[VIIIe tournoi] 8e de finale : Revanche de Poséidon face à Arbhaal

C'est l'heure du duel !

Je lance mon dragon aux yeux bleus en mode attaque ! è_é

Le membre 'Poséidon' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé Saint Anthologie' :

Résultat :

Décidèment les dès n'aiment pas les dieux ^^

Le membre 'Arbhaal' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé Saint Anthologie' :

Résultat :

(Bon courage ! )

Après avoir affronter ce juge agaçant et cruel, Arbhaal espérait combattre un adversaire d'un autre gabarit. Le tigre viking s'avança sur un étrange décor qui allait servir de zone de combat pour l'occasion. Un temple. Mais bien différent de celui des douze maisons du zodiaque.
Un odeur de sel marin saturait l'air ambiant et le guerrier divin de Zeta sentit une goutte de sueur froide coulait le long de son dos en distinguait une silhouette assise sur un trône d'or.
Pour un adversaire de valeur, il allait être servit... Un tel cosmos, une présence aussi écrasante dans un tel lieu ne pouvait appartenir qu'à une seule personne dans l'univers : Poséidon, l'empereur des mers !
Pourtant, les traits du visage de la divinité éveillèrent un vague souvenir dans l'esprit d'Arbhaal. Qu'importe !
Rien ne devait distraire le tigre d'Asgard de son combat.
Après avoir stopper le pas à quelques mètres du trône, le guerrier divin s'inclina et lança.

- C'est un honneur de vous affronter aujourd'hui, divin protecteur des flots. Mais ne vous en déplaise, je compte bien tout faire pour vous vaincre ! En garde Poséidon !
La température chûta en l'espace de quelques secondes et une gueule de tigre de glace émergea derrière Poséidon pour l'engloutir, lui et son trône doré. Arbhaal intensifia aussitôt son cosmos pour lancer son premier assaut cosmique.


Inutile et vain de se retenir ou de vouloir jauger un tel adversaire. En fin tacticien, Arbhaal allait mettre toute son énergie à contribution dès le départ pour affaiblir au maximum Poséidon et lui porter au bon moment le coup décisif.

Qui aurait cru ça ?!
Arbhaal réalisa enfin qui il avait véritablement en face de lui. Simbad ! En voilà un qui avait pris du galon. le défi était de taille car l'ancien général des mers connaissaient les techniques et tactiques du guerrier divin.

- Le destin semble vouloir nous placer face à face... Mais je sais que j'affronte un dieu aujourd'hui et je compte bien ne pas me ménager. Qu'importe si tu es devenu seigneur intemporel des océans ! Mes griffes restent toujours aussi aiguisées !

Un sourire de prédateur mais également de plaisir étira les lèvres d'Arbhaal. Simbad l'humain avait été un adversaire de grande valeur. Nul doute que le dieu serait du même acabit. L'air déjà froid devint polaire. Le cosmos de Zeta se répandit en même temps qu'une large plaque de gel qui recouvrit le sol, le plafond, les murs.
Arbhaal ouvrit alors une porte dimensionnelle et s'y engouffra. Usant de sa vitesse surhumaine, son principal atout, le tigre d'Asgard apparut au dessus de Poséidon et entama un véritable ballet de mort, alternant griffes, et coups de pieds dévastateurs.

- Commençons les choses sérieuses, Poséidon !

Arbhaal se servit du gel pour s'éloigner de Poséidon et se remit en position de combat.

Maudite déveine !
De tous les adversaire sur lesquels Arbhaal pouvait affronter, il était tomber sur nul autre que Poséidon détenteur de la mémoire de feu Scylla.
Non seulement le dieu des océans connaissait toutes les techniques de son adversaire mais il gardait une soif de revanche certaine. La chape de glace érigeait par le guerrier divin de Zeta ferait-elle encore une fois la différence ? Rien n'était moins sur.
Le dieu des mers se contenta une fois encore de dresser les éléments pour façonner le relief pour son besoin. Un danger dont il fallait tenir compte.

- Vous êtes bien sur de vous, Poséidon... Scylla l'était lui aussi avant de mordre la poussière !

Le point faible des dieux restait leur ego. Mais pour l'heure Poséidon connaissait trop les talents de son adversaire pour le sous-estimer. La provocation pure et simple demeurait alors la seule arme d'Arbhaal.
Une nouvelle fois, le tigre d'Asgard se servit de sa vélocité pour bondir sur le dieu et l'engloutir sous un flot continu de griffures mortelles avant de se replier en un éclair.
Le peu de temps qu'il pourrait gagner allait lui servir. Economiser son cosmos et porter un coup fatal.

- Vous parlez beaucoup mais vous agissez bien peu, empereur des océans. Comptez vous gagner en me faisait périr de vieillesse ?

Une goutte de sueur suinta sur le front de l'humain insolent. Il jouait gros et il le savait.

Maudit Poséidon !
Il était enfin décidé à passer aux choses sérieuses. Pour le plus grand malheur du tigre d'Asgard. Toutefois, dans les paroles même du dieu des océans, Arbhaal sentit une pointe d'arrogance, de suffisance qui pouvait causer sa perte. 
L'attaque de l'ébranleur de terre fut à la hauteur de sa réputation.
Arbhaal fut malmener en tout sens malgré l'emprise de l'air glacial sur Poséidon. La douleur fut atroce et malgré la blessure donnée par l'impitoyable trident, le guerrier divin de Zeta comptait bien effectuer une réplique digne de ce nom. Mais patience...
D'un bond gracieux, il parvint à se poster sur un pilier couché sur le sol par la colère divine.

- Nul doute que votre colère est impressionnante, Poséidon. Mais que vois je ? Une goutte de sang sur votre joue ? Mes précédentes offensives auraient-elles atteint votre divine personne ? Etonnant qu'un insignifiant mortel parvienne à un tel exploit, ne trouvez vous pas ?

Un mince sourire se dessina sur le visage du guerrier divin de Zeta, tel un défi, une moquerie teintée d'ironie.
Arbhaal concentra de nouveau son cosmos sur sa proie. Une dizaine de tigres de glace jaillirent de la brume gelée et se jetèrent sur Poséidon pour le pourfendre de leurs griffes acérées et de leurs crocs mortels.

- Ce combat n'est pas encore terminé. Jusqu'où un simple et humble mortel peut-il défier un dieu, Poséidon ?

L'aura nacrée caractéristique du tigre d'Asgard nimba de nouveau sa silhouette.

Edit : Erreur de ma part, j'avais pas vu qu'Orion avait prévenu qu'il était absent...

( Encore désolé du retard, cette coupure de net n'est vraiment pas de mon fait...)

Combattre une divinité majeure demeurait une épreuve inoubliable.
Bon principalement car c'était bien souvent la dernière expérience d'un humain mais en l'occurrence, la montée d'adrénaline d'Arbhaal suffisait à l'éloigner de telles considérations.
Quitte à périr autant le faire en beauté.
Non sans fierté, le tigre d'Asgard parvint à invoquer assez d'air glacial pour ralentir les coups de Poséidon ce qui lui permit de les éviter de quelques esquives habiles.
La contre-attaque fut à la hauteur de l'enjeu. Certes, Poséidon semblait décidé à passer aux choses sérieuses et son écaille paraissait invincible mais... Toute défense à sa faille. Encore faut-il avoir la patience de frapper au bon moment. L'oeil aguerri d'Arbhaal finit par repérer un interstice dans l'écaille divine.
Pas grand chose, une ouverture quasiment impossible à utiliser et pourtant...
Faisant fi du danger, mortel cela va sans dire, le tigre d'Asgard profita d'un coup de Poséidon pour se glisser sous son bras. Les griffes acérées du tigre viking jaillirent alors et se plantèrent dans la chair du dieu.

- Perdre ou gagner que m'importe ! J'irais au delà de mes capacités sans me poser de questions ! Mais je refuse de périr sans avoir montrer l'étendue des forces d'un vulgaire mortel ! J'ai encore des choses à prouver...

Usant de son cosmos si particulier, Arbhaal tenta de geler le bras de son adversaire. Une fois sa tentative accomplie, il se retira d'un bond leste.
Malgré la fatigue lancinante, le stress d'être confronter à un tel adversaire, le tigre d'asgard ne put retenir un sourire de guerrier. Oui il allait continué à donner le meilleur de lui même et ce quelque soit l'issue du combat.
Les doutes n'étaient que des poids. Un véritable guerrier se devait de lutter pour se dépasser, pour défendre ses convictions sans se poser de questions durant l'affrontement.
Un véritable duel n'était rien de plus qu'une danse. Une valse mortelle mais ô combien splendide et en cet instant, le partenaire d'Arbhaal avait de quoi combler toutes ses espérances.

Poséidon semblait enfin prendre son adversaire au sérieux. Marque ultime de respect, le dieu des océans en vint même à regretter de ne pas compter le tigre d'Asgard parmi ses serviteurs.
La riposte fut implacable et Arbhaal se retrouva une nouvelle fois au sol. Meurtri, gagné par la fatigue mais plus décidé que jamais à défier Poséidon et, pourquoi pas, à le vaincre. Le tigre d'Asgard se releva avec lenteur et lança un sourire désarmant à son adversaire.

- J'avais pris grand plaisir à affronter Simbad. Mais un combat contre un dieu de votre acabit reste une expérience inoubliable et galvanisante. Tant que mes griffes resteront acérées, vos coups ne me feront pas plier l'échine ! Je ne peux rendre hommage à vos compliments que par le combat. Tenez vous prêt...

La température restait polaire malgré les efforts de Poséidon pour changer les effets du cosmos d'Arbhaal. mais ce dernier n'était pas dupe. D'ici peu, la glace serait réduite à néant par l'énergie du dieu des océans. Tout allait se jouer à peu de choses et le temps demeurait le pire ennemi du servant d'Odin.
Ce dernier concentra son cosmos tout en expirant pour chasser ses éventuels doutes. Uniquement concentré sur le combat qu'il menait de son mieux, Arbhaal invoqua une nuée de pics de glace qui cernèrent Poséidon avant de foncer sur le dieu pour le pourfendre de mille aiguilles glacées. Mais ce n'était là qu'un prélude au pire.
Un mince sourire de pur défi et de plaisir se dessina sur le visage d'Arbhaal.
Une nouvelle fois la plus puissante attaque du tigre d'Asgard frappa de plein fouet Poséidon. Même un dieu de cet acabit ne saurait mettre à mal l'air glacial qui allait probablement ralentir ses réflexes.
Même si le dieu des mers avait regagné quelques vigueur au détriment de son adversaire, ce dernier comptait bien lui rendre coup pour coup sans se poser de questions.

Le rire franc d'Arbhaal retentit dans toute la pièce dévastée.
Abandonner ?! Le dieu était-il vraiment sérieux ?? Le tigre viking préférait mourir mille morts que de céder la victoire avec lâcheté et sans combattre au maximum de ses capacités !
Certes, le guerrier divin de Zeta n'était plus au top de sa forme mais Poséidon était-il dans un meilleur état ? Bien que bravache et sur de lui, le dieux des océans avait été contraint d'encaisser bon nombre d'attaques de la part de son adversaire qui n'avait en rien retenu ses coups. Peut être essayait-il de saper le moral d'Arbhaal pour mieux masquer ses propres doutes ?
Qu'importe au final. Arbhaal ne tenait pas à faire preuve de présomption et allait donc poursuivre ses assauts sans se poser de questions. De toute façon, à la fin il n'en resterait qu'un debout.
Main, Poséidon tachait de dissiper peu à peu l'air glacial et au grand dam d'Arbhaal, le dieu majeur s'approchait dangereusement de son objectif.

- Vous m'insultez ô Poséidon, si vous pensez un seul instant que je suis homme à abandonné à la première difficulté ! Un combat ne se termine qu'au trépas ou à l'inconscience d'un des deux protagonistes ! Et que je sache, je ne suis ni moribond, ni prêt à rejoindre le royaume d'Hadès !

Il était temps de dévoiler une flêche supplémentaire dans le carquois du guerrier divin.
Ce dernier ouvrit d'une pensée une dizaine de portes dimensionnelles autour de Poséidon et disparut de sa vue. Sans attendre, une série de pics de glace jaillirent des failles pour attaquer le dieu en tout sens. Profitant de la diversion, Arbhaal en sortit en usant de sa vitesse prodigieuse et gratifia Poséidon d'une série de coups de griffées acérées avant de se replier par le même biais.
Ce combat était véritablement intense et malgré les pronostics, Arbhaal demeurait confiant. Donner le meilleur de lui même, aller au delà de ses limites en l'honneur d'Odin et du pays qu'il avait juré de défendre mais plus encore, mettre à l'honneur sa volonté guerrière, voilà ses objectifs !

Hrp = J'avais écrit une réponse mercredi soir mais je viens de me rendre compte qu'elle ne s'était pas enregistrée...

Voilà, Poséidon était parvenu à son objectif. Dissiper le brume glacée du tigre d'Asgard.
Ce dernier put lire le sentiment de victoire et de satisfaction de la divinité dans son éternel regard. Un fait amusant et ironique au possible.

- Pour un dieu qui ne cesse de me rabacher qu'il va me vaincre sans l'ombre d'un doute et sans difficulté, je trouve que vous jubilez beaucoup pour avoir dissipé le froid émit par un vulgaire mortel, seigneur Poséidon... Mon cosmos polaire vous aurez t'il quelque peu géné, ô dieu des océans ?

La riposte de Poséidon fut terrible, à l'image du dieu qui en était l'auteur.
Des lianes vinrent entraver le tigre d'Asgard qui poussa un juron intérieur face à cette stratégie bien étrange. Certes, le dieu des mers tachait d'ôter à son adversaire son principal atout qu'était sa vitesse mais c'était là une tactique bien tiède pour éliminer un vulgaire mortel.
Tout en tâchant de se dépétrer des entraves, Arbhaal lança d'un ton peu amène.

- Vous voilà contraint d'user d'effets à distance ? L'impact de mes griffes vous empêche donc de venir me frapper au corps à corps ? Allez vous continué à vous tenir à distance ? Je n'aurais jamais cru ça de vous...

L'ego des dieux était connu pour demeurer leur pire faiblesse. Nul doute que le souverain des océans ne laisserait pas passer l'injure sous jacente. Avec un peu de chance, il allait alors baisser sa garde...
Les lianes se raidirent alors, devenues pics de glace sous l'effet du cosmos d'Arbhaal.
Ce dernier se jeta alors sur le dieu et lui décocha une série de coups à peine visibles mais destructeurs.
Si Poséidon ne venait pas au tigre, c'est le tigre qui viendrait à lui.
Hors de question de baisser les bras !

Coups reçus : 5
Coups parés : 0
Coups donnés : 5

Vie : 85 - 5 = 80
Cs : 20 + 5 + 5 = 30

Après de vulgaires attaques à distance, plus dignes d'un lâche que d'un dieu, Poséidon commença à bavasser sur une légende ou un conte. C'était bien le moment de jouer le poète tiens...
Ayant étudié les textes contemporains durant son entrainement au Sanctuaire, Arbhaal avait la connaissance de cette histoire dont la morale était limpide pour tout un chacun apte à réfléchir. Que le dieu des océans en use ne manquait ni d'ironie ni de piquant.
Qu'il continu donc à s'écouter parler. Quoi qu'il lui en coute, Arbhaal ne vacillerait pas jusqu'à avoir atteint ses limites. Toutefois, l'assaut qui suivit fit naitre un large sourire de dérision sur le visage du tigre d'Asgard. Malgré sa soit disant indifférence, Poséidon avant été piqué par la réplique du mortel à son encontre et avait entamé une contre-attaque au corps à corps.

- Il faut bien être un dieu pour être aussi confiant et sûr de son fait... La sagesse la plus élémentaire voudrait qu'on ne désigne un vainqueur qu'une fois un combat mener à son terme !

Après avoir encaisser les terribles coups physiques de Poséidon, Arbhaal répliqua en tournant autour de la divinité et en lui infligeant de nombreux coups de griffes suivis de coups de pieds dévastateurs. Il était hors de question de ne pas rendre coup pour coup !

- Si vous désirez évoquer les fables de la Fontaine, connaissez vous celle de la grenouille qui voulut se gonfler autant qu'un boeuf ? Prenez garde ô dieu impitoyable que le son de vos paroles emplies de sagacité ne fassent pas enfler votre divine carrure.

La provocation demeurait une arme qui ne demandait nul cosmos mais qui pouvait rapporter gros. Que Poséidon poursuive sa visée en se croyant invincible. Il ne devait pas connaitre le pouvoir dont étaient parfois capables les mortels : un miracle.

Coups reçus : 5
Coups parés : 0
Coups donnés : 5

Vie : 80 - 5 = 75
Cs : 30 + 5 + 5 = 40

Les éventuels spectateurs seraient restés muets face au déferlement de cosmos, de volonté mais également, ironie du sort, de bons mots qui fusaient entre les deux adversaires.
Voilà que Poséidon, entre deux coups dévastateurs, prenait un malin plaisir à étaler sa science.

Pas de mérite lorsqu'on a l'éternité pour étudier tout et n'importe quoi...

La vitesse surnaturelle du dieu et de l'humain rendait malaisé la vision claire de leurs silhouettes. Pour un coup donné par l'un, l'autre lui rendait avec un bonus. Nul ne voulait céder d'un pouce. Teigneux, rageur, déterminé, Arbhaal n'écouta pas son corps qui lui criait grâce.
La splendide armure de Zeta elle même commençait sérieusement à montrer des signes de fatigue. Mais qu'importe. tant que son coeur battrait, que ses yeux resteraient ouverts, le tigre viking n'avait pas l'intention d'offrir la victoire au dieu hâbleur.
A ce stage, Arbhaal ne pensait même pas au dénouement. Juste à la beauté du combat, au plaisir sans commune mesure d'affronter un être de cette envergure.

- Vous ne vous lassez jamais de vous entendre parlé ? Depuis quand les dieux lancent-ils des promesses qu'ils ne sont pas certains de pouvoir tenir ?! Allons seigneur Poséidon, attendez donc la fin de ce combat avant de vous déclarez vainqueur !



Les griffes su tigre viking perforèrent de plus belle l'écaille et la chair tendre du dieu au courroux implacable.

- Vous savez ce que l'on dit sur les fauves blessés ? Qu'ils en redemandent ! Je m’agripperais à vous sans lâchez prise ! Je ne compte pas laisser de coté un gibier aussi rare !

Malgré ses bravades, Poséidon semblait lui aussi plus mal en point qu'il n'y paraissait. Sinon qu'attendait-il pour achever celui qu'il semblait considéré comme un vulgaire géneur voué à la défaite ?