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 Flashback - La fin d'une ère [ P.V Phobos]

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Kara

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MessageSujet: Flashback - La fin d'une ère [ P.V Phobos]   Flashback - La fin d'une ère [ P.V Phobos] EmptyJeu 8 Oct 2015 - 16:20

Ce récit date d’une époque lointaine. Une époque où les déserts d'Australie Centrale étaient des plaines fertiles et irriguées. Une époque où les immenses forêts d'eucalyptus croissaient dans la Baie de Port Phillip alors émergée. Une époque où la grande barrière de corail n’existait pas encore.

Ce temps est appelé aujourd’hui le « Tjukurrpa » par le peu d’hommes qui peuplent encore cette île continent. Le temps des rêves. Souvenir de l’âge d’or de ce monde.

Mais loin d’être un songe, cette période bénie exista vraiment et ce des éons avant notre siècle. C’était le temps mythologique où les titans étaient seuls maîtres du monde.

En ce temps-là, Epiméthée, fils de Japet et de Thémis, frère de Prométhée et d’Atlas, décida de quitter le Cronos Labyrinthos pour s’offrir quelques vacances bien méritées (selon lui)  sur terre. Il faut dire que les dernières périodes géologiques lui avaient donné pas mal de travail et qu’un peu de repos était bienvenue, surtout qu’aucune extinction de masse semblait en vue.

il choisit l’Australie comme lieu de villégiature, s’installant incognito parmi les hommes qui lui donnèrent le surnom de « Baiame ».

Mais chassez le naturel et il revient au galop.
Au bout de quelques mois, ses doigts le démangèrent.
Ce lieu isolé et luxuriant lui offrait des possibilités de créations infinies. Le titan y laissa donc libre court à son imagination fertile en matière de conception animale. C’est ainsi que là-bas, il modela et donna vie à des créatures défiant les lois de l’évolution elle-même. Elles allèrent parfois au-delà de ce qui semblait être sa plus belle création, à savoir les dinosaures (malheureusement décimés quelque temps plus tôt par une chute de météore et une éruption volcanique… fragiles ces petites bêtes. Cette disparition causa d'ailleurs un gros chagrin à leur créature qui pour oublier ce sinistre événement inventa la moussaka)

Marsupiaux géants, tigres à dents de sabre colossaux, reptiles monstrueux, oiseaux improbables... toute cette joyeuse faune bigarrée se multipliait et croissait en paix, côtoyant les hommes primitifs.

A ces derniers, le titan enseigna très tôt que tous les êtres vivants sont dépendants les uns des autres et que cette dépendance est indispensable à la survie de chacune des espèces.  Ce discours pacifique n’était pas le fruit de la bienveillance (Même si certains le crurent) C’est juste que notre titan en avait marre de voir ses petits protégés décimés par des chasseurs affamés. Quoi qu’il en soit, l’idée prit plutôt bien parmi les shamans et le peuple qui appliquèrent ces préceptes évitant de tuer plus que de raison. Grâce à ce nouvel état d'esprit, même l’ornithorynque (pourtant créé par accident un soir de beuverie) réussit à survivre à la plus grande surprise de son créateur.

En bref, pendant plusieurs milliers d’années, un climat de paix béate berça l’île rythmée par de nouvelles formes de vie de plus en plus curieuses.

Jusqu’au jour de triste mémoire où le naïf Épiméthée accepta un cadeau que lui fit Zeus par l’intermédiaire d’Hermès : La douce et sublime Anésidora.(que d'autre appelèrent plus tard Pandora)
La création d’Héphaïstos charma tant et si bien le jeune titan par ses multiples talents et grâces dont l’avaient comblés les olympien que Subjugué, le jeune titan en tomba follement amoureux.
Contre l’avis de ses parents et surtout de son frère Prométhée, il décida même de la prendre pour femme.

Pauvre de lui. Notre tendre sot n’imaginait pas que les conséquences de son acte seraient irréparables. Car la belle emportait dans sa dote une grande boîte mystérieuse que Zeus lui avait confié mais surtout  interdit d'ouvrir.

Un jour que la curiosité fut trop forte et son mari absent, la nouvelle épousée souleva le couvercle et les maux de l’humanité qui y étaient cachés s’échappèrent répandant sur le monde leur marée funeste. Pour la première fois de son histoire , l’humanité connut la Vieillesse, la Maladie, la Guerre, la Famine, la Misère, la Folie, le Vice, la Tromperie, la Passion, l'Orgueil. Il y eut des cris, il y eut des larmes et l’âge d’or prit fin. Heureusement l'espoir resta, sans quoi il en aurait était fini de notre histoire.

Cet événement annonça le début de la révolte des olympiens contre Cronos et les siens et le début de la titanomachie.

Se considérant en partie responsable et part l’allégeance qui le liait à son roi, Epiméthée prit part au combat contre les descendant du seigneur des divinités archaïques aux côtés de ses parents et de ses frères.

Mais avant de partir , il prit la précaution de mettre sa fille, Pyrrha, et sa femme (à qui il avait pardonné car il l’aimait tendrement) à l’abri en compagnie de son peuple dans les grottes qui serpentaient dans Uluru : le nombril du monde qui se trouve au centre de l’Australie. Puis il dressa une barrière protectrice le long des côtes, certain que cela serait suffisant à protéger son jardin d’Eden des assauts des Dieux de l'Olympe.

Puis la guerre débuta. Elle fut terrible. Il y eut des exploits innombrables dans les deux camps qu’il serait trop long de relater ici. Olympiens et divinités archaïques faisaient preuve d’un courage sans faille. Le sens tactique des plus anciens rivalisait avec la fougue des plus jeunes. La victoire n’était acquise à aucune faction. Leurs forces étaient presque égales.

Alors que le conflit semblait vouloir s’enliser, soudain, le court du destin se retourna. En une journée, Cronos et les siens virent leurs chances de gagner réduites à zéro. La trahison et la défection de certains titans conduisirent les membres de leur famille à leur perte.

Ce fut un marasme. Les enfants de Thémis et Japet le payèrent très cher. Prométhée fut pris et condamné au destin que nous lui connaissons. Atlas se retrouva détenu et devant supporter le monde sur ses épaules. Epiméthée s’en sorti de justesse, grièvement blessé tentant de rejoindre son sanctuaire.

Mais la peine que lui avait réservé les ennemis de son peuple était peut-être la pire.
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MessageSujet: Re: Flashback - La fin d'une ère [ P.V Phobos]   Flashback - La fin d'une ère [ P.V Phobos] EmptyMar 13 Oct 2015 - 15:50

La guerre. Voila bien une chose que partageait les Olympiens. Qu'il s'agissait de se battre entre eux ou contre un ennemi commun, cela importait peu car la guerre faisait partit d'eux. Phobos ne le savait que trop bien, pour être le fils de la Guerre. Arès se délectait de cela, tout comme son frère jumeau, Deimos. Lui, par contre, préférait largement une place d'observateur, mais malheureusement pour lui, il n'avait guère le choix. Il avait choisit de suivre son Père et son Frère, et devait ainsi faire sa place dans ce dangereux clan. Après tout, il était la Peur, et elle se devait d'être présente à l'idée même qu'une guerre puisse éclater. Et ici, il y participait pleinement, à cette guerre. La titanomachie. Un affrontement terrible entre les Olympiens et les Titans. Aussi puissants et dangereux l'un comme l'autre, la lutte était acharnée et les deux camps étaient tout aussi susceptibles de remporter l'affrontement que de le perdre. Mais le désistement de certains titans, au profit des Olympiens, fit basculent la balance en leur faveur, et désormais, la défaite de leurs ennemis ne faisait plus le moindre doute. Phobos observait alors la débâcle des titans d'un oeil froid et sinistre. Parmi les Divinités, il était l'un des plus singuliers et des plus inquiétants. Non pas qu'il le cherchait réellement, non, en réalité, il était tout simplement ainsi. Fataliste, le fils d'Arès l'était, il savait qu'il était né monstre, et qu'il le resterait aux yeux de tous. Il ne cherchait pas à se défaire de cette image qui n'était que sa façon d'être. Tout ce qu'il cherchait, c'était accomplir un dessein qui dépassait la compréhension de ses semblables. En dehors de son grand père, ce Foudroyant foudroyeur qu'était Zeus, aucuns d'entre eux ne pourrait soutenir son objectif et les méthodes qu'il utilisait pour y parvenir. L'ironie dans cela, était que la seule qui pourrait approuver son projet était Athéna, mais les moyens qu'il mettait en oeuvre faisait qu'elle s'opposerait farouchement à sa façon de faire. Mais pour l'heure, son attention était loin, très loin, d'être portée sur ses projets ou sa famille. Non, son regard de prédateur recherchait les traces d'un titan blessé qui avait réussi à fuir le champ de bataille. Il releva une trace de peur, infime, il est vrai, mais cela suffisait à ce monstre pour remonter sa piste.


Phobos arriva alors au dessus de l'Australie. Cette étrange contrée peuplée des expérimentations hasardeuses d'un titan. Ces créatures étaient pour le moins insolites, et le dieu de la peur ne comprenait guère l'intérêt de certaines, comme cet espèce de castor croisé avec un canard. Lui même créait des monstres difformes et horribles, mais ses bêtes avaient une utilité. Mais cet ornithorynque... non cela dépassait sa compréhension. Peut être qu'il saurait arracher à ce titan le pourquoi d'une telle création avant de l'achever. Cela pourrait être intéressant, selon lui. Il fallait donc déjà lui mettre la main dessus. 

"Il est l'heure pour moi de semer la peur en Australie!" 

Du ciel, Phobos plongea vers la terre des kangourous, autre espèces étranges à ses yeux, afin de poursuivre sa traque. Mais le jeune dieu qu'il était n'avait pas prévu que le titan aurait protégé sa contrée, et il percuta un puissant champ de force. Plus vexé qu'autre chose, Phobos haussa le ton, de sorte à ce que sa proie puisse l'entendre. 


"Fuir ne te servira à rien, Titan. Viens à moi, ou tu verras ton pays sombrer dans les ténèbres et la mort avant que je ne mette la main sur toi!" 
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Kara

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MessageSujet: Re: Flashback - La fin d'une ère [ P.V Phobos]   Flashback - La fin d'une ère [ P.V Phobos] EmptyLun 26 Oct 2015 - 13:44



En prenant pied sur l’île, Epiméthée se réjouit de voir que son havre de paix n’avait pas souffert de la guerre. La barrière de cosmos était toujours en place, protégeant les lieux. Ses terribles gardiens animaliers patrouillaient le long des côtes et dans ses forêts profondes. La divinité archaïque pouvait même entendre leurs grognements et leurs feulements de bienvenue tandis qu’il rejoignait le centre de l’île et la retraite de son peuple.

Quel soulagement après tant de carnage et de morts que de retrouver ce lieu si cher à son cœur inchangé. Car mis à part un sentiment d’inquiétude qui flottait dans l’air, tout semblait paisible.

Mais pour combien de temps encore l’Australie goutterait elle à la quiétude? En revenant ici, son protecteur n’avait-il pas condamné ce continent à subir à son tour les foudres des nouveaux maîtres de ce monde ?
Certes, afin de couvrir sa fuite, Epiméthée avait usé de nombreux stratagèmes, tentant tant bien que mal de brouiller les pistes. Cependant, le fils de Japet restait lucide. Il savait que toutes les ruses du monde ne suffiraient pas. Tôt ou tard les olympiens le retrouverait et alors il subirait le même sort que le reste de sa famille. Pourtant, il gardait l’espoir que cette retraite  lui permettrait d’avoir un peu de répit avant de retourner au front.

Malgré le fait qu’il n’était pas un guerrier dans l’âme, Epiméthée  espérait qu’il ferait honneur aux siens sans faiblir, refusant de tomber sans se battre.
Mais avant de se jeter à corps perdu dans cette dernière bataille, le titan souhaitait mettre en sécurité sa femme et sa fille. Les savoir en sécurité lui permettraient ainsi d’avoir l’âme tranquille pour cet ultime assaut. En effet, il tremblait à l’idée des mauvais traitements qui pouvaient leur être réservé, sachant pertinemment  que leurs ennemis allaient se montrer impitoyable et écraser sa  parenté, d’essence divine ou non.

Le titan avait conscience que plus aucuns lieux sur terre n’étaient sûrs. Il fallait donc vite qu’il les fasse évacuer vers le Cronos Labyrinthos. Là-bas, ils seraient à l’abris et sous la protection de l’ Adamas Psammos.

Mais alors que la divinité archaïque allait atteindre le centre de l’île, un son l’arrêta. Quelque chose, ou plutôt quelqu’un, venait de percuter avec violence le bouclier de protection entourant l’île le faisant résonner sur l’ensemble de sa surface. Le titan se mit immédiatement à couvert, espérant cacher sa présence en dissimulant autant qu’il le pouvait son cosmos.

Le fuyard attendit, espérant de toutes ses forces que l’importun passerait son chemin. Que qui que ce soit-il n’était pas venu pour lui. Que ce n’était qu’une coïncidence, un malheureux fruit du hasard.  Mais une voix terrible le détrompa rapidement :
"Fuir ne te servira à rien, Titan. Viens à moi, ou tu verras ton pays sombrer dans les ténèbres et la mort avant que je ne mette la main sur toi!"

Que devait-il faire ? Bon sang, c’était un crève-cœur de savoir sa femme et sa fille si prêt sans pouvoir les rejoindre. Mais les accès à l’Uluru étaient en zone découverte. Son agresseur le verrait immédiatement s’il tentait de les rejoindre. Pour rien au monde, Epiméthée ne voulait attirer son attention sur cette formation rocheuse.
D’un autre côté, il ne pouvait se permettre de laisser ce mystérieux assaillant mettre sa menace à exécution en testa nt sa patience. Même si le titan savait que le bouclier de l’Australie était puissant, il ne tiendrait pas longtemps sous la fureur d’un Dieu.  

C’est donc le cœur gros et rongé d’inquiétude que le fils de Thémis fit demi-tour, retournant vers la côte. En chemin, il tenta de gagner du temps:
«  Olympien, tu n’as pas besoin de t’en prendre à ces lieux. Je viens. »

Epiméthée émergea de la forêt pour aller rejoindre  une des plages de sables du sud de l’île. Là, en terrain découvert,  il croisa les bras et leva la tête pour observer son futur adversaire. Il l’avait déjà vu de loin :
«  Je crois reconnaître en toi un des bâtards maudits d’Arès. Je me trompe ? Que fait un larbin de la guerre ici-bas ? Tu ne devrais pas te complaire à fêter la victoire non méritée des tiens sur les nobles enfants de Gaïa en buvant jusqu’à la lie ? Ou alors es-tu venu jusque-là pour  m’insulter ? Si c’est le cas, passe ton chemin et garde ta bave pour brailler avec les autres parasites qui te servent de famille. Rien de ce que tu me diras ne m’atteindra. Tu peux aboyer autant que tu veux. Les molosses comme toi ne savent que montrer leurs crocs limés avant de retourner à la niche dès que leur maître leur ordonne ; N’est-ce pas ? »

Le titan ricana, jouant ouvertement la carte de la provocation :
« Ou alors viens-tu offrir à ta charogne d’oncle une nouvelle colonie ? J’ai entendu dire qu’il se faisait appelé le dieu suprême. Il ne manque pas d’orgueil. Mais si c’est cette île qu’il veut, tu lui diras, qu’il ne la mérite pas. Aucun d’entre vous ne la mérite. Nous avons bâti ce monde à la sueur de notre front. Vous n’êtes que des arrivistes. Et vous resterez toujours les seconds. Car ceci n’est pas votre héritage. Votre sale engeance n’est  bonne qu’à s’accaparer le travail des autres. »


Son visage se fit plus sombre :
« Alors ? Que me veux-tu brave petit chiot de la guerre ? »

Epiméthée traversa la barrière de protection, espérant qu'il avait assez énervé phobos pour pouvoir l'entrainer dans un combat qui le détournerait de son île.

Même si le frère de Prométhée est un être bourré de qualités, il n’est pas reconnu pour son sens de la stratégie, ni pour son intelligence. Sans quoi, il se serrait rendu compte qu'attiser la colère d'une divinité c'est toujours avéré à travers l'histoire être une idée stupide.
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MessageSujet: Re: Flashback - La fin d'une ère [ P.V Phobos]   Flashback - La fin d'une ère [ P.V Phobos] EmptySam 31 Oct 2015 - 16:57

Un lent sourire inquiétant se profila sur le visage du dieu de la Peur. Le titan qu'il traquait venait d'apparaître et se montra étonnement provocateur envers lui. Il l'écouta parler, attentif, pesant soigneusement les mots qui avaient été prononcés par sa proie. Il croisa les mains derrière son dos, pendant que le titan crachait une tirade véhémente envers lui et sa famille. Phobos n'avait rien de personnel contre lui, mais vu la tournure que prenait la situation, Epiméthée allait bien vite apprendre à ses dépends que l'on ne provoquait pas la colère d'un olympien ainsi, qui plus est la sienne. Il restait imperturbable, quoique légèrement amusé, par son interlocuteur.

"Premièrement, je ne suis pas seulement le 'petit chiot de la Guerre' mais également l'apprenti de Zeus, nouveau maître des Cieux et de la Foudre!" 

A ces mots, un éclair tomba du ciel pour frapper la barrière qu'avait mis en place Epiméthée. Celle ci, foudroyée par la foudre malsaine du dieu de la Peur, vola en éclat, brisant au passage la quiétude qui régnait sur ce pays. Le visage de Phobos fut éclairé un instant par l'éclat de la foudre, laissant paraître un faciès indicible et malsain derrière ce visage si pâle et d'apparence si fragile. 



" Tu te fourvoies sur bon nombre de points, titan. Tu prétendes que ce monde n'est pas notre héritage, mais malheureusement pour toi, cela est faux. Il est notre héritage. Non seulement nous sommes vos descendants, mais nous l'avons également gagné par les armes. Et pire encore pour toi, certains des tiens ont décidés de laisser leur place aux nôtres. Au vu de tes paroles lourdes et acides, cela doit être bien pénible, mais les faits sont là." 

Phobos fit quelques pas, baissant la tête comme pour masquer l'amusement qui l'animait durant cet échange. 

"Tu te trompes également sur un autre fait. Ce monde, ce n'est pas vous qui l'avez créé, mais Gaïa, Ouranos, et d'autres encore. Vous n'avez fait que leur succéder, tout comme l'heure est venue pour nous, Olympiens, de vous succéder. Néanmoins, dans tes paroles un fait est vrai." 

Son regard gris acier plongea dans ceux d'Epiméthée. Il n'y avait aucune pitié dans ses yeux, ni colère d'ailleurs. Cela pouvait être étrange, mais Phobos ne faisait rien d'autres que son devoir, et ne semblait pas particulièrement touché par les propos outrageux et provocateurs de celui qui se tenait debout face à lui. Contrairement à d'autres Olympiens comme Poséidon, qui n'auraient pu se retenir davantage et aurait attaqué sans autre forme de procès le titan, le fils d'Arès restait calme. Ce calme était en un sens effrayant. 

"Je suis bien l'un des bâtards d'Arès, effectivement. Phobos, pour être précis. Toi même tu es le frère de ce cher Prométhée, non? Il a fait un don bien précieux envers les humains, vraiment, et j'admire sa hardiesse pour avoir provoqué une voie nouvelle pour les mortels. Tout comme j'admire ton oeuvre et tes créations, vraiment. Et concernant celles ci, j'aimerais y apporter une touche pour le moins ... personnelle!" 

Phobos fit apparaître alors dans sa main une lumière sinistre, flottant au dessus de sa paume. La lueur était aussi pâle que le dieu, et un frisson parcouru alors le titan. D'un geste, le dieu de la peur fit disperser cette lumière en un million d'étoiles qui filèrent alors à travers le pays protégé par Epiméthée. 

"La Peur! Voilà ce qui leur manquait. Voilà un don précieux que tout être vivant se doit de posséder. Désormais, tes animaux, tes créatures, même cet étrange... "Ornithorynque" connaîtront la peur! La peur de souffrir, la peur d'avoir faim, la peur de mourir ou de voir son espèce disparaître... ou des êtres chers! Tu comprends parfaitement de quoi je parle, n'est ce pas?" 

Le regard de Phobos était clair. Il savait que quelque chose ne tournait pas rond, que le titan lui cachait quelque chose. 

"Tu t'es montré bien vulgaire, même pour un titan. Tu aurais parlé ainsi à mon oncle Poséidon, ou bien à mon Père, il y avait de fortes chances pour que ta tête ne soit plus sur tes épaules. Mais je ressent quelque chose en toi, quelque chose que tu tentes de me cacher... Mais dans ton malheur, c'est moi que tu as trouvé en face de toi! Et je suis bien décider à découvrir ce que tu me dissimules au point d'avoir essayé de me provoquer!" 

Au fur et à mesure qu'il parlait le rythme de parole de Phobos avait accéléré et s'était montré plus dur, plus froid, plus inquiétant. Mais cela n'était rien encore par rapport à l'aura du dieu qui s'élevait désormais, glaciale et sinistre, semblable à celle d'un monstre. La Peur sourit alors à Epiméthée avant d'exploser sous la forme d'une multitude de chauve souris gigantesques, se dispersant en tout sens. Cela avait pris moins d'un instant pour se produire, et désormais, Phobos avait disparu, explorant cette contrée sauvage afin de découvrir ce que le titan avait cherché à lui cacher, laissant ce dernier seul et en plein désarroi. 
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Kara

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MessageSujet: Re: Flashback - La fin d'une ère [ P.V Phobos]   Flashback - La fin d'une ère [ P.V Phobos] EmptyJeu 5 Nov 2015 - 14:27

"Premièrement, je ne suis pas seulement le 'petit chiot de la Guerre' mais également l'apprenti de Zeus, nouveau maître des Cieux et de la Foudre!"

Epiméthée cracha par terre pour montrer tout le mépris qu’il éprouvait pour le chef des vainqueurs. Comme pour répondre à ce blasphème, un éclair fendit les cieux faisant voler en éclat la barrière qui protégeait l’île.
La soudaineté de l’attaque, et surtout sa puissance,  fit tressaillir bien malgré lui le titan.

Le fils d’Arès, visiblement ravi de son petit effet ,continua sa diatribe :

" Tu te fourvoies sur bon nombre de points, titan. Tu prétendes que ce monde n'est pas notre héritage, mais malheureusement pour toi, cela est faux. Il est notre héritage. Non seulement nous sommes vos descendants, mais nous l'avons également gagné par les armes. Et pire encore pour toi, certains des tiens ont décidés de laisser leur place aux nôtres. Au vu de tes paroles lourdes et acides, cela doit être bien pénible, mais les faits sont là. Tu te trompes également sur un autre fait. Ce monde, ce n'est pas vous qui l'avez créé, mais Gaïa, Ouranos, et d'autres encore. Vous n'avez fait que leur succéder, tout comme l'heure est venue pour nous, Olympiens, de vous succéder. Néanmoins, dans tes paroles un fait est vrai."

Le descendant de Japet l’écoutait, bouillonnant et quelque peu inquiet.

Il se serait attendu, vu la provocation qu’il venait de faire,  à ce que l’olympien se jette sur lui sans autre forme de procès. Il aurait alors pu profiter de sa fureur pour l’entrainer loin de son île. Mais l’autre restait calme. Trop calme. Son discours  était réfléchi et posé. Comme si chaque mot avait été pesé. Bien loin de l’argumentation d’un être sur le point d’exploser de colère. Epiméthée ne savait pas quoi faire, ni comment interprété ce comportement. Ni même comment le faire réagir.

D’autant que le raisonnement de cette entité n’était que trop juste , reflétant la douloureuse réalité et frappant la jeune divinité archaïque en plein cœur. Mais ce qui lui donna le coup de grâce fut ces dernières phrases :

"Je suis bien l'un des bâtards d'Arès, effectivement. Phobos, pour être précis. Toi même tu es le frère de ce cher Prométhée, non? Il a fait un don bien précieux envers les humains, vraiment, et j'admire sa hardiesse pour avoir provoqué une voie nouvelle pour les mortels. Tout comme j'admire ton œuvre et tes créations, vraiment. Et concernant celles-ci, j'aimerais y apporter une touche pour le moins ... personnelle!"

Un frisson parcourut Epiméthée. Son âme elle-même frémit quand une lueur verte apparut dans la main de l’olympien. Le fils de Thémis voulu réagir. Il avait un sentiment funeste sur le cadeau de Phobos , connaissant que trop bien le goût amer des présents des dieux de l'Olympe. Quelque soit le plan de la divinité , cette sensation d'urgence l'enjoignait de l'empêcher d'agir.

Mais trop tard. La sinistre lumière se dispersa en millier d’orbes sinistres qui tombèrent sur l’Australie ensemençant l’île de leur mortel fardeau.

Ce fut pour son gardien le même effroi que le jour où Anésidora avait ouvert la boîte offerte par Zeus.  Il partagea avec sa création cette souffrance nouvelle et jusque-là inconnue. Pâle comme un linge, secoué de colère, il hurla au fautif :
« QU’AS-TU FAIT, MONSTRE ? »

La réponse du Dieu se fit, accompagnée d’un sourire malsain :
"La Peur! Voilà ce qui leur manquait. Voilà un don précieux que tout être vivant se doit de posséder. Désormais, tes animaux, tes créatures, même cet étrange... "Ornithorynque" connaîtront la peur! La peur de souffrir, la peur d'avoir faim, la peur de mourir ou de voir son espèce disparaître... ou des êtres chers! Tu comprends parfaitement de quoi je parle, n'est ce pas? Tu t'es montré bien vulgaire, même pour un titan. Tu aurais parlé ainsi à mon oncle Poséidon, ou bien à mon Père, il y avait de fortes chances pour que ta tête ne soit plus sur tes épaules. Mais je ressent quelque chose en toi, quelque chose que tu tentes de me cacher... Mais dans ton malheur, c'est moi que tu as trouvé en face de toi! Et je suis bien décider à découvrir ce que tu me dissimules au point d'avoir essayé de me provoquer!"

Epiméthée ne put empêcher ses poings de se serrer. Son esprit inquiet, l’empêcha de cacher ses émotions. Son trouble était plus que visible. Phobos avait mis le doigt sur sa faille, sur sa faiblesse. Savait-il ? Savait-il pour sa famille ? Savait-il où elle se trouvait? Etait-il là pour ça? Était-ce là sa cible?  Non , seul Prométhée était au courant de sa retraite.Son frère n'aurait jamais parler. Son aîné avait confiance en lui bien plus quand n'importe qui. Même Japet et Thémis n’avait pas été informés. C’était impossible. Et pourtant...

Le titan fronça les sourcils, tentant de se reprendre. Malheureusement, le mal était fait. L’autre n’aurait aucun mal à deviner que le mensonge qui se cachait derrière ses mots prononcés d’une voix tremblante :
«  Tu te trompes olympien, je… »

Mais à la plus grande horreur de son interlocuteur, le fils d’Arès venait de changer de forme. Se transformant en une nuée de chauve-souris, il se dispersa aux quatre coins de l’île pour partir à la recherche du secret de son gardien.
Ce dernier poussa un grondement déchirant. Il en appela à ses créations, les enjoignant de stopper les créatures de la nuit. Mais si peu répondirent à son appel. La peur étreignait le cœur de toute chose habitant l’île. Le courage semblait avoir fui même les plus puissants prédateurs. C’était insidieux, dévorant et nul n’en était à l’abri car au plus profond de leurs tanières les bêtes sauvages tremblaient.
En était-il de même pour les humains, sa femme et sa fille dans l’ Uluru ? Devait-il s’y rendre pour les protéger ? Où était-ce là un piège grossier de son ennemi ? Que devait-il faire ? Que pouvait-il faire ?

Dévorer par le doute, Epiméthée finit par foncer tête baisser vers le sanctuaire se trouvant sous la montagne au centre de l’île. Mais son hésitation lui avait fait perdre de précieuses minutes. Y arriverait il avant l’olympien ? Et combien même, aurait-il alors la force, malgré ces blessures et son épuisement de protéger les siens ?
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MessageSujet: Re: Flashback - La fin d'une ère [ P.V Phobos]   Flashback - La fin d'une ère [ P.V Phobos] EmptyLun 9 Nov 2015 - 19:24

Au fond de lui, Phobos se réjouissait. Le titan tentait bien de nier ses mots, mais son visage en disait trop, le trahissant malgré lui. Le dieu de la Peur avait vu juste et tandis qu'il blêmissait, il se changea en une multitude de créatures de la nuit, virevoltant un instant autour du malheureux Epiméthée, le plongeant littéralement dans un ballet d'horreur, avant de se disperser aux quatre vents, laissant sa victime en proie à la Peur et au désespoir. Si il y avait bien une chose dans laquelle l'olympien était doué, c'était pour se jouer de ses victimes. Un grondement déchirant et appuyé l'interpella quelque peu néanmoins. Il s'agissait là encore de son adversaire qui tentait d'appeler ses propres créations à la rescousse. Malheureusement pour lui, le cadeau que Phobos lui avait fait en insufflant la Peur à celles ci les immobilisaient pour la plupart. Et cela, le fils d'Arès s'en délectait. Oui, il savourait la peur qui saisissait le coeur de ses animaux, désormais prises au piège d'émotions qu'elles ne connaissaient pas jusque là, entachant dès lors l'aspect idyllique et paradisiaque que possédait la terre de Epiméthée. Tel devait être désormais le monde, et ce Sanctuaire jusque là épargné ne pouvait rester figé dans le temps et était contraint d'évoluer comme le reste du monde, comme l'ordonnait la fin de la Titanomachie. Désormais, les Olympiens régnaient, et cela allait avoir des conséquences immuables sur le monde. 

Le titan semblait alors désemparé par la situation, et réagit alors d'une façon des plus prévisibles. Phobos jouait sur les sens du titan, d'une façon légère, très légère, de sorte à ce qu'il puisse pas percevoir qu'il le suivait. La nuée de chauve sourie n'avait été qu'une diversion, le dieu ayant misé sur sa panique et sa peur afin de le pousser à rejoindre ce qu'il lui cachait. La peur qui couvait en son être était forte, trop pour que le dieu de la Peur ne la ressente pas. Il le suivit, telle une ombre tapie dans les Ténèbres, jusqu'à un Sanctuaire dissimulé sous une montagne. Voila une cachette difficile à trouver. Si Phobos n'avait pas manipulé le titan, il aurait probablement eu bien du mal à la découvrir. Peut être même qu'il ne l'aurait jamais décelé. Il allait lui falloir remercier Epiméthée. 

Le dieu observa, dissimulé dans les ombres, imperceptible, le titan retrouver les siens. Il le laissa ainsi quelques instants avant d'avancer, tranquillement, en applaudissement légèrement.

"Bien, bien... Laisse moi te féliciter, titan, pour avoir dissimuler un tel sanctuaire en cette contrée!" 

Son regard perçant tomba alors sur la femme. Ce visage ne lui était pas étranger. Quelque chose lui parlait, il en avait au moins entendu parler. Et cela l'intriguait. 

"Et bien, tu ne me présentes pas, Epiméthée? Quel triste hôte que tu fais..." 
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MessageSujet: Re: Flashback - La fin d'une ère [ P.V Phobos]   Flashback - La fin d'une ère [ P.V Phobos] EmptyMar 10 Nov 2015 - 13:23

Epiméthée avait toujours été un être instinctif, écoutant plus ses pulsions que sa raison. Dans quelques cas, cette disposition naturelle d’esprit avait pu l’aider. Mais face à un être aussi retord que Phobos , suivre son instinct faisait de lui une proie facilement manipulable. Car quelle plus mauvaise conseillère il y a-t-il que la peur ?

Or, poussé par la crainte de voir l’olympien s’en prendre aux siens, le titan le conduisit bien malgré lui droit à leur cachette.

Pourtant, il tenta d’être prudent. Effectuant des tours et des détours dans la jungle. Brouillant les pistes comme il le pouvait. Faisant semblant d’aller se réfugier dans la plaine, puis plongeant dans la mer. Regardant à de nombreuses reprises par-dessus son épaule pour vérifier qu’on ne le suivait pas. Massacrant avec sa soma toutes chauve-souris qui croisaient son chemin. Hélant encore et toujours ses animaux pour qu’ils viennent à son aide.

Malheureusement, ses appels de détresse restèrent vains. Ses créations l’abandonnèrent. Il ne pouvait plus que compter sur lui-même. Mais ses sens lui firent défaut et l’appréhension lui commandait d’accélérer le pas. Il ne résista pas longtemps à son aiguillon.

C’est ainsi que le fils de Japet pénétra dans un des passages cachés de la montagne. Les murs y étaient recouverts des fresques des aborigènes. C’était magnifique. Néanmoins, la divinité archaïque n’avait pas le temps de s’attarder sur les rajouts faits en son absence. Elle s’engouffra dans le dédalle de tunnels qu’elle avait elle-même creusé quelques siècles plus tôt.

Tournant à droite, puis à gauche, puis de nouveau à droite… Le titan avança sans hésiter dans le labyrinthe qui le menait de plus en plus loin dans les entrailles de la terre. L’éclat du jour n’était plus qu’un souvenir. A sa place des centaines de lucioles éclairaient les parois donnant l’impression de voyager au milieu d’un ciel étoilé. Et puis une lueur. La lumière du feu, cadeau de Prométhée aux hommes.
Epiméthée se mit presque à courir, le cœur battant. Il traversa les derniers mètres puis pénétra dans une grotte immense. L’entrée surplombait un escalier sculpté à même la roche.  Plusieurs mètres plus bas, une ville s’étendait avec ses rues et ses maisons. En son centre, une tour, comme un phare, au sommet de laquelle brûlait jour et nuit un brasier. Soleil artificiel de ce royaume troglodyte. L’unique source de vie et de lumière pour l’ensemble de la population qui s’y abritait.

La divinité archaïque dévala rapidement les marches. Au dernier palier, elle fut accueillie par son peuple, trois cents individus, qui découvrant son retour, se pressait auprès de lui, inquiet et soulagé à la fois. Leur protecteur voyait dans leurs traits crispés qu’eux aussi gouttaient au présent de Phobos.
Certains lui posèrent des questions. D’autre se proposèrent de soigner ses blessures. Epiméthée refusa, leur demandant de se préparer à partir. Ils lui obéirent pour la plus part, s’égayant dans les rues alentour.  
Le brun continua à avancer, cherchant du regard un visage familier. Enfin il la vit. Sa silhouette fragile et délicate s'élança vers lui dans un bruissement soyeux.

Le titan se figea, un sourire triste et ému sur les lèvres, l'observant avec amour.

Bien que le temps est blanchi ses cheveux, Anésidora restait l’une des plus belle mortelle dont le pied parfait ait foulé la terre. Jamais on ne revit telle merveille. Il faut dire que les olympiens l’avaient comblé de tous les dons et qu’elle tenait sa beauté d’Aphrodite elle-même. Mais si ses charmes avaient su faire succomber le titan, c’était bien son esprit et sa fidélité qui avait séduit son époux.

La femme à la chevelure de lune se porta au-devant de son compagnon. Ses beaux yeux d’un bleu aussi profond que celui de l’océan reflétaient eux aussi de l’appréhension. Epiméthée ne pouvait rien lui cacher. Il répondit à ses questions muettes, prenant délicatement ses mains et se penchant pour lui embrasser tendrement le front :
«  Nous avons perdu. Notre défaite est complète. Il faut fuir le plus rapidement possible. Je vais vous emmener sur les terres de mon oncle.  Je saurai le convaincre de nous accueillir et de te pardonner. Du ai je me mettre à genoux devant lui. Père et Mère ne sont plus mais leur demeure persiste. Nous y trouverons refuge tous les trois. Mais... où est Pyrrha ? »

Le père, inquiet de ne pas voir sa descendance, chercha des yeux sa fille. Cependant, avant que son épouse n’ait pu lui répondre, le bruit d’un claquement de main se fit entendre, renvoyé en écho par les parois de la grotte.
Plus pâle qu’un mort, Epiméthée se retourna juste au moment où s’avançait dans la lumière une ombre malfaisante.

"Bien, bien... Laisse moi te féliciter, titan, pour avoir dissimuler un tel sanctuaire en cette contrée! Et bien, tu ne me présentes pas, Epiméthée? Quel triste hôte que tu fais..."

Dans son dos , le fils de Thémis entendit Anésidora gémir de terreur le nom du triste sire :
« Phobos. »

Sur la défensive, le brun gronda, se mettant devant elle et la protégeant de toute sa stature :
«  Ce problème ne concerne que nous Phobos. Laisse-la. Elle n’a plus rien à voir là dedans.»

Mais le titan n’était pas naïf. Il savait qu’une simple requête ne suffirait pas à détourner le fils d’Arès. Alors, il décida de lui montrer sa détermination. Que si ce soit disant élève de Zeus osait s’approcher de son épouse, il l’en empêcherait coûte que coûte.

Son corps se couvrit de sa soma. Cependant l’armure offerte par gaïa était déjà bien fatiguée de ses combats précédents. Elle était brisée par endroit. La protection qu’elle allait pouvoir offrir à son propriétaire serait quasiment nulle.

Qu’importe. Il fit signe à sa femme de s’enfuir, comme l’avait déjà fait les humains à l’arrivée du dieu de la peur. Mais contre toute attente, Anésidora refusa. Bien que tremblante de peur, elle voulait rester avec son mari et partager son destin.
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MessageSujet: Re: Flashback - La fin d'une ère [ P.V Phobos]   Flashback - La fin d'une ère [ P.V Phobos] EmptyLun 30 Nov 2015 - 21:09

"Ne me fais pas rire, titan! En t'élevant contre les Olympiens, tu devais bien t'attendre à des représailles, d'une manières ou d'une autre... Hors, tu n'as pas coupé tes liens avec, au contraire. Et en cela, tu es responsables de ce qui va se produire oui... " 


Les ténèbres envahissaient les lieux, plongeant la scène dans un ballet où les ombres dansaient tout autour d'eux, des dieux et des mortels qui cherchaient à fuir, tandis que l'aura de la Peur grandissait. Oui, elle grandissait et malmenait coeurs et âmes de tout êtres qui se trouvaient dans ce sanctuaire isolé. Le titan faisait face à l'olympien, portant sa sôma abîmée et ravagée par les éprouvantes batailles qu'il avait mené jusqu'alors. Le regard de Phobos se faisait sévère, mais là n'était pas le plus sinistre. Non, quelque chose d'étrange se passa alors devant Epiméthée, un spectacle horrible que seul le dieu de la Peur, ce monstre au sein des dieux, pouvait dévoiler. La pâle peau de Phobos devint grisâtre et huileuse, se déchirant par endroit et laissant voir derrière ce teint à la base blanchâtre une chaire noirâtre et visqueuse. Phobos sembla grandir et prendre en carrure, lui qui était jusque là semblable à un jeune et frêle adolescent. Sa peau se déchira alors complètement, laissant tomber une véritable mue pour laisser place à une créature effrayante et inhumaine. Son visage semblait faite d'un métal sombre, et possédait désormais deux grandes protubérances sur les côtés, comme des cornes atrophiées. Ses yeux étaient aciers et aucune lueur n'y brillait, en dehors d'une malveillance certaine. Son corps avait changé, et sa chaire ainsi que son long manteau bleu ne semblaient faire plus qu'un, laissant place devant le titan, sans doute horrifié par la scène, un corps métallique, sombre et recouvert d'écailles que n'auraient pas reniés de féroces dragons. Ses doigts s'étaient allongés, et étaient ornés, tout comme ses pieds, de griffes sombres et brutes. Le faciès de Phobos était digne du Seigneur des Ténèbres qu'il était, du roi des monstres terrorisant les hommes et dégoûtaient même les dieux. Quant à sa présence, elle devenait oppressante, menaçante, et effrayante. D'un pas ferme, il s'approcha de ses proies, instillant rien qu'avec ce pas une peur glaciale au fond d'eux. Rares étaient les mortels qui s'étaient tenu face à lui alors qu'il arborait cet aspect cauchemardesque, et plus rare encore ceux qui y avaient survécus. Il était difficile pour Epiméthée et sa femme de savoir si il s'agissait d'une armure ou de son propre corps, la ... chose qui se tenait face à eux semblait terriblement organique. Piétinant sa "mue" qui traînait au sol, Phobos s'avança encore, menaçant et terrible. 
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"Sache le, malheureux, que je suis tout aussi implacable que le Grand Zeus!" 



Sa voix était formidable et lugubre, résonnant dans le sanctuaire. D'un geste de la main, il déchaîna une force invisible qui s'exerça sur la gorge d'Epiméthée. Phobos le souleva dans les airs, tout en l'étranglant, et l'envoya valser dans les airs comme si il ne valait pas plus qu'un simple mortel. Des lames d'un bleu glacial firent leurs apparitions autour de la divinité monstrueuse, chacune représentant une des peurs que craignait le titan. Et avec une adresse spectaculaires, le dieu lança tel un artiste de cirque ces lames transpercer en plein vol sa proie. Chacune d'entre elles, au moment où elles pénétraient sa chaire, déchirait son esprit et son âme, lui faisant vivre chacune de ses peurs. Celles de voir ses créations mourir dans d'atroces souffrances, celles de voir sa famille, son clan, plongés dans le terrible Tartare pour l'éternité, et surtout celles de voir sa femme et sa fille tomber sous les coups des dieux courroucés et cruels. Le choc était violent, autant physiquement que mentalement. Lentement, Phobos se tourna vers la femme, et tout aussi lentement, il avança vers elle, prêt à l'abattre sous les yeux de son mari! 
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Kara

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MessageSujet: Re: Flashback - La fin d'une ère [ P.V Phobos]   Flashback - La fin d'une ère [ P.V Phobos] EmptyVen 4 Déc 2015 - 11:31

La voix du Dieu de la peur se fit entendre, terrible de menace :
"Ne me fais pas rire, titan! En t'élevant contre les Olympiens, tu devais bien t'attendre à des représailles, d'une manières ou d'une autre... Hors, tu n'as pas coupé tes liens avec, au contraire. Et en cela, tu es responsables de ce qui va se produire oui... "


Epiméthée se plaça de rechef devant  Anésidora la protégeant de sa haute stature du spectacle horrifique qu’offrait la métamorphose de Phobos. Car aucuns mots mortels ne peut d’écrire l’ignominie qu’est  cette transformation. En quelques instants l’olympien n’avait plus rien d’humain. Exit le frêle adolescent au teint pâle. Il était devenu ce qu’il incarnait : la personnification vivante de l’effroi le plus abject et le plus vile. Celui qui fait ployer le genou au guerrier le plus brave et demander grâce même à l’esprit le plus noble.

Le titan considérait ce corps  mêlant le vivant et le métal dans une succession d’écailles au dessin ignoble. Ses traits se déformèrent d’une grimace de révulsion, comme s’il contemplait un être corrompu et sans âme. Il découvrait, avec un dégoût visible le vrai visage de son adversaire.

Les yeux d’acier de l’abomination firent frissonner Epiméthée tant ils débordaient de malveillance. Il prit conscience que cette entité ne possédait aucune pitié, aucun honneur pouvant garantir de sa rage les êtres les plus faibles.  
Décidément les olympiens n’étaient pas comme les titans. Les siens se montraient soucieux de la création et de l’équilibre des forces. Bien qu’ayant fait des erreurs par le passé, ils avaient toujours veillé sur la vie pour la faire perdurer. Face à eux, leurs ennemis n’étaient que destruction, et l’éprouvé fils de Thémis en avait encore la preuve aujourd’hui.

Malheureusement, cette disposition naturelle à la création donnait un grand avantage à Phobos. N’ayant rien à protéger, il pouvait détruire ce qui l’entourait à cœur joie alors que pour le combattant de Cronos , la moindre mort était un crève-cœur.  C’est pourquoi, étouffant son instinct de survie, la divinité archaïque ne recula pas. Penchée en avant comme pour faire face à une tempête, elle semblait décider à offrir de sa stature une barrière protectrice pour la mortelle qui l’aimait mais aussi du temps pour les hommes et les animaux de fuir la présence du Dieu maléfique.

Phobos fit de nouveau un pas vers Epiméthée.et sa femme. Sa voix résonna dans le silence glacial de la ville souterraine qui finissait de se vider de ses habitants :
"Sache le, malheureux, que je suis tout aussi implacable que le Grand Zeus!"

Au bout de quelques instants, le titan laissa échapper un grondement sourd qui résonna comme un rire nerveux dans son casque cabossé en forme de loup :
« - Que tu sois implacable et sans pitié, je n’en doute pas. Mais je vois que les rejetons de typhons ne sont pas les seules abominations de notre famille. Mais au moins eux n’ont pas honte de leurs faces et la montre aux grands jours sans se doter d’une apparence mielleuse et fausse. »

Ces mots lui avaient échappés. Le fils de Japet avait parlé sans penser aux conséquences de sa bravade. Mal lui en prit. La divinité l’attaqua aussitôt comme pour mieux lui faire regretter ses mots.

Le brun sentit sa gorge se serrait comme sous une pression invisible. Au bout de quelques instants, il ne put plus respirer. Et puis les coups se mirent à pleuvoir. Des lames d’un bleu fantomatique le percèrent de parts en parts prenant leur tribu d’ichor et d’angoisses. Le descendant de Gaïa dû les recevoir sans bouger, car il savait que s’il les évitait, se serait la femme de sa vie qui serait blessée. Il encaissa donc, encore et encore, parant comme il pouvait avec le peu de cosmos qui lui restait, luttant contre les visions de cauchemar offertes par le fils du maître de Sparte.

Nonobstant toute sa constitution, son corps finit par céder et sa masse colossale s’écroula, criblée de blessures.

La voie était libre pour l’olympien, assuré de sa victoire. Il allait abattre la vieille femme qui se tenait devant lui, tremblante et désarmée. Ensuite, il aurait tout le temps de se repaitre du désespoir de son adversaire qui tentait vainement de se relever.

Ainsi, Phobos fit-il encore un pas vers celle qui fut le cadeau des dieux.
Mais soudain :

TACHK !

Une flèche à l’empennage rouge se figea dans sa main tandis qu’une autre effleurait son visage d’épouvante.

Jugée sur un toit, une jeune fille le surplombait, bandant encore une fois son arc. Elle avait peur. Cela se voyait dans ses yeux. Et pourtant sa main ne tremblait pas, annonçant en elle les aptitudes d’un farouche guerrier.

Cette amazone à la chevelure de feu était Pyrrha, fille d’ Anésidora. Et d’Epiméthée. La digne héritière par son père de la force des titans tout en ayant reçu par la naissance la beauté de sa mère.  Mortelle comme cette dernière mais dont le cœur farouche faisait honneur à ses ancêtres de nature divine.

Mais la jeune guerrière n'était pas la seule à vouloir en découdre. Le maître de la peur, aller avoir de quoi être étonné et le temps de se repentir d'avoir sous estimé l'esprit combatif d'un fils de Japet.

Alors que vu l’attaque qu'il venait de subir , Epiméthée aurait dù être à l'agonie, ce dernier , puisant dans ses dernières ressources, se redressa dans le dos de phobos. Son ombre immense, démesurée à la lueur vacillante des flammes s'étendit sur son adversaire au moment ou deux bras puissant l'agrippait dans une étreinte d'une force colossale qui aurait brisé une montagne en deux.
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MessageSujet: Re: Flashback - La fin d'une ère [ P.V Phobos]   Flashback - La fin d'une ère [ P.V Phobos] EmptyMer 16 Déc 2015 - 15:43

"Ha ha ha ha ha ! De la honte? Comme tu t'égares! Sache que la Peur ne se limite pas à une apparence! Oui, je suis un monstre, car tout les aspects que je peux adopter sont aussi légitimes les uns que les autres!" 


Phobos n'était en effet pas comme les autres dieux. Contrairement à ses semblables, il possédait un nombre démentiel d'apparences, et comme il venait de le dire à sa proie, toutes autant qu'elles étaient représentaient à leur façon la Peur. Ainsi, pas une n'étaient supérieures à une autre, non. Et si il prenait le plus souvent l'aspect de ce frêle adolescent qui paraissait à la fois fragile et effrayant de par sa froideur, cela était davantage par commodité auprès des autres que par préférences ou par honte. Après avoir neutralisé Epiméthée, le dieu de la Peur s'avança vers la malheureuse mortelle qui avait épousé le titan. Il allait l'abattre, cela allait de soi, mais soudain, une flèche se planta dans sa main, dans un bruit à la fois métallique et écoeurant. Levant lentement la tête, une autre flèche frôla son visage macabre et monstrueux. Il découvrait une jeune femme à la chevelure flamboyante, qui malgré sa peur, lui faisait face. Armée, elle était prête à se battre, et voir cela réjouissait le dieu.




"Bien, BIEN! Une mortelle digne d'intérêt! Voilà une raison d'apprécier la tâche que l'on m'a confié!" 



Voila enfin une attitude qui redonnait un regain d'intérêt et de plaisir pour le fils d'Arès. On lui avait confié la tâche d'en terminer avec Epiméthée après l'avoir châtié, et en bon fils, en bon petit fils, il s'appliquait à cela. Mais à partir de maintenant, il allait pouvoir prendre plaisir à réaliser sa mission. Mais son adversaire n'avait pas abandonné tout espoir, pas encore. Dans un sursaut d'énergie et de courage, il se redressa brusquement et chercha à l'agripper dans une étreinte à la puissance titanesque. Si Phobos avait sous estimé la hardiesse et la volonté du titan, celui ci sous estimait les réflexes et la sournoiserie de l'olympien. Et avant qu'il n'ait réussi à le briser en deux avec sa force folle, le dieu de la peur éclata dans une gerbe d'insectes et de vermines aussi ignobles que gluants et infects. Mouches, cafards, blattes, araignées et autres répugnantes créatures s'envolaient  et grouillaient à tout va, tourbillonnant autour du titan, comme le narguant avant de reprendre forme quelques mètres plus loin. Naissant lentement de l'attroupement de ces insectes, le dieu toisa le titan avec amusement. 




"Et bien, un peu de résistance n'est pas pour me déplaire! Tu as certains dons, je dois le reconnaître, mais ils te seront inutiles face à moi! Contemple donc ton impuissance!" 


D'un simple geste de la main, Phobos aveugla Epiméthée et sa fille en libérant un éclair macabre. La lueur fut si brusque qu'ils ne purent s'empêcher de fermer les yeux, mais le temps de le faire, ils purent apercevoir que le dieu sous la lumière de l'éclair était encore plus monstrueux qu'il ne leur paraissait déjà. Mais le plus étrange était cette odeur de brûlé. En ouvrant les yeux, l'époux et la fille découvraient avec horreur le corps de Anésidora gisant au sol, une marque de brûlure à la poitrine. Morte foudroyée, elle n'avait pas eue le temps de souffrir. Tandis qu'ils réalisaient ce qu'il venait de se passer, la voix métallique de Phobos se fit entendre derrière sa fille. 



"Derrière toi, jeune fille!" 



Sans comprendre comment, ils ne l'avait pas vu se hisser jusqu'à se trouver derrière elle. S'était il téléporté? S'agissait il d'une illusion? Ou bien d'autre chose? Le père et la fille n'eurent pas le temps de se pencher davantage sur la question. De sous les écailles du dieu horrible et malfaisant, des insectes sortirent brusquement, mais le plus terrifiant, c'était lorsqu'il ouvrit la gueule pour laisser s'échapper un flot monstrueux de bestioles volantes et noirâtres, gluantes mais qui étaient suffisamment nombreuses pour emporter la jeune guerrière. Tombant du toit, emportée par la nuée de bestioles, la fille encore vivante découvrit au sol un spectacle aussi terrifiant qu'étonnant. La nuée d'horribles insectes grouillants prirent la forme de Phobos, et l'empoignèrent avec une force étonnante. Du haut du toit, le dieu observait, impassible, la réaction du titan face à cette situation. 
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Kara

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MessageSujet: Re: Flashback - La fin d'une ère [ P.V Phobos]   Flashback - La fin d'une ère [ P.V Phobos] EmptyVen 18 Déc 2015 - 12:45

C’est dans un brouillard de douleur que le titan chargea son ennemi répandant sur le sol des flaques d’ichor.

Il n’en avait plus pour très longtemps avant que son enveloppe charnelle ne l’abandonne définitivement. Non. En fait, il ne devrait même plus pouvoir tenir debout tant sa carcasse présentait des plaies béantes. Certains organes vitaux avaient même été touchés. La dernière étincelle de son cosmos vacillait. Sa respiration était sifflante. Rien, ne pouvait justifier qu’il puisse continuer cette lutte, de toute façon, perdue d’avance.

En fait, le frère d’Atlas aurait dû rester là, sur le sol, dans la poussière, à laisser son dernier souffle s’envoler. Car tel était son destin. Après une mort violente offerte par un des gagnants, le titan serait scellé et plongé dans les entrailles du Tartare, comme les autres membres de sa lignée. L’architecte  du vivant le savait depuis qu’il avait constaté la défaite des siens.

Mais que lui importait une éternité de souffrances si sa femme et sa fille survivaient. Seule cette volonté de les protéger lui permettait encore d’agir. Au seuil de la mort, il voulait leur offrir une chance de s’en sortir. Un avenir. Cela devait être son ultime acte sur cette terre avant de disparaître.

Las ! Son ennemi ne semblait même pas vouloir lui accorder cette dernière volonté.

Phobos brisa aisément l’étreinte de son assaillant en se transformant encore une fois en vermine, avant de réapparaitre quelques mètres plus loin pour narguer le mourant :

"Et bien, un peu de résistance n'est pas pour me déplaire! Tu as certains dons, je dois le reconnaître, mais ils te seront inutiles face à moi! Contemple donc ton impuissance!"

Un éclair déchira la pénombre des lieux. Éblouis, les trois alliés de Cronos durent fermer les yeux. Malheureusement, seulement deux les rouvrirent.

La belle Anésidora gisait, touchée en plein cœur par cette attaque funeste qui enlevait au monde la plus belle mortelle que la terre n’ait jamais portée, la gardienne de l’espoir mais aussi celle qui avait libérer les maux qui rongeraient l’humanité jusqu’à la fin des temps.

Son époux se figea dans son geste, hébété. Son esprit refusait d’accepter ce qu’il venait de se passer.

Soudain un hurlement le tira de sa stupeur. Il leva la tête vers l'endroit où quelques secondes plus tôt sa fille se tenait.

Epiméthée découvrit avec horreur qu'elle n'y était plus. Qu'à la place se dressait qu'une ombre malfaisante.

Pyrrha venait d’être emportée dans le vide par un flot d’insecte. L’adolescente tombait de l’immeuble dans une course folle vers le sol dont la seule issue serait la mort. Au-dessus d’elle, le Dieu de la peur  regardait sa chute avec une sorte de contentement.

Son père savait qu’il était trop loin pour pouvoir la secourir. Trop loin pour pouvoir l’atteindre à temps. Trop loin pour pouvoir l’empêcher de se fracasser le crâne sur le sol.

Il tenta tout de même de se ruer sur son point de chute dans un dernier sursaut de force.

C’est alors que l’impensable se produisit. Les insectes de se réunirent prenant la forme de leur maître et rattrapèrent la rousse avant qu’elle ne touche le sol.

Son enfant était sauvée. L'espoir renaissait.

Épiméthée, ne put s’arrêter. Dans son élan il percuta l’agglomérat de vermines, leur arrachant le corps de sa fille.

Le titan la prit dans ses bras grondant comme une bête fauve. La serrant contre lui, il appelait par son nom, lui baisant son front, lui caressant les cheveux, reculant pour l’éloigner de ce monstre de Phobos.

Mais Pyrrha ne répondrait plus jamais. Ses grands yeux couleurs crépuscule resteront éternellement ouverts sur la vision de cauchemar offerte par le fils d’Arés, sur la nuée d'insecte l'emportant, sur le vide et surtout sur cette silhouette de cauchemars se détachant de la lumière vacillante d’une boule de feu, soleil artificiel d’une ville troglodyte qui ne serait plus qu’un tombeau.

Le cœur des mortels est fragile. Celui de la fille d’Épiméthée s’était tue à jamais.

Quand il le comprit le titan poussa un cri d’agonie. Il tomba à genoux, étreignant délicatement la chaire de sa chaire, la berçant contre lui, comme il avait pu le faire tant de foi par le passé. Et pour la première fois de sa longue existence, le fils de Thémis et de Japet pleura.

Sa soma, épuisée, perdit sa forme d’armure pour reprendre son apparence d’épée. La lame était brisée.
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MessageSujet: Re: Flashback - La fin d'une ère [ P.V Phobos]   Flashback - La fin d'une ère [ P.V Phobos] EmptyMar 12 Jan 2016 - 16:06

Phobos resta de marbre face à la scène poignante qui se déroulait sous ses yeux. En silence, il fit un pas dans le vide et descendit lentement pour rejoindre le titan. Ce dernier était complètement abattu, au bout du rouleau. Cela était compréhensible, car après tout, il avait absolument perdu tout ce à quoi il tenait. Son clan avait perdu la guerre, certains des siens les ayant trahi lui et sa famille, mais qui plus est la colère des Olympiens lui avait arraché son amour et sa fille. Il posa pieds au sol, toujours silencieux. Phobos avait fait son devoir, et rien ne l'obligeait à piétiner davantage Epiméthée. Son regard froid et métallique passa sur le corps inerte de Anésidora puis vers Pyhrra. 




"Je dois le reconnaître, elles ont fait preuve d'un courage que peu de mortels peuvent déployer. Je ne les oublierais pas!" 


Phobos était un monstre, jouant avec les humains comme si ils n'étaient que des jouets, les brisant parfois sans même s'en rendre compte, leur imposant des épreuves terribles et cruelles, même pour un olympien. Mais il savait reconnaître la valeur de ceux qui tenaient bon face à ses pièges et ses facéties mortelles et fatales. Il approcha de la sôma brisée, et la souleva, comme pour jauger l'équilibre de l'épée. Le dieu semblait comme chercher à passer le temps tandis qu'il laissait Epiméthée pleurer sa famille désormais morte et perdue à jamais. 


"C'est du bel ouvrage. Vraiment. Dommage qu'elle ne soit pas plus solide que ça..." 


Il balaya l'air d'un geste nonchalant avec l'épée, comme si il attendait que le titan se reprenne. Ce dernier était à sa merci, à bout autant physiquement que moralement. Le fils d'Arès planta l'épée dans le sol, et s'appuya dessus pour regarder Epiméthée. Sa voix froide et railleuse se voulait désormais courtoise. 



"Bon. Voilà ce que je te propose. Je pourrais très bien laisser ta femme et ton enfant pourrir ici, à même le sol, et t'arracher à elles pour t'expédier au Tartare comme un malpropre, mais vous m'avez offert une résistance admirable, quoique inutile. Alors je suis prêt à te laisser t'occuper de leurs sépultures et de toutes autres cérémonies que tu jugeras nécessaires pour leur faire tes adieux.... En échange de quoi, tu te laisseras guider et enfermer au Tartare!" 


Quelle étrange proposition que lui faisait le dieu de la Peur. Se moquait il de lui? Etait il vraiment prêt à lui laisser faire ses adieux à sa famille? Il serait pourtant si facile pour lui d'attraper le titan et de le jeter au Tartare vu l'état dans lequel il se trouvait. 



"Cela te permettra également d'avoir une fin digne, contrairement à tes frères et soeurs. Je pourrais t'y expédier assez vulgairement je dois dire, mais malgré la guerre, je te respecte, Epiméthée. Alors qu'en penses tu? Veux tu encore me tenir tête?" 
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Kara

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MessageSujet: Re: Flashback - La fin d'une ère [ P.V Phobos]   Flashback - La fin d'une ère [ P.V Phobos] EmptyMer 13 Jan 2016 - 12:11

"Je dois le reconnaître, elles ont fait preuve d'un courage que peu de mortels peuvent déployer. Je ne les oublierais pas!" 

Le titan resta muet à cette observation, triste statue prostrée sur le corps de son unique enfant qui jamais plus ne reverrait le soleil. Il ne sembla pas réagir quand le dieu de la peur ramassa  sa soma, brisée, jouant les experts d'armes pour laisser tomber son jugement ironique avant de planter dédaigneusement l'arme divine dans le sol :

"C'est du bel ouvrage. Vraiment. Dommage qu'elle ne soit pas plus solide que ça..." 


Mais lorsque le fils d'Arès lui proposa cette alternative :
« Bon. Voilà ce que je te propose. Je pourrais très bien laisser ta femme et ton enfant pourrir ici, à même le sol, et t'arracher à elles pour t'expédier au Tartare comme un malpropre, mais vous m'avez offert une résistance admirable, quoique inutile. Alors je suis prêt à te laisser t'occuper de leurs sépultures et de toutes autres cérémonies que tu jugeras nécessaires pour leur faire tes adieux.... En échange de quoi, tu te laisseras guider et enfermer au Tartare! Cela te permettra également d'avoir une fin digne, contrairement à tes frères et soeurs. Je pourrais t'y expédier assez vulgairement je dois dire, mais malgré la guerre, je te respecte, Epiméthée. Alors qu'en penses tu? Veux tu encore me tenir tête?" 


Epiméthée finit par redresser son visage encore humide et planter son regard de coucher de soleil dans celui d'acier de son vainqueur. Ses yeux ne reflétaient nulle colère, nulle haine. Juste une profonde tristesse et une détermination à toute épreuve.

Il resta quelques instants ainsi avant de détourner la tête et de soulever délicatement Pyhrra, comme s'il avait peur de la réveiller.

Toujours sans un mot, la divinité archaïque se releva péniblement . Vacillant à de nombreuses reprises, manquant de tomber plusieurs fois, elle porta l'enfant à sa mère et l'allongea à ses côtés.

Puis il dû s'appuyer lourdement sur le mur de l'immeuble qui surplombait les deux gisantes pour pouvoir faire face, debout à Phobos . Avec calme , la respiration sifflante, le fils de Thémis prit enfin la parole :

«  Fils d'Arès, apprenti de Zeus, moi non plus je ne t'oublierai pas. Ma lame est peut être fragile, mais souviens toi de la morsure du froid de cet acier pour le jour où son métal fouillera tes entrailles. »

Il s'arrêta pour reprendre difficilement son souffle:
« Que ce soit dans cent ans, mille ans, une éternité , je reviendrai te trouver. Non pas pour me venger, la vengeance n'est digne que des mortels, mais pour que justice soit faîte.   Puisse jusqu'à cette date que les êtres que tu aimeras, si ton cœur de glace en est capable, périssent sous tes yeux dans des souffrances indicibles afin que tu goûtes les même âffres que moi aujourd'hui."

Il marqua une pause après cette menace qui sonnait comme une malédiction :
« En attendant... »

L'immeuble sur lequel Épiméthée s'appuyait si lourdement craqua. L'architecte de la citée souterraine eut un étrange sourire satisfait avant de gronder
« Je n'ai que faire de ta pitié. Je vais t'apprendre à ne plus jamais insulter l'honneur d'un Titan ! »

Le colosse donna un coup d'épaule dans le mur. La construction céda. Dans son effondrement elle s'abattit sur sa voisine qui s'abattit sur la suivante, créant un effet de domino qui se répandit en quelques instants à l'ensemble de la citée souterraine. La terre trembla. Un grondement assourdissant s'éleva. Un nuage de poussière opacifia l'air. Les débris volaient dans tous les sens. Le plafond de la grotte se fissura. Des rocs de plusieurs tonnes pleuvérent. La tour sur laquelle brulait le soleil artificielle implosa. Le feu se répandit tel un torrent destructeur.

Phobos n'avait que peu de temps pour s'enfuir avant que la montagne ne s'effondre sur elle même.

Pour Epiméthée, il était  trop tard.
Sans hésiter, la fière divinité c'était enfoncée le couteau de sa propre fille dans la carotide, préférant se trancher la gorge plutôt que d'offrir à son adversaire la joie de l'achever.
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MessageSujet: Re: Flashback - La fin d'une ère [ P.V Phobos]   Flashback - La fin d'une ère [ P.V Phobos] EmptyLun 25 Jan 2016 - 17:26

Phobos attendait avec patience la réponse d'Epiméthée à sa proposition. Et quand il vit son regard, il devina alors ses intentions. Ni reddition, ni pacte n'était possible semble t il. Mais le dieu de la Peur était curieux. Curieux de voir ce qu'allait pouvoir faire le titan qui avait déjà tant perdu, qui avait tant souffert, et qui se retrouvait désarmé face à lui. Sans bouger, ni ciller, il observa sa proie acculée, et écouta avec attention les mots qu'il prononça pour lui répondre. Les menaces qu'il lui lança firent sourire le fils d'Arès. Il savait bien qu'un jour arriverait la fin de l'âge des Olympiens, mais en aucun cas, sa propre fin viendrait de sa lame. L'âge des titans prenaient fins, certains d'entre eux y ayant grandement contribué, et une fois déchus, Phobos ne voyait guère comment ils pourraient se relever pour les mettre à bas. Le monde évoluait sans cesse, les dieux Primordiaux avaient dû laisser leur place aux Titans, qui étaient en train de la laisser eux aussi aux Olympiens. Et un jour, eux aussi devront céder leur place. Mais en aucune manière à leur prédécesseur, le monde allant de l'avant et non en arrière. Telles étaient les croyances de Phobos en tout cas.  Il réprima un léger rire tandis que son prisonnier continuait sa diatribe. 


"Libre à toi d'essayer, mais vois tu, si Justice il doit y avoir, elle ne viendra certainement pas d'un titan!" 


Puis le titan s'appuya alors contre une structure impressionnante, la faisant craquer sous ses dernières forces, rejetant alors la proposition de Phobos qu'il jugeait comme de la pitié. Le fils d'Arès secoua la tête alors en entendant cela, visiblement déçu. Sa voix métallique était comme grinçante, mélangeant déception et agacement.



"De la pitié? Allons... Il n'y avait nulle pitié dans mes propos! Uniquement une récompense pour votre bravoure, à toi et les tiens! Si j'avais voulu t'insulter, je t'aurais abattu sans la moindre sommation, j'aurais fait disparaître tes créations en les livrant en pâtures aux miennes au lieu de leur faire le don de la Peur, et surtout je ne me serais pas abaisser à te laisser une chance de leur ériger une sépulture digne de ce nom!  Non, Epiméthée, tu t'es trompé....Si il y a bien une chose que je ne connais pas, c'est bien la pitié!" 


Le dieu de la Peur regarda sans broncher, le titan détruire la structure qui maintenant ce Sanctuaire debout. D'ici peu, tout allait s'effondrer, mais cela n'inquiétait pas outre mesure la Peur. Phobos regarda Epiméthée se donner la mort avant de disparaître comme si il n'avait jamais été là, devenant alors la dernière vision du titan. 
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