J'étais sur le point de partir...

Sujet: J'étais sur le point de partir... Jeu 3 Sep 2015 - 19:05

Là, debout sur un promontoire, le vent dans les cheveux et la cape… Je me demande bien qui pourrait se soucier de ce qu’il se passe plus haut, en fait tous les arrivants se soucieraient. Car Je ne sais pas qui se bat encore non loin du refuge mais je peux entendre ce qu’il se passe. Pourquoi ais-je le sentiment d’avoir vu Odin usé d’ailleurs ? Parce que les choses n’avanceraient pas comme il le souhaite ? En un sens, ils sont si absolus, ceux qui nous dirigent, que cela ne m’étonne pas. Autrement c’est que je ne fais pas mon devoir convenablement…

Je cherche une réponse dans les yeux de Nox pour finalement ployer sous mon propre poids et poser un genou à terre. Que pourrait-il bien penser de tout cela, lui qui me suit depuis le départ d’ailleurs. Témoin de toutes mes batailles, ou presque, de mes discours, mes rencontres et mes errances, parfois, j’aimerai que ce soit lui qui soit à ma place… Et moi à la sienne.

- Mon ami… il faut prendre la route vers le sud et je ne sais pas comment faire pour organiser notre départ. Aller à Sparte, tu sais bien ? Là où j’ai rencontré la Berserker de l’incendie…

Je relevais la tête, la secouant de dépit, car en vérité il n’était pas là à ce moment précis. Cette incursion non loin de Sparte faisait suite à mon retour des enfers, juste avant que je ne monte sur l’Olympe et que…

- Pardonne-moi, compagnon, tu n’étais là lors de mon incursion parmi les glaces… Tu ne pouvais être là lors de mon retour sur la terre des hommes…

Amicalement je viens chercher son encolure pour flatter sa crinière. Combien cela fait-il que nous ne sommes point allés chasser ? Des mois je pense. La dernière fois remonte à notre périple avec Lénore et Miria… Miria…. Est-ce elle que j’ai pu ressentir vacillante et distante il y a encore quelques secondes ? Ne me dites pas que… Mon regard se tourne vers Nox, rempli de crainte… et lui ne fait que confirmer ce que je viens de ressentir…

Que peut-il se passer à Asgard pour que le temps et les trames se dessinent de la sorte ? Je l’ignore en vérité. Arbhaal, Miria, j’en passe… Alors s’il faut que j’aille à Sparte, j’irai à Sparte, eux et leurs règles de loi si déterminantes pour les combattants qui n’ont pas assez de force. Et s’il faut que j’y disparaisse, alors advienne que pourra.

Je me laisse une dernière fois parcourir pas le vent glacé, je ne sais pas pour combien de temps je quitte mes terres… tout ce que je sais, c’est que mon voyage pourra être long. Allez, encore quelques instants avant de partir… Juste quelques instants…

Sujet: Re: J'étais sur le point de partir... Ven 4 Sep 2015 - 11:16

J'ai quitté Florence ici

J'étais sur le point de partir... 016a9410

Sol, si l'on se plaçait selon la vision d'Asgard, en était à la moitié de son périple quotidien à travers le ciel. C'était un spectacle bien réjouissant aux yeux d'une chasseresse qui venait de quitter le soleil et le bien-être de Florence pour le froid et les glaces d'Asgard. Tout était si différent en ces lieux où la nature et les dieux mettaient hommes et femmes à l'épreuve, endurcissant les corps et forgeant la force des âmes.

Des âmes dont la spectre avait été un temps plus que friande, au point de faire d'une jouvencelle une strige totalement dévouée et soumise au moindre de ses désirs. Une strige qui avait presque réussi à dessiner un pentacle de sang et de-là ouvrir un passage en pleine terre du Septentrion dont les conséquences aurait été si merveilleuse à ses yeux de spectre. Un cadeau qu'elle aurait volontiers ramené à son seigneur si un sorceleur et une magicienne ne s'étaient pas placés en travers de son chemin. A ce souvenir un sourire s'était peint sur son visage. A la fois tendre et dur, le genre qui pouvait effrayer autant qu'attirer.

Géralt avait le seul à la toucher en cette lointaine époque, le seul capable de susciter son intérêt autrement qu'à l'état de serviteurs indignes de sa propre garde mais largement suffisants pour écraser les hommes du nord.

Géralt... Est-ce réellement toi ?

Portant la main sur l'ancienne blessure depuis si longtemps cicatrisée et effacée de son corps de rêve, la belle replaça sa capuche sur la splendide chevelure de flammes qui était la sienne avant de reprendre sa marche dans la neige, ne laissant quasi aucune trace sinon, la traîne de sa longue robe.

Ainsi parcourut-elle quelques lieues, repassant dans sa tête la mission qui l'avait menée aussi haut dans le nord. Une missive qu'elle avait reçue juste après avoir fait entrer Flagello dans l'arène pour éprouver ses talents de vampires. Les mots étaient clairs, si clairs. Le sorceleur semblait avoir refait surface en tant que guerrier divin et il était de son devoir d'aller vérifier sur place et peut-être même tenter de l'amener à embrasser d'autres lieux que ces terres désolées du grand nord. D'autres horizons qu'Althéa serait plus qu'enchantée de lui faire découvrir.

Quelques lieues plus loin et elle sentit la présence d'un cosmos et baissant le sien au maximum, elle s'approcha de l'individu, Zelphyra toujours à ces côtés, quittant son invisibilité d'ombre pour prendre l'apparence du Lynx blanc pour la défendre au cas où...

- Doucement, ma tendre...

Sa voix était basse, elle aussi, quand elle s'approcha de l'homme, faisant mine de se tenir à bonne distance du loup que sa protectrice guettait de biais.

Puis, désignant le loup d'un geste de la tête à l'homme, elle s'immobilisa, attendant qu'il prenne la parole.

[HRP : je te laisse prendre la parole, le cosmos d'Althéa est quasi indétectable tant elle l'a abaissé. Et elle se tient à distance respectable de Nox comme toute jeune femme face à un loup]

Sujet: Re: J'étais sur le point de partir... Ven 4 Sep 2015 - 13:00

A genou, toujours à regarder Nox, en lui parlant intérieurement, je me prends à récupérer un peu de neige dans les mains puis à me frotter les mains avec. J’aimerai bien me retrouver dans une arène, finalement ; pouvoir expulser ce que j’ai sur le cœur autrement qu’en parlant, exorciser ce qu’il se trame et ce qui m’empêche d’atteindre clairement la paix. Vous seriez sans doute surpris de me voir me battre avec encore plus de détermination que d’habitude. Quoi ? Il fallait bien éliminer les menaces, risquer sa vie pour d’autres dieux, les sauver de l’anéantissement… pour finalement avoir à en terrasser d’autres. Qu’elle ironie n’est-ce pas ?

Et alors que je redresse la tête, voilà qu’on vient…

Une forme tout d’abord, puis deux. Une femme et son animal de compagnie ? Tiens donc… En tout cas, une chose est sure, il ne se passe pas une journée sans que quelqu’un ne vienne ici, à Asgard. Je ne bouge pas et reste immobile tant qu’elle n’a pas stoppé sa marche. Son chat semble nerveux en tout cas, légèrement…. Pendant que Nox est immobile. Encore une qui a passé les portes du royaume en toute discrétion. Peu probable qu’il s’agisse d’une mortelle, une simple mortelle j’entends… Et tandis que je peux voir son apparence se dévoiler, ses traits s’affinent pour apparaitre. Encapuchonnée, certes, mais bien visible.

Tiens, étrange comportement. Habituellement on me parle.

- Vous êtes aux portes du royaume d’Odin, Père d’Asgard et maitre des glaces éternelles. Puis-je savoir à qui ai-je l’honneur ?

C’était clair, précis, avec un timbre de voix plutôt neutre et monocorde. Tant que je ne sais pas, autant ne pas en faire des tonnes. J’avance de quelques pas alors que Nox reste en arrière. Mignone la dame mais j’ai déjà lu dans les légendes que bien souvent le diable se pare des meilleurs atours avant de se dévoiler… D’autant que son plus grand tour de génie a été de faire croire qu’il n’existait pas. Mais bref, méfiant mais modéré, j’attendais de savoir qui était là et surtout pour quelles raisons nous avions un visiteur. Si ça se trouve, ce n'était rien... mais d'expérience, jamais personne ne vient à Asgard par hasard...

La cape flottant au vent, le vent dans les cheveux… Comment ? Vous trouveriez que je me la joue grand ténébreux ?
je n’avais plus rien à dire.

Sujet: Re: J'étais sur le point de partir... Sam 5 Sep 2015 - 11:38

Alors qu'une petite discussion avait été entamé par les deux protagoniste, une puissance sans nom jaillit d'un éclair qui avait pourfendu le ciel. Arès le dieu de la guerre venait de faire son retour sur terre ! Le dieu grec était venu accompagné de l'un de ses fidèle guerrier. Il voulait que Shao Wei soit là pour l'escorter et se battre au cas ou... Non en vérité, il avait hâte de voir un combat entre son Berserkers et un des fidèles guerrier divin. Son entretien avec Odin n'allait pas être bien long, c'est pourquoi il espérait trouver un adversaire digne de sa guerrière. Bien entendu, il fallait que l'occasion se présente, il n'allait pas débarquer et semer le chaos, même si ce n'était pas l'envie qui lui manqué. Lorsqu'il arriva vers les deux protagoniste il pouvait apercevoir une femme, un homme et des loups. Sans doute un guerrier divin quant à l'autre... il se demandait bien qui cela pouvait être, son cosmos était relativement bas. Cependant, on ne pouvait trompé le sens de l'un des dieux les plus puissants. Elle avait en elle une force qu'elle semblait vouloir dissimuler, une force aussi intense que celle de Shao Wei...

Avec le sourire le dieu de la guerre s'avança vers eux. Son armure divine d'orée et sa cape rouge lui donnait l'impression d'être un ancien roi en quête de conquête.

J'étais sur le point de partir... Tumblr_mc5v5dIAGy1qdyx92

Il n'avait guère besoin d'être sur ces gardes, aucun être humain n'était en mesure de l'inquiéter si ce n'était ce maudit Kazuki. Le fils de Zeus ne fit pas attention aux loups qui avaient compris d'instincts qu'ils valaient mieux rester tranquille et immobile.

" Je suis Arès le dieu de la guerre. "

Le regard méprisable et hautain envers ses insectes que représentait la race humain, l'Olympien reprit sans aucune considération pour ces êtres inférieurs.

" Toi, conduit moi à Odin. "
(Le "toi" étant pour Ashram)

(Merci de laisser à Raven le temps d'arriver ^^)

Sujet: Re: J'étais sur le point de partir... Dim 6 Sep 2015 - 0:57

Lorsqu’ils arrivèrent, la vaste montagne, avec ses sommets pointus et ses nuages enfermés, lui faisait penser à une vaste caverne. La neige était moelleuse et épaisse, évoquant les luxuriantes mousses anciennes qui recouvrent les îles du cercle polaire. Combien de générations de pas avait-elle absorbé au cours du temps ? Combien de combats légendaires ?

Shao Wei, avec son pantalon en coton gris et sa blouse blanche toute simple, ses baskets blanches et son armure légère détonnait dans ce lieu surchargé de légendes et de symboles. Sans doute pouvait-on la prendre pour une touriste égarée, elle qui ne parvenait toujours pas à comprendre comment ils s’étaient déplacés si rapidement. C’est ce qu’elle imaginait en attendant debout derrière Arès. Qu’est-ce que ça peut bien faire, se disait-elle. Je ne pense pas qu’on soit venus en visite de courtoisie. Mais pourquoi sommes-nous ici ?

Alors qu’elle patientait, elle avait la curieuse sensation qu’elle était observée par quelqu’un. Elle avait beau regarder partout à la ronde, elle ne pouvait deviner de qui il s’agissait. Ça m’est égal, songea-t-elle. Que l’on me regarde autant qu’on le souhaite. Autour, les sons des animaux présents lors de leur arrivée résonnaient dans le vide comme des soupirs d’êtres vivants éviscérés. Mais il lui était impossible de ne pas ressentir le caractère singulier de la situation. Elle avait bizarrement de la peine à respirer, son cœur battait à tout rompre. Ses aisselles étaient moites de sueur malgré le grand froid. Sa peau la piquait. Elle n’était pas seulement tendue. J’ai une sorte de pressentiment, songeait-elle. Ce pressentiment me donne un avertissement. Il frappe sans cesse à la porte de ma conscience. Il n’est pas encore trop tard pour que tu t’en ailles d’ici et que tu oublies tout : voilà ce qu’il me dit. Shao Wei aurait pu lui obéir. Le futur renfermait des éléments funestes. Une mort lente et douloureuse, inévitable néanmoins. Mais elle ne s'enfuirait pas l'oreille basse. Ce n’avait jamais été sa manière d’être.

Je suis Arès le dieu de la guerre.

La puissante voix d'Arès sonna le glas de ses pensées.

Sujet: Re: J'étais sur le point de partir... Dim 6 Sep 2015 - 11:30

[HRP : je considère qu'Ashram a eu le temps d'échanger quelques paroles et de se présenter à Althéa. Si cela pose problème, mp-moi ]

Le froid tout comme le silence les enveloppait créant une de ces scènes étranges et porteuses de tant d'avenirs possibles, clairement de celles d'un nouveau commencement dont les aboutissants se perdaient dans les brumes incertaines dont futur que ni l'une ni l'autre ne pouvait entrevoir. A ce jeu, seules les Moires et les Nornes avaient la main. Chose qu'Althéa acceptait depuis des siècles et même des millénaires à présent.

Et c'était bien cela qui lui apportait la force d'afficher un tel calme pour ne pas dire une impassibilité digne des plus belles statues. Ainsi se tenait-elle debout dans la neige, les traits en partis dissimulés sous sa capuche face à cet homme dont la cape battait aux caprices d'un vent glacé. Seuls, ils étaient avec pour tout compagnon, un loup et un lynx.

Et alors que le silence dominait encore cette scène à peine entamée, un sourire finit par se dessiner sur ses traits splendides. Le genre léger que seule Zelphyra pouvait à présent interpréter. Et le temps passa encore, bien peu, juste quelques battements de cœur avant que l'homme loup ne rompe le silence.

Asgard... J'y suis bien arrivée...

Et faisant avec une lenteur toute emplie de grâce glisser la capuche qui lui recouvrait la tête, la rose appela sa compagne à la rejoindre.

" Zelphyra, viens. Cet homme n'est pas agressif. Il s'enquière juste de nos présences. "

Et sans attendre, la féline blanche se rapprocha de la Vampire avant de s'asseoir dans une neige qui n'avait aucune prise sur elle tant sa fourrure était épaisse et fournie.

- Ainsi, les choses seront plus simples. La présence d'un autre prédateur la rend toujours plus nerveuse. Elle s'appelle Zelphyra et c'est ma compagne. Elle m'évite autant les mauvaises rencontres qu'elle me protège du froid mais vous devez sans le moindre doute connaître cela.

Et souriant tout en caressant le dos soyeux du fauve.

- Le dévouement et la tendresse d'un familier.

Puis se redressant.

- Ma compagne étant rassurée, je peux répondre à votre question. Je m'appelle Althéa des Brumes et elle, c'est ma compagne Zelphyra. Nous venons toutes les deux d'un royaume voisin dont le peuple continue à vénérer le grand Odin. Et maintenant, puis-je savoir votre nom ? Du moins si vous ne pensez pas que je suis un monstre ou je ne sais quoi encore.

Un rire léger avait suivi cette phrase, faisant onduler la masse or et feu de sa longue chevelure baignée du timide éclat de Sol. Quelques bijoux la paraient mais rien de trop ostentatoires. Althéa avait toujours de quoi payer en cas de besoin comme le ferait toute humaine normale. Ce qui lui permettait de facilement se déplacer sans user de son cosmos.

- Un Guerrier divin. Vous seriez un de ces défenseurs dont la renommée dépasse les frontières de ce Royaume. C'est un immense honneur pour moi de vous rencontrer sur la route du pèlerinage que j'ai décidé d'effectuer.

Et baissant la tête quelque peu gênée.

- Peut-être pourriez-vous m'aider. Je compte me rendre dans un des lieux de cultes de la déesse Freyja. Elle seule pourrait m'aider sur un sujet plus que personnel. Celui que toute femme rêve d'avoir un jour. Je pense ne pas devoir m’appesantir davantage sur cela. J'en ai sans doute déjà trop dit.

Et lui tendant l'un des sacs qu'elle portait.

- Ceci contient les offrandes convenant à Vanadis Freyja. N'hésitez pas à les inspecter si tel est votre désir, guerrier d'Epsilon. Et je pense que vous comprendrez pourquoi je me tiens loin des routes normales et l'importance que ce voyage a pour moi. J'aimerais juste que vous m'indiquiez une route plus directe. Zelphyra me tiendra hors de vue de tout homme mal intentionné.

Ainsi, la chasseresse lui laissa-t-elle le temps d'examiner le contenu de son sac tandis que ses mouvements laissait de temps à autre apparaître la longue et lourde robe protégeant son corps ainsi que les quelques armes légères qu'elle avait emmenée avec elle.

Une femme se déplaçant seule dans les terres du grand nord paraîtrait tout sauf menaçante. Puis, elle n'était pas venue pour se battre ou quoi que ce soit du genre. Elle n'avait qu'une seule mission à accomplir : retrouver quelqu'un et remettre ses présents maintenant qu'elle s'était engagée à le faire. La Rose infernale n'avait qu'une seule parole et aussi étrange que cela puisse paraître, elle connaissait parfaitement les cultes d'Odin et des autres divinités du grand nord. Héritage de ses précédents voyages en ces terres aussi rudes que fascinantes. Ramener quelques hommes du grand nord n'aurait pas été pour lui déplaire mais cela aurait brisé sa couverture. Aussi, ce serait pour une autre fois surtout avec ce qu'elle senti arriver.

Quoi !!!

Zelphyra gronda aussitôt avant de se coucher aux pieds d'Althéa, comprenant que cette force là dépassait tout ce qu'elle avait pu connaître. Une force de la taille de celle du roi qui l'avait condamnée à ne plus être qu'une ombre ou un lynx.

" Oui, reste ainsi. C'est le mieux. Surtout ne bouge pas. Et continue à garder le silence. Que tous pensent que tu n'es qu'un simple fauve "

Toute criminelle que fut l'ancienne suivante, elle était tout sauf stupide. Le fait d'avoir pu faire trembler des vampires et en blesser d'autres, au point qu'Althéa avait du régler le problème en urgence, en avait été une preuve flagrante. Aussi, la spectre se recula quand la force prit pieds devant elle et Ashram.

Arès...

De tous les dieux, il avait fallu qu'elle tombe sur lui.

J'ai bien fait de laisser mon surplis à la demeure Brumel ainsi que Flagello et Moonlight Shadow.

Exhiber l'ex-berserker dont elle avait fait son garde du corps après l'avoir éveillé en tant qu'infant de la Nuit aurait été le pire qui pouvait arriver. Lui ou Moonlight Shadow auraient de suite trahi son appartenance au camp d'Hadès tandis que Zelphyra n'avait rien pouvant la relier à ce monde. Pas encore, Althéa n'avait pas encore donné quoi que ce soit à l'ancienne traîtresse pour des raisons évidentes. Et maintenant, cela lui sauvait en partie la mise surtout si la chance était de son côté.

Ne pas paniquer. Surtout, ne rien montrer de plus que la crainte que peut avoir toute mortelle face à ce genre de dieu.

Pensées qu'elle avait tout juste eu le temps de concrétiser avant que le dieu ne paraisse, la néglige complètement et s'adresse d'un ton plus qu'impérieux à Ashram.

Il compte aller voir Odin... Au moins, cela mettra du champ entre lui et moi.

Et dirigeant ses sens vers l'autre présence apparue en même temps que le fils de Zeus et totalement éclipsée par lui, un berserker comme l'était autrefois Flagello.

Il n'est pas seul.

Ne pas bouger, je ne dois surtout pas bouger...

Il ne s'intéresse pas aux êtres inférieurs à lui. Autant le laisser dans cette optique.

Sujet: Re: J'étais sur le point de partir... Dim 6 Sep 2015 - 21:41

Althéa… Un nom qui ne m’évoque absolument rien. Je la regarde alors qu’elle me parle et m’explique tout son périple et les raisons qui l’ont amené jusqu’ici. Un royaume voisin qui vénère Odin ? Attends, de quel royaume elle parle là ? Pourquoi elle ne me le dit pas directement ? Si elle est de Bergen, pourquoi ne pas le dire ? Y’a un truc qui cadre pas rond… J’observe sa tenue, sa capuche.. Des vêtements simples, une tête des plus charmantes… Attends, elle se promène ainsi depuis un royaume voisin sans avoir eu d’ennuis ? Bon, admettons, et ensuite ?

- Tu viens d’un royaume voisin, certes… Et ensuite ? Tu pourrais en dire plus ?

Très élogieuse, la demoiselle se prend à user de tous les superlatifs pour essayer de flatter mon égo. En tout cas elle est très polie, structure son approche de la plus belle des manières… Et surtout ce n’est pas tous les jours qu’on me parle de cette façon-là… Oui, elle s’est présentée et voudrait bien que je le fasse aussi. Un intérêt certain car je suis loin d’avoir eu l’amabilité de le faire.

- Je suis Ashram, gardien d’Epsilon… et tu as raison, pour certains d’entre nous, notre renommée s’étend bien au-delà de notre royaume.

Je l’observe alors qu’elle reprend la parole. Pour une fois que ce n’est pas moi le bavard. En tout cas, elle semble savoir ce qu’elle veut. Un temple de Freyja, un lieu de culte dans lequel elle pourrait réaliser quelque chose, effectuer quelque chose en tout cas. Comment me perçoit-elle ? Je n’affiche ni sourire, ni colère, je suis tel que je devrais être bien que mes yeux trahissent quelque affliction qui pour un mortel serait à même de provoquer la peur… et elle reste si calme…

- Tu es là pour un pèlerinage ?

Je haussais un sourcil pour relever ma stupéfaction. En vérité, si elle avait voulu trouver un sanctuaire dédié à Freyja, elle aurait pu en trouver des dizaines sur le chemin avant même d’arriver ici, qui plus est avant de passer les portes du royaume d’Asgard.

- Ecoute, si c’est un sanctuaire dédié à Freyja qu’il te faut, je ne comprends pas pourquoi tu ne te contentes pas d’un de ceux qui sont sur la route qui t’a mené ici. D’où que tu appelles, elle t’entendra si tel est son souhait.

Elle va comprendre ce que je lui dis ? J’espère qu’elle ne va pas me faire répéter ou être plus clair car il y a un truc vraiment dérangeant dans ses questions. Si elle est une mortelle, que peut-elle faire aussi loin au nord et comment a-t-elle pu passer le voile du royaume ? Ce n’est pas quelque chose qui est fréquent… Aussi je décide de trancher dans le vif du sujet pour éclaircir certains passages…

- Un truc me chiffonne toutefois et j’aimerai savoir comment tu as pu…

Je n’ai pas le temps de finir ma phrase qu’un truc d’une puissance incalculable arrive dans mes environs immédiats. Une colonne de flammes qui s’abat sans distinctions sur la plaine qui précède la montagne de Gama. Merde… C’est quoi ce cirque… Bien sûr, je suis sur le qui-vive, je ne sais pas à quoi m’attendre et une arrivée aussi impressionnante n’a rien à voir avec la mienne, quoi que j’en dise… Et il n’est pas seul… accompagné d’une autre personne, en armure ? Attends… cette tête me dit quelque chose… Et avant que je ne puisse trouver qui, sa présentation des plus sommaires et sans appel vient me confirmer que je n’ai pas n’importe qui devant moi… Arès, le seigneur de Sparte.

D’un geste, je fais signe à Nox de prendre les devants sans oublier de lui dire quoi faire.

- Nox, emmène notre voyageuse au refuge de Gama en attendant que je me sois occupé de l’arrivée du seigneur Arès sur nos terres.

Sans un mot, sans une parole, je fais signe à cette Althéa de prendre la suite, il est des invités de prestige que je ne puis faire attendre en aucune façon. J’approche pour descendre de mon promontoire de glace, j’imagine qu’il vivrait très mal ma position surplombant la situation. Et puis, de si loin, comment ferait-il pour me reconnaitre ? Je stoppe à quelques mètres, j’incline la tête et plie le genou. Un bel effort qu’il appréciera sans doute mais je ne peux pas poser genou à terre à Asgard devant autre personne que Thor et Odin. Je suis assez près là ? Et d’une voix sure et grave comme la mienne pouvait être habituellement, je lui répondais sans attendre.

- Que sa majesté me permette de lui souhaiter la bienvenue à Asgard… Et me permette de me rappeler à son bon souvenir. Ashram, Gardien d’Epsilon.

Je laissais un instant se passer et il est probable qu’il ne tolèrera pas d’attendre trop longtemps. Quoi… il aurait oublié comment j’ai sauvé sa sœur ?

- Le Seigneur Odin m’a mandaté pour me rendre à Sparte. Il comptait vous rencontrer. Avec votre arrivée, il est inutile que je vous fasse attendre plus longtemps, Majesté. Si vous voulez bien me suivre...

Il était évident que le seigneur des Glaces souhaitait le rencontrer, il m’avait demandé d’apporter un message à Sparte… Alors pour le coup, je n’allais pas demander de confirmation, sans doute apprécierait-il la rapidité d’exécution.

Palais d’Odin.

Sujet: Re: J'étais sur le point de partir... Lun 7 Sep 2015 - 15:48

Shao Wei l'avait suivit sans un mot. Le regard d'Arès se perdait de temps en temps sur le sien. Avait-elle les prouesse d'une grande guerrière ? Il en avait l'intime conviction. Cependant, elle semblait perdu et hésitante par moment. Peut-être aurait-il la laisser avec Phobos ? Son fils aurait pu "l'éduquer" de la bonne manière pour en faire une Berserkers accomplit. Le dieu de la guerre avait voulu l'emmener ici pour la faire visiter les terres "ennemis". Car même s'il venait aujourd'hui en tant que diplomate rien ne disait qu'il partirait ainsi. Évaluer la force d'Odin et de ses troupes était tentant. Pour le moment il allait s'abstenir de menacer le dieu des glaces, enfin... tout dépendait de la futur réponse du souverain d'Asgard. Le fils de Zeus avait parlé et tout le monde l'avait écouté. La jeune femme avait réagit d'une manière plus qu'étrange... Elle semblait se dissimuler et se cacher. Cette mise en retrait prouvait qu'elle avait un sixième sens et qu'elle était capable de détecter la présence du cosmos divin. Elle n'était donc pas étrangère aux guerres que menaient les divinités. Elle ne portait pas d'armure, ou du moins rien qui ne puisse être visible. Si c'était un guerrier divin, elle ne serait pas dans cet état là. De plus, les deux humains semblaient ne pas se connaitre.

Serait-ce une spectre ? Il n'y avait qu'eux pour se mettre en retrait après ce qui c'était passé à Sparte. Un saint se serait sans doute déjà mit en avant en l’insultant de tout les noms. Bref qu'importe cette femme. Le dieu Grec avait d'autre chat à fouetter. Le guerrier divin le salua comme devait le faire tout homme sensé. Les dieux étaient les être ultime et le respect se perdait avec le temps. Athéna et Cronos c'était trop rapproché de ces êtres inférieurs qui avaient apprit à ne plus les craindre. Bref... Si cet homme lui aurait mal parlé, Shao Wei se serait surement occupé de lui. L'humain se présenta.. Ashram.... Ashram... ce nom lui disait quelque chose tout comme cette armure. C'était donc ça... le suicidaire qui avait protégé Athéna lors du froid glaciale. Il était donc encore en vie ? dommage, il aurait pu mourir dignement et le voilà de nouveau sur terre pour voir Arès se jouer des hommes.

" Oh ? Je suis étonné qu'Odin ai voulu me rencontrer. Dans ce cas, cela rend les choses encore plus intéressante. Allons-y Shao Wei. "

Sans plus attendre et accompagné de sa fidèle, Arès se laissa guider par les pas d'Ashram en direction du palais.

=> Palais d'Odin

Sujet: Re: J'étais sur le point de partir... Jeu 10 Sep 2015 - 16:51

[Je poste pour avancer vu que quasi tout le monde est déjà parti voir Odin. Arès incluant Raven dans son post de départ...]

En ces quelques instants empreints d'une relative quiétude sous le pâle soleil d'Asgard, les deux êtres se tenaient toujours face à face, escortés de leur familier respectif, un lynx pour Althéa, un loup pour Ashram. Quelques instants que le guerrier divin avait mis à contribution pour en apprendre plus sur l'envoûtante visiteuse qui avait franchi sans aide apparente les frontières du Royaume d'Odin. Questions et demandes qui ne manquaient pas de réveiller les plus secrets talents de la Vampire couronnée toute en lui offrant l'occasion d'en apprendre plus sur celui qui souhaitait tant connaître la teneur de ses pensées...

Hum... Que de questions, Ashram d'Epsilon...

A t'entendre, on pourrait facilement croire que les guerriers divins sont devenus encore plus méfiants que lors de ma dernière visite. Sans doute, est-ce dans leur nature profonde de se méfier de tous et de toutes en ces terres hostiles, surtout si l'objet de leur attention vient de loin. Ces terres qui recèlent sans le moindre doute des richesses aussi incomparables que le sont les talents de leurs guerriers.

De quoi les rendre à la longue plus que paranoïaques. De quoi rendre le jeu encore plus intéressant...

Telles étaient donc la nature des pensées traversant la tête de la rousse vampire tandis que de l'une de ses mains gantées, elle poursuivait ses caresses sur le dos de la féline qui l'accompagnait. Cet homme, ce guerrier rendait Zelphyra nerveuse. Fait qu'Althéa comprenait tant sa puissance dépassait celle des êtres que l'ancienne suivante avait eu pour habitude de côtoyer.

" Du calme... "

Et reprenant d'une voix douce, elle répondit.

- Cela te semble si étonnant que l'on puisse venir en ces lieux sacrés où les Ases et les Vanes côtoient les hommes et les femmes du septentrion. Penserais-tu que le courage et l'abnégation soient les seuls apanages des guerriers divins ?

Et s'apaisant après un brusque haussement de la voix, elle reprit, mélancolique...

- Je crains que tu ne puisses comprendre ce qui me motive tant surtout quand le sujet est plus que douloureux pour moi et que je ne souhaite l'aborder. Un secret de femme...

Du genre qu'on garde au plus profond de soi comme une blessure ouverte sans jamais en parler sinon à d'exceptionnelles confidentes. Aussi, ne me force pas à en dire plus. Songe juste au fait que j'espère de tout mon cœur me faire entendre de celle que je recherche...

Et reprenant un ton plus ardent, plus passionné, laissant librement parler l'espoir qu'elle portait sincèrement en elle.

- M'en faire entendre et non espérer être entendue. Et cela, il faut le mériter, il le faut en offrant plus de soi qu'un simple présent jeté dans le premier lieu venu.

La déesse a tant de facettes que je souhaite tout mettre en oeuvre pour l'atteindre.

Une révélation qui était réelle. Althéa ne mentait pas quand elle affirmait vouloir effectuer ses offrandes. Chose étonnante mais qui au fond n'avait rien d'inattendu. Elle était l'une des spectres espionnes les plus éloignées si pas la plus isolée du sombre royaume. L'une des plus faibles et des plus vulnérables quand elle s'aventurait seule sur des terres pas forcément amies. S'infiltrer nécessitait souvent de se fondre dans la population locale comme elle l'avait fait à Florence et au vu des résultats, Hadès se montrait compréhensifs avec ce genre d'écart.

Trait que ne semblait décidément pas posséder cet Ashram d'Epsilon vu qu'il revenait encore à la charge. Étouffant alors l'agacement qui aurait pu la saisir, la splendide rose s'efforçait de trouver le meilleur moyen de satisfaire le guerrier lorsque le dieu de la Guerre en personne fit son apparition. De quoi sauver la mise de la spectre tout en lui ajoutant un souci infiniment plus dangereux que le Loup d'Asgard. Le fils de Zeus avait bien des raisons d'en vouloir aux spectres du monde souterrain même si elle, personnellement, ne lui avait jamais nui.

Et se concentrant sans trop le montrer sur les échanges, elle ne manifesta aucun soulagement apparent quand le dieu et sa guerrière s'engagèrent à suivre le Loup d'Epsilon jusque au grand Odin. Au moins, elle n'aurait pas à se mêler de cela. Même si ce genre d'information méritait d'être transmise à qui de droit dès que la chasseresse au teint d'albâtre serait seule.

Chose qui n'allait d'ailleurs plus trop tarder et répondant avec grâce au loup...

- Bien, je ferai comme vous le souhaitez...

Merci de votre sollicitude, guerrier divin d'Epsilon. Vous avez plus de manières et de gentillesse que vous voulez bien le montrer. Et je vous suis reconnaissante de ne pas me laisser seule en cet endroit que je ne connais que si peu...

Et s'avançant sur la piste que lui ouvrit le loup.

- Je te suis, Nox, puisque tel est ton nom...

=> Refuge de Gamma.

Sujet: Re: J'étais sur le point de partir...

» [Résurrection Épiméthée] Point d'arrivée et point de départ
» Reviens moi d'aussi loin que tu puisses partir...
» Mise au point !
» [Point de Ralliement Odin] La reconquête