The Call of Phobos

Sujet: The Call of Phobos Dim 25 Juin 2017 - 19:04

Phobos arrive sur son domaine tel un prince des ténèbres, les ombres se faisant plus oppressantes et ténébreuses que jamais au fur et à mesure qu'il avançait. Les bois sombres se faisaient plus inquiétants, les arbres semblant vivants, épiant les allées et venues de quiconque s'aventurait sur les terres obscures et froides de la Peur. Son château s'élevait au milieu de ce domaine forestier sortit tout droit des cauchemars des morts, et se voulait à la fois imposant et terrible. Sous le regard vide et néanmoins vigilants des sinistres gargouilles qui surveillaient l'entrée du château, la lourde grille s'ouvrit dans un bruit terrible, laissant place au seigneur des lieux. Il avait fière allure, dans son long manteau de cuir couleur sang, laissant entrevoir son buste pâle mais musclé. Le dieu se déplaçait avec la grâce d'un félin, et le regard imposant d'un démon.

La porte s'ouvrit avant qu'il ne soit devant, le majordome décharné saluant le retour de son maître. Pénétrant dans son antre, le feu de la cheminée s'alluma d'un brasier pâle et froid, tandis que le parquet grinçait sous les pas du dieu. Les tableaux qui ornaient les murs changeaient tandis qu'il passait devant, dévoilant une facette sombre et horrible de chacune des peintures. L'endroit était empli d'oeuvres aussi diverses et variées, mais chacune d'entre elles étaient inquiétantes, sombres, sinistres, et malsaines. Surtout malsaines. Le dieu entra dans la pièce qui lui servait à recevoir les visiteurs. Elle était constituée uniquement de ténèbres, tout semblant fait d'un marbre brillant comme du diamant noir. Tandis qu'il approchait de son trône innommable semblant composé de créatures indicibles, toutes étant des engeances de la nuit et de la peur, Phobos modifia quelque peu la pièce, la transformant pour en faire une cour de justice seigneuriale rassemblant les créatures de la nuit. A quelques mètres du sol, tout autour en dehors de son trône, des gargouilles monstrueuses épiaient ceux qui se présentaient à Phobos. Des ombres sortirent des ténèbres pour se mettre aux côtés de leur maître. Des femmes, pâles mais magnifiques, se collaient à ses côtés, à ses jambes tandis qu'il s'était installé sur son trône. Vampires, succubes et autres tisserandes de l'effroi étaient à ses côtés, tandis que le dieu parla d'une voix qui appela tout les guerriers d'Arès présents.

"Berserkers, Votre Dieu vous appelle!"

Puis attendant qu'ils fassent leur apparition, Phobos se fit servir une coupe de vin. A moins qu'il ne s'agissait de sang. /div>

Sujet: Re: The Call of Phobos Dim 25 Juin 2017 - 23:06

La nature dans le domaine du seigneur de la peur n’obéissait à aucunes autres règles que celle que le fils d’Arès lui-même avait dicté et ne réagissait qu’à sa volonté, ainsi il n’était pas surprenant d’y voir des choses que la vie elle-même récuserait et condamnerait à l’anathème. Il y avait là des lois que la physique n’aurait su expliquer, ni même entrevoir. Dans ces lieux, on pouvait sentir toute la magnifique horreur de l’essence du dieu. Ce paysage était à l’image de son maître, sombre, terrible et superbe à la fois. Cependant, le cardinal ne pouvait s’attarder sur les détails, il était attendu.

Plus vite ! Grommelait-il alors qu’il avait l’impression de faire attendre son seigneur.

Il forçât l’allure pour arriver le plus vite possible au palais. Le temple du frère de la terreur n’avait rien perdu de sa superbe et il était agréable pour Alectryon de le voir, cette fois ci, de ses propres yeux. En effet, la dernière fois qu’il se rendit en ces lieux, c’était pour le sacrilège ultime, une tentative pathétique de déicide, avorté aussi vite qu’un flocon de neige sur une flamme. Il n’était pas lui-même à ce moment-là mais le souvenir de cette honte ne le quittait pas. Il lui fallait désormais, dusse-t-il y passer sa vie, laver son honneur.

Il arrivât devant les portes qui s’ouvrirent à son passage, le laissant pénétrer dans le saint des saints de la noirceur. L’aura du dieu de la peur se faisait déjà ressentir sur tout le domaine mais, en ce lieu précis, il aurait presque pu la toucher. Le cardinal ressentait une terrible humilité en entrant dans la salle d’audience alors qu’il croisait du regard, œuvres et sculptures étranges et inquiétantes, témoignant des perversions artistique propre à son divin maître. Celui-ci attendait sur son trône, entouré d’un sabbat de créatures impies, toutes issues de cauchemars où l’horreur et la luxure se côtoyait. Arrivé devant son maître, sans le regarder dans les yeux, il s’agenouillât devant lui, le visage tourné vers le sol.

Moi, Alectryon, cardinal du feu, je réponds à votre appel Ô mon terrible dieu.

Il gardât sa position, n’attendant que le bon vouloir de son divin seigneur pour se mouvoir et sa volonté pour agir. Il semblait que le cardinal du feu fut le premier arrivé. Nul doute que d’autres suivraient bientôt. Dans un silence sépulcrale, il attendit l’arrivé des autres et les paroles de son seigneur pour en savoir plus quant à cette convocation.

Sujet: Re: The Call of Phobos Lun 7 Aoû 2017 - 1:43

Phobos attendait avec patience l'arrivée des berserkers tandis que des créatures impies, aussi sublimes que mortelles, se frottaient à lui, cherchant clairement à quérir une miette d'attention ou d'intérêt de sa part. Le premier à se présenter, et pour sa plus grande déception, le seul, était Alectryon. Non pas qu'il était mécontent de sa présence, loin de là, il constatait avec grand plaisir même l'évolution dans son comportement du Cardinal du Feu, désormais guerrier fiable plus monstre qu'humain. Non, ici, la source de sa déception était le fait qu'il soit le seul à se présenter à lui. Que pouvaient donc faire les autres? Etait il le seul berserker présent en ces lieux? Non, cela ne se pouvait, il avait clairement ressentit la présence de Zyss au loin.

"Il est inutile de t'étendre en flagorneries, Alectryon! Ta présence me suffit amplement."

Phobos lâcha un soupire d'exaspération qui fit sursauter les sublimes beautés mortelles qui se languissaient à ses pieds tandis qu'il ferma les yeux. Laissant vagabondant son être, il étendit alors sa perception des lieux et des êtres qui se trouvaient sur les terres hostiles de la Guerre. Le fils d'Arès perçut alors plusieurs présences, étrangères manifestement, et auxquelles le Cardinal des Calamités bloquaient visiblement l'accès.

Au moment où il ouvrit les yeux, le feu de la cheminée s'attisa brusquement, manifestant l'agacement du maître des lieux. Ils se trouvaient tous ou presque au Champ de Mars, les intrus s'étant ainsi déjà engagés dans le domaine d'Arès. Cela, Phobos ne pouvait le permettre. Il se leva alors de son trône et avança d'un pas ferme et implacable, déterminé à mettre fin à cette plaisanterie au goût plus que douteux. Sa voix était rude, s'adressant alors à Alectryon avec autorité.

"Reste en retrait pour le moment. Tu n'auras peut être pas besoin d'intervenir, mais retient bien une chose, Alectryon, un Cardinal se doit d'être prêt à la guerre à tout moment, mais doit frapper lorsque cela est le plus judicieux. La force et la rage sont une chose essentielle pour les berserkers, mais cela ne signifie pas pour autant qu'elles doivent être dénuées d'intelligence!"

Il valait mieux dissimuler autant que possible l'état des forces d'Arès, et les sortir au moment le plus propice. Phobos était certain que le cardinal du Feu avait compris l'intention du dieu. Si les intrus venaient pour se battre, ils étaient susceptibles de sous estimer le nombre des guerriers présents, et l'arrivée impromptue d'un berserker, qui plus est d'un autre Cardinal, pourrait les surprendre. Restait à voir ce qui se tramait exactement au Champ de Mars, et sans la moindre hésitation, tandis que les lourdes portes de son sanctuaire s'ouvrait, le dieu s'en alla, s'envolant sous la forme d'une nuée de chauves souries!

Sujet: Re: The Call of Phobos Ven 25 Aoû 2017 - 18:23

Le dieu ne fut pas partit bien longtemps. Tandis que les créatures impies observaient l'impressionnant cardinal du feu en patientant après le retour de leur maître, elles sursautèrent presque lorsque les portes se rouvrirent brusquement. Le souffle froid et puissant d'un vent sombre déferla alors sur la pièce, précédent une nuée de bêtes ailées aussi sombres que la nuit elle même. Cela ne dura qu'un instant, le nuage de chauve souries laissa place au Seigneur des lieux, ainsi qu'à l'incarnation des Calamités. Laissant les deux cardinaux rester à leur place, le dieu alla se servir une coupe de vin, ou bien était ce de sang, et la porta à sa bouche tandis qu'il se retournait vers eux. Les succubes et autres vampires gémissaient, leur dieu les ignorant copieusement pour fixer son attention sur les deux guerriers. Phobos ressentait la présence de son Père, et l'état de la cuirasse de Zyss était pour le moins préoccupante. Après avoir savouré sa coupe, il la laissa tomber au sol, comme si il laissait tomber une miette de pain à ses créatures. Tandis que celles ci se jetaient dessus , se battant presque pour l'obtenir, Phobos parla d'une voix sombre.

"Alectryon. Emmène Zyss jusqu'à ta forge. Sa cuirasse nécessite tes talents de forgeron. Fais vite, le souffle de guerre se fait entendre, et avant que celle ci ne frappe le monde, j'aurais une mission à vous confier!"

D'un geste de la main presque désinvolte, il congédia alors les deux Cardinaux. Oui, Phobos percevait l'éclat de son Père, l'éclat de la Guerre qui s'apprêtait à déverser sa fureur sur ses ennemis. Il avait une idée pour pallier au manque d'effectifs des berserkers, ceux ci tardant à s'éveiller, et il espérait alors avoir encore un peu de temps avant la bataille. Juste un peu, c'est tout ce qu'il espérait. Phobos s'installa alors sur son trône, attendant alors un signe d'Arès.

Sujet: Re: The Call of Phobos Mar 29 Aoû 2017 - 21:29

De retour chez lui, Arès se dirigea vers le temple de son fils. Son cosmos avait sans doute déjà était perçu par Phobos. Son entretient avec les titans avait été plutôt courts et il leur réservait un sort qui était celui des perdant. Il allait de nouveau les écraser avec sa force. Le fils de Zeus se présenta devant les porte du palais et les écarta avec son regard. Une fois à l'intérieur il pouvait constater que son fils n'était pas seul. Alectryon était également là. Il pouvait tout à fait assister à cette rencontre, car cela le concernerait également. Le dieu de la guerre s'arrêta au niveau de son fils avec un petit sourire.

" Merci mon fils, je vois que tu as su protéger et guider mes guerriers pendant mon absence. Une absence qui c'est révélé plus courte que je ne l'aurais imaginé. "

Les bras croisé, Arès ferma les yeux et laissa échapper un soupir. Phobos avait raison, les titans n'avaient pas l'âme ni l'esprit pour être considérait comme des dieux. Il était bien plus proches des humains. Il ne méritait donc pas autant d'estime que par le passé. Dommage pour eux, ils auraient pu devenir des alliées. Tant pis, ils avaient gâché la chance qui c'était offerte à eux. Le dieu de la guerre ouvrit ses yeux et se plaça face à son fils tout en saluant son Berserker d'un signe de main.

" Il semblerait que tu avais raison, les titans ne supporte pas la présence des Olympiens et notamment la mienne. Toutefois... les paroles insultantes et leur non respect à mon égard doivent être punis. "

Il aurait très bien pu le faire lui même, mais il était plus intéressant de voir les réactions des titans à froid. Il les avaient prévenu qu'ils seraient désormais ennemis, et tout les ennemis de la guerre finissaient par combattre et périr. Il possédait l'armée la plus puissante de toute, et même celle d'Athéna faisait pale copie ! Bien entendu, cela n'était vrai que si tout ses guerriers se réveillaient enfin.

" Il c'est passé quelque chose ? "

Sujet: Re: The Call of Phobos Jeu 31 Aoû 2017 - 22:50

Phobos ressentit la présence d'Arès avant même de l'apercevoir. Le dieu de la Guerre s'avançait dans les ténèbres de son domaine, brillant de milles feux de par son armure d'or étincelante. Arès dénotait fortement dans l'atmosphère sombre et sinistre qui régnait sur le territoire de la Peur, mais cela ne le rendait que plus impérial encore. Son fils se leva à son approche et s'inclina, comme à l'accoutumée. En silence, le dieu de la Peur écouta avec attention les paroles d'Arès. Son voyage a été écourté, et Phobos devina aisément les raisons de ce retour impromptu. Il était couru d'avance que les titans, d'une manière ou d'une autre, allaient froisser son dangereux Père, et le résultat ne s'était pas fait attendre. Cela ne fit qu'apparaître une moue de mécontentement teintée de lassitude sur le visage de Phobos.

"Cela était trop d'espérer de leur part qu'ils aient évolués depuis ma dernière rencontre avec eux. Quoiqu'il en soit, leur sort est désormais tout tracé, le Tartare se rappellera à leur bon souvenir..."

Un brin désappointé, ce qui ne rendait que plus sinistre encore le lugubre personnage qu'il était, Phobos se redressa. D'un claquement de doigts, il fit apparaître alors deux coupes d'or, emplie du vin de Dionysos. Cela ouvrait quelques portes d'être le fils d'Arès et petit fils de Zeus, et son clan n'étant pas connu pour boire de la vulgaire piquette, Phobos gardait toujours dissimulé dans son domaine quelques bonnes bouteilles à portée. Il donna alors une des coupes à son Père.

"Au retour prochain des titans dans les tréfonds du Tartare alors!"

Phobos porta le divin breuvage à ses lèvres, savourant alors ce nectar des dieux qu'avait créé Dionysos. Rouvrant les yeux, il répondit alors à son Père, l'informant de la venue des saints dans son royaume.

"Durant votre courte absence, des chevaliers d'Athéna sont venus ici, afin de s'enquérir de ce qu'il en était du Tournoi que vous deviez organiser avec elle. Je les ai renvoyés, bien évidemment. Les berserkers étaient prêts à se battre, mais leurs cuirasses doivent être restaurées avant qu'ils ne soient envoyés au combat, faute de quoi cela se répercutera sur leurs capacités ..."

Il savait que ce n'était pas de bonnes nouvelles, mais Phobos était celui qui gérait ce genre de choses, il était de son devoir de lui transmettre ses informations. En fin stratège, il avait prévu que Arès allait préparer une nouvelle Guerre, alors il avait déja prévu quelque chose pour renforcer leurs forces encore balbutiantes. Car si les berserkers étaient incontestablement forts et dangereux, ils n'étaient pas encore très nombreux.

"De plus, si vous le permettez, j'avais pour projet d'envoyer les berserkers explorer certaines régions reculées. Vos guerriers sont forts, et extrêmement dangereux, mais l'éveil du reste de votre armée tarde encore. Alors pour combler cela, je pense qu'il serait judicieux de mettre la main sur quelques armes et artefacts légendaires. Cela les rendraient d'autant plus imprévisibles pour nos adversaires. Qu'en dites vous?"

Phobos espérait que Arès lui accorderait un peu de temps avant de décider de mener l'assaut contre les titans. Ils étaient immortels après tout, et avec un peu de chances, d'autres berserkers s'éveilleraient d'ici là. C'est alors que des auras divines se manifestèrent à l'entrée de leur royaume, des auras ô combien familières pour eux. Le sombre roi de l'effroi sourit alors brièvement.

"Hum... Et bien, il semblerait que Mère nous rende visite, Père. Et qu'Artémis l'accompagne. Souhaitez vous que j'aille les chercher pour les amener à votre Palais? Mon domaine étant ce qu'il est, je doute fort qu'il s'agisse du lieu le plus convenable pour La recevoir."

Il est vrai que la demeure de la Peur, aussi singulière et sinistre que son seigneur, abritait toute les horreurs et monstruosités qui arpentaient les ombres du coeur des Hommes. Et si elle était susceptible d'accueillir la déesse de la chasse et de la Lune, de par la nature tout aussi singulière et farouche d'Artémis, il n'était en aucun cas envisageable de recevoir sa mère dans l'antre de l'effroi où monstres et créatures de la nuit se mélangeaient aux ténèbres indicibles de la Nuit et de la Peur.

Sujet: Re: The Call of Phobos Sam 2 Sep 2017 - 8:16

Il avait en effet était idiot de sa part de penser que les titans pourraient avoir évoluer. Il n'était guère surprenant de les voir toujours voyager entre le tartare et le labyrinthe. Ils semblaient apprécier la défaite. Phobos aussi avait eu une mauvaise opinion d'eux lors de leur dernière rencontre et il pouvait le comprendre. Son fils fit alors apparaitre deux coup de vin afin d'y verser le breuvage de Dionysos. Arès leva son verre et s’empressa de boire ce nectar divin. Les titans n'étaient que des déchets et il avait bien l'intention de s'en débarrasser comme il l'avait fait avec Poséidon.

Durant son absence, des saints c'étaient donc présenter ici. Ils voulaient savoir où en était le tournois ? Avant de venir, ils auraient mieux fait de chercher leur déesse. Athéna était toujours introuvable depuis qu'elle avait quitté Sparte. Le dieu de la guerre ne pouvait rien organiser sans la voir. De plus, le temps c'était écoulé depuis et à la place de combat d'entrainement il avait bien l'intention de frapper directement le sanctuaire. Selon Phobos, les armures des Berserkers n'étaient pas en bonne conditions. Fautes aux derniers combats qu'ils avaient du mener.

" Tu as bien fait. Les Berserker ne savent pas quand il faut s'arrêter de se battre. "

Pour les renforcer, Phobos avait pour but de les envoyer chercher des artefacts dans le monde. Ce n'était pas une mauvaise idée. Grâce à leurs expériences acquis sur le terrain et à de nouvelles armes, son armée n'en deviendra que plus puissante.

" C'est une bonne initiative, je te laisse donc le soin de les éparpiller à travers le monde. "

Sa remarque concernant sa mère était judicieuse ! Aphrodite était enfin de retour et elle n'était pas seule puisque Artémis semblait être présente aussi. La déesse de la chasse était bien évidement la bienvenu, cependant il aurait aimé la voir plus tard. Les retrouvailles avec Aphrodite auraient pu être passionnante... mais tant pis, il allait devoir faire avec. Les bras croisé, le fils de Zeus tourna le dos à Phobos pour se diriger vers son temple.

" Va donc accueillir ta mère comme il se doit. Je vous attendrez au palais. "

=> Temple d'Arès

Sujet: Re: The Call of Phobos Dim 3 Sep 2017 - 17:02

Sans grande surprise, son Père acquiesça. Depuis le temps que ce dernier attendait le retour de l'Amour, la voilà qui revenait enfin vers lui. Il était certes regrettable qu'Artémis l'accompagne, mais cela importait peu. Au pire, Arès congédierait celle ci après avoir entendu les raisons qui l'ont poussées à venir le voir, et ensuite, les deux amants feraient ce qu'ils ont toujours fait... Se mêler, s'entremêler, s'enlacer... Il n'était guère étonnant que la fratrie qui unissait Phobos, Deimos et Harmonie soit si singulière, de part leurs natures respectives aussi singulières que dangereuses quand on savait qui étaient leurs parents. Mais plus important, Arès approuvait le projet de son fils en ce qui concernait son armée. Il était vrai que la force du peu de berserkers éveillés était impressionnante, mais encore loin d'être représentative de la véritable force brutale et chaotique de l'armée de la Guerre! Alors Phobos allait tout faire pour pallier à cette faiblesse temporaire, bien déterminé à rendre sa réputation d'autant aux berserkers de son Père. Il s'inclina avec respect, la main proche du coeur.

"Merci Père. J'y vais de ce pas!"

Tandis que Arès retournait dans son Palais, Phobos prit alors la direction de l'entrée du Royaume, se fondant dans les ombres de son domaine et disparaissant alors des lieux, laissant les berserkers s'en aller à la forge du désert de Feu.

Sujet: Re: The Call of Phobos Dim 10 Sep 2017 - 23:43

Le cardinal du feu n’obtint pas la réaction escompté mais, cela n’importait plus. Il était aux ordres de son maitre et n’avait plus besoin qu’il le flatte comme un animal. Il lui fut demandé de se tenir à l’écart des évènements qui se jouaient dans l’enceinte du royaume de la guerre. Il en fit donc selon la volonté é de son seigneur et maitre et, avec respect, se fit le plus discret que son apparence lui permit. Il attendit avec calme la suite des ordres de son maitre lorsque celui-ci ferait appel à lui.

Le dieu de la peur allât lui-même à la rencontre des troubles qui secouaient le royaume de son père. Il traversât les sombres portes de son domaine et disparut, laissant Alectryon dans l’obscurité de son temple. La situation n’aurait sans doute pas eu le loisir de plaire au commun des mortels, d’être laissé dans un lieu où les ténèbres régnaient en maitre et ou chaque ombres devenait tangible à défaut de pouvoir être vue. Le cardinal ne sourcillât pourtant pas, non pas qu’il ne connaisse pas la peur, ce qui aurait été un comble en ces lieux mais, il savait la transcendé pour que jamais plus elle ne le paralyse.

Bientôt, son maître revint, faisant s’ouvrir comme une explosion de lumière, le lourd portail sombre de son temple. Il était accompagné de son cortège de créature de la nuit et du cardinal des calamités vêtu d’une armure en piteux état. Alectryon ne savait ce qui avait pu amener son homologue à subir et faire subir de tels dégâts à son armure. Il se demandât si ce n’était pas en lien avec les mouvements qui secouaient le royaume. Toujours était-il qu’ils furent tous deux congédié pour que la forgeron du royaume répare l’armure de Zyss.

Le cardinal du feu se mit donc en route vers le désert du feu, sans savoir si son compagnon lui emboîterait le pas mais, après tout, il n’était pas étranger aux lieux et pouvait bien s’orienté lui-même. Il aurait tôt fait de remettre en état l'armure du cardinal et pourrait s'acquitté d'une autre tache pour son seigneur, à moins qu'ils ne soient plusieurs à requérir les talent du maître du feu. En quittant le domaine, il sentit la puissante présence d’Arès non loin de là. Comme il était bon d’être revenu, comme il était bon de se sentir chez soi.

Le désert de feu

Sujet: Re: The Call of Phobos

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