La tour enflammée.

Sujet: La tour enflammée. Jeu 30 Avr 2015 - 23:50

Alectryon arrivât enfin au désert de feu, il sentît la chaleur étouffante et bienfaisante, pour lui du moins et qui lui confirmait que ce lieu lui était approprié. Il s’avançât à travers un chemin délimité par des arcades de feu le conduisant vers un embranchement à droite, le chemin menait vers une tour, une immense structure qui pointait presque jusqu'à la voute céleste et un autre chemin sur la gauche qui menait à une ancienne fosse qui avait dû servir de lieu de combat il y a fort longtemps.

Il prit donc le chemin de droite bien qu’il gardait dans sa tête le projet de la reconstruction de cette fosse qui servirait surement un de ces quatre pour l’entrainement des guerriers d’Arès. Il y aurait surement un travail considérable à fournir pour remettre cet endroit en état mais les larbins du camp devaient bien servir à quelques choses. En pensant à cela et l’avantage stratégique que cela leur apporterait, il eut un sourire de satisfaction, peut-être même que les dieux féliciteraient cette initiative.

Il arrivât au pied de la tour, celle-ci magnifique et magistrale imposait de toute sa hauteur et dominait les alentour comme un doigt pointer vers le ciel criant la puissance du seigneur de ces lieux. Le cardinal du feu se sentit heureux de pouvoir enfin contempler un endroit qu’il pourrait appeler chez lui et qui, hormis ses dieux, ne souffrait aucune autre autorité que la sienne. Il s’approchât de la tour, caressât ses pierres brûlante qui ne le navrait pas et, se sentit pour la première fois, réellement libre et heureux. Heureux de pouvoir jouir de quelques choses qui prouvent son statut, qui prouve qu’il compte réellement. Avec un air malicieux, il se mit à dire.

Chérie je suis rentré !

Les gardes et hommes des camps de la guerre stoppèrent et lui jetèrent un regard perplexe, ils semblaient tous abasourdis par cette réplique totalement inadéquat mais, pour lui peu importe, le rejeté qu’il était avait enfin un point zéro auquel se rattacher. Il avait enfin son domaine et tous les droits et devoir attenant. IL observât autour de lui et vit que les ouvrier continuait de commenter cette réaction de tantôt et d’émettre des jugements qui certes n’atteignaient pas le cardinal mais ne devaient pas être laissé sans une remontrance fut elle minime. Il s’approchât d’eux et tendit son poing enflammé.

Qu’est-ce qu’il y a ? Ce que j’ai dit ne vous revient pas ?

Au même moment où il disait ces mots, les flammes de son poing se mirent à danser et s’intensifièrent de façon à devenir particulièrement menaçante. Ils opinèrent tous du chef pour dire qu’ils n’avaient rien à redire sur son comportement, paniqué qu’ils étaient.

Alors fermez-la et retourner au boulot tas de faignant ou je me sers de vos cadavres comme mortier. Et si quelqu’un s’avise de me juger sur mes paroles ou mes actes dans MON domaine, il verra de quel bois je me chauffe.

Sur ces bonnes paroles, il reprit son chemin et pénétrât dans ce qui semblait être le ré de chaussé de la tour, une immense salle circulaire où se trouvait encore d’innombrable décombres. Les ouvriers bien que fort actif n’avait pas encore finissent de déblayer cet endroit et l’aspect général donnait l’impression qu’elle ne serait pas habitable de suite. Il appelât le contre maitre pour avoir son opinion sur l’avancée des travaux et ce qu’il restait à faire pour que le lieu soit agréable à vivre.

Alors est-ce que ma tour sera bientôt prête et mes appartements, quand vais-je les visiter ?

Mon seigneur, répondit l’homme en face de lui. Nous n’avons pas encore déblayer les débris de la tour, sa structure seule a été revu et consolidé. Nous avons presque fini de nettoyer l’extérieure de la tour mais malheureusement votre palais n’est pas accessible. Les combats qui ont fait rage ici tantôt on laisser pas mal de cicatrice.

Alectryon le regardât l’air hébété.

Alors vous, vous nettoyez l’extérieur mais pas l’intérieur… oui pas mal… et je vis où moi ? Je fais du camping ?

Mais monseigneur, nous n’attendions pas votre retour si tôt et…

Dépêcher vous de dégager mes appartement, vous avez jusqu’à ce soir !

Après ce coup de sang, il repartit un peu en arrière, il vit le contre maitre gesticuler au loin et les ouvriers quitter leur besogne pour aller s’affairer dans la tour. Au moins les consignes étaient rentrées. Ce soir il dormirait dans sa tour, peut-être pas dans les meilleures conditions mais au moins il ne serait pas dehors comme un malpropre. Il regardait au loin la poussière que le vent balayait au loin, cherchant la silhouette de Katharina qui devait le rejoindre sous peu.

Sujet: Re: La tour enflammée. Ven 1 Mai 2015 - 21:03

Renaissance des disparues.

Les évènements se sont et ce précipitent partout sur le monde et je ne peut pas ignorer la tension qui existe dans le monde des humains et entre les différente délité. Et avec ma résurrection, j'ai besoin de prendre mes distances, de tirer quelques leçons. Cela m’aiderait à me détendre, même un peu. Mais, avec le souhait d'Arès, de me confier le commandement temporaire de son armée. Je ne peux réellement me détendre. Quoi qu'il en coûte, ma venu dans le désert du feu est soudaine, chaotique et enflammée. Sous un crépitement diabolique, une cascade de feu surgit au-devant du cardinal du feu. Des flammes puissantes et sulfureuse. Capable d'entamer n'importe quelle matière, sauf que derrière cette muraille de feu. Une ombre se dessine. Et aux yeux d'Alectryon et des rares gardes, susceptibles d'être encore présent autour de lui. Ma ténébreuse silhouette se profile, jusqu'à finalement traverser ce mur enflammée, le brisant de mille éclats.

Éreinté par mon récent retour sur Terre et mon passage au Tartare. C'est un tout nouveau fils d'Arès qui fait à présent face à Alectryon. Calme, serein et presque aussi froid que mon jumeau. De ce nouveau comportement, je chasse les dernières flammes d'un revers de bras. À la vue de ce résultat, un immense sourire fend mon visage et riant doucement, le son de ma voix se veut tel un murmure à l'égard du cardinal.

Te voilà enfin de retour Alectryon.

Mon regard émeraude se pose durement sur le cardinal, et sans prononcer la suite de ma tirade. Alectryon ressentira une peur profonde l'envahir. Et je n'ai pas besoin qu'il m'énonce ces derniers faits et voyages. Mon passage au Tartare m'a durement meurtri, et pas que physiquement. Cette simple pensée de mon séjour au Tartare me fait plisser des yeux, pour me donner un faux air sévère. Dès lors, je modère ma respiration tout en prenant appuie de tout mon dos, sur l'une des rares structures, fraichement restaurer par les gardes du royaume. Je prononce quelques mots en évitant de regarder Alectryon du regard.

Peu importe ce que tu prononcera Alectryon. Par un subterfuge on ne peu plus déplaisant, j'ai eût connaissance de vos faits durant mon séjour au Tartare. Et certains d'entre vous ne connaitront aucune complaisance de ma part.

Fixant un point devant moi, quelque peu absent. Je crois entendre une voix, mais je n'en suis pas sûr. Mes sens perturbés, j'ai l'impression d'entendre un léger brouhaha autour de moi, créer par les autres occupants de la pièce où je me trouvais au Tartare, mais qui sont que des chimères créées par mon délire. Mais, j'ai cette sensation de fourmillement dans les doigts. Et tout en bougeant des mains, mon regard se repose sur Alectryon.

Arès et Phobos sont toujours au Tartare, un monde de souffrance et de torture qu'aucuns mortels aussi fou soit-ils, peu imaginer. Et Arès ma confier le commandement de son armée le temps qu'il ressuscite.

Atténuant mes mouvements de mains, je me relève péniblement pour me diriger de quelques pas vers le Cardinal.

Sujet: Re: La tour enflammée. Sam 2 Mai 2015 - 12:04

Le cardinal du feu guettait au loin l’arrivée de celle qui serait son disciple, la jeune femme devait surement avoir encore fort à faire et comme aucun ordre n’avait été prononcé, elle n’était pas tenue d’être là dans la minute. Seulement, ce que le jeune homme n’avais pas prévu c’était que sa tour soit si fortement endommagée et qu’il ne puisse avoir accès à ses appartements. Le temps à attendre lui semblait de plus en plus long et sa patience à l’égard des grouillots s’amenuisait comme peau de chagrin. Il se retournât jetant un regard furieux sur les ouvriers, pour leur rappeler que ses menaces n’étaient pas des paroles en l’air.

Alors que ceux-ci accéléraient la cadence, un torrent de feu apparut entre les hommes du chantier et le guerrier de feu. La plupart des témoins en présence s’enfuirent prenant leur jambes à leur cous, laissant volontiers quelques camarades en arrière et n’hésitant pas à les piétiner si besoin était. Bien que lui-même impressionné par la vue de ce terrifiant spectacle, Alectryon ne put s’empêcher de penser que ce comportement aussi devra être travaillé et qu’ils n’avaient pas fini de l’avoir sur le dos. Pour le moment, il n’en avait cure, il attendait la suite de cet évènement et compris très vite qu’il allait recevoir une visite importante.

Il souriait, bien qu’un sentiment de peur s’instillait en lui, à l’idée qu’un de leur dieu soit revenu. Puis il se rendit compte, heureusement avant que l’apparition ne pénètre en ces lieux, qu’il était toujours debout, souriant comme un débile. Il se jetât à genoux, la tête tournée vers le sol, alors que la divine présence se faisait sentir, plus forte encore. Bientôt il vit des éclats de ce mur de flammes, voler en tous sens, il comprit que son dieu était là, il se tut de manière à aucunement gêner par son babillage son puissant maître.

Te voilà enfin de retour Alectryon, dit le divin seigneur d’une voix étrangement douce.

Oui Ô mon divin maître, et prêt à vous servir. Répondit le jeune homme.

Tout à coup, une sensation de terreur viscérale prit le cardinal, l’étranglant, presque, comme si la présence de la divinité faisait couler ce poison dans ses veines. Celle-ci devait être particulièrement en colère et il fallut des efforts incommensurable à Alectryon pour ne pas défaillir tant cet aura était puissante. Transpirant, pantelant, il fait de son mieux, toujours à genoux pour paraître le plus présentable possible et se félicite de ne plus être un simple humain lambda, il en serait mort ou bien devenu fou.

La divinité parlât alors d’un moyen qui lui avait été donné de voir les membres de l’armée d’Arès ces derniers temps, le cardinal du feu compris ce qui courrouçait son seigneur. Il parlât également mais, très succinctement, du tartare ou il était prisonnier il y a peu et où ses parents étaient toujours retenus captif. Il annonçât qu’à partir de maintenant et jusqu’au retour d’Arès, il prenait le contrôle de l’armée. Puis il s’avançât de quelques pas vers Alectryon qui relevât sa tête pour voir son seigneur lui demander de combattre et de tuer un serviteur déloyal, quelqu’un qui avait trahis l’armée du dieu de la guerre. Ainsi il y avait eu pire comme action que ce que lui-même avait fait. Il avait espéré tenir ça secret mais les dieux finissent toujours par tout savoir. Leur cacher des choses est inutile et risqué, il s’en souviendra pour la prochaine fois. Quant à l’ordre de Deimos, il était évident qu’il allait y répondre, on ne discute pas la volonté des dieux.

Très puissant dieu, je n’ai pas à accepter cette mission puisqu’elle est un privilège que vous m’accordé. Je m’occuperais de ce transfuge aussitôt que possible. Cependant, j’avais prévu d’entrainer la Berzerk de l’incendie, puis-je toujours le faire et l’emmener avec moi pour éprouver sa force et son courage ?

Il inclinât à nouveau la tête en attendant la réponse de son seigneur car il lui demandait un léger sursis pour accomplir la mission qui lui était confier mais, il souhaitait partir avec un renfort, des fois qu’il oppose trop de résistance et désirait tester les capacités martial de sa sœur. Ce genre d’excursion était une occasion idéal.

Sujet: Re: La tour enflammée. Sam 2 Mai 2015 - 19:25

Tiens donc, aurait-il était aussi avare de mots si j'avais dût évoquer son séjour dans le grand nord ? Évidement non, Alectryon aurait tout simplement acquiescer mes avertissements à cette épisode fâcheux. Mais, de tous nos soldats, la priorité n'est évidement pas à blâmer de l’égarement de quelques soldats dans le territoire d'Odin. Mais, de la trahison d'un de nos Berzeker, et du manque de discipline affligeant d'autres de nos soldats. Ces divers pensées m'affligent d'une certaine façon. Nous sortons d'un conflit, et nous et je ne devrais pas à avoir gérer de tels cas, aussi étrange que farfelu. Et souriant ironiquement à la remarque du cardinal. Je reste accouder sur l'un des rares présomptions de cette tour, en piteuse état.

Si Alectryon souhaiter entrainer un des Berzek, qu'il le fasse. Ils ne seront de toute façon, pas de trop à gérer mon ordre en étant en binôme. La prudence et la sagesse nécessitent simplement que cela soit envisager et dit. Et hochant favorablement la tête face aux propos du Cardinal. Ma voix résonne donc sombrement, calme, malgré la tension qui avait monté d'un cran à ma venu.

Agis à ta guise Alectryon, et je ne vois aucun inconvénient, bien au contraire. Qu'un Berzek t'accompagne durant l'élimination du maitre d'arme du fléau. Nous sortons défaits d'une guerre, et chacun des Berzekers se doit d'agir promptement, et non comme des soldats indisciplinés. Ma punition à l'égard des traitres est, et sera implacable.

Je n'ai pas l'intention de me défiler. J'ai reçu le commandement de l'armée des Berzekers, et je dois agir comme le ferait tout général qui se respecte. Et pour commencer, je dois déléguer les premiers rôles. Car je sais que lorsqu'on est en charge d'un groupe, on peut parfois sacrifier un individu pour le bien commun.

Je dois cependant te mettre en garde dans la mission que je t'ai confier. N'agissais pas inconsidérément, contenter vous d'éliminer le maitre d'arme du fléau et toute opposition farouche entre vous, et cet ancien Berzeker. Tu es un cardinal, et cette mission doit être couronner de succès. Dans le cas contraire, je pourrais revoir ton statut hiérarchique à la baisse Alectryon ...

Jetant un regard froid sur le cardinal. Je lève légèrement le visage, comme pour prendre plus de hauteur vis-à-vis du Berzeker. Peut-être ais-je besoin inconsciemment, de ressentir son approbation à la suite de mes mots. Quoiqu'il en soit, ma voix résonne une dernière fois dans les alentours.

Si vous réussissais cette mission, ramène moi son cadavre. J'irais personnellement, attacher son défunt corps au cœur de notre royaume, que tous puissent percevoir, le visage d'un traitre, et du sort qui est réserver aux traitres. Si tu n'as aucune questions, ni d'objections, je te laisserais seul, à attendre le Berzek que tu dois entrainer. D'autres affaires urgentes m’attendent, ailleurs.

Sujet: Re: La tour enflammée. Dim 3 Mai 2015 - 23:56

Son seigneur et maître venait de parler, il lui confiât une mission de premier plan et celle-ci se devait d’être remplis sous peine de sanction pouvant aller jusqu'à la dégradation, perspective qui glaçait le sang d’Alectryon. Le corps du déserteur serait exposé aux yeux de tous, punition sévère mais mériter car, il fallait bien montrer aux guerriers de ce royaume ce qu’il en couterait de renier ces dieux. Le seigneur de la terreur lui laissât le sursis demander pour pouvoir entrainer sa sœur afin qu’elle puisse lui servir d’escorte pour la mission d’élimination.

Elle n’était d’ailleurs toujours pas là et le cardinal se demandait bien ce qu’elle pouvait fabriquer, a moins qu’elle ne soit partie à Ithaque… Non, elle n’aurait pas désobéis à son ordre, elle devait se goberger tranquillement pendant que le berzerk du feu parlait à son dieu. Celui-ci lui jetant de temps à autres des regards froids et dure pour lui rappeler que l’échec ne lui était pas permis. Il devrait rapporter le corps sans vie de Flagello l’apostat ou subir la terrible colère de son divin maître et, clairement cette idée ne lui convenait pas.

Il pensât de nouveau à cette fosse de combat et comme ses appartements n’étaient pas encore rétablis, et qu’il n’aurait surement pas grand-chose à faire pour les prochaines heures hormis entraîner son disciple, il profiterait de cet espace pour former le berzerk de l’incendie comme il l’avait prévu et comme son dieu lui autorisait. Cette nouvelle force dans la jeune femme lui serait d’une aide précieuse pour aller affronter les ennemis qui se dresseraient entre eux et leur cible. Si tant est qu’il y en ait et qu’ils soient de tailles à affronter un cardinal et son soldat.

Il sera fait selon votre volonté, je rapporterais son corps a vos pieds, cependant, j’ai bien des questions. Avec qui pourrait-il être qui puisse justifier que j’ai besoin d’une escorte ou que quelqu’un nous oppose une résistance. Et sauriez-vous qui pourrait me dire précisément où je pourrais démarrer mes recherches pour le trouver ?

Il ne souhaitait pas ennuyer son maître mais tout renseignement permettant la capture rapide du traître serait le bienvenue. Il vit aussi l’état de l’armure de son seigneur, qui semblait presque détruite, il se demandât s’il pouvait intervenir. Cependant il doutait que l’incarnation de la terreur ne laisse un simple humain toucher son armure. Il lui posât la question à tous hasard, il le fallait bien car il était là pour servir son maitre.

Puissant Deimos, je vois que votre armure a souffert de vos glorieux combats, oserais-je me permettre de vous offrir mes compétences de forgeron pour vous la remettre en état ?

Sujet: Re: La tour enflammée. Lun 4 Mai 2015 - 3:31

Prudence et langueur ont vaincu plus de résistance qu'audace et provocation. Et si assassiner l'ancien maitre d'armes du fléau est une formalité au vu de ton rang. Il a été engager comme garde du corps, d'un vaste domaine. Le manoir, dans lequel travaillent de nombreux servants, est situer précisément ici.

Levant ma main en-direction du cardinal. Une carte, nimbé de mon cosmos apparaît, et un cercle entoure une petite région d'Italie.

Il vous faudra au maximum, deux semaines pour rejoindre ce domaine. Une fois sur place, attendais vous à une opposition farouche des aristocrates, dont l'ancien maitre d'armes protège. J'ignore qui ils sont réellement. Des spectres ou des vampires ne sont pas à exclure. Mais, garde à l'esprit, que la trahison de cet ancien maitre d'armes ne doit pas rester impuni. Qu'importe les moyens entrepris par cette famille aristocrate pour avoir permis cette trahison. Vous devrait bruler le domaine, dans son ensemble. Qu'il ne reste rien après votre passage.

En connaissance de ces informations, des questions restent en suspens. Des questions que le cardinal a à juste titre, poser. Mais, des réponses, je ne peux pas en lui apporter de plus précises en l'état. Tout ce que j'ai, ce sont des certitudes. À commencer par purger les éléments disparates de notre armée, dont ce traitre ! Et d'autres soldats ont agi avec audace durant mon séjour au Tartare. Si bien que les souvenirs, encore frais de mon séjour dans cette prison limbe mon regard d'une sulfureuse couleur vif, qu'Alectryon peut percevoir. Mais, il faut avancer. Agir avec prudence en attendant le retour prochain d'Arès et Phobos. En effet, nous sommes maintenant fort éloignés l'un de l'autre physiquement, à une distance à laquelle, nous n'avons encore jamais mesuré notre lien. Ces pensées, bien que gênante, s’éclipse succinctement pour laisser place à une attention particulière vis-à-vis du cardinal. Laissant s'effiler de longues secondes. Je prononce finalement d'une voix faible, mais autoritaire.

Mon armure, est certes endommagée. Mais, la restaurer ne prendra que très peu de temps.

Élevant ma conscience. Mon armure disparaît de mon corps, à travers une pluie fine et étoilée, pour réapparaitre à côté du cardinal. Les bras croisés derrière mon dos, je jauge indirectement Alectryon d'un regard sévère, mais dont le sourire mauvais trahit là. De sombres projets qui se distillent dans mon esprit.

Tu peux à présent la réparer Cardinal. Lorsque ce sera fait. J'irais rencontrer le Berzeker des explosions. J'ai aperçu son combat, contre l'un des spectres d'Hadès durant mon séjour au Tartare, mais depuis mon retour. Il se passe bien des choses au sein de notre armée. Aurais-tu donc eusses vent de ces dernières actions ? Je souhaiterais recadrer avec lui, certains aspects qui méritent d'être rappelé.

Sujet: Re: La tour enflammée. Mar 5 Mai 2015 - 23:08

Loin de se courroucer de la demande de son serviteur, le puissant dieu de la terreur acceptât bien volontiers de lui donner tous les renseignements utiles pour sa chasse. Il fit apparaître une carte de son cosmos et lui montrât avec précision la zone où ses recherches seraient les plus fructueuses. Il précisât aussi la résistance à laquelle il fallait s’attendre pour cette mission, des spectres ou des vampires. Voilà qui aurait effrayé bien des humains lambda mais pour le guerrier de feu qu’il était, ils ne seraient pas une source de peur, plus une gêne qu’autre chose. Pourvus qu’il ne l’empêche pas d’atteindre sa cible et lui permette de s’enfuir. Et c’est pour un cas comme ça qu’il se félicitait de pouvoir emmener sa sœur qui pourrait le cas échéant l’aider contre les aristocrates, le temps qu’il poursuive le parjure.

D’autant que vu les consignes, les membres de la famille ayant pris Flagello étaient sur de leur tomber dessus. Il fallait tout bruler, tout raser, que rien d’autre que des cendres ne subsistent après leur passage. Les Italiens ne se laisseraient surement pas faire mais, il avait sur eu l’opprobre et la colère du fils d’Arès, leur sort était jeté. Il faudrait plus que le temps de former la jeune femme sur son nouvel élément et ils pourraient partir pour cette expédition punitive.

Puis son flamboyant maître lui accordât qu’en effet son armure nécessitait quelques réparations, travail pour lequel il serait heureux de servir. Elle était selon les mots du fils de la guerre, que peu endommager et qu’elle ne nécessiterait que peu de réparations. L’armure quittât soudain le corps du dieu pour apparaitre au côté d’Alectryon qui put l’inspecter en détail. Elle était plus abîmer que le dieu ne semblait le voir mais elle n’avait tout de même pas besoin du sacrifice ultime pour renaître et c’était une bonne chose. Il l’observât avec attention, relevant la moins fissure, le moindre éclat et fini par faire son bilan qu’il annonçât à son maître.

Je peux certes la réparer divin seigneur mais, je vais avoir besoin de ce précieux ichor qui coule dans vos veines pour la restaurer complètement. Si vous me le permettez, grâce à votre sang je la rendrais plus forte qu’elle ne l’était, pour votre gloire.

Il s’inclinât tandis que Deimos reprit la parole, parlant du berzerker des explosions et de son comportement en général. Pour ce qu’il en savait, le cardinal dirait en effet que c’était un élément imprévisible et avec une forte propension à la désobéissance, au grand dam de son maître Grell. Ce qu’il savait lui, c'est-à-dire assez peu de choses, il les dirait bien volontiers si cela pouvait agréer à son divin maître.

Le Berzerker des explosions, Tenma, ne m’est pas particulièrement familier. Pour ce que je sais, il fut vaincu alors que je triomphais de mon adversaire lors de la guerre sainte et suite à cela aurait manqué de respect à son supérieur et un collègue, ou plutôt une, qui n’est autre que le berzerker de l’incendie, Katharina qui devrait arriver sous peu. Si vous souhaitez plus d’infos, elle pourra certainement vous renseigner. Quand a le recadrer, n’ayant pas vu Grell réussir, je crains qu’il faille une grande fermeté, ce que je vous sais capable d’avoir. Si vous souhaitez le voir, après m’avoir donné les moyens de remettre à neuf votre armure, il me semble qu’il avait pour projet de rejoindre le héraut d’Ares pour la conquête d’Ithaque.

Il espérât avoir suffisamment bien répondu et pouvoir continuer son service auprès de son dieu, en attendant que celui-ci ne décide de reprendre sa terrible marche. Il se disait que si Deimos venait en personne tancer cet olibrius de Tenma, il lui faudrait très vite un autre corps car la discipline du fils d’Arès était autrement plus terrifiante que celle d’un cardinal qui pèle des œufs. Il était d’ailleurs fort possible que les échos des cris du berzerker s’entendent jusqu’ici, et malheur à lui s’il venait à ne pas apprécier comme il se doit la leçon du dieu.

Allez-vous attendre Katharina pour plus d’informations ou préférez-vous partir immédiatement après les réparations ?

Sujet: Re: La tour enflammée. Mer 6 Mai 2015 - 7:29

La jeune berzerker franchit avec détermination la porte de la guerre et se dirigea vers le champ de mars afin de profiter du banquet magnifique préparé par les bons soins de Zyss. Elle arriva sur une plaine balayée par les vents et leva les yeux au ciel, elle regarda la voute céleste nuageuse et déchirée par les éclairs. Par moment, elle voyait dans la pénombre des flashs lumineux éclairés cette terre désolée et aperçût un chapiteau, elle avança vers celui-ci et admira les plats copieux étalés sur une grande table en bois.

Elle dégusta des cuisses de poulets tendres, du poulpe grillé et du riz parfumé ainsi que des filas délicieux puis s’essuya la bouche avec une serviette en papier, soudain un orage éclata et des trombes d’eau tombèrent sur la plaine. Katharina se dépêcha de quitter le champ de mars et aboutit au brasier des flammes, les vêtements de la jeune femme séchèrent rapidement et elle observa les ruines d’une fortification entourée par les volcans déversant leur magma sur le sol aride.

Elle contourna les lacs de laves en fusion et traversa avec hâte ce domaine ardent puis approcha d’une étendue de sable brûlante, tout à coup des arches flamboyantes apparurent devant la jeune femme qui recula d’un pas car elle ne s’attendait pas à voir des portes dans ce désert. Elle les traversa et se retrouva devant un carrefour, elle prit le chemin de droite et des torches s’allumèrent subitement, elle longea les flambeaux puis au bout de quelques mètres, elle atterrît au pied d’une tour enflammée.

Elle ressentit un cosmos très puissant, une aura terrifiante qui lui glaça le sang et vit deux personnes en train de converser, elle marcha vers le dieu de la terreur et mis un genou à terre, elle baissa les yeux et s’adressa solennellement à son dieu puis parla à son fère :

Divin seigneur, je m’appelle Katharina Avrora, berzerker de l’incendie et je suis à vos ordres.

Mon cardinal, excusez moi pour le retard, je suis prête à suivre votre enseignement.

Sujet: Re: La tour enflammée. Ven 8 Mai 2015 - 14:07

Décidément, le monde est d'un compliqué, et maintenant que j'ai les commandes de l'armée d'Arès. Il va bien falloir que je commence quelque part, et cela commence par faire restaurer mon armure divine. Mais, tout ouï aux paroles du Cardinale, il y a certaines choses que je ne vais pas pouvoir laisser mourir, sans intervenir d'une quelconque façon. Et si celui-ci souhaite entrainer la Berzeker de l’incendie, grand bien leur fassent. Il faut dire que la guerre sainte contre l'armée d'Hadès fût expéditive et nous n'avons pas même pu comprendre les réelles motivations, de ce conflit, par les spectres eux-mêmes. Et quel avenir nous réserve les autres factions . Allons nous avoir droit à d'autres attaques punitives, où auront-on droit à une autre forme de procès ? L'espace de quelques secondes, mon esprit végète, à se complaire d'un nombre infini de scénario, jusqu'à ce que je me décide finalement à extraire une petite lame. Levant ma poignée gauche au-dessus de mon armure, un simple geste de mon autre bras ouvre une large cicatrice, permettant à mon sang de couler sur l'armure.

Rien ne sert d'être aussi pompeux dans tes propos. Lors du retour d'Arès et Phobos, le courroux de mon jumeau et de mon père, risque fort d’annihiler le comportement désinvolte de quelques Berzekers. Mais, présentement, c'est à moi que revient la tâche de vous dirigeait. Alors, hâtes-toi de restaurer mon armure au plus vite, car ma patience n'est véritablement pas à tester depuis mon retour du Tartare.

Une pointe de colère s'extirpe de mes pensées, à savoir Arès et Phobos, confiner dans la prison des dieux. Mais, davantage pour ma faiblesse contre l'ombre qui nous a retenus prisonniers, moi et Arès. Et cette colère se mue en profonde et abyssale tempête lorsqu'il me revient les comportements divers de certains Berzekers durant notre confinement. Le regard noir, j'abaisse mes bras pour me retourner, dévisageant ainsi le Cardinal et la Berzeker qui vient de s’immiscer dans cette entrevue.

Tu es donc le Berzeker de l'incendie.

Un subtil et lourd silence s'impose, avant que je le brise par ma voix lourde de jugement.

Je viens de soumettre un ordre à Alectryon, ton supérieur et toi, allait devoir assassiner un traitre à notre armée. Un ancien Berzeker se cache dans une petite région d'Italie. Mais, n'aie crainte. Ton cardinal ma soumit son souhait de t'entrainer. Prenait le temps que vous jugerais nécessaire, mais garder à l'esprit que je veux voir la tête de cet apostate, devant moi. Comme preuve de votre réussite à la mission que je vous confie.

Dévisageant la Berzeker sous tous ces aspects. Je finis par attendrir quelque peu la pression spirituelle de mon esprit sur elle, en portant mon attention sur Alectryon.

Sujet: Re: La tour enflammée. Sam 9 Mai 2015 - 17:22

Qu’il était stupide de rappeler à son propre dieu le besoin de sang pour réparer une armure dont il a lui-même tous les secrets. Décidément Alectryon était à côté de la plaque en tant que forgeron et cela commençait à agacer son seigneur. Il lui faudrait réparer son armure au plus vite sans quoi les menaces de destitutions pourraient bien arrivée avant même le résultat de la mission. Il se savait déjà fort chanceux de ne pas être mort, car en vérité son divin maître faisait preuve d’une infinie clémence et d’une incommensurable bonté. N’importe quel dieux revenant des limbes du tartare aurait saisit sa tête et l’aurait envoyé loin de son corps, juste pour se défouler, alors ne rien subir lorsqu’on fait preuve d’une flagrante stupidité…

Alors qu’il s’affairait à réparer à la perfection, ou approchant, n’étant pas Héphaïstos, le cardinal, pour autant qu’il le restait encore, se sentait le cœur gonflé de reconnaissance Enver son dieu fort miséricordieux. Il se demandait pourquoi tant de patience à son égard mais, se dit qu’il s’agissait d’une malheureuse nécessité. S’il y avait eu plus de guerriers pour répondre à ses ordres, Deimos aurait surement envoyé cet impertinent cardinal vers le séjour de son oncle, rien que pour l’exemple. Il veillerait à ne plus commettre d’imprudences qui pourraient compliquer à l’avenir, ses chances de voir le soleil du lendemain.

Pendant qu’il vérifiait et fignolait son travail, prenant garde à ne laisser aucuns défauts qui pourrait lui couter sa vie, sa sœur, Katharina, finit enfin son apparition, elle détournât légèrement l’attention du dieu dont l’agacement faisait croitre son cosmos terrifiant qui étranglait l’âme du bezerker du feu. Alors qu’il lui confirme que son entrainement est autorisé, qu’ils peuvent enchainer sur celui-ci dès la fin de la conversation, il en profitât pour tendre à son dieu une armure en parfait état, comme si elle n’avait jamais eu à souffrir d’une quelconque marque.

Voilà mon seigneur, j’ai fini la réparation de…

A ce moment-là, sa phrase fini sa course à l’intérieure de son gosier lorsque le dieu dardât à nouveau son terrible regard vers lui. Il lui dit avoir vu son voyage vers le pays d’Asgard mais sans avoir pu d’une manière ou d’une autre, voir la suite de ce périple. Alectryon avalât péniblement sa salive, pensant qu’il n’en finirait jamais avec sa honte mais, il ne s’agissait pas de ça. Il fallait qu’il lui fasse un compte rendu des évènements auxquels il avait été témoins là-bas et qu’il les lui rapporte. Sans doute cela influencerait-il la diplomatie du camp, si tant est qu’il y en ai une mais, en tout cas rien ne serait laissé au hasard. Le cardinal entamât donc son récit.

Nous sommes, Zyss et moi tomber par hasard sur Asgard, notre navire ayant été pris pour cible par une créature ancienne et puissante, si terrible qu’elle en détruisit le premier domaine du royaume. Nous avons combattu la créature mais, sans succès, celle-ci ne semblant pas souffrir de nos attaques et ce, bien que nous fûmes un grand nombre à combattre. La créature finalement s’en alla d’elle-même après avoir défier le seigneur d’Asgard.

Il y avait là-bas, une personne qui se disait ancien Berzerker, Odin l’a nommé Ryuken, un personnage exécrable et sans le moindre soupçon d’intelligence. Il aurait rejoint l’armée du seigneur Odin mais après le combat, et des menace qu’il proférât, il semble qu’il ait disparut, en tout cas c’est ce dont le rapport d’un guerrier du nom de Vaflan faisait état.

Il y avait aussi deux saints du sanctuaire, un chevalier du loup dont je n’ai pas le nom et Orion, le grand Pope, ils étaient là-bas pour une alliance, selon les dire de Ryuken mais comme je ne vois pas d’autre raison à la venue du grand Pope en personne, je serais tenté d’y porter crédit.

Autre chose, Odin n’était pas au courant de la guerre que les spectres ont fait au guerriers d’Arès et semble vouloir convoquer un tribunal mais, je ne sais pas vraiment de quoi il s’agit.

C’est tous ce que je sais puissant seigneur, j’espère avoir bien répondu à vos attentes.

Réparation d'armure:

Sujet: Re: La tour enflammée. Lun 11 Mai 2015 - 7:38

Afin de remettre en état l’armure, le dieu de la terreur s’entailla le bras avec une petite lame et son sang coula sur celle-ci. Il s’adressa au cardinal du feu sur un ton ferme et lui demanda de la restaurer dans les plus brefs délais car l’entité de l’ombre mit à rude épreuve la patience de son dieu. Alectryon ne voulait pas décevoir son seigneur et mis du cœur à l’ouvrage pour réparer sa cuirasse puis lui tendit dans un excellent état. Katharina se présenta à son maître et sentit une présence ténébreuse peser sur elle telle une chape de plomb et n’osa pas croiser le regard noir de son chef.

La jeune femme avait peur que son frère ne revoit plus la lumière du jour ou perde son rang de cardinal, il dévisagea la berzerker de l’incendie et prit la parole :

Je viens de soumettre un ordre à Alectryon, ton supérieur et toi, allait devoir assassiner un traitre à notre armée. Un ancien berzerker se cache dans une petite région d’Italie. Mais n’aie crainte. Ton cardinal ma soumit son souhait de t’entrainer. Prenait le temps que vous jugerais nécessaire, mais garder à l’esprit que je veux voir la tête de cet apostat, devant moi. Comme preuve de votre réussite à la mission que je vous confie.

Katharina trembla de tout son être car elle appréhenda cette tâche et apprit que la trahison ne reste pas impunie, elle se demanda ce qui poussa ce berzerker à quitter son camp et à renoncer à ses dieux. La jeune femme se dit à elle-même « je vais pouvoir montrer mes capacités cosmiques à mon supérieur lors de l’entrainement et les utiliser pour protéger ses arrières en Italie ».

Lors de son emprisonnement au tartare, le seigneur Deimos ne vit qu’une partie des mésaventures des deux berzerkers à Asgard et voulait tout savoir, c’est pourquoi Alectryon fit un rapport détaillé des évènements et mentionna le nom de Ryuken, un combattant sans honneurs. La jeune guerrière entendit le discours de son frère, se releva et s’adressa à son dieu :

Divin seigneur, je me suis rendu dans le domaine du puissant Odin afin de ramener et d’escorter mon supérieur parmi ses frères d’armes en sécurité. J’ignore ce qui s’est passé avec le berzerker du déluge mais il m’était impossible de percevoir son cosmos.

Sujet: Re: La tour enflammée. Lun 11 Mai 2015 - 11:44

Un fin sourire calculateur se dessine sur mon visage, alors que les rouages de mon esprit se mettent soudain en marche. Leur petite escapade à Asgard s'avère suffisamment fructueuse. Pour balayer d'un revers, mon mécontentement à l'égard du Cardinal. Et alors que la honte et la crainte se perçoivent dans le comportement des deux Berzekers, me faisant face, c'est un opposé relatif qui ce limbe sur mon comportement. Oh, je ne suis certes pas dupe. Vu le peu d'estime que je leur accorde pour l'heure, leurs tâches ne seront en rien facile. Et pourtant ...

Une créature ancienne et puissante dis-tu ? Je doute que tu me fournisses davantage sur ton récit. En ce sens, il va falloir que je rende visite à Odin pour éclaircir certains faits dont tu viens de me narrer.

À ces pensées, une poigne de nostalgie étreint mon esprit. Jusqu'à éteindre ce léger sourire de mon visage. Car, de cette vague de nostalgie, l'évocation de Ryuken est loin de me plaire.

Ryuken est un humain exécrable. Refusant toute forme d'autorité, quelle qu'elle soit. Alors, je ne suis pas étonné qu'il ait disparu du royaume d'Asgard. Cet humain a jadis, fait partie intégrante de notre armée, au plus grand regret de tous. Je vous saurais gré d'ignorer jusqu'à son existence puisque cet humain ne mérite rien, pas même du dédain à son égard. Et s'agissant de l'alliance entre le sanctuaire d'Athéna et Asgard. Il faudra confirmer cette information, car même si les éléments vont dans le sens de tes observations. La prudence est de mise.

Interpeler par les dernières paroles du Cardinal. La convocation d'un tribunal m'intrigue. Et si cela doit être effectif en l'absence d'Arès et Phobos. L'idée même d'assister à une telle convocation me fatigue d'avance. Surtout que je ne suis pas aussi stratège qu'Arès, et diplomatique que Phobos. Ma seule arme, et ma franchise. Mais, m'est avis que dans ce genre de circonstance, cet atout n'est absolument pas favorable, bien au contraire. Car oui, qu'on ne s'y trompe pas pour autant. Je ne suis pas aveuglé par mon ignorance. Au fond de moi, émergent déjà des solutions aux problèmes que soulève Alectryon. Et cela commence par enlever mon ordre de pourchasser Flagello.

Vous venais de me décrire des situations que je dois prendre en compte, à leurs justes valeurs. Alors, l'ordre de pourchasser et tuer Flagello est à présent caduque. Considérer mon ordre, comme effacer. Notre priorité n'est pas de pourchasser les nôtres, mais de consolider les liens qui vous unit, vous, les Berzekers. Si l'ancien maitre d'arme du fléau à prêter serment ailleurs, grand bien lui fasse. Il sera toujours temps de le punir lorsque la situation s'y prêtera, mais aujourd'hui, mettez à profit votre entrainement.

Me retournant de trois-quart en ayant du coin de l'oeil, les deux Berzekers, je poursuis mon monologue sur un ton monocorde.

Sujet: Re: La tour enflammée. Mar 12 Mai 2015 - 22:10

Des informations sur la créature, oui il devait en avoir mais avec tous ces évènements, ses souvenirs n’étaient plus aussi fiables qu’il aurait aimé. Cependant si Alectryon pouvait éviter à son seigneur de devoir partir pour les terres du nord, il le ferait avec plaisir. Il tentât, autant que faire se peut, de compiler et d’organiser les souvenirs de la terrible bataille qui avait eu lieu à la montagne de gamma, pour ce qu’il en restait. Il parlât enfin une fois qu’il lui semblât tenir une piste

Je vais tacher monseigneur, de vous renseigner plus précisément, pardonner ma mémoire quelque peu troubler par mes tribulations.

La créature se disait le fléau d’Asgard, ça je m’en souviens bien. J’ai entendu des guerriers d’Odin parler de Ragnarok mais, que ce ne devait pas être maintenant. Bien plus tard à vrai dire.

Il fouillât encore dans sa mémoire.

Il s’agissait d’un terrible serpent, si long qu’on n’en devinait pas la fin. Il me semble que le seigneur d’Asgard l’avait nommé… attendez je m’en souviens, il l’a appelé Jormundgand ou quelque chose du genre. La créature s’en est allé par la suite, comme je vous l’ai dit hurlant son défi au dieu du nord. Pour le reste je ne saurais dire, c’est tout ce dont je me souviens pour le moment.

Puis l’évocation de ryuken semblât contrarier le dieu de la terreur qui crachât l’opprobre sur ce nom honnis, souhaitant que ses guerriers oublie jusqu’au fait qu’il ait pu exister, afin qu’il ne soit plus guère qu’un navrant souvenir, une mauvaise passe du royaume de la guerre. Puis il avisât pour ce qui était de la possibilité de l’alliance entre les saints et Asgard. Certes la prudence était de mise mais une telle alliance ne faisait-elle pas planer une menace sur un royaume tel que le leur ?

Puis vint une contre directive qui laissât le cardinal du feu dans la perplexité la plus totale. L’ordre d’élimination de Flagello venait d’être annulé. La mission d’exécution n’aurait pas lieu. Alectryon tournât la tête vers sa sœur, surpris par ces paroles, cherchant la même surprise pour ne pas se sentir dépaysé. Ils devaient sursoir à sa mort pour mettre à profit leur entrainement, parfaire leur techniques.

Leur dieu souhaitait se rendre à Ithaque pour savoir les raisons de cet assaut que dirigeait maitre Sieghardt. Il leur dit aussi que les possibilités étaient grandes qu’ils soient vite menacés par quelques ennemis d’Arès qui refuserait de voir la marque du dieu de la guerre, apposé sur ces terres. Le cardinal semblait y voir comme une invitation à venir prêter main forte à leur compagnon dans la conquête de ce territoire une fois l’entraînement terminé. Du moins était-ce là ce qu’il pensait mais s’il se trompait sur les intentions de son dieu, il valait mieux être sûr, bien que le laïus sur la cohésion semblait abonder en ce sens.

Très bien mon seigneur, nous n’irons pas chasser Flagello pour l’instant, selon vos ordre mais, souhaitez-vous que nous prêtions assistance à nos frères d’armes là-bas à Ithaque, une fois notre formation terminée ?

S’ils étaient menacés, nous pourrions donc leur porter secours, à moins que vous ne souhaitiez que nous assurions la sécurité du royaume mais, je pense que nous serions plus utile là-bas, ne serait-ce que pour dissuader les importuns de venir gêner nos affaires.

Il se tut, jetât un regard à sa sœur, il serait de toute manière, le plus obéissant des soldats, qu’importe l’ordre, mais espérait qu’il n’aurait pas à faire le gardiennage du royaume. L’appel de la guerre est trop fort pour un berzerker et rejoindre le champ de bataille est l’orientation naturelle du guerrier né. Si la confirmation était donnée, il partirait pour Ithaque avec Katharina sitôt l’entrainement terminé.

Sujet: Re: La tour enflammée. Jeu 14 Mai 2015 - 21:43

Satisfait de la réponse, je n'esquisse aucune émotion, aussi palpable soit-elle. Préférant analyser, jusqu'au moindre détail, les propos du Cardinal. Il est intéressant de noter, qu'en l'absence de leurs divins, ils ont pu glaner certaines informations des plus surprenantes. L'alliance entre Asgard et Athéna et l'attaque de Jormundgand sur le royaume d'Odin, est deux sujets qui nécessiteraient un voyage, vers les terres du grand nord. Pour que je puisse demander audience avec le seigneur d'Asgard. Mais, avec mon passage au Tartare, la gestion interne du camp est vitale, plus importante que tout autres sujets. Certes, cela irait avec mes nouvelles responsabilités que de gérer la diplomatie. Mais, l’excursion des Berzekers à Ithaques m'interpelle suffisamment, pour que je nourrisse des inquiétudes sur leurs passages dans cette contrée. Pourquoi le héraut d'Arès s'est-il donc empresser d'aller conquérir ce territoire ? Il ne serait pas bon de froisser nos relations avec d'autres camps, car même si peu à peu, je retrouve ma pleine puissance. Je dois compter que sur moi-même, et l'absence de Phobos et d'Arès sont regrettables, à plus d'un titre. Un raisonnement qui au passage, me plaît de moins en moins. Ce qui a le don de me sortir de mon mutisme passager, en lançant d'une voix forte et autoritaire.

J'ai pris acte, et connaissance de ton récit. Discuter et débattre de ton excursion à Asgard durant des heures, rime et rimerait à rien. Tout ce que j'attends de toi à présent, et de former le Berzeker de l'incendie au rudiment du combat. Inculque-lui le nécessaire. Quant à moi, je vais rejoindre le gros des troupes, à Ithaques. Et éclaircir les réelles motivations de nos soldats, à vouloir conquérir cette terre.

Le ton est donné et les mots sont partis tous seuls. Sur la lancée, je m’égare quelques secondes dans mes nombreuses pensées, tout en m'avançant d'un pas fier vers la sortie de la tour enflammée. Plus enflammée que jamais, ma main effleure mon armure, toujours sous sa forme totémique. Qui, par simple réaction à ce geste, éclate dans une gerbe enflammée, au ton orangé. En en une poignée de secondes, mon armure brillant d'un éclat étincelant, disparaît parmi une pluie d'étoiles, aussi fin que du sable. Et estimant que ma présence est close, parmi la demeure du Cardinal. Je lance d'une voix, qui se veut comme un avertissement, à la limite de l'ultimatum.

Je vous laisse quelques jours pour parfaire votre entrainement. Lorsqu'il sera mené à son terme, votre présence à Ithaques sera prioritaire.

En un éclair, mon corps disparaît à son tour, laissant derrière moi. Les deux Berzekers vaquaient à leur entrainement.

Ithaques.

Sujet: Re: La tour enflammée. Sam 16 Mai 2015 - 15:54

Tant de choses avaient été dites et pourtant les affaires les plus urgentes se déroulaient loin de là, en terre des titans, à Ithaque. Plusieurs frères d’armes combattaient là-bas et si les informations sont importantes, le temps se prête plus à l’action, d’où le départ précipité du dieu de la terreur. En tout cas, la tour de feu se souviendrait encore longtemps de la présence de la déité en son sein. Sa présence forte, son aura, son cosmos auront manqué d’ébranlé celle-ci tant la puissance divine était forte. Si forte que les flammes qui l’entouraient semblaient monter aux cieux et lécher les nuages.

Je vous laisse quelques jours pour parfaire votre entrainement. Lorsqu'il sera mené à son terme, votre présence à Ithaques sera prioritaire.

A vos ordres, puissant seigneur, nous vous rejoindront bientôt.

Il venait de saluer par une génuflexion le départ de Deimos et par une phrase certes un peu répétitive mais il voulait que sa majesté vois qu’il avait bien compris et reçus les ordres. Les autres se battaient surement contre les Titans, race d’immortel venu sur terre et dont la mission des berzerker était de prouver qu’ils pouvaient saigner. Il avait hâte de rejoindre ses compagnons dans la gloire du combat mais la nécessité d’améliorer son soldat avait été mentionné comme prioritaire par le dieu de la terreur lui-même. Il ne contredirait pas son ordre et ferait selon le plan, c’est à dire l’emmener dans la fosse aux combats pour la perfectionner de façon à la rendre létal lors de ses prochain combat et, d’ailleurs, éprouver sa force sur quelques titans.

Il la regardât après s’être relevé, il observait les ouvrier qui comme motivé par la présence divine c’était activé dans leur travail. Il y’en eu un qui brisât le silence pour lui dire que sa chambre était dégagé et qu’ils feraient monter une coucher, des draps et des oreilles pour son confort mais, même s’il était satisfait de ces nouvelles, il avait d’autre priorités maintenant. Il leur fit signe de ralentir la cadence car maintenant plus rien ne pressait et s’il fallait s’entrainer, Il valait mieux oublier le luxe et se donner à fond. Il interpellât donc sa sœur.

Katharina, si tu es prête, il est temps d’aller s’entrainer. Viens, suis moi, nous allons à la fosse aux combats.

Sur ces paroles, il partit en direction de la fosse, laissant sa sœur se préparer. Ils auraient surement peu de temps pour le faire ce qui rendra l’épreuve des plus dure et fastidieuse mais, la guerre n’attendait pas.

Sujet: Re: La tour enflammée. Dim 17 Mai 2015 - 2:07

Le dieu de la terreur prit en compte le récit d’Alectryon et fut satisfait de son rapport après avoir entendu les précisions apportées par celui-ci puis le seigneur Deimos annula la mission d’exécution du berzerker renégat en Italie car il jugea que ce n’était pas la bonne période pour traquer Flagello mais de favoriser la cohésion des guerriers d’Arès car l’entraide mène à la gloire. Ce revirement de situation surprit Katharina voyant une certaine expression d’incompréhension sur le visage du cardinal du feu, elle semblait désappointée car la jeune femme se faisait une joie d’utiliser ses compétences pour aider son supérieur à accomplir cette mission délicate et de passer un peu de temps auprès de son frère.

Puis la berzerker de l’incendie écouta les paroles de son maitre et apprit que de puissants adversaires se rendirent à Ithaque pour défendre leur territoire, cette conquête périlleuse préoccupa katharina car elle savait que ses frères d’armes risquaient à tout moment de périr en combattant les titans et se promis d’aller leur prêter renfort afin de conquérir cette terre après son entrainement dans le désert du feu.

Le dieu de la terreur ordonna au cardinal du feu de former sa disciple aux rudiments du combat et de partir aussitôt pour Ithaque, les deux protecteurs d’Arès mirent un genou à terre et leur seigneur quitta ce domaine embrasé dans une tempête de flammes ardentes engendrant une fournaise accablante, ce cosmos terrifiant fit trembler la tour flamboyante et pétrifia les ouvriers affairés à déblayer les appartements.

La jeune femme prenait très au sérieux cette formation et se réjouit d’accroitre son expérience pour être performante sur le champ de bataille. De plus, l’enseignement de son frère lui sera bénéfique car elle pourra enfin maitriser l’élément mort. Déterminée, elle prit la parole et suivit son supérieur jusqu’à la fosse aux combats :

Mon cardinal je veux m’améliorer et je suis prête à m’entrainer, c’est parti !

Sujet: Re: La tour enflammée.

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