La nuit se regroupe, et voici que débute ma garde.

Plus Hermès parlais plus Léandro pouvait sentir son partenaire perdre patience. Pour commencer le fait d'évoquer son combat contre la chasseresse n'était pas ce qui le mettait en joie. Mais tout en ce dieu lui déplaisait, cette arrogance, cette façon de lui parlait et son air petit prince. Il avait envie de lui écraser la tête contre le sol. D'ailleurs, il était l'un des responsable de sa chutes lors de sa conquête du monts Olympe. Le titan se dit, qu'il devait au moins faire preuve d'un peu de diplomatie. Une fois encore alors que le géant ne souhaitait pas que les Olympiens ne s'attarde, voulant rapidement régler son conflit avec son frère, ce dernier proposa du vin au dieu voyageur. Une fois encore, l'humain eut un mal fou a empêcher son camarade de déchaîner sa folie.

Puis il y a Styx, cette gamine avait rien a voir avec son père, elle avait le même caractère que lui. D'ailleurs, il l'aimait bien pour cela et se contenta de lui adresser un léger sourire; Il ne pouvait pas vraiment rester fâché contre elle. Typhon se concentra de nouveau sur la conversation qu'il avait avec Héphaïstos, ce dieu était peut-être un peu brute sur ses paroles, mais ce qui plu au titan et sa réel franchise. Si les Olympiens était plus comme lui, les titans pourrait avoir la paix. Bien que le forgeron avait été son geôlier, il lui avait jamais tenu rancune.

-Il est dur de repartir de zéro quand on est sans cesse harceler par des olympiens arrogant ou manipulateur. De toute façon, nos soucis majeur viens du fais que des personne essaye de ramener Ouranos à la vie et cela devrais en inquiéter plus d'un.

Léandro était content que tout cela se passe bien, bien qu'il pouvait sentir son partenaire pas mal agité par la présence d'Océanos et de son hospitalité d'hypocrite. L'heure n'était pas à la dégustation de vins ni au courbette, car Typhon savait que les ennuie allait pas tarder. Les titans avaient commis un affront envers Hadès, ce dernier n'allait surement pas laisser passer cela. C'est qu'une fois n'est pas coutume voilà que hermès se permettait de mettre la paroles de Typhon en doute. Là, le jeune homme ne pouvait plus contrôler l'énervement du géant.

-Serais tu entrain de m'insulter le voleur. Toi qui passe ton temps à duper les gens. Sache que je n'ai qu'une paroles, je ne suis pas comme vous les olympiens, qui passait votre temps a trahir. Alors si tu ne tiens pas à que je retapisse se sol avec ton sang je te conseil de ne plus t'adresser à moi, ni même de mettre ma paroles en doute. Je te rappel que vous êtes venu à moi et pas l'inverse.

Mais comme si cela ne suffisait pas, voilà que même Styx le mettait en garde. Voilà que maintenant on le traitait comme un enfant. Il connaissait le prix à payer s'il bafouer un serment fait sur les eaux portant le nom de sa nièce. Léandro ne savait plus quoi faire, car dans un tel état, typhon pouvait être la créature la plus imprévisible.

*Tu ne m'apprend rien Styx, mais visiblement je vois que aucun d'entre vous n'ai confiance en moi. Tu me déçois ma nièce, car en plus de trahir la confiance de notre reine et manquer de me faire tuer, tu me prend pour un imbécile.*

Typhon resta devant le dieu forgerons, la seul personne qui semblait ne pas se cacher et lui accorder un peu de crédit. le titan le fixa et lui serra la main.

-Si c'est la seul façon pour que mes paroles on a sens, alors oui je veux bien le jurer sur le Styx, comme tu semble aussi disposé à le faire forgeron.

Léandro était soulagé, que typhon ne fasse pas de boulette. Bien que sa colère était toujours et pria pour que Hermès ne la ramène pas, car cette fois-ci je doute que son partenaire reste calme. Le titan regarda froidement son frère et sa nièce, il n'avait rien contre Prométhée, mais puisque tout le monde semblait être du côté d'Océanos, ce dernier allait bientôt devoir se débrouiller seul. C'est alors qu'une nouvelle personne fit son entrée. Cette dernière fut une agréable surprise, Diana avait donc prit sa décision et avait enfin accepté qui elle était. Le géant partageait l'avis de Héphaïstos, l'armure du saphir lui allait bien. il la laissa se présenter aux autres, mais il devait bien l'admettre, il était vraiment ravi qu’elle est accepter sa vrai nature.

-Ravis de te revoir Diana, je vois que tu as pris ta décision. C'est toujours un plaisir d'accueillir un enfants des titans.

« J'ai toujours observé les Serments avec le plus grand intérêt, qu'importe leur nature, ma chère cousine. » Il retire une petite poussière s'étant déposer contre sa manche, avant de regarder à nouveau la Fille d'Océanos, son sourire s'étirant doucement. « Il me semble donc normal de comprendre le fonctionnement du plus efficace. » Si terrible que même lui ne tenterait aucunement d'en signer un sans être certain de la tournure des choses. Son sourire est toujours bien présent, autant poli que joueur.
L'honneur, ou la parole d'honneur, Hermès n'en a jamais fait grand cas. Il est si simple de rencontrer un ivrogne promettant de rembourser l'intégralité de ses dettes de consommation et de jeux... Il est bien plus difficile de voir cette promesse à l’œuvre.

Et si Héphaïstos, par certaines interventions mythiques, s'est illustré comme capable de raison – un peu aidé par moment, certes –, le passif de Typhon en fait un ancien prisonnier, capable de tout. Capable de tout pour avoir sa dose de liberté. Comme un toxicomane. D'ailleurs il y ressemblait. S'énervant comme le pilier de bar qui, incapable de se tenir droit, prêt à s'effondrer, laisse entendre qu'il pourra payer. Que ça le concerne lui, que lui. Qu'il payera toutes ses dettes.

Alors oui, que se soit pour la tranquillité d'esprit du Forgeron ou pour l'équilibre de ce protectorat qu'offre Héphaïstos, il fallait quelque chose de percutant. Il serait dommage de devoir briser les genoux de Typhon. Et puis, cela forcera aussi le fils d'Héra à être aussi lui-même attentif : après tout le Roi des Géants – malgré ce que lui fait croire son raccourci – ne sera pas le seul à risquer sa vie.
Un risque qui ne semble pas déranger outre mesure Héphaïstos... dont le caractère semble s'adapter naturellement à cette vieille maxime. À Rome, fait comme les Romains. Eh bien, il ne se dérangeait pas pour faire comme les Titans. Au milieu de toute cette discussion – dont le sujet se tournait maintenant vers les conspirations divines –, Hermès semble porter le bonnet d'âne. Mais c'est le jeu.

Être ami avec Héphaïstos demande parfois d'accepter quelques petites piques. Ce qu'Hermès a finit par oublier. Après tout, n'est-ce pas ce qu'on attend du Forgeron ?
Rester lui-même. Même si c'est pour cela qu'il a été... Non, arrêtons là.

Hochant donc la tête à Typhon, un sourire poli aux lèvres, le dieu finit tout simplement par ignorer le Géant, tournant les yeux vers Océanos et les quelques mots qui viennent former sa question. « Personnellement je n'ai aucunes nouvelles sur quoique ce soit. Je viens à peine de m'intéresser de nouveau aux problèmes divins. Si Héphaïstos et Hypérion ne s'étaient pas manifestés... je serai sans doute en train de finaliser un accord commercial avec une guilde. » Il hausse les épaules. Bien que le problème Ouranos soit particulièrement particulier, il ne s'était aucunement penché sur les derniers événements. Voilà un petit sujet sur lequel il pourrait échanger avec d'autres.

Mais possiblement pas avec eux. « Je vais laisser Héphaïstos goûter seul votre vin. Préférant éviter de voir mon hôte se vider de son sang, je vais considérer que la meilleure voie vers le silence reste l'absence. » Un peu de poésie et de calembour... Il recule alors de quelques pas, posant son regard sur la nouvelle arrivante, qu'il salue respectueusement, avant de s'incliner devant cette petite assemblée. « Mes respects à tous. Et bonne dégustation. »
Se retournant alors simplement, il retient un soupir. Cette histoire de serment commençait bien. Combien de temps faudra t-il à ce Typhon pour laisser sa rage s'exprimer haut et fort à travers le monde ? À ce moment-là, qui aura le dessus ?

Intéressante perspective que voici. Du moins à observer.
De loin. De très loin.

Encore plus loin que là où il va.

==> Départ du domaine, direction Inconnue.
Départ dans trois jours sauf si interruption.

De loin, la vérité était si évidente. De loin, les réponses étaient toutes si claires. La logique, pour la comprendre, de faire se faire à distante et devait absolument y rester, pour enfin être engloutie dans le présent. Le désespoir approchait. Ce qu'il incarnait, lui et ses semblables, arrivait bien trop vite. Allaient-ils devoir se battre, juste pour le principe de laver un affront ? Peut-être pour les autres. Peut-être pour les membres de sa famille. Mais pas à ses yeux. Il s'agissait simplement d'un prétexte, non pas pour se battre, mais pour qu'il puisse prendre l'ascendant sur l'autre. A chaque seconde qui passait, l'esprit d'Eths prenait le pas sur Deimos. Il était bien trop faible. Il avait beau incarner la Terreur à son stade le plus primaire, voire le plus primitif, il n'en était pas supérieur à l'Ange de la Mort. Eths avait un esprit combatif bien plus développé que celui de cette déité. Il en a été déchu pour ça, en partie. Il était corrompu jusqu'au bout des ongles, agissant comme un Lucifer au rabais. Mais il n'était pas comme lui. Lucifer cherchait à berner les gens pour semer le chaos. Eths, lui, voulait détruire l'humanité pour en créer une meilleure, une moins pourrie. Deimos perdait du pouvoir tandis qu'Eths, devenait le maître du corps originel de la Terreur. Seulement pour un temps... seulement pour un temps. Arrivera un jour, arrivera une heure où Eths pourra recréer un corps, et avaler entièrement l'esprit de Deimos, afin de devenir le véritable Dieu de la Terreur, afin de devenir le seul et unique Dieu. Malgré le rejet de son père, il restait encore extrêmement attaché à son essence d'origine, celle d'être la création d'un Dieu unique. Il se l'était promis, que ce soit Michel ou Gabriel, personne ne l'empêcherait de mettre Dieu à mort.


Il allait gésir, mort dans les cieux, les autres anges chantant un hymne à la mort. Le Grand Roi allait tomber et les ailes des anges ruisselleraient de larmes, leurs plumes tombant sur la Terre et noyant tous les hommes sous une pluie triste, sous une pluie terrifiante. Son seul credo était la vengeance. La vengeance pure et simple. En attendant, il allait faire venir l'Apocalypse sur Terre. Bien avant qu'il ne soit prévu, d'ailleurs. Eths était un connard fini. Il rassemblait à lui seul tous les défauts du monde, bien qu'au départ, il n'en eut que très peu. Mais, seuls les cons ne changent jamais. (d'avis et autre) Et il était vraiment loin d'être con. Lui le serpent tentateur de la Genèse, il allait revenir en force. En attendant, juste avant d'atterrir au Labyrinthe de Cronos (mauvaise parodie de Guillermo de la Vaca), il se rendit immédiatement compte que le Soleil noir n'était plus là. Il avait juste fait un passage éclair, en gros, histoire de dire "Coucou, j'suis pas encore tout à fait dans la tombe, ne m'oubliez pas". C'était drôle, hein, de voir que le désir de l'homme était de jeter la Terre pour se noyer dans le feu. Adonaï, la divinité hybride, était venu brûler la vie de chaque âme... Il n'était pas trop tard pour se repentir des vies qu'ils avaient volées. Cronos n'était pas, Cronos n'était plus. Il était tombé et tant mieux, car maintenant leur temps était venu. Oh, Titans, gardiens de la Terre, serait-ce la fin ? Le monde devait tomber dans le chaos. Il devait perdre ses forces. Le sang bleuté des Dieux originels allait détruire la vie de leurs propres progénitures. Cronos allait rester muet.



Par contre, il y avait de nouvelles têtes. Il y avait vraiment quelque chose de pratique avec la mémoire de ce cher dieu de la Terreur : il pouvait aisément mettre un nom sur les visages ou du moins sur les auras. Parce qu'il était évidemment très difficile de ne pas se souvenir du doux son des cornes qui brisent le plafond. Donc le cocu était là, évidemment. Forcément. Dire qu'il pensait que ça allait être une guerre éclair, l'autre cornu serait foutu de prendre le parti des ancêtres rien que pour emmerder les progénitures des enfants d'Arès. Bon après tout, les Olympiens et les Titans n'étaient pas les meilleurs amis du monde, alors pourquoi ne pas laisser une chance à la bonne étoile des Berserkers ? Inch'allah ça marche. Et puis c'était pas la faute de Deimos si sa femme s'était barrée pour un autre. Il était innocent. C'est pas parce qu'il y a un gardien qu'on peut pas marquer de but, hein. Oh, un jeune vieux aux cheveux blonds, une petite barbiche bien sympa. Les auras ne trompent jamais un dieu. S'il était plutôt difficile de reconnaître une affiliation de la part d'un humain, reconnaître les gens de sa propre famille était plutôt quelque chose d'aisé. Un dieu pouvait reconnaître un dieu. Et comme j'en vois beaucoup le faire, je vais aussi sauter sur cette facilité scénaristique. Ah, l'un des dieux de la Discorde était là. Peut-être pas le plus reconnu à sa juste valeur, Eris pouvant aller se faire voir chez les Grecs, le Maître des Voleurs, Grand bluffeur par excellence était de nouveau parmi les vivants. Il n'était pas un de ces  Dieux, comme Héphaïstos,qui aimait à se balader en dehors de l'Olympe. D'aussi loin que sa douce mémoire le lui permettait de remonter, il a dû voir Hermès qu'une seule fois, et Hépha... aucune. En tout cas, impossible d'en avoir le moindre souvenir.



Et avec eux, Prométhée, comme tout à l'heure, Typhon, comme tout à l'heure et trois autres. Comment ne pas reconnaître le père des Océanides. Ca n'a jamais été le préféré de la famille, même s'il engendra bon nombre de mioches. A force de faire des mômes, beaucoup finissent dans Tellement vrai. Regardez Idiocracy, vous verrez ce que ça fait quand on laisse une personne chier autant de marmots. Et à ses côtés, une personne douée d'une aura des plus pourries. Une aura tellement dégueu qu'Adonaï ne put s'empêcher d'avoir le ventre qui gargouille, l'appétit s'étant ouvert. Que c'était bon de voir, en un espace si restreint, trois personnalités purement mauvaises. Typhon, cette gamine et Deimos. Ils pourraient faire un joli trio à eux trois. Promis, si l'un des deux s'en sort, Ado l'emmènera faire les magasins, faire un match de basket et manger une bonne glace. America, fuck yeah ! Et...  Et ? Non, c'est pas sérieux. Diana ? Oh putain, non, s'il vous plaît. Heureusement qu'il n'avait plus la même gueule, du fait de l'utilisation du corps originel de Deimos, mais Eths la reconnut immédiatement. Putain, forcément. Qu'est-c'qu'elle vient faire là ? Pourvu qu'Amalthia ne soit pas là, sinon, ça n'allait jamais terminer. Il aurait préféré se tirer une balle plutôt que de revivre ce qu'il a vécu ces derniers mois. Oh c'est bon, hein. Une fois ça va. Ah bah tiens, voilà que le blondinet se barre. Dommage, il aurait bien acheté une pute ou deux avant qu'il ne disparaisse comme ça. Il a pas le sens des affaires, il a raté une excellente vente le Venec grec.



"Hello, hello, hello. It's a motherfucking pleasure !" ▬ lança-t-il a la foule qui allait sûrement l'acclamer ! Pas toutes à la fois, le serpent ne peut s'amuser qu'avec une unique personne. Dans un temps limité. Bien qu'il put faire des prouesses, autant faire connaître le réel bonheur à quelqu'un. Il est toujours plus simple de détruir une personne à la fois que mille d'un coup. Si y'en a trop, y'a des morceaux qui restent, c'est pas propre. Il était perfectionniste jusqu'au bout.



"Du coup, Typhon, je ne suis pas parti en Enfer. Même si c'est juste au-dessus, j'ai eu une flemme divine..." ▬ Il lâcha ces quelques mots, comme ça, comme s'il revenait tout juste d'une conversation téléphonique, et qu'il essayait tant bien que mal de reprendre le cours de la conversation, alors qu'il était parti il y a plus d'une heure. Un bon coup de fil, dirons-nous.



"Alors... on fait quoi ? Une bouffe ? J'ai une idée ! Si on veut bien m'écouter, j'ai la meilleure idée du monde, qui fera plaisir à tout le monde, surtout toi, ma petite coquine là-bas !" ▬ il pointa du doigt (ouh le vilain !) Styx. Pourquoi elle ? Parce que la haine l'excitait, et il y a toujours moyen de s'amuser avec quelqu'un de haineux. ▬ "Alors, je peux ?"

Une réunion de famille des plus intéressantes. Adonaï avait atterri en plein milieu de petites poules prêtes à bondir sur le premier coq venu. C'était ridicule. Depuis quand le Labyrinthe de Cronos méritait-il d'être aussi peuplé ? Voilà des siècles que les Titans étaient en bas de l'échelle. Ils en étaient devenus la proie privilégiée de tous ces prédateurs avides d'un sang bleuté. Il n'était pas dans les habitudes de la nouvelle divinité que d'apprécier autant de compagnie. Surtout quand elle était un peu trop sur ses gardes. A croire qu'il n'était qu'une brute épaisse qui ne cherchait qu'une seule chose : niquer des gens. Non, dans l'esprit d'Adonaï, à part le sexe et la drogue, il n'y avait rien d'autre qui méritait une place. Non pas qu'il n'aimât guère se battre, sinon il ne s'agissait pas de sa priorité.


Avec beaucoup de tristesse dans le fond de son cœur, Adonaï ne put que déplorer l'absence de réaction de la fille de Thétys. Quoique, selon certaines traditions, elle était en fait la fille de Nyx et d'Érèbe. Comment ces sales divinités faisaient pour être certaines d'être les enfants légitimes et réels de leurs supposés parents ? Un coup c'était le fils d'untel, un autre coup c'était le fils de trucmuche. On ne savait plus donner de la tête avec cette sous-race. Les enfants du médecin avec les couilles du pharmacien, voilà ce qu'ils étaient. Pour les plus grands, du genre Océanos et tutti quanti, il était plus simple de connaître leur ascendance. M'enfin, finalement, ça n'était que des bâtards, rien de plus. Des bâtards sans réelle patrie, enfermés dans le Tartare pendant une éternité. Qu'ils veulent leur revanche, ça, la Terreur pouvait aisément le comprendre. Il était un des dieux en charge de la vengeance, donc il ne pouvait pas réellement blâmer tous ceux qui désiraient avoir un ascendant sur leur propre existence, aussi futile fut-elle.


Comme il l'avait imaginé avant de partir du Royaume de la Guerre, il était certain que toutes ces petites pucelles décérébrées allaient directement craindre le pire, surtout venant d'un dieu aussi maléfique que lui. Il ignorait encore si Phobos était aussi diabolique que lui. Il l'espérait. Il avait l'air d'être un peu plus réfléchi et moins tête brûlée que son petit frère. L'alliance des deux pouvait se révéler assez... lucrative après tout. Ils possédaient un patrimoine génétique extrêmement riche et précieux. Enfants d'Arès, le Dieu de la Guerre sanguinaire, des batailles, un des dieux de la haine et surtout un des dieux les plus beaux qui pouvaient exister en ce bas monde. Si on y ajoute à ça la beauté de leur mère, Aphrodite, déesse de la beauté et dotée d'un sadisme à toute épreuve. Deimos a été la victime de sa propre lame, celle de vouloir effacer son âme. Aspiré, paralysé dans un vortex, réduit au silence à cause de l'esprit bien plus machiavélique. Dans le noir de son âme, il s'attardait trop longtemps sur cette hache aiguisée, sur ce faisceau de lumière. Il devait l'éteindre, le maîtriser et le manier contre cette ombre qui contrôlait la Terreur. Comment lui, l'un des dieux les plus craints, pouvait-il être contrôlé par une âme, quelle qu'elle soit ?


"Merci de me souhaiter la bienvenue, Océanos. Comme expliqué juste avant, j'ai dû partir en catastrophe, tout à l'heure. J'avais une discussion avec Hypérion, que j'ai dû écourter." ▬ expliqua-t-il avec un peu de malice dans la voix.


Le sombre dieu sourit très sincèrement à Océanos. Il n'avait rien contre lui en particulier. Ni même rien contre les autres, finalement. A part qu'il les méprisait du fait de leur sale sang, il se fichait éperdument de leur existence, estimant que le temps faisait son oeuvre et les éradiquait petit à petit. Par contre, il y avait un truc qui était absolument casse-couilles, reconnaissons-le : pourquoi, dès qu'un Berserker arrivait, FORCÉMENT, il fallait qu'il vienne dans l'unique but de se battre ? A croire qu'ils étaient le mal incarné. Oh, on rappelle qu'Arès a été absent du monde pendant des millénaires, alors hein ! Ceux qui ont foutu la merde, c'étaient les Spectres, avec leurs robe violettes, bonnes pour l'étrange noël de M. Jack. D'un côté, les Berserkers avaient le pouvoir de les guérir toutes ces sous-races. Les guérir de toutes les maladies, de régénérer leurs cellules, grâce à une sorte de code secret, une structure de l'esprit. En gros, s'ils étaient détruits, ils ne pouvaient que redevenir "bien", à tous les points de vue... Donc, autant les libérer de leur douleur, non ?


Trop d'animosité ici bas. Étaient-ce les effluves émanant du Tartare qui rendait tout le monde nerveux, à fleur de peau ? Ou alors la présence des deux frères sombres faisait s'élever un mauvais présage ? Peut-être un peu des deux, qui sait. Un visage fort familier... Il n'avait pas vraiment fait attention à elle jusque là, préférant faire son show, comme d'habitude. Être catalogué comme gros con dans l'annuaire des êtres célestes, c'était un peu le but du fils d'Arès. Quitte à ce qu'on se souvienne de lui, autant que ce soit parce qu'il l'avait décidé et pour ce qu'il en a décidé. De toute façon, qu'il soit silencieux, qu'il soit souriant, qu'il soit bavard, qu'il soit agressif, il ne faisait jamais bonne impression, par la simple raison qu'il avait un cosmos agressif et profondément noir. C'était toujours comme ça. Parce que les gens font des amalgames sur tout ce qu'ils ne connaissent pas et c'était franchement ridicule. Parce qu'il avait une gueule qui ne revenait à personne, alors il devait forcément être là pour anéantir toute forme de vie ? Non, ce n'était pas lié. Et la jeune fille, portant une armure bien différente que lors de leur dernière rencontre, le savait bien. Certes, il avait tendance à ne pas forcément se souvenir des gens qu'il côtoyait, par simple mépris, toutefois, certaines personnes comptaient plus que d'autres.


Belle Diana, que diable faisait-elle parmi les Titans, vêtue d'une armure différente de la Géante à l'épée de fer ? Ne devait-elle pas être auprès des siens, en Asgard ? Combien de temps a duré la punition d'Eths pour qu'il y ait eu autant de changements sur cette putain de Terre ? A part pour de très rares occasions, qui devaient se mériter, il était improbable que des guerriers changent de camp, comme ça. A-t-elle été bannie ? A-t-elle été chassée ? Est-elle partie de son plein gré ? S'il en croyait le récit d'Hogo Ewen de la Vierge, il était fort probable qu'elle aussi fut bannie de son lieu de vie. Était-ce la mode, alors ? Non, elle avait l'air d'être bien trop bonne pour subir un tel châtiment. Il ne connaissait pas Odin, mais seulement Thor. Peut-être que le Dieu de la Mort (entre autres choses) avait décidé qu'elle ne devait plus faire partie des guerriers d'Asgard ? Ou alors... était-ce dû à la guerre sainte qui s'est profilé en Enfer ? De mémoire, les Asgardiens et les Saints étaient alliés. Dans ce cas, a-t-elle été tuée puis ramenée à la vie par les Titans ? Il ignorait que les vieux dieux avaient ce pouvoir en eux... Il est vrai que les divinités comme Arès ou Athéna, possédait un pouvoir plus ou moins équivalent à la résurrection, mais pour les Titans, il ne s'en doutait guère. Après tout, pourquoi pas ? Tout le monde sur un même pied d'égalité.


Le Dieu de la Terreur, depuis qu'il était revenu, manipulé par une ordure sans nom, n'avait que très partiellement dévoilé son visage, seulement à une guerrière d'Arès, une petite gamine qu'il fallait bien effrayer un minimum. Il en avait cette force, cette volonté pugnace de laisser s'échapper de son être, quelque chose d'insaisissable. Il était habillé d'une longue tunique, cachant l'intégralité son visage, laissant à la limite, un quelconque répit à la lumière d'éclairer son visage d'une beauté inqualifiable tant elle était divine. Après tout, même lui n'avait plus connaissance de son corps originel. Il avait beaucoup trop utilisé des réceptacles depuis les temps mythologiques, allant jusqu'à être contre son père qui trouvait ça humiliant. De ce point de vue, Deimos se rapprochait d'un Hadès : il ne fallait prendre aucun risque inconsidéré. Toutefois, maintenant, c'est différent. Même s'il n'a pas réellement eu le choix, il se réjouit d'avoir eu droit à son corps originel, afin d'avoir une puissance plus élevée qu'avec celui d'un mortel. Il se rapprocha de Diana, enlevant doucement sa capuche et laissa enfin aux autres le plaisir de l'admirer. Grand, brun, les yeux d'un rouge diabolique, imitant les flammes de l'enfer, des cheveux moyennement courts, tombant au niveau des yeux. La ressemblance entre Eths et le corps originel de Deimos était... déroutante. C'était impossible, de toute façon. Eths a eu le corps complètement détruit et déchiqueté par sa petite entrevue angélique. Mais, force est de constater qu'ils se ressemblaient, un peu, Deimos étant légèrement plus sombre dans ses expressions faciales.


De toute façon, ils avaient un énorme point commun, les deux. Au point qu'ils allaient finir par fusionner, réellement, même si là, les deux êtres étaient encore distincts : le regard. Se reflétant dans le sang de tous les êtres qu'ils tuaient, se méconnaissant l'un de l'autre, il restaient hors de contrôle. Le nouvel être divin, qui deviendrait très bientôt Unique, jetait tout ce qui appartenait au monde. Que ce soit les Olympiens, les Asgardiens, les Chrétiens, les Musulmans, les Séraphins et les Djinns, il rejetait tout. La façon dont il se comportait n'était compréhensible de personne. Pourquoi étaient-ils en train de s'unir ? Parce qu'il était tellement triste de voir la richesse de notre planète s'estomper à cause de ces putains d'humains, ces merdes qui ne méritent même pas le droit de vivre, ni même de survivre. Ils se comportent tous comme des enfants qui enlèvent la tête de leur ours en peluche, pour voir ce qu'il y a à l'intérieur, le prendre et ne jamais le rendre. L'humanité était détestable, bien plus détestable que les Berserkers ou l'ennemi public numéro 1. Ils drainent les océans, aspirent tout le sang du sol. Ils passent le temps qu'ils quittent à se battre, à s'entre-tuer. La façon dont Adonaï se voyait était si simple. Le fait qu'il marche, debout sur cette planète maudite, épuisée, les créatures vivantes de son côté, la façon dont il se voyait, si confuse... Il devait rester loin de tout, et tout anéantir, prendre le temps de tout détruire.



Protéger l'humanité ? Ca n'avait absolument aucun sens.



"Bonjour, Diana. Ravi de voir que tu n'aies pas disparu, engloutie par les flots de la haine humaine." ▬ du haut de ses presque deux mètres, il s'abaissa énormément pour arriver à la hauteur de la belle. Il passa une main dans les beaux cheveux de la forgeronne, et resta extrêmement courtois, doux et bienveillant, et ce, malgré son énergie purement agressive. Que voulez-vous, il n'y peut pas grand chose. Il s'agissait de son essence. Même s'il venait en vacances, profiter du Soleil, à faire bronzette en buvant des cocktails extrêmement alcoolisés, il dégagerait forcément une énergie extrêmement négative. Déjà de base Deimos pue la méchanceté et la Terreur... Couplées à la haine et la folie de la Calamité, il ne pouvait rester qu'un concentré de quelque chose d'absolument dégueulasse. Et ça se ressentait à sa voix, qui paraissait légèrement enjouée, mais pleine de sous-entendus, comme perverse. Voilà bien longtemps qu'il n'avait pas fait preuve de gentillesse envers quelqu'un. ▬ "Il y a quelques temps, nous avions conclu un pacte, il me semble. Je ne me rappelle pas t'avoir vue réclamer ton dû." ▬ Il plongea ses yeux infernaux au fond du regard de la merveilleuse Diana. ▬ "Il n'empêche que je ne te ferai aucun mal. Je te l'ai promis." ▬ il lui fit un clin d’œil plein de sens. Si elle avait fait attention à l’œil qui s'était fermé une demie-seconde, elle aurait pu voir que celui-ci était devenu bien plus rouge et enflammé qu'avant le clignement.


Mais la voix de quelqu'un le fit sortir de ses songes, alors qu'il s'apprêtait à embrasser la Géante à l'épée de fer, comme s'il désirait aspirer son âme. Il ignorait que les cornus avaient droit à la parole en ce monde. Il parlait beaucoup pour quelqu'un qui a été chassé de l'Olympe tant il était hideux. Oh non, Adonaï ne se plairait jamais à se moquer de quelqu'un de moche, car la beauté n'est qu'une notion purement subjective. Peut-être qu'aux yeux de certains, l'éternel boiteux pouvait avoir un certain charme. Après tout, tous les goûts sont dans la nature.... Tous les égouts vont dans la nature, plutôt. Il se retourna presque aussitôt, après avoir entendu la dernière phrase du Père de la Métallurgie. Comment ne pas reconnaître le ton si caractéristique des dieux de l'Olympe. A part celle qu'ils se tapent, Héphaïstos et Arès ont ce point en commun : une voix bien particulière, quelque chose de grandiose, de solennel, de sacré. Force est de constater que le dieu du Feu possédait en son sein l'attirail nécessaire pour effrayer n'importe quel mortel. Mais pour effrayer les dieux de la Peur et de la Terreur, c'était quand même sacrément gonflé de sa part de penser ça possible. Quand même ! Un peu de respect pour les Dieux Jumeaux.



"Premièrement, Héphaïstos, je vous serai gré de ne pas parler de notre Père ainsi. Malgré tout ce qu'on peut reprocher au guerrier qu'il est, il mérite le respect de tous, même de vous." ▬ Effectivement. Il devait éviter de dire "ce qui vous sert de père", parce que même si Eths s'en branlait complètement, Deimos restait très attaché à une certaine idée qu'un respect infini était dû aux maîtres de l'Olympe. Si, par respect pour Aphrodite, il se permet d'être conciliant, il devait revoir sa notion de respect, car il était fort à parier que la Merveilleuse Mère du Mal n'appréciât guère ce genre de parole à l'encontre de ses enfants et de son amant/mari/copain/plan cul. Avec les Olympiens, difficile de savoir qui couche avec qui officiellement. Au moins, Adonaï ne connaissait pas ce problème : lui, il se tapait tout le monde, sans distinction de sexe, de race, qu'il soit humain ou divin, à l'instar d'un Zeus chaud lapin.



"Mon Oncle, il est inutile pour vous de prendre part à la moindre bataille, une bataille qui ne vous concernerait guère, dans tous les cas. Si nous étions venus en tant que conquérants, que vous soyez là ou non n'aurait absolument rien changé. Vous connaissez la réputation des Berserkers, non ? Peu importe ce qui se dresse sur leur chemin, ils n'abandonnent jamais. Et si par malheur, ils perdent la bataille, ils reviendront, incessamment, à tout jamais." ▬ A ces mots, Adonaï augmenta légèrement son énergie diabolique, n'appréciant pas réellement la menace proféré par le dieu de la Forge. Qu'il soit allié aux Titans, grand bien lui fasse, c'était pas son dos après tout. Par contre, qu'il prenne parti alors qu'il ne connaissait absolument rien de l'histoire, là, c'était bien plus problématique.



"Néanmoins, je tiens à rappeler un petit élément, mes Oncles, mes Cousins... Ce n'est pas parce que nous sommes ici que nous sommes les méchants. Il devient fort énervant de voir que nous sommes constamment réduits à ce que nous dégageons. Naturellement, mon énergie vous paraît négative et agressive. Malgré tous mes efforts, il m'est impossible de la rendre agréable. N'oubliez pas que nous sommes les Dieux de la Peur et de la Terreur, fils du Dieu de la Guerre et de la Haine." ▬ l'énergie qui se dégageait de la divinité se faisait de plus en plus oppressante. La pression atmosphérique gagnait en intensité, passant d'un simple bar de pression à quelques dizaines. Adonaï n'était pas énervé, absolument pas. Il ne s'apprêtait pas spécialement à se battre, non. Pas forcément. C'était... son côté Terreur. Il cherchait à casser les burnes de tout le monde et faut bien l'avouer : il faisait ça bien.



"Héphaïstos, malgré tout, j'aimerais que vous sachiez une simple chose, avant d'essayer de sauver la veuve et l'orphelin... Si nous sommes ici, ce n'est pas pour chercher à exterminer les Titans. Bien que cette idée soit alléchante, avouons-le..." ▬ il se lécha la lèvre inférieur, comme s'il réprimait une pulsion primaire ▬ "Il y a quelques heures, je suis venu par ici et ai discuté quelques instants avec Typhon, Hypérion et Prométhée. Au détour de certaines phrases, Typhon a proféré une menace de mort à l'encontre d'Arès." ▬ C'était exceptionnel, pour une fois, il n'était absolument pas agressif dans ses paroles. C'était assez rare pour le noter ! ▬ "Autant je puis comprendre qu'on souhaite la disparition de quelqu'un, moi-même je m'atèle chaque jour à ce que disparaisse un maximum de monde, toutefois... menacer Arès devant son fils... Vous en conviendrez, n'est pas la meilleure chose à faire."


Il toisa du regard Typhon, qu'il avait approché quand il parlait à Diana, puisqu'il s'était placé derrière elle. Typhon, protéger une humaine ? On aura tout vu. Le monde se barrait en couille, clairement. Adonaï savait très bien que Typhon n'allait pas apprécier. Le père de tous les monstres était l'être le plus craint des Olympiens lors de la Titanomachie. Il était doté d'une puissance incommensurable, il fallait le reconnaître. Mais, ce qu'il savait, c'est que Typhon était habité d'une haine, une haine un poil endormie, que seul le combat pouvait réveiller... que seule la Terreur pouvait anéantir.


"Tout ce que nous demandons, mes chers amis, ce n'est que justice. Vous comprendrez que de simples excuses ne suffiront pas..." ▬ il baissa les yeux et sortit une lame d'un fourreau qui n'existait pas. Il s'agissait de l'arme qu'Eths gardait toujours avec lui, la lame de la Mort, qui selon la légende, était capable d'anéantir l'âme de tous les êtres, même célestes. Il ne s'agissait là que d'une légende, le Cardinal n'ayant jamais utilisé l'entièreté du pouvoir de la lame de la Mort. ▬ "Diana... Écarte-toi. Je refuse de te faire du mal."


Avant même d'entamer le moindre combat, il se mit à parler un peu plus fort, afin que ses congénères puissent l'entendre.


"Phobos... Venge ma mort. Je sais que je vais y laisser ma vie." ▬ le corps du petit frère de Phobos commença a connaître quelques mutations, se fit un peu plus grand, un peu plus gros, un peu plus musclé, sa peau se craquelant, laissant une lumière semblable au feu de l'Enfer s'en dégager. Son énergie ne cessait de croître, Eths et Deimos finissant par ne faire plus qu'un, l'un asservissant l'esprit du deuxième. Malgré la perte entière de sa mémoire, le fait qu'il fut, jadis, l'envoyé de Dieu sur Terre, tout, commençait à disparaître. Deimos ne gagnait pas la bataille non. Simplement, les pouvoirs de Michel faisaient enfin effet. Il n'était plus l'Ange de la Mort, ne gardant comme souvenir, que ses ailes, qui, jadis, étaient blanches, devenues entièrement noires. Un nouveau Dieu venait de naître. Deimos n'était plus.


"Celestia ! Tue notre nouvel invité. Gagne et tu deviendras mon Héraut. Gagne et je t'offrirai de ma puissance."


Il manquait Morrigan à l'appel, mais nul doute qu'elle allait enfin les rejoindre. Sinon... Ça allait casser les couilles, très clairement. Qu'ils perdent, il s'en foutait complètement. Il voulait montrer à quel point il n'était pas affecté par sa déchéance et qu'enfin, il était devenu l'égal des dieux. Parce qu'il était devenu un Dieu à part entière. Et comme un doigt d'honneur envers son divin Père, il choisit son nouveau nom en fonction de lui. Adonaï, un des noms de dieux dans les religions monothéistes. Il plongea sa main dans le sol et jeta une grosse boule de terre en l'air, qui prit immédiatement la forme d'un immense colosse. Comme Dieu, Adonaï venait de créer la vie.


"S'il te plaît, Typhon. Offre-moi un beau combat. Nous en avons besoin tous les deux. Héphaïstos, ne vous interposez pas, je vous prie. Par égard pour Aphrodite, je ne désire pas que vous soyez mêlé à tout ça. Il ne s'agit que de Typhon et uniquement lui."

Déclaration de combat contre Typhon.
Création d'un Golem 200/200/300 contre l'entrée du camp - Contre Héphaïstos et/ou Océanos si possible (à voir en MP)

Déclaration d'une Guerre Sainte

LET YOUR COSMOS... BURN !