A la reconquête de Delphes

Dans ce que les humains appellent l'Antiquité, Delphes était un important site religieux. C'est ici qu'ils venaient vénérer mon petit-fils Apollon et ma nièce Athéna. Mais ce que ces misérables ignorent, c'est que cette cité appartenait jadis à ma femme, Phoebe.

Si je viens ici en ce jour, c'est pour reconquérir cette cité et l'offrir à ma bien aimée. Bien entendu, il ne reste presque plus rien de ce lieu de nos jours. Les Temples où jadis les pélerins venaient déposés leurs offrandes ne sont plus que ruines. Les murs qui encerclaient et protégeaient la ville sont sombés depuis fort longtemps. Sans doute le résultats de Guerres que les humains se mènent entre eux ... Pathétique.

Mais pourtant je peux appercevoir au loin, quelques villages. Bien sûr j'ignore ci ceux-ci sont encore habités ou bien abandonnés, il faudra que je prenne le temps de les explorer. Mais pas maintenant.

Le temps est clair aujourd'hui, le soleil brille et une legère brise caresse ma peau et fait voler mes cheveux dorés. Quel bonheur de ne plus être dans les ténèbres. Enfin je suis libre, même si je ne suis plus aussi puissant qu'avant. Ma force me reviendra, je dois avant tout m'habituer à ma nouvelle condition, à ce nouveau corps encore un peu frêle à mon goût.

Je me pose sur un rocher et attend que ma jolie Phoebe me rejoigne.

Lors de mon arrivée, je fut frappé par l'état de ce qui jadis fut une grande et magnifique cité. Les humains ne respectaient ils plus rien?
Cronos m'avait envoyé retrouver mon petit frère Coeos, je restait impassible comme a mon habitude mais l'idée de le revoir me faisait sourire. Il devait me croire perdu, enfermé dans les bas fonds de ma geôle sous-marine pour l'éternité. Normalement il était prévu que se soit sa femme qui le rejoigne mais il serais bon pour moi de tester ce nouveau corps et par la même occasion montrer a cette terre qu'un nouveau titan foulait son sol...
le soleil était agréable, la douce chaleur qui régnait dans cet endroit me galvanisait. Je l'aperçut au loin assis sur un rocher profitant lui aussi de la douce brise régnant dans cet endroit.
Je pris soin de masquer au maximum mon cosmos et m'approchât de lui. A distance raisonnable je lui dit sur le ton de la plaisanterie:

Alors petit frère? Je sais que tu attendais ta douce mais j'avais hâte de te revoir! Pas trop déçu j'espère?

Tandis que j'attendais que ma femme me retrouve en cet endroit, je m'étais posé sur un rocher profitant du soleil et de la clarté de cette journée. Un moment comme celui ci, j'en avais rêvé en secret lorsque j'étais enfermé dans les ténébres du Tartare.

Comme j'aimerais quà cet instant ma douce Phoebe m'apparaise! Ensemble nous pourrions reconquérir cet endroit et y régner. Soudain, je sentis une présence familière mais la personne en question voulait me cacher son Cosmos. Je souris. Ma femme aimait ce genre d'approche. Je fis celui qui n'avait rien senti, rien entendu et attendi qu'elle se dévoile à moi. Ma surprise fut toute autre car ce ne fut pas la douce voix de ma Phoebe qui m'interpella, mais celle de l'uns de mes frères:

Alors petit frère? Je sais que tu attendais ta douce mais j'avais hâte de te revoir! Pas trop déçu j'espère?


Etant le second né des enfants de Gaïa et Oranous, cette appellation "petit frère" ne pouvait venir que d'une seule personne.

Océanos !!!

Me tournant vers mon aîné, je vis qu'il souriait. Je souris à mon tour, d'un sourire en coin, un sourire plein de malice comme lorsque nous étions enfants et que nous nous apprétions à faire les 400 coups. Pour répondre à sa question de plaisantin, je lui répondit:

Tu n'est certes pas la personne que j'attendais mais bon, je m'en contenterais ...


Me levant de mon rocher, j'avancais vers mon frère, les bras ouverts pour l'étreindre un instant, heureux de ces retrouvailles.

A mes paroles Coéos souris a son tour, il se retourna et sur le ton de la plaisanterie me rétorqua:

Tu n'est certes pas la personne que j'attendais mais bon, je m'en contenterais …

se levant de son rocher il s'avança sourire au lèvres pour me prendre dans ses bras et m'étreindre.
Comme il m'avais manqué...Mon jeune frère était aussi ravi que moi, et je sentais que la liberté le rendait heureux et non haineux j'en était satisfait.
L'heure était néanmoins grave et Cronos m'avait envoyé en urgence rejoindre mon petit frère pour explorer et protéger ces terres.
Je m'assis a proximité du rocher et commença a interroger mon frère sur tout ce qui c'était passé en mon absence. Lorsque je fut enfermé après ma bataille contre Poséidon je fut coupé de tout...

Alors Coeos, j'ai sentit une préoccupation dans le cœur de Cronos...Soit franc avec moi et parlons sans détour: Que se passe t'il? Qui pourrait coloniser et menacer cette région perdue?

Cette étreinte avec l'un de mes frères, j'en avais tellement rêvé enfermé dans les ténébres du Tartare. Le fait que la première que j'eus depuis mon "réveil", fut avec mon aîné, me remplissait d'avantage le coeur de joie. Apparement, Oceanos ressentait la même chose que moi, je put le ressentir dans son étreinte. Puis, nous nous assîmes sur le rocher que je venais de quitter et mon frère me demanda:

Alors Coeos, j'ai sentit une préoccupation dans le cœur de Cronos...Soit franc avec moi et parlons sans détour: Que se passe t'il? Qui pourrait coloniser et menacer cette région perdue?

Il est vrai que j'avais moi aussi ressenti que mon cadet était préoccupé par quelque chose, mais je ne m'étais pas permis de le questionner. Il m'avait ordonner de venir ici et je n'avais pas discuter son ordre.

Je dois t'avouer granf frère que je n'ai pas questionner Cronos à ce sujet. Tout ce que je peut te dire, c'est que lorsque je me suis réveillé et que je suis revenu sur nos terres, Cronos donnait une audience à Thanatos. Ce dernier souhaitait faire un pacte avec notre petit frère: en cas d'attaques dans l'un ou l'autre des deux camps, Cronos et Thanatos se sont engagés à s'entraider mutuellement. De ce que j'ai compris, il semblerait que les Athéniens et les Olympiens gonflent leurs armées respectives.

Je n'avais pas plus d'informations à donner à mon cher frère, à mon grand regret. Je repris le cours de mes pensées et en fit part à mon aîné:

Qui sait, peut-être que Cronos se doutait que l'un ou l'autre des deux camps ennemis voudrait reconquérir cette région qui jadis m'appartenait. Mais saches que si je vois un seul de ces soldats mettre un pied en ce territoire ...

Je pris un morceau de rocher qui se trouvait au sol. La pierre en question était plus grosse que ma main. J'augmentais mon Cosmos, serrais la pierre dans ma paume et la réduit en poussière.

... Je le pulvériserais de mes mains.

Après avoir donné toutes les information sur les intrigues des Olympiens a son frère, Coéos lui dit sur un ton ferme:

Qui sait, peut-être que Cronos se doutait que l'un ou l'autre des deux camps ennemis voudrait reconquérir cette région qui jadis m'appartenait. Mais saches que si je vois un seul de ces soldats mettre un pied en ce territoire ... 

Il se saisit d'un morceau de rocher qui se trouvait au sol. La pierre en question était plus grosse que sa main. Il augmentas son Cosmos, serra la pierre dans sa paume et la réduit en poussière.

... Je le pulvériserais de mes mains.

Océanos considéras son frère d'un œil paisible,s'alluma une pipe et se mis a expirer lentement de gracieuses volutes de fumée dans les airs.
Il réfléchissait calmement, le nez en l'air considérant toutes les options possibles. Après un temps de silence il s'adressât a son frère en prenant son temps, le regardant droit dans les yeux.

Coéos, je comprend ta colère mais cette pierre n'est pas responsable de ce qui nous arrive... Pour être tout a fait franc avec toi Hadès est l'être le plus sournois que je connaisse, si notre frère conclue un pacte d'aucune sorte avec lui j'espère qu'il est préparé a une trahison en bonne et due forme...Mais je lui fait confiance il n'est pas fou.
Pour les Olympiens et les Athéniens tout dépend de leur comportement. J'ai toujours respecté Athéna pour sa façon de gouverner, elle se bat pour protéger et non détruire et cela est digne d'un vrai monarque.

Il reprit une bouffée de tabac, occasionnant un court silence dans la discutions.

Sache que nous coloniserons ces terres dans le respect et la diplomatie et que les sujets d'un royaumes font partie d'une même famille. Nous les protègerons et ferons de notre mieux pour leur montrer que nous sommes dignes de posséder ces terres. Si un guerrier pénètre celles ci nous lui offriront un thé et feront preuve de bienséance...Mais si il use de violence nous feront de même et tu auras bien assez tôt l'occasion de lui montrer ce qu'il en coute de répandre la guerre la ou personne ne la désire...

Le regard d' Océanos se fit plus dur a ces mots. Il se leva et vida son sac, en sortit une casserole et commença a faire bouillir de l'eau.

Je propose que nous partions explorer les environs après avoir monté le campement petit frère, en attendant profitons d'un plaisir simple. Un bon repas...

Suite à mes derniers mots, mon grand frère s'alluma une pipe. Je le regarda admiratif durant un instant à expirer des volutes de fumées blanche, il avait tout l'air d'un adulte alors que je me sentais, par moment, n'être encore qu'un enfant. Je sentis un once de fierté en moi d'être le second né, j'avais un grand frère exemplaire, il nous avaient toujours protégés mes autres frères et soeurs et moi. D'un air calme, Océanos me dit:

Coéos, je comprend ta colère mais cette pierre n'est pas responsable de ce qui nous arrive... Pour être tout a fait franc avec toi Hadès est l'être le plus sournois que je connaisse, si notre frère conclue un pacte d'aucune sorte avec lui j'espère qu'il est préparé a une trahison en bonne et due forme...Mais je lui fait confiance il n'est pas fou.
Pour les Olympiens et les Athéniens tout dépend de leur comportement. J'ai toujours respecté Athéna pour sa façon de gouverner, elle se bat pour protéger et non détruire et cela est digne d'un vrai monarque.

J'esquissais un timide sourire coupable et lui répondit:

Oui tu as raison, pardonne-moi cet excès de colère. On dirait que ces derniers siècles enfermés dans les ténébres m'ont rendu quelques peu excecrable.

Après avoir inspiré du tabac et recraché une autre volute de fumée, mon frère reprit:

Sache que nous coloniserons ces terres dans le respect et la diplomatie et que les sujets d'un royaumes font partie d'une même famille. Nous les protègerons et ferons de notre mieux pour leur montrer que nous sommes dignes de posséder ces terres. Si un guerrier pénètre celles ci nous lui offriront un thé et feront preuve de bienséance...Mais si il use de violence nous feront de même et tu auras bien assez tôt l'occasion de lui montrer ce qu'il en coute de répandre la guerre la ou personne ne la désire...

Je constata que le regard de aînée s'était fait plus dur à ses dernières paroles, mais il avait raison: nous ne combatterons que si quelqu'un nous cherche querelle. Puis, se leva et fouilla dans son sac pour en sortir une casserolle de cuivre et y fit bouillir de l'eau. Se tournant à nouveau vers moi, il me dit:

Je propose que nous partions explorer les environs après avoir monté le campement petit frère, en attendant profitons d'un plaisir simple. Un bon repas...
C'est une excelente idée, je meurs de faim !!! Qu'as-tu à me proposer ?

Je fouilla à mon tour dans ma propre besace et en sortit un peu de lard fumé et du pain frais. Je regretta de ne pas avoir pris d'oeufs, mais ils se seraient sans doute cassés durant le trajet. Je rompis le pain en deux et en tendit une moitié à mon aîné.

Après ce dialogue, Coéos fouilla à son tour dans sa propre besace et en sortit un peu de lard fumé et du pain frais.  Il rompis le pain en deux et en tendit une moitié à son aîné.

Océanos comprenait la colère qui rongeait le coeur de son frère, pendant qu'il s'affairait a trier les aliments pour préparer le repas il se demandait ce qu'il ferait si jamais c'était un guerrier de Poséidon qui viendrait lui faire face...
Il fallait rester calme la situation devenait critique, la moindre erreur pouvait entrainer une catastrophe et ruiner les plans de son frère Cronos. En outre Océanos avait besoin de temps pour s'entrainer et redevenir le Titan puissant et craint qu'il était.
II saisit le morceau de pain tendu par son frère et continua de faire la cuisine en fredonnant tranquillement.
Autre chose le préoccupait, Cronos avant de lui assigner cette mission lui avait révélé une information qui le laissait perplexe. Japet des dimensions un de leurs frères les plus puissants les avait trahis.
Il se mit a cuire le lard a la poelle et au bout de quelques temps une assiette digne de ce nom fut prête a être servie.

Tiens Coeos, une longue exploration nous attends tout a l'heure... Qui plus est c'est notre premier repas donc j'ai fait de mon mieux.

Il se mit a manger, ses pensées vagabondant dans un dédale obscur d'hypothèses, puis sortit de son autisme au bout d'un temps.
L' habitude de n'être que pensée, sans même avoir un corps avait affecté sa façon d'être. Il pris la parole d'un ton enjoué.

Quelque soit la situation, je propose que nous visitions cette région quand nous auront finis de monter notre camp. Une aventure passionnante nous attends.
Dès lors que les habitants de Delphes nous auront acceptés comme souverains tu règneras en tant que roi et tu feras de ta femme leur reine comme il se doit. Considère cela comme un cadeau, je sait qu'avec toi ces gens seront a l'abri et en sécurité.

Quand a moi, je crois que je partirais m'entretenir avec quelques personnes et devrait a mon avis préparer beaucoup de thé...

A cette phrase énigmatique le visage d'Océanos devint très grave...

Une dernière question petit frère: j'etait enfermé et coupé de tout juste après notre défaite, a tel point que pour moi il n'y avait que 3 oympiens: Zeus, Hadès, et Poséidon.
Alors dit moi, qui est ce Arès?

Des nuages sombres envahirent lentement mais surement le ciel, recouvrant Delphes et ses environs d'un voile ténébreux et angoissant. Le vent se mit à souffler et donna des frissons aux deux explorateurs. En peu de temps, ils avaient l'impression que la nuit était tombé, mais en réalité, l'après midi débutait à peine. Au loin des cris d'oiseaux pouvaient attirer leur attention.

Océanos fut coupé dans sa phrase par l'ambiance qui s'instaura en un instant, quelque chose a Delphes clochait.
Il se leva lentement et posa ses affaires, il observa pendant un moment l'horizon et vis que les cris des oiseaux provenaient d'une ferme au loin. Sa curiosité était attisée, et un frisson lui parcourût l'échine. Mais pas un frisson de peur, un frisson d'excitation...

Petit frère, je crois que les ténèbres nous appellent. Ne déclinons pas leur invitation...

Il avait un sourire, il était beau de parler de prudence mais depuis combien de temps ne s'était il pas mis en danger?
Pour cela malheureusement il aurait fallu avoir un corps. Chaque cellules de son être le faisait se sentir vivant et quelque soit ce qui attendait les deux titans il voulait en avoir le cœur net.


( je prend le choix 1 et part explorer la ferme isolé pour ma part mais ne force pas Coéos a m 'accompagner. Libre a lui de choisir son chemin.)
(et je lance un dés ^^)

Tandis que je déjeunait tranquillement avec mon frère en nous racontant milles souvenirs d'enfance, de gros nuages obscurcirent le ciel en un instant. Le vent se mit à souffler. Bien que je n'étant pas frileux, j'eut un léger frisson. Le feu s'éteignit sous la poelle à frire où le lard était en train de cuire. Les ténébres venaient de recouvrir la plaine de Delphes et l'on se seraient cru en pleine nuit alors qu'il était à peine midi. Au loin, des cris d'oiseaux attirèrent notre attention et mon frère décida d'aller explorer une ferme qui semblait abandonnée plus loin.

Petit frère, je crois que les ténèbres nous appellent. Ne déclinons pas leur invitation...

Je regardais alternativement mon frère qui se tenait debout et les restes de lard qui terminaient de cuire dans la poelle. Quel choix difficile: apaiser mon estomac affamé ou bien calmer ma curiosité? Je poussais un soupir et me levais à mon tour, laissant à contre-coeur ma si belle tranche de lard fumée. Je fis quelques pas en me dirigeant vers le village que j'avais aperçu plus tôt dans la journée avec la ferme intention de me présenter à la populace.

Je te laisse les ténèbres Océanos, je vais plutôt vers la lumière ...

Je me mit donc à marcher vers les habitations qui se situaient un peu plus loin de notre campement.

Après une visite au village où toutes les portes s'étaient fermés sur mon passage, jk'avais décidé de retourner à notre campement près des ruines du temple de Delphes. Je ravivais le feu et entreprit de terminer le repas que j'avais entammer un peu plus tôt avec mon aîné.

Mon regard se posa au loin sur la ferme où mon frère avait dirigé ses pas. Il y avait toujours ces gros nuages sombres au dessus de l'habitation et des corbeaux d'un noir profond volaient tout autour. Cela ne m'inspirait rien de bon. C'est alors qu'au loin je vis une silhouette se dessiner et reconnu celle de mon frère Océanos. Je me préparais donc à l'accueillir comme il se doit et attendrais qu'il me livre son histoire.

Ithaque


Tatsou avait eu du mal à trouver Coeos. Heureusement qu’il avait pu suivre sa trace divine pour le retrouver. Il se trouvait à Delphes, là où il y avait un fameux oracle. Pour le reste, l’endroit lui paraissait inconnu. Il ne le connaissait pas et ce n’était pas son objectif. Pour l’heure, seul le Titan compte pour lui, il devait lui prêter main forte et lui révéler le contenu de l’histoire de Japet. Là, Tatsou et Itzmana se trouvèrent dans un village. Au début les habitants furent effrayés par la géante panthère noire. Itzmana connaissait cette attitude et entreprit de s’allonger à l’entrée du village sous les ordres de Tatsou. Comme à son habitude, il ne disait rien, se contenta de fermer ses yeux, attentif à tout ce qui l’entourait. Bientôt, de jeunes courageux enfants s’approchèrent et entreprirent de le caresser , ne prenant pas garde aux réprimandes des parents. Itzmana se laissa faire, il n’était pas un mauvais animal…


Le Chevalier Noir suscitait pleins d’interrogations: on le scrutait l’observait, on voulait savoir qui il était. À cela, Tatsou ne répondit rien, ne dit aucun mot. Comme à Ithaque, il n’était pas là pour faire copain copain avec les villageois. Il avait une mission et une seule: retrouver Coeos, faire son rapport et l’aider dans son travail. Néanmoins, dans le village, tout le monde le craignait. Tatsou fit le tour du village et décida qu’il n’y avait personne. Il se dirigea vers l’entrée et regarda les enfants jouer avec la panthère géante. Il ferma les yeux et ressentit le cosmos divin de Coeos. Lentement, la panthère géante se leva, adressa un dernier regard aux enfants du village puis il suivit Tatsou. Celui-ci se dirigea vers une sorte de campement où il trouva enfin Coeos. Une nouvelle fois, Itzmana s’allongea sur le sagement tandis que le Chevalier Noir se retrouva face au Titan. Il posa un genou à terre puis entreprit de parler.


« Seigneur Coeos, notre Roi m’a ordonné de vous prêter assistance. Également, je dois vous annoncer qu’en votre absence, une guerre a éclaté dans le monde. Arès, le Dieu de la Guerre, attaque en ce moment les sanctuaires pour retrouver des cercueils. Il a recruté sept guerriers pour cela. Le problème est que Japet l’a suivi. Il nous a donc trahi. Une fois cette mission achevé, vous devrez rentrer dans le Cronos Laburinthos afin de statuer sur le sort du Titan des Dimensions. D’après Cronos, seul le sanctuaire et notre Domaine sont encore saufs. Pour contre carrer les plans du Dieu de la guerre, notre Roi a combattu Arès mais il a échoué. Il ne m’a pas tout dit et je pense qu’il garde encore certains autres renseignements. Mais, c’est tout ce que je sais. » Raconta Tatsou tout en posant son regard sur le Titan.


« Ordonnez et cela sera exécuté… » Déclara le Chevalier Noir, bien décidé à en finir rapidement avec cette mission.

Cela faisait plusieurs heures que je patientais, impatient de revoir Oceanos. Je voulais qu'il me raconte ce qu'il avait vu ou trouver dans la ferme au loin. Mais personne ne vint. J'avais cru voir sa silhouette un peu plus tôt, mais mon imagination à dû me jouer des tours car personne n'était venu à ma rencontre. Je m'inquiétais du sort de mon frère et je pris donc la decision d'aller le retrouver dans cette habitation, voir ce qui lui prenait autant de temps. C'est alors qu'un Comos se fit sentir, un comos qui ne m'étais pas inconnu mais qui n'appartenait pas à mon aîné. Un homme vint vers moi, suivi d'une panthère noire à la taille démesurée pour un tel animal; c'était Tatsou, le chevalier noir de Pégase. Il posa un genoux à terre et me dit:

« Seigneur Coeos, notre Roi m’a ordonné de vous prêter assistance. Également, je dois vous annoncer qu’en votre absence, une guerre a éclaté dans le monde. Arès, le Dieu de la Guerre, attaque en ce moment les sanctuaires pour retrouver des cercueils. Il a recruté sept guerriers pour cela. Le problème est que Japet l’a suivi. Il nous a donc trahi. Une fois cette mission achevé, vous devrez rentrer dans le Cronos Laburinthos afin de statuer sur le sort du Titan des Dimensions. D’après Cronos, seul le sanctuaire et notre Domaine sont encore saufs. Pour contre carrer les plans du Dieu de la guerre, notre Roi a combattu Arès mais il a échoué. Il ne m’a pas tout dit et je pense qu’il garde encore certains autres renseignements. Mais, c’est tout ce que je sais. »

Mon sang ne fit qu'un tour aux dires du chevalier noir. Non ce n'était pas possible, mon petit frère Japet n'avait pas pu rejoindre le camp de l'ennemi, je ne voulais pas y croire. Je posa mon regard meurtrier sur Tatsou mais je savais fort bien qu'il me disait la vérité car il n'avait aucune raison de me mentir. Est-ce que mon aîné, Océanos, en vait fait autant? Etais-ce pour cela qu'il ne revennait pas ? Cronos me rappellait à lui et je devais obéir.

« Ordonnez et cela sera exécuté… » me dit Tatsou.

Je poussa un long soupir et lui répondit:

-Allé ...on lève le camp !!!

Mon regard se perdit une dernière fois vers la ferme où Océanos avait disparu, puis j'eteignit le feu, reprit mon baluchon et me remit en chemin vers le Cronos Labirynthos.

Tandis que je m'apprétais à partir, Tatsou me demanda si j'avais trouvé un atréfact en ce lieu et si le territoire de Delphes avait été sécurisé pour que notre Peuple puisse y vivre. Fichtre, j'avais complétement oublié ce que mon roi attendait de moi. Il faut dire que l'annonce de la trahison de mon frère Japet m'avais pris au dépourvu. Tatstou enchaîna en se plaçant devant moi pour me barrer la route:

« Écoutez moi Seigneur Coeos. La sentence sera prévue mais je pense que notre roi veut d’abord que nous assurions cet endroit avant de faire quoique ce soit. Il faut rencontrer les habitants, il faut les sonder. Il faut voir s’ils seront prêt à accepter notre peuple. Et, par-dessus, tout, on doit s’assurer qu’il n’y a pas d’artéfact légendaire dans le coin. Il ne faudrait pas qu’il tombe dans les mains d’un autre sanctuaire. Si vous voulez vraiment retourner au Cronos Laburinthos je serais obligé de vous suivre. Mais un goût d’inachevé persistera et je ne suis pas sûr que Cronos sera satisfait que vous le retrouviez les mains vides. »

Certes, il avait raison, je devais avant tout remplir la mission que Cronos m'avait donné et je devais faire ça bien pour mon grand retour pamis les mortels. Je posa mon regard sur le chevalier noir et lui dit:

-Tu es bien plus sage que moi on dirait, un petit sourire apparut sur mes lèvres. Mais soit, je dois faire passer ma mission avant tout. Tatsou, je te charge de te rendre au village pour tenter une approche avec les humains y vivant, moi cela n'a rien donné toute à l'heure, tu auras peut-être plus de chance.

Je lui fit un signe de la main afin de lui montrer qu'il pouvait disposer et m'en allait retourner près du camp lorsque je lui dit avant qu'il ne s'en aille:

-Ah oui, et vérifie qu'il n'y ait pas d'artefacts cachés quelque part ... Moi je me charge de renforcer les défenses de ce lieu.

Dès que Tatsou fut partit, je me frotta les mains et me mit au travail.

-Voyons voir si je n'ai pas perdu la main !!

Je concentra alors tous mes sens afin de faire augmenter mon Comos. Je sentis soudain en moi une douce chaleur, une sensation que j'avais failli oublier. J'utilisa alors mon pouvoir de télékinésie afin de remettre debout une colonne du Temple qui était à terre. J'en fis de même avec toutes les ruines du Templequi jadis servait de refuge aux pelerins. Je commençait à me sentir fatigué et éssouflé. J'avais utilisé beaucoup de mon énergie, je devais faire attention, ce corps était encore un peu frêle. Je me posa un instant, le temps de reprendre mon souffle. Des gouttes de sueur perlaient sur mon front et je me mit à rire. Décidemment j'étais resté bien longtemps enfermé dans les ténèbres, il me faudra un peu plus d'entrainement. Après quelques minutes, je me releva et continua mon travail de "remise à neuf" des vestiges du Temple.

PC utilisés 110.

Les heures passaient avec un cadence infernale. Le soleil se couchait déjà à l'horizon, teintant le ciel de couleur bleu, mauve et rose pastel. Ce spectacle me fit penser à chère femme: Phoebe avec qui, autrefois, j'aimais regarder ce phénomène de la nature. Elle ne m'avait pas rejoint à Delphes comme je l'avais espérer mais à la place, ce fut mon grand frère Océanos qui avait fait son entrée en scène. J'avais été très heureux de le revoir mais il avait disparu depuis quelques temps en direction d'une ferme qui se trouve un peu plus loin. Etait ensuite apparu Tatsou, le chevalier noir de Pégase et je lui avait ordonné de se rendre au village pour essayer de prendre contact avec ses habitants. Je m'étais dit qu'il aurait sans doute plus de chance que je n'en avait eu lors de ma propre tentative.

Je m'étais alors employé à redonner à cet endroit son aspect d'antant. Les ruines du Temple avait étés remises sur "pieds" mais je sentais bien quece nouveau corps n'était pas aussi rebuste que celui que je possèdais jadis. La faute à qui tout ça ? Quoi qu'il en soit, après m'être reposé quelques minutes et m'être quelque peu rassasié, j'entreprit de bâtir des remparts qui partiraient du Temple et, si Tastou réussissaient avec les villageois, iraient jusqu'au village afin de le protéger. Je concentrais alors mon Cosmos pour faire lever les pierres lorsque je ressentis s'éveillé une énergie qui ne m'étais pas étrangère. Un nouveau frère ou une nouvelle soeur venaient de réintégrer ce mondeet cela m'emplissait de joie.

Je me remis à la tâche élevant au dessus de moi d'énormes roches, les empillant les unes par dessus les autres et utilisant de la terre et de l'eau en guise de ciment. La nuit était déjà très avançée et le matin proche lorsque j'eus terminer de protéger le Temple. Je me sentais très faible, mes jambes était fébrilles et tremblaient sous mon poids. Sans comprendre pourquoi, ma tête se mit à tournée et je m'écroulais sur le sol, épuisé.

PC utilisés: 200pc

Le soleil était haut dans le ciel lorsque j'ouvris les yeux. Ses rayons me réchauffait et je me sentais bien. Je pris alors conscience que j'étais couché à même le sol, face contre terre dans la poussière. Péniblement, usant de la force de mes bras, je me mit d'abord à genoux, avant de me laisser choir sur mon postérieur. Ma tunique était sale, couverte de terre.

*Heureusement que Phoebé ne me voit pas dans un tel état* pensais-je.

Un peu plus bas, coulait une rivière et l'envie d'ôter toute cette saleté de mon corps était très forte. Je me hissais donc sur mes jambes, encore un peu chancelant et me dirigea d'un pas vacillant vers l'eau clair. Regardant aux alentours afin de m'assurer que je soit seul, j'ôtais mes vêtements et entra dans l'eau.
Elle était fraîche et je frissonnais à son contact. Je fis quelques brasses, histoires de bien réveiller mes muscles endoloris par les efforts de le veille et aux bout de quelques minutes, je sortis de l'eau.
Je m’enveloppais dans ma tunique sale et retournais au campement afin d'y enfiler un vêtement propre, digne de ce nom. Une fois que je fus habillé, je regardais le travail que j'avais effectué la veille et en était fier. Les murailles autour du Temple que j'avais reconstruit, me semblait bien solides. Je posais mon regard vers le village où se trouvait Tatsou et prit la décision d'aller l'y retrouver.

Village