’il avait pu survivre, c’était grâce à sa femme Rhéa qui l’avait soigné et l’avait réconforté. Au bout du compte, ce sentiment, cette soif absolu de survie, il le devait uniquement à sa femme. Il ouvrit en grand les portes géantes du palais et s’engouffra dans les longs couloirs de l’imposante demeure. Bien que sa mère ait bloqué ses pouvoirs temporels, ils revenaient quand même. Certes très lentement. Pour autant, il était encore capable de miracle. Comme il avait pu le prouver lors de son combat contre Zeus. Au jour où il tua le Primordial, il devint le Roi du Tartare.

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La Salle du Roi n’avait guère changé. Baignée dans une lumière rouge flamme, deux statues sombres, représentant des anges déchus, vêtues d’obscurs habits, dissimulant partiellement sous leurs grande capuches des visages squelettiques et tenant deux dagues en leurs mains osseuses, siégeaient et encadraient le trône du Roi de la Caverne. À côté du trône, de chaque côté des deux rebords, des flammes jaillissaient. Les murs décrivaient les supplices et le calvaire des Titans. De nombreux pictogrammes étaient inscrits sur les murs de la salle: c’était un langage très ancien, seulement connu des Titans et des Primordiaux. Ils décrivaient l’histoire de la Prison des Dieux. Une lumière bienfaitrice apparaissait en hauteur et illuminait partiellement le trône. Cronos n’était point dupe. Cette lumière était l’espion des Primordiaux. Rien à voir avec Hadès ou les Olympiens. Cronos se dirigea vers le trône toujours ce sourire inexpressif affiché sur son visage calme. Il s’y assit sereinement. Cela faisait vraiment longtemps qu’il n’avait plus posé sur ce siège divin. En fait, cela remontait au jour où il avait libéré toute sa famille et décrété que ce lieu serait leur… Jusqu’au jour où il reviendrait dans le Monde de sa Mère. Une jambe pliée sur l’autre, il pose un coude sur le rebord gauche du trône et y dépose son menton. Ce séjour serait bien long, les épreuves s’amoncelleraient, il ne quitterait pas le Tartare ainsi. Il y aurait des défis, des rencontres, des combats, des duels, des luttes d’influence… Bref, un supposé calvaire pour le Roi du Tartare… Bref, tout ce qu’il aimait… Si on pensait le briser, on se trompait sur son compte. Si on songeait à le corrompre ou le détruire, on se méprenait totalement. Avant, il était dangereux. Maintenant, non seulement il est sinistre. Mais en plus, il est inflexible, calme et maître de ses propres émotions.

« Bienvenue chez toi Cronos… Le Roi du Tartare est de retour… » Déclara-t-il d’une voix grave et mauvaise. Soudain, il éclata de rire: un bruit lugubre, annonciateur de son retour…

Avant même que Cronos puisse ressentir quoique ce soit, tout s'effondra. Tout le décor familier du maître du temps se déchira dans un déluge de violence, dans un cataclysme aussi brutal qu'apocalyptique! Le sol se retrouvait projeté dans un nuage de flammes, de laves et de roches tandis que les cendres semaient les ténèbres dans ce chaos destructeur. L'intensité de la chaleur était désormais telle que même le titan ne pouvait plus la supporter. Le feu du Tartare était comme révolté face à celui qui se vantait de le dominer. Les ombres semblaient comme danser et se gausser de la pauvre poupée de chiffon qui se trouvait ballotté en tout sens au gré des souffles de cendres et de braises. Le plus surprenant était que vu la puissance de l'explosion qui ravageait le "domaine" de Cronos, sa salle du trône, son palais, tout ce qui n'était désormais que souvenirs pour lui, le autoproclamé roi du Tartare aurait du être projeté au loin et pulvérisé dans l'action. Mais au contraire, il fut comme aspiré au fin fond du monde sous terrain, sans rien pouvoir y faire! Ses pouvoirs? Réduits à néants comme son palais.... et maintenant même son affinité avec les éléments étaient remise en cause.... tout ce qui l'entourait lui était hostile, il ne pouvait rien faire, absolument rien!

Tentait il d'user de son pouvoir sur le Temps pour se sortir de cette situation on ne pouvait plus délicate? Difficile à dire, car en ce moment même, même le temps n'avait plus court! Le plus puissant attribut de Cronos n'était plus. Tombant dans des ténèbres enflammées, il chuta lourdement dans une flaque de goudron puante et collante..... mais surtout brûlante au point que les feux de l'Enfer n'étaient que de simples allumettes à côté du soleil! Toutefois, le pire était encore à venir.... tandis que des bulles du goudron éclataient, des braises s'infiltraient dans son corps, à travers sa peau, à travers ses yeux, à travers ses narines..... et avant de commencer à consumer l'âme et la chaire du titan. Son îchor bouillait au point de paraître à Cronos du metal en fusion. Jamais il n'avait connu une souffrance pareille. Jamais! Le Tartare était redevenu le lieu sauvage qu'il était autrefois.... non pas comme autrefois... pire encore même! La douleur était atroce, et tandis qu'il s'embourbait de plus en plus dans le goudron, un grondement se fit entendre. Ce grondement dépassait de très loin celui du tonnerre et de la foudre de Zeus. Dépassant celui de la Guerre, c'était ... indescriptible! En le percevant, une terreur viscérale saisie Cronos.... tandis que ce grondement sourd et rauque formait des paroles.....

"Te revoilà .... jeune présomptueux!... après tout ce temps.... tu as été terrassé ... tu n'as rien appris apparemment..... cette fois ci..... ne sera pas aussi simple que la dernière fois! ...... Prend Peur .... Cronos..... Prend Peur..... Ta fin approche.... fini les masques.... fini les belles paroles..... maintenant ... ton existence même est en jeu! .... Je te laisse choisir... ton Enfer! "

Autour de l'Océan de goudron dans lequel a été déchu le titan, Sept ouvertures firent leur apparition. Ni plus, ni moins.... aucuns signes distinctifs n'était visible... de toute façon, elles étaient à des centaines de mètres de lui et des unes des autres.... et empêtré dans ce goudron brûlant, il avait bien du mal à se déplacer.....

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HP de cronos : - 50 pour cent!

CS de cronos: 0

pas de récupérations journalières

L’effroyable vérité du Tartare. Pire qu’un enfer. Une douleur inimaginable. Comme dans ses souvenirs ? Pire que dans ses souvenirs. Ses affiliations élémentaires n’existaient plus. Il ne pouvait même plus s’adapter au feu ardent qui brûlait son corps et son âme. Sa chute était tel un précipice sans fin. Dans le plus terrible de ses cauchemars, il n’avait jamais pu imaginer tel châtiment. L’Ancien Roi du Tartare était en train de subir sa punition. Fallait-il y trouver une certaine injustice ? Non… En réalité, tout était simple et évident. Cronos avait fait ce choix dès le début: aucun membre de sa famille ne devrait mourir une nouvelle fois. Ni ses frères et ni ses sœurs ne devraient connaître l’horreur du Tartare. Il avait fait un triple choix durant son combat contre Zeus: tester son fils en tant que Roi, lui enseigner ses dernières leçons et empêcher que Japet ne combatte contre lui. Deux échecs, une victoire. Son frère tait toujours vivant et il règnerait sur le Cronos Laburinthos en son absence. Le traître devait expier ses pêchés. Il devrait chercher le pardon de sa famille. Quant à l’ancien roi, il acceptait sa punition avec une certaine forme de sérénité.

Le palais de l’Ancien primordial détruit, il s’effondra dans un océan de goudron noir aux souffrances intolérables. Un grondement se fit entendre. Pire que celui de Zeus ? À n’en pas douter. Un bruit explosif ressemblant à de vieilles réminiscences…. C’était il y a longtemps, très longtemps… Pendant un court instant, Cronos fut totalement effrayé par ce qu’il entendait. Il était impossible que cela soit Lui. Ou alors les règles avaient changé. Il n’y avait qu’un être qui était capable de produire ce tel bruit. Et il n’y avait qu’un seul être capable de renverser le cour du destin. L’effroi se mua en une sorte de stupéfaction. Tandis que l’intolérable supplice détruisait son corps il s’attaquait son âme. Oui ! Il était de retour au Tartare. Ce grondement lui promit un supplice encore plus terrible que le précédent. Cette voix lui intimait de prendre peur. Car sa fin était proche. Car il avait le choix de son enfer.

Il était si facile de se laisser faire. Si évident de laisser la peur infiltrer son âme. Si aisé de laisser l’effroi détruire son âme. Tout ça était une épreuve, destiné à le faire grandir. Privé de ses pouvoirs, on ne lui ôterait pas son calme et sa sérénité, nés de sa folie et de ses remords éternels. Qui que ce soit, personne ne pourrait lui prendre sa volonté de survivre. Il était si facile de sombrer dans la colère. Il était ce roseau qui ne plie jamais devant le souffle destructeur vent. La douleur, il la connaît déjà. Les meurtrissures, qu’il subies, ne sont absolument rien en comparaison de ce qu’il a vécu auparavant. Sa peau peut être consumé par les ravages du feu du Tartare, il guérira avec le temps et la patience. Ici, tout semble se stopper, rien ne bouge, l’évolution disparaît. Le tartare ne veut qu’une chose: sa destruction. Hors de question !

C’est dans l’adversité qu’il grandit. Cela a toujours été le cas avant et cela sera le cas encore aujourd’hui. Il a définitivement perdu un fils. Entre Zeus et lui, c’est fini. En soi, c’est un supplice bien plus terrible que ce qu’il connaît actuellement. Ne pas se montrer sa douleur. L’enfouir au plus profond de son esprit. La rendre invisible. Subir la colère de la douleur en silence et l’accepter car tel est son châtiment. Enfoui dans cet océan de goudron, il semblait plongé dans les méandres d’un monde absolu de souffrance intolérable. Lentement mais sûrement, il parvint à se relever. Tout son corps était empreinte de cette terrible couleur sombre qui ravageait chacun de ses muscles. Oh oui ! Il souffrait ! Il était redevenu un martyr. Mais il l’acceptait. Il avait un but et un seul: quitter ce monde. Revoir sa famille, retrouver sa femme et redevenir la Divinité Primordial qu’il était en son temps. Trois objectifs simples. Et il se servait de ça comme une motivation ultime pour combattre le Tartare. Il pourrait céder à la colère et à la folie mais cela serait si simple. Non… Il avait mieux à faire.

Sa marche vers les Sept Portes étaient harassantes. Il avait du mal à lever les jambes. Il avait du mal à marcher. Tout simplement, il éprouvait de difficultés à se déplacer. À chaque pas, une douleur intense émanait dans son corps entier. Ne pas serrer les dents, ne pas exprimer une quelconque démonstration de douleur. Rester calme. Être lucide sur son châtiment. Combattre le mal. Affronter cette douleur intolérable qui ravage son corps et son ichor. Dominer tout cela pour être encore plus fort. Cette première épreuve, qui lui avait était imposé, était destiné à le corrompre. D’ailleurs, on chercherait à le pervertir. On voudrait le détruire. Le réduire à l’état de néant. Toutefois, il se le promit: il subirait, il souffrirait… Mais il combattrait et il survivrait. Et, au final, quand il sortirait du Tartare, il en ressortirait plus fort. Comme la dernière fois. Rien ne changerait à cela. Le voilà en face des Sept Portes. Désormais,il offre, de nouveau, ce masque d’absolu neutralité. Il était plus bas que terre, il n’était plus rien du tout et les différentes épreuves qui lui seront attribués seront destinés à le détruire. Il le savait et ça n’avait pas changé.

Il avait été le Roi du Tartare. Non pas parce qu’il avait vaincu Tartare et Érèbe dans deux terribles affrontements. Mais parce qu’il avait aussi réussi à dominer les plus terribles supplices qu’on peut imaginer à un homme ou à un dieu. Il n’avait rien appris ? Oh que oui ! Le Tartare avait transformé la colère de Cronos en un caractère froid et distant. Absolument neutre, comme si rien ne pouvait le blesser. Certes, on pouvait le traiter d’être arrogant. Mais il s’en moquait. Grâce au Tartare, il était devenu imperturbable et on avait beaucoup de mal à lire en lui. Pour la simple et bonne raison qu’il avait enfermé toute forme de sentiment tout au fond de lui. Il était sur une pente dangereuse: il pouvait , tout à fait, ne plus avoir aucun sentiment pour personne. Même pour sa famille. Mais c’était son amour pour sa famille qui l’empêchait de devenir un monstre. C’était son amour pour sa femme qui le rendait puissant et tendre pour sa famille. Pour le reste, à vrai dire, il s’en moquait.

« Mon châtiment ne fait donc que commencer. Qu’importe la porte que j’emprunte, elle m’emmènera vers un niveau défi que je suis prêt à relever. Quoiqu’il arrive et quoique je dois fasse faire, je sortirais de cet endroit et je retrouverai ma famille. Tel est mon destin et j’entends bien le suivre avec calme et sérénité. Sombrer dans la foie et le désespoir. J’ai encore plein de chose à accomplir. Je ne pourrais me reposer que lorsque tout sera en ordre. Comme je le souhaite… Allez Cronos ! Les sévices, que tu vas vivre ici, ne seront rien en comparaison de ce que tu subis encore actuellement… » Déclara-t-il simplement pour lui-même. Ses mains croisés derrière son dos, son visage était calme et serein. Il se mit à sourire. De ce rictus qui ne signifiait absolument rien.

Il emprunta la première porte sur la gauche. Il y en avait encore six. Il était prêt à toutes les visiter s’il le fallait. Il était prêt à souffrir et à connaître la damnation éternelle pour sa propre évolution. En fait, à bien y réfléchir, autant souffrir pour grandir. Cela avait toujours été son leitmotiv. Ce thème éternel qui le caractérise. Un jour, il pourrait se reposer et méritait son ultime paix. Mais, pas pour l’instant et surtout pas maintenant. Oh oui ! Il souffrirait et il aimerait ça. Il tendrait les bras vers les différentes tortures qu’il subirait. Et il y goûterait avec une certaine délectation. Il ferait de ce mal une force qui le rendrait plus puissant qu’auparavant. C’était son but… Un objectif fou pour un être fou ?

Cronos était bien décidé à sortir de cet endroit, mais ce qu'il ignorait c'est qu'il n'allait certainement pas sortir d'ici ! Nul être divin n'avait le pouvoir de quitter cet endroit. Si la divinité y était parvenu par le passé, c'était dû à un pur hasard, un miracle dirait-on. Aujourd'hui, Cronos ne quitterait pas ces lieux ! La mort devait être un châtiment sans retour possible. C'était déjà la deuxième fois, après avoir était vaincu par son fils, il était de retour est semblait ignorait une nouvelle fois la menace qui planer sur lui. La souffrance qu'il subissait n'était qu'un début. Il devait sentir une douleur implacable au fond de lui. Après avoir réussit à atteindre l'une des porte qui mener à l'un des enfers, Cronos semblait ne pas craindre ce monde et avait même tendu les mains en signe de provocation. Un geste qui allait sans doute lui couter très chère... ou pas ? La porte c'était ouverte et devant lui se dresser un monde éblouissant. Un jardin rempli de fleur, une atmosphère de bien être. Ses titans étaient parmi lui, ils s'amusaient tous et vivaient comme une vrai famille. Autour d'un buffet, il pouvait voir sa femme Rhéa et ses enfants Zeus, Poséidon et Hadès vivre en parfaite harmonie. Les humains qui vivait de l'autre coté de la grande rivière semblait vivre en paix. Le monde était tel qu'il le désirait. Un siège ou était marqué "roi" l'attendait, Rhéa lui avait même fait un signe pour qu'il vienne s'y poser afin de tous les guider. L'air était bonne et les sourires étaient au rendez-vous. Tout avait changé et le coeur de Cronos c'était soudainement ouvert. Son esprit s'échapper peu à peu de lui et il commençait à perdre la notion du temps et de la réalité.

Il n'était plus possible pour lui de savoir si cette scène n'était pas une illusion. En tous cas, il avait déjà oublié son combat contre Zeus ainsi que sa renaissance, comme si tout ce qu'il avait vécu depuis son arrivé sur terre n'avait été qu'un mauvais rêve. Emprisonnait dans ce monde, Cronos allait y rester la restant de ses jours. Bien sûr, cela était sans doute trop beau pour lui, mais ce monde n'était en réalité qu'un rêve, un mensonge qui était bien plus cruel que de vivre dans le monde réel. Il n'y avait aucune porte de sortie, rien, le ciel était bleu et la vie était belle. Plus le temps passé et plus ses souvenirs disparaissait. La voix qui l'avait guidé dans le tartare n'était plus là. Cependant, il était toujours observait sans savoir que des yeux était braqué sur lui. Une solution existait-elle pour se sortir de ce beau rêve ? Nul ne le savait et ce n'était certainement pas Cronos qui irait chercher la solution au vu du moment qu'il vivait autour de sa famille bien aimée.

Un merveilleux monde s’offrait à lui. Un désir, autrefois tant espéré, qu’il aurait tout abandonner pour plonger dans cette illusion et y rester pour l’éternité. Un monde de paix dans un jardin resplendissant où l’attendait toute sa famille. Comme avant… Comme auparavant…Était-ce une illusion du Tartare ? Oh… Très certainement… Les sévices de la Prison des Dieux pouvaient aller de la torture physique à la destruction mentale. La présence de sa famille et de ses enfants, heureux comme au premier jour, le sourire tendre et amoureux de sa très chère femme réveillait le cœur perdu du Déchu. Cette représentation était trop idyllique: c’était une scène, un souvenir de son passé lointain quand il n’avait pas été frappé par la folie. Il était un père juste et heureux à cette époque. Il dominait un monde serein où les humains vivaient paisiblement et où les dieux régnaient sereinement. C’était une époque de bonheur absolu pour lui où il avait tout fait pour rendre ses enfants forts, courageux et heureux. Progressivement, ils les entraînaient pour qu’ils puissent lui succéder au cas où… Au cas où…

Il s’était assis à côté de sa tendre épouse et lui tenait sa main. Il la regarda amoureusement et ne cessait de plonger son regard dans le sien. Il était heureux. Puis, il contempla ses fils et ses filles jouer entre eux. Il en éprouva un grand sentiment de joie. Ses frères et ses sœurs demeuraient également comblés. Bref, tout cela ressemblait au Paradis. Un lieu parfait où il aurait pu s’installer si seulement… Si seulement…

La réalité… La vérité… Tout cela n’est que mensonge. Qui voulait donc le duper ? Qui osait vouloir le tromper ? Cette vision paradisiaque était un bien trop gros leurre. Cronos n’était pas du tout dupe. Certes, cela avait été rai, il y a fort longtemps, dans une époque très lointaine… Mais, c’était fini. Il ne retrouverait jamais plus l’amour de ses enfants. D’ailleurs, il ferma les yeux et posa ses deux mains sur la magnifique table blanche. On pouvait espérer tout lui ôter. Mais, jamais on ne lui ferait oublier son passé. Son vécu était sa sentence. Son histoire était sa punition. Quelque chose qu’il n’avait pas choisi mais qui lui avait été imposé de force… Sans qu’il puisse agir. Toute sa haine contre le Destin, tout son combat contre la destinée venait de là. On lui avait privé de son libre arbitre. La Malédiction de Théogonia l’avait privé de tout le bonheur qu’il méritait. Maintenant, il ne restait plus de lui qu’une âme expiatoire. Lentement, mais sûrement, ses souvenirs réapparurent. Dès le début, il avait compris que cela avait été un piège mais il n’avait pu résister à cette si douce chimère. Cette illusion lui avait montré l’exacte vérité de ce dont il désirait. Malheureusement, c’était fini. Il se souvint subitement de son dernier combat contre Zeus. Il avait perdu et les Portes du Tartare s’était ouverte. Devant l’imbécillité de son enfant et sa vision stupide, il n’a pu lui enseigner ses dernières leçons. Il n’avait pu en faire un bon roi comme il aurait tant voulu qu’il le devienne. Certes, c’était égoïste. Mais, Cronos voulait que Zeus soit à son image lorsque le maître des Titans régnait sur l’Âge d’Or du Monde. Pendant le combat, il se souvint avoir augmenté son pouvoir divin à un tel point qu’il était parvenu à lire dans le futur en accédant au Genesos. En soi, cela avait été un formidable miracle qu’il n’aurait du jamais accomplir. Mais, l y était parvenu et il avait montré la vision du futur de son fils. Il lui avait montré son destin et celui de ses descendants. Malgré tout, cela avait échoué. Définitivement, Cronos avait décidé de ne plus accorder aune attention à son fils Zeus. Il avait essayé d’être un père pour lui il avait échoué. Et ça, malgré la vision de ce petit garçon joyeux et heureux, c’était un fait qu’il ne pourrait jamais oublier. Teinté d’un fol espoir, il espérait que ses autres enfants seraient assez intelligents pour comprendre le véritable sens de ces leçons. Et si tel ne devait pas être le cas, alors il n’aurait pas d’autres choix que de les éliminer. Son but ne pouvait être atteint, ni oublier.

Doucement, il se releva. Devant les regards interrogateurs et inquiets des apparitions, Cronos demeura impassible. Froid comme de la glace. Distant comme une contrée lointaine et imaginaire. Il ne savait pas d’où cela pouvait venir mais il se sentait observé. À gauche à droite, en haut et même en bas. Aussi proche qu’éloigné, il sentait parfaitement des regards peser sur lui. Bien… Alors, il était absolument impossible qu’il se laisse faire par une agréable illusion mensongère. Tout ça, c’était fini. Maintenant, c’était derrière lui. Et Cronos avait l ferme intention de suivre son présent et son avenir. Son présent? Quitter le Tartare. Son avenir ? Retrouver sa famille et accomplir sa mission. Il adressa un dernier regard à son entourage et entreprit de quitter la scène. Adieu, monde heureux mais illusoire ! La réalité était bien plus cruelle et Cronos avait la ferme intention de l’affronter et de gagner contre elle. En soi,ce n’était pas si difficile que cela. Mais, cela demandait beaucoup de sacrifices et d’exigences.

Plu il s’éloignait de son propre bonheur, plus il la refusait pertinemment. D’ailleurs, pourquoi la chercher dans un monde de sévices et d’horreurs permanentes quand on peut la trouver dans la vérité du monde qui l’attend. Cronos était passé maître dans le domaine de l’illusion car son mental était devenue puissant lors de son dernier emprisonnement au Tartare. Il y avait été contraint et obligé. Sinon, il lui aurait été impossible de résister à tout ce qu’il avait subi. Il avait du se forger une puissante barrière contre ses propres sentiments. Il n’était pas devenu le monstre tant convoité. Simplement un démon d’impassibilité et de sagesse. Alors qu’il continuait son chemin, mettant un terme à ce qui aurait pu le rendre heureux, il décida une nouvelle fois que son but était de sortir de cette prison maléfique. Qu’on ne se trompe pas sur lui: il était sorti du Tartare par ses propres moyens, avait combattu deux divinités primordiales pour sa saule et unique vengeance et avait ouvert les Portes du Tartare par sa seule volonté et son courage. Ce n’était pas un miracle ! Ça avait été le fruit de sa propre volonté. Et même privé de ses pouvoirs, il y parviendrait encore. Qu’on se le dise ! Le Roi du Tartare n’est pas prêt de se laisser corrompre aisément. La souffrance, il la connaissait parfaitement. La tristesse, il la percevait aisément. Mais jamais il n’abandonnerait. Pour les mystérieux inquisiteurs, Cronos semblait avoir une petite idée de leur identité. Puisqu’ils voulaient jouer, le Seigneur des Titans n’allait pas se priver. Lui aussi jouerait. Et, il gagnerait. C’était une certitude bien enfouie en lui, indestructible et qui lui permettrait d’avancer encore et encore.

Cronos ne souhaitait pas vivre dans un tel monde ? pourtant c'était celui qu'il désirait depuis les temps ancien. Pourquoi refuser de rester ici ? Parce que ce monde n'était pas réel ? Pourtant, il était bel est bien là devant sa famille. Rien de tout cela n'était une illusion ! S'il pouvait souffrir, ressentir la douleur et même pensait par lui même, alors cela démontrait qu'il n'était pas dans un rêve, mais bel est bien dans la réalité. Il s’entêtait donc à ne pas vouloir rester ici jusqu'à la fin des temps ? Pourtant il n'avait guère le choix, il n'y avait aucune porte de sortie et la meilleur chose pour lui était de vivre avec ceux qu'il voulait protéger. Le fait que le dieu ai décidé de partir ne signifiait qu'une chose, c'était qu'il était persuadé que tout ceci ne pourrait plus jamais devenir réalité. Il devait bien comprendre qu'il était impuissant face au temps. Il ne pouvait régner éternellement et devait faire le choix de ne plus tenter quoique se soit envers ses enfers. De plus, il avait quelque chose qu'il avait perdu durant toute ses année et qui ne lui permettait plus de sortir, mais ça, c'était une chose qu'il devait trouver par lui même. La force d'une entité se mesuré à celle de ses émotions. Une voix retenti alors des cieux avant qu'un éclair ne frappe chaque membres de sa famille. Tout ceux qui furent frappé avait disparu.

" Alors comme ça, tu as compris que ce monde ne pourrait plus jamais exister. Un monde dans lequel tout t'es enfants seraient à ta botte. Prend conscience que tu n'es plus rien. Que ce que tu désire au fond de toi n'est qu'un mensonge. "

Il était inutile de vouloir lutter face à une telle présence, même Cronos devait souffrir physiquement dû à la décharge cosmique qu'il subissait en permanence. Il ne pouvait plus bouger, cloué au sol comme si la gravité le poussé à s'enfoncer sous terre. Seul un dieux majeur pouvait se sortir d'ici ! Cependant... Cronos n'en était plus un...

Il connaissait ce monde sur le bout des doigts. Le Tartare ne lui était pas un endroit inconnu. Autrefois, il avait connu les pires sévices qu’on pouvait commettre sur quelqu’un. Toutes les douleurs, il les avait déjà subites. Il n’avait pas été le Roi du Tartare pour rien: il avait survécu aux pires immondices de ce lieu sinistre. Ainsi, la vision d’un idéal dans un monde pire que l’enfer ne pouvait que réveiller en lui cette méfiance qui s’était inculqué en son âme depuis son accès au Tartare. Rien ne changerait: il quitterait ce lieu par tous les moyens possibles. Il était prêt à souffrir mais il ne plierait jamais. Une voix fit son apparition alors que des éclairs frappaient les illusions. Il n’avait qu’à faire des apparences. Tout ce qui comptait, c’était la réalité qui se trouverait dans son monde.

Les paroles, qui suivirent, étaient sans significations aucune pour lui. Le monde, qu’il rêvait, ne pourrait jamais exister ? Faux ! Il se créait en ce moment. Lentement mais sûrement, sa famille se recomposait. Ses frères et ses sœurs surgissaient du néant. Bientôt, tous les Titans réapparaîtraient, ce n’était qu’une simple question de temps. Est-ce que ses propres enfants lui lècheraient les bottes ? Cela n’a jamais été sa volonté. Il voulaient qu’ils perpétuent son propre âge d’or. Ce n’était pas le cas du Roi de l’Olympe qui s’était montré stupide. Désormais, le Père ne considérait plus Zeus comme son enfant. Il s’agissait, dès lors, d’un dieu comme un autre. Prendre conscience qu’il n’est rien ? Et depuis quand Cronos se prenait pour quelqu’un ? Il était le Maître des Titans, le Roi des Divinités Archaïques. Il était déjà une âme torturée. Il expiait ses fautes. Il s’occupait de sa famille, il prenait soin d’elle. C’était largement suffisant. Son désir, un mensonge? Non ! Une parfaite vérité, une réalité inaliénable née de sa folie et de son farouche désir de ne pas sombrer dans la plus totale hérésie. En d’autres termes, l’endroit qui avait été destiné à le rendre enragé et furieux l’avait métamorphosé en un être impassible, calme et distant. Au tartare, il avait été un dieu puis un simple supplicié. Et, il avait survécu. Il était devenu plus fort, plus puissant, plus insaisissable.

« À toi qui t’exprimes des cieux du Tartare. Tu ne comprends donc rien. J’ai déjà vécu ici. J’ai déjà souffert. J’ai connu des souffrances que nul ne peut imaginer. Mon âme a déjà été torturé, mon corps à déjà été ravagé par les sévices du Tartare. J’ai été dieu ici puis simple prisonnier. J’ai connu le bonheur, le malheur, l’espoir puis le désespoir. Et j’ai quitté ce lieu, non par miracle mais parce que je le voulais. Même privé de tout, tu ne pourras jamais ôter ma volonté. » Avertit Cronos alors que la douleur le taraudait encore.

« Si j’ai été le Roi du Tartare, ce n’est pas parce que j’ai vaincu le précédent maître de ces lieux, c’est parce que j’ai prouvé à toutes les âmes en peine de ce monde que ma persévérance n’avait aucune limite. Les pires atrocités de ce monde ont nourri mon courage et mon acharnement. Maintenant, entêtes toi autant que tu veux à vouloir me faire souffrir, ça ne servira à rien. Ma famille m’attend et je quitterais ce lieu par ma seule volonté. Je n’ai pas besoin de pouvoir, de force ou d’attachement élémentaire. Je n’ai absolument besoin de rien. » Assura Cronos d’une voix forte alors qu’il ferma les yeux.

Oui ! La douleur était forte et lancinante. Elle était une flamme qui le brûlait, le consumait en son for intérieur. Mais, il continuait à montrer cette image neutre. Il ne dévoilait aucune expression. Il était prêt à subir encore et encore toutes les formes de douleurs qu’on lui ferait infliger. Et, il avancerait toujours.

« Montre toi. Qui que tu sois, dresses toi devant moi si tu en as le courage. Sinon, observes bien, du haut de ton trône, ma résistance et ma pugnacité à toutes tes vaines tentatives. Je suis Cronos, le Maître des Titans. Si tu penses me faire vivre un véritable enfer, sache qu’il n’est rien en comparaison de ce que je traverse depuis mon retour. » Déclara Cronos d’une voix forte et autoritaire.

La gravité était un poids sans fin. Il était cloué, il ne pouvait plus se mouvoir. Et alors ? Il n’allait pas rester à ne rien faire, il allait combattre. Il allait défendre chèrement sa vie contre cet ennemi invisible. Déjà, la terrible force lui imposait de poser un genou à terre. Symbole d’une soumission ? Oh non ! Il ne s’était jamais soumis à personne ! Ça n’allait pas commencer aujourd’hui. Hors de question ! Il ferma les yeux. Il pouvait compter sur cette seule chose que personne ne pourrait lui enlever: sa ténacité. En toutes circonstances, ne jamais abandonner et toujours se redresser. Faire face à son destin. Droit… Debout ! Il posa une main sur le sol. Là encore, alors qu’il était en plein effort, il ne montrait aucune réaction. Il parvint à pousser de toutes ses forces et se mit debout. Plus la gravité redoublait, plus il exerçait une pression monstre sur son corps pour l’affronter.

Et il voulait en faire plus. Il allait marcher. Lever une jambe lui demandait un effort considérable. Ses muscles voulaient se révolter mais Cronos les fit taire. Pas de place pour les faibles dans le Tartare: ici, c’est la loi de la jungle, la loi du plus fort. Les faibles subissent, les forts survivent. Les médiocres ployaient sous le poids de leurs irrésolutions. Les Puissants survivaient et se révoltaient. Cela avait toujours été le cas et ça n’avait pas changé. Cronos était un colosse au pied bien solide. Avec beaucoup d’effort, il se mit à marcher, défiant la loi de la gravité. Et par là même, la volonté de son tortionnaire. Il va falloir trouver autre chose car l’Intemporel était décidé à quitter ce lieu par tous les moyens.

Sortir d'ici ? Il était impossible pour un être qui avait perdu son essence divine de quitté les lieux. Il était déterminé ! Mais à quoi bon l'être si il n'y avait aucune sorti ? Cronos disait avoir déjà subit toute ces atrocité, mais il se trompait. Le monde dans lequel il se trouvait avait également évoluer. Les tortures étaient bien plus forte qu'auparavant. Perdre un combat dans le monde des vivants signifiait perdre bien plus qu'il ne croyait. Il disait que le maitre de ces lieux ne comprenait rien ? La seule personne insignifiante et ignorante ici n'était pourtant autre que lui. Il voulait que cette fameuse voie se montre en personne ? Qu'elle arrogance, un être aussi humain que Cronos n'avait aucun droit de demandait cela. Le maitre du Tartare rester immobile sur son trône, loin de ces évènements et du lieu ou était situé le père de Zeus.

" C'est toi qui ne comprend rien Cronos. Penses-tu être le seul à avoir s’ajourner ici ? Tu n'es guère le centre du monde, d'autre ont également réussi à s'échapper. Enfin... il ne se sont pas vraiment échapper puisque je leur est volontairement rendu leurs liberté. Ce n'est pas en voulant me tenir tête que tu arrivera à quelque chose crois moi. "

Le néant avait fait son apparition tout autour de Cronos. Il n'était qu'un jouet entre les paume de la main du véritable roi. Le dieu des titans pouvait toujours ressentir cette difficulté à évoluer dans les ténèbres. Ses jambes ne lui obéissait plus et la pression était si forte qu'il ne pouvait pas faire un pas de plus. Son cœur et son âme était torturé et disparaissait petit à petit sans qu'il ne s'en rende compte.

" L’acharnement dont tu avait fait preuve la dernière fois était différente d'aujourd'hui. Tu n'es plus qu'un humain Cronos, tout comme ton fils Zeus et sa fille Athéna. Tu dis que ce monde n'est rien comparé à ce que tu traverse ? Eh bien... nous verrons bien. "

Un coup de marteau avait retenti au dessus de la divinité, comme si un jugement avait été prononcé. En réalité, c'était autre chose. Cependant, Cronos n'avait aucune visibilité, il ne voyait que l'obscurité se perde devant lui. Des flammes noir était sorti de toute part pour bruler la chair du dieu.

" La seule chose qui t'attend, c'est le néant, je te condamne a airer ici pour la fin des temps. "

La voix s'estompa, le dieu était de nouveau seul dans les ténèbres et il allait souffrir pour l'éternité. Il n'y avait qu'une seule chose à faire pour s'en sortir, se soumettre à la volonté du maitre de ces lieux.

Il pouvait supporter les douleurs et les sévices de ce monde. Mais ils ne pouvaient se permettre de continuer d’errer dans ce monde. En haut, sa famille l’attendait. La situation était claire et simple: Cronos devait quitter le Tartare par tous les moyens. Il ne doutait pas des compétences de Japet à diriger son clan pendant son absence. S’il l’avait nommé, c’est parce qu’il croyait en lui. Pourtant, il avait encore quelques comptes à régler avec certains dieux. De là, où il était, il ne pouvait percevoir la continuité de l’histoire. Si cela se trouvait, certains évènements pouvaient peut être arrangé ses affaires, certaines tournures de l’histoire lui étaient peut être favorables. Mais plus que cela, il avait assez séjourné en ce monde. Et il avait récolté certains indices sur l’identité du nouveau maître du Tartare.

Cronos avait perdu tous ses pouvoirs et toutes ses affiliations élémentales. Il n’y avait qu’une race d’être capable de commettre ce genre de choses. Et, de toute évidence, le Seigneur des Titans, n’était pas en mesure d’affronter ce genre d’adversaire. Le Néant fit son apparition autour de lui: cela signifiait très clairement que Chaos s’occupait de son cas. Là, il ne pouvait rien faire, il était nu contre lui. Une fois, une seule fois, il était parvenu à quitter le tartare par ses propres moyens. Il avait vraiment cru réitérer l’exploit. Malheureusement, il se rendait bien compte de sa faiblesse. Même en étant humain, il avait escompté sur sa volonté. Mais, ça ne suffisait pas. Là, il n’avait que deux choix: se soumettre ou bien errer dans les abysses du tartare jusqu’à la fin des temps.

Si L’Intemporel avait pu quitter ce terrible domaine, c’est parce qu’il avait passé un pacte avec sa mère au moment où celle-ci lui avait privé de son Genesos. Elle s’était engagé à le faire quitter ce lieu tourmenté, lui et toute sa famille. Malheureusement, il ne pourrait compter sur son aide. Se faisant, il saisit bien qu’il n’a aucune chance de quitter le tartare sans ployer. Terrible coup dur pour Cronos mais il n’avait vraiment aucun choix. En d’autre temps, il aurait accepté son châtiment comme une expiation de ses péchés du passé. Mais, il avait d’autres plans et d’autres aspirations.

Les nombreuses blessures s’acharnaient sur son corps. Il souffrait terriblement. La pression reprenait de plus belle, l’empêchant de se mouvoir. Il avait déjà connu cela auparavant: ce genre de sévices ne lui était pas du tout inconnu. Mais nécessité fait force de loi. Il fallait bien aussi réfléchir sur le fait que, lorsqu’il reviendrait du Tartare, il devrait récupérer tous ses pouvoirs et bien se reposer. Après, il pourrait se venger. Alors, il cessa de se lutter et mit un genou à terre. Ses longs cheveux noirs dissimulaient le regard qu’il avait autrefois. Celui qui s’était manifesté contre Arès. Les yeux du démon s’installait un court instant dans son regard. Son sourire devint machiavélique un court instant. Il ne plongeait pas dans la folie mais , petit à petit, la colère s’insinua en lui. Puis, il ferma les yeux, respira plusieurs fois. Pour se calmer mais aussi pour maîtriser cette terrible et lancinante souffrance qui blessait son corps et meutrissait son âme.

« C’est bon… Contre toi, je ne peux définitivement lutter. J’abandonne et je me soumets à ton jugement. Je n’ai guère le choix car il me faut quitter absolument le Tartare. En échange de mon départ de ce lieu, que souhaites-tu que je fasses ? » Demanda-t-il d’une voix sereine. Il en fut troublé d’ailleurs.

Il faut être sage pour parvenir à mettre son ego de côté et comprendre que l’on est battu. Il a combattu, il a perdu. Maintenant, il devait rejoindre sa famille coûte que coûte. Il ne pourrait reprendre les rênes du pouvoir et il laisserait Japet décider pour le bien de sa famille. C’était sa punition. Pour l’heure, silencieusement, il suppliait e nouveau Roi du Tartare de le faire quitter cet endroit. Cela lui en coûtait beaucoup car il ne s’était soumis à personne auparavant. Mais il le savait bien: on trouve toujours plus fort que soi. Quand on y pense, il n’y a rien de déshonorant à fléchir devant une entité qui est plus forte que soi.

Il se le promit silencieusement: Arès et Zeus paieront pour ce qu’ils ont fait. Sa colère s’abattrait sur eux et il les enverrait lui-même séjourner dans ce monde affreux. Avec calme et patience, colère et sang froid…

Enfin, Cronos c'était rendu compte de son infériorité ici. Ce monde avait été conçus pour emprisonner les dieux mors aux combats. Il n'était pas le seul, d'autre divinité été encore enfermé ici. Chaos qui avait été vaincu été cloué quelque part dans ce monde. Toute les divinités sans exception devait payer le prix de leurs défaites. Le roi des titans devait comprendre que sa vie n'était plus à prendre à la légère et que la mort n'était que le début de terrible souffrance. Il devait avoir peur, craindre le tartare et non pas se l'imaginé comme étant un parc d'attraction. Ce lieu ne pouvait pas être comparé au enfers que connaissait les mortels qui été tués. Personne ne pouvait s'en échapper, a moins bien sur que le maitre des lieu n'en ai décidé autrement. Ne pouvant lutter d'avantage, l'obscurité s'estompa tout comme la douleur de Cronos. Il pouvait dorénavant se déplacer librement. En revanche, il y avait bien une condition pour partir d'ici, le maitre du tartare n'allait pas le laisser quitter son domaine sans rien. Puisqu'il lui avait demandé quelque chose en échange, la voie du monarque retenti dans le airs.

" Hahaha, je vois que tu as compris. Nous allons pouvoir discuter maintenant. "

Le décors avait une nouvelle fois changé. Le ciel était plutôt sombre mais couvert d'une lumière verte. Devant lui se dressait une tour qui semblait être alimenter par des flammes.

"Bienvenue Chez toi Cronos. Le Roi du Tartare est de retour !" Qtll8Rpblm

Cronos sentait une terrible aura émaner de cet endroit, elle avait l'air de posséder une force monstrueuse, bien plus encore que les dieux ! C'était inimaginable et pourtant, cette tour avait bel est bien cette puissance. Il s'agissait de quelque chose qui le dépassait et qu'il n'avait encore jamais vu ni entendu. C'était un secret bien gardé par le maitre de ces lieux,

" Admire cette tour, car bientôt, tu ne pourra plus l'admirer, que se soit dans t'es souvenirs ou dans la réalité. "

La voix guidait les pas de Cronos, il y avait un chemin bien tracé et ouvert pour le laisser s'y aventurer.

" Avance, entre dans cette tour, monte au sommet. Lorsque tu atteindra le dernier niveau, je veux que tu me verses la moitié de ton sang imbibé de ton cosmos dans la grande coupe d'orée. Une fois ça de fait, je pourrais alors envisager ton départ. "

Soumis. Il n’avait pas eu le choix. Il avait rencontré une puissance bien trop grande pour lui. Cette fois-ci,il avait été vaincu par le Tartare. Il devait reconnaître les faits. Et les assimiler avec calme. Sa vie était précieuse, certes, mais celle de sa famille comptait bien plus que sa propre existence. Ça, on ne pourrait jamais lui ôter ce devoir de sa tête. Si l’occasion devait se présenter encore, il se sacrifierait pour que sa famille survive. C’était son devoir de roi mais aussi son rôle de frère. Il avait déjà perdu la reconnaissance et l’amour de son fils, Zeus. C’était une perte bien trop lourde. Pour cela, il paierait très cher. Arès s’était servi de son frère Japet pour ses propres desseins. Ça aussi, il le paierait très cher.

Se dirigeant vers cette terrible tour au pouvoir trop impressionnant, le Seigneur des Archaïques décida qu’il était plus que temps de mettre un terme à cette hérésie. Jusqu’à maintenant, il avait hésité. Il n’y avait plus qu’une chose à faire: rencontrer une dernière fois ses enfants et constater par lui-même s’ils adhéraient à son projet ou s’ils le refusaient. En d’autres termes, Cronos cherchait à retrouver son âge d’or par tous les moyens tandis que ses enfants continuaient à exhorter la bataille pour un droit. Ce n’était pas ce que voulait Cronos, ce n’était pas ce qu’il avait souhaité. La Folie de Théogonia avait emporté tout ses espoirs. Elle avait aussi exterminé son désir de refonder une famille avec ses enfants. Toutefois, il s’accordait un dernier espoir. S’il ne pouvait plus rien faire pour Zeus, il espérait qu’il en serait autrement pour le reste de sa descendance. Et si tel n’était pas le cas, alors il se promit de tout faire pour conduire les Olympiens à leurs propres exterminations. Il n’y avait pas d’autres choix: pour une cause noble, il faut bien un être prêt à se salir les mains sans regrets ni remords. C’est ce, en tout cas, vers quoi il se dirigeait.

Pourquoi se soucier d’une tour qui sera effacé de sa mémoire ? Le Maître des Titans l’observait brièvement. Néanmoins, sa curiosité naturelle le poussait à bien observer cet endroit. Radié de ses souvenirs, il pouvait tout de même regarder cette tour qui dépassait la puissance de tous les dieux. À bien des égards, elle était emprunte du pouvoir des Primordiaux. Il n’y avait qu’eux qui pouvait dégager une telle puissance et qui pouvait le faire ployer ainsi. Obsédé par ce qu’il avait perdu, Cronos se souvint , qu’un jour, lui aussi avait été un Primordial. Il avait eu le don du Génésos. S’il ne lui avait pas été ôté, les choses auraient été bien différentes. Toutes et tous auraient pliés genoux devant ses ordres. Mais voilà… Les choses étaient bien différentes. Il n’était plus que l’ombre de lui-même, défaits par Arès et Zeus, obligés de retrouver son véritable pouvoir avec calme et patience. Son rêve se réaliserait mais il devrait se montrer fort patient. Comme il aime à le dire: chaque chose arrive toujours avec le temps.

Maintenant qu’il est au sommet de cette splendide et maléfique tour, il voit enfin la coupe dorée. Du tranchant de la main gauche, il se taille la veine de la main droite et verse la moitié de son ichor baigné de son cosmos comme le souhaite le Maître de ces Lieux. Il avait été le Roi du Tartare. Maintenant qu’il est devenu comme un humain, il n’était plus rien. Au moins, cette expérience lui aura été fort profitable: il ne voulait plus retourner au Tartare. Et il ne désirait certainement pas qu’un seul membre de sa famille s’y rendent. Malheureusement, au vue de ces projets, il semblerait que sa volonté ne doive se désagréer au terme de sa nouvelle volonté. Alors que le sang goûtait, une idée germa en lui. Il devait faire appel à Lui. Et pour cela, Tatsou aurait un certain rôle à jouer. Il avait prévu cette idée de puis fort longtemps. Mais, il appréciait beaucoup le Chevalier Noir. Pourtant, il n’avait guère le choix.

« Voilà… J’ai fini… J’ai suivi ta volonté… Maintenant, pouvons nous envisager un départ du Tartare ? » Demanda-t-il alors qu’il avait versé la moitié de son sang imbibé de son cosmos.

Il avait hâte de retrouver les siens. Il savait qu’il devrait retrouver tout son véritable potentiel avant de pouvoir passer aux choses sérieuses. Ses enfants pouvaient se méfier. Maintenant, à moins qu’ils n’évoluent et qu’ils suivent enfin le destin que Cronos leur avait imposé, l’Intemporel n’aurait plus aucune pitié pour eux. Zeus l’avait précipité au tartare, il s’arrangerait pour que lui aussi s’y rendent. Par tous les moyens possibles et inimaginables. Arès s’était servi de son frère et l’avait entraîné dans une quête qui aurait pu lui coûter la vie. Lui aussi paierait. L’Âge d’Or, il l’obtiendrait par tous les moyens: ce n’était plus un souhait mais une promesse…

Cronos était dans un état pitoyable et ne possédait plus la grandeur qui avait fait de lui l'une des légendes des temps immémoriaux. Toutefois, tel un brave soldat qui tentait de faire pénitence, accepta toutes les épreuves auxquelles il fut forcé de s'y soumettre. Un dévouement tel pour sortir du Tartare montrait bien qu'il connaissait parfaitement l'horreur de cet endroit craint de tous. Cronos ne manqua pas de le signaler.

Voila....J'ai suivi ta volonté...Maintenant, pouvons nous envisager un départ du Tartare? dit il à moitié vidé de son sang.

Cronos avait expié ses crimes et avait à plus d'un titre souffert comme il se doit pour s'etre fait envoyé de par la tombe par Zeus lui meme une nouvelle fois dans le Tartare. Le tartare se mit à trembler, des vents violents et bouillants se mirent à souffler, rendant l'air quasiment irrespirables. Une ouverture infime s'ouvra montrant la terre...c'etait la sortie. Le Dieu des Temps avait visiblement l'autorisation de rejoindre les vivants. Une voix confirma cette hypothèse.

Cronos...tu as expié tes pechés...ou du moins j'ai pris un malin plaisir à te faire souffrir une fois de plus ici même. Je te laisse cette fois repartir dans le monde des vivants...mais sache...que si je te retrouve une fois de plus ici même... ta douleur sera constante...jusqu'à la fin des Temps HAHAHAHA

Le rire se dissipa petit à petit avant de se fondre dans un grondement de tonnerre. L'ouverture vers la terre était ouverte mais se refermait petit à petit. Cronos allait il pouvoir sortir à temps?.

Tout avait un début et tout avait une fin. Toute épreuve avait une introduction et une conclusion. L’Enfer des Dieux, le Tartare, en était une parmi tant d’autres. Encore une fois, il était parvenue à quitter ce lieu. Mais à quel prix ? Il était à bout, il avait souffert et il était dans un état pitoyable. Il n’avait qu’une hâte: c’était de retourner parmi les siens. Que retenir de tout cela ? Une envie irrépressible de régler ses comptes: il n’oublierait pas et ne pardonnerait pas. S’il y avait encore une quelconque trace d’hésitation dans son esprit, elle n’existait désormais plus. Zeus devrait payer. Il n’aurait plus aucune pitié pour son fils. De toute façon, pour le Seigneur des Titans, celui-ci ne méritait plus de régner sur ce monde. Pour le Dieu de la Guerre, l’Intemporel ne pardonnerait jamais son acte. À bien y réfléchir, si son frère était coupable de faiblesse, Arès était aussi responsable de ce chantage fait à sa propre famille.

Les liens étaient définitivement coupés entre Zeus et lui. Il avait essayé de reformer un certain lien parental, il lui avait enseigné tout ce qu’il devait savoir. Maintenant, l’Enfant était devenu Roi et il devait prendre ses responsabilités. Oh… Cronos avait tout son temps pour punir ses deux divinités. Il n’était pas du tout pressé, il avait tout son temps. Il n’était pas pressé de retourner au Tartare. Malheureusement, assurer qu’il n’y retournerait plus était une chimère. On ne devait jamais dire jamais: un jour ou l’autre, il y retournerait. Et il affronterait encore les tourments du Tartare. Pour l’heure, s’il y avait une chose à vraiment retenir dans cette histoire, c’était bien le fait qu’il devait mettre le plus de distance entre les Olympiens et sa propre famille. Il ne savait rien des évènements qui s’étaient déroulés pendant son emprisonnement. Ce n’était guère un problème. Il avait prévu certaines choses: pendant sa guérison, il aurait bien le temps de redevenir l’Observateur attentif de ce monde.

La sortie disparaissait progressivement, les vents du Tartare soufflaient sans cesse. La chaleur y était devenue intolérable, il manquait d’air, il ne pouvait plus respirer. Il s’empressa de se relever et de quitter, tant qu’il le pouvait, cet affreux endroit. Maintenant qu’il avait quitté le Tartare, d’autres aventures l’attendaient.

Cronos Laburinthos

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