Quête de Paris: un éclat de lumière dans un pays de glace! [PV]

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l'eau devient de plus en plus glacée, la température descendant au fil du temps en dessous de 0.... tu vas me décrire dans ton poste les difficultés de ton personnage à tenir aussi longtemps et me décrire ses sensations. à la fin de ton poste, tu lanceras un dé.

Le Groenland... Une immense étendue de glace prétendue invivable. Pourtant, des gens y vivaient. Méconnu de tous, un royaume avait été érigé en plein milieu de ce bloc de glace et de nombreuses personnes y vivaient. Ces gens étaient des gens bons qui connaissaient les innombrables secrets des glaces et Pâris avait, autrefois, était leur Prince. Mais la cruauté de son père envers sa propre fille, qu'il avait volontairement laissé mourir de froid, avait poussé Pâris à l'exile. S'il n'avait pas découvert l'existence des Saints et que Arianne ne l'avait pas poussé à s'entrainer, Pâris ne serait jamais revenu en ces lieux. Mais tel était son destin, il était destiné à vivre dans ces régions polaires si terribles qu'aucun être vivant normal n'aurait pu survivre. Et pourtant, Pâris avait toujours vécu là et ce froid glacial lui paraissait tout à fait normal. Il avait même était surpris par la chaleur des Pays Européens qu'il trouvait un peu trop élevée.
Le jeune homme marchait avec son maître Arianne, et le vent glacial venait leur frapper la figure à de multiples reprises. Beaucoup de gens auraient trouvée cette sensation désagréable, voir même insupportable mais, Pâris, lui, aimait cette sensation. Contrairement aux autres, il trouvait ce vent doux et chaleureux. Après plus d'une demi-heure de marche, Arianne s'arrêta subitement. On pouvait très bien se demander pourquoi elle avait choisi cet endroit et pas une autre, puisque tout se ressemblait mais, Pâris pouvait sentir une certaine source de chaleur ici. La glace semblait différente ici. En quoi l'était-elle ? Pâris n'aurait pas su vous le dire mais, si Pâris savait une chose, c'est qu'il n'y avait pas qu'un type de glace comme le prétendait les incultes. Le jeune homme regarda son maître faire un trou dans la glace avant qu'elle lui jette un de ces regards froids et impartiales qu'elle ne faisait que lors des entrainements. Cela pouvait paraître étrange mais, en temps normal Arianne était une femme douce et chaleureuse. Seulement, lors des moments qu'elle jugeait "décisifs", elle se transformait en une toute autre personne. Pâris savait que ce qu'il attendait allait être cruel et douloureux mais, il ne cherchait pas à s'enfuir.

"Voila. Nous y sommes. Je vais déjà tester ton endurance au froid, ainsi que voir combien de temps tu peux tenir sous l'eau glacée.... sur ce... "

Le jeune homme n'eût même pas le temps d'acquiescer d'un signe de la tête que, déjà, il était projeté sous l'eau par son maître Arianne qui refermait aussi tôt le couvercle de glace. Paralysé par l'eau glacial, Pâris regarda son maître droit dans les yeux. Elle comptait sur lui et il le savait. Il ne pouvait pas la décevoir. L'eau devenait de plus en plus froide et avait de plus en plus d'emprise sur le jeune homme. La douleur aurait été terrible si seulement... si seulement Pâris n'avait pas eût l'habitude de se baigner dans une eau glacée ! Mais Pâris avait grandit là-dedans et il avait déjà affrontées les eaux froides du Royaume de Glace. Il ferma les yeux, ralentit sa respiration et se boucha les oreilles avec les mains, de façon à se concentrer sur son cosmos. Petit à petit, il avait l'impression que les choses se ralentissaient et il pouvait entendre son coeur battre. Il avait déjà surmontées des eaux biens plus froides et à plusieurs reprises alors, il ne pouvait pas se permettre d'échouer sur une si faible épreuve. L'emprise des eaux glacées se relâcha petit à petit et Pâris eût l'impression de planer dans l'espace tellement il se sentait léger et apaisé. Un doux et chaud cosmos de lumière vint l'entourer. C'était comme s'il repoussait le froid des eaux. A présent, Pâris se sentait parfaitement à l'aise. Il avait ralentit sa respiration aussi bien qu'il aurait pu tenir des heures entières, plus rien ne l'arrêterai. Comme en plein rêve, Pâris n'avait même plus l'impression d'être plongé au fond de ces eaux glaciales qu'il avait, à l'époque, trouvé si terribles.

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Pâris avancé dans l'obscurité totale. Ses démons venaient le hanter : sa soeur, son père, sa mère qu'il n'avait jamais connue. Lorsque tout à coup, une sensation de chaleur l'envahit et il ouvrit les yeux en un sursaut.

"Je.."

Voilà ce qu'il eût le temps de dire avant que Ariane ne le saisisse par le col pour le gifler et le coller, à nouveau, au sol. Elle le sermonna sur sa façon de s'adonner au froid qu'elle trouvait totalement futile et Pâris ne dit mot, il était très attentif au enseignement de son maître.

"Vois tu, si je n'avais pas été là, ton coeur aurait continué de ralentir au point de ne plus battre du tout.... et ton sang aurait finit même par geler, avec le reste de ton corps. Tu aurais fini par mourir..."

Lui dit Ariane d'un ton bien plus doux. Ariane avait toujours était une femme très douce pour qui Pâris avait beaucoup d'admiration. Mais, lors des entrainements, elle se montrait impitoyable. Sans doute, était-ce sa manière de préparer Pâris à la difficulté d'être un Saint. Le jeune homme sourit, attendri par son maître.

Arianne..."

Mais tout de suite, Ariane reprit.

"La suite de ton entraînement sera bien dur et éprouvant, autant pour ton corps que pour ton esprit. Souhaites tu vraiment continuer? Tu peux refuser et repartir vivre une vie normalement.... il est encore temps!"

Sur ces mots, Pâris se releva et ferma les yeux en serrant ses poings de toutes ses forces.

"Vivre une vie normale ? Dans quelle but ? Je ne veux pas être comme les autres ! Je veux... je veux pouvoir défendre mes proches ! Je veux pouvoir écarter les ténèbres de ce monde ! Je continuerai cet entrainement quitte à mourir, s'il le faut ! A quoi bon vivre une vie monotone ? Et de toute façon la mort ne m'effraie pas."

Et sur ces mots, son entrainement reprit. Dés le lendemain, Ariane réveilla Pâris de bonne heure. Elle lui expliqua que la prochaine étape de son entrainement était de tenir torse nu dans la neige sans bouger pendant une journée. Le jeune se mit donc torse nu et se rendit dehors où il s'assit en tailleur en fermant les yeux pour se concentrer. Voilà les consignes que son maître lui avait donné. La première heure fût la plus facile. Mais, à la suite de cette heure, le vent s'intensifia et la neige qui tombait du ciel se mit à frapper de plus en plus fort, aussi bien que l'on aurait crût que c'était de la grêle. Pâris avait petite à petit l'impression de s'enfoncer dans la glace et la neige qui frappait son torse le faisait de plus en plus souffrir. Il sentait ses muscles se tétaniser à cause du froid et il voulût bouger son bras mais, il était comme paralyser par le froid. Aussi tôt, Ariane lui cria dessus.

"Imbécile ! Je t'ai dis de ne pas bouger ! Cela fait déjà presque deux heures que tu tiens ainsi, crois-tu vraiment que ton enveloppe charnelle peut tenir le coup ? Bien sûre que non ! Tu ne dois te concentrer que sur ton cosmos ! Seule sa chaleur peut tenir face à ce froid hivernal !"

Ariane avait raison, en voulant bouger, Pâris avait bien failli se casser le bras. Le jeune força sur ses paupières pour ne se concentrer que sur son cosmos. S'il voulait y parvenir, il devait repoussé le froid en enflammant son cosmos. Une douce lumière entoura le corps du jeune homme et se mit à briller de mille feu. Tout d'un coup, Pâris se sentit bien mieux. Il avait l'impression qu'il était seul avec son cosmos. Mais, un pic de froid le ramena très vite à la réalité. En effet, de la glace s'était formée sur ses jambes et continuait d'avancer, s'emparant petit à petit de tout son corps. Au bout de cinq heures, la glace était arrivé jusqu'aux épaules de Pâris qui souffrait énormément. Son sang qui coulait à l'intérieur de ses veines était gelé et il aurait cessé de circuler si Pâris ne l'alimentait pas grâce à la chaleur de son cosmos. Mais, petit à petit, Pâris fût transformé en un vrai glacier. Il était totalement sous l'emprise de la glace et ne parvenait même plus à respirer.

"Cosmos... il faut que je me concentre sur mon cosmos..."

Pensa-t-il alors qu'il sentait son cerveau, lui-même, se glacer. Le cosmos qu'il faisait brûlé lui permit de retrouver une faible et lente respiration dans cette glace infernale. Petit à petit, Pâris apprenait à ne faire plus qu'un avec son élément. Mais, plus encore, son cosmos faisait fondre la glace. Ce qui le libéra de l'emprise glaciale. C'est alors que Ariane posa sa main sur l'épaule du jeune homme pour prendre la parole d'une voix douce.

"Tu t'en es sorti à merveille. Je n'attendais pas mieux de toi, Pâris."

Lorsqu'elle prononça le nom de Pâris, ce fût comme une douce chaleur dans le coeur du jeune homme qui ouvrit difficilement les yeux. En effet, le soleil s'était couché. Pâris tenta de se lever inutilement et il tomba de fatigue dans les bras de son maitre.

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