Le feu et les flammes s'abattent sur le Pacifique.

Finalement, je n'ai pas mis trop de temps pour arriver à destination. Laissant derrière moi, le Pégase noir en proie à son duel et à Calamity de me rejoindre au pilier du Pacifique nord. Le premier constat est que la sécurité de ce domaine et celui de l'ensemble du sanctuaire est relatif. J'ai peine à imaginer qu'un des trois grands Olympiens laisse son empire aussi dépeupler de ses troupes. Interrogatif sur la défense du sanctuaire sous-marin, je gravis les quelques marches me menant au plus près du premier pilier. Très étrange le fait que la paix est longtemps épargner les Marinas de toutes menaces extérieures. La destruction de ce premier obstacle va s'avérer crucial puisqu'il donnera l'alerte aussi bien à l'empereur des mers qu'à ses soldats que le monde sous-marin est attaqué. Et je dois très vite en avoir le cœur net.

D'un geste limpide et concis, je me saisis de mon épée pour fatalement trancher le premier pilier des mers. Il semble ne s'agir que d'un simple coup d'épée, mais en réalité, je libère de mon Cosmos en utilisant cette technique. De mon épée est alors expulsée une vague d'énergie noire. L'attaque explose violemment au contact du moindre obstacle dans une onde de choc dévastatrice. La destruction de la structure provoque fatalement l'effondrement partiel de la section de mer qui se trouve au-dessus. Mais même si celle-ci se rapproche alors du sol, elle ne le submerge pas tant que Main Breadwinner tient debout. Et parmi le bruit assourdissant provoquer par à la fois, l'effondrement du pilier et du pan de mer se rapprochant du sol rocheux.

Je me sers de ma capacité en tant que Divin pour appeler à moi, les poches magmatiques de la Terre et ainsi former une mer de lave qui incinère tout sur son passage. Soulevant mes mains en l'air et alors que mon cosmos se développe entre celle-ci, un tourbillon de feu surgit du sol et devient une mer sauvage de lave qui attaque et ronge les récifs rocailleux et toutes traces du domaine aquatique. Ravi de cette soudaine désolation, le domaine est peu à peu envahi d'une mer magmatique qui efface toute influence néfaste des Marinas. M'éloignant significativement du domaine, je m'assoie sur l'une des élévations rocheuses non détruites par la mer magmatique en attendant que la Cardinale vienne contempler la destruction du lieu. Vu la désolation engranger par mon assaut, les prochaines heures seront cruciales pour les éventuels survivants du sanctuaire sous-marin.

D'une jambe repliée, je pose les paumes de mes mains sur mon genou, patientant que Calamity puisse peut-être arriver avec Eridan et me donner des nouvelles du combat entre le Pégase noir et le général. Bien que peu intéressé par l'issue du combat, cela m'amuserait de savoir que Ryuken est mort après tant d'excès et d'esbroufe devant les troupes. Il a toujours agit ainsi et ce conflit contre les Marinas est une forme d'exutoire pour lui, mais à trop jouer avec le feu, il est évident que le chevalier noir en paiera les frais. Que ce soit ici ou à notre retour au royaume d'Arès. Puisqu'il est évident que ni moi, Phobos ou Arès lui occulteront certains détails du passé.

Domaine de la Sirène Aquatique

Nul guerrier ne semblait en position pour garder ce pilier. Si tous les camps de ce monde dirigés par un dieux organisaient leurs défense sur le même modèle que les Marinas, les Guerres Saintes ne dureraient jamais longtemps. S'emparer du monde au nom d'Arès se révélerait alors être un véritable jeu d'enfant. Il y avait des maisons par ici. Et des gens qui criaient et hurlaient aussi. Des paysans et des intendants pour la plupart. Il faut dire que le bruit de l'effondrement du pilier du pacifique nord avait retentit jusqu'au précédent domaine ! Lorsqu'elle aperçu la marrée de magma ravager les habitations, Calamity eut un pincement au cœur devant ses nombreuses vies fauchées. La mort lui importait peu mais dans le tas de cadavres quelques uns auraient très bien pût la servir en tant qu'esclave compétent. Elle haussa les épaules en se disant que toute manière, ce n'était sans doutes pas les seuls habitants du Royaume Sous-Marin (ou sinon celui-ci serait vraiment tombé bien plus bas que la profondeur à laquelle il se trouvait par rapport au niveau de la mer). On lui avait promis qu'elle aurait droit de prélever dans le cheptel humain de Poséidon pour redonner le lustre d'antan à sa Fosse. Elle comptait bien demander au Seigneur Deimos d'épargner les prochains humains non guerriers afin de pouvoir les analyser plus en détails. Se laissant glisser dans le sol pour éviter le magma qui venait vers elle, la Cardinale nagea tranquillement jusqu'à son Seigneur et maître qui s'était assit tranquillement attendant sans doute la venue d'un émissaire du dieu des mers ou bien encore sa propre personne.

«Seigneur Deimos, je pense qu'Eridan ne sautait tarder hi hi hi. Les deux autres zigotos n'ont pas encore commencés à se mettre sur la tronche hi hi hi. J'espère que ce Marinas rabattra le caquet de ce Pégase Noir qui m'insupporte. Il caresse le rêve de devenir Cardinal Seigneur Deimos hi hi hi. Cardinal de la Terreur ! Comment un sombre idiot comme lui pourrait-il être associé à une aussi douce et noble chose que la Terreur dont vous êtes le digne représentant mon Seigneur ? C'est impensable ! C'est beau de rêver mais à ce point hi hi hi c'est du phantasme pur et dur hi hi hi.»

Il pouvait bien améliorer son comportement celui-là. Ses paroles n'avaient été que du vent, elle en était sûr. Des serpents vicieux censé la faire changer d'avis sur sa personne mais cela ne prenait pas avec elle. Son cas était sans espoir et même si elle lui tendait la main, il la mordrait à pleine dent car il ne savait rien faire d'autre. Le Cheval Noir était un cas désespéré. La Lady ne comprenait toujours pas pourquoi le maître avait tant tenu à le tenir à son service alors qu'il apportait plus de maux au camp des Berserkers que de bien. Cette question lui brûlait les lèvres mais elle désirait d'abord demander au Seigneur Deimos s'il pouvait répondre à sa requête et épargner des vies pour elle. Ce n'était qu'un petit geste mais qui servirait à son régiment. Le seul régiment qui semblait soulever l'étendard d'Arès avec fierté et qui œuvrait pour le compte de ses divinités du mieux qu'il le pouvait. C'était un honneur mais aussi un devoir ! Faire partie de la meilleure armée du monde conférait à la fois des droits mais aussi des obligations.

«Seigneur Deimos, pourriez vous épargner quelques civils au prochain pilier hi hi hi ? J'aimerai en garder quelques uns pour décorer ma fosse et me servir hi hi hi. Comme vous avez pût le constater ma Fosse manque cruellement de serviteurs et de gardes hi hi hi. Je sais que je ne suis qu'une humble humaine, mon Seigneur mais je voulais vous poser une question hi hi hi. Vous qui êtes l'être le plus proche de votre père avec votre divin frère Phobos, pourrez peut-être me répondre hi hi hi ? Connaissez vous la raison pour laquelle le divin Arès a intégrer Ryuken à notre armée hii hi hi ? Il semble si indiscipliné, si inutile, si idiot. Il doit sans doute posséder quelque chose que moi, simple mortelle, ne peut pas comprendre ou ressentir hi hi hi ?»

Un peu agacé par cet inconfort imprévu, l'approche lointaine de la Cardinale est parfaitement audible pour mes sens divins et me permet de m'échapper vaguement à ce triste constat. Rien ni personne ne semble protéger ce royaume et l'avenir semble tout tracer pour notre projet de destruction. J'aurais et j'espère une opposition similaire à celle rencontré au Temple de Corona, mais si Poséidon ne dédaigne pas intervenir, pas même ces généraux ne pourront ralentir notre invasion. Soit, nous ne sommes qu'au premier pilier et l'arrivée de Calamity amorce un tout autre sujet. Je me suis moi-même interrogé sur la présence du chevalier noir au sein de nos troupes, mais force et de constater qu'en-dehors d'une certaine aptitude au combat. Son comportement est au diapason de ce que l'on attend de nos soldats et qu'il est certain qu'au moindre écart de conduite dans notre invasion de l'empire des mers. Je mettrais un point d'honneur en lui ôtant sa vie et ceux, sans aucun scrupule.

J'ai déjà insufflé au chevalier noir ce que je pense de lui et il est certain qu'à notre retour au royaume d'Arès. Ryuken devra répondre à certains de ces agissements. J'ai eu des échos, mais seuls Phobos et Arès pourront me confirmer certains points. En attendant, nous allons nous servir de Ryuken pour affaiblir la première ligne et son tempérament excessif nous permet d'avoir le champ libre pour détruire les premiers piliers. Quant à Eridan, je ne vais pas pouvoir l'attendre des lustres, cependant, je veux bien patienter quelque temps au pilier du Pacifique nord.

Le cas Ryuken commence à revenir un peu trop souvent dans les discussions et il est certain que le châtiment sera à la hauteur de sa réputation au sein de notre armée. Ô, pas qu'il se dise que du bien du chevalier noir, c'est même tout le contraire. Mais, force est de constater que Ryuken adopte inconsciemment ce comportement caractéristique de sa caste, il ne vit que pour lui et assouvir ses propres ambitions. Peu importe fondamentalement sa dévotion envers le clan d'Arès. Ses nombreux déboires témoignent d'un problème que l'on doit régler d'une manière ou d'une autre.

Les chevaliers noirs ont toujours agi, à degré différents bien entendus. À favoriser notre influence sur le monde puisqu'ils ne vivent que pour leurs propres intérêts. Ils sèment parfois le chaos pour des motivations personnelles et cela favorise leurs actions rebelles et criminelles à travers le monde. Bien entendu, nous pouvons tirer profit de leurs méfaits, mais Ryuken. Lui, il est différent. Malgré son appartenance aux Black Saints, il est incapable d'agir par lui-même et a constamment besoin d'être rattaché à un supérieur. Je m’opposerais à toutes formes de promotion le concernant puisqu'un accroissement de son pouvoir ne fera qu’accroître son tempérament déjà excessivement néfaste pour nos plans. Je suppose qu'Arès a accepté d'accueillir ce chevalier avec l’espérance qu'il agisse à un certain degré à nos différentes actions, mais force est de constater qu'il est davantage un élément perturbateur qu'autre chose. Je ne serais pas surpris qu'à moyen terme, il reçoive une punition exemplaire.

Encore une fois, le chevalier noir monopolise ma salive. Mais, cela a au moins l'avantage de nous faire patienter malgré l'état des lieux. J'y suis certainement allé trop fort, mais cela a au moins le mérite de faire un appel du pied aux éventuels survivants de l'empire des mers et de Poséidon en personne. Ces prochaines heures seront cruciales et nous permettra d'agir en absolue liberté ou d'être opposés à d'éventuels adversaires.

Je te laisserai agir au prochain pilier, amuse-toi comme tu le voudras avec les quelques gardes qui pulluleront le lieu. Quant à moi, je détruirai le pilier et si d'aventure, nous ne rencontrons aucun obstacle. Nous irons plus profondément dans le sanctuaire sous-marin. Je commence à croire que nous nous serions davantage amusé à détruire l'Atlantide que cet empire au pied d'argile.

Les premières explications fournie par le Seigneur Deimos ne permit pas de comprendre ce qu'Arès pouvait trouver au cancrelat noir. La seule information intéressante fut d'apprendre qu'il allait bientôt payer pour ses actes. Cela devrait lui apprendre à se tenir à carreau à écouter et appliquer les ordres au lieu de n'en faire qu'à sa tête comme le plus idiot des Chevaliers Noirs. Il était d'ailleurs assez comique de remarquer comment les deux Black Saints étaient perçu de manière fort différentes, presque opposée. Eridan jouissait auprès de Calamity, de Deimos et sûrement de Phobos d'une réputation plutôt flatteuse alors que Ryuken ne faisait ressentir que soupir et dégoût au moins à deux des trois noms cités précédemment. Les punitions infligée par les dieux du Royaume d'Arès étaient pour le moins, dans ses maigres souvenirs, toujours exemplaires. La jeune femme espérait pouvoir y assister et même participer aux festivités si on l'y autorisait. La Cardinale avait essayé d'intégrer ce petit mais il semblait toujours loin d'être dans le bon état d'esprit pour que lui même daigne s'intégrer. Son cas était peine perdue et elle ne serait pas surprise qu'un jour, il soit bannit à vie du camp des Berserkers et qu'il finisse par retourner téter les mamelles de Cronos en pleurant. La jeune femme y alla de ses propres constatations.

«Il ne réfléchit pas comme moi et encore moins comme vous Seigneur Deimos hi hi hi. On dirait qu'il ne vit que pour ses choix et son ego hi hi hi. Il n'est fidèle à personne hi hi hi. On Il me donne l'impression de vouloir compenser un manque de quelque chose hi hi hi. Peut-être souffre t-il d'un complexe quelconque ? Les hommes ont toujours une fierté mal placé et un orgueil démesuré pour de petites choses hi hi hi. Le priver d'un des cinq sens lui permettrait peut-être d'apprendre à se tenir hi hi hi. Je préconise également de lui trancher la langue ou de lui arracher les cordes vocales hi hi hi. Il ne pourrait plus s'exprimer et nos oreilles seraient soulagées de ses propos de lourdeau incohérent hi hi hi. Qu'en pensez vous mon maître ? »

Lorsque la jeune femme avait attaqué Londres, les mortels avaient démontrés bien plus de résistance que l'empire sous-marin de Poséidon. Lorsque Deimos évoqua l'Atlantide, Calamity se rappela avoir déjà entendu parler de cette mythique cité mais elle ne l'intéressait guerre pour le moment. Les piliers étaient sa principale préoccupation ainsi que les habitants de ces contrées. La seule chose qui avait été préservé et n'était pas encore engloutie par le magma était l’écaille de l'Hippocampe que la guerrière d'Arès s'empressa d'aller chercher en passant par la voie souterraine. L'écaille était de bonne facture et son porteur ne semblait pas présent en ces lieux. La protection était conçue avec de l'Orichalque. Un métal précieux et Calamity désirait conserver les précieuses Écailles afin d'en faire quelque chose de plus beau. Bougeant les pattes de l'armure, comme s'il s'agissait d'un jouer, la Lady éclata de rire avant de formuler une nouvelle requête au Seigneur de la Terreur.

«Désirez vous voir ces écailles détruites mon Seigneur hi hi hi ? Je pourrais m'en servir en les faisant refondre afin de créer un monument à la gloire de la victoire de notre armée sur celle de Poséidon hi hi hi ! Je pourrais mettre en exergue votre beauté, celle de votre frère et celle de votre père hi hi hi. Si nous parvenons à récolter assez de ces écailles cela sera un jeu d'enfant hi hi hi. J'aimerai tout de même conserver le trident et le trône de Poséidon en guise de décoration hi hi hi hi ! Je me demande quand même où sont passés tous les Marinas hi hi hi. L'hiver qui a frappé ce monde aurait-il une part de responsabilité dans leur attitude craintive hi hi hi ?»

Calamity ne pourrait pas tout porter toute seule. Tous ses objets étaient forts encombrants. En recrutant des esclaves dans ce royaume, elle bénéficierait ainsi de main d’œuvres suffisante afin d'acheminer toutes ses trouvailles jusqu'à sa Fosse. Elle garantirait ainsi un service de qualité et pourrait travailler à son aise après la destruction des possessions de Poséidon. L'avenir s'annonçait radieux pour la Cardinale !

J'y suis peut-être allé trop fort en détruisant le premier pilier ... Mais en l'absence de protecteur, je ne peux pas rester à tenter vainement de comprimer mes besoins de destruction. Et tandis que le pilier du Pacifique nord ressemble à présent à une vaste étendue volcanique. Seuls quelques massifs rocailleux subsistent ici et là tandis que le fleuve magmatique surgit des entrailles de la Terre continues à creuser son lit. J'écoute la Cardinale évoquer son opinion concernant le Pégase noir. Et un agacement prononcé fige les traits de mon visage devenant plus ferme qu'à l'accoutumée. Il est certain que le chevalier noir, au-delà de ces derniers discours tenus à la fosse des calamités, il continuera à agir pour lui, aider par ses pulsions primaires. Même sous l'influence de ma malédiction, il n'est pas parvenu à mettre à bien ce que à quoi je l'avais contraint. De ce postulat, c'est un échec, autant pour moi, mais davantage pour le Black Saint. Et si Père ou Phobos l'épargne au vu de ces antécédents, je m'efforcerais de mettre un point d'honneur aux échecs du disciple de Cronos.

Ce que tu m'évoques sur Ryuken, je le sais déjà et j'en ai plus qu'assez d'entendre ses échecs. Notre invasion sur le sanctuaire sous-marin est un aparté qui est favorable au chevalier noir. Mais, s'il ne parvient pas à battre le général des Lyumnades. Ce sera un énième échec pour le chevalier noir et j'en ai déjà assez d'avoir un tel soldat dans nos rangs. Le priver d'un de ces sens serait fatalement amusant, mais d'une manière ou d'une autre, il s'efforcera de mener à bien ses vendettas. La mort ne semble pas l'effrayée, mais lui restreindre sa liberté de parole et d'action serait fatalement ennuyant pour le disciple de Cronos. Lui restreindre toute volonté propre et l'obliger à se plier à une total et entière dévotion aux ordres du clan d'Arès, c'est une malédiction qui plane telle une épée Damoclès au-dessus de Ryuken.

Je n'ai pas élevé la voix, mais une lueur de colère et d'épuisement s'esquisse dans mes yeux pendant que je me relève succinctement du pan de roche. Il est désormais inutile de rester à pourrir dans ce domaine. Surtout que Calamity corrobore mes souhaits inavoués et ou évoque à demi-mot. Revenir au royaume d'Arès avec des trésors de guerre et le secret de fabrication des Scales serait un bien précieux ! Les protections en orichalque portées par les Marinas furent créées lors de la première tentative de Poséidon pour conquérir le monde pendant les âges mythologiques. Et si nous pouvons accroitre les armures des Berzekers via les Scales, cette invasion sera bénéfique pour nos futurs conflits.

Nous allons partir sous peu au prochain pilier où tu pourras amadouer à ta guise les quelques soldats s'y afférant. Si le général des Lyumnades survit à son duel contre Ryuken, tu auras l'ordre de l'achever et de le soustraire de sa protection. Connaitre le secret de fabrication des Scales pourrait améliorer vos propres armures. Quant à moi, je vais abattre le prochain pilier et espérer dénicher un trésor lié directement à Poséidon. Si mes doutes s'avèrent exacts et que nous ne rencontrons aucun défenseur, ni même le dieu des océans. Nous retournerons au royaume pour mettre à pied un conseil et réfléchir sur les orientations à inculquer aux Berzekers. L'absence de Poséidon est étrange et je ne ressens absolument pas son Cosmos pour le moment.

Pilier du Pacifique Sud !

Il n'était pas chose aisée de trouver un sujet de conversation qui contentait à la fois dieux et humains. Calamity faisait de son mieux pour y remédier et entendre la possibilité de modelage de l'esprit de Ryuken lui redonna un peu d'espoir en ce rustre canasson. Savoir que l'un des maîtres envisageait une telle possibilité était rassurant et conférait l'impression de ne pas suivre des dieux sans aucune ressources intellectuelles. Ce qui était cependant dommage avec ce palefrenier était lié à sa Cloth. Faire fondre une Black Cloth ne donnerait rien de bon, même pour confectionner une chose dérisoire comme un amas de ferrailles. L'âme de forgeronne de Calamity avait pût juger de la chose en réparant l'armure de Ryuken et en modifiant le coloris de celle d'Eridan. Inutile d’embarrasser plus le Seigneur Deimos avec ces vilenies. La Terreur avait d'autres Marinas à fouetter que de s'occuper du cas d'un mortel à la puissance dérisoire. La chaleur dans le domaine avait encore augmenté à cause du magma mais il s'agissait dans l'esprit de la Cardinale, d'une chaleur apaisante et réconfortante, proche de celle du ventre maternel. La Scale serrée contre elle, elle donna ses premières estimations visuelles à propos de ses protections créer aux temps mythologiques.

«A première vue, hormis leurs formes peu esthétiques hi hi hi, elles ne semblent pas être forts différentes des nôtres même si je devrais les étudier plus en profondeurs une fois de retour dans mes appartements privés mais si vous pensez qu'elles recèlent quelque chose qui nous permettrait d'améliorer nos cuirasse, alors je percerais ce secret à jour hi hi hi. Leurs anciens propriétaire seront sans doute honorés que ces écailles tombent en de si délicates et précieuses mains hi hi hi.»

Depuis les temps mythologiques, rien que pour l’Écaille de l'Hippocampe, il était presque impossible d'imaginer le nombre de porteur. Ceci étant, si aucun de ses guerriers n'étaient connus en cette ère ou n'avait survécut jusqu'à maintenant, il n'en valait pas la peine de s'en souvenir. La jeune femme était impatiente d'arriver au prochain pilier car elle y trouverait soit une nouvelle pièce pour sa collection soit un adversaire à affronter ce qui dans les deux cas lui semblait tout aussi excitant. Si elle venait à combattre et remportait la victoire, la Lady s'emparerait à la fois de la gloire mais en plus d'une nouvelle Écaille. Le Seigneur de la Terreur s'était relevé et il parlait à nouveau à présent. Les Lyumnades allaient sans nulle doute vaincre Ryuken et ce serait à Calamity de s'occuper de son cas. Ce guerrier semblait de premier abords d'un niveau fort proche au sien. Ce combat risquait d'être passionnant mais n'était pas encore à l'ordre du jour puisque Gastone et Ryuken n'avait pas encore entamé leur duel. La Lady se demanda ce que le Seigneur Deimos voulait entendre par l'orientation des Berserkers. Sans aucun doute d'ordre politique tout cela. Lady ou pas, elle pensait qu'il était temps que l'armée d'Arès prennent possession de ce qui lui revenait de droit : le monde et tout ce qu'il y a dedans !

«Je suis pressée d'arriver au prochain Pilier hi hi hi. Ne vous inquiétez pas, lorsque ce Gastone arrivera, je lui barrerai la route pour vous permettre d'avancer mon maître. Il serait indélicat que ce laideron tente d'abîmer votre si beau et si gracieux visage hi hi hi. Jamais la terreur n'avait été aussi douce à contempler hi hi hi. Je me réjoui de voir à nouveau votre épée entrer en action hi hi hi. Ces piliers semblent fabriquer en beurre lorsque vous les frappez de votre arme divine hi hi hi. Cette Guerre Sainte me donne l'impression de revivre une époque où l'on savait encore s'amuser hi hi hi. »

Serrant l'écaille contre elle comme une enfant serrerait son doudou, la Cardinale de la Calamité suivit son maître. Bien qu'elle vénérait également Phobos et Arès, elle se sentait plus proche de Deimos pour avoir déjà combattu deux fois sous ses ordres au cours de cette ère. Proche était un grand mot, aucun humain ne pouvait être réellement proche de la Terreur à moins que cette divinité ne l'accepte lui même. Les premières formes du Pilier du Pacifique Sud se distinguait au loin. Emboîtant le pas de son dieu, la Cardinale quitta ce domaine pour le suivant.

Pilier du Pacifique Sud

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» Grell, Cardinal des flammes [Terminé]