Mongolie : Au coeur des Steppes ...

Les Steppes étaient d'habitudes calmes et austère mais en ce jour les choses étaient bien différentes. Il se tramait quelque chose d'anormal car de nombreux groupes de barbares mongoles s'étaient rejoints et avait envahit les Steppes pour poser leurs camps au beau milieu de cette nature sauvage et inhospitalière. La présence d'autant d'hommes armés avait de quoi suscité l’intérêt des paysans locaux mais ce n'était pas le plus étrange. Au fil des jours, d'autres personnes venaient grossir les rangs de cette véritable armée. Les nouveaux arrivants étaient de toutes classes sociales : nobles richement vêtus, simples paysans, guerrier, armoire à glace, homme frêle, petit, gros, jeune vieux. Que des représentants de la gentes masculines ! Plus il en arrivait et plus le campement s'étendait pour finir par atteindre une taille considérable. Personne ne savait ce qu'il s'y tramait mais il arrivait souvent que l'on entende des cris de joies, de peurs ou de douleurs émaner de cet endroit. Parfois, on entendait aussi le tintement d'armes et des chants guerriers comme si tout ce beau monde s'apprêtait à partir en guerre contre un ennemi puissant.

Ce campement géant effrayait les paysans des Steppes qui craignaient non seulement pour leur vie mais aussi pour leurs récoltes et leurs piètres possessions. De temps en à autres, des membres de cette gigantesque armée faisaient des petites razzias afin de trouver de la nourriture. Il ne touchait jamais aux objets de valeurs comme si ceux ci ne représentaient strictement rien à leurs yeux. La nouvelle remonta bien vite jusqu'en Chine et au Japon et se propagea même jusqu'en Europe et en Afrique. Téméraires seraient les personnes qui oseraient braver leur peur et aller à la rencontre de cette hordes de mongoles assoiffés de sang. Ces barbares allaient ils déferler sur le monde tels Gengis Khan en son temps ou préparait il quelque chose d'encore plus dangereux pour le monde ?

Non loin du divin paysan, à une dizaine de mètres tout au plus, deux hommes étaient en train de travailler sur une petite fortifications de fortune en bois. Fabriquer une telle construction signifiait sûrement que le campement ne comptait pas bouger tout de suite et s'attendait probablement à se faire attaquer ou du moins se montraient-ils très prévoyants. Les ouvriers semblaient trop préoccupés par leur tâcher pour se parler, si ce n'était à propos de ce qu'ils faisaient. Du côté opposé, deux hommes à l'allure guerrière, en tenue traditionnelle et la lame attachée à leur taille étaient en train de discuter tout en sortant des pièces d'or de leur bourses respectives. Ces deux guerrier ne possédaient pas un gros pécule mais ils semblaient fier de ce qu'ils possédaient et parlaient activement de quelque chose. L'un avait une voix forte et convaincue alors que le second semblait plus modéré dans ses propos. Leur conversation semblait porter sur un paris des plus alléchants.

"Tu l'as bien vu ce petit gars ! Il sait se battre ! Il a carrément ridiculisé Lee-Song-Yoï et Lee, c'est pas n'importe qui. Moi je vais miser toute ma bourse sur cet étranger. Il vient peut-être de très loin et a un nom bizarre mais en matière de castagne il vaut son pesant d'or. Encore quelques combats et je serai riche."

"Je m'emballerai pas autant que toi. Il n'est pas le seul à donné l'impression d'être imbattable. Cet homme qui vient du sud à la peau d'ébène semble être infatigable. Quand aux deux hommes venus de Chine, ils méritent toute l'attention qu'on leur accorde. N'oublions pas non plus que notre « Avarga » (champion) est charpenté comme un véritable bœuf et qu'il risque de donner du fil à retordre à tous ces étrangers."

"Combat", "paris" ... voilà des informations qui revenaient souvent sur le tapis de la conversation des deux guerriers. Il se tramait vraiment quelque chose de pas net dans ce campement mais pour le moment, il n'avait donné aucun signe de vouloir déferler sur le monde tel l'eau d'un Geyser sortant de son trou. L'un des deux hommes commença à lisser sa longue moustache et à faire les cent pas pendant que l'autre restait calmement à son poste. L'indécis était bien évidemment celui qui n'arrivait pas à rester en place.

"Si j'avais eut la force ou au moins les capacités pour concourir, j'aurai tout fait pour remporter la victoire. Rien que le sabre en lui même doit valoir une petite fortune mais je suis sûr qu'on pourrait tirer un meilleur prix de ce cheval à la crinière étrange. Il parait qu'il n'y a pas meilleur bête dans le monde ! Aucun autre cheval ne lui arrive au sabot !"

Et si tu arrêtais de tourner en rond comme un idiot ! Tu me donnes le tournis ! Je te rappelle que tu es censé monter la garde tout comme moi pour contrôler les entrées et les sorties du camp ! Tu veux finir la tête au bout d'une pique ma parole ?

Le garde sembla totalement rappeler à l'ordre par son compagnon et il vint se poster à quelques mètres de celui-ci, rangeant sa bourse et posant sa main sur sa lame. Ils attendirent tous deux que le temps passe et que quelqu'un se présent à eux que ce soit pour sortir du camps ou au contraire pour y rentrer. Ce n'était pas un travail très passionnant mais il leur permettait de remplir un peu leur bourses et surtout de pouvoir avoir une meilleure vision d'ensemble de toutes les personnes présentes dans le campement.

Le dieu déguisé fronça les sourcils et fit mine d'avoir un rhumatisme pour s'arrêter et réfléchir, appuyé sur son trident-canne. C'était à prévoir, une bête comme le puissant Arion n'avait pas pu échapper aux regards avides des humains. Le dieu des mers et océans espéra simplement qu'on ne l'avait pas maltraité et qu'il avait suffisamment bien grandi pour pouvoir faire tomber n'importe quel imprudent de son dos avec une ruade bien sentie.

Le meilleur moyen pour entrer semblait être celui du combat. Aux armes ou à mains nues, Poséidon ne savait pas encore, mais en tant que dieu il n'aurait aucun mal à terrasser un mortel. Restait le problème d'entrer dans le campement. Les gardes étaient distraits et peu professionnels et les autres personnes visibles allaient et venaient entre la clôture inachevée. Un sourire naquit sur les lèvres usées par le temps du paysan et il donna de petits coups de cannes sur le sol. Peu à peu, la terre se mit à trembler, les tentes plantées dans le sol vacillèrent, de même que la clôture fragile à peine naissante. Le dieu accentua suffisamment sa force pour que tous tombent à la renverse sans mal, et qu'Arion comprenne qu'il venait le récupérer. Pendant que tous criaient de peur et cherchaient vainement un point d'appui stable, le dieu se métamorphosa de nouveau, en un homme à la stature puissante et bien bâtie, armé d'un trident d'acier et d'un filet de pêcheur, pour expliquer son odeur toujours. Il fit cesser les tremblements et s'approcha du campement pour constater que la clôture n'avait pas fait long feu.

"Bonjour messieurs. Quelle malchance pour votre ouvrage, cette secousse m'a pris par surprise et vous aussi. Je ne pensais pas qu'il puisse y en avoir ici... Je suis de passage dans la région et on m'a dit qu'un guerrier pourrait se faire un petit pécule dans les parages. Puis-je commencer par vous proposer mes services pour cette forteresse ? En échange d'un peu d'or ou de quelque chose d'équivalent bien sûr."

Mieux valait entrer par la ruse, sans avoir l'air de trop s'intéresser à ce qui paraissait être un concours, de peur de se faire des ennemis. Par cette aide bienveillante, Poséidon le bâtisseur montrerait d'abord qu'il n'était pas à prendre à la légère. Ensuite, quand le moment serait venu, il se proposerait dans la compétition, et il gagnerait la liberté de son propre fils. Il suffirait de quelques mots à Arion pour lui faire comprendre qui il était, et le cheval ainsi ne se cabrerait pas quand il le monterait, prouvant à tous que Poséidon était le grand vainqueur.

Il fit signe aux deux gardes qui se relevaient en leur demandant s'ils voulaient de l'aide néanmoins, par courtoisie. Rendre service était le meilleur moyen de gagner la confiance des mortels. La patience serait maîtresse d’œuvre.


A titre de bloc-note personnel :
Vie : 330
Cs : 307

Le divin monarque des océans avait décidé d'employer ses pouvoirs grâce auquel on l’appelait « l'ébranleur des terres ». Faisant trembler la terre, le maître des océans exprimait par là sa grande puissance mais faisait également s'écrouler la barricade de bois ainsi que plusieurs tentes dans le campement. Si les guerriers en avaient connu l'origine, ils auraient sans aucun doute attaquer Poséidon mais malheureusement (ou plutôt heureusement), les soldats ne pouvaient concevoir qu'un homme soit capable à lui seul de créer pareil tremblement de terre. Pour parfaire sa supercherie, le dieu prit l'apparence d'un homme musclé tenant dans une main un filet et dans l'autre un trident tel les rétiaires qui se battaient jadis au temps de l'antiquité dans jeux du cirque pour divertir le peuple romain. La panique gagna rapidement quelques personnes et  « Monsieur Muscle » mit fin à son petit tour de passe-passe et s'approcha des deux ouvriers qui découvraient le fruit de leur effort démolie par les secousses sismiques. De quoi s'arracher les cheveux jusqu'à devenir chauve. Le seigneur des mers proposa alors ses services.

"Des guerriers ? Un pécule ? Tout ce que les vrais guerriers gagne ici c'est la victoire ou la honte ! Si vous tenez tellement à nous aider, je ne vous retiendrai pas. Plus il y a de mains, plus on aura rapidement fini et on bourra aller dépenser nos sols pour se détendre avec un quelque bonne outre d'alcool. "

Les gardes eux n'avaient accorder aucune attention à Poséidon. Ils n'étaient peut-être pas assez bon pour se présenter à la compétition mais ils restaient tout de même des soldats d'élite et fier d'être des guerriers. Ils n'accepteraient aucune aide pour se relever qu'elle soit d'un étranger ou d'un compagnon d'arme. Le deuxième ouvrier était déjà en train de ramasser les morceaux de bois en jurant dans sa langue proférant des insultes qui auraient même fait rougir le marquis de Sade. L'autre s'épongea le front et reprit la parole pour encourager l'étranger divin à se bouger les fesses histoire de leur donner un coup de main.

"Alors vous nous aidez ou vous rester là à bailler aux corneilles ? Si vous faites du bon boulot j'irai voir le chef de notre corporation pour qu'il vous donne quelques pièces. Vous ne manquerez pas d'occasion de dépenser vos gains au cours de la nuit, à condition qu'on vous laisse pénétrer dans le camp. Je cause ... je cause mais on a du pain sur la planche !"

L'homme alla chercher des petites baies dans sa poche et en mit quelques une dans sa bouche. Un jus rouge en coula et il cracha ensuite par terre de la bave rougeâtre avant de commencer à s'activer pour redresser les parties non cassées de la barricade pendant que son collègue s'occupait lui de dégager les débris. Comme l'ouvrier semblait très bavard et curieux il ne pût s'empêcher de poser une question anodine à Poséidon. Il devait bien tuer le temps comme il le devait jusqu'à ce que le soir tombe et qu'il puisse se détendre.

"Vous ne semblez pas venir de la région étranger ? De quel coin du monde provenez vous ? "

Un sourire franc et patient naquit sur les lèvres du guerrier. Il planta son trident en terre, suffisamment profond pour qu'il ne soit pas déterré par n'importe qui, puis posa son filet par-dessus. Il remonta ses manches et aida à ramasser les débris tout en répondant :

"Je suis un nomade qui parcourt le monde librement. Ces derniers temps j'ai beaucoup longé la mer et pratiqué la pêche au trident, mais le goût du poisson a fini par m’écœurer, alors je viens gagner quelques sous ou quelques biens à échanger contre d'autres nourritures... De la viande, des céréales, des légumes... Rien de plus. J'ai suivi une rumeur qui m'a amené ici et me voilà."

Le dieu des mers et océans avait volontairement donné quelques détails supplémentaires afin que son récit paraisse vraisemblable pour un baroudeur qui sillonnait les terres sans se soucier à qui elles appartenaient. Il avisa la barricade et se mit à critiquer les fondations mal creusées, de sorte qu'il fallait tout refaire.

Le créateur des murailles de Troie s'efforça de ne pas faire du travail trop parfait, auquel cas on aurait pu soupçonner une supercherie de sa part. Cependant à la tombée de la nuit, il avait triplé la résistance et la stabilité des frêles constructions et étendu son périmètre tout autour du camp à la seule force de ses mains, de son intelligence et de sa patience. Un travail qui aurait bien pris une semaine supplémentaire sans un homme de sa trempe. Sa carrure expliquait d'elle-même l'énergie inépuisable qu'il dépensait et il avait modelé sur son corps d'emprunt quelques cicatrices impressionnantes pour bien montrer qu'une âme guerrière l'habitait et pouvait servir à tout moment. Pour un simple mortel, c'était un colosse travailleur et appliqué à la tâche.

Lorsque les travaux furent terminés; il récupéra ses armes et se présenta à son "employeur", comme n'importe qui l'aurait fait, pour avoir a récompense et gagner le droit de se reposer à l'intérieur ds murailles de bois qu'il avait lui-même édifiées.

L'ouvrier écouta les dires de la divinités en se grattant le menton puis en tirant sur sa sa petite barbichette noire, puis il se remit au travail sans rien dire. Il faisait chaud et le soleil tapait bien fort si bien qu'il enleva rapidement le bout du tissus qu'il portait pour recouvrir le haut de son corps révélant par la même occasion de large cicatrices sur son dos. Le devant était dans le même état. Les blessures étaient anciennes et l'homme ne semblait pas en ressentir la moindre douleur ou la moindre honte à les exhiber de la sorte. De toute la journée, Poséidon n'obtint d'autres paroles de l'homme, mis à part pour parler de la barricade en elle même et pour préciser à la divinité qu'il n'y avait pas besoin d'attendre que l'autre ouvrier leur réponde car cela faisait des années qu'on lui avait fait couper la langue pour avoir proféré certaines insanités à propos de la femme d'un seigneur locale. Une histoire assez horrible mais finalement assez banale pour ceux qui vivant dans le coin depuis des lustres. A la nuit tombée, le travail cessa et le résultat fut assez surprenant car la barricade s'érigeait à présent avec une solidité et une longueur que les deux hommes n'auraient pas pût atteindre avant la semaine prochain à la seule condition que le climat se serait montré très favorable envers les ouvriers et leur construction.

L'ouvrier parla dans un patois local avec les gardes pour laisser rentrer à l'intérieur du camp celui qui leur avait prêté main forte. Bien qu'assez méfiant les deux troufions laissèrent rentrer Poséidon sans rien demander en retour. Quand on voyait la carrure du dieu des mers, on avait pas envie de s'y frotter même si on était un guerrier armé et plus doué que la moyenne. « Monsieur Muscle » suivit donc les deux ouvriers jusqu'à une tente de couleur indigo décorées de fines dentelles et de dorures. Des gardes les firent entrer et les présentèrent à un homme volumineux, gras et adipeux qui était couché sur son flanc sur du tissus en soie et qui mangeait un énorme morceau de viande qu'il tenait par le bout d'un os. Le gras coulait sur son double menton et sur sa pense, salissant le drap de soie ainsi que ses vêtements.

"Je vous ai déjà dit deux cents fois de leur donner leur pièce à l'extérieur de ma demeure . Les voir salir le sol de ma tente me dégoûte et me coupe l'appétit, tout comme leurs corps malingre et sans forme scrunch srcranch ! Oooooooooooh mais que vois je ... merveille des merveilles slurp slurp !"

Le gros monsieur tenta de se relever mais en vain. C'était un peu comme une tortue qu'on aurait retourné sur sa carapace. A moins de venir l'aider, elle ne pourrait se relever seule. Il chassa les hommes qui tentèrent de l'aider et leur intima l'ordre de payer tout le monde gracieusement pour avoir terminé l'ensemble des travaux. Il chassa ensuite tout le monde excepté Poséidon. Une fois en tête en à tête (hormis la présence de ses gardes), le grassouillet s'adressa d'une voix éloquente à la divinité.

"Dis moi délicieuse enfant, tu es bâti comme un véritable colosse en plus d'être beau comme un dieu. N'as tu jamais songé à gagner ta vie à la sueur de ton corps ? Oh non petit coquin je ne parle pas de luxure loin de là ... bien que je ne refuserai pas ce genre de petit plaisir mais je parlais plutôt de combat, de sang, de victoire ! "

Le dieu fut satisfait de voir que son plan se déroulait jusqu'ici sans anicroche. Il aurait presque réprimé un bâillement pour faire plus authentique si la fatigue l'avait réellement atteint, mais cette barricade n'était qu'une formalité avant de passer à l'étape suivante.

Il se laissa conduire dans la tente d'un porc bien engraissé, répugnant à souhait dans ces manières et visiblement pas très préoccupé par l'éthique et la morale. L'embrocher sur son trident et de le faire rôtir démangea un instant la main du dieu mais il se retint. Cet homme avait au moins le bon esprit de flatter la divinité avec les bons mots. Poséidon resta impassible jusqu'à ce que le silence revienne. Avec nonchalance il avisa une grappe de raisin posée dans une coupe de fruits et l'attrapa du bout de son arme pour l'amener à lui, sans quitter des yeux l'homme-tortue incapable d'intervenir. Il n'avait de toute façon pas le moindre intérêt à contrarier un homme de la carrure de celui qu'il avait devant les yeux. Le dieu des mers et océans se dirigea alors vers un petit fauteuil et s'y assit avec un soupir de délassement.

"Vous pouvez tout de suite oublier la luxure, lança-t-il sur le ton de la plaisanterie, bien qu'étant jeune je ne suis pas sot et ce n'est certainement pas avec un homme tel que vous que je me prêterais à ce genre de fantaisies. Votre seconde proposition en revanche m'intéresse plus. Je suis un collectionneur : j'ai entendu parler d'un cheval fort et étrange entre tous. On raconte que sa crinière a la couleur de l'océan et que ses sabots peuvent faire trembler le sol quand il rue. Si une telle bête existe, je veux me l'approprier sur-le-champ. Si vous y tenez, je vous laisse le reste des gains. Tout le reste. Le cheval me suffira amplement, et je suis persuadé que nous nous accorderons parfaitement."

L'air de rien, il repoussa une de ces mèches de cheveux à la couleur de l'azur. Cette particularité physique n'avait pas dû passer inaperçue sans pour autant faire deviner de qui il s'agissait. A moins que sa réputation millénaire ne l'ait précédée de quelques siècles, Poséidon n'avait jamais établi de culte par ici. La région l'intéressait simplement pour ses magnifiques chevaux qui procuraient de la compagnie à son fils et de grands espaces où il pouvait galoper. Donc, se faire remarquer ne pouvait que lui donner quelques cartes supplémentaires afin d'entrer dans la compétition.
Il dégusta le raisin avec lenteur en attendant la réponse de son interlocuteur. Une aubaine pareille ne se représenterait pas de si tôt pour lui, même si la plus belle "pièce" du concours était exigée par ce travailleur anonyme, le reste du butin en valait largement la peine.

"J'oubliais, si vous acceptez ma proposition, je veux une tente à mesure et que l'on me fournisse les vivres nécessaires jusqu'à ce que j'aie remporté la victoire et le cheval qui l'accompagne. Faisons les choses dans les règles de l'art."

Un fin sourire malicieux s'inscrivit sur les traits de la divinité, de quoi faire rougir l'indécent bonhomme à qui il s'adressait. Ses yeux infinis comme l'océan ne laissaient pas le choix de la réponse, comme si tout était déjà réglé. On ne résistait pas à l'influence d'un maître du monde, surtout avec tant d'avantages à portée de main.



Récupération journalière (1 jour) :
Vie : 340 + 10 = 350/350
Cs : 317 + 10 = 327

L'étranger semblait avoir été mit facilement en confiance. Il avait prit place dans un petit fauteuil et osé prendre du raisin qui appartenait à Molarh, ce riche marchand de chevaux qui s'étendait de tout son long en terminant son morceau de viande qu'il venait dévorer jusqu'à l'os et de balancer devant lui sur une pile d'os déjà bien garnie. Tel un nourrisson vorace, l'homme tendit sa main potelée vers un plateau en argent déposé près de son drap. Il se pencha en avant pour attraper un autre met tout aussi gras et juteux que le précédent et manqua même de vaciller dans son effort. Des gouttes de sueur perlaient déjà sur son front et il les essuya d'un grand revers de main pour s'attaquer tout de suite à la mastication de son nouvel en cas . L'homme mâcha bruyamment pendant une bonne vingtaine de secondes tout en écoutant les propos du divin Poséïdon qui semblait essayer de tourner la situation à son avantage. Plaire aux yeux de Molarh était une chose qui pouvait vous donner quelques avantages mais il ne fallait pas croire pour autant que cela vous privilégiai en cas d'affaire. Ce ventripotent marchand ne s'était pas enrichi en faisant du commerce son métier en se laissant séduire si simplement. Le grassouillet termina d'avaler sa pitance puis il se lécha les babines et ses doigts un par un avant de commencer à parler d'une voix amusée par la situation et non dénuée d’intérêt.

"Alors vous seriez en quête d'une monture ? Je pourrai vous faire une proposition plus que polissonne mais je n'aime pas évoquer ces choses quand je fais affaire, sauf si ça en devient l'un des aboutissement ! Je suis moi même un honnête marchand de chevaux et je pourrai vous fournir de très belle monture, les plus belles du coin qui ferait pâlir d'envie n'importe lequel des cavaliers du monde. Si vous désirez obtenir le droit de monter un jour sur le dos de cet animal exceptionnel qui vous fait tant rêver, vous ne pourrez y arriver qu'en décrochant la victoire finale et pour ce faire il faudrait que vous soyez admis au tournoi par un doux et séduisant mécène comme ma séduisante personne."

L'homme étouffa un petit rire avant de se tourner vers l'un de ses gardes et de lui parler dans un patois locale quasi incompréhensible pour un étranger. Le garde lui jeta un regard apeuré puis partit rapidement pour sortir de la tente. Pendant ce temps, quatre autres gardes venaient prêter main forte à l'homme au ventre proéminent pour l'aider à se relever. La chose ne fut pas aisée mais les quatre gaillards y parvinrent finalement. Deux le soutinrent pendant que les deux autres allèrent chercher un palanquin sur lequel le gros marchand se hissa avec l'aide du garde qui venait de revenir en l'informant dans sa langue que tout allait bien.

"Voyez vous étranger. Si vous ne disposez pas d'un mécène pas de tournoi et moi, Molarh, je n'encourage que ce qui fait de mieux. J'ai déjà un champion, un homme fort et puissant ! Si vous parvenez à le battre, j'exaucerai votre requête et j'enverrai paître ce bel éphèbe si attirant et vous et votre corps sculpté dans le marbre deviendrez mon champion. Veuillez à présent nous suivre. Pressons pressons !"

Ils ne marchèrent pas bien longtemps . En cinq minutes, ils eurent vite rejoints un large cercle d'une dizaine de mètres de diamètre délimité par des ossements d'animaux en tout genre. Des torches brûlaient tout autour et au centre attendait un homme à la musculature massive et à la carrure digne d'un véritable Héraklès !

"Nous y voici étranger. Je vous présente Yuri, mon champion qui a bravé le froid de sa Sibérie natale et s'est entraîne dans des conditions climatiques extrêmes grâce auquel il s'est endurcit physiquement et mentalement jusqu'à devenir une véritable forteresse de muscle. Libre à vous de le défier ou de fuir. Sachez que si vous acceptez et que par miracle vous arriveriez à gagner, je vous prendrai sous mon aile. Si vous perdez ... oh et puis zut je vous révélerai ce détail uniquement si vous goûtez à l’humiliant baiser de la défaite. Un peu de suspens ne fait jamais de mal à personne. Où sont mes poulets ? Je meurs de faiiiiiim !"

Poséidon se serait étonné du contraire. Il fallait toujours que les mortels compliquent tout. Il finit de déguster l'excellent raisin de son hôte pendant que celui-ci se faisait pitoyablement redresser et installer dans une chaise à porteurs. Avec assurance, le dieu des mers et océans reprit ses armes en mains et suivit le convoi. Ou plutôt le dépassa et s'arrêta à plusieurs reprises pour attendre que les gardes écrasés par le poids de leur "mécène" le rejoignent. Ils arrivèrent devant une sorte de sanctuaire tribal ou quelque chose qui y ressemblait. Au centre se tenait une sorte de tas de muscles à l'air primitif et stupide. Poséidon ne put s'empêcher de penser à un vulgaire chien que l'on dressait pour faire le beau et monter la garde. Et aucun chien ne saurait résister à la puissance illimitée des océans contenue dans un seul des poings du dieu des eaux. Le rétiaire se mit à rire.

"Le droit de monter ce cheval m'appartient déjà ! Et à moi seul ! Je me passerais bien de mécène et de vos formalités exaspérantes mais puisqu'il vous faut une preuve, je vais réduire votre animal de compagnie en poudre plus fine encore que tous les os qui sont éparpillés ici. Et j'entends bien récupérer ce qui m'est dû ensuite."

D'un geste nonchalant, Poséidon déposa son filet sur l'épaule d'un garde occupé à porter son maître et il avança dans la zone avec son trident. L'arme reprit son allure originelle avec son manche et ses pics d'orichalque. L'écaille du dieu marin apparut à son tour sans pour autant que Poséidon ne montre son vrai visage. Un vent assez fort se mit à tourner autour des deux combattants, motivé par la férocité impitoyable du souverains des eaux.

"Prépare-toi à être brisé, "champion". Tu n'es qu'une étape superflue."




Récupération journalière (1 jour) :
Cs : 327 + 10 = 337

Y a-t-il des règles spéciales à appliquer ? Sachant qu'il n'a pas d'armure, Yuri encaisse le double des attaques cosmiques ? Faut-il lancer un dé d'initiative ?

"Ce qui vous est dû ? Je ne voudrai pas vous effrayer mais avant d'estimer que cet animal vous soit dût, il faudra vaincre de nombreux et puissant adversaire qui vous feront endurer milles douleurs et souffrances. Votre corps meurtri n'en sortira pas indemne, croyez moi. Si vous tenez tellement à l'abîmer, commencez par montrer à Yuri ce dont vous êtes capable. Cela fait un moment qu'il cherche quelqu'un capable de lui tenir tête mais tout ceux que je lui ai proposé jusqu'ici on perdu plus qu'un combat Haha !"

Le gros homme se mit à applaudir pour signifier qu'il était content puis d'un simple regard, il donna un ordre direct à ses gardes non occupés par son poids. Ils allèrent se poster autour du cercle, l'arme à la main pour frapper tout homme qui tenterait de fuir, qu'il s'agisse de Yuri ou de Poséidon. La fuite n'était pas honorable et méritait plus que l'amère désillusion de la défaite en guise de punition. Seule la mort dans d'atroces souffrances pourraient parvenir à laver ce péché. Le marchand de cheval dévora rapidement une cuisse de poulet et jeta l'os au milieu du ring. Le puissant sibérien avait l'habitude de ce genre de signal qui signifiait que son mécène s'impatientait et voulait voir du sang, des coups et de la douleur. L'armoire à glace de l'extrême est du globe frappa son torse avec ses deux mains pour produire un son particulière et primitif résultant du choc produit contre ses muscles. Une simple façon de montrer qu'il était costaud et n'avait peur de rien. L'intimidation pouvait bien souvent, à ses yeux, être la base de la victoire lors d'un combat.

"Ha ha ha ! Tu es bien présomptueux, homme. J'ai grandi dans le froid et la dureté de la Sibérie. Mon corps a été sculpté par mes efforts à même la neige et la glace. Dans cette région aride, seuls les plus fort comme Yuri survivent. Je vais te montrer à quel point ma force est supérieure à celle des vantards dans ton genre."

Le puisant sibérien balança son bras en arrière et avec la force du retour, il asséna un coup du plat de la main sur le torse de Poséidon. Il lui donna ensuite plusieurs coups de pieds avant de l'attraper entre ses bras pour le serrer violemment dans le but de lui briser le dos dans ce qu'on appellera des siècles plus tard « la prise de l'ours ». Après avoir lâché son adversaire, Yuri partit en arrière pour prendre de l'élan et bondir sur la divinité olympienne dans le but de retomber sur lui et de l'écraser de tout son poids. Son style de lutte avait peu de chance de triompher d'un dieu. S'il s'était agit d'un être humain tout à fait normal, le combat se serait soldé par la victoire de Yuri mais ce n'était pas le cas !

Consigne : Yuri est un être humain surentraîné mais non éveillé à la manipulation du cosmos. Pour le vaincre, il suffira d'utiliser 30 points de comos pour le mettre k.o. ou de perdre 30 points de vie pour le laisser frapper jusqu'à ce que cela le mène à son propre épuisement. La fuite est toujours possible.

Le guerrier en armure esquiva avec des gestes portés à la vitesse de lumière et d'une telle façon que personne d'autre qu'un chevalier n'aurait pu le distinguer à l’œil nu. Aucun des coups du lutteur n'atteignit sa cible, bien qu'il pensa le contraire. Poséidon sourit à l'homme trop sûr de lui. Son regard bleu transperça son adversaire de part en part.

"C'est toi qui te vantes, pauvre humain. Tu vas goûter à la véritable puissance et y succomber... Prépare-toi."

Une rafale de coups déferla sur Yuri dont le corps fut écrasé sous la pression des impacts. On entendit de multiples craquements d'os sans pour autant qu'une seule goutte de sang ne coule et le dieu des mers et océans acheva son estocade par un solide envoi du tranchant de la main en plein sur la nuque. Lorsque ce qui passait pour un simple coup de poing aux yeux des mortels prit fin, Yuri fut envoyé si loin qu'il percuta la barricade mise en place le matin même, pour ne plus jamais se relever. Le maître des eaux avait contenu sa force, s'il s'était laissé aller ce serait démembré que Yuri aurait fini, mais il ne souhaitait pas lui laisser une seule chance. Il y avait déjà bien trop d'humains corrompus et écœurants par ici. Sans même attendre le point d'impact, Poséidon se tourna vers son futur "mécène" et pointa son trident vers lui sans un mot. Le geste était assez explicite pour qu'il comprenne que le guerrier voulait passer une nouvelle étape du tournoi au plus vite. Le cheval majestueux l'attendait.

"Si vos mercenaires sont tous aussi faibles, je n'aurais aucun mal à tous les anéantir de cette manière et même plus simplement encore. Alors prenez vite votre décision, je ne suis pas du genre très patient. Le cheval et vite."

Attaque moyenne de Poséidon 3, 20 à 30 cosmos : Horse gallop (Le galop du cheval) => Au moyen d'une rafale de coups, le dieu submerge l’adversaire et lui donne l'impression à de s'être fait complètement piétiner.
Note : Le cheval est un des attributs de Poséidon.
=> Terre

Cs : 327 - 30 + 10 (recharge ? récupération journalière ? ou pas ?) = 307

Hors sujet : Tu as toujours droit à tes récupérations journalières (pas de recharge par contre puisqu'il s'agissait plus d'une action cosmique que d'un combat).


Avec la grâce et la vitesse propre à un dieu, Poséidon esquiva tous les coups du colosse russe avant de lui administrer un nombre incalculables de coups pour finir par l'envoyer percuter la barricade contre laquelle le corps inerte et mort de Yuri termina sa course. Il était déjà quasi mort avant que son crâne ne s'éclate contre la construction. De toute façon ce détail n'avait aucune importance tant la victoire de l'ébranleur des terres était évidente. Un applaudissement empressé se fit entendre ainsi qu'un rire des plus efféminé et convaincu. Le gros marchand rigolait à tout rompre comme si la mort de son poulain ne le choquait pas. Etait-ce de la folie ou simplement de la nervosité ? Aucun des deux ! Molarh venait juste de perdre une pépite d'or pour trouver une mine entièrement recouverte de cette même matière. Son investissement allait sans doute être quadruplé avec un tel guerrier se battant sous sa bannière. Il lui fallu une dizaine de secondes pour arrêter et avant de s'adresser à son nouveau « champion », il fit signe à ses gardes valides d'aller chercher la dépouille du perdant pour aller l'enterrer dans un coin prévu à cet effet.

"Je pense que nous nous sommes mal comprit ! Je ne possède pas ce cheval. Il est la propriété des organisateurs de ce tournoi. Je ne suis qu'un simple mécène qui a accepté d'amener un combattant au tournoi pour qu'en cas de victoire, sa gloire retombe sur moi et que je puisse jouir de sa célébrité. C'est une excellente publicité pour mes affaires, comprenez vous. Si vous tenez temps à cette somptueuse créature vous devrez vous hissez jusqu'au titre de champion du tournoi qui commencera demain ! Trente et un autres guerriers possède la même ambition que vous et après votre démonstration, je suis presque sûr que vous arriverez à tirer votre épingle du jeu !"

Pendant que deux gardes tiraient le cadavre de Yuri derrière eux, les autres montrèrent du doigt une tente dans le même style que celle du marchand qui se situait à une cinquantaine de mètre du ring. Elle était facilement reconnaissable car c'était celle qui paraissait la plus splendide comparée à celle qui l'entourait. C'était la où le combattant russe dormait préalablement et là que Poséidon allait séjourner le temps du tournoi.

"La tente de Yuri est maintenant la vôtre ! Mes gardes se chargeront de changer les draps et toute autre chose que ce sibérien aurait pût souiller. Votre confort sera optimale. Demain matin mes hommes viendront vous réveiller pour vous emmener au rassemblement des combattants pour le tirage au sort ! Vous êtes à présent ici comme chez vous et sous ma protection, j'insiste sur ce point !"

D'un mouvement du pouce, le gros marchand demanda à ses hommes de faire demi-tour pour qu'il puisse retourner à sa propre tente. Les gardes restant entourèrent alors le dieu des mers comme pour former une escorte d'honneur pour amener ce dernier jusqu'à sa tente où il pourrait passer une douce nuit réparatrice afin d'être en pleine forme pour le tournoi ! Posédion allait-il tomber sur des être faible au cours de ce festival des combattants ou trouverait-il des humains susceptibles d'attirer son regard ? Seul la suite de cette aventure délivrera la réponse !

Le changement de ton du gros aristocrate (si tant est qu'on pouvait le qualifier comme tel) arracha un regard satisfait au dieu des mers et océans. La petite escorte dont il se voyait gratifiée, même si inutile, donnait déjà un meilleur aperçu de sa puissance. Il regarda le répugnant personnage faire demi-tour puis suivit les gardes qui se dispersèrent pour mettre de l'ordre dans la tente. Pendant qu'ils s'affairaient, le maître des eaux fit disparaître son écaille et reprendre sa forme d'emprunt temporaire à son trident. A croire que personne n'avait remarqué le changement. Il fit également souffler un léger vent pour aérer la tente aux airs de boucherie avec son odeur d'os et de restes de viande. Yuri n'était qu'un barbare bien dressé et il avait quitté ce monde. Tant pis.

"Je souhaite m'informer sur mes futurs adversaires. L'un de vous a-t-il un renseignement à me fournir, que ce soit sur leurs motivations, leurs techniques de combat ou leur puissance ? Non pas que j'en ai peur, mais j'aime bien savoir qui j'expédie dans l'au-delà. A moins que cela soit interdit par de stupides règles dans ce tournoi."

L'Ebranleur regarda avec amusement les draps, coussins, couvertures, pièces de vaisselle, tapis et autres ménagerie défiler devant ses yeux tandis que les soldats se changeaient en domestiques bien dociles, prêts à exaucer le moindre de ses souhaits de peur d'effectuer eux aussi un vol plané ou d'être réduit à l'état de pauvre mendiant. Corruption, corruption... Ce mal qui avait anéanti le sixième continent. Parfois, pour détendre l'atmosphère, il piquait de son trident un mollet ou une hanche l'ayant rasé d'un peu trop près et les autres soldats pouffaient de rire ou éclataient franchement de rire en entendant le cri de surprise de la victime. Rien de méchant en somme. Assis dans le premier meuble apporté et rafraîchi - un canapé moelleux à souhait aux accoudoirs de bois solides et rares -, Poséidon avait l'air du parfait intendant qui observait le traitement réservé à sa demeure. D'humeur magnanime, il offrit même à chacun des soldats un petit tabouret de bois de chêne, poussé depuis le sol lorsque aucun d'eux n'était à l'intérieur de la tente, trop occupés à se débarrasser des vieilles possessions du lutteur. Cela délierait les langues plus facilement.


Récupération journalière :
307 + 10 = 317

Les gardes n'étaient pas à leur aise face au terrible seigneur des mers. Ils avaient vu Yuri, le terrible sibérien se faire terrasser aussi simplement qu'une tornade déracinait un fraisier. Ce n'était pas du respect ou de la dévotion qu'on pouvait lire dans leurs yeux mais simplement de la peur, la peur de mal faire et de se retrouver dans le même état que le précédent propriétaire de cette chambre. Ils étaient si stressés qu'ils ne remarquèrent absolument aucun changement, se contentant d'attendre d'éventuels ordres ou directives de la part du nouveau poulain de leur maître, le marchand de chevaux adipeux. Ils s'affairaient cependant tous et ce fut un pauvre soldat peureux et encore assez jeune (15-16 ans) qui se retrouva à devoir répondre aux questions du divin Poséidon. Il était agité de petit tremblement et des sueurs froides lui coulait le long de l'échine. N'importe quel animal aurait pût ressentir la peur qui émanait de ce jeune homme. Il voulu parler dans un premier temps mais seul des sons indescriptibles sortirent de sa bouche puis de gros bégaiements qui signifièrent ni plus ni moins que ce jeune homme était en train de vivre un grand traumatisme. La seule chose que pouvait souhaiter Poséidon à ce moment était que le jeune soldat ne souille le sol de sa tente sous le coup de l'émotion.

"Et bien il y a Sükh qui est le champion des steppes. Il n'est pas aussi massif que que ... Yuyuyuyu ... ri mais il est très habile pour se battre et est champion de lutte. Il y a aussi un homme qui vient de l'ouest et qui est aussi insaisissable qu'une anguille, qu'il parait. Un riche homme de l'ouest à ramener un homme d'une forêt des contrées éloignées. Il ressemble à un animal et tout le monde à bien dût mal à croire qu'il s'agit d'un être humain. Rien que de l’apercevoir dans sa cage m'a fait dresser les poils sur tous le corps."

Le jeune soldat voulu se relever mais il manqua de peu de tomber de sa chaise donc il préféra ne plus bouger pour le moment (excepté son tremblement). Il essayait de rassembler le reste des informations qu'il avait pût glané si et là. En théorie, il ne pouvait pas être au courant d'informations sur les autres participants mais en parlant entre gardes et soldats à la solde d'autres mécènes, il était assez simple de découvrir quelques petites choses intéressantes avant que le tournoi ne commence.

"Il y a aussi Naranbataar. On dit qu'il descend de la lignée de Gengis Khan et qu'il est le plus grand guerrier du monde. Quoi de plus naturel au vu de son prestigieux aïeul ! Il existe encore moult participants mais je ne dispose pas de plus d'information. Certains mécènes préfèrent garder leur champion secret jusqu'au jour J."

L'homme se leva ensuite et fit une révérence pour laisser Poséidon seul. Les autres soldats avaient terminés d'arranger la tente du dieu des océans. Le dernier qui sortit rappela à Poséidon de se présenter le lendemain matin dans le cercle de combat, endroit qui se trouvait au centre du camp et où tous les participants allaient procéder au tirage au sort du tournoi.

Une foule de curieux s'était déjà amassé autour du ring central qui était nettement plus luxueux et mieux décoré que celui où Poséidon avait eut le loisir de prendre la vie de Yuri. Une bonne vingtaine d'homme était déjà présent dans le rond central. Certains étaient musclés, d'autres étaient plus mince et agile. De nombreuses ethnies étaient représentées allant de l'hindou, à l'irlandais en passant par l'africain. Poséidon se perdit dans la masse au milieu de tous les combattants. Chacun y allait de sa propre attitude. Entre les vantards, les blasés, les impressionnés, il y avait de quoi faire. Le seul fait intéressant fut le moment ou une charrette tirée par un attelage de chevaux vint amener une cage recouverte d'un drap d'où échappait des grognement inhumain. Des tintements de clochettes se firent alors entendre et la foule s'écarta pour laisser passer un groupement de ce qui semblait être des sortes de moines. Ils étaient une dizaine et deux d'entre eux portaient une lourde boîte en fer pendant qu'un autre tenait entre ses mains un gros parchemin anciens qui semblaient datés de plusieurs centaines d'années. La petite procession s'arrêta devant le ring et tout le monde fit silence. Le moine dépositaire du parchemin le déroula et s'éclaircit la gorge avant de commencer à lire à haute voix pour que l'assemblée puisse en profiter.

"Bienvenu à tous pour l'ouverture de ce tournoi organisé tous les quinze ans pour commémorer la mémoire de Gengis Khan et trouver le plus grand guerrier de chaque génération. Trente-deux participants nous ont rejoins des quatre coin du monde afin de prétendre au titre de grand champion et de s'élever ainsi au rang de Khan des combattants ! Le sabre du grand guerrier ainsi que la plus belle monture de ces contrées seront remis au vainqueur qui se verra auréolé de gloire et sera vénérer par toutes hommes ayant un jour rêvé de devenir le plus fort du monde ! Maintenant avancer et venez tirer au sort un par un votre numéro de participant."

Les premiers participants s’avançaient déjà pour venir chercher leur fameux numéro en plongeant leur main dans la boîte en fer tenue par deux moines à l'allure un peu plus jeune et musclée que celui qui avait lût le parchemin. La file était à présent arrivée à la moitié et c'était au tour de Poséidon de piocher son numéro. La chance allait-elle lui sourire  ou au contraire se retournerait-elle contre lui ? En théorie 6 combats séparaient la divinité de son fils cheval. Face à des humains, ils n'avaient aucune crainte à avoir ... quoi que ... les humains sont capables de produire des miracles !

Consignes : lance un dés pour connaître ton futur adversaire !

Le moment de connaître son futur adversaire était arrivé. Poséidon avait écouté avec intérêt la tirade des moines. Gengis Khan, grand maître nomade, avait accompli quelques prouesses par le passé. Si son descendant était aussi doué, cela promettait quelques rebondissements sympathiques. Ne restait plus qu'à voir de quoi les autres étaient capables. A priori, pas de manipulateur de cosmos éveillé dans les parages pour le moment. Mais leur énergie était peut-être tellement faible qu'il ne les ressentait pas encore. Possible. Poséidon aimait bien les surprises.

Le moment tant attendu du tirage au sort arrivait. Le dieu des mers et océans avança avec les autres pour tirer le nom de son adversaire dans l'urne tirée par les moines. Il avança lentement la main et regarda les autres participants avec un sourire malicieux. Qui serait sa prochaine victime ? La personne désignée serait-elle suffisamment robuste pour supporter ses assauts ? Mériterait-il une peine clémente de la part du maître des eaux ? En combien de temps succomberait-elle si elle écopait de la peine de mort ? Toutes ces questions attisaient la curiosité de l'Ebranleur de terre qui ressortit un frêle morceau de papier et le tendit aux moines souriant.


Récupération journalière :
Cs : 327 + 10 = 337

Numéro 18 ! Poséidon était le numéro 6! Personne n'avait encore tiré le numéro 17 ce qui le laissait sans adversaire pour le moment. Les minutes passèrent lentement et finalement, une voix cria haut et fort « 5». Le dieu pût concentrer son attention sur la personne qui venait de tirer le nombre fatal qui en faisait l'adversaire de la divinité. C'était un homme, d'allure assez androgyne, vêtu d'un pantalon bleu et torse nu. Ses longs cheveux bruns/blond tombait en cascade sur son dos et son corps était orné de tatouage représentant un serpent s'enroulant autour de ses côtes et de son bras. Son regard froid et distant croisa celui de Poséidon ce dernier pût ressentir une véritable tension s'installer entre les deux êtres. Cependant le combat n'avait pas lieu tout de suite. Deux combats eurent lieu avant et le dieu n'eut pas le loisir de pouvoir les regarder car il fut prier de quitter la zone d'affrontement jusqu'à ce que son tour arriva. Une demi heure après son retrait de l'endroit, deux moines vinrent le chercher dans sa tente pour l'inviter à rejoindre la zone de combat où l'attendait déjà l'androgyne. D'une voix monocorde, le moine au parchemin se mit à lire pour présenter les deux combattants et faire un bref récapitulatif des règles qui régissaient chaque affrontement du tournoi.

"Voici les deux participants pour ce seizième de finale. Du côté droit vous pouvez apercevoir Diego Montoya venu tout droit de Sevilla dont l'agilité et la souplesse ont fait sa réputation au quatre de coin de son pays, parrainé par le Comte de Séville. De l'autre côté, son adversaire dont nous ignorons toujours le nom et introduit par Molarh, marchand de chevaux des steppes de Mongolie qui a vaincu le premier champion de ce dernier, s'octroyant ainsi le droit de participer à notre prestigieuse compétition. Messieurs, je vous rappelle les règles : il est interdit d'avoir recourt à des armes utilisant de la poudre et il est interdit de crever les yeux de ses adversaire. Tout autre coups bas est toléré ! Que ce combat commence !"

Diego semblait aussi souple qu'un serpent. Il sautillait sur ses pieds l'air aussi agile qu'un singe. Il posa un masque sur son visage, puis passa une main sur le gantelet qu'il portait à la main gauche. Ce gantelet était terminé par de grandes griffes qu'il s'empressa de lécher comme s'il se délectait déjà du goût du sang de Poséidon qu'il apprécierait tant voir orner ses lames. Il mima ensuite les gestes d'un toréador avant de parler sur un ton espiègle avec une pointe d'accent espagnol.

"Je vais te faire danser et te faire claquer des dents comme des castagnettes. Apprêtes toi à milles souffrances de la part de Diego Montoya ! En garde !"

L'espagnol se dirigea alors en quatrième vers Poséidon et lui asséna une série d'une dizaines de coups de griffes dans toutes les directions afin d'atteindre son adversaire. Il bondit ensuite en l'air et joignit ses mains pour redescendre tel une vrille dans la direction de Poséidon. Le tranchant des griffes allait perforer la chaire de la divinité si ce dernier ne prenait pas soin de parer le coups de son adversaire.

Attaque : Vrille de la muerte : 20 pts de cosmos


Capacités spéciale de Diego : A l'aide de ses griffes, l'espagnol peut infliger jusqu'à dix coups physiques par tour

Pv : 50
Pc : 50 – 20 (vrille de la muerte) + 10 (recharge) = 40

Coups donnés : 20 (vrille de la muerte) + 10 coups physiques : 30

Le suspense prit son temps et le dieu des mers et océans dut patienter avant de pouvoir planter ses prunelles infinies dans celles de son adversaire avec tout son charisme. L'homme était un exotique, une sorte de toréador surexcité qui avait perdu de vue les taureaux pour s'attaquer à de trop gros morceaux pour lui. Une fois le début du combat annoncé, il gesticula avec une lenteur qui ennuyait Poséidon. Le dieu laissa son armure encaisser la totalité des coups et prit bien soin de ne pas laisser son visage à portée de griffes. Un sourire naquit sur ses lèvres devant le combattant incrédule : pas une éraflure sur l'écaille sacrée et pas une égratignure sur le corps du souverain des eaux. Interdit de crever les yeux hein ? Poséidon n'aurait pas besoin de cela pour le mettre en difficulté. Ce fut à son tour de s'élancer et de jouer du trident avec aisance et légèreté. Puisque l'homme était sans armure, il chercha aussitôt à trancher dans le vif.

Du coin de l’œil, Poséidon repéra un puits. Il n'en avait pas réellement besoin mais cela allait accélérer son attaque et surprendre d'autant mieux le lutteur face à lui que l'ouverture se trouvait dans son dos. D'un mouvement impérieux du trident à nouveau, l'Ebranleur de terre fit jaillir tout à coup le précieux liquide, en augmenta le volume grâce à son cosmos, et ce fut une vague de plusieurs mètres qui s'abattit, écrasant de toute se pression sa pauvre victime. Le dieu des mers et océans sourit en voyant l'énergumène se débattre pour échapper à la noyade.

"Danse, Diego Montoya, danse... Montre-nous l'étendue de ton talent."



Attaque moyenne de Poséidon 20 à 30 pts de cosmos : Tsunami (Tsunami)
Le seigneur des océans envoie une énorme vague engloutir son adversaire.


Coups reçus : 30
Coups parés : 0
Coups donnés : 30 (x2 puisque l'autre n'a pas d'armure) + 5 physiques

Vie : 350 - 30 = 320
Cs : 327 - 30 + 10 = 307
Armure : 700 - 30 = 670

Cs totaux utilisés : 30

Poséidon fit étalage de sa force se servant de l'eau d'un puits, la faisant jaillir et se rependre en une grosse vague sur l'Espagnol virevoltant. Malgré son agilité Diego ne pût éviter entièrement l'assaut aqueux de son adversaire. Un « oooooooooooooooh » d'étonnement retentit dans le public qui se mit à hurler et à crier non pas de terreur mais de joie, applaudissant le spectacle comme s'il s'agissait d'un tour de magie. La foule était en délire totale. Un tel spectacle ne devait pas arriver souvent dans ce tournoi. Parmi le bruit des spectateurs le rire gras du marchand de chevaux arriva aux oreilles de la divinité. Ce tas de graisse devait être excité à l'idée d'avoir engager un tel showman. En se relevant, Diego chancela et passa une main sur son visage. Il ne portait plus son habituel masque qui avait été emporté par la vague. L'espagnol détestait exposé son visage si parfait aux affres du combat. C'était une insulte que d'avoir réussi à enlever cet objet de sa face de bellâtre. Son regard n'était plus prétentieux mais véritablement courroucé. Il fixait Poséidon avec une haine intense.

"Tu as osé exposé mon visage au combat, saleté de sorcier. Je vais arracher ton cœur et l'offrir à la foule en délire. Tu viens de te moquer de moi pour la dernière fois et signer ton arrête de mort par la même occasion."

Diego avança en faisant plusieurs rondades parfaitement exécutée. Lors de la dernière il bondit dans les airs pour atteindre Poséidon en direction du visage. Il multiplia ses coups de plus en plus rapidement espérant par la même occasion réussir à entailler ce visage divin. Cet homme avait voulue exposé son magnifique visage au risque de l'abîmer, il allait être servit. La seule obsession de Montoya était désormais de défigurer littéralement son adversaire, quitte même à lui crever les yeux et à être éliminé du tournoi s'il le fallait. Il se moquait bien du résultat. A présent seul l'apaisement de sa colère comptait à ses yeux. Diego passa alors la sur multipliée et fusa pour donner un coups de griffes précis et tranchant avec toujours pour objectif le visage du divin maître des mers ! Il revint ensuite sur ses pas et fit le même mouvement en arrière. Il déferla ensuite de la même manière à droite, à gauche, en haut et en bas. Sa vitesse n'avait plus rien de ce qu'un mortel lambda était capable de produire bien qu'elle n'atteignait pas encore Mach1. Un véritable prodige pour une personne pas vraiment éveillée à la manipulation du cosmos. A chaque coups, son rire se faisait entendre comme pour se rassurer d'avoir fait mouche.




Attaque : Combo Claws 40 pts de cosmos (lancée à 35)

Capacités spéciale de Diego : A l'aide de ses griffes, l'espagnol peut infliger jusqu'à dix coups physiques par tour.

Pv : 50 – (20 (tsunami) x2) = 10
Pc : 40 – 5 (défenses coups physiques) – 10 (défense) + 10 (recharge) – 35 (Combo Claws) = 0

Coups reçus : 30 + 5
Coups parés : 10 + 5
Coups réellement encaissées : 20 x 2 (pas d'armure) = 40
Coups donnés : 35 (combo claws) + 10 coups physiques = 45

Les médiocres attaques du Mexicain n'effrayèrent pas Poséidon le moins du monde. Il se contenta d'esquiver une nouvelle fois et sourit lorsque la vitesse du combattant augmenta. S'il n'avait pas été un obstacle sur le chemin de la libération d'Arion, peut-être le dieu des mers et océans aurait-il pu en faire un Marina de bas étage. Peut-être. Cependant sa rage de se voir défigurer fit soupirer le souverain des eaux et un vent rapide se mit à tourner autour de lui, que personne n'interprétait comme magique contrairement à sa petite vague précédente.

A la seconde précise où Diego pénétra dans le cercle de vent, il dut d'abord se rendre à l'évidence que ses griffes, malgré tous ses efforts, étaient incapables d'atteindre le visage du dieu qui paraissait à ses yeux ne pas bouger d'un pouce, mais qui en réalité parait avec les brassards de son écaille ou son trient. Ensuite, il prit conscience de la douleur soudaine qui le tiraillait à chaque nouvel assaut : son torse, ses jambes, son visage, mais surtout ses bras le brûlaient et il vit apparaître trop tard des dizaines, voire des vingtaines de lacérations multiples sur son corps, qui auraient normalement dû revenir au dieu déguisé.

Une fois tout son saoul déversé, il s'arrêta de rire et de bouger en même temps. Poséidon s'écarta d'un pas pour le laisser tomber misérablement au sol, victime de ses propres forces.

"Je n'aurais pas mieux dit, pitoyable arrogant. Tu as prononcé les propres paroles de ton requiem un peu trop vite."

D'un coup de trident sans hésitation, Poséidon tailla largement dans le dos de son adversaire déjà mort, à l'endroit du cœur, qui fut bientôt exposé à l'air libre et à la foule qui se mit à ovationner sans pudeur aucune.

Défense de Poséidon 5 à 40 : Illusion venteuse
Poséidon encaisse tous les dégâts causés par son adversaire mais ceux qu’il défend sont également infligés à son adversaire grâce à une illusion lancée par le dieu des océans.
=> Air

Coups reçus : 40
Coups parés : 5 (physiques)
Coups donnés : 40 (effet de défense)

Vie : 320 - 40 = 280
Cs : 307 - 5 (parade physique) - 40 + 10 = 272
Armure : 670 - 40 = 630

Cs totaux utilisés : 70

Est-ce que j'ai une récupération divine ou quelque chose comme ça ?

Pauvre petit Diego. Lui qui aurait tant aimé pouvoir étaler sur le sol le visage de Poséidon en lambeaux, allait être le dindon de la farce bien malgré lui. Là où son adversaire aurait du être lacéré comme un homme tombant sous les griffes d'un puissant lion, c'était lui même qui subissait sans même comprendre ce cruel châtiment. Il se retrouva à moitié conscient et étalé sur le sol. Ce fut quand son cœur fut ôté de sa poitrine et accrochée au trident de la divinité marine qu'il perdit la vie. Sa vanité et son arrogance lui avait coûté la vie. La sentence appliqué par Poséidon était sans appel : la mort pure et simple et avec le sens du spectacle. La foule était en délire et scandait un seul mot dans de nombreuses langues différentes : « Trident » ! Des gardes entrèrent sur le ring et pendant que l'Olympien paradait, ils ramassèrent le cadavre puis invitèrent le « héros » du jour à quitter le ring pour laisser place au suivant. Ils raccompagnèrent Poséidon jusqu'à sa tente où l'attendait un véritable festin de roi préparé spécialement pour lui sur demande de son mécène. En parlant de lui, voilà justement qu'on venait de l'amener sur son palanquin. Ses doigts boudinés s'entrechoquaient pour applaudir son champion qui pouvait jouir de poisson grillés, de fruit, de légumes, de céréales, de vin et de viande de cheval à profusion.

"Oui ! Ouiiiiiii ! Ouiiiiiiiiiiiii ! Quelle prestation ! Je ne sais pas comment tu fais tout cela mais tu y arrives et c'est le principale. Tu aurais vu la tête de ce compte de Sévimachintruc, il a viré au vert quand tu as détruit son protégé. Je sens déjà que les portes de la finale vont s'ouvrir facilement avec un tel champion. Profite bien de ton repas et reprend des forces, ton prochain combat aura lieu dans quelques heures. Bon appétit."

Un petit geste de la main et les gardes soulevèrent le palanquin ainsi que le gros tas pour le ramener à sa propre tente. Poséidon allait pouvoir profiter de la nourriture qui lui était gracieusement offerte et de toutes les boissons qu'il désirait. Il allait mener la belle vie en étant ici et il n'y avait vraiment pas à se plaindre. Tel le dieu qu'il était, il risquait d'être vénéré par la foule durant le tournoi et en prime il récupérerait sûrement son fils en remportant la victoire finale. Il y avait tout de même des vies et des destins bien plus cruels que celui de l'Olympien. Après une bonne heure passer à manger et à se détendre, les gardes officielles revinrent pour convier Poséidon à les suivre jusqu'au ring. Le dieu n'allait pas tarder à rencontrer son futur adversaire. Qui allait bien pouvoir s'opposer à lui dans le huitième de finale qui s’annonçait être une formalité.

Consigne : La récupération divine s'effectuera à chaque fin de journée. Pour la première journée, tu auras deux combats à effectuer. Donc en cas de victoire du combat qui arrive, tu auras droit à une récupération journalière. Lance un dés pour que je puisse sélectionner ton futur adversaire.