Des présences ? J’en ressentais un peu partout autour du palais à vrai dire. Des guerriers en Zeta, d’autres à la forge. Tout cela était idéal. Ils n’étaient pas loin du Palais et de la salle du trône. Idéal pour se retrouver, idéal pour parler et discuter de l’avenir. Oh, nous n’avions peur que du Ragnarok mais plus que jamais avec cette guerre Sainte qui avait laissé place à une autre, tout était incertain. Devais-je encore parler des Enfers ? Il le faudrait. De tout ce qui avait pu se passer. Et j’espérais de tout cœur que les forces d’Asgard n’auraient pas à demander Pourquoi.
Pourquoi ce sacrifice pour négocier la vie d’Athéna auprès d’Hadès. Pourquoi préférer l’honneur d’une mort digne à l’infamie des propos tenus par la déesse de la victoire. Et pourquoi avoir choisi de faire délibérément une guerre pour laver l’affront de celle-là même qui nous avait posé en disgrâce devant nos adversaires.
Il le faudrait pourtant.
Chez nous, à Asgard et aussi chez les vikings, il était plus important de mourir pour une cause juste que de se battre pour un motif injuste. Devais-je parler des sacrifices volontaires que certains parmi les plus nobles vikings effectuaient à Uppsala en notre honneur ? Il faut vraiment être du sud pour ne rien comprendre aux notions d’honneur et de sacrifice. Il ne s’agit pas de monter sur un autel, conduit par un bourreau, sous la contrainte. Il s’agit réellement de donner sa vie, de son plein gré. Le vrai sens du sacrifice est là.
Est-ce que d’autres que nous pourraient le comprendre ?
Peu importe. L’heure n’est pas à penser aux autres ou pour les autres. L’heure est à la réunion de tous et de toutes dans le royaume. Et il va être temps de parler.
Assis dans le trône de mon père, à l’inverse d’Ashram qui ne l’avait jamais fait par respect pour les dieux, je contemple la salle du trône. Quoi qu’il se passe, j’attendrai le retour de Père. Quoi qu’il se passe, je mènerai Asgard comme il se doit, dans le respect des traditions, avec l’esprit et s’il le faut, le marteau.
Mais pour l’heure.
Faisant basculer mon marteau dans ma main, je le levais sans attendre pour commander à la foudre et la faire s’abattre sur la plus haute montagne de tous les domaines jusqu’à ce que le roulement de tonnerre soit perceptible par tous dans le royaume.
Pas besoin de parler, rien qui ne soit nécessaire. Il était temps et c’était là mon seul appel. Et c’était bien là le plus puissant de tous les éclairs qu’Asgard ait pu connaitre… de mémoire d’homme, j’entends.
- Qu’on amène de quoi manger, et boire ! Et qu’on dresse une table pour tous.
Et c’est ce qui avait été fait, là, dans une des plus grandes alcôves de la salle du trône. Des couverts en bronze, des choppes en étain… Il y aurait des cailles farcies, du chevreuil braisé avec une sauce groseille à l’hydromel et ses accompagnements de petits légumes… Et là dans un coin, un énoooooorme tonneau d’hydromel contenant celui que nous préférions, fermenté avec de la cerise. Oui, le notre, celui des Vikings et des guerriers et dieux d’Asgard.
J’espérais secrètement que mon appel réveille aussi quelques Guerriers ou quelques Valkyries endormis. Pour les autres, les éveillés, ils arriveraient tous pour me trouver assis sur le trône… nous pourrions alors passer à table et discuter tous comme des frères d’armes.
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Sujet: Re: Les temps à venir. Mer 11 Mar 2020 - 18:52
Finalement non. Impossible de tenir en place plus de quelques minutes, je m’étais levé de ma position dominante. D’une, le trône d’Odin mon père n’était pas le mien. De deux, je préférais une table sur laquelle manger et boire pour toute table des négociations. D’ailleurs, qu’est-ce que vous n’aviez pas compris dans le mot ‘’table’’ ? Le temps du pouvoir viendrait bien assez tôt. J’avais déjà eu le pouvoir de régner pendant un temps et puis j’étais revenu à des fonctions un peu plus terre à terre et pour lesquelles mes capacités n’étaient pas à remettre en cause.
Le pouvoir ne m’était pour autant pas étranger. Je savais diriger, proposer, exiger mais aussi écouter et donner. Pas donné à tout le monde, mais je n’étais pas aussi avisé que mon père sur certains sujets j’entends.
Je m’étais donc relevé de ma position haute pour faire quelques pas. J’ignorais jusqu’aux prédispositions de chacun à me rejoindre rapidement. Et j’avais quand même le temps de me préparer, de penser à tout ce qu’il faudrait dire, comme un bon roi intermittent en tout cas.
Il faudrait surtout que nous jetions nos doutes et nos craintes, que toute la lumière soit faite sur la guerre sainte qui s’était déroulée il y a peu. Cette mise au point permettrait de resserrer les liens entre tous les guerriers en dépit de la défaite qui fut la nôtre. J’avais eu la vague idée que c’était le cas vu ce que le gardien du Tartare m’avait dit lors de notre entrevue.
Et puis, tout le monde voudrait sans doute savoir les raisons de mon acte, inconsciemment, même si la raison liée à notre culture et à nos rites pouvait leur paraitre évident.
Mes pas se sont dirigés vers l’esplanade à l’arrière, exactement à l’endroit précis ou la statue de mon père trône fièrement. C’est bien ici qu’il peut nous entendre le mieux, c’est également là que son armure peut se présenter dans certaines conditions. Mais plus que tout, c’est ici que se trouve la porte la plus prégnante vers les 8 autres mondes d’Yggdrasil.
Arrivé au plus près de la statue d’Odin, je n’ai même pas à me concentrer, pas même à frapper le sol ou invoquer la foudre pour que d’une simple pensée apparaisse finalement devant moi le passage vers les 8 autres mondes. C’est un voile que l’on peut franchir, une antichambre qui ouvre sur une berge étrange et colorée. Des milliers de fleurs s’étendent là dans un silence étrange et mystérieux sur des centaines de mètres, serpentant comme dans un vallon alors que se dresse devant nous la forme prestigieuse et formidable d’Yggdrasil, l’arbre-monde. Il semble si proche… mais il faudrait plusieurs heures de marche à un mortel normalement constitué pour atteindre son tronc.
Je me souviens le nombre de fois ou guerriers et divinités ont eu à franchir le voile pour préserver l’équilibre et la paix dans tous les royaumes ; je me souviens de chacun d’entre eux autant que j’ai pu moi aussi arpenter les mondes et guerroyer plus qu’il n’en faut, boire plus que je n’en pouvais et séduire au-delà des limites imaginables.
Que chacune des elfes, humaines, et autres Valkyries de chaque peuple puisse se souvenir de nos rencontres, dans la bataille, arme à la main contre un ennemi commun, chacun dans uln camp différent ou encore au creux d’une couche.
Pensif ? Oui, je l’étais. Car je repensais aux montures fantastiques qu’il m’avait été donné d’avoir, de chevaucher, de dompter et d’apprivoiser – non, je ne parle pas de guerrières dans ce cas précis mais bien de montures volantes ! Plus précisément de pégases issus du royaume d’Alfheim. J’avais pu guerroyer avec une compagnie d’elfes issue des meilleures lignées de leur noblesse contre des raids d’elfes noirs venus de Svartalfheim.
En échange de ces nombreuses victoires, une princesse m’avait donné quelques instants inestimables dans l’intimité mais aussi fait le don d’une portée de 5 de ces créatures volantes extraordinaires sur lesquelles j’avais apprécié me déplacer.
Jamais il n’avait été question de les faire venir ici à Asgard et pourtant je pouvais leur commander de m’accompagner où je le souhaitais dans les 9 royaumes, Midgard compris. Bon, l’idée de les afficher dans le monde des hommes n’était pas non plus des plus reluisantes, c’est la raison pour laquelle je les avais laissées dans le royaume d’Alfheim pour mes seules incursions.
Mais il était temps de les avoir à nos côtés, ici, à Asgard et d’affirmer notre appartenance et nos différences si particulières.
Yggdrasil rayonnait de sa toute puissance, symbole de cet équilibre que nous devons préserver par dessus tout. C'était là un spectacle des plus intrigants, à n’en point douter mais au milieu de tout ce maelstrom d’énergies et de puissance, quelque chose, un hennissement suivi presque immédiatement d’un autre vint se faire entendre...
Ils arrivaient déjà, montures célestes pour de non moins célestes guerriers à venir. Ils avaient tous un nom, oui, mais il m'était inutile de les appeler car déjà le premier venait de se poser sur le sol de l'esplanade, juste à côté de moi pendant que les autres tournoyaient encore dans le ciel...
Amalthia
Guerrier Divin de Zeta Prime
Messages : 1452
Sujet: Re: Les temps à venir. Mer 11 Mar 2020 - 23:50
Domaine de Zeta
Amalthia avait marché rapidement pour retourner au palais. Autant son cœur était lourd quand elle était partit quelques heures plutôt, autant que là il était léger. Elle allait revoir Thor!! Elle l’aimait bien l’intrépide fils d’Odin. Un peu trop vif parfois dans ces réactions et ses décisions. Mais elle n’avait pas senti sa présence lors de son passage dans les enfers, pourquoi?
Elle approchait du palais et eu une petite pensée pour Jolan, hum elle avait partit rapidement, elle aurait dût l’attendre. Mais il connaissait le chemin et en tant que félin, il devait s’orienter facilement dans la noirceur, enfin elle l’espérait pour lui.
Elle entra rapidement dans le palais et se dirigea vers la salle du trône. La pièce était vide et glaciale. Pourtant elle sentait sa présence, très forte en plus. Ah, elle avait eu la fierté de se battre aux côtés de lui lors des aventures dans le labyrinthe. Mais son affection pour lui venait de plus loin. Ça remontait à des années, alors qu’elle s’entrainait durement pour avoir son armure. Ashram lui avait donné des leçons pour maitriser la terre. Par la suite elle avait compris qu’il était aussi le représentant de Thor. Quel honneur pour lui…
Elle marcha vers la cour extérieur du palais et se retrouva près de la statue d’Odin, imposante et impressionnante. Soudain elle le vit, il caressait des chevaux ailés blancs qui venait tout juste de se poser. Oh, ils étaient magnifique…quelle classe et quelle allure. Elle prit une bonne respiration et avança à découvert :
- Thor, quelle plaisir de te revoir en bonne santé. Ça fait un bon moment qu’on sait vue, dieu du tonnerre.
Elle arrêta près de lui et s’inclina légèrement en signe de respect. Elle observait les chevaux ailés avec admiration :
- Ils sont superbe…c’est un cadeau? Pour les guerriers divins? Ou ils sont seulement pour toi, puissant protecteur d’Asgard?
Ça ne serait pas grave, après tout il était un prince et il méritait de telle monture.
Elle regarda autour d’elle et remarqua qu’elle était seule avec Thor pour le moment. Seule avec ces belles montures :
- Ah, les autres ne sont pas venus auprès de toi? où je suis la seule à avoir senti ton retour au palais?
Elle lui fit son plus beau sourire et elle le fixa avec intensité. Un regard lourd de sens et de charme.
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Sujet: Re: Les temps à venir. Jeu 12 Mar 2020 - 18:33
Aussi silencieuse qu’une plume, aussi agile qu’un chat. Nul mortel ne l’aurait vue venir, non, fatalement, elle était la plus silencieuse des guerrières d’Asgard, si elle le souhaitait. Et j’avais presque ressenti sa présence dès qu’elle eut passé les portes du palais. Moi ? J’aurai presque bondit tel un ours aux pattes de velours pour toucher la peau de son tambour mais… il n’était pas question de ça au moment précis où elle arriva. Guerrière parmi les plus charmantes que tout Asgard ait pu porter, j’avais il y a quelques temps déjà partagé plus d’un instant en entrainement et autres joyeusetés martiales mais aussi au travers de pas mal de choses qui ne vous regardent pas et pour lesquelles je suis autant réputé que pour le combat. Est-ce qu’elle savait que depuis notre dernière rencontre, j’avais moi aussi vécu nombre… d’aventures palpitantes ?
Enfin, là n’était pas la question car c’est mesurée et respectueuse qu’elle se dirige vers moi et s’incline. Après tout, nous sommes devant la statue d’Odin, dans un des lieux les plus sacrés d’Asgard… Et il aurait été malvenu de batifoler ici en tout cas.
- Amalthia, quel plaisir de te trouver ici.
J’avais répondu à ses présentations et l’avait même aidé à se redresser.
- Pas de ça entre nous, tu le sais bien. Il n’y a personne en plus.
Elle savait que j’étais un meneur de guerriers et de Valkyries, que j’étais de tous les fronts, oui, certes. Mais elle savait plus que tout que j’étais aussi un frère d’armes paré à tout entendre, tout imaginer et surtout à parler d’égal à égal avec tous ceux qui s’en montraient digne.
Mon attention se reporte vers les chevaux alors qu’elle aussi semble s’attarder sur eux. J’ai un sourire alors qu’elle demande s’ils me sont exclusivement destinés ou bien s’il est question de partage. Sans rien dire, je viens lui prendre la main pour lentement l’inviter à toucher une de ces montures ailées. Sans cérémonie, certes, mais avec un calme assez irréel et une certaine douceur, j’accompagne mon geste pour qu’elle puisse poser sa main sur l’encolure. Puis, m’éloignant de quelques pas, je la regarde faire avant de prendre la parole.
- Que pourrais-tu faire d’un tel cadeau Amalthia ? Pour quelle cause ou à travers quelle tâche pourrais-tu agir avec elle ?
Car c’était une femelle, moins farouche que les mâles elle n’en demeurait pas moins protectrice de son cavalier et était d’autant plus douce que son partenaire savait lui en témoigner.
- Tu sais, il est peut-être temps qu’Asgard soit ce qu’elle doit être et pas ce qu’on souhaite d’elle. Les neuf mondes regorgent de trésors et il est temps d’avoir autre chose à montrer que des armes et du sang.
Notre temps était bien malmené suite à la guerre sainte, les choses incertaines laissaient place à d’autres plus perceptibles et dans ce vacarme, j’avais imaginé qu’Asgard n’était pas suffisant. Nous étions les garants de 8 autres mondes pour lesquels nous avions aussi à nous battre mais pour lesquels nous n’avions que peu de choses à dire en temps utiles. Ils étaient tous notre force pourtant, notre héritage, et tout le savoir et la culture des autres mondes devait transparaitre dans notre façon d’être et nos traditions. Les pégases étaient une première étape, celle d’ouvrir les mondes et de présenter au peuple d’Asgard ce que nous étions, et que les légendes ne meurent ainsi jamais ;
Attentive et subjuguée par les montures, Amalthia fait rapidement le tour des lieux en un regard et fatalement, comme nous ne sommes que tous les deux… se demande finalement si elle est la seule. Peut-être que les autres sont déjà partis, qui sait ?
- tu es la première à être arrivée.
Elle eut un sourire charmeur auquel je répondis de suite. Difficile de ne pas voir qu’elle semblait particulièrement gênée, ou en tout cas en train de se projeter vers d’autres pensées, plus intimes et profondes - en rapport avec notre précédente rencontre. Pour autant, nous n’aurions pas le temps pour ce genre de choses avant un moment. Même si je n’avais pas eu le plaisir de partager quelques instants avec une Valkyrie depuis mon retour, les autres guerriers allaient arriver sous peu.
Pour tenter de retenir quelques ardeurs, je décidais donc de changer de sujet.
- Je suis heureux de voir que la guerre sainte n’a pas eu raison de toi. Nous traversons des moments difficiles, tu le sais sans doute. Mais nous devons faire front commun.
Mon regard se posa sur elle alors qu’elle était toujours à côté de la monture, pesant, certes, mais également bienveillant.
- Et je vais avoir besoin de tous jusqu’au retour de Père.
Je n’avais plus rien à dire.
Séléné
Prêtresse d'Odin
Rôle : Prêtresse d'Odin, Gardienne de la foi d'Asgard.
Messages : 2010
Sujet: Re: Les temps à venir. Mar 17 Mar 2020 - 1:25
A la fin de l'entrevue à la Forge, Alfrid confirma avoir compris l'enjeu de la mission consistant à trouver un nouveau forgeron pour les armures divines d 'Asgard. Le guerrier annonça alors qu'il commencerait ses recherches au domaine de Gamma. La prêtresse lui adresse un sourire franc, le remerciant d'accepter la mission et de s'y atteler si prestement.
"Bonne chance, Alfrid."
Après le départ du guerrier, Séléné quitte à son tour la forge, pour revenir vers des zones plus familières du Palais. Elle s'arrête alors un moment à la bibliothèque. Sûrement l'un des lieux qu'elle préfère, dans l'enceinte du palais du moins. Comme toujours, tout est calme et silencieux, ici. L'atmosphère y est réconfortante, pour qui aime la compagnie de vieux ouvrages. Cette timide journée d'été s'annonçaient plutôt bonne. Malgré tout ce qui a secoué le Royaume dernièrement, les guerriers se regroupent, tous semblent revenir vers Asgard, prêts à aider le peuple qui panse ses plaies.
La prêtresse est sortie de ses pensées par l'assourdissant roulement du tonnerre. Combien de temps s'est-il passé pour qu'elle sois surprise par le changement de temps ? A t-il seulement changé ? Non, en allant à une fenêtre, elle le voit bien. Le temps n'a pas changé. C'est autre chose. Comme… Un appel ? Ainsi Thor serait de retour au pays ? A l'heure où la Mère d'Asgard s'est retirée, emmenant avec elle, dans sa Retraie, le Père de Tout… La présence du Fils d'Odin est probablement une bonne chose. Que compte t-il faire à présent ? Diriger ? De quelle manière ? Il n'y a vraiment qu'une seule façon de le savoir…
Quittant la bibliothèque, la représentante des dieux du Nord prend la direction de la salle du trône. Elle la trouve étrangement vide, malgré la présence d'un banquet fort bien garni et de tonneaux d'alcool non ouverts. Difficile dans ces conditions de croire qu'un dieu ait pu venir ici et quitter une telle promesse de festivités. Surtout en ce qui concerne Thor. Cependant, la prêtresse n'a pas à chercher bien longtemps, ni bien loin, pour sentir la présence et les énergies qui animent la cour où se situe la statue d'Odin.
Elle s'y rend d'un pas léger, plutôt détendue, à vrai dire. Peut-être est-ce le sentiment que les choses iront bientôt mieux qui l'anime ainsi. Arrivant en vue de la statue du Père d'Asgard, elle remarque de nombreuses choses. Difficile de dire exactement ce qui attire son attention en premier. Il y a bien sûr Thor, en compagnie de la charmante Amalthia, il y a aussi superbes créatures ailées, semblables à des chevaux. Mais il y a surtout ce portail ouvert, donnant une vue sur l'arbre Yggdrasil. Il a l'air si proche, et pourtant, si loin, comme impossible à atteindre. Combien de fois déjà lui est-il arrivée, à elle, la prêtresse, d'invoquer le pouvoir de l'Arbre de Vie ?
Séléné avance, pas à pas, vers le dieu, la guerrière, les montures ailées, et l'Arbre, émerveillée, souriante. Elle s'arrête finalement à une bonne distance des équidés, mais non loin des personnes présentes.
"Je suis heureuse de vous savoir de retour, Thor, ravie de constater que tu es restée à Asgard, Amalthia. Tu es plutôt du genre à ne pas tenir en place, d'habitude."La jeune femme rit avec légèreté avant de reporter son regard sur la vision d'Yggdrasil."Yggdrasil à l'air en bonne santé. C'est rassurant. Je me souviens de la dernière fois où j'ai invoqué son pouvoir, lors de cet étrange hiver, pour protéger notre Royaume… Il a l'air de s'en être remis…"
A nouveau, elle se tourne vers le Tonnerre."De quel monde avez-vous fait venir ces créatures ? Et dans quel but ?Elle fait un geste de la main."N'y voyez pas là des remontrances, hein. Je m'interroge seulement. Je suppose qu'avec les évènements des Enfers, le départ du Père de Tout, et l'arrivée de ces créatures, Il va y avoir une discussion dans laquelle vous allez présenter vos projets pour Asgard, mh ?Elle sourit, amusée, comme si elle essayait de plaisanter avec le dieu du Tonnerre."C'est qu'il s'agit d'avoir un royaume correct à rendre au Père de Tout quand il reviendra, n'est-ce pas ?
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Spoiler:
Amalthia
Guerrier Divin de Zeta Prime
Messages : 1452
Sujet: Re: Les temps à venir. Mar 17 Mar 2020 - 16:52
La belle guerrière observa avec admiration la belle monture ailée. Elle la flatta avec une douceur infinie et lui murmura en douceur :
- Tu le sais que je suis ton amie, jamais je lèverai la main sur toi, c’est promis.
Elle reporta son attention sur Thor qui lui expliqua , en lui demandant ce qu’elle ferait d’un tel cadeau :
- Hum, je serais très honorer et je m’en montrerai digne. Je sais ce que nous avons déjà traversé ensemble et que nous formons une équipe exemplaire. Tu connais ma loyauté envers toi et pour Asgard. Une cause, je me battrai pour la tienne, puissant dieu du tonnerre.
Elle lui sourit avec amusement et s’éloigna un peu de la belle monture ailée. Ces bêtes étaient encore plus belles et plus somptueuses que le cheval noir de Eths. Le retour de Thor allégeait son cœur et lui faisait retrouver son sourire et sa combativité. Oui, il avait raison, il était plus que temps qu’Asgard montre ce qu’elle avait de plus beaux :
- Oh, ça serait tellement super de voler dans le ciel en ta compagnie avec ces bêtes superbe. De prendre la direction du sud et d’aller montrer à ceux du Sanctuaire que nous ne sommes pas seulement des guerriers pleurnichard et qu’Asgard aussi abrite des trésors inestimable. Leur montrer surtout que nous aussi, on n’a le droit d’avoir du respect.
Oh, là elle avait parlé avec une belle assurance et avec une lueur de fierté. Le retour de Thor et ses créatures magnifique donnait un bon coup de fouet à la fierté d’être Asgardienne .
Elle approcha de lui et s’arrêta à une petite distance. Juste suffisamment pour qu’il puisse voir son regard et sa détermination. À ce moment précis, elle était la digne élève de la puissante Brunehilde. Plus question de baissée l’échine de honte devant Alfrid ou devant n’importe qui. Elle était la première à avoir couru pour retrouver le dieu du tonnerre. Lui montrant en même temps toute l’importance qu’elle lui portait. :
- Je suis prête à te suivre n’importe où, Thor. Si je peux t’épauler, si je peux te suivre dans la mêlée et être considérer comme une de tes guerrières les plus dévouées. Surtout montré à tous que c’est un honneur de servir Asgard et non une honte. Ça…
Elle se tut et calma un peu le feu brûlant qu’elle avait dans le cœur quand elle sentit une autre présence approcher. Elle soupira et sourit quand elle vit la prêtresse Séléné arriver. Cette dernière salua Thor et évoqua un peu l’arbre de vie. Bon, la guerrière l’avait aussi entrevue , mais elle n’y avait pas trop portée attention. Trop ébloui par la présence des chevaux ailés et de Thor lui-même. Séléné la taquina également :
- Ah, je protège Asgard avant tout maintenant, prêtresse. Fini pour moi de dépenser mon énergie pour des étrangers qui se moque de nous. Asgard , c’est notre pays et il a lui aussi besoin qu’on le protège.
Elle lui fit un sourire amuser et tourna son attention sur Thor, bien elle attendait ses ordres.
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Sujet: Re: Les temps à venir. Ven 20 Mar 2020 - 10:49
La Valkyrie avait des gestes coordonnés et adaptés pour chacune des montures présentes sur le parvis. Elle connaissait la rudesse des hivers d’Asgard, la douceur des printemps… et aussi la valeur que peuvent prendre chaque geste envers ceux qui sont à notre service, ou du moins, qui acceptent de nous témoigner le même respect que nous avons pour eux. Etait-ce là le renouveau que nous attendions, nous autres divinités Ases ? Sans doute oui, afin que le peuple, que chaque créature sous l’ombre d’Yggdrasil soit fier de ses protecteurs.
La jeune et belle guerrière semblait désarçonnée, c’était le cas de le dire, par ma présence. A mes questions, elle avait pu répondre mais avec des mots mêlés d’un peu de fouillis et de vérités déjà actées et connues.
- Je sais bien que tu nous es loyale et fidèle, Amalthia, la question n’est pas là. Il suffit de voir ta fougue et parfois même une certaine forme d’espièglerie dans tes actes pour comprendre qu’Asgard est ton foyer.
Elle semblait apaisée, heureuse, vivante, en apparence tout du moins. C’était bien là le principal après la disparition d’Odin et Frigg. Mais elle semblait bien trop affectée par les récents événements, via ses propos. Se montrer, se pavaner, exiger le respect de la part des autres, c’était un peu trop fort comme attitude, et même dangereux. Je me devais de lui expliquer quelques trucs tout de même.
- Il n’y a pas de mal à vouloir se couvrir de triomphe ou se montrer tel un conquérant avide de victoires mais il faut garder nos trésors près de nous, et s’il doit advenir que nous les montrions, il ne faut pas que notre fierté à leur égard obscurcisse tout, Amalthia. Nos alliés, quels qu’ils soient pourraient ne pas comprendre notre attitude à ce niveau-là.
Elle s’était rapprochée de moi, lentement, se détachant des montures volantes pour ne penser qu’a son devoir. Et je venais de lui dire de calmer ses ardeurs, légèrement, du moins de les garder de préférence pour nous, pour elle.
- Nous devons rester fiers quand même hein.
Rassurant, ma main vint se poser sur sa joue et je plongeais mon regard dans ses yeux, d’une manière assez intense, comme pour appuyer mes derniers mots comme un frère l’aurait fait pour être rassurant. Enfin, euh… non, pas comme un frère… ! Un ami, un... confident. Voilà, ça semble correct là.
- Et je comprends ta fougue à vouloir extérioriser tout ce que tu as de plus précieux. Tu es comme un feu-follet, virevoltant dans tous les sens, et je suis heureux qu’une guerrière comme toi arpente le sol d’Asgard.
L’instant semblait solennel mais je ne m’imaginais pas aller plus loin, en dépit des ‘’aventures’’ que nous avions pu traverser elle et moi. Et puis nous étions devant la statue de mon père. Je suis sorti de mes pensées par l’arrivée de la prêtresse sur le parvis de la statue d’Odin. Lentement, elle s’avance vers nous, amenée ici sans doute par l’appel que j’ai lancé.
Il y a de quoi s’émerveiller tout de même en arrivant ici. Ce qui attend le guerrier est proprement fantastique et la présence d’Yggdrasil ne laisse pas Séléné indifférente. Elle semble ravie de la tournure que prennent les choses, certes, mon retour et la présence d’Amalthia lui redonnent matière à sourire…. Attendez. A sourire ?
- Il se porte assez bien pour visiblement vous redonner le sourire, Séléné.
Me détachant de la Valkyrie non sans regret, je m’avance vers la prêtresse d’Asgard d’un pas franc et décidé pour m’arrêter à son niveau et poser ma main sur son épaule.
- Je suis ravi que vous soyez des nôtres, toujours des nôtres je veux dire.
Rien n’avait été plus incertain que les mois passés. Avec la guerre, la mort, Némésis, le labyrinthe, et tout ce qui s’était passé depuis, il était bon de retrouver et revoir ceux qui n’avaient jamais laissé leur poste. Mais si l’heure était aux retrouvailles, il n’en demeurait pas moins que certaines incertitudes devaient être levées, autant de questions posées d’une certaine manière par Séléné en quelques instants.
- Ces montures viennent de Alfheim et non, il n’y a pas de raison particulière à leur arrivée ici, si ce n’est de les avoir à nos cotés pour nos déplacements.
Rien de plus que remplacer nos montures terrestres. Je faisais un clin d’œil à Amalthia avant de justifier plus avant le caractère assez inattendu de la présence de ces Pégases Asgardiens ici.
- Il est temps de mettre en avant certains de nos trésors, tant qu’ils nous permettent d’affirmer notre appartenance et notre différence dans ce monde. Et ce ne sont pas la les seuls changements que je compte amener, pour répondre à ta question, Séléné.
Elle semblait inquiète. Elle qui avait été garante de la paix pendant des années, seule représentante des Ases, elle imaginait probablement que nos décisions seraient adaptées, en tout cas les miennes, mais il y avait une teinte d’incertitude et de questionnement dans ses propos.
- Il faut que tout le monde vienne au Palais, je veux écouter chacun d’entre vous et que nous prenions ensemble les décisions pour le royaume et le peuple d’Asgard. Plus qu’un royaume correct Séléné. Et Pour mon père, peut-être que nous avons toujours eu trop l’habitude de compter sur lui en toute occasion, de nous remettre à son jugement exclusif. Mais finalement, cette épreuve, sans lui, c’est ce qui pouvait nous arriver de mieux, pour enfin trouver l’équilibre dont Asgard avait besoin.
Fallait-il être plus précis encore pour la rassurer ? Le retour de père était certain, obligatoire même. Et pour l'heure, il y avait beaucoup à faire et à dire. Assez pour que je convoque tout le monde. Et d'ailleurs, tout le monde n'était pas encore arrivé, même après mon coup de tonnerre... Il semblait urgent de formaliser des choses dans un langage un peu plus intelligible... Usant de mes talents et pouvoirs divins, je lançais ainsi un appel à tous et toutes dans le royaume, d'une voix énergique certes mais posée, appelant au rassemblement au Palais, de toute Urgence, pour ripailles, festivités et... discuter du destin d'Asgard. Puis, après quelques instants, je reprenais ma discussion avec Séléné.
- Mon père reviendra, il reprendra ce qui lui revient de droit, mais pour le moment, Asgard à besoin de nous, de nous tous. Je ne suis que son fils, mais je ferai ce qu’il faut pour vous tous et pour le peuple.
Je n’avais plus rien à dire.
Séléné
Prêtresse d'Odin
Rôle : Prêtresse d'Odin, Gardienne de la foi d'Asgard.
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Sujet: Re: Les temps à venir. Lun 23 Mar 2020 - 21:04
A vrai dire, à son arrivée ici, la prêtresse eue l'impression d'interrompre quelque chose. Mais elle se garda de faire le moindre commentaire là dessus. Ce qu'il se passait entre Thor et Amalthia ne la regarde pas, après tout. La guerrière ne tarda pas d'ailleurs à répondre à la remarque de la prêtresse. Protéger Asgard avant tout, cesser de dépenser de l'énergie pour les étrangers ignorants des rites du Nord. Voilà qui était une réponse valide. Encore que peut-être trop catégorique. Mais il est vrai que les "étrangers" ont tendance à sous-estimer Asgard, tendance à n'y voir qu'un lieu croulant sous la neige et la glace. Un pays où il règne un froid glacial tout au long de l'année. A croire que seuls natifs du Royaume d'Asgard sont capable d'en apprécier la beauté. Que se soit lors des rudes hivers ou des été doux.
Enfin bref. Là n'est pas vraiment le sujet. De son côté, le dieu au Marteau fut bien plus loquace. Tout d'abord, il était ravi de voir que la prêtresse répondait encore présente. Fidèle au poste, depuis des années, Séléné avait vus plusieurs dieux aller et venir parmi les mortels, apportant leur lot de bienfaits et de désastres. Et en pensant aux bienfaits, Séléné reporta un moment son attention sur les chevaux ailés. Thor les avaient fait venir depuis Alfheim, le monde des Elfes, résidence de Freyr. Il n'y a pas de raison particulière à la venue des créatures, si ce n'est de les utiliser comme montures.
"De mettre en avant nos trésors ? Avec des montures ailées et le savoir particulier de nos artisans, mh ? Cela ne risque t-il pas d'être mal perçu ? L'on pourrait nous reprocher un excès de fierté ou de l'arrogance… Rares sont ceux à vraiment comprendre nos traditions après tout…"
Le fils d'Odin parla ensuite de la nécessité de se regrouper au palais. Ecouter tout le monde, prendre des décisions ensemble. L'absence d'Odin serait une opportunité. Cela dit, le Père de Tout reviendra.
"Je ne suis pas inquiète à ce sujet là. Le Père de Tout est un voyageur. Et un observateur. Mais il fini toujours par revenir."La prêtresse marque une courte pause, reportant son attention sur le dieu au Marteau.
"Je suis globalement d'accord. Il est important d'agir de concert. De réfléchir ensemble et avancer dans une même direction. Je m'amuse presque de vous voir emprunter le chemin de la Sagesse."
La prêtresse émet un rire léger, avant de reprendre un air plus sérieux.
"Je suppose qu'un point sera fait sur ce qu'il s'est passé aux Enfers ? D'ailleurs… J'ai récemment envoyé Alfrid trouver un nouveau forgeron apte à succéder à Diana. Il est urgent de remettre les armures en état. Qui sait si les Berserker ne comptent pas nous rendre une nouvelle visite après avoir fait un tour chez les Titans…"Elle soupire, un peu plus sombre cette fois-ci. Encore une fois, la guerre. Elle n'était pas directement aux portes d'Asgard, mais il ne fallait pas l'oublier pour autant.
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Amalthia
Guerrier Divin de Zeta Prime
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Sujet: Re: Les temps à venir. Ven 27 Mar 2020 - 0:04
Un feu follet, c’était quoi ce truc? Il était évident que Thor était content qu’elle soit là, mais il semblait vouloir qu’elle calme sa fougue. Elle regarda encore un moment les superbes montures et soupira :
- Nous devons être fiers de ce que nous avons, Thor.
Il la rassura aussi pour lui faire comprendre qu’il comprenait son sentiment, ça elle en était pas certaine. Pourquoi cacher ce qu’ils avaient de plus précieux, pourquoi ne pas montrer qu’Asgard était aussi précieux qu’un joyau qui brille de mille feux au soleil. Vu la présence de Séléné, elle reprit rapidement toute convenance et sourit à la prêtresse. Est-ce que Séléné avait compris qu’entre elle et Thor c’était un peu plus qu’une simple camaraderie. Amalthia approcha de la prêtresse et lui sourit un peu gênée :
- Disons que j’ai déjà eu la chance d’avoir des leçons en privée avec le puissant Thor et ça créer un lien très étroit entre nous.
Les joues de la guerrière rougirent légèrement et elle changea de sujet en commentant un des propos de la prêtresse :
- De l’arrogance, non pas pour nous. Vous savez que plusieurs du Sanctuaire nous regardent de haut et considèrent que nous sommes juste leurs laquets. Alors leurs faires un peu d’ombres, je trouve que ça serait une bonne idée.
Amalthia imaginaient les regards jaloux des chevaliers d’Athéna en voyant les beaux chevaux ailés blanc. Cette pensée la fit sourire , mais elle devint songeuse en entendant Séléné parler des Berz, pourquoi avaient t’ils venu à Asgard? Devait elle leurs parler des anciens rapports qu’elle avait déjà eu avec un Berz. Mais il avait vraiment été son ami et elle lui avait fait confiance. Elle savait qu’il n’aurait pas renié sa promesse. Le regard un peu plus sérieux, elle demanda à Séléné :
- Les, les Berz sont venus à Asgard durant la GS? Qui? Qui s’est déplacé.?
Amalthia se souvint qu’Ashram était présent au Sanctuaire lorsqu’elle avait discuté avec Eths à la sortie du labyrinthe. Elle se tourna vers le puissant dieu du tonnerre :
- Je dois t’avouer une chose, Thor et ne soit pas en colère contre moi. Tu sais à quel point je suis dévoué à Asgard et je donnerai ma vie pour protéger notre patrie. Mais je dois te dire aussi que j’ai déjà eu des contacts avec un Cardinal d’Arès. Rien de bien méchant, il était venu faire du touriste à Asgard par curiosité et il avait passé près de ma tanière. On n’a passé la journée ensemble et il m’a redonné du courage et de la fierté. Ensuite il est repartit sans faire d’ennuie. Je l’ai revue une seconde fois au Sanctuaire à la sortie du labyrinthe et tu étais présent quand il est venu me parler. Il voulait juste savoir si j’allais bien. Ensuite il m’a raccompagné jusqu’à Asgard pour s’assurer qu’il m’arrivait rien pendant mon voyage de retour. Il a même discuté avec Diana en arrivant ici et il c’est montrer très courtois. Ensuite il est reparti sans faire de problème à personne. Il savait que nos camps étaient ennemis, alors il voulait m’éviter des ennuis et ne pas rester longtemps. Il m’a même avoué en partant qu’il avait pris des risques énormes en m’escortant chez moi et qu’il risquait d’être puni pour ça.
Voilà, elle avait avoué ce grand secret. Elle prit une bonne respiration et conclua :
- Si Alfrid en n’a parlé, il ne savait pas toute la vérité. Il ne s’est rien passer avec le Berz et nos échanges ont resté très neutres. Je n’ai pas trahie Asgard en lui parlant. Je suis certaine que ce n’est pas lui qui est venu.
Elle se tourna vers Séléné :
- Faites- moi confiance, j’ai rien fais de répréhensible. Vous pouvez même aller voir mes pensées et vous verrez que je ne mens pas.
Elle soupira et observa la prêtresse avec calme, mais avec un peu d’angoisse. Elle espérait surtout que Thor serait indulgent avec elle, il était le dernier de tout Asgard avec qui elle voulait être en froid.
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Invité
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Sujet: Re: Les temps à venir. Lun 30 Mar 2020 - 11:30
Forcément, ça n’avait pas toujours été ainsi : les portes d’Yggdrasil ouvertes, des créatures invoquées pour notre seul plaisir. C’était en des temps exceptionnels que se révélaient la vraie nature des mondes. Ici, au palais de Valhöl, au cœur d’Asgard, il n’était pas nécessaire d’avoir une retenue quelconque.
- La fierté et l’arrogance, voilà bien ce qui nous caractériserait le mieux. Ne crois-tu pas ?
Peuple fier et déterminé, il n’était pas dans mes projets en tout cas de le rendre moins fier que ce qu’il était déjà. Nous avions des dons qui n’attendaient que notre réveil pour se manifester et des trésors que tout Midgard nous enviait sans vraiment les comprendre.
- Pour tout dire, je me moque éperdument que d’autres comprennent nos traditions ou pas. Pour comprendre, il faut s’intéresser.
Parce que je n’avais que rarement vu d’autres que nous s’intéresser à nos traditions, notre culture, et respecter ce que nous étions. Seule l’incompréhension était visible parfois chez nos adversaires. Était-il possible d’avoir des ennemis qui nous respectent ? Difficile à dire. Et pourtant, même le gardien du Tartare avait cherché à me comprendre et avait fini par me demander des explications sur notre peuple.
Il fallait néanmoins agir, se concerter, parler et échanger sur tout ce qui avait pu se passer, en dépit des alliances et des animosités que nous pouvions avoir. Trouver un Forgeron, enseigner, diriger… Séléné semblait inquiète que le temps passe si vite et que nous ne puissions plus rattraper certaines errances. L’urgence, la précipitation… mais c’était tout le contraire que nous devions faire.
- L’urgence ? Mais justement, il sera temps de faire les choses convenablement. Ni trop vite, ni trop lentement.
C’était le monde à l’envers, pas vrai ? Je regardais Séléné en coin, attendant sa réaction. Elle qui m’avait connu vif, colérique et enclin à l’action en toute occasion, pouvait-elle douter que j’étais bien le fils du Père de Tout et de la Terre et qu’en moi coulait aussi, selon les occurrences célestes, la sagesse et la retenue ? Le temps d’un battement de sourcil bien souvent. Pour l’heure, c’était un battement bien plus long que prévu, et qui durerait sans doute.
D’un autre côté, Amalthia vint se perdre assez rapidement avec de ses propres mots, des aveux. J’écoutais en silence tout ce qu’elle pouvait être en train de dire et malheureusement, je trouvais que ses propos étaient assez confus et désorganisés. De quoi était-il question ? D’un cardinal ? De tourisme ? Tout un tas de mots qu’elle prononce sont autant de clés pour ma future réponse et même si j’ai du mal à suivre, je n’en perds pas pour autant ce que j’aurai à lui dire.
- Un cardinal d’Arès qui vient à Asgard faire du Tourisme ? Il avait amené ses skis au moins ?
Sérieusement ? Rien de bien méchant ? Tout ce qu’elle avait dit et enchainé sans prendre le temps de respirer un instant ou même de l’ordonner un tant soit peu, était en train de commencer à m’agacer. Il ne s’agissait pas là des aveux mais bien de la forme. Tout lâcher d’un coup en espérant que tel un détective je réordonne le tout… il aurait fallu encore qu’il ne manque pas certains éléments à son récit.
- Un cardinal ne se déplace pas pour rien. C’est une mission de reconnaissance, tout simplement.
Pouvait-on imputer sa manière de penser à son jeune âge ou à son innocence ? Bon sang, les sbires d’Arès ne cherchent que la conquête et la guerre…
- Et d’autant qu’un Guerrier Divin n’a pas besoin d’escorte d’aucune sorte. Tu es consciente que ce Cardinal t’a raconté des salades pour s’attirer tes bonnes grâces ? Comment veux-tu que ça puisse d’ailleurs lui retomber dessus ? Faudrait-il encore qu’il en parle à son seul supérieur Arès.
C’était incompréhensible. Pourquoi dire tout ça, là, dès à présent et devant la statue d’Odin ? Elle se sentait coupable de quelque chose ou voulait se dédouaner d’une faute qu’elle pensait injuste ? Difficile à dire. Mais j’avais du mal à voir là ou elle voulait en venir… Encore plus lorsqu’elle évoqua Alfrid….
- Mais de quelle vérité Alfrid pourrait-il bien parler… Et que j’ignore ? Bon sang, Amalthia, tu es une guerrière Divine, au service d’Odin ! Si tu as fauté, ou si quelqu’un a fauté, tu devras en rendre des comptes en temps et en heure, devant celui que tu as offensé ; Je ne suis pas ton père, ni juge pour te condamner, ni qui que ce soit pour te pardonner.
Mon ton était monté d’un cran. Il fallait qu’elle se calme, qu’elle comprenne que les traditions s’appliqueraient à la lettre. Si elle avait offensé quelqu’un, elle devrait attendre que cette personne exige réparation. Ça me semblait bien parti pour être quelque chose de ce genre.
- Il va falloir faire preuve de courage et assumer nos actes, tous autant que nous sommes. C’est bien moi qui ai lancé la première pierre aux Enfers, et signé un acte dont Hadès cherchera sans doute à laver l’affront. Est-ce que je m’en plains pour autant ?
Fiers et arrogants… de notre peuple, j’en étais le plus illustre représentant… pour ces deux traits, j’entends.
- Et toi tu devrais te ressaisir. Tu dois assumer, te redresser, et arrêter de croire que la terre entière t’en veut. Si j’en crois ce que tu dis, c’est seulement une seule personne. Alors attends qu’elle vienne vers toi. Et comme pour la fois où tu étais hors de toi à propos de Niké, je te demande de te ressaisir, nous avons besoin de toi ici et consciente !
Clairvoyante aurait été le mot le plus adapté. Amalthia était un peu partie en vrille, craignant le châtiment divin que j’aurai pu lui infliger, on parle bien d’un châtiment public hein, pas celui qu’elle finira par recevoir dans l’intimité… Toujours est-il que c’était la seconde fois qu’elle perdait pied devant moi et qu’il allait falloir aborder tout ça lors du repas, de la nécessité pour tous les guerriers d’Asgard d’assumer leurs actes, d’une part, mais aussi de bien réfléchir avant d’agir.
- Bon. J’ai faim. Et j’ai soif. Allons-nous mettre à table avant que les autres n’arrivent…
Il était temps de couper court avant que nous ne nous enfoncions plus profondément encore dans une discussion longue et ennuyeuse. Je me dirigeais d’un pas décidé vers la salle où avait été dressé à mon ordre une grande table, des couverts et une quantité assez astronomique de plats et de savoureuses spécialités asgardiennes… Des couverts pour au moins 20 personnes… Qui sait si nous n’allions pas avoir plus de monde que prévu.
Alfrid
Dieu suprême d'Asgard
Rôle : Dieu protecteur d'Asgard et des neufs mondes.
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Sujet: Re: Les temps à venir. Lun 30 Mar 2020 - 16:49
===> Un nouveau forgeron
Alfrid avançait d'un pas décidé dans les couloirs du palais. Il voulait mettre tout au clair et parler de son idée avec Thor. Il n'y avait plus d'hésitation en lui. Il serra le pommeaux de l'épée de Diana.
" - Tu m'as demandé de protéger notre peuple et je le ferais, quoi qu'il m'en coûte." fut la pensée qui l'accompagna durant sa marche.
Peut-être que c'était par la tenue de soldat de son père qu'il portait, qu'il avait cette nouvelle confiance en lui.
Quand il arriva près de la porte qui donnait accès à la salle du Trône, il entendit Amalthia parler. Il s'arrêta pour écouter. Il ne pouvait pas tout entendre mais il entendit qu'elle parlait de lui. Elle déclarait qu'elle n'avait rien fait de mal. Thor, qui était était là aussi lui fit la morale, mais rien de bien grave par rapport a ce qu'elle aurait pu faire.
Dès que les paroles de Thor furent lancé et qu'il proposa qu'ils passent à table, Alfrid ouvrit la porte avec force et s'avança d'un pas décidé. Il arriva près de Thor et s'inclina.
- Je suis content de voir que tu vas mieux, Thor. Il se tourna vers la Prêtresse Séléné. Dame Séléné, heureux de vous revoir. Et en dernier, il regarda Amalthia. Amalthia. Une salutation simple.
Il inspira et se mit droit.
- Seigneur Thor, j'aimerais m'entretenir avec vous sur trois points importants, ainsi qu'à vous Dame Séléné. Il sourie. La première chose est que la chance a été avec moi. A Gamma, j'ai rencontré un Guerrier Divin, Beowulf du Bifrost. Je l'ai conduit à la forge de Di... la forge du Palais et après un test concluant sur l'armure d'Oméga du Loup-Garou, j'ai pu constater qu'il semble avoir le don de réparer les armures divines. Il s'inclina doucement. Actuellement, il se repose dans la forge, avant de pouvoir réparer mon armure d'Epsilon.
Il accompagna Thor jusqu'à la table. Avant de continuer.
- La deuxième chose dont j'aimerais vous entretenir, serait des closes d'un nouveau traité d'alliance avec le Sanctuaire Sacrée d'Athéna. Il resta debout. Je pense qu'il faut garder de bonnes relations avec eux, histoire de garder des alliés en cas d'attaques ennemies.
En disant cela, il avait lancé un regard en coin à Amalthia, avant de soupirer.
- La troisième chose... et je suis désolé de devoir le déclarer ainsi... mais ça serait la possible trahison par inattention d'Amalthia de Zéta Prime. Il s'avança vers elle. Et contrairement à ce que tu crois, j'ai beaucoup d'information qui me donne des doutes. Il se mit face à elle. Tout d'abord, il y a le fait que tu dises ne pas connaitre de Titans, hors, le Titan Lénoardo est venu à Asgard sous ta demande. Il la regardait dans les yeux sans colère dedans, voulant juste la vérité. Ensuite, tu dis que la déesse Niké t'a dit de partir, or cette dernière elle-même m'a assurée que tu étais partie et qu'il y avait une sombre histoire avec un lien avec un Berzerker. Qui des deux mentaient, il ne le savait pas mais espérait avoir une réponse rapidement. Mais ce qui me mets le doute, c'est qu'alors que Diana et moi on allait se rendre en Enfers, je t'ai proposé de rester ici pour défendre notre Royaume, en cas d'attaque et là, tu as préférée partir pour le Royaume des Berzerkers, laissant Kara, une novice comme seule défense... et alors que tu étais chez eux, ils nous attaque, quand nous étions dans une position de faiblesse...
Il resta devant elle, la fixant sans bouger. Il était temps que les choses soient mise au clair et si elle avait réellement trahit Asgard, il n'hésiterait à appliquer la loi d'Asgard, mais espérait qu'il n'aurait pas à le faire.
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Séléné
Prêtresse d'Odin
Rôle : Prêtresse d'Odin, Gardienne de la foi d'Asgard.
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Sujet: Re: Les temps à venir. Mer 1 Avr 2020 - 17:11
Autant dire que les avis au sujet de l'Arrogance et de la Fierté différaient un peu. D'un côté, Amalthia qui disait que l'arrogance n'est pas pour les Ases, et de l'autre, Thor, qui semblait vouloir afficher la fierté du Peuple du Nord devant tout le monde. Etrangement, Amalthia eue une réaction vive, comme prise de panique, en comprenant que les Berserker ce sont déplacés durant la Guerre Sainte. Qu'est-ce que cela change, de savoir qui s'est déplacé exactement ? Tournée vers le dieu du Tonnerre, elle lui sert un dialogue décousu et confus, comme elle l'avait fait devant le Père de Tout. Est-ce le pardon des divinités du Nord qu'elle cherche en vidant son sac de la sorte ? Elle conclua en disant que Alfrid ne connait pas toute la vérité, avant de dire qu'elle n'a rien fait de répréhensible.
"Peu importe ce que vous pensez avoir fait de bien ou de mal, Amalthia… Si vous voulez faire amende honorable, c'est auprès des personnes que vous avez offensées qu'il faut vous rendre."
Séléné ne savaitque trop bien que Amalthia et Aflrid devaient se parler. Mais chacun évitait soigneusement l'autre, volontairement, ou par la force des choses. L'abcès n'a toujours pas été crevé. A côté de ça, la Sagesse semblait réellement s'imposer au dieu guerrier, qui préconisait de faire les choses convenablement, en y accordant le temps nécessaire. Mais le dialogue de la guerrière avait tôt fait de l'échauffer un peu. Pour Lui, un cardinal ne se déplace pas pour rien. Celui-ci devait être en reconnaissance pour son maître. Aurait-il berné une guerrière divine aussi facilement que Thor le laisse supposer ?
Quoi qu'il en soit, le Dieu allait dans la même direction que la Prêtresse, et intima à la guerrière de se ressaisir. Assumer ses erreurs et ses actes, rester consciente, cesser de croire que le monde entier est contre elle. Voilà les conseils qui avaient été donnés. Les dieux font parfois des choix étranges. Choisir une farouche guerrière aussi prompte au doute, était-ce une volonté particulière ?
Les discours semblaient pour l'heure avoir fait leur effet sur le dieu au Marteau. Après avoir simplement déclaré qu'il avait faim, il se mit à marcher d'un bon pas vers la salle du Trône où le banquet avait été dressé un peu plus tôt. En chemin, Alfrid, le guerrier d'Epsilon se joint au trio. Il porte l'armure simple aux couleurs ternes des soldats. Il salue le dieu comme un ami, la prêtresse avec respect, et Amalthia avec une distance froide.
Il souhaite s'entretenir avec le dieu et la prêtresse sur "trois points importants" qu'il énoncent sans tarder. Le premier, il l'annonça tout en accompagnant le Fils d'Odin vers la table ; un forgeron à été trouvé. En la personne de Beowulf du Bifröst, également un guerrier divin donc. Ce dernier se reposerait dans la forge après une mise à l'épreuve concluante. La prêtresse lui adresse un sourire, ravie d'apprendre que la mission est un succès. Et qu'elle à été accomplie aussi rapidement. Le deuxième point concerne les clauses d'un nouveau traité d'alliance avec le Sanctuaire. Initiative surprenante de la part du Loup. La prêtresse, qui allait s'installer à son tour, semble avoir été piquée au vif.
"Je suis curieuse d'entendre ce que tu propres, Alfrid. Cela dit, renégocier les clauses d'un accord n'est pas toujours chose aisée."
Il se tourne suite vers Amalthia pour évoquer le dernier point : la remise en cause de la loyauté de la guerrière. Et en guise d'arguments : La venue d'un titan à la demande de Amalthia, les propos contraire au sujet de Niké, et encore une fois, le départ de Amalthia pour le Royaume des Berserkers, alors que les défenses du Royaume d'Asgard étaient loin d'être optimales.
"La seule chose que je pourrais ajouter concernant Amalthia, c'est que avant de vous rejoindre aux Enfers pour soutenir les nôtres, je lui ai demandée de se rendre au Sanctuaire pour prévenir le Père de Tout de la situation. Elle devait ensuite revenir pour assurer la défense avec Kara et le reste des forces disponibles sur nos terres. Qui sait si le Seigneur Odin n'a pas fini par lui donner des directives différentes malgré l'état de nos défenses à ce moment là ? Laissez-lui l'occasion de s'expliquer."Elle se tourne vers Amalthia."C'est votre moment. Vous ne pouvez plus vous dérober à présent, Amalthia."
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Amalthia
Guerrier Divin de Zeta Prime
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Sujet: Re: Les temps à venir. Sam 4 Avr 2020 - 17:50
(HRP: J'ai été relire ma visite au Sanctuaire avant d'écrire ma réponse)
Thor sembla plutôt mal le prendre et il ne semblait pas avoir tout compris son histoire. C’est vrai que vue qu’elle était nerveuse, elle avait parlé rapidement. Elle n’aurait pas dût. C’était son pire défaut, elle n’avait pas le tour de faire des rapports parce qu’elle était plus comme une bête sauvage qu’autre chose. Thor la secoua un peu et lui fit remarquer qu’elle devait prendre sur elle et assumé les conséquences de ces actes, il avait raison en plus. Elle soupira de dépit et le suivit à l’intérieur.
Il venait juste de rentrée à l’intérieur quand elle vit Alfrid qui les rejoignit d’un pas décider. Les rapports avec lui étaient tendus et elle trouvait ça décevant. Ils étaient les 2 plus proches de Diana. Amalthia avait de la peine de la disparition de cette dernière, elle était la seule qui avait compris sa relation avec le Berz et qui savait qu’elle n’avait pas trahit. Ce qu’elle craignait le plus arriva, Alfrid se planta près d’elle et demandait des explications sérieuse de ces derniers agissement et évoqua même une possible trahison de sa part…comment!! Elle trahir, jamais!!
L’intervention paisible de Séléné la soulagea et elle lui lança un regard reconnaissant. :
- Je suis prête à tout expliquer et à donner les détails que vous voulez mais je vous assure tous d’une chose, je suis très loyal à Asgard.
Elle s’éloigna de quelque pas d’Alfrid et reprit :
- Je vais expliquer plus doucement et soyez tous indulgents avec moi, je suis souvent très gauche pour faire mes rapports. Parce que j’ai un peu de difficulté quand j’ai trop d’attention sur moi, vu mon passé très solitaire.
Elle se tut, pris une bonne respiration et reprit :
- Comme dame Séléné à préciser, après le départ d’Alfrid et de Diana pour les Enfers, j’ai reçu l’ordre d’aller au Sanctuaire pour aller prévenir Odin. Kara se retrouvait seule, avec Albérick pour garder Asgard. Mais je n’ai pas abandonné Asgard, Alfrid! J’ai reçu un ordre, tu comprends ça j’espère?
Elle jeta un regard haineux vers le guerrier d’Epsilon, mais elle garda son calme et reprit :
- J’ai arrivé rapidement au Sanctuaire et j’ai rentrée dans la maison du Bélier. Là, il y avait pas mal de monde. J’ai vu un spectre, je crois qu’il se nommait Abel qui était sur le point d’affronter un chevalier d’or du Sanctuaire. C’était Angèle du Sagittaire. J’ai vu aussi Asbjorn, que je suis surprise de ne pas voir avec nous. Odin est arrivé à la maison du bélier en même temps que moi. Il est rapidement venu vers moi et j’ai pu lui faire le message de dame Séléné. Je lui ai mentionné aussi que j’avais un contact chez les Berz. Je pensais qu’il m’aurait grondé, mais pas du tout. Juste avant de partir il m’a donné ses ordres. Il voulait que je me rende chez les Berz et que je tente de voir mon contact. Il voulait savoir qu’elle était la position des Berzs pour la GS et il voulait aussi que je tente d’avoir des informations sur Lénore. Il m’a dit de faire vite chez les Berz et de me rendre aux enfers ensuite. Je n’ai pas eu le temps de lui dire qu’Asgard était fragile, il a disparu avant. Mais avant de quitter moi-même la maison du Bélier, j’ai vu le Grand Pope du Sanctuaire. Par politesse, je l’ai salué poliment. Et…
La belle guerrière venait de se rappeler un détail important, un détail dont elle n’avait pas parlé. Elle tourna de nouveau un regard vers Alfrid, mais cette fois plus aimable :
- Je viens de me rappeler de quelque chose, avant de partir j’ai précisé au Grand Pope qu’Asgard était sans défense et je lui ai demandé qu’il envoie un chevalier d’or chez nous pour nous défendre. Je me suis montré très polie et très courtoise avec lui, mais j’ai insisté sur le fait qu’Asgard était fragile et vulnérable. Il ne m’a prêté aucune attention et…
Elle se tourna vers la prêtresse :
- Je crois que le Sanctuaire n’à envoyer personne pour nous défendre?
Elle se tût et conclua :
- Là , je vais me rafraichir un peu la gorge et ensuite je continuerai mes explications.
Elle tourna la tête vers Alfrid avant de s’asseoir à la table :
- Tu sauras une dernière chose sur moi, j’aimerai mieux mourir demain plutôt que de trahir Asgard. Je vais terminer mes explications, je te le promet et on t’as mentit. Mais ce n’est pas moi, que Thor vérifie mes pensées, je n’ai pas peur.
Elle soupira d’amertume et se prit une coupe en silence, elle espérait que la première partie de ses explications avait été suffisamment clair pour tout le monde et qu’ils recommenceraient à avoir confiance en elle. Elle détestait qu’on se méfie d’elle, c’était pire comme sentiment qu’un coup de poignard dans le bras.
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Invité
Invité
Sujet: Re: Les temps à venir. Lun 6 Avr 2020 - 21:49
C’était déjà pas mal, l’ambiance, les lieux, le programme des discussions. Mais Alfrid arriva également, et avec lui, un certain nombre de sujets additionnels et imprévus. Il s’enquiert rapidement de mon état de santé, salue tout le monde mais change rapidement de sujet. 3 choses, pas moins. 3 questions l’interpellent au point qu’il les pose au moment où j’arrive près de la table pour m’y asseoir.
On a dressé des mets parmi les plus incroyables. En plus d’un chevreuil cuit dans une sauce de fruits rouges, on a rapporté un plateau de cailles farcies aux marrons et châtaignes, le tout agrémenté de poix et d’épeautre. Il y avait bien d’autres choses encore mais ma vue s’arrêta sur l’une des nombreuses carafes d’hydromel qui attendaient leur tour.
Il est question de forgeron, dans un premier temps. Kara ayant elle aussi disparu, il fallait trouver quelqu’un pour reprendre le flambeau. Plus encore, c’était l’alliance avec le Sanctuaire qu’il fallait selon lui revoir et remettre sur pied avec de nouvelles directives. J’écoute pendant que je prends place à la table sans trop parler ni dire pour le moment. Lorsqu’il commence à parler d’Amalthia et de sa possible trahison, mon regard se porte sur elle, avec assurément assez de force pour lui montrer que ces accusations sont d’autant plus graves.
Attendez. Elle mentirait à propos d’un titan ? à propos de Niké ? Elle aurait un lien avec un Berserker ? Ce qu’elle vient de nous raconter à l’instant ? Et pire, au lieu de garder et surveiller Asgard, elle aurait désobéi ?
Séléné, curieuse et disciplinée répond avec sagesse et clarté, éveille ma curiosité et semble d’ailleurs surprise qu’Alfrid souhaite proposer une renégociation du traité. Elle évoque Amalthia, son rôle, les ordres qu’elle a pu lui donner et arrive à éclaircir quelques passages. Ainsi, Séléné aurait demandé à Amalthia d’aller au sanctuaire rencontrer Odin.
- Quelles directives mon père a pu te donner Amalthia ?
J’avais prononcé quelques mots pour en savoir plus, devançant la guerrière de Zeta sur ses propres explications. Lorsqu’enfin elle prend la parole… elle commence par se fendre en excuses de toutes sortes, prétextant sa difficulté à parler, synthétiser, s’excusant d’avoir le trac ??
- C’est le moment de s’appliquer, Amalthia.
J’avais pioché une bonne part de viande dans le gigot de chevreuil et arrosé le tout avec une sauce très particulière à base de fromage fort de brebis mariné dans le l’hydromel et cuit au feu de bois pendant 7 jours. Un délice. Je reposais le pot de terre cuite pour réfléchir à tout ce qui venait encore une fois de me tomber dessus, littéralement.
Lorsqu'elle eu fini ses explications, un Soupir arriva malgré tout à s’extirper de ma cage thoracique.
- Quel merdier, le Ragnarok me parait plus simple…. Bon, vous vous asseyez pour manger ?
Je n’imaginais pas une seule seconde de parler de trucs de cette importance sans avoir le ventre bien rempli. Et il m’était impossible d’imaginer cela sans une goutte d’alcool. Je vide ma choppe d’un trait avant de la remplir puis, lentement, je découpe avec mes dents une bonne part de viande avant de reprendre le fil de ce que j’avais à dire. Elle a pu commencer à parler, autant ne pas trop la couper dans son élan.
- Écoute, je me moque que le Pope n’ait pas eu les égards que tu attendais de lui. C’est un Pope. Il a ses propres sphères de réaction. Et je me moque de savoir si un saint est venu ou pas.
Nous allions vivre des instants compliqués si elle n’arrivait pas à démêler tout ce bric-à-brac. J’essayais de comprendre pourquoi Alfrid lui en voulait tant, à présent que la suspicion d’avoir désobéi à un ordre n’était plus d’actualité, il restait donc à voir clair dans le mystère opposant les Titans, Nike et un Cardinal un peu trop chaud lapin pour être honnête.
Sa loyauté était mise à rude épreuve, et j’espérais réellement qu’elle resterai digne et droite dans ses prochains propos… J’attendais sans sourciller la suite de son récit.
Jolan
Guerrier Divin de Zeta
Rôle : Tigre d'Ombre et de Lumière
Chercheur et guérisseur. Esclave d'un maître dont il ignore tout
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Sujet: Re: Les temps à venir. Mar 7 Avr 2020 - 15:33
Je viens d'ici un peu en retard par rapport à Alfrid. Aller voir Thor au palais alors qu’il l’avait à peine quitté ? Décidément, il passait son temps à faire des allers-retours depuis son retour à Asgard. Sans plus d’autre mot, il fit juste un signe de tête à Alfrid. Autant se mettre d’accord en effet.
* Sphaigne ? * * Ne fais plus jamais cela ! * Gronda la voix en sa tête. S'il avait été face à face, il aurait très bien pu se prendre son poing. * Je pourrais t’en dire autant. ! Tu te rends compte que j’aurais pu me blesser plus que grièvement ! * * Isatis va détester. * * Qui ? * * Tout est trop embrouillé pour que je t’en parle maintenant. Et puis, je t’ai promis lors de notre accord de ne jamais perturber ton rapport à Asgard. Alors va rejoindre tes semblables vu qu'ils ont besoin de toi mais cette irresponsable qui te met face à un tel péril, tu l’évites. C’est à moi qui tu appartiens et elle t’a mis en danger. * * Tu ne serais pas une femelle, toi aussi ? * * Je ne sais, je protège juste mes intérêts. Un esclave en mauvais état ne me servirait de rien !. * Le ton était tellement dur qu'il ne pouvait être réellement féminin. * Tu me ferais presque pleurer. *
Un sourire aurait pu illuminer ses traits s'il n’y avait eu la souffrance de cette plaie pour lui rappeler la fragilité de l’existence. Sphaigne ne pouvait qu’être vivant, enfin, en suspension mais vivant. C’était logique au fond, les morts se retrouvaient en l’autre monde et ils n’étaient pas forcément capables de revenir. Passer les zones sans retour, plus rien ne pouvait les ramener sinon les propriétaires des lieux...
Retenant de justesse le gémissement qui avait failli remonter, le blond se dirigea à son tour vers le palais. A son corps défendant, il n’avait pu suivre de suite, Alfrid ni même faire plus ample connaissance avec le nouvel arrivant mais le temps viendrait. Ce n’était jamais que partie remise.
Aussi, se dépêchant à son tour, il se dirigea droit vers le palais. Pas un bien grand exploit mais déjà un fameux effort d’apaisement accéléré.
* Sphaigne. Je ferai tout pour l’éviter mais aide-moi, maître vénéré. * * Tu es un guerrier d'Asgard, non ? Débrouilles-toi. *
Et traversant l’ensemble au pas de course, après tout, il était un éveillé, il finit par entrer en la vaste salle où semblait se tenir un banquet.
Euh, je suis bien au bon endroit ?
S’interrogeant, il passa en revue tous les participants et son regard ne manqua pas de tomber sur Epsilon, Zeta Prime et enfin la grande prêtresse Séléné. Quant au dernier...
Le seigneur Thor en personne.
Et ne perdant pas plus de temps, il prit enfin la parole, s’inclinant juste ce qu’il fallait. Il était un guerrier, pas un courtisan ou une donzelle en plein émoi devant l’un des plus puissants mâles membrés.
" Jolan de Zeta, seigneur Thor. Vous avez sonné le rappel et à l’instar des autres dont notre grande prêtresse, je suis venu. "
Prenant soin de ne pas trop exposer son bras blessé, il se rendit ensuite auprès d’Alfrid, saluant juste d’un geste les autres personnes présentes.
* Alfrid, peux-tu me dire où en sont les discussions ? J’avoue que je m’attendais à bien plus de sobriété. A moins que tout soit déjà fini et que le festin ait commencé. *
Rôle : Dieu protecteur d'Asgard et des neufs mondes.
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Sujet: Re: Les temps à venir. Mer 8 Avr 2020 - 18:11
La première chose qu'Alfrid avait dites, au sujet de Beowulf semblait avoir rassurer le Seigneur Thor et Dame Séléné, ce qui fit sourire Alfrid. Et quand il évoqua renégocier les termes de l'alliance avec les Saints, Dame Séléné semblait intrigués par cela, alors que Thor ne disait rien, ce contentant d'écouter. Peut-être songeait-il aux anciens traités qu'il y avait entre les deux factions.
- Je sais que cela sera compliqué Dame Séléné mais je pense qu'un nouveau traité ne pourra être que bénéfique avec les Guerriers du Sanctuaire. Il lui fit un sourire accompagné d'une légère inclination. Cela comblerait les lacunes qu'il y a eu durant les derniers événements.
Puis arriva la troisième chose qu'avait à dire le Guerrier d'Epsilon.
Alfrid avait parlé d'une voix calme mais ferme dans la salle du trône. Il avait accusé l'une des Gardiennes de Domaines Sacrées de trahison. Il aurait pu avoir de l'hésitation dans sa voix ou même une pensée gentille pour Amalthia vu les liens qu'ils avaient mais non. L'heure n'était plus à être docile ou mitiger. Asgard n'était plus aussi puissant qu'autrefois et la disparition de la Déesse Frigg, du Seigneur Odin, de la Guerrière Kara et surtout la disparition de Diana avait affaibli le Royaume. Il fallait donc être sur que tout ceux présent en son sein soit loyaux à la cause du peuple d'Asgard.
Avant que la Guerrière de Zéta Prime ne parle, Dame Séléné expliqua qu'elle avait envoyé Amalthia rejoindre Odin au Sanctuaire d'Athéna. L'Epsilon marqua cette information dans un coin de sa tête, continuant de fixer Amalthia qui recula et déclara qu'elle pouvait tout expliquer. Néanmoins, cette dernière s'excusa d'avance si son récit était décousus, vu qu'elle n'arriverait pas à bien formuler les choses quand il y avait du monde devant elle. Un soucis a cause de son passée selon elle.
Alfrid du se retenir que s'il avait bien retenu une chose de la part de son père, c'était que ceux qui hésitait le plus, avait souvent le plus de chose à se reprocher mais ça aurait été comme jeté de l'huile sur un brasier qui n'en avait pas besoin. Du coin de l'oeil, il pu voir Jolan arriver, regardant la scène d'un oeil perplexe avant de lui demander par télépathie ce qui se passait.
" - Tu n'as rien raté, je viens de demander des explications sur ses agissements à Amalthia de Zéta Prime, agissement qui me font penser à de la trahison, plus par inadvertance ou bêtise qu'autre chose mais une trahison reste une trahison. " lui répondit-il. " Elle aurait abandonné une alliée du Sanctuaire pour une raison de relation avec un Berzerker d'Arès et après qu'elle soit aller chez eux, ils nous ont attaqué au moment où nous étions le plus vulnérable. Et justement, elle a refusée de rester pour défendre le Royaume d'Asgard, laissant la défense des frontières à une novice qui à heureusement pu se défendre contre les attaquants. Et par chance, Albérich de Delta était aussi en défense ici. Sinon ça aurait été l'hécatombe parmi le peuple d'Asgard. Voilà un rapide résumé mon ami"
Le message télépathique avait été vite fait et Alfrid pu se concentrer sur les paroles d'Amalthia. Comme il s'y attendait, elle déclara n'avoir jamais fauté, avoir toujours suivi les ordres et que la faute venait du Grand Pope qui n'avait pas envoyé d'homme défendre Asgard, alors qu'il y avait un Spectre chez eux. Et accusait-elle Asbjorn d'être au courant que son Royaume était affaibli mais de ne pas être venu le défendre?
Thor était intervenu une fois pour lui demander quel ordre le Seigneur Odin lui avait donné et lui demanda de s'appliquer dans ses propos.
Quand elle eut fini, expliquant qu'elle allait boire un peu avant de continuer ses explications, elle déclara encore une fois qu'elle n'avait jamais trahit Asgard et qu'elle préférait mourir plutôt que le faire. Et elle dit aussi que Thor pouvait sonder ses pensées pour voir si elle mentait.
Thor intervint avant Alfrid pour dire qu'il trouvait le Ragnarök plus simple que ce bourbier. Et leur demanda de venir manger, même si on pouvait voir que c'était plus un ordre qu'une demande.
" - Comment veux-il qu'on mange alors que nous n'avons pas le fin mot de cette histoire..." pensa Alfrid, serrant les dents et la main sur la garde de l'épée de Diana.
Il s'avança vers la table, faisant signe à Jolan de venir à ses cotés, lui écartant une chaise avant de se tourner vers Amalthia.
- Sache que pour moi, les paroles ne font pas forcement preuve de vérité. Tu peux dire à Thor, le Seigneur Odin lui-même ou bien tout le peuple que tu mourrais pour Asgard, sache que seul tes actes parles pour toi. Il lui montra un fin trait rouge sur sa gorge et la cicatrice de son combat contre Ragnar. Une cicatrice sur la gorge pour mon combat contre un Spectre en Enfers pour tenter d'aller sauver la Déesse Athéna, une balafre sur la joue pour avoir affronté un traitre... il sortie l'épée de Diana de son fourreau, la pointant vers elle. Et l'épée de celle que j'aime, perdu dans les Enfers pour accomplir son devoir d'Asgardienne... voilà ce en quoi je crois Amalthia. Les actes sont ce qui définisse ce que nous sommes, peux importe les paroles ou les promesses. Il remit l'épée dans son fourreau, avant de regarder de nouveau la Guerrière de Zeta Prime. Et ne parle pas de mourir à la légère, le monde des morts m'a déjà eu comme visiteur trois fois dont deux en étant mort alors ne parle pas de chose comme ça comme d'une banalité. Il se mit à table, lui souriant un peu. J'espère que la suite de ton récit éclaircira les nombreux points d'ombres qu'il y a encore.
Il prit un pichet de vin, se remplit une coupe, tendit le pichet à Jolan, pour lui remplir sa coupe. Ensuite, il prit la sienne et la leva en direction de Thor et de Séléné. Sans un mot de plus, juste un signe de tête respectueux, il but une gorgée et commença le banquet que Thor ou la Prêtresse d'Odin avait fait préparer.
A un moment du repas, après avoir but quelques coupes et choppes de bières, il s'adressa à Thor.
- Pour ce qui est des clauses de l'alliance avec les Saints, si tu m'en donnes le droit, je suis prêt à leur en parler. La dernière fois que je m'y suis rendu, après mon passage dans le Royaume des Morts, j'ai été voir si Diana ne serait pas là-bas... sans succès...
" - Evite de trop boire, ça ferait tâche après ton discours enflammé de toute à l'heure ! " lui intima sa voix intérieur. " C'est pas faux... merci ma petite voix intérieur... Est-ce que je me parle à moi-même là? "
- Bref, autant pour son manque de résultat sur la recherche de Diana que pour la discussion avec lui-même. Je peux me charger des négociations si tu veux. Après que je t'ai fais part de mes idées, à toi et Dame Séléné bien sur.
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Séléné
Prêtresse d'Odin
Rôle : Prêtresse d'Odin, Gardienne de la foi d'Asgard.
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Sujet: Re: Les temps à venir. Dim 12 Avr 2020 - 18:57
C'est une fois installés à table, enfin, Thor et Séléné, du moins, les autres ont l'air plus réservés pour l'instant, que Amalthia commença sa plaidoirie. Elle débuta en clamant sa loyauté envers Asgard, avant de demander l'indulgence de son auditoire. La guerrière à du mal à parler en public ? Elle à le trac ? Et bien… Pourquoi pas, hein ? Partie au Sanctuaire sacré d'Athéna sur les ordres de la prêtresse, elle y vit un spectre combattre un chevalier d'or dans la première maison, elle délivra son message au Père d Tout, qui envoya Amalthia chez les Berserkers afin de connaître leur position durant cette guerre. Elle avait aussi salué le Grand Pope avant de quitter les lieux. Elle s'étonnait du fait que celui-ci n'aie pas agit pour Asgard en ayant connaissance de la situation du Royaume du Nord.
A plusieurs reprises pendant son discours, la guerrière avait tournée son attention vers Alfrid et pris à parti des membres de l'auditoire. Elle s'installa à table après y avoir à nouveau été invitée par le Fils d'Odin. Lequel s'était exprimé avec calme, profitant surtout des mets à disposition. La Prêtresse ne tarda pas à se servir aussi. Un peu de viande, du pain, et une coupe d'hydromel. Thor, lui, semblait attendre la suite du récit, formulant peu de commentaires dessus.
Le groupe fut rejoint par Jolan, récemment choisi pour être le guerrier divin de Zeta à la place de Lénore. Il s'inclina juste ce qu'il fallait devant Thor, annonçant répondre à l'appel, à l'image de ceux déjà présents. Il salua les autres personnes d'un geste de la main. Séléné lui rendu son salut d'un geste similaire, avant de l'inviter à prendre place au banquet.
De son côté, Alfrid n'était pas convaincu par le discours de la Tigresse Blanche. Le serait-il seulement un jour ? Pour lui, Amalthia pouvait bien clamer sa loyauté, les mots restent des mots. Elle devait prouver sa fidélité et son appartenance à Asgard par des actes. Suite à ça, Alfrid montra les cicatrices qu'il lui restait. Chacune contait une histoire, un combat mené pour Asgard.
C'est lors du repas, après avoir levée sa coupe à Thor et Séléné, qu'il revint sur les clauses de l'alliance avec le Sanctuaire. Il se portait volontaire pour les négociations. Bien évidement, ce ne serait qu'après avoir eu l'aval des dirigeants d'Asgard. La prêtresse esquissa un sourire. Elle trouvait amusante cette nouvelle assurance et la façon peu protocolaire de formuler la demande.
"Et pourquoi ne pas nous faire part de vos idées maintenant, Alfrid ? Vous avez l'air sûr de vous. Vous réfléchissez à ce problème depuis un moment, pas vrai ?"La prêtresse lève son verre à son tour, buvant une bonne gorgée d'hydromel, avant de déporter un moment son attention sur Amalthia."Alors, avez-vous réussi à rassembler et ordonner vos souvenirs pour nous livrer la suite de votre récit ? Alfrid devrait peut-être réfléchir à un défi que vous pourriez relever pour prouver votre bonne foi."Elle adressa un franc sourire à Alfrid, avant d'afficher un air un peu plus neutre. L'histoire livrée par Amalthia est sans nul doute compliquée. La prêtresse espère seulement que le chapitre final sera clôt sous peu. Les affaires diplomatiques éveillaient d'avantage son intérêt. Mais il était tout aussi important que les élus d'Odin retrouvent leur unité.
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Spoiler:
Amalthia
Guerrier Divin de Zeta Prime
Messages : 1452
Sujet: Re: Les temps à venir. Mar 14 Avr 2020 - 1:43
( HRP: J'ai fais de mon mieux pour cette réponse. )
Durant le court moment de pause, elle jeta un regard vers son ami, Thor. Le dieu du tonnerre était quelqu’un de très important pour elle. Il l’encourageait à poursuivre son récit, il voulait qu’elle éclaircisse les autres points. Le guerrier Alfrid se montra encore dur avec elle, mais lui précisa que les actes parlent plus que les paroles. Hum, elle comprenait un peu ses dires, elle devrait sûrement faire une mission très périlleuse pour Asgard. Bien, si elle devait en arriver là, elle le ferait. Jolan arriva sur les entrefaites et s’installa près d’Alfrid. Amalthia se prit quelques gorgées d’hydromel, mais elle était incapable de manger.
La prêtresse fit des remarques intéressantes envers Alfrid et la guerrière blanche lui lança un regard reconnaissant. Les paroles de Séléné avait toujours le tour de l’apaiser et de lui redonner confiance. Elle se racla la gorge et reprit :
- Je vais reprendre et tenter de me montrer le plus précise possible. En quittant le sanctuaire je me suis rendu au royaume de la guerre et comme j’ai déjà dit, j’ai vue personne et j’ai senti personne. J’ai poussé ma cosmo-énergie à son extrême pour tenter de déceler des présences, mais rien du tout. C’était désert et c’était étrange. Comprenant que je perdais mon temps et pour suivre les ordres d’Odin, je suis partie et je me suis rendu dans les enfers.
Elle fit une pause, non elle ne reparlerait pas du chapitre dans les enfers, il ne c’était rien passé là-bas :
- J’ai déjà parlé de ma visite dans les enfers, alors je ne reviendrai pas sur ce point et je vais plutôt clarifier les autres points. Pour débuter, les titans?
Elle regarda Alfrid, surprise. Les titans?...ah oui, ça remontais à pas mal loin. :
- Dans le labyrinthe, avec Thor et Diana, nous avons arrivé dans une grande salle qui ressemblait à une armurerie. Il y avait des armes de toute sorte ainsi que des boucliers et des armures. Mais nous n’étions pas seuls dans cette salle. Il y avait une étrange sorcière dans le centre de la salle , ainsi que 3 titans. Mais j’étais occupé à regarder partout que j’ai oublié de les saluer. J’ai rapidement compris que j’avais manqué de tact. Alors pour me rattraper, je les aie simplement invités à venir faire un tour à Asgard. Mais c’était simplement par politesse et je ne pensais pas qu’ils viendraient vraiment.
Elle tourna la tête vers Alfrid en soupirant :
- Je suis sincèrement navré et j’espère que tu n’as pas eu d’ennuis avec eux.
Elle conclu cette partie de son récit :
- Il s’est passé tellement de choses ensuite que j’ai oublié sur le coup que je les avais invités. Mais j’avoue que j’aurai dût le dire que je les avais invités, j’en suis désolé.
Il lui restait maintenant le point le plus important et le plus délicat, Niké. Elle resta un court moment silencieuse pour se rappeler le plus de détails possible. Elle lança un regard vers Thor, prit une bonne respiration et reprit :
- Niké t’a mentit Alfrid, mais je vais résumer ce qui s’est passé le mieux possible. Quand Niké est arrivé aux portes du royaume des titans, j’étais déjà là. Elle était impatiente et elle a presque ordonné au titan qui était de garde de la laisser passer pour voir la reine. Mais quand elle a compris que pour le moment, personnes ne pouvait aller voir la reine, elle n’a pas insisté. Ensuite 2 spectres sont arrivés. Personnellement, vu que j’étais en mission diplomatique et que je les connaissais pas, je les ai salué poliment. Niké m’a drôlement regardé parce que je m’étais montrer aimable avec eux. Je sais bien qu’il faut toujours se méfier des spectres, mais je n’avais aucune raison de chercher la bagarre. Les spectres se sont montrés un peu insultant avec nous, quoique ils m’ont quand même salué. Il était visible qu’il cherchait juste à nous froisser à chercher la querelle et le gardien n’aimait pas ça. Il ne voulait pas de bagarre ni de trouble. Un des spectres, le plus puissant des 2 lança un défi à Niké. Je lui ai conseillé de refuser, que ce n’était pas l’endroit ni le moment pour ce genre de chose. Mais piquer au vif dans son orgueil, elle décida d’affronter le spectre.
Amalthia fit une pause, se prit une gorgée d’hydromel et reprit. Maintenant qu’elle était partie, elle allait tout dire :
- J’ai toute suite sentis que le spectre était bien plus puissant qu’elle. Alors je lui ai proposé mon aide contre le spectre, pour la soutenir et ne pas la laisser seule contre lui. Alors elle m’a poussé avec violence en me demandant de partir toute suite. J’ai insisté pour rester avec elle et elle m’a encore poussé. Elle me demandait que j’aille prévenir les miens et ceux du sanctuaire de l’attaque du spectre contre elle et de la rupture de la trêve avec les spectres. Elle m’a même fait remarquer que mon devoir était de prévenir les autres et de partir avant que l’autre spectres ne m’attaque. Alors, à regret je suis partie et vous connaissez la suite.
Amalthia soupira et conclua vers Alfrid :
- Je ne sais pas où elle est allé chercher l’histoire avec les Berz, il y en avait pas là-bas. La seule chose que je lui avais dit à ce propos, une fois que je l’avais croisé sur les terres d’Asgard. C’était que j’avais déjà discuté avec l’un d’eux à 2-3 reprises. C’est tout…elle semble avoir fait une montagne avec rien.
Elle tourna alors la tête vers Thor :
- Mais Alfrid à raison sur un point, les gestes parlent plus que les paroles. Je suis prête à faire une mission périlleuse pour Asgard. N’importe quoi, mon cher Thor. J’irai jusqu’au bout du monde si vous me le demander.
Elle se sentait un peu mieux, Alfrid avait plutôt bien fait de la secouer ainsi. Ça avait été dur, mais maintenant elle avait tout dis. Elle retrouva même le sourire :
- Je devrai presque te remercier finalement, Alfrid. Ça m’a fait du bien de vider mon cœur. De donner les détails et d’avouer les trucs que j’avais mal expliqués.
Elle se sentait de nouveau en appétit. Elle regarda vers une volaille et la prit. Thor connaissait bien son goût pour la perdrix aux fines herbes, un de ses mets favoris.
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Sujet: Re: Les temps à venir. Jeu 16 Avr 2020 - 17:16
Des accusations très graves étaient formulées dans le palais d’Odin, ici, dans la demeure des Ases, la grande loge du Valhöl. Combien de guerriers avaient pu ici braver les dangers et les interdits pour mériter leur place ?
Y avait-il parmi eux certains qui auraient pu avoir droit à une armure sans la mériter,sans prêter une attention ou une certaine forme de respect aux dieux que nous étions ? Ça avait pu l’être, mais ce n'était pas le cas. Et je n’excluais pas que ça ait pu être le cas ; que certains des guerriers aient été choisis autrefois et que nous ayons pu nous tromper à leur compte. Mais là, ce n'était pas le cas.
Deux pensées, deux mondes pouvaient s’affronter. Les grecs, qui étaient tous puissants, invincibles sur leur montagne, là où seule Athéna regardait les hommes avec bienveillance, et nous, Ases, divinités des mondes du nord amenés à passer simplement sur cette terre jusqu’au Ragnarok, jusqu’à ce que les temps décident que notre cycle est révolu. Il était difficile à tous de comprendre notre marche, notre manière de voir les choses.
Aussi, lorsqu’Alfrid parle en son nom, que je reste silencieux, écoutant tous et toutes, je me vois presque comme mon Père, Odin, avec cette sagesse qui lui est si propre. Et d’un autre côté, enfant de la Terre, je suis probablement à l’égal d’Athéna, capable de comprendre les hommes plus qu’aucune autre divinité. Est-il possible que le pardon soit déjà là ? Que l’absolution mette à bas les accusations d’Alfrid envers Amalthia ? Jamais je ne ferai chose pareille, il y a quelque chose qui doit être décidé, un acte, une décision à prendre.
D’ailleurs, je ne relève même pas une erreur de sa part concernant le poids des actes si important. Car la parole compte aussi, immensément, aussi intensément que les actes. Dans nos traditions, il est tout aussi grave d’insulter en public, tout aussi important de donner sa parole, tout aussi puissant de respecter le pacte signé que de le démontrer dans les actes. En fait, l’un de va pas sans l’autre. Mais là n’est pas le sujet.
Ayant attendu que tous s’expriment, je brise l’attente perceptible par tous entre deux gorgées d’hydromel pour m’exprimer au sujet de l’alliance et de la politique.
- Alfrid, j’imagine que tu as tiré des leçons et des enseignements de la guerre sainte pour avoir autant d’avis et d’idées à proposer sur le traité. Et ma réponse sera oui, t’écouter, avec Séléné, pour parler de tout ça et en parler à Athéna.
Comment le lui refuser d’ailleurs ? Il était resté près d’elle alors qu’Ashram avait quitté le temple sacré d’Athéna lorsque la Lucifer avait jeté sa lance en sa direction. Et puis de telles initiatives étaient à souligner, à encourager dans le bon sens, lorsqu’elle semblaient avisées et éclairées.
- Cependant, et si tu le veux bien, j’aimerai que nous n’abordions tout cela qu’une fois que nous aurons terminé avec toutes les accusations qui pèsent sur Amalthia.
C’était là une façon de faire une chose après l’autre, c’était aussi afin de démontrer que je souhaitais donner toute l’importance à ce qui était en jeu, ici à Asgard. Notre unité à défaut de nos alliances avec qui que ce soit.
Que pouvais-je déduire de tout ce qui avait été dit ? Odin avait parlé et Niké avait menti. Purement et simplement. Je ne pouvais pas voir les choses autrement. Deux guerriers avaient rencontré la déesse de la victoire et ils avaient tous les deux des avis contradictoires sur ce qui avait été dit et partagé. Le trouble était sur nous. Le discrédit aussi. Alfrid ne pourrait sans doute pas faire confiance à Amalthia à moins d’une geste fort. Mais il fallait réfléchir, poser les choses, attendre, écouter… et décider.
- Je ne suis pas Odin, je suis son fils, Et même si j’ignore certaines choses, ou que je m’en moque… je sais la raison pour laquelle je suis un protecteur de l’humanité. Ma mère a transmis en moi toute l’affection et le courage nécessaire pour réaliser cette tâche.
Les récits en disaient bien plus mais je n’étais pas là pour parler mythologie à des guerriers qui savaient déjà tout ce qu’ils devaient savoir ; à moins que je ne me trompe. Toujours est-il qu’on ne naissait pas étranger aux fils et trames que les Nornes avaient tissé pour nous. Un destin ? Non, une épopée dont il était question à chaque fois que nous prenions des décisions.
- Se sacrifier pour l’honneur, la gloire, pour qu’on raconte nos faits plus tard, même après le Ragnarok, voilà une des raisons invoqués. Mais au-delà de ça ? N’est-il pas question de bien plus ? De tout ce qui fait le sel de l’existence ? Pourquoi suis-je, pourquoi est-ce que j’ai toujours été aussi proche des guerriers et guerrières, de frères et sœurs d’armes ? Parce que les hauts faits ne sont pas que le privilège des dieux. Et moi ? J’ai toujours préféré marcher parmi ceux de Midgard que d’user des sandales au palais.
C’était là une des raisons de préférer un repas, de l’hydromel et une belle table pour parler, pour échanger entre amis, entre compagnons d’armes… et de couche. Oui, bon, n’oublions pas les plaisirs simples et pourtant si capitaux ! Je piochais à nouveau dans le chevreuil, remplissait à nouveau ma chope d’hydromel, ne perdant pas la main pour remplir également celle de tous ceux qui étaient présents autour de la table, sans exception. Je levais mon bras et mon breuvage bien haut devant moi.
- Parce qu’il est nécessaire que chacun forge son destin en actes, erreurs, réussites et victoires. Et s’il advient qu’il échoue, qu’il se relève, encore et encore. SKOL !
D’un trait d’un seul, le vidais ma choppe d’hydromel avant de reprendre bien plus avant mon récit, cet espèce de monologue entrecoupé de bouchées de chevreuil, de légumes et de rincées d’Alcool.
- Que devrais-je dire de mon passage au Tartare ? Mmh ? Dois-je vous dire que son gardien a été bien plus compréhensif que n’importe quelle divinité n’a pu l’être ? Ce n’est même pas concevable.
Il n’était toujours pas question d’inclure Athéna dans ce panier de divinités bouchées et stupides. Elle était bien plus qu’une Olympienne, bien au-delà, par sa symbolique et le devoir qui l’animait à elle aussi, protectrice du monde des hommes.
- Il a compris ce que signifiait le sens du mot Sacrifice à nos yeux. Celui qui signifie le don de ce qui peut être le plus précieux. Et je suis persuadé que c’est un concept, une idée que bon nombre de Saints ne pourront qu’effleurer du bout des doigts en dépit de leur dévotion. Ne parlons pas des autres royaumes.
Etait-il si important qu’on nous comprenne ? Ça aurait été un bon départ pour mériter un peu plus de respect, effectivement ; sauf que même pour nous, le respect devait se gagner. Comment allions-nous être perçus après avoir perdu ? Et ce sacrifice que j’avais fait, allait-il être jugé tel qu’il avait été accompli ?
- Nous sommes un peuple animé par des idées, des croyances et des concepts différents. Leur monde se veut éternel. Le nôtre aura une fin. Et à ce titre, il nous place à la même place que les hommes de Midgard en dépit de notre longévité exceptionnelle.
Un don, un avantage. Oui, mais certains, même au cœur d’Asgard ne l’avaient pas vu de cette façon-là.
- Ce que je veux dire par là c’est que vos avis, vos mésalliances, vos animosités m’importent plus que vous ne pouvez l’imaginer. Peut-être que mon Père aurait tranché les choses avec plus de dureté ou de clémence, pour ma part, il y a des choses que je ne peux remettre en cause.
N’était-il pas temps de donner tout l’intérêt que méritaient les guerriers et prêtresse d’Asgard, une fois pour toutes ? Trop longtemps mon silence et mon absence avaient été altérés par le devoir et les responsabilités. Une Guerrière d’Asgard était en posture délicate, en situation périlleuse, et plus que jamais il était temps qu’en tant que Dieu de la guerre et des victoires je me comporte plus comme un Frère d'Armes que comme le tout puissant qui reste impassible dans sa tour d'ivoire - ce que je n'avais jamais été.
- Si mon Père Odin a donné des ordres à Amalthia pour qu’elle aille chez Arès et par voie de fait, quitte le royaume, elle est donc innocente des accusations contre elle au sujet de la désertion.
Comment ignorer un fait donné par Amalthia et confirmé par Séléné ? L’étau se desserrait un peu autour de la tigresse des neiges mais elle n’était pas pour autant sortie d’affaire.
- Ce que je constate au-delà de tout çà, c’est le discours improbable de Niké et sa manière de tourner selon le vent qui l’arrange.
Mon regard s’était dirigé tour à tour vers Alfrid et Amalthia. Niké avait effectivement dit être une alliée, aurait demandé à Amalthia de partir lors de l’altercation avec les Titans et les Spectres, celle qui a déclenché cette guerre, et de l’autre elle aurait raconté le contraire à Alfrid en l’informant d’une relation avec un Berserker ? Genre discours de collégienne qui prévient du danger qu’il y a à forniquer dans les coins avec n’importe qui ? Mais de quoi elle se mêle ? De quelle ‘’Victoire’’ pouvait-il s’agir là si ce n’est quelque minions à la solde d’un démon, capable de souffler le chaud et le froid en toute occasion ? Nous avions été soumis à rude épreuve face à Lucifer, de là à penser que Niké avait été frappée d’incapacité, de possession, ou de toute autre chose…
- De qui devons-nous nous méfier finalement ? Mmh ? D’une guerrière d’Asgard ou bien d’une déesse qui a insulté mon Père et moi devant Hadès ? D’une Déesse qui a jeté le doute et le discrédit par quelques persiflages ? Nous nous sommes battus pour elle, qu’avons-nous à leur prouver désormais ? De quel sacrifice peut-on faire acte alors que nous sommes morts à raison pour aller sauver Athéna ? Et pourquoi Niké n’a pas pu comprendre ce que nous faisions aux enfers, nous demandant de disparaitre ? Rien de ce qui sera dit ici pour défendre Niké ne pourra atténuer son inqualifiable conduite.
Tout avait été si vite sur le seuil des Enfers. Et pourtant, même en étant certain de gagner contre le sombre monarque, j’avais préféré, à l’injonction de Niké qui avait souligné l’inutilité de notre présence en ces lieux, offrir mon sang dans un ultime geste destiné à marchander ma vie contre celle d’Athéna, sa mère. Mais il y avait un bémol à tout ça. Une chose à laquelle personne n’avait pensé.
- Cependant, je ne peux imaginer la fille d’Athéna réagir de la sorte à moins d’avoir été souillée par le pouvoir d’une entité que nous avons déjà croisé.
Comment oublier le serment brisé, le vœu d’Ashram, la libération de la déesse de la vengeance qui était gardienne d’un des 2 sceaux d’Ouranos ?
- Némésis avait été souillée de la même manière par un des sceaux d’Ouranos, il n’y a pas d’autre explication possible. Et je compte, non pas blâmer Niké si tel est le cas… mais bien évoquer cette possibilité à Athéna.
Le silence était là, présent, pesant, et si j’avais contenu une forme de rage ou de colère jusqu’à présent, je la laissais soudainement sortir d’un coup, frappant sur la table par dépit.
- Tout ce qu’elle a réussi à faire c’est instaurer le doute en nous ! Nous voilà brisés, et fous de tristesse du départ de nos amis, de nos proches et guerriers et nous n'avions pas besoin d'une division pareille ici, à Asgard.
C’était l’abandon d’une forme de volonté et de courage, de lassitude, de crédulité aussi, qui avait donné un terreau fertile aux plus sordides idées et à l’émergence de la méfiance en nos murs et entre nous.
- Dois-je énoncer les raisons qui ont poussé Ashram à quitter ce monde pour aller protéger Yggdrasil ? La lassitude d’un monde frappé par l’inertie de chacun et l’impossibilité d’agir pour ce en quoi nous croyons. Est-ce que se sont les mêmes raisons qui ont conduit à la disparition de Kara, Diana et bien d’autres ?
Certains reviendraient-ils un jour ? Rien n’était moins certain. Ashram par exemple se battait désormais pour protéger les 8 autres royaumes mais il le faisait seul. Avait-il été rejoint pour une heure, un jour ou un mois par celle qu’il aimait plus que tout et qui avait été avisée de la route à suivre ? Angèle du Sagittaire avait-elle cherché à le rejoindre là-bas juste pour le revoir de temps en temps depuis sa disparition ? Même pas ; il avait quitté Midgard devant Thor et un Spectre du nom de Elyn. Rien de plus. Tout ce en quoi il avait pu croire s’effondrait et au lieu de sombrer dans la folie, il avait préféré redevenir ce loup géant qu’il avait été des siècles avant, destiné à protéger les racines de l’arbre monde.
- Je ne suis pas Ashram. Je crois en chacun d’entre vous, autant que vous êtes, avec vos forces et vos faiblesses.
La voix était remontée un court instant, comme pour appuyer les propos forts et puissants qui tenaient tant à sortir.
- Et puisque Amalthia me dit qu’elle a insisté pour rester auprès de Niké, je la crois bien volontiers, parceque j’ai foi envers les guerriers d’Asgard avant toute autre personne.
C’était là une manière d’amener ma décision, celle que j’avais eu le temps de murir et de préparer. Car il y avait bien un soucis néanmoins, une chose qui avait été faite et qui n’était pas envisageable. Du moins, qui avait peut-être précipité l’attaque des guerriers d’Arès. Mon regard se tourna vers Amalthia.
- Cependant, si comme je le pense, tu es en liaison avec un berserker, un cardinal, c’est là et là seulement que tu as fauté. Quelles qu’aient pu être tes raisons, tu as rapproché un de nos adversaires du cœur d’Asgard. Et quelle qu’ait pu être ta liaison, elle n’a pas pu empêcher leur attaque.
La forge était à quelques pas du Palais, à quelques instant de marche de la bibliothèque. C’était le cœur d’Asgard et jamais simple visiteur, guerrier, cardinal ou autre n’aurait été invité de la sorte sans que prêtresse, dieu ou Père de Tout ne le demande ou l’autorise.
- Et face à cette attaque Je déclare donc les forces d’Arès désormais ennemis d’Asgard, au même titre que les Enfers ;
Pourquoi n’avais-je pas prononcé l’ordalie contre Poséidon ? J’avais mes raisons pour le moment. Je n'imaginais pas Poséidon assez fou pour renoncer à discuter avec celui qui il fut un temps, lui avait proposé une choppe dans la salle du trône qui aurait pu lui révéler l’emplacement de son foutu sceau s’il l’avait accepté. Un vrai bordel à se souvenir là aussi tellement les choses se sont enchainées à une vitesse ‘’d’enfer’’ ; ceci-dit, il n’était pas question de parler du roi des océans pour le moment. Il fallait prendre une décision pour l’affaire qui nous concernait.
- Pour faire face à la discorde qui pointe et manquerait de nous briser encore une fois, je vais acter une bonne fois pour toutes.
Mon regard se dirigea vers Amalthia, la guerrière de Zeta, aussi ferme et attentionné qu’il pouvait l’être. Il n’y aurait ni clémence, ni exagération, simplement un jugement destiné à clore définitivement les choses à moins de vouloir risquer une éternisation et une aggravation des choses. Je ne pouvais laisser les accusations d’Alfrid sans suite.
- Amalthia, guardienne de l’étoile de Zeta, je te gracie de l’accusation de trahison envers Asgard, en vertu des ordres que mon père à pu de donner, je te gracie des présomptions qui pesent sur toi concernant les agissements de Niké en vertu des récits contradictoires que vous avez amené chacun et de la foi que je porte envers vous tous.
Il était inutile de se pencher plus encore sur la confiance que je pouvais avoir envers tous les guerriers d’Asgard. Les discours de chacun sonnaient juste ; seul ce qui avait été dit par Niké variait de l’un à l’autre et mon expérience avec elle confirmait que le maillon faible était bien elle. Il ne me restait plus qu’a aborder le sujet final dont il était question, celui qui méritait sanction et action immédiate.
- Cependant, te voici jugée pour avoir autorisé à un Cardinal une ascension non souhaitée dans le royaume, incursion périlleuse et qui aurait pu nous compromettre tous. Je n'irai pas déranger les témoins qui ont pu vous voir marcher ici ou là, pour une journée, as-tu dit. Que tu flirtes est une chose, et pour ça, une simple botte de paille dans une grange aurait suffi. Et concernant l’attaque dont Asgard a fait l’objet, et même s’il n’y a aucune forme de lien prouvé, je ne peux pas l’ignorer.
Dur et implaccable, comme Mjolnir, comme le tonnerre qui roule et gronde de plus en plus proche mais ne s’emballe pas. Il ne s’agit pas d’une criminelle, il n’est pas question de trahison mais d’un excès de zèle. Et même pour cela, on rend des comptes. Pour nous, pour le peuple qui une fois encore paye chèrement nos actes ;
- Et puisque tu veux donc mourir pour Asgard, je t’ordonne de te rendre chez les Titans, de porter assistance au peuple d’Océanos et d’aider Albérik. Tu devras Combattre, c'est un ordre. Et mourir, s’il le faut.
Mon regard se tourne vers chacun, tous attablés, tous attentifs sans doute.
- Que tout ceci nous serve de leçon, à tous. De laisser d’autres semer le trouble et le discrédit nous a couté très cher. Nous aurions tous pu faire de même, pour les mêmes raisons. Et s'il y a des erreurs de commises, elles ne sont là que pour nous permettre de nous relever, nous mettre à l'épreuve.
Plongeant à nouveau dans mon assiette, ma choppe, mon repas, j’attendais que tout le monde se remette de ses émotions, de la longueur de mon allocution. J'attendais aussi les réactins et comme le voulais la coutûme, qu'Alfrid approuve ou réfute ma proposition envers Amalthia. C'était lui qui avait avancé la situation. Il devait la clore.
Il est temps désormais d'avancer, définitivement. Et pour celà, j'ai besoin de vous tous.
Jamais de mémoire d’homme je n’avais parlé de la sorte, préférant frapper, acter sans attendre, sans trop penser non plus. Mais là, c’était une de mes guerrières, c’était un de mes guerriers. Et tous deux, et tous les autres devaient savoir avec force que jamais je ne les laisserai tomber.
Alfrid
Dieu suprême d'Asgard
Rôle : Dieu protecteur d'Asgard et des neufs mondes.
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Sujet: Re: Les temps à venir. Ven 17 Avr 2020 - 23:57
Avec l'accord de Jolan, je poste avant lui.
Désolé si mon rp va être un peu long et cru par moment. ^^
Alfrid avait dit ce qu'il pensait, les doutes qui emplissaient son coeur et malgré tout, il ne pouvait constater qu'une chose, Amalthia se perdait en palabre. Et cela, sans pour autant reconnaitre la moindre faute. Le fait qu'Asgard n'était pas défendu? La faute du Grand Pope, si elle n'était pas revenu défendre Asgard, cela restait un mystère. Pourquoi les Berzerkers avaient attaqués juste au moment où elle partait chez eux? Aucunes idées. Elle avait l'art de transformer les faits pour en tirer avantage et se faire bien voir. Mais il avait donné à Thor et Séléné toutes les cartes pour la juger. A présent, c'était à eux de voir. Même si d'après les dires d'Amalthia, elle avait encore des choses à dire.
L'Epsilon profita donc ce cet interlude pour aller prendre place à table, invitant Jolan à venir s'assoir près de lui. Mais il ne pouvait finir sa discussion avec Amalthia comme, qui semblait dire que ses paroles faisaient foi et que les Ases devait la croire sur parole.
" - Pense-t-elle que du fait d'être une Gardienne de Domaine, nous devons la croire? " pensa-t-il avant de se relever.
Il déclara alors à la Guerrière de Zéta Prime que pour lui, seul les actes comptent, surtout quand elle avait mis en avant qu'elle était prête à mourir pour Asgard. Il lui rappela que ce n'était pas de vaine parole à dire, surtout devant des gens qui étaient déjà mort pour leur Royaume, comparé à elle. Il lui montra l'épée de Diana, preuve qu'elle aussi avait combattu et était morte pour Asgard. Peut-être que cela lui mettra du plomb dans la tête.
Après sa tirade, Alfrid reprit place près de Jolan et bu un verre en saluant Thor et Dame Séléné. Sans oublier de servir Jolan au passage. Après tout, depuis le temps qu'ils ne s'étaient pas vu, il fallait au moins qu'ils fêtent ça.
- A la tienne mon ami. lui dit-il en lui levant son verre.
Au bout d'un petit moment, Alfrid demanda à Thor et Séléné s'ils pouvaient parler de son idée d'alliance avec les Saints. La Prêtresse semblait intéresser, tout comme d'avoir la suite des explications d'Amalthia. Thor semblait être plus pressé de mettre fin à la discussion sur le sujet d'Amalthia qu'autre chose.
Cette dernière commença donc à expliquer que si elle n'était pas revenue à Asgard, alors qu'elle savait qu'ils étaient en infériorité? La faute d'Odin qui lui avait donné un ordre. Mais avait-elle prévenu le Seigneur Odin que les seules défenses du Royaume était, à ce moment-là, une novice? Alfrid en doutait fortement. Elle essaya de dire qu'elle avait invité le Titan à Asgard pour s'excuser de ne pas l'avoir salué dans le Labyrinthe de Poséidon. Et qu'elle avait oubliée qu'elle l'avait invité.
Elle continua un moment à parler, toujours se justifiant en disant qu'elle n'était coupable de rien. La seule chose qu'elle reconnaissait, c'était avoir eu une relation avec un Berzerker. Pourquoi cela ne le surprenait pas, il ne pouvait le dire.
Après cela, elle déclara qu'elle était prête à faire une mission importante pour Asgard, pour prouver sa valeur et demanda à Thor de lui confier une mission, sur un ton qui semblait montrer une étrange intimité entre eux. Ensuite, elle se tourna vers son accusateur pour lui dire merci, qu'elle avait pu parler de ce qu'elle avait sur le cœur, rajoutant bien qu'elle s'était mal exprimé, comme toujours, juste avant de se jeter sur une volaille.
Alfrid ne dit rien, il avait beaucoup de chose en tête à lui dire mais aucune n'aurait forcement été positive sur l'instant. Il se contenta de boire un verre, en silence, espérant que son regard blasé lui ferait comprendre ce qu’il ressentait.
Puis Thor commença à parler. D’abord, il était d’accord sur le fait qu’Alfrid pourrait lui parler de ses idées d’alliances. Ce à quoi Alfrid répondit par un signe de tête.
Par la suite, Thor commença un long discours, très long, abordant différent sujet. Il parla du fait qu’il n’était pas comme les autres Dieux, qu’il préférait rester parmi les mortels. Thor évoqua aussi le fait que les Saints, voyait les Asgardiens comme les hommes du monde, avec une fin prédéterminée. Chose qu’Alfrid espérait pouvoir changer comme vision.
Le discours continua, abordant divers sujets certes intéressant mais Alfrid voulait savoir où Thor voulait en venir. Et quand il déclara qu’il avait confiance dans les Asgardiens, plus qu’en quiconque, Alfrid comprit ce qui risquait de se passer. Thor déclara que la seule faute d’Amalthia était d’avoir eu une liaison avec un Berzerker. Et il déclara ensuite les Berzerkers ennemies du Royaume d’Asgard.
‘’ – Une bonne chose ça.’’ Songea-t-il, jetant un coup d’œil à la réaction d’Amalthia.
Mais la suite n’allait pas plaire à Alfrid.
Thor déclara Amalthia gracié des accusations de trahison avec les Berzerker et que tout ce qui était en rapport avec Niké, vu que nos avis étaient différents, ne comptait plus. A ses mots, Alfrid sentit quelque chose en lui ouvrir les yeux. La bête en lui se réveilla et essaya de bondir de lui. Le regard d’Alfrid, calme jusque-là devint noir, une colère en lui gronda.
Ses oreilles lui avait-il joué un tour ? Thor venait-il de la gracier comme ça ? Juste parce qu’il avait confiance en elle ? Au plus il réfléchissait, au plus la bête s’éveillait et voulait se lancer à travers la table. Mais sur qui ? Sur Thor ou sur Amalthia ? Ou les deux ? Petit à petit, Alfrid se senti perdre pied, comme s’il tombait dans le noir. Et au plus qu'il tombait dans le noir, il avait l'impression que son coté sauvage grandissait et pouvait se voir à présent, sur son visage ou dans son cosmos. Mais alors qu’il allait définitivement tomber dans les ténèbres, une douleur le fit revenir à lui. Il regarda sa main droite et vu qu’il saignait, pas grand-chose mais juste assez pour qu’il revienne à lui. Il put voir alors qu’il s’était coupé à la garde de l’épée de Diana.
‘’- Même si tu n’es plus là, tu m’as permis d’arrêté la bête en moi…’’ pensa-t-il en souriant.
Mais une chose pouvait encore être fait. Il se leva, inspira et fixa Amalthia, espérant que la bête se tiendrait à carreau.
- Thor t’a graciée… et étant donné qu’il est le Seigneur d’Asgard en l’absence du Seigneur Odin, je n’irais pas contre son jugement, pas totalement du moins. Il fit un signe de tête à Thor. Tu parles beaucoup et te plains plus que nécessaire, Amalthia, toujours te mettant en victime, sans chercher à assumer tes actes. Il regarda la jeune femme. Et même si le verdict de Thor va en ta faveur, je ne te reconnais plus comme une amie, une sœur d’arme ou une personne de confiance jusqu'à ce que tu es accompli l'acte dont Thor t'en a fait la demande. Et pour montrer que je suis sérieux… Alfrid leva la main blessée par l’épée de Diana, dans l’autre un couteau et se fit une coupure pour laisser s’écouler un peu de son sang. Je jure sur mon sang que si un jour prochain, j’ai le moindre doute de ta fidélité envers le Royaume d’Asgard, je te tuerais de mes mains sans la moindre hésitation. Il tourna son regard vers Thor. Et cela même si les Dieux s’y oppose, car je protégerais le peuple d’Asgard, quoi qu’il arrive, dois-je porter le sceau des traitres.
Alfrid le savait et il se doutait que l’assemblé le savait aussi. Les serments de sang étaient sacrés pour le peuple d’Asgard. Une fois prononcée, il n’était plus possible de faire machine arrière. Puis il détourna le regard d’Amalthia. Qu’elle parte maintenant ou pas chez les Titans, pour lui ça n’avait pas d’importance. Il espérait juste être là pour voir comment elle rentrera, si elle rentre.
- Jolan, tu veux bien me faire un bandage, j’ai peur de ne pas être capable de m’en faire un correct. Lança-t-il en souriant à son camarade. Et il se rassit avant de boire une gorgée. Sinon, vu que vous voulez qu’on va de l’avant, je pense qu’on peut à présent parlé des différents traités de l’alliance avec les Saints. Il se tourna pour voir Dame Séléné et Thor. Je proposerais une alliance sur différents points. Par exemple, nous possédons des ressources que le Sanctuaire ne doit pas posséder, comme les fourrures ou les minerais de nos mines. Autant en profiter pour faire des échanges avec le Sanctuaire. Et je pense qu’il y a de nombreuses herbes médicinales qui sont uniques à notre terre. Ton avis là-dessus Jolan ? Il regarda Jolan pour avoir son avis avant de continuer. Pour ce qui est de l’alliance militaire, pourquoi ne pas proposer, qu’en cas d’attaque du Royaume ou du Sanctuaire, nous puissions envoyer un ou deux Guerriers pour assurer un soutien. Et au vu de ce qu’il y a eu lors de la dernière Guerre Sainte, je propose que si cela venait à se reproduire, je propose une close obligeant les deux camps à envoyer un guerrier pour assurer la défense du territoire allié. Enfin, voilà déjà quelques points auxquelles j’ai pensé.
Il s’arrêta pour reprendre une gorgée et surtout, attendre la réaction de l’assemblée.
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Jolan
Guerrier Divin de Zeta
Rôle : Tigre d'Ombre et de Lumière
Chercheur et guérisseur. Esclave d'un maître dont il ignore tout
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Sujet: Re: Les temps à venir. Dim 19 Avr 2020 - 13:41
* Des explications ? *
C’était assez inattendu au vu des circonstances mais quelque chose semblait pousser le guerrier d’Epsilon à aller au fond des choses, à plonger, rechercher une vérité qui pourrait brûler les Ases autant que les rassembler.
* Inadvertance, légèreté ? Ce serait encore pire Alfrid. Encore pire. Au moins lorsque les faits sont faits sciemment, à but néfaste, on peut s’y retrouver mais là. *
Son ton se fit plus dur malgré la télépathie,
* Mais là, si j’ai bien compris, tu me parles d’un comportement puéril indigne d’un guerrier. Quand on a la vie des habitants d’Asgard entre ses mains, on ne peut se comporter comme un oiseau sans tête.
Qui étaient nos alliés officiels en cet instant, Alfrid ? Qui étaient alliés à nous et leurs identités précises ? Un guerrier, cela a un nom, cela a un rang, une importance…
Sans plus de précision, nous nageons juste en plein témoignage et non en faits et indices précis. Dommage que nous n’ayons le soutien éclairé d’Hugin et Munin voire la parole d’Hélios, celui qui sait tout qui voit tout. *
Puis, les discussion reprirent en une singulière ambiance de ripailles. Visiblement, le cas de la blanche guerrière semblait être une véritable épine dans le pied de toute l’assemblée et même s’il n’avait pas pris part à ces événements, son apprentissage se faisant loin en cet instant, une part de lui était quand même concernée.
* Lénore… * * Eh bien, j’espère qu’elle n’ira jamais à ta recherche. * * Sphaigne ? * * Couvrir tout un territoire de sa seule énergie ? Quelle prétention. * * Tu ne l’aimes pas. * * Elle a abandonné ta sœur en un terrain ennemi. Cela semble être une habitude chez elle… * * Laisse lui le bénéfice du doute… * * Comme tu veux, tu es bien trop gentil… *
Une nouvelle fois, elle ne nommait personne, ce qui agaçait pas mal le blond guerrier alors qu’il acceptait la coupe que lui tendait Alfrid d’un geste. Par contre, il était hors de question pour lui de se perdre en ripailles ou se goinfrer alors que le peuple venait d’essuyer une tempête et que lui ne bénéficiait pas forcément de la possibilité de remonter à la surface. Tous n’étaient pas égaux.
Oublier…
Son sang fit un tour et il en fallut de la volonté pour ne pas répliquer à ce manque flagrant de rigueur et de responsabilités. * Alfrid, elle invite des titans, ou pire des berserkers à venir sans préciser leurs identités et en avertir les maîtres des lieux ? Elle l’a fait au moins, rassure-moi mais elle l’a fait ? Ou bien je me trompe ? *
Et s’efforçant de ne pas perdre le fil des paroles, pour le moins décousues et sans lien temporel précis, Jolan se demandait jusqu’où cette histoire les conduirait.
* A tiens, elle daigne donner un nom ? * * Sphaigne. * * Ne la laisse pas t’approcher. Elle ne pourra que te mettre en danger. * * Bon, visiblement on aura pas plus de précision que cette Nike, c’est trop dur de retenir plusieurs noms… *
L’agacement du guerrier montait et ce n’était pas l’aide de son comparse qui l’aiderait davantage.
Se méfier des spectres mais pas des berserkers… Étrange mentalité alors qu’aucune des parties n’est spécialement composée d’enfants de cœur.
Renonçant à recevoir plus de précision quant à qui affrontait qui. Quoi se passait avant quoi, qui était en présence, qui était au courant, Jolan préféra laisser les choses entre les mains de ceux qui visiblement savaient et pensaient que c’était la même chose pour les nouveaux arrivants.
Ainsi les mots se poursuivirent avant que le seigneur Thor ne prenne la parole, l’ignorant sans qu’il n’en prenne ombrage. Après tout, vu le peu de fiabilité et de précision des informations, autant ne pas s’en offusquer.
Décidément, rien ne semblait parti pour aller au bout des choses. Plus une tentative de ramener la concorde au sein des troupes d’Asgard. Faits louables mais qui pouvait se muer en bombe à retardement.
Niké, une divinité visiblement bien lunatique si l’on se fiait aux dires des uns et des autres. Une suspicion d’empoisonnement avait même été lancée à sa décharge. De quoi lui laisser le bénéfice du doute. Mais alors pourquoi rendre aussi vite le jugement alors que tout n’était pas encore éclairci. Sans doute le péril régnant sur la stabilité du royaume et la concorde entre les Ases rassemblés céans.
* Alfrid, je n’y comprends toujours rien. Tout va en tout sens… Mais cette femme est graciée, c’est bien cela ?
Comprends que vu le maelstrom d’informations allant en tous sens, je ne peux répondre à ta libation. Je me dois déjà de rester sobre en temps normal, alors là… *
Était-ce en partie à cause de sa demande, de ses réflexions qu’Alfrid éclata soudain comme il le fit ? Peut-être mais il ne pouvait en être certain. Lui avait sérieusement souffert comme tous les combattants ayant lutté en tout temps. C’était si fort, si intense qu’il crut entrapercevoir une ombre immense sans pouvoir mettre de réalité dessus.
* Cherche pas. * * Sphaigne. * * Ne cherche pas… Son cœur saigne trop… * * Tu es sensible à cela ? * * Une part de moi y trouve un écho. * * Bien… *
Et laissant le guerrier lancer son serment, il finit par s’avancer vers lui quand il lui demanda de le soigner.
" Bien sûr. "
Et ouvrant le léger paquetage de soins qu’il portait toujours avec lui, il commença à nettoyer puis désinfecter la plaie heureusement légère avant d’y poser un baume et d’enrouler le tout d’un bandage d’expert.
" A l’avenir évite de te blesser la main. Elle t’est bien trop utile. Un peu de sang à l’avant-bras aurait suffi. "
Une remarque plus légère alors que le guerrier venait de se mettre en fâcheuse position face à Thor et à la guerrière de Zeta Prime. * Alfrid, te rends-tu bien compte de ce que tu viens de faire face à Thor ? *
Un sourire avant qu’il ne poursuive.
* Mais je peux comprendre, je peux comprendre, moi aussi, j’ai laissé une personne chère qui a disparu et que cette guerrière n’a même pas jugé nécessaire de nommer comme étant le but de sa recherche en les terres d’Arès. Au moins, Diana, elle, n’est pas oubliée… *
Et se reprenant aussi vite. * Mais laissons, Lénore attend que je prenne sa succession et que j’assume ce qu’elle m’a laissé. Jamais, je ne pourrais lui rendre les hommages funèbres mais je pourrais toujours honorer sa mémoire avec l’aide de notre maître. *
Puis, cette parenthèse achevée, les débats reprirent, le guerrier s’efforçant de demeurer impassible.
" Les herbes médicinales…
Oui, c’est dans mes cordes mais autant leurs proposer les remèdes déjà préparés et prêts à l’emploi. Ce sera plus optimal pour eux et surtout moins de risques de perte lors des manipulations ou du transport. L’antre de guérison que Lénore, Hermine, Géralt et moi avions commencé à rénover est doté d’une partie totalement dédiée au laboratoire et aux réserves. Avec la glace presque éternelle que nous avons en abondance ici, rien n’est plus simple que de les conserver. Ensuite, on pourra aussi toujours s’en servir pour tout transporter sans la moindre perte.
En fait, je pense qu’il faudrait déjà sonder ce qui intéresserait au mieux la déesse Athéna face aux genres de blessures ou maux qu’il faut le plus souvent soigner.
Le mieux serait que j’aille avec toi, du moins pour évoquer tout cela. De plus, mieux vaut aussi donner l’essentiel des savoirs nécessaires à la meilleure utilisation du tout. N’importe quel remède peut s’avérer dangereux si on en use n’importe comment… "
Et souriant doucement.
" Pour le reste, je suis d’accord avec ce que tu proposes. A moins que tu ne voulais parler qu’au guérisseur. "
Et un rire léger lui échappa avant qu’il ne repousse la coupe.
" Seigneur Thor, grande prêtresse Séléné, n’y voyez aucune offense mais je me dois de ne jamais absorber le moindre alcool. Mes sens et mes gestes ne peuvent en aucun cas être troublés par la moindre drogue ou la plus petite ivresse. Tel est l’un des vœux que j’ai formulés lorsque j’ai commencé à apprendre l’art de soigner et de guérir.
Maintenant A l'instar les autres Ases, Albérich XIII luttant peut-être même en cet instant contre les berserkers au cœur du Royaume des Titans et ne demandant pas mieux que de recevoir une aide dans la seconde à venir, je suis prêt à tout mettre en oeuvre pour servir Asgard. Que la discorde puisse prendre naissance entre nous sera toujours un risque mais c'est aussi à nous de veiller à ne pas lui offrir un si magnifique terreau. "
Son regard glissa malgré lui vers Amalthia dont le discours avait été quasi incompréhensible à ses sens.
Rôle : Prêtresse d'Odin, Gardienne de la foi d'Asgard.
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Sujet: Re: Les temps à venir. Jeu 23 Avr 2020 - 15:38
Le moins que l'on puisse dire, c'est que la parole est libérée, ces derniers temps, à Asgard. Livrant la suite de son récit, Amalthia parla, assez longuement, marquant de courtes pauses avec des regards appuyés sur l'auditoire, et des gorgées d'alcool. Elle évoqua ainsi le territoire vide des Berzerkers lors de sa visite, les évènements du labyrinthe, une invitation lancée et oubliée, les présumés mensonges de la déesse de la Victoire, la façon dont elle a été rejetée par la divinité en difficulté, pour finir sur des remerciements adressés à Alfrid. La prêtresse ne sait guère quoi penser de toute cette histoire. De toute évidence, la Victoire avait menti à l'un ou l'autre, à moins que tout ne soit qu'une question de point de vue et de compréhension.
Le dieu au marteau, lui, semblait avoir sa petite idée derrière la tête. Lui aussi, parla longuement. Son discours étaient entrecoupé de pauses pour boire et manger. Comment pouvait-il avoir autant d'appétit ? En soi, le banquet est là pour être honoré, mais tout de même… Les dieux peuvent-ils s'étouffer avec de la nourriture ? Peu importe. La discussion à propos du traité d'alliance avec le Sanctuaire devra attendre. Le Fils d'Odin commença avec une définition de ce qu'il est, de ce qu'il représente, et avec une présentation sur la façon dont il évolue parmi les hommes. Il évoqua aussi son passage au Tartare et l'étrange compréhension du gardien, sa curiosité pour les coutumes du Nord, ou pour les valeurs que les Ases portent en estime. Tout ça avant d'énoncer ce qui, d'après lui, anime le peuple d'Asgard. Bien sûr, tout ceci n'est qu'un préambule à ce qui suit, et il réagit alors au récit de Amalthia. Pour lui, la guerrière à fauté en ayant une relation avec un Berserker, et c'est là la seule chose dont elle peut être réellement accusée. Séléné ne semble pas très convaincue, et le dieu enchaîne en déclarant les forces d'Arès ennemies du royaume d'Asgard. Voilà de quoi mettre la guerrière en porte-à-faux entre ses amitiés douteuses et son devoir.
Graciée, la guerrière est tout de même envoyée hors du Royaume. Elle devra combattre pour les Titans, au nom d'Asgard, et mourir si il le faut. Il était rare à Asgard que les dieux rendent de tels verdicts. Séléné déporta son attention sur Alfrid, guettant ses réactions, qui ne tardèrent pas…
Il prit donc la parole en annonçant qu'il n'irait pas contre le jugement du dieu. Mais il n'acceptait pas pleinement le verdict non plus. Impossible pour lui de considérer Amalthia comme une sœur d'arme tant qu'elle n'aura pas accomplie sa mission et honoré Asgard. Et pour montrer à quel point il était sérieux dans ses propos, il s'entailla la main sur le fil de l'épée de Diana, afin de prononcer un serment de sang. Au moindre doute futur sur la loyauté de l'actuel Zeta Prime, il s'engageait à l'abattre de ses mains. Quitte à être qualifié de traitre par la suite. Après cela, son attention se déporta sur Jolan pour lui demander de bander la blessure, puis sur Thor et la prêtresse pour remettre sur le tapis le sujet du traité d'alliance. Il proposa alors que l'accord devienne aussi un accord commercial, proposant un échange de ressources naturelles. Quand à la partie militaire, il est question de renforcer l'alliance en ajoutant une clause sur le soutien militaire mutuel. Envoyer des troupes protéger les frontières des royaumes en sous-effectif. La prêtresse resta silencieuse, pensive.
Soignant la main de Alfrid, Jolan lui demanda de ne plus se blesser les mains. Ceci fait, le successeur de Lénore appuya les proposition du Loup, allant jusqu'à proposer des remèdes prêts à l'emploi pour les marchandises échangeables. Il évoqua l'antre de guérison, à priori prête à l'emploi, avant de s'excuser pour sa non-consommation d'alcool. La prêtresse lui accorda un sourire, amusée.
"Il est tout à votre honneur de vouloir garder les idées claires en toutes circonstances. Boire de l'alcool lors d'un banquet n'est pas un critère obligatoire. Vous n'avez qu'à manger à votre faim."
Elle marque une pause, observant les autres convives.
"Le Seigneur Thor à parlé, à gracié Amalthia, et lui à donné des ordres. Lors, pour le moment, ce chapitre est clos. Je comprend néanmoins les doutes qui vous habite encore, Alfrid. Il n'était cependant pas nécessaire d'aller jusqu'à ce serment de sang… Mais maintenant que cela est fait… Les dieux sont témoins de vos actes. Gare à vous si vous allez contre votre serment…"A nouveau, une pause, son regard s'arrête sur Amalthia."Je ne peux que vous souhaiter de faire bon voyage jusqu'à la terre des Titans, Amalthia. Puissiez-vous y faire honneur à Asgard et à votre rang."
La prêtresse soupire. L'idée d'envoyer quelqu'un se sacrifier ne lui plaît pas. Mais cela fait parti des conditions émises par Thor pour que les doutes sur sa loyauté soient levés. Que peut-elle bien y faire ?
"Pour en revenir à l'alliance, un échange de denrées et de connaissances, cela n'est pas si rare. Le Royaume d'Asgard avait déjà mis cela en place lors d'accords appartenant désormais au passé. Ces textes pourraient vous servir pour construire le votre afin de proposer le meilleur accord possible. Cela dit, nous pourrions aussi ouvrir un comptoir au village d'Hallingdal, réservé au commerce. Ainsi, nous pourrions recevoir les marchands, artisans et érudits étrangers. Cet endroit pourrait aussi permettre de stocker les marchandises. Il deviendrait un lieu d'échange privilégié. Et cela pourrait favoriser l'économie du village. En recevant les marchands étrangers, nous ferons vivre le port, mais aussi les commerces locaux et l'auberge. Bien sûr, il pourrait être intéressant que le Sanctuaire mette en place un lieu similaire sur leurs terres pour ceux des nôtres qui voudraient effectuer la traversée. Après tout, qui de mieux placé que l'artisan lui-même pour parler de ce qu'il fabrique ?"
La prêtresse sourit, avant de boire une nouvelle gorgée d'alcool, vidant son verre par la même occasion.
"Pour le soutien militaire renforcé… Je ne sais trop quoi en penser. Ce n'est pas la première fois que de telles clauses apparaissent sur les accords, mais elles sont rarement appliquées ou respectées. Faut-il donc prévoir une clause qui permettrait aux deux parties d'avoir un droit de retrait, sans pour autant mettre à mal l'alliance ? Je pense que l'accord militaire et l'accord commercial devraient figurer sur deux documents différents, afin que l'un puisse fonctionner sans l'autre, et inversement. Vos avis ?Son regard passe de à Alfrid à Jolan, allant jusqu'à Thor, au moment où elle pose sa question."La question des alliances et des accords est toujours délicate. Il faut être en mesure de parer à un maximum de cas."
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Amalthia
Guerrier Divin de Zeta Prime
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Sujet: Re: Les temps à venir. Dim 26 Avr 2020 - 1:25
Elle avait parlé beaucoup et avait fait de son mieux pour donner le plus de détails possible. Certain évènement datait un peu et ça n’avait pas été évident de tout remonter à la surface. Lorsqu’elle revint silencieuse, elle se prit quelque chose à manger et écouta le puissant Thor qui prit la parole. Ce dernier parla longuement et elle l’écouta en silence avec un certain sourire. Elle aimait ça l’écouter et ça lui faisait drôle de l’entendre parler longtemps, lui qui était plus prompt à se battre, qu’à faire des sermons.
Même s’il se montra un peu dur dans certain de ces propos, elle fut ravi et soulager de son verdict. Il était évident qu’il l’avait sûrement cru pour le passage avec Niké, ainsi que pour son passage au Sanctuaire. Il lui reprochait surtout son manque de prudence avec le Berz. Il les déclara aussi ennemi d’Asgard, elle accusa le choc sans broncher. De toute façon, elle n’avait plus vraiment de contact avec eux et ils avaient osé attaquer Asgard sans raison apparente. Alors, Thor avait raison de se montrer aussi dur. Il lui confia une mission, de partir chez les Titans et d’aller aider Albérick qui était encore là-bas. Bien, pas de problème et elle était presque contente de cette mission. Ça l’éloignerai un peu du royaume et lui permettrai de retrouver son calme.
Alfrid se montra implacable et l’accusait presque d’avoir mentit. Il fit un serment de sang et la menaçait de l’attaquer advenant le cas qu’il avait encore des doutes sur elle. À ces paroles, elle se leva à une vitesse fulgurante et faillit exploser. Elle serra les points sur la table et respira bruyamment. Comment pouvait t’il encore se méfier d’elle après ces explications et les paroles de Thor. Parler ainsi, il mettait même les paroles de Thor en doute. Il devrait avoir honte, quel culot. Mais elle ne voulait pas lui donner le plaisir de répondre à ça. Elle reprit très rapidement le contrôle, retrouva son calme , haussa la tête vers lui et marcha avec calme vers Thor.
En arrivant près de Thor, malgré la situation délicate, elle ne réprimer un petit sourire. Malgré tout, il avait été clément avec elle. Elle le salua avec respect et prit enfin la parole :
- Hé bien, je pars sur le champ pour le royaume des Titans. Si tu me le permets, je vais me mettre sous les ordres d’Albérick dès que je serai près de lui. Il sait ce qui se passe là-bas et sera de bon conseil. Je vais soutenir les titans du mieux que je le pourrai et je ferai honneur à Asgard.
Elle soutint un court instant son regard et reporta son attention sur les autres, elle voulait les saluer avant de partir. Elle regarda pour débuter la prêtresse Séléné, pour qui elle avait beaucoup de respect aussi :
- Portez-vous bien, dame Séléné et je vous rassure, ça ira bien.
Elle tourna ensuite son regard sur Jolan :
- Bien, on reprendra notre discussion de l’auberge à mon retour, guérisseur. Mon offre de t’aider avec l’eau curative tiendra encore peu importe ce qui va m’arriver.
Elle savait que ça lui ferait plaisir. Elle termina par Alfrid, parce qu’elle avait un truc important à lui demander :
- Et toi…j’aimerai avoir des explications très importantes à mon retour et cette fois, c’est toi qui en auras à me donner. Je veux que tu m’explique pourquoi est-ce que Diana a disparu dans les enfers. Je n’ai pas eu les détails, moi. Peu importe ce que tu penses de moi, le plus important est que je veux savoir ce qui lui est arrivé là-bas. Faut juste que tu gardes une chose en tête sur Diana, elle était la sœur que j’ai jamais eu. Je lui étais très attacher et je trouve ça terrible de ne pas la voir en ce moment. Alors, tu me diras ce qui est arrivé à cette guerrière qu’on aimait tant.
Elle avait une larme sur le bord des yeux en songeant à Diana. Elle prit une bonne respiration et reporta une dernière fois son attention sur Thor. Elle soutint de nouveau son regard un petit moment et conclua :
- Bon, je pars et bonne chance pour la fin de la réunion
Elle accompagna ses dernières paroles par une main posée sur son épaule en signe d’amitié. Pour elle, il n’était pas juste le puissant Thor, il était aussi son ami et elle savait que ce qu’il lui avait demandé était pour son bien. Pour qu’elle puisse se débarrasser des derniers doutes qui empoisonnaient sa vie et repartir sur des bases plus solides.
Le Royaume des Titans
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Sujet: Re: Les temps à venir. Mar 28 Avr 2020 - 17:23
A croire que nous n’aurions jamais le privilège d’avoir quelques instants de paix. Alfrid avait eu des paroles très dures après mon jugement, il avait conclu le tout avec un sacrifice de sang pour assumer ses paroles. Il avait raison sur certains points, Amalthia passait trop de temps à vouloir montrer qu’elle était loyale. Elle en faisait trop en paroles et pas forcément en actes. Mais telle était sa nature, et la raison de mon pardon.
Ne rien dire de plus. C’est Inutile. Laissons la colère passer. Ce qui est mauvais, c’est la vengeance. Pourvu que toutes les racines de ce mal se perdent et disparaissent, sinon…. Mais avec toute cette histoire, j’en avais perdu tout sens des convenances, pour un temps en tout cas. Alternant de grandes phases de silence et des monologues presque philosophiques pour lesquels personne n’avait relevé le débat, j’en étais d’ailleurs fort troublé, j’avais oublié de saluer l’arrivée de Jolan.
Levant mon verre et me tournant vers lui, je lui adressais un salut.
- Sois le bienvenu, en des circonstances peu conventionnelles à cette table, mais malgré tout sois le bienvenu.
Je laisse ainsi un moment à chacun pour parler, ou Alfrid et lui enchainent sur la nécessité d’aller faire des ronds de table avec quelque émissaire du sanctuaire. Bordel… tous n’ont que ça en tête, l’extérieur, encore, les autres, toujours. Je fais tourner ma coupe dans ma main, observant le breuvage. Quoi d’autre à faire alors que nul ici n’est capable de profiter de l’instant qui nous est offert de souffler un peu.
- Voilà un hydromel délicieux gâché par de la politique extérieure.
Difficile de se contenir lorsque dans la bouche de tous ou presque ne règnerait que règlements de comptes et autres négociations interminables.
- Peut-on réellement penser à nous l’espace d’une respiration, peut-on éviter de penser toujours aux autres l’espace de deux ? Est-il possible que pour une fois, il n’y ait qu’Asgard A NOTRE TABLE !
De force et de rage j’en avais broyé ma choppe en métal avant de la reposer sur la table. Les propos de chacun semblaient assez huilés pour imaginer que tout ce qui avait été dit l’avait été en concertation. Pas un mal mais chacun avait la même idée et surtout à priori celle d’aller au sanctuaire causer de tout ça en délégation. Une plaisanterie sans doute.
- Vous plaisantez j’espère. Partir ? Quitter Asgard ? A nouveau ? Vous n’êtes pas arrivés que vous désirez déjà partir sans même le temps de vous arrêter pour prendre un repas dans de bonnes conditions.
Séléné s’était exprimé à son tour, soulignant par ailleurs que Jolan ne buvait pas plus que de l’eau. Etrange attitude, ne pas boire dans le palais de Valhol est contre toutes les conventions. Tous les guerriers dans le Palais d’Odin mangent et boivent à satiété et faire preuve d’une telle retenue me semblait une attitude des plus loufoques ; comme celle de ne pas boire à un mariage, une occasion, une célébration. Enfin, telles sont les choses.
Lorsqu’elle rappelle à Alfrid le sens du sacrifice de sang je l’écoute sans mot dire. Elle comprendra que je soutiens chacun de ses mots tout comme lorsqu’elle apporte son soutien à Amalthia pour son départ. Et puis hop, ça aurait pu être parfait mais non. Nous revoilà parlant de politique. Bordel. Que devrais-je faire ? Eluder la question ? Trancher, Oui, presque, tout le monde n’a que l’alliance en tête et reste incapable de penser à quoi que ce soit d’autre. Dois-je vraiment leur dire que je m’en cogne, pour une fois ? Vont-ils le comprendre ?
- Si je suis capable de m’arrêter de combattre quelques heures pour vous retrouver, ici, dans le palais de Valhol, pourquoi n’y arriveriez-vous pas ? Arriver à vous arrêter quelques instants !?
Irrité, agacé, presque courroucé, le tonnerre roulait et grondait dehors, projetant mes réelles pensées et l’agitation qui était la mienne. Partir, de la bouche même de Jolan, c’était donc là ce qui était en projet alors qu’il aurait été plus simple d’envoyer un simple messager et de consolider nos positions ici, à Asgard.
- Partir au Sanctuaire ? C’est bien ce que vous désirez alors que nous n’avons fait que courir depuis des mois ? Envers et contre tous, nous avons combattu dans un Labyrinthe puis aux Enfers, pour tous et toutes nous avons remporté batailles et combats pour finalement perdre par précipitation et vanité. Alors par pitié, ne me parlez pas de quitter Asgard.
Un silence vient peser sur mes propos. Mon attention est alors retenue par Amalthia. Je n’ai pas le temps d’amorcer ce que je venais de dire. Mon regard se pose aussi sur elle avec la même intensité qu’elle aura pu le faire mais la distance est de mise. Juger une guerrière, juger un guerrier, j’aurai eu la même crise de conscience à le faire. Elle ne cherche pas à tromper mais se met en défaut lorsqu’il est question de bien faire, par excès de zèle, par une maladresse parfois chronique dans ses propos ou sa manière franche de faire. Et en cela, elle n’était pas non plus coupable, ou si, coupable de vouloir en faire trop.
Je me lève alors que je l’écoute parler. Elle se prépare sans doute à partir alors qu’en même temps elle avise de son retour, précisant à Alfrid qu’il y avait là encore des zones d’ombre à élucider concernant le départ de Diana. Finalement, elle s’approche et pose une main sur mon épaule, chose à laquelle je réponds également de la même façon. La poigne aura été sincère, délicate, aussi ferme que celle d'un monarque, aussi calculée qu'un homme qui pèse le poids de ce qu'il doit entreprendre pour apaiser le courroux des uns et des autres. Si toutefois elle savait ce que je m’apprête à dire suite à son départ, elle partirait danser nu sur les berges du Fjord de Kattegat.
- Force et Honneur, Amalthia.
Quoi dire de plus ? Sobre et réservé, comme un parent ou un proche qui a été tenu d’agir en roi là où il aurait préféré autre chose. Mais que faire. C’était d’unité que tous rêvaient, c’était ce qu’ils allaient avoir, en restant ici. Ou pas.
Je la regarde s’éloigner silencieusement, elle aura compris que seul son retour me permettra d’en dire plus. Et que seuls ses actes délivreront le palais de toutes les présomptions qui pesaient sur elle. Espérons que j’ai raison sur mes certitudes à son sujet. Ce n’est que lorsque finalement elle a quitté les lieux que mon regard se porte sur Alfrid et Jolan.
- C’est bien parce qu’il le fallait que j’ai finalement désaoulé assez vite. Et c’est aussi parce qu’il était impératif qu’un prince règne ici que je n’ai pas quitté Asgard.
Une choppe, une carafe d’hydromel… par dépit, je fais mine de reposer la choppe, qui sait si je ne vais pas finalement boire directement au carafon ? Mais non, nous ne sommes pas des barbares. Et au-delà de l’image comique qu’il y aurait à faire cela, je n’ai pas l’humeur à rire. Une choppe, tout simplement. Elle suffira. Et je porte son contenu à ma gueule aussi simplement qu’il suffit de le dire.
- Ce que je souhaitais le plus est carrément autre chose, l’opposé, conduire mes pas ailleurs dès lors qu’on m’a rapporté la guerre chez les Titans. Et tu le sais très bien.
Me voilà faisant quelques pas à quelques mètres de la table, observant les toiles et autres décorations de la salle. Dissipant quelque peu l'agitation qui parcourait mon esprit, je m'élance dans quelques propos qui ne surprendront personne ici.
- La politique me gonfle à un point que tu n’imagines pas ; assez pour que j’ai foi dans ton raisonnement, dans ce que tu veux apporter et pour te laisser faire avec Séléné et moi dans les parages. Je ne peux pas t’en vouloir d’aimer ça. Je préfère une parole donnée et bien souvent le marteau et la hache suffisent à enfoncer les choses là ou il le faut.
Vous avez l'image du clou frappé par le marteau et qui scelle les choses, les actes et les paroles ? Oui ? Pour la hache je vous laisse deviner encore un peu.
- Cependant, un peuple se fait peut-être massacrer en ce moment même par ceux qui sont venus nous attaquer en notre absence... et on parle politique alors que c’est de guerre, de combats et d’honneurs perdus que nous devrions nous soucier.
N’est-ce pas. Ça me faisait penser à toutes ces fêtes pour lesquelles on dansait après chaque massacre, en dépit du souvenir ou du deuil. Ce n’était pas propre à notre culture mais surtout lié à celles des autres.
- Donc si je vous écoute, il faut vous laisser partir gérer cette affaire politique et laisser Asgard sous la protection de Beowolf, exactement ce qui pouvait être reproché à Amalthia. Parce que autant te le dire. Si tu devais aller au Sanctuaire, d’une, je ne comprendrais pas pourquoi tu devrais être accompagné, et d’autre part, je n’aurai alors aucune raison de ne pas me rendre chez les Titans.
Question de politique. J'avais dans l'idée de revoir les Titans rapidement pour apporter un peu plus qu'un soutien. Déjà, l'envoi d'Amalthia allait je l'espère prouver quelques détails de plus. Les rapides discussions avec Océanos avaient toujours laissé envisager qu'il faudrait travailler plus que de cordiales discussions entre nous.
Je reprenais mon siège, assis, non pas comme un monarque mais comme un guerrier. Jouant avec mon cou, faisant tourner ma tête sur son axe, je tentais de me débarrasser d’une douleur chronique qui ne s’était pas atténuée depuis que je m’étais empalé sur la lame d’Hadès. Relevant mon regard comme aurait pu le faire un Jarl conquérant ou un frère d’armes, j’avais une question à poser. Il n’était pas question de jouer mais de laisser le choix. Du moins de poser une alternative qui ne serait pas sans risques ni sans contrepartie.
- Alors dis-moi, Alfrid, devrions-nous laisser Asgard sans protection et faire ce que nous aimons le plus ?
Finalement, pour quelqu’un qui n’aimait pas la politique, je me trouvais décidément assez rhétorique en la matière.
Je n’avais plus rien à dire.
Jolan
Guerrier Divin de Zeta
Rôle : Tigre d'Ombre et de Lumière
Chercheur et guérisseur. Esclave d'un maître dont il ignore tout
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Sujet: Re: Les temps à venir. Sam 2 Mai 2020 - 17:18
" Merci, dame Séléné. Se tenir sans cesse prêt fait partie de mes convictions et puis, l’alcool que je possède en mes terres ne sert qu’à nettoyer et soigner. Rien d’autres, ceux qui viennent ou qu’on amène à l’antre de guérison ont besoin de toutes les ressources de ceux qui y œuvrent sous la garde de mon maître. Et, puis, hormis en des situations bien particulières, ne nous devons-nous pas complètement à nos vœux, à nos engagements. Accepter l’armure divine est aussi accepter de sacrifier toute une part de sa vie…
Un tel pouvoir sous-entends aussi bien de grandes responsabilités qu’une vie parfois aux antipodes de celles des non-éveillés, enrichie ou le plus souvent appauvrie des joies simples d’une vie normale…"
Et se servant en victuailles, il finit par demander.
" Dame Séléné, une tempête a récemment soufflé sur les terres d’Asgard. Pas longtemps mais suffisamment pour faire des dégâts. Aussi, j’aimerais, j’aimerais que vous acceptiez de fournir en vivres, couvertures et abris ceux qui ont sans doute du tant perdre en ces quelques instants. Bien nourrir et chauffer le peuple lors de catastrophes fait aussi partie de nos devoirs. Qu’il sache qu’il pourra toujours s’appuyer sur nous en échange de tout ce qu’il nous apporte en forces de travail et de dévouement de tout ordre… "
Demande pour laquelle, il recherchait le soutien d'Alfrid. Lequel ne manqua pas de lui venir en aide. Puis, fort de ce soutien, il se tut, laissant les autres reprendre la parole. Autant en apprendre le maximum et avoir les idées claires maintenant que le cas de la guerrière de Zeta Prime semblait doucement se régler. Laquelle ne manqua pas de montrer son désaccord envers les réactions d’Alfrid tout comme d’afficher une surprenante familiarité envers Thor. Rien que Jolan ne s’amuserait à interpréter mais qui pouvait porter à confusion. Puis, l’entendant prendre congé les uns des autres, il manqua presque de bondir à son tour en saisissant ses derniers mots et ses accusations à peine voilée envers Alfrid.
* Qu’as-tu fait qui ne peut être éclairci de suite, Alfrid ? N’es-tu pas allé au bout de tes convictions et de tes combats ? Ne seraient-ce pas les Nornes que nous devrions blâmer plutôt que ceux qui font tout pour leurs proches et n’abandonnent pas faute de présence ?
Dis-moi que tu n’as rien à te reprocher pour Diana sinon les affres de la guerre et ses cruelles blessures imposées à tous et à toutes sans discernement. Ta parole est aussi valable que celle de cette femme décidément bien encline à rouvrir ce que Thor s’efforce de fermer, quitte à nous l’imposer de force.
Ta parole est tout aussi valable et tellement plus compréhensible. *
Et sur ce, il se replongea dans ses pensées, Sphaigne semblant étrangement décidé à le laisser un peu en paix. Puis, soudain, Thor sembla se rendre compte de sa présence. Quoique que le fait qu’il portât l’armure d’une autre ne parut pas le troubler.
* Ma pauvre sœur. A croire que tu n’as jamais existé que dans mes rêves. Oui, je vais finir par réellement le croire. * * Moi aussi. * * Sphaigne. * * Ben quoi. Personne ne semble se rendre compte du fait que tu portes l’armure d’une guerrière qu’Odin avait envoyé en mission en même temps que tous les autres membres de cette étrange équipe. * * Je… * * Je sens bien que tu luttes contre les larmes qui te rongent depuis le début de toute cette réunion. L’oubli… * * L’oubli… * * Bande d’élitistes à la c… * * Sphaigne ! * * Ce sont de sales putains d’élitistes qui n'acceptent que ceux que des divinités prennent selon des critères de combats alors que tous n’ont pas cette possibilité. Tu peux avoir une vie aussi dévouée que la tienne et finir en Hellheim parce que tu ne seras pas tombé au combat !!! * * Aie... Mais ne crie pas comme cela ? Tu veux que m'ouvre encore le bras * * Non... Non mais rends-toi à l'évidence. Tu as bien fait de te vendre à moi. Au moins, je prends soin de toi et pas que pour le bête bras qui porte l’épée, hache ou je ne sais quoi d’autres comme armes. * * Je… * * Allez, bientôt, tu pourras tranquillement la pleurer. *
Et voilà qu’une simple voix en lui se testait à lui apporter un semblant de réconfort. Ce qui était en totale contradiction avec tout ce qui semblait se passer en cet instant. Tout comme le bruit qui fit sursauter soudain Jolan alors que l’hydromel se déversait sur la table.
Maintenant ? Mais il pense qu’une ambassade de cette ampleur s’improvise sur un coup de tête ? Séléné a pourtant bien appuyé sur le fait que tout devait être étudié en profondeur avant de se présenter au Sanctuaire, présents en mains dans le plus pur respect des traditions.
Puis, écoutant le discours de Thor, plus qu’agressif envers eux, l’incluant alors que tout était si neuf pour un guerrier récemment éveillé en tant que Tigre noir du Septentrion, il lui fallut d’immenses efforts de volonté pour ne pas l’interrompre.
M’inclure et m’ignorer de nouveau… * Ton cœur sembla battre drôlement vite. * * Sphaigne, tu comptes encore insulter mon peuple ? * * Vous êtes juste des putains d’élitistes. * * Moi aussi alors ? * * Je me pose encore la question. *
Fort de cette pensée, Jolan ne put s’empêcher de sourire. Lui était tellement franc avec lui. En même temps, il ou elle connaissait le sens exacerbé de l’honneur du guerrier divin et savait qu’il n’aurait pas à prendre davantage de gants avec lui surtout pour un sujet aussi cher à ses yeux. Il avait besoin de ce regard si éloigné de celui d’Asgard. D’une certaine façon, cela l’aiderait à comprendre les à-priori que d’autres peuples pourraient avoir envers celui du Septentrion.
Et étrangement apaisé, sans en connaître toutes les raisons, l’amitié et le soutien autant d’Alfrid que Sphaigne semblaient y jouer déjà un fameux rôle, Jolan prit la parole.
" Pardonnez mon intervention, seigneur Thor. Mais nous n’avons pas parlé de partir de suite. Comme l’a dit dame Séléné, ce genre de choses prend du temps, beaucoup de temps et, en dépit de ces agapes et des apparences que cela nous donne, nous sommes toujours en alerte. L’ennemi pourrait en effet surgir depuis le Royaume des Titans ou plutôt refluer vers nous, vu qu’il semble faire l’aller-retour entre nos deux peuples. Cela exaucerait sans doute vos vœux de combats envers les troupes d'Arès mais pas ceux du peuple qui a besoin de nous.
La politique vous déplaît et votre franchise à ce sujet porte à l’admiration mais en ce cas, la sagesse serait de la laisser à ceux qui n’y sont pas opposés. Moi en tant que guérisseur et voyageur accompli, j’ai déjà des atouts dont la maîtrise de certaines coutumes propres aux peuples mais j’ai en plus une chose que les autres guerriers ne possèdent plus : l’attrait de la nouveauté et surtout le fait de ne m’être jamais mis aucun saints à dos.
Alfrid étant lui bien plus expérimenté et au fait des événements passés que moi qui n’était encore qu’un novice en pleine formation dont les pas se sont aventurés bien trop loin, il sera plus à même de répondre à certaines demandes concernant les actes des uns et des autres. Notre duo se compléterait tout simplement et gagnerait en efficacité.
Du moins quand le moment serait venu. La sécurité d’Asgard nous préoccupe tous, c’est notre vœux sacré à tous, bien plus, en mon cas personnel, que la recherche égoïste d’une gloire qui ne pourra jamais que se faire sur bien des morts tant nous sommes peu nombreux à lutter. "
Et prenant cette fois le soin de se servir une boisson plus adapté à son propre vœux de sobriété, il finit par se désaltérer.
" Maintenant, si nous ne devons parler que d’Asgard, faisons-le. La reconstruction, le dynamisme du village dont a si finement parlé dame Séléné sont tout aussi vitales pour la prospérité des nôtres que la protection militaire que nous pouvons leurs offrir.
Oui, parlons d’Asgard, je ne demande aussi que cela… "