Tarkhog, Phobos Dieu de la Peur

PHOBOS

« Arès »

VOTRE HISTOIRE

Je suis le noir, le sombre, collé à toi, ton ombre
Je suis l'aboutissement de ta vie, la fin, le trou de ta tombe
Je suis ton pire ennemi, le cauchemar de ta vie
Le temps qui passe et qui sourit devant ton agonie
En fait, le but de ma quête est de créer des tempêtes
Dans les profondeurs de ton être, je suis ton maître, le seul prophète
Viens lire dans mes tablettes
Tu seras mon adepte, alors accepte, et devant moi baisse ta tête
Je suis un dieu qui dort dans les catacombes
Mon réveil sera furieux, tu verras comme je suis immonde
Maintenant perds plus ton temps
Va mon enfant, du pouvoir de la peur rejoint les rangs
Je suis le mal, l'impur, le maître de la luxure
L'avarice et le sexe sont les piliers de ma culture
Alors sois sûr, je serai vraiment dur, car telle est ma nature
M'opposer de toute ma haine contre les âmes pures
Les hommes, les femmes, les enfants
À tous les opposants du pouvoir de la peur qui s'abat sur la terre maintenant
Car oui, comme dit la prophétie, les tablettes, les écrits
Ma lourde peine s'achève cette nuit, ça y est, ç'en est fini
D'attendre, les siècles ont passé
Je n'ai pas su apprendre à bien me contrôler
Ma haine est comblée et je suis énervé
Les humains vont comprendre la colère d'un dieu du passé
Maintenant j'arrive et le monde dérive
Tu ne pourras pas survivre car de sang je m'enivre
La terreur maintenant t'escorte
Le royaume de la peur qui ouvre ses portes



Tel Hadès, chaque divinité possède un corps originel. A chaque réincarnation, nous pouvons choisir de posséder un mortel ou de réintégré notre matrice de départ. J’ai toujours préféré mon corps divin. Posséder un être humain me dégoute. Ce n’est que de la vermine, ils grouillent et se reproduisent tel des cafards. Ecœurante, cette humanité !
Or aujourd’hui, il m’est impossible de réintégrer mon corps. Mon âme tourmentée tourne et tourne à sa recherche. Je ne peux expliquer ce phénomène, et plus le temps passe, plus ma patience s’effrite. Sparte a besoin de moi, je dois retourner le plus rapidement possible auprès des miens.  Ma rage enfle et gronde, je ne peux rester inactif, il me faut rentrer. Deux solutions s’offrent à moi, rester et attendre que la situation se débloque comme par miracle, ou….. Trouver un autre corps. Je ne crois guère au miracle, et l’inaction m’insupporte, mais la deuxième solution me dégouter. Choisir, c’est renoncer, je dois ravaler mon orgueil pour le bien être de mon peuple. L’idée fait son chemin, mais par fierté, je ne veux pas m’importe quel corps. Il m’en faut un robuste, beau et parfait, capable de supporter la peur que je vais déverser dans ses veines.

Thèbes a encore un culte à la gloire de mon père. Je devrais bien tomber sur une de ces pucelles de Pythies et la posséder pendant une nuit. Ainsi je pourrai donner mes directives. Ma volonté sera exécuter,  sans aucun doute, il suffit de promettre monts et merveilles pour voir ces humains s’entredéchirer. Et quelle promesse, je leur offre, une couronne et une épreuve dans un labyrinthe. Celui qui trouve et possède le casque d’Ares deviendra alors le véritable héritier du trône de Thèbes.

Ce labyrinthe est une de mes œuvres. Cacher dans les catacombes de Thèbes. En son sein, se trouve de nombreuses créatures des ténèbres, que j’ai sois capturé, soit créé. Ce labyrinthe est un temple de l’effroi. Mon temple !


En cette pleine lune, commence le mois d’ Hécatombéion, celui des sacrifices. Moment idéale et parfait pour ma renaissance. Père, les morts sont un sacrifie pour vous, moi je garde l’unique vivant. Mon âme plane et observe ces humains qui s’engouffrent dans le dédalle, les yeux plein de rêve de gloire. Les portes se referment, les enfermant définitivement des ténèbres. C’est au bout de quelques minutes que les premiers cris de terreurs se font entendre. Le carnage commence. Bien qu’était sans forme, je sourie. Les monstres ne sont pas le pire dans ce lieu. Ici se révèlent les craintes et les peurs de chaque êtres humains, jusqu’à devenir fou. Lorsque la peur se déclenche, il y a trois réactions possibles, la fuite, la paralyse et le combat. Ma recherche se porte sur ceux qui combattent, mais il ne faut pas le combattant brutal fonçant dans la mêlée sans réfléchir. Il faut une personne qui soit capable de contrôler sa peur et de s’en servir pour s’élever et devenir plus fort. La peur est une bénédiction pour celui qui sait s’en servir. La perle rare se trouve parmi ces prétendants. Je navigue entre les cadavres et les survivants, une chauve-souris géante poursuit un groupe, la gueule en sang. Les murs prennent vie, et deviennent rouge. Plus j’avance vers le centre du dédale, moins il y a de monde. L’envie de sentir de nouveau l’air sur mon visage me fait oublier l’espace d’un instant mon dégout pour les humains. Impatient, j’attends au centre, l’élu que j’ai désigné de ma volonté divine. J’entends des bruits de pas se rapprocher. Viens mon enfant, du pouvoir de la peur rejoint le rang. Mon futur moi est là, enfin, je vois un bras ensanglanté s’accrocher au mur. Sans préliminaire, je prends possession du corps.

Le réveil est difficile, la lumière brule mes yeux, j’ai mal à la tête, le corps est endolorit par les épreuves, je me révèle difficilement. Une créature me fonce dessus me prenant pour un vulgaire humain. D’un claquement de doigt, je lui fais rapidement comprendre que son maitre est de retour. D’un simple regard, mon immonde progéniture part telle un chien peureux la queue entre les jambes. Un rapide examen me permet de constater que ce corps n’a aucun et blessure grave, et que……… PAR ZEUS !!! Je prends à pleines mains ces seins qui ornent ma poitrine. C’est une femme qui à réussit l’épreuve. Je suis une………. déesse ! Je viens de me réincarner dans le corps d’une femme. Je ne m’attendais pas à cela. Abasourdie pendant quelques minutes, j’essaie de me familiariser avec ces délicieuses courbes. Bien après tout pourquoi pas. Si j’opère un changement dans mes habitudes, autant prendre un virage à 180 degrés. Malgré ce détail, insignifiant surement aux yeux de ma famille, je décide de partir pour le Royaume de mon père.
Levant les yeux vers le ciel, la nouvelle lune m’accueille. C’est par une nuit sans lune que Phobos, dieu de peur, de la panique et de l’effroi  revient dans le royaume des vivants. Gloire à Arès, Gloire au Berserkers, et que la peur règne dans vos cœurs. Amen !

MES INFOS +

Que dire de plus sur ma magnifique personne ? mon roy… le royaume de père passe avant tous. La gloire et la grandeur. Je suis capable de diplomatie et habillement, je manœuvre pour ménager la chèvre et le chou, surtout pour les avoir à ma table. L’ichor qui coule dans mes veines est sacrée, qu’importe le rang de l’humain, il n’est là que pour baisser la tête.