Sujet: Re: Mongolie : Au coeur des Steppes ... Ven 7 Juin 2013 - 16:09
Une aube blanche éveilla le campement des plus redoutables guerriers de la région. Poséidon se sentait bien plus en forme et c'est avec assurance et légèreté qu'il se leva, savoura un copieux petit-déjeuner et se présenta sur le ring. Le tonnerre lui fit esquisser un sourire. Zeus le regardait peut-être. Sans attendre le combat fut ouvert et l'Asiatique ouvrit les hostilités avec rapidité et souplesse. Le dieu des mers et océans ne se laissa pas surprendre par ses jambes et l'empêcha de toucher une seule parcelle de son visage comme l'impudent de la veille.
~~ Illusion venteuse, 20 cs ~~
Les flammes auréolèrent Poséidon puis se retournèrent en partie contre leur propriétaire. On aurait dit une explosion miniature qui laissa le dieu ricaner. D'un geste de son trident, il fit alors tomber la pluie afin de rendre cette attaque obsolète et de faire du terrain un champ de boue glissant dans lequel le descendant de l'illustre conquérant aurait bien du mal à progresser sans tomber, à moins qu'il ne possède une cosmo-énergie. Cela paraissait probable, une certaine énergie se dégageait de lui. Celle de la veille qui avait rendu Poséidon nerveux. Mais désormais, ses doutes s'étaient estompés. Un mortel restait un mortel, il serait vaincu.
"Je pourrais paraître impoli mais il est inutile que je vous souhaite bonne chance alors que je suis certain d'emporter la victoire. L'arme de votre ancêtre ne m'intéresse guère, et si mon "mécène" y consent, elle est à vous de droit. Déclarez forfait et nous gagnerons tous les deux du temps. De plus, vous aurez la vie sauve à coup sûr."
Adoptant une vitesse largement supérieure à celle de son ennemi, l'Ebranleur de terre attaqua de front avec son trident et tailla à plusieurs endroits dans la chair de l'Homme. A moins d'un mètre de lui, il abattit son arme à ses pieds pour créer une faille béante dans laquelle il tomba inévitablement, se rattrapant de justesse au bord de la roche. Des lianes vinrent l'emprisonner et le fouetter sans ménagement tandis que le sol tremblait encore de la décharge de puissante du maître des eaux. Sans honneur, Poséidon aurait pu mettre fin à la vie de son adversaire aussitôt en lui écrasant les mains avec le talon de son écaille. Cependant, c'était mal connaître l'Empereur, cet humain avait fait preuve de respect, il méritait une chance de se rendre.
~~ L’Ébranleur de terre ~~
"La roche est de plus en plus glissante et cela ne s'améliorera pas tant que je n'en aurais pas décidé. Faites preuve de sagesse et abandonnez immédiatement. Une nouvelle chute dans cette faille vous serait fatale. Votre plus grand malheur est de m'avoir affronté une fois mes forces revenues, sachez en tirer parti pour gagner votre héritage sans perdre votre vie en échange. Je ne vous donnerai qu'une seule chance."
Défense de Poséidon 5 à 40 : Illusion venteuse Poséidon encaisse tous les dégâts causés par son adversaire mais ceux qu’il défend sont également infligés à son adversaire grâce à une illusion lancée par le dieu des océans.
7ème sens de Poséidon 60 pts de cosmos : L’Ébranleur de terre. Attaque imparable. Au moyen de secousses marines, de fortes bourrasques de vent et des forces les plus enfouies de la terre, Poséidon déclenche un séisme d’une ampleur formidable qui mérite qu’on le surnomme « Ébranleur de la terre ». Le sol s’effondre sous les pieds de l’ennemi et se referme sur lui avec violence. Du fait de ses blessures et de l’instabilité du sol, l’adversaire ne pourra pas se défendre au prochain tour.
"Poséidon, empereur du silence, mémoire de civilisations perdues. Dominé par une colère inextinguible."
Je suis le dieu Poséidon, le général Silister, Galaad de Kraken, Fallanster de l'Hippocampe, Daerval de la Sirène maléfique, Aventer de Scylla et Simbad de Scylla.
Dernière édition par Poséidon le Lun 10 Juin 2013 - 16:13, édité 1 fois
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Sujet: Re: Mongolie : Au coeur des Steppes ... Dim 9 Juin 2013 - 20:22
Poséidon y allait déjà de son attaque fétiche. A croire que le dieu des océans n'était pas du genre à jauger son adversaire et en avait déjà marre de se mêler aux mortels. Il fallait se méfier de l'eau qui dort, disait le proverbe. Avec la divinité, l'eau n'était jamais calme, surtout au moment de se battre. Les humains ayant participé à ce tournoi ne disposait pas de cloth, d'écaille ou de surplis ce qui signifiait que leur seule protection était leur peau humaine, plus que vulnérable face aux attaques cosmiques. Cependant, à la grande surprise du manipulateur de trident, le descendant de Gengis Khan ne fut pas aussi touché que ses précédents adversaires malgré l'utilisation de la plus puissante arcane de l'ancien porteur de l'écaille de Scylla. Un phénomène se produisit au moment de l'attaque : une couche de fumée avait recouvert le cops du guerrier asiatique. Elle ne semblait pas être émise par son cosmos et elle ne se manifesta qu'au moment d'encaisser le gros de la technique. Qu'est ce que cela pouvait bien signifier ?
Après avoir brisé ses liens de lianes, Naranbataar se releva simplement en époussetant son corps. Sans rien dire il s'élança de nouveau dans les airs pour frapper Poséidon avec ses pieds à une vitesse folle. Chaque nouveau coup semblait gagner en intensité. Il retourna ensuite sur le plancher des vaches en positionnant ses bras de manière défensive dans le pur style des grands maîtres en arts-martiaux. Un cosmos fougueux et rouge émanait de son être ce qui n'avait rien avoir avec la fumée grise qui l'avait entouré précédemment dans le but de le protéger. Il s'adressa ensuite d'une voix toujours aussi calme à son adversaire dans le but de répondre à ses propos précédents.
"Je dois décliner votre offre. Si je n'ai pas les épaules pour assumer mon héritage alors je perdrai la vie. C'est ma fierté et mon honneur qui sont en jeu. Je ne partirai pas comme un couard sans une bonne raison. Lors qu’arrivera le moment où vous serez proche de la défaite, je vous ferai la même proposition pour honorer votre altruisme."
Les poings du guerrier s'entourèrent bientôt de flammes noires et il se jeta sur Poséidon pour le frapper à une vitesse dépassant celle de la lumière. Ses coups visait les points vitaux du seigneur des mers mais au lieu de toucher son corps, le dieu eut l'impression que le guerrier s'en prenait aussi à son cosmos pour lui causer à la fois des dégâts et tenter de vider sa réserve d'énergie. Lorsque l'homme eut terminé de frapper et battit en retraite, Poséidon ressentit des brûlures se répandre dans tout son corps meurtri par cet assaut étrange.
Capacité spéciale : Un phénomène mystérieux agit comme une armure sur Naranbataar.
Attaque : Shadow Extraction : 40 cs, effet si prit de plein fouet - 10 de cosmos
Sujet: Re: Mongolie : Au coeur des Steppes ... Lun 10 Juin 2013 - 16:38
La douleur était superflue grâce à l'écaille que portait le dieu des mers et océans. Il érigea tout de même un mur de vent assez puissant afin d'empêcher le guerrier de porter atteinte à sa réserve de cosmos et d'atteindre peu à peu l'une de ses âmes. On n'était jamais trop prudent.
~~ Pacific stream, 10 cs ~~
La proposition de Naranbataar était plutôt amusante, mais inutile puisque Poséidon allait gagner. Il le fallait pour Arion après tout. Même si le combat s'annonçait moins facile que prévu, il était hors de question qu'un dieu aussi important que lui se fasse terrasser par un civil, descendant de conquérant ou non. La pluie battait son plein à présent sur le terrain, rendant la communication et les sensations de brûlures moindres. Le guerrier n'était pas à son avantage sur ce terrain même s'il était fort.
"Votre arrogance me plaît. Nous allons voir qui du fils héritier ou du père salvateur va l'emporter. Je suis certain que celui que je suis venu délivrer a entendu mon appel et je ne tarderai plus à le retrouver. Je vous ferai plier avec honneur puisque tel est votre désir."
Le dieu disparut tout à coup du champ de vision de son adversaire. La vitesse divine surpassait toujours celle des mortels, qu'elle soit de lumière, du son ou moins encore, et Poséidon avait décidé d'en user afin de réapparaître droit devant le guerrier. Il plaça son trident entre ses dents pour libérer ses deux mains puis les plaqua sur le torse nu de l'Asiatique. Malgré l'étrange phénomène noir qui lui servait d'armure, il ne put éviter l'air comprimé que lui envoya le dieu des mers et océans, avant de le récupérer gorgé d'énergie.
~~ Atmosphère ~~
Puis, profitant de la surprise de son adversaire, il reprit son trident, donna un puissant coup de talon pour faire reculer son ennemi de quelques pas puis enfonça le manche d'orichalque dans la chair à bout portant et aussi profondément que possible.
Coups reçus : 30 + 5 Coups parés : 10 (de l'attaque cosmique) Coups donnés : 20 imparables (effet 7e sens précédente)
L’atmosphère terrestre est composée de gaz, d’air chaud qui monte et retombe en refroidissant (le vent) et d’eau qui s’évapore puis retombe en pluie. Poséidon utilise ces cycles naturels sur son ennemi sous forme de cosmos : son énergie destructrice passe à travers l’adversaire puis lui revient sous forme régénératrice. Cette attaque inflige 20 dégâts puis redonne à Poséidon 20 de vie. Subie de plein fouet, cette attaque rendra 10 de vie supplémentaires à Poséidon.
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Sujet: Re: Mongolie : Au coeur des Steppes ... Mar 11 Juin 2013 - 13:10
Le dieu ne semblait plus être aussi fringuant qu'au début de la compétition. La compétition réclamait beaucoup d'efforts et d'investissement physique et mental. Pas étonnant que Poséidon ait besoin de récupérer. La fin du combat ne se profilait pas encore et pourtant pour la première fois aux yeux du public, l'étranger au trident ne partait pas forcément favori. La fumée était de retour et protégea par deux fois le corps de l'asiatique à son propre insu. Pendant un très court instant, Poséidon pût voir que la fumée ne provenait non pas d'un objet ou du cosmos de Narabantaar mais bel et bien du public. L'olympien avait pût le voir à la fois visuellement mais le ressentir cosmiquement. Pendant un dixième de seconde, il avait sentit un cosmos immense qui provenait de la foule située au nord. Cependant, impossible pour le moment d'identifier la personne ou la chose qui protégeait consciemment le descendant de Gengis Khan. Le jeune asiatique ne semblait pas être le genre de personne à tricher ou à accepter sciemment une aide extérieure. Il devait y avoir anguille sous roche et la clé de la victoire résidait peut-être là. Cependant, un combat n'était pas forcément le meilleur endroit pour se pencher sur de profonde réflexion. En effet, Narabantaar était déjà prêt à attaquer son adversaire de façon violente.
S'élançant dans les airs, il frappa de nouveau puissamment à l'aide de ses pieds jusqu'à faire reculer le dieu de quelques mètres. Son aura commença alors à augmenter et le regard de Narabantaar attrapa un petit quelque chose de reptilien. La peau de son bras droit et celle de son bras gauche laissa rapidement places à des écailles compactes et très résistantes. Ses ongles étaient à présent remplacés par de grandes griffes. A la place de ses membres supérieures, l'asiatique disposait à présent de véritables pattes de dragon. Tel un prédateur, se jeta sur Poséidon pour le lacérer de coups de griffes mais aussi dans le but de cogner à l'aide de ses écailles dont la chaleur infligeait de cuisantes brûlures. La technique était assez intéressante qu'on qu'un tantinet impressionnante pour le commun des mortels. Les coups plurent sur le roi des mers à une vitesse folle. L'asiatique frappa au moins une bonne centaine de fois avant de reculer pour adopter une position défensive qui lui permettrait de contre-attaquer rapidement. Il n'y avait pas de doute. L'héritier de Gengis Khan était réellement un expert en art-martiaux même s'il était protégé par quelqu'un. Pendant un court instant, les yeux divins aperçurent un buste flotter tel une illusion au dessus de Narabantaar. Cette projection spirituelle était habillée de la même manière que le ninja vaincu par le dieu précédemment, exceptée que sa tenue était d'un noir de jais. La peau que l'on voyait sous le masque était nettement plus ridée également ce qui témoignait que la personne derrière tout ça était d'un âge avancé.
Sujet: Re: Mongolie : Au coeur des Steppes ... Mer 12 Juin 2013 - 15:08
Le dieu des mers et océans ne se démonta pas. Il n'avait peut-être pas l'agilité du dragon mais il s'arrangea pour ne recevoir aucun dégât majeur. Son écaille avait encore la force d'encaisser même s'il faudrait songer à la baigner d'ichor après cela... En espérant que Kartar soit revenu d'Atlantide victorieux lorsque Poséidon reposerait le pied à Eges.
Il fléchit les jambes et chargea le guerrier avant que celui-ci n'ait eu le temps de rétablir ses appuis, et il en profita pour le pousser jusqu'au plus près possible du public, afin d'avoir une chance d'identifier l'auteur de sa protection indirecte. Pour camoufler sa manœuvre, il rua de la même façon que contre El Verde.
~~ Horse Gallop, 30 cs ~~
Les coups pleuvaient à foison, dessinant de larges bleus sur son torse et son trident avait suffisamment d'allonge pour empêcher toute riposte immédiate. Il attendait le bon moment pour faucher les jambes de son adversaire et gagner quelques précieuses secondes. Ce temps lui servirait pour repérer le tricheur qui aidait son favori... et pourquoi pas son mécène ! Poséidon scruta la foule à la recherche de l'étendard de Gengis Khan tout en tenant l'Asiatique à l'oeil. Peut-être trouverait-il une réponse à ses questions de cette manière.
"Ton style est pour le moins original, que penses-tu du mien ? Je suis certain que toi non plus tu n'as jamais vu ce genre de techniques. Je m'amuse beaucoup en ta compagnie !"
D'un bond élégant, le dieu se remit à distance raisonnable et continua de sonder l'assistance avec son cosmos... et son sonar. La vieille habitude du Dauphin n'avait pas disparu et à chaque instant de légères ondes imperceptibles par les humains émanaient de lui et parcouraient l'air à la rencontre des obstacles. S'il repérait un mouvement suspect, il saurait sur qui placer son attention.
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Sujet: Re: Mongolie : Au coeur des Steppes ... Jeu 13 Juin 2013 - 13:06
Suite au dernier coups de Poséidon et à son regard divin, l'image du mystérieux aidant ne disparaissait plus et restait visible uniquement pour les êtres éveillés au cosmos. On pouvait nettement voir à présent un buste de haute statures aux fines épaules et aux yeux menaçants et implacables. Sa tenue était exactement la même que le Ninja du froid qu'avait affronté Poséidon au tour suivant. Sauf que dans ce cas si, la tenue était grise et portait quelques écritures fines brodées avec un tissus dorés. Les yeux de la projection spectrale étaient posés sur Poséidon et le regardait avec dédain et mépris. Elle tendit son doigts en direction du seigneur des mers et s'adressa à lui par télépathie pour le mettre en garde face à son terrible courroux. Sa voix était traînante et hautaine prouvant que la personne derrière le masque était très imbue de sa personne.
"Incline toi face au seigneur des Min-Keï, simple homme et implore mon pardon si tu veux éviter de repartir de ce tournoi entre quatre planches. Cela fait maintenant deux jours que j'ai fais de Narabantaar mon pantin. J'ai brisé sa résistance mental pour en faire ma chose et je la jetterai une fois qu'il ne me sera plus d'aucune utilité. Si tu ne veux pas connaître le même sort, je te conseille de courber l'échine et de partir la tête basse ou bien de me jurer allégeance . Le descendant de Gengis Khan a refusé et voit comme je le manipule à présent comme une marionnette ha ha ha !"
La phrase s'acheva et l'asiatique fonça pour donner un puissant coup de pieds à son adversaire, suivit d'un deuxième auxquels se joignirent rapidement trois coups de poings. Apparemment, le Min-Keï avait envie de changer de tactique. L'aura de Narabantaar avait à présent disparu et l'Olympien pouvait ressentir un sombre cosmos noir recouvrir celui de l'héritier. Il n'était qu'ombre et colère. L'aura menaçante avait complètement étouffée celle de l'asiatique. En parlant de ce dernier, son corps était à présent complètement recouvert d'écaille. Son corps changeait et prenait la cambrure d'un quadrupède. Des ailes lui poussait sur le dos et d'immenses griffes et crocs laissaient places aux ongles et aux dents. Le descendant de Gengis Khan venait de se transformer en un dragon, un véritable reptile de légendes.
La bête fonça sur Poséidon et planta les griffes de ses pattes avant dans le corps du dieu puis il s'envola dans les airs en tenant sa proie contre elle. Monté à une trentaine de mètres, il jeta de toutes ses forces le dieu vers le sol et cracha des flammes noires qui vinrent recouvrir et brûler le corps de l'Olympien qui encaissait à la fois la douleur du feu mais allait en plus ressentir la brutalité du choc. Lorsque le seigneurs des mers se releva, Narabantaar avait retrouvé sa forme originale et un filin d'énergie courrait de son cou et le reliait à la projection spirituelle du Ninja. En voilà un drôle de cordon ombilical !
Attaque : Dragon of Shadow 60 pts de cosmos. Subie de plein fouet, l'adversaire perdra 10 points de cosmos.
Pv : 150
Cs : 170 – 5 – 30 + 5 – 60 + 5 = 85
Coups reçus : 35
Coups parés : 35
Coups donnés : 60 + 5 = 65
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Sujet: Re: Mongolie : Au coeur des Steppes ... Jeu 13 Juin 2013 - 14:06
Le dieu des mers et océans commençait en avoir assez de ce prétendu Min-Keï spectral et de ses tours de passe-passe. Si la chute de trente mètres n'avait été rien grâce à ses aptitudes divines, si les griffes de la bête n'avaient qu'entaillé légèrement sa chair grâce à la protection d'orichalque qu'il portait fidèlement, les flammes en revanche se faisaient plus mordantes. Opposées aux éléments naturels créateurs que Poséidon pliait à sa volonté, elles ne faisaient que déclencher plus encore sa colère.
L'être divin, entaillé à plusieurs endroits d'où coulait un peu d'ichor. Son écaille réagit instantanément au contact du liquide bleu et se changea en kamui aussitôt, resplendissante de puissance.
Il laissa son visage et son corps reprendre leur véritable apparence. Un peu plus petit, avec un carrure légèrement moins soulignée que sous sa forme précédente, il n'en était pas moins impressionnant par l'intensité du cosmos qui émana de lui. Une aura bleu lapis-lazuli l'entoura, visible même par les civils. Le vent se fit violent, les puits débordèrent tout à coup et la terre se hérissa de plantes agressives, de fleurs et d'arbres dont les branches tendaient tous vers leur ennemi. La pluie se fit également plus drue et apaisa les brûlures du dieu.
"Tu viens de sceller ton destin à tout jamais, qui que tu sois. On ne traite pas impunément un dieu comme tu viens de le faire. Regrette ton geste et rejoins les portes des Enfers où se trouve ta place."
~~ Ebranleur de terre ~~
Le sol se mit à gronder plus fort que toutes les fois précédentes. D'un geste souverain, Poséidon intensifia son sonar afin que la silhouette fantomatique apparaisse aux yeux de tous et la pointa de son arme à trois dents avec un air mauvais. Il bondit directement sur elle et la pourfendit à cinq reprises avec son arme, notamment le lien qui l'unissait au guerrier-ninja, avant d'asséner un coup de manche à l'humain possédé. La terre s'ouvrit sous ses pieds et le vent le poussa plus encore dans l'ouverture alors que le dieu défiait la forme spectrale du regard. Comment la dissiper ?
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Sujet: Re: Mongolie : Au coeur des Steppes ... Ven 14 Juin 2013 - 12:53
La foule poussa un « ooooooooooooow » de stupéfaction. Poséidon venait de reprendre sa forme originelle. Un nouveau tour de magie prompt à enflammer les spectateurs qui pensaient déjà que l'étranger allait leur offrir un show de transformation digne de celle de Narabantaar en reptile géant. L'olympien n'en démordait pas et malgré les blessures sévères que lui avait infligé un mortel, continuait à rester aussi vaillant que son statut. Sa plus puissante arcane fut portée sur le descendant de Gengis Khan ou plutôt sur le lien spectral qui l'unissait au grand chef de Min-Keï. Bien sûr, Narabantaar allait souffrir le martyre mais cette attaque avait été nécessaire pour briser la domination du marionnettiste. A peine le cordon fut-il brisé que le buste fantomatique disparu totalement. La foule se tût alors et seul un bruit de terre que l'on remue se fit entendre. Le descendant du grand Khan venait de s'extraire du sol, il saignait à plusieurs endroit et l'une de ses jambes semblaient totalement cassé. Il tomba sur le sol et sourit à Poséidon avant de sombrer dans l'inconscience. Un bruit mate parvint ensuite du côté nord de la foule. Une silhouette venait de tomber sur le sol et se relevait difficilement pour avancer en chancelant pour atteindre Poséidon.
"Je ... vais .. te tuer saleté. Tu ne peux pas t'opposer à ma grandeur !"
Le nez de l'homme dégoulinait de sang, signe que le choc mental lui avait causé pas mal de dégâts physiques. L'homme s'écroula finalement après plusieurs maître, mort et inanimé. La foule ne semblait pas trop comprendre ce qu'il se passait mais une chose était claire : Narabantaar était au sol et ne se relevait plus : Poséidon était donc le vainqueur. La foule se mit à acclamer son champion ! Il fallu quelques secondes avant que Poséidon ne réalise ce qui se passait et comprenne qu'il avait enfin remporté ce tournoi. Les officiels descendirent au milieu de l'arène dans les minutes qui suivirent. Le premier d'entre eux déposa un sabre au pied de Poséidon. Malgré toute les légendes qui circulaient à son propos, l'arme n'était rien de plus qu'un sabre de très bonne qualité.
Ce n'était pas le plus important car deux des officiels tenaient les rennes d'un magnifique cheval à la crinière azur qui hennit en apercevant la silhouette de Poséidon comme s'il avait immédiatement reconnu son géniteur. Les liens entre un père et son fils sont des choses impénétrables et personnels. Pendant que la foule applaudissait et que les premiers lassés s'en allait, un cheval et un homme se retrouvait après tant d'années. Il était temps de leur laisser un peu d'intimité pour se retrouver !
Poséidon 2
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Sujet: Re: Mongolie : Au coeur des Steppes ... Ven 14 Juin 2013 - 14:37
Le dieu resta un moment sur ses gardes. Narabantaar s'était relevé une fois de plus dans un sale état, mais la source du mal qui l'envoûtait et le protégeait à la fois venait d'être démasquée. Lorsque l'homme sortit de la foule, le dieu des mers et océans éleva son trident, prêt à le lancer sur sa victime, mais il n'en eut finalement ni le temps ni le besoin. La pluie cessa alors et les acclamations fusèrent de tous côtés. Puisque aucun des deux guerriers ne put se relever, Poséidon était couronné, ce qui signifiait...
Il se retourna en entendant le hennissement d'Arion, enfin libre. Le cheval semblait en parfaite santé, il se cabra brusquement pour échapper à son escorte et galopa jusqu'à son père, avant de s'arrêter devant lui pour le plus grand soulagement des organisateurs.
"Arion ! Je suis soulagé de te revoir sain et sauf, mon fils.
-J'ai hésité à renoncer à ma liberté père, mais j'ai entendu tes appels, alors je t'ai attendu !
-Je te ramène avec moi cette fois, tu seras mieux protégé. Je ne puis encore te présenter à ta mère, elle n'est pas incarnée en cette ère, mais je constate que tu es plus beau que jamais et elle sera fière de te revoir ainsi je l'espère. M'autorises-tu à te monter, bel Arion ?
-Bien sûr."
Le seigneur des eaux ramassa le sabre de Gengis Khan et jeta un œil à Naranbataar.Le guerrier avait bien combattu, et surtout bien résisté.Poséidon fit signe qu'on l'emmène se reposer et qu'on le soigne, il n'avait pas mérité lamort, même si son honneur lui interdirait de recevoir son héritage. Le dieu au trident lui ferait alors le privilège de le porter à sa place, et ainsi de glorifier un peu plus le nom de sa famille.
Avant de grimper sur le dos d'Arion, Poséidon referma quelque peu ses plaies et laissa son écaille reprendre sa forme courante. Il se hissa ensuite à l'indienne sur le cheval et saisit en douceur la crinière océane qui ondulait d'un bleu turquoise. Leurs cosmos se répondirent instantanément et apparurent à la lumière. Cette scène imposa le silence à tous aux alentours. Aucun des meilleurs dompteur n'avait réussi à monter Arion, et surtout pas si vite et si facilement, preuve que le dieu et l'animal étaient fait pour être ensemble. D'un geste de son arme, Poséidon indiqua une direction que son fils suivit sans discuter. Il s'avança jusqu'à quelques mètres du gros aristocrate qui s'était proclamé son mécène.
"Comme promis, tous les autres gains de mes combats jusqu'à maintenant vous reviennent. Vous êtes riches en définitive. Je pars avec ce sabre et Arion sans dette envers vous. Tâchez de vous rappeler que jamais un dieu ne vous est redevable."
Une dernière fois Poséidon sillonna jusqu'à une tente bien précise.
"Brhava ! Je t'ai promis l'irrigation de ton village et la pousse des cultures. Fais tes bagages et montre-moi le chemin que je puisse honorer la promesse que je t'ai fait."
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Dernière édition par Poséidon le Ven 14 Juin 2013 - 14:43, édité 2 fois
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Sujet: Re: Mongolie : Au coeur des Steppes ... Ven 14 Juin 2013 - 14:37
Le membre 'Poséidon' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé Saint Anthologie' :
Résultat :
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Sujet: Re: Mongolie : Au coeur des Steppes ... Ven 14 Juin 2013 - 16:59
Le chemin jusqu'en Inde fut long mais tout de même plaisant en compagnie de Poséidon et d'Arion. Brhava avait vu juste en abandonnant au profit de cet homme, ou plutôt de ce dieu, au pouvoir et à la puissance si phénoménale. Le long voyage se fut sans heurt majeur pour la simple et bonne raison que la réputation du champion le précédait du moins jusqu'à être sorti de Mongolie. Ensuite ce fut une autre paire de manche mais quelques initiés reconnaissaient sans mal Poséidon car ils avaient eut vent du tournoi ou avaient pût assister au premier ou deuxième tour. La Chine et l'Inde furent à leur tour traversée et les trois compères arrivèrent finalement dans un petit village de paysans hindous. Leur maison était fabriquée avec un peu tout et n'importe quoi : brique, paille, terre. On pouvait facilement voir qu'ici la moindre ressource devenait précieuse et était utilisée à bon escient. Des gens à la mine maussade arrivèrent à l'entrée du village. Ils n'avaient que la peau sur les os et le regard fatigué. Leur mine était dépitée car ils s'étaient attendus à ce que leur sauveur revienne les bras chargés d'or mais il était de retour avec un cheval majestueux et un homme du même acabit.
"Mes amis, cet homme possède un pouvoir incommensurable et j'ai abandonné au tournoi face à lui car il est capable de résoudre nos problèmes de sécheresse. J'ai rangé mon honneur et ma fierté pour vous offrir ce présent et que notre village puisse prospérez et que nos enfants ne meurent plus jamais de faim."
Le guerrier hindoux leva les bras au ciel puis s'inclina face à Poséidon. La petite foule avait l'air sceptique. Dans leur état de malnutrition et de fatigue, ils n'appréciaient pas trop qu'on leur joue un mauvais tour. Ils attendaient donc de voir ce qui allait se passer en ayant perdu tout espoir. Comment un simple homme pourrait-il rendre fertile leur terre et leur faire connaître abondance et prospérité. C'était totalement fou à moins que l'homme au visage pâle soit l'avatar d'un dieu mais cela était fort peu probable. Il n'y avait pus qu'à attendre que l'Olympien passe à l'action pour savoir s'il était un véritable être hors du commun ou un simple charlatan mystificateur !
Poséidon 2
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Sujet: Re: Mongolie : Au coeur des Steppes ... Ven 14 Juin 2013 - 18:12
Poséidon avait levé un sourcil en écoutant les dires du l'Hindoue et un sourire se dessina sur son visage.
"Pas si vite Brahva. J'ai dit que je remédierai à la sécheresse il est vrai, mais si vous ne voulez plus jamais mourir de faim, ce sera à vous de cultiver la correctement sans l'épuiser. Va te reposer Arion, tu l'as bien mérité."
Le cheval acquiesça et partit plus loin pour brouter. Le dieu se rendit bien compte que la foule était sceptique, mais il se dirigea vers les champs et passa une main sur la terre desséchée. D'un claquement de doigts, il fit tomber une bruine légère, qui se changea peu à peu en pluie fine et continue alors que les nuages se rassemblaient au-dessus du village. Les hommes crurent à une coïncidence mais le dieu ne se soucia pas d'eux et fit durer le prodige. Il indiqua à Brahva de planter la graine particulière qu'il lui avait donnée lors de son abandon, à l'endroit le plus sec du champ. Celui-ci obéit et redécouvrit ce que signifiait le mot "boue" à plusieurs reprises. Poséidon se positionna alors au centre des cultures et posa un genou à terre, les mains devant lui. Il ferma les yeux et concentra un moment sans que rien ne semblât se produire. Mais petit à petit les mortels virent la graine divine pousser à vue d’œil. Une onde bleue s'étendit de l'étranger jusqu'à elle, puis en cercle autour de lui et du champ entier, voire même plus loin. D'autres plantes commençaient à sortir de terre sous l'impulsion combinée du cosmos divin et de la pluie rafraîchissante. Dans les rues du village, il fit pousser quelques plantes médicinales qui pourraient remplacer un médecin pour la plupart des maladies bénignes, ainsi que des centaines de fleurs colorées.
Arion se chargea de passer à son tour dans les champs, et grâce aux pouvoirs hérités de sa mère, sema de nouvelles graines qui donnèrent de nouvelles plantes. Il ruait parfois pour creuser de nouvelles rigoles d'irrigation et effectuer un léger labour.
On vit naître du riz, du blé, des légumes, quelques buissons fruitiers qui mourraient vite dans ce pays inhospitalier -c'était un cadeau supplémentaire que Poséidon précisa par la suite- et même quelques arbres près des maisons qui renforcèrent la solidité de murs sur le point de s'écrouler. L'herbe était à présent abondante pour le bétail et les élevages pourraient reprendre eux aussi. Trop heureux, les habitants sortirent un maximum de récipients pour conserver encore un peu plus d'eau pour les jours suivants.
Une fois le miracle accompli, Poséidon rassembla les villageois pour leur expliquer les rudiments d'agriculture qui maintiendraient en vie toute la flore qu'il avait créée. La pluie bienfaitrice durerait trois jours plein avant de se tarir afin que le village ne meure pas d'inondation. Il mentionna aussi que la construction d'un temple en son honneur avec des offrandes régulières permettrait à son pouvoir de se manifester plus facilement en ces lieux. Sans forcément renier leur religion d'origine, beaucoup de villageois promirent d'intégrer le dieu grec à leur panthéon local.
Enfin, quand tous furent rassurés, le maître des eaux se dirigea aux côtés d'Arion afin de repartir. Ils refusèrent l'hospitalité qu'on leur offrait pour regagner leur véritable demeure, vers laquelle ils avancèrent sans se presser.
"Ô dieu tout-puissant qui gouverne les océans ! Tu as oublié de nous dire ton nom ! Comment te vénérer sans lui ?
-Mon nom est Poséidon, empereur des mers et des océans, seigneur des chevaux, ébranleur de la terre, créateur de la civilisation atlante et dieu bâtisseur. Nous ne nous reverrons probablement jamais en face à face, mais n'oubliez pas mes conseils et vous vivrez heureux."
Certains villageois se hâtèrent de tout écrire sur une tablette de pierre, tandis que les deux compagnons continuaient de s'éloigner un peu plus, sous les au revoir plus que reconnaissants de la petite population. Au bout d'un moment, les deux points à l'horizon disparurent.
"Poséidon, empereur du silence, mémoire de civilisations perdues. Dominé par une colère inextinguible."
Je suis le dieu Poséidon, le général Silister, Galaad de Kraken, Fallanster de l'Hippocampe, Daerval de la Sirène maléfique, Aventer de Scylla et Simbad de Scylla.