Perché sur le toit du monde... ou presque.

Sujet: Perché sur le toit du monde... ou presque. Jeu 25 Jan 2018 - 21:38

Un livre, quelques notes sur un morceau de papier. L’apprentissage ne se termine jamais. Je marche dans les escaliers de la cité de la guerre, tout en ouvrant mes perceptions et mes compréhensions. Oui, c’est vrai, je vois, j’entends, au-delà de toute mesure humaine. Je suis l’élue de l’Unique.

Certes, j’ai marché un certain temps, perdue entre silence et lieux obscurs. Une sorte de stase de laquelle je me suis extirpée il y a peu. Des livres, des lois, des choses théologiques, pour être encore plus redoutable que je ne l’étais déjà. Car s’il faut que je parle en son nom, il est important que je connaisse les tenants et les aboutissants de tout ce qui se trame ici, depuis des éons.

Le temple de Deimos, drole de lieu pour se retrouver et lire, se concentrer. J’avais été berserker de la peur, oui, c’était un lieu que j’affectionnais. Non pas car je ne craignais pas la peur, mais parce qu’il m’inspirait pour la faire résonner dans l’esprit de mes adversaires.

Une colonne de basalte, un marche pied improvisé, me voilà grimper à quelques centimètres du sol sur ce bastion improvisé ; tant qu’a y être, autant être en hauteur pour prendre les choses d’un peu plus haut… et puis, il n’y a que comme ça que je me retrouve et que j’arrive à me concentrer.

Là, aux portes du temple de Deimos, mon regard porte vers la vallée, vers l’entrée du royaume. Je ne peux la distinguer, certes, mais je peux la sentir. Une légère brise emporte mes cheveux longs et blancs, les voiles de mon armure scintillent, claquent et virevoltent.

Etrange moment que celui-là perdue entre deux eaux mais avec la conviction d’avoir désormais l’ultime savoir entre les mains… non, non, je ne parle pas de mon livre…

Sujet: Re: Perché sur le toit du monde... ou presque. Ven 26 Jan 2018 - 19:26

Etrange sensation que de revenir à la vie… Il y avait si longtemps que je n’avais plus fouler la Terre de mes pieds, que je n’avais plus ressenti le vent battre mon visage, que je n’avais plus respirer l’air environnant. Il y avait si longtemps que je n’avais plus vu la lumière du soleil haut dans le ciel, si bien que ma peau était devenue pâle, et mes yeux noirs s’ils n’étaient pas allumés par la flamme ardente d’un combat. Mais s’il y avait bien une sensation que je n’avais pas oublié et qui ne pourrait jamais sortir de mon esprit, une sensation qui m’avait manqué plus que toutes autres durant mes siècles de sommeil, c’était celle de galoper sur le dos de Bhàs, mon cheval noir offert par le grand Arès lui-même.

Le monde avait changé depuis ma mort. Il fallait s’y attendre, étant donné que j’avais sommeillé dans les bras de la mort pendant près de deux millénaires, mais je ne m’attendais pas à ce que ce monde soit si différent de celui que j’avais connu. L’Empire de Rome était tombé, devenant un empire chrétien, et même les celtes de Britannia n’étaient plus, leurs descendants vénérant eux-aussi à présent un dieu unique, le dieu chrétien eux-aussi. Ainsi Annatar n’aurait pas sa vengeance, mais au moins Rome avait chuté.

Après avoir longuement galopé à travers la Grèce pour m’informer de ce qu’était devenu le monde depuis ma dernière vie, j’avais à présent décidé d’aller à Sparte pour me rendre au Royaume de la Guerre, le domaine du grand Arès. J’étais vêtu d’une cape noire à capuchon, le tout en lambeau, et à ma ceinture pendait ma noire épée offerte par Arès. Je galopais à travers le pays pour bientôt arriver devant les portes du Domaine de la Guerre. Impressionnante muraille noire, l’aspect terrifiant de cet endroit aurait le pouvoir de repousser plus d’un visiteur un peu trop curieux, et le gardien des lieux aurait tôt fait de repousser tout être assez fou pour pénétrer sans autorisation dans le domaine du seigneur Arès.

Mais pour le Cavalier Pâle, ce ne serait pas le cas. En tant que Berzerker de la Mort, un des quatre Cavaliers de l’Apocalypse, la garde personnelle du seigneur Arès, j’avais mes privilèges, et aucune autorisation ne m’était nécessaire pour pénétrer en ces lieux. Ainsi, à mon arrivé, quelques spartiates défendant le Domaine de la Guerre, mais n’ayant aucune maîtrise du cosmos, ouvrirent les grandes portes pour me laisser passer. Je galopais à travers le royaume du dieu de la guerre, sans savoir vraiment où j’allais. Je visitais les lieux, avec peut-être pour objectif le palais d’Arès, pour éventuellement voire en réalité celui qui m’avait donné tant de pouvoir. Mais j’atteignis alors le Temple de Deimos, où se tenait devant ce grand bâtiment inspirant la peur une jeune femme. Je descendis de mon cheval par politesse et, après une officieuse révérence, me présentai à elle.

-Je vous salue, servante du Seigneur de la Guerre. Je suis Annatar, le Cavalier Pâle, Berzerker de la Mort et Cavalier de l’Apocalypse à la solde du seigneur Arès.

Ma voix était à la fois douce et profonde, et mon visage caché par mon capuchon noir.

Sujet: Re: Perché sur le toit du monde... ou presque. Ven 26 Jan 2018 - 22:39

Je ne suis pas réellement communicante avec mon père. Phobos a quitté le temple en étant en colère contre moi, je refuse d’adresser la parole à ma mère. Alors je décide de chercher mon frère Deimos.
Je dévale les marches une à une, m’éloignant le plus vite du temple de ma mère. L’avoir croisé si vite depuis mon retour m’a quand même perturbé. Néanmoins, j’ai pu remarquer ses défauts. Ce corps est parfait pour exhausser mes désirs, les plus…. Viles. A cette pensée, un sourire s’illumine sur mon visage.
Foulant le sol du temple de mon frère, je me glisse discrètement dans ces appartements privés. Peut-être que je pourrai trouver un indice sur sa disparition. Malheureusement pour moi, il n’y a rien. Ses appartements ont été nettoyés et rangés du sol au plafond. Il est devenu très impersonnel. Je suis déçu. Mes poings se serrent, je me sens incapable de faire quoi que ce soit. Se sentir inutile, c’est un sentiment très désagréable.
Ma gorge est serré, mon estomac se retourne, et les larmes me montent aux yeux. C’est dans ce moment de solitude que l’histoire de ma malédiction me pèse. A ce moment-là, ma colère ne suffit plus pour cacher ma douleur, et ma tristesse. La tête me tourne et mille questions embrument mon esprit. Je me mords la lèvre, mes bras m’entourent, une larme coule sur ma joue. Cette vie allait être encore douloureuse.

Avant de quitter la pièce, je lance un dernier regard à cette chambre vide et froid. « Reviens vite mon frère, reviens moi. »

J’essaie de chasser mes idées noires et me dirige vers le temple de Phobos. Lorsque sur mon passage se trouve deux guerrières de mon père. Un instant, je les observe. Les souvenirs de mon ancienne vie me reviennent en mémoire, je te connais.
Mes pupilles se rétrécissent, mon pas devient plus léger. Plus je m’approche de toi, et plus les souvenirs me reviennent, ils sont encore flous, mais l’affection que je nourris est sincère. En ce moment, j’ai besoin d’une amie, ignorant le cavalier, je me jette à ton cou.

ALIA, comme je suis heureuse de te voir !

« Sois subtil jusqu'à l'invisible; sois mystérieux jusqu'à l'inaudible; alors tu pourras maîtriser le destin de tes adversaires ».
Des paroles lourdes de sens qui résonnent. Je referme le livre en songeant à tout ce que qu’elles peuvent impliquer, rien de plus simple en définitive. Les mettre en application est une autre paire de manches mais je ne désespère pas d’avoir un jour l’occasion de mener les choses ainsi. Nous étions sur le pied de guerre il y a encore quelques temps et je ne sais pas où tout cela peut en être à présent.

Mais mes pensées actuelles sont tirées de leurs réflexions profondes par la venue de quelqu’un. Non pas que je n’ai pas ressenti de présence, il y a toujours des allées et venues ici, ailleurs, dans tout le royaume d’Arès. Mais cette fois-ci, il s’agit d’un Berserker qui approche de là où je me trouve. Mon regard se redresse du livre que je parcours pour se poser sur celui qui approche. Un des 4 cavaliers ? A ce qu’il semblerait oui, le guerrier de la mort, ou Mort devrait-on dire.

Son approche s’achève à quelques mètres de moi et il ne manque pas de se présenter. J’avais vu juste, le cavalier de la mort est effectivement éveillé. Je ne manque pas un instant pour descendre du perchoir sur lequel je me trouvais pour à mon tour saluer comme il se doit le guerrier. D’un geste martial et d’une pose militaire telle qu’il convient d’avoir, je m’incline respectueusement.

- Force et honneur. Je suis Alia Dorianthe, prêtresse et voix de l’unique. Vous êtes ici depuis peu n’est-ce pas ?

Mais je n’ai pas le temps d’en dire plus. Quelque chose approche, quelqu’un dont le cosmos ne m’est pas inconnu, me rappelle tant de choses qu’il m’est sur le coup impossible de tourner le regard. Pourtant, c’est bien elle, sa Majesté Harmonie est ici, de retour. Et je ne comprends pas tout de suite ce qu’il se passe lorsque je me retrouve presque au sol avec son altesse royale dans mes bras.

Stupeur, d’une part car je ne m’attendais pas à ce qu’elle s’avance ainsi avec autant de passion vers moi, d’autre part car ce n’est pas une enfant qui est là mais bien une adulte… Le temps aurait passé si vite pour elle depuis ces quelques mois ?

Sorti de mon étonnement je ne sais comment réagir car s’il s’agit bien d’elle, elle n’en demeure pas moins en train de me faire réaliser un interdit : je ne me suis jamais imaginé souiller sa majesté même en la touchant du bout du doigt alors dans ces termes-là, il y avait de quoi être toute retournée !
Et me voilà crispée comme si on venait de me mettre un pull en laine, incapable de bouger mais surtout incapable de décider quoi faire réellement si ce n’est lui répondre.

- Votre Majesté… Je suis honoré…. Tant d’attention… je ne mérite pas toute cette…

Avant de perdre pied un instant et laisser un peu de joie entrer dans mon esprit et de lui répondre…

- vous m’avez manqué aussi… Altesse.

C’était sincère et c’était à l’image de son retour : spontané.

Je sens qu’elle est crispée face à ma joie. Elle essaie de le dissimuler, mais notre proximité me fait sentir le contraire. Je m’éloigne doucement d’elle et chasse une larme naissante. La colère de mon frère m’avait retournée et de revoir un visage amicale dans ces lieux.

Je ne daignais pas accorder de l’attention au guerrier de la mort, il ne s’est pas encore présenté à moi. Et ce n’est certes pas à moi de me présenter la première. Il ignore peut être qui je suis, je m’en fiche.

Alia, mon frère Deimos n’est plus, as-tu des informations sur sa disparition ?

Soudain, je l’observe d’un peu de plus près quelque chose à changer chez elle, mais….

Tu es devenu la prêtresse de mon père ? Comment ?

Oh Arès, j’ai loupé dans de chose, à cause de mon ancien corps faible. Alia ne semblait tellement plus guerrière. Je n’ai pas le temps de réfléchir plus, qu’une petite sphère de lumière apparait à l’horizon et se dirige vers nous trois.

Tel un petit flocon de neige, je la regarde avancer, virevolter, mais il parait ne pas réellement dévier de sa route, comme si j’étais son objectif.
Je ne m’en inquiéter d’ où vient cette boule de cosmos. Je sens que cette petite sphère n'est pas maléfique. Je tends ma main vers elle et délicatement, elle se pose sur ton doigt et ton corps l'absorbe tout naturellement.

Je ne bouge plus d’un cil, observant au loin. Je comprends mieux. Mes pupilles deviennent fines, comme celle d’un chat. Mon esprit s’éclaire, et un nom se détache de mes lèvres

Némésis ….

Ainsi cette sombre histoire est terminée, quelques souvenirs sont encore flou, mais je me souviens de l’attaque et de la douleur, mon corps frisonne quand j’y repense.

Sujet: Re: Perché sur le toit du monde... ou presque. Lun 5 Mar 2018 - 18:24

==> Babylone
Une silhouette obscure qui traverse les cieux. Normalement, son objectif était le précédent domaine, mais la présence d'une déesse ne peut être ignorée. Ainsi, le héraut de Phobos pose ses pieds au sol, posant rapidement un genoux au sol, le masque s'effaçant pour laisser place à son visage, qui se baisse en signe de soumission envers la divine personne. « Votre Altesse... acceptez je voue prie mes excuses de vous déranger en pleine conversation... Mon nom est Ludwig von Rosenthal, Berserker du Nosferatu... J'occupe la fonction de héraut de Son Altesse Phobos, dieu de la peur... » Sa main sur le torse, il garde les paupières closes. Silencieux, il attend que la déesse daigne lui adresser la parole, d'accepter ses mots ou même, de l'autoriser à se redresser.

Dès que les possibilités sont présentes, Ludwig redresse légèrement la tête, ouvrant ses yeux pour les poser sur la déesse, avant d'expliquer la présence en ces lieux. « Je reviens de Babylone avec de grandes nouvelles. Siléa, Héraut de Sa Majesté Arès, et moi-même, avons vaincu des Saints qui prétendaient pouvoir contrôler ces terres. » Ne donnant aucunement les véritables raisons de sa présence – lui-même ignorait encore l'origine de ces murmures – le héraut continue donc, rapportant les faits avec une précision militaire. « Un membre de la Garde Personnelle de Son Altesse Deimos nous a d'ailleurs rejoint mais, suite à mon départ, j'ai dû laisser mes deux comparses à Babylone. » Observant rapidement les acteurs de cette conversation, il semble qu'une étincelle sombre anime ses yeux lorsqu'il les pose sur Alia, ayant en mémoire cette punition dont il a été présent. Les dieux avaient décidé de son sort, le Grand Arès avait accepté la rédemption de la Prêtresse, par le châtiment... Mais cette humaine n'avait pas la confiance du Seigneur Phobos alors, jamais, elle n'aura celle du fanatique héraut.

Mais qu'importe, le sujet n'était pas celui-ci et, bien que la Prêtresse se tenait aux côtés de la fille d'Arès, Ludwig ne se donnera pas le rôle d'Éris, il ne fera pas naître la Discorde. « J'avais dans l'idée de préparer un contingent de soldats pour rejoindre nos alliées présentes. Cette idée n'est pas le fruit d'une quelconque incompétence, au contraire. Dame Siléa représente à la perfection l'esprit guerrier de Sa Majesté, je n'ai rarement vu d'humains aussi impliqués. » Après tout, son point de vue sur les humains n'est pas celui d'un des leurs, mais bien d'une créature qui voit en l'humanité une infériorité et une décadence... Certes, ils évolueront, un jour – et grâce à la Peur – mais, pour le moment, ils n'avaient rien d'un avenir. « Concernant la Garde, je n'ai pas eu le temps d'établir un quelconque jugement. Non, ma suggestion vient du fait qu'une force militaire permettra d'officialiser réellement notre domination sur ces territoires. Mieux encore, il serait possible, grâce à la présence de ce contingent, d'accentuer cette domination, en galvanisant leur esprit guerrier. » En les utilisant comme ce qu'ils sont : des soldats, prêt à mourir, à combattre, pour Arès.

« Si vous acceptez aussi mon humble expertise, Votre Altesse, il serait aussi intéressant qu'un membre plus important de l'armée – un Berserker, au minimum – puisse les accompagner. Dame Alia pourra sûrement vous dire quels sont les personnes présentes actuellement. Sachez juste que j'ai envoyé, aux côtés de Dame Siléa, le Cardinal Alectryon et le Maître de la Lance, Katharina, jusque dans les territoires d'Avalon. Je ne connais pour le moment pas leur situation et l'avancée de leur quête. » Espérons au moins qu'ils sont déjà partis... Restant silencieux le temps que la déesse assimile les informations et prenne ses décisions, la voix de Ludwig résonne dès que la parole lui revient.

« Je vais maintenant et j'en suis désolé, devoir vous quitter. La demeure de mon Maître m'attend et mes devoirs aussi. Je vous prie, Votre Altesse, d'accepter les vœux de mes ancêtres hérauts, que vous avez pu rencontré, et les miens. C'est une joie et un honneur de vous compter parmi nous. » Puis, lentement, après avoir salué la Prêtresse et l'inconnu – quelque peu silencieux – le héraut s'éloigne, rejoignant le domaine de Phobos.

Il est temps... de faire face au dernier visage.
==> Domaine de Phobos

Les enfers !

Qui peut vraiment décrire ce qui se trouve dans les tréfonds des enfers ? Personne en vérité, car les voyageurs étant revenus d'un voyage là-bas ont toujours eut la prudence de ne pas aller trop loin. Mais beaucoup parlent de véritables rivières souterraines à la dangerosité très aléatoire, de grottes à l'obscurité totale et à l'air de plus en plus étouffant où un pas imprudent peut vous faire tomber dans un gouffre sans fond. Mais d'autres aussi parlent d'une présence de vie dans ces tréfonds, une vie dangereuse et inconnue. Des créatures des profondeurs qu'il ne vaut mieux pas déranger. Mais moi, je venais contre mon gré, d'être confronté à la dangerosité du royaume d'Hadès, un monde dont les ombres plus vivace et sombres que celle que je maîtrise, ont eût raison de moi. En colère, je ne le suis pas, mais épris de honte, oui. J'ai en vérité, parfaitement saisis l'évidence de ma punition, et il n'est plus question de me montrer obtus, envers les guerriers d'Arès. Et tandis que je m'avance vers l'immense forteresse se dressant là, bravant les éléments comme ses habitants se riaient de la mort. Je scrute avec fixité, chaque détail de son architecture, avant de m’engouffrer dans le domaine de la terreur. Avisant finalement deux forme féminine non loin, accompagnée d'un homme, je parle d'une voix aussi détachée et flegmatique que possible.

Mes respects mes seigneurs, je suis Morrigan, maître d'arme du fléau.

Mes prunelles fixant le sol, je tire une révérence de soumission à l'égard du trio. Me relevant pour être mieux à même de jauger chaque intervenants. Je demeure méfiante, ressentant le même malaise que j'ai eut lors de ma rencontre avec Siléa, avec néanmoins, une certaine crainte mêlée d'un profond respect, j’enchaîne les idées à une vitesse folle. Une nouvelle fois, ma voix brise le silence.

Je viens vers mes seigneurs pour prendre officiellement mes fonctions, et qu'une mission me soit promulguer.

Le regard d’Harmonie avait directement été attiré par le guerrier qui venait d’arriver en ces lieux, son cosmos ressemblait beaucoup à celui de son frère. Qui était donc ce guerrier ? Malheureusement, il devient inintéressant dès qu’il ouvrit la bouche. Elle écouta quand même son rapport. Pourquoi d’ailleurs lui faisait-il son rapport à la déesse. Elle n’avait rien d’un général et n’avait jamais eu d’armée sous son commandement. D’ailleurs, cela ne l’intéresse pas.

Elle fut heureuse d’apprendre que les Saints furent déboutés du territoire, et ressentit une légère tension envers la prêtresse Alia. Une question intéressante à creuser, mais pas pour l’instant. Regardant le guerrier s’éloigner, une autre arriva. Notant les compliments sur Siléa, elle se promit de la rencontrer rapidement.

Harmonie resta silencieuse devant Morrigan, son attitude de soumission et son regard fixé au sol étaient étrange. Un signe de respect certes mais il y avait de la crainte. La déesse tourna autour d’elle, d’un pas léger, tel un chat. Avant d’attraper son menton dans ses mains et de lui redresser la tête.

As-tu peur de tes semblables ?

Sa voix était dure, ses prunelles cherchaient à sonder l’âme de la sorcière.

Mon retour du royaume des morts est un soulagement. Ce qui j’y ait vécu a été éprouvant et m'a encore plus convaincu que je dois m’entrainer dur pour ne pas et ne plus dépendre des autres. Il m'a fallu d'ailleurs du temps pour revenir du royaume d’Hadès, pour comprendre le leitmotiv de ma faiblesse, de mes faiblesses. Et lorsque mon interlocutrice me saisit le menton, pour relever mon visage. Une conscience développée, supérieure se limbe dans mon subconscient. Aurais-je à faire à autre chose qu'une guerrière ? Son ton est dur, certes, mais pas aussi féroce que l'aura de Siléa. Le temps d'un instant, je reste silencieuse à la question de mon interlocutrice, avant de me relever, et de répondre d'une voix autoritaire.

J'ai payée le prix de ma vie, pour avoir agis avec fierté et audace, contre Siléa ma Dame. Alors oui, j'éprouve une forme de ... crainte à l'égard des Berzekers. Ils ont pour certains, cette rage et une férocité sans égale. Mais la haine que j'éprouve contre les hommes me permettra peut-être d'obtenir cette même férocité au combat.

L'heure n'est pas aux aveux, ni aux remord ou à une quelconque forme de jérémiade. Non, je souhaite rester la plus neutre possible sur mon sentiment vis-à-vis de l'armée d'Arès. Leurs appétit du combat et des guerres et à leurs hauteurs de ce qu'ils sont. Implacable et féroce. Mais plus je regarde la femme qui me fait face, plus je ressens un trouble, un je ne sais quoi qui est totalement différent de ce que j'ai rencontrée jusqu'ici, même vis-à-vs de ceux qui se tiennent à nos côtés.

Mourir face à Siléa m'a permis, au moins d'apprendre quelles sont mes faiblesses. Je ne commettrais plus l'erreur d'agir aussi imprudemment.

Mon intérêt pour elle, et pour ce qu'elle est occulte brièvement mon esprit, si bien que je marque une pause de quelques secondes, avant de reprendre d'une voix ferme, entremêler de curiosité.

La magie nécessite une force de l'esprit et une intense concentration., pour autant, elle regorge chez vous d'un naturel déconcertant ma Dame. Je, je .... je ressens chez vous, comme une nature divine.

Me murant dans un silence cathédrale, je subodore une question trop direct de ma part. Mais il me faut au moins connaitre à qui je parle, avant de poursuivre tout échange.

Je suis la déesse Harmonie, et n’allait pas croire qu’avec un prénom comme cela, on va se retrouvé autour d’un pic nique, avec des arc en ciel et des papillons. Non, je suis aussi la fille d’Arès, dieu de la guerre, mes frères sont les deux facettes de la peur. Et vous croyez vraiment que je suis mignonne à craquer ?

Malgré mon regard dur, je suis intéressé par cette jeune femme et j’écoute avec attention son discours. Tel un chat, je m’approche de ma proie, rentrant dans le cercle d’intimité de la guerrière. Les peaux se frôlent, les corps se touchent, je joue avec elle dégageant une sensualité provocante. Me penchant vers son visage, je dis dans un souffle.

Tu ressens bien les choses ma belle, je suis Harmonie, la fille d’Arès. Et ta haine des hommes, tu parles du mâle basique, ou de l’humanité en générale ?

Prenant sa main dans la mienne, la pressant contre ma poitrine, comme pour pointer mon cœur.

Tu n’as pas à avoir peur des Berserkers, tu es l’une des nôtres. Je ne sais pas de quelle nature était ce terrible entrainement. Mais tu as passé cette épreuve, tu es l’une des nôtres maintenant. Je ne suis pas aussi puissante que mes frères mais..

Réduisant encore la distance qui me sépare d’elle, mon souffle chaud chatouille
le creux de son oreille.

Je te promets que je ne suis là que pour ton bien.

Un pas en arrière, plus léger que l’air, je me sépare de la séduisante Morrigan. Prenant un ton plus adulte et sérieux, je reprends mon discours, mais mes yeux continuent de déshabiller, cette « sorcière »

Cette rage, tu pourras l’avoir aussi, ceux qui ne savant pas la contrôle et l’utilisé correctement son indigne d’être dans l’armée d’Arès. Raconte mon donc ton histoire, tu es loin du spartiate que j’ai l’habitude de voir.

Mes lèvres frémirent, s’ourlent sur mes dents, dans une expression amusée mais rogue, à la dérision aussi corrosive que directe. Sa voix, lorsqu’elle répond, est légère et badine, faussement détachée. Cela m'amuse beaucoup, car une rencontre importante vient d'avoir lieu. De l'affirmation du statut divin de mon interlocutrice, je souris franchement, Tandis qu'il s’élargit, la lueur de mes yeux se faisant joueuse, taquine. Voit-elle seulement cela comme une affaire de vie et de mort ? Elle s’approche de moi, sans me pousser en arrière, et ne voulant pas l’alarmer en effectuant un quelconque geste innoportin, je reste stoïque. De toute façon, je n'ai pas besoin d'être au meilleur endroit possible, tant que je ne fuis pas. Le reste, je m'en occuperait sans guère de problèmes et c'est même plus amusant si tout ne m'est pas servi sur un plateau.

Ceux qui m'ont pourchasser moi et mes semblables pour ce que je suis ont toujours étaient des hommes. Qu'il ait était majoritairement des femmes n'aurait rien changer. L'humain à peur de l'étrange, et tout ce qui touche à l'occulte noir, au surnaturel, Cette peur renvoie aux instinct les plus basique, presque animal.

Le ton est candide, mais non moins scrutateur, tout comme la lueur que porte mon regard pâle et spectral. Alors que le vent se lève tout autour de nous, venant caresser nos silhouettes, le son pourtant déjà distant de notre conversation se trouve couper et cloisonné par la brise. Jusqu'ici, je n'ai rien fait pour me montrer réellement mauvaise, antagoniste dans l'âme, parce que je n'y suis pas poussé, parce qu'on ne me fait pas miroiter un quelconque intérêt à me toquer d'une telle conduite. Je découvre, comme une enfant, ce monde plein de mystères, sans porter de jugement préalable à la moindre action. Naïvement, je lui décoche un large sourire et avoue avec connivence.

Pour le moment, je suis surtout extrêmement curieuse à votre égard, pas seulement à cause de votre magie, ni de votre statue de divine. Quoique, vous semblez différente de votre père, que j'ai croiser il y a quelques semaines.

Mes lèvres frémirent de l’ébauche d’un sourire, avant qu’il ne poursuivre, d’un ton tranquille et docte. Mon corps se suintant de l'environnement propice à ma véritable nature.

Je pratique la magie noir ma dame, d'aussi loin que ma mémoire puisse remonter. Tous les sorciers n'ont pas forcément de liens quelconques avec des démons, ni même avec l'occulte. Mais disons que c'est ma spécialité, j'aime avant tout apporter l'anarchie et la discorde lorsque je le juge nécessaire. Et dans mes aventures, j'ai fuis mon village suite aux accusations de sorcellerie, j'ai parcourus le royaume-uni et l’Europe, vivant diverses aventures. J'eusse intégrée tout d'abord quelques clans, qui était attiré par mon talent, où mes pouvoirs purent s'épanouir. Ce fut une période heureuse de ma vie. Malheureusement j'ai étais trop extrême dans mes sorts, ce qui ajouté à certaines révélations, a conduit à mon expulsion. Peu à peu, je fût poursuivi et chasser par des chasseurs de sorcière, ce qui me conduira, à quitter définitivement mon pays natal.

Me murant dans un silence cathédrale, je me écide d'approcher à mon tour de la fille d'Arès, pour lui tourner autour, tout en baissant les yeux en la détaillant de haut en bas, et de bas en haut. Me trouvant à présent face à elle, ma voix se veut plus mielleuse.

J’aime l’idée d’avoir autre chose au-delà de ma compréhension et de ma vision, un mystère, une magie que je ne contrôle pas et que je ne peux expliquer. Je trouve que cela met du piment dans l’existence ! Mais je me délecte de la discorde et de l’anarchie que j'apporte à travers ma magie et ma sorcellerie. Et je suis ici pour me délecter au paroxysme de ce que je veux projeter sur l'Angleterre, je veux répandre la discorde, comme la peste et le feu sur cet empire.

Immobile, j’observe la divine, avant de répondre d’une détermination presque folle, me moquant presque des conséquences.

Je suis comme la pestilence, apportant son lot de maladie là ou je sillonne. Tel un fléau invisible, comme les maladies. Je veux approfondir mon talent, en votre compagnie, ma dame, ou peut-être, me conseillerez vous autre chose ?

Différente de mon père et de mes frères aussi. Je n’ai pas leur stature et musculature. J’étais née pour être bonne à mariée, et je suis devenue….. Qu’est-ce que je suis devenu réellement. Une véritable déesse de la guerre comme mon père, et une déesse de l’amour comme ma mère, une réunion des deux. Mais je ne suis ni l’un, ni l’autre.
Je m’assoie sur un rocher pour être plus à l’aise et écouter son historie. L’intolérance des humains, je l’a connait bien. Je l’ai vécu au travers de mes différentes réincarnations. Je n’ai pas toujours eu la chance de revenir vers le domaine d’Arès. Mais aujourd’hui, comme mes pairs, je décide d’être immortel et de mordre la vie à pleine dent. Et comme mon frère, je me découvre un gout particulier pour le sang. Pour l’instant, mes envies étaient calmes, mais voir la sorcière me tourne autour, avec sa poitrine opulente, et ces magnifiques veines qui se dessinent sous sa peau.

Ces intentions jamais je ne le destine à Alia sauf si elle me le demande, mais Morrigan, c’est autre chose. Cette sorcière me plait beaucoup. Milles images ne passent à travers l’esprit et il vaut mieux qu’elle ne sache rien de ce que je pense d’elle.

Et pourquoi répandre la discord et l’anarchie dans ce monde ? Pour le plaisir simplement ?

Ces mots sont doux à mon oreille.

Je souris, satisfaite, je suis folle et je le sais, et lorsqu’une personne est touchée par cette maladie, je sais la reconnaitre. Morrigan pourrait facilement plonger dans ces abysses de psychose. Il me manquait pas grand-chose, mais quoi exactement ? Je me refuse à la manipulation, c’est le jeu de ces maudits spectres, pas le mien. Je ne sais pas encore vers quel chemin je peux la mener mais cela s’annonce terriblement enivrant et passionnant.

Visiblement, la déesse apprécie ma présence et ma rhétorique, et le sentiment est réciproque. De tous les Berzekers que j'ai rencontrée, il y en a peu qui ont réussis à gagner ma sympathie en si peu de temps. Quant à la fille d'Arès, elle a cette capacité à mettre son rang ou l'étiquette de côté et simplement agir naturellement avec moi, comme une égale. C'était peut-être parce qu'ils n'ont pas rencontré d'autres personnes comme moi que les Berzekers ont naturellement étaient sur leur garde en ma présence. Il est vrai que les soldats d'Arès ne sont pas connus pour leur sympathie au premier abord, mais Harmonie gagnera bien plus qu'une sympathie si cette échange aboutie sous les meilleurs faveurs.

J'ai souvent vécu avec des obligations dût à mes talents. Alors, lorsque j'ai pût vivre à ma manière, j'ai appris que les droits sans obligations, c’est l’anarchie. Je veux vivre sans obligations contraignante à ce que je suis et à mon talent. Et ce qui est taillé en sens contraire s’assemble ; de ce qui diffère naît la plus belle harmonie, et c’est la discorde qui produit toutes les choses.

Lu servant un sourire paisible, puis gardant, à la suite de ma première intervention, un silence pensif pendant quelques secondes. J'amène la déesse vers un discours différent de sa question.

Nous somme le plus belle exemple ma dame, vous et moi somme taillé et destiné à deux sens contraire, et pour autant, l'harmonie peut nous lié vers un projet concordant. La magie, surtout la magie puissante, laisse des traces. Il suffit de les trouver et de suivre la piste jusqu’à son origine. Et vous, vous êtes la source d'une magie que je veux approfondir et connaitre.

Je suis, sans nul doute d’ailleurs, un peu maladroite dans mes expressions. Je peux donner l’impression d’imposer quelque chose à Harmonie, même si ce quelque chose est purement bénéfique, et ce qui est vrai en somme. Quand on félicite et récompense, encore plus quand il s’agit d’un dieu ou d'une déesse, on accepte sans discuter. Mais Harmonie n'est pas une déesse comme les autres, encore moins comme son père et ses frères. Alors, plissant mon regard, je scrute en détail le corps d'Harmonie, pendant que ma voix s'élève, presque mielleuse.

Et vous ma dame, qu'attendais vous de moi et quels sont vos projets ? Vous ne me semblais pas être une divine à participer aux conflits mener par Arès et ses enfants. Peut-être pourrais-je vous être utile par ailleurs ?

Une théorie intéressante mais incomplète. Vivre sans obligations, sans droit en total liberté. C’est malheureusement impossible ma belle. Même moi, je suis soumise à des forces que je ne contrôle pas. A la base, il y avait Gaia et Ouranos. De leur énergie « créatrice », le monde est apparu, et à évoluez comme nous le connaissons aujourd’hui. Je suis plus proche que toi de cette énergie primaire. Mais beaucoup de chose m’échange encore. Ton deuxième discours me fait tiquer et quelque chose me déplait énormément. Je ferme les yeux, me concentrant sur d’autres pensées et ta voix.

Par Arès, tu n’aurais pas dû poser la question, tu m’as cherché, et je vais punir ton insolence. J’ai promis de te faire du mieux, mais rien ne m’empêche de te faire du mal. J’ouvre les yeux et mes pupilles se font féline, ma cible est toute à moi, je me lèche les babines. Je te saute dessus, et te bloque contre un rocher. Tu peux ressentir mon cosmos divin te maintenant, mais peut être que tu ne souhaites pas t’échapper de mon étreinte.

Comment oses tu utiliser le terme « nous », il y un fossé qui nous sépare. N’oublie pas tu es mortelle, et moi j’ai plusieurs vies derrières moi. Tu n’es inférieur…. Néanmoins…

Mon étreinte se relâche.

J’ai gouté ton sang, tu m’appartiens de corps et d’âme. Tu peux faire encore machine arrière.

Je dois être claire avec elle. Morrigan a réveillé en moi des envies malsaines. Vu qu’elle est Berzerker, elle n’est pas une simple esclave, si je lui annonce mes intentions, c’est parce que je la respecte. J’aurai pu continuer, Alia a quitté les lieux. Elle me connait bien, Annatar a bien compris qu’il devait allez voir Arès. Nous sommes seuls, devant le temple de mon frère. Je m’en fiche si on nous surprend. Je retire ma veste, mais je ne l’a te donne pas tout suite. Cette nudité me plait.

Ta vision de l’anarchie est incomplète. Tu ne peux pas vivre sans obligations, ni droits. Je viens de t’en donner l’exemple. Morrigan..

Mon ton est solennel

Si tu me suis, tu peux a jamais perdre l’esprit, mais je peux aussi t’ouvrir des portes à des plaisirs et pouvoir qui te sont encore inconnu. Tu as le choix.

Ma main touche ta trempe, et je diffuse en toi des images de ce que je te réserve, et certaine ne sont pas plaisante. Tu as une idée de mes projets pour toi. Les autres pour l'instant, je ne te fais pas assez confiance. Ainsi, je suis claire avec toi. Tu ne viendras pas te plaindre que tu n’as pas été prévenu. Pour conclure cette accord, je te donne ma veste pour te couvrir.

Tout, voilà ce que je désire.

Désormais, il est temps de goûter à la nouvelle condition de la fille d'Arès, à sa vie, à la chaleur de son corps. Je n’ai aucun problème avec cela. Ainsi, me laissant aller aux désirs qui m’anime.j'ai même hâte de redécouvrir son corps, mais désormais animé d’un feu intérieur. Mes mots susurrer à Harmonie furent était suave et suppliante, toute mon envie transparaissait dans ses mots, mais pas seulement.

Me savoir lié corps et âme à vous anime en moi, une intensité insoupçonnée. Vous avais sut deviner partiellement, des intentions plus ... inavouables, j'ose espérer réitérer plus longuement cette échange.

Ponctuant ces quelques mots d'une voix suave, sublimée par les notes de sucre et de miel de sa voix. Je me saisis fermement de sa veste, pour ne plus laisser apparaitre mon corps à Harmonie. Il n'est même plus question de lui tourner autour, et ou de jouer à un jeu pour attirer chez elle, un intérêt autre que charnel, vu que nous venons de nous affranchir de cette étape. Néanmoins, je suis à présent tout à elle. Pour le meilleurs, et certainement pour le pire. Mais avec elle, je suis prête à supporter bien des choses ...

Je ne ferais jamais machine arrière, je vous suis liée à présent. Je n'aurais d'ailleurs pas eût besoin de votre sort, tant j'aurais accepté de l'être de mon plein gré, mais savoir que vous me désirais éveille en moi un plaisir inavouable.

Me murant dans un silence cathédrale, je me rapproche de la divine, pour finalement la dépasser et faire face à la porte d'entrée du temple de Deimos, et à présent lié corps et âme à elle, je lui lance d'une voix forte.

Vous m'avais promis certaines chose tout à l'heure, j'ai hâte que vous me fassiez découvrir ce que vous m’avais transmise par télépathie Harmonie, mais quant à moi ...

Mes yeux dorés perdent son éclat de passion et de feu sacré, je deviens aussi frigide que la Pythie d’Apollon. J’observe ton manège et je te laisse faire. Ce n’est pas désagréable. En tous cas, ton manque de peur est inquiétant, surement un premier pas vers la folie. Est-ce que je vais vraiment investir mon temps pour tout perdre ? Qu’importe, je te jetterais en pâture à un de mes frères pour que tu comprendre le véritable sens de la peur. Et oui je suis comme cela moi, j’aime déléguer.

Te recouvrant à nouveau, je ferme ma veste sur toi, te faisant comprendre que la fête est finie. Sans sourciller, je me détourne de toi, et commence à quitter les lieux.

Apprendre à ressentir ton sang pour commencer !

Une phrase qui n’a presque aucun sens, mais si elle veut se montré digne, elle devra passer cette première épreuve. Quand a sa réponse, sur le tutoiement, je ne dis rien, mais j’ai déjà mon idée en tête. Jamais. Si elle ose devant qui que ce soit ma punition sera double, une en public et une en privée.

Ou est-ce que je pouvais aller, mon frère Phobos était plus bas, occupé avec ce Ludwig. Quand à mon père, je ne voulais pas le déranger. Partir quitter Sparte pour voir d’autres choses. Seule le voyage sera ennuyeux.

------- ailleurs

Un rictus d'agacement se dessine sur mon visage, bien que j'eusse le réflexe de ne pas le montrer à Harmonie, son non désir jugulé à son départ précipité a en moi, un relatif agacement. Et tout en m’essuient brièvement le visage, immaculé de mon sang. Ce rictus se mue rapidement en sourire franc et sincère à la satisfaction d'avoir nouer ce lien avec Harmonie. J'avais peine à croire que ma venu au royaume d'Arès serai aisé, et mes premières rencontres furent on ne peu plus difficile, jusqu'à ma rencontre avec Siéa. Ma mort contre la Berzeker eût parsemé le doute dans mon esprit, durant mon passage en enfers, mais ma réincarnation, cumulée à ma rencontre avec la déesse me procure une joie sans égale. Pas seulement pour cette rencontre si, mais aussi pour toute celle à venir. Il y a ce lien si mystérieux, mais en même temps enivrant pour tout ce que la divine à a m’offrir. Alors, la détallant d'un regard amusé, je me décide à m'orienter vers un autre domaine que le temple de Deimos.

N'ayant pas perçus d’autres effluves d'énergies, je considère néanmoins qu'il y a certainement des rencontres avec d'autres soldats à la botte d'Arès, ma rencontre avec Harmonie s'est étaler sur quelques minutes, une heure tout au plus, personnes n'a pût savoir ou apercevoir ce que moi et la fille d'Arès avons fait. Mais je préfère m'assurer que personne n'ait pût avoir pris la liberté de nous regarder de loin. Alors, sans trop savoir ou me diriger très précisément, je décampe peu à peu de ce temple.

Ailleurs.

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