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 La loyauté d'un Parasite - Athéna vs Dante

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Damian
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MessageSujet: La loyauté d'un Parasite - Athéna vs Dante   La loyauté d'un Parasite - Athéna vs Dante EmptyJeu 8 Aoû 2019 - 23:15


HRP : J'ai posté ce RP en accord avec Ahina. Le temps de son absence, il est en pause.


Les choses sont fort intéressantes. Du moins du point de vue de l'âme  bridée qu'est Dante. Actuellement simple spectateur – ou plutôt, intervenant occasionnel –, il observe cette joute verbale. La déesse de la Guerre et de la Sagesse n'a pas peur. Pourquoi aurait-elle peur, de toute façon ? Elle est une force divine de ce monde. Plus que cela, l'une des forces participant, depuis l'ère mythologique, à ce jeu cruel que sont les Guerres Saintes. Mais outre cela, elle est surprenante. Pour l'ancien juge comme pour le plus jeune des deux. Les mots de la Sagesse sont de véritables menaces... ainsi qu'une étrange alliance que se trouve le Serpent. Il ne peut d'ailleurs empêcher un rire résonner dans cet amalgame d'esprit qu'est la dualité qui existe entre lui et Rhadamanthe. Elle est mignonne. Si mignonne...
Mais l'heure n'est pas au rire. Car malgré la menace et la surprise, l'antique Juge ne peut désobéir aux ordres du Seigneur des Enfers... Pas même si la raison de ce conflit est... des plus étrange, il est vrai. Enfin. Des guerres se sont fait pour moins que ça. Parfois juste pour le plaisir. Juste pour le plaisir de la victoire. Ou de l'agonie.

C'est d'ailleurs l'un des grands conflits qui existait entre Rhadamanthe et Dante.

Mais aujourd'hui, ce conflit n'est pas d'actualité. La Guerre est déclenchée. L'horreur de celle-ci arrivera. Et, plus que tout, par sa menace, Athéna a réussi à trouver le point de rupture de l'énième rejeton de Zeus. Quelques décharges traversent son corps, alors que sa colère vient animer son regard. Oups. Et voilà qu'elle me l'a énervé. Kazuki, ce n'est pas ma faute s'il ne reste rien de ton domaine ! Enfin, encore fallait-il qu'il puisse entendre cette pensée... Car là, il doute que même son colocataire parasitaire en soit capable...

La rage, la violence, la colère... L'instinct. Tout ceci a été grandement réveillé. Un retour à la réalité dans le corps d'un Spectre qu'il déteste, qu'il exècre. Une douleur insurmontable, insupportable... Et les mots de ceux qui le voient comme un simple parasite.
Tout commence autour de lui. Mais tout devient sombre. Il ne ressent plus rien.

Juste cette envie de la briser.
Juste cette envie de la détruire.

Pour Hadès ? Oui. Pour sa propre dignité ? Définitivement.

Son énergie cosmique vibrant violemment, il pousse alors sur ses jambes. Son bras se contorsionne un instant, se tordant sur lui-même, avant de devenir pleinement sien. Il ferme son poing... Puis un premier coup s'écrase. Et un enchaînement, encore et encore. La frapper. La briser. Le corps qu'il possède vibre. Il semble, pendant un instant, s'harmoniser avec l'être qui domine actuellement la carcasse, mais aussi avec le sol, avec l'air ambiant... avec cet endroit. Intensifiant sa puissance, intensifiant ses coups. Mais, cela ne suffira pas. Non.



« Tout corps... détenant l'Étoile de la Wyvern... » Son aura explose alors violemment. Instinctivement, une ombre s'élève, recouvrant le cosmos de Rhadamanthe, s'assimilant en celui-ci. « M'appartient ! Je suis la Wyvern ! L'UNIQUE ! » Oui, alors, techniquement, nous appartenons au Seigneur Hadès. Je dis ça. Je dis rien. « SILENCE SERPENT ! » Oui, alors – là encore –, tu te répète.

Il grogne. Il n'en peut déjà plus. Mais qu'importe.
Levant alors brutalement son bras, les énergies elles aussi s'élèvent. L'ombre s'accroche à chacune d'entre elles, formant une véritable marée. La pression augmente. Lourdement. Puis, il abaisse alors sa main, violemment...

Et la pression devient violente. Elle s'écrase sur la déesse. Elle s'écrase sur elle, sans se soucier de son statut, sans voir un quelconque blasphème dans son attaque. Il attaque une ennemie de son dieu...

Et il n'est plus capable de comprendre la situation. Ainsi est Rhadamanthe. Un parasite fier. Bien trop fier, pour son propre bien.



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Ahina
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MessageSujet: Re: La loyauté d'un Parasite - Athéna vs Dante   La loyauté d'un Parasite - Athéna vs Dante EmptyMer 14 Aoû 2019 - 23:28



« Quand il n'y a plus le choix »





Elle ne s'était pas attendue à ce qu'il coopère aussi facilement. Malheureusement, Athéna n'avait que trop côtoyé l'ancien esprit torturé de l'armure de la Wyvern que pour s'imaginer un instant qu'il obtempérerait. Cependant... elle se devait d'essayer, alors est-ce ce qu'elle avait fait, malgré tout.
Même pour des âmes aussi torturées que la sienne, elle ne perdait jamais espoir que la rédemption et le pardon leur soient accordés. Peut être était-ce peine perdue... finalement. Mais elle n'était pas ainsi, et ne le serait jamais.

Athéna fixa l'esprit de Rhadamanthe prendre peu à peu la totale et entière possession du corps qui l'habitait, bien malgré lui semblait-il. A ce stade elle ne pouvait plus rien faire pour l'en débarrasser autre que de... détruire irrémédiablement l'âme de l'ancien Juge. Même le concernant... même face à un tel "ennemi", cela la révulsait d'avoir à en arriver à de telles extrémités.

L'aura de mort qui se dégageait de lui la fit frissonner. Quelle que soit la puissance, quelle que soit sa violence, ce genre d'énergie était toujours mal vécue par celle qui incarnait la vie et la lumière dans toute leur superbe.
Lorsqu'il fonça sur elle, son corps se contorsionnant de la plus horrible des manières, elle ne bougea pas d'un centimètre. Dévisageant le Juge dans toute sa rage, une sphère d'or se matérialisa autour de son corps, parant chaque coup et les renvoyant tel un miroir vers lui. On ne s'en prend pas à la Déesse de la Guerre impunément... et, malheureusement pour lui, il commence à en avoir un bref aperçu.

" Tu n'es plus rien du tout... Rhadamanthe. Je te l'ai déjà dit... "

La pression qui s'abattit alors sur elle ne lui permit pas d''achever sa phrase. Lorsqu'un filet de sang s'écoula le long de son bras, la Divinité protectrice des hommes réagit promptement. Effleurant le sang du doigt, elle traça un étrange sceau de l'ancien temps face à elle. Comme s'il s'accrochait à de fines particules en suspension, le sceau se teinta d'or, bloquant le reste de l'attaque funeste du Juge.


" Il n'est pas encore trop tard... "

Délicatement, les bras de la divine s'élevèrent de part et d'autres de son corps, n'achevant leur lente ascension que lorsqu'ils parvinrent à la parallèle du sol. Son regard d'émeraude se plongea dans celui du Juge alors qu'un cosmos rayonnant se dispersait tout autour d'elle. Ses iris pers ne dévièrent de celui qui était à cette heure son ennemi, que pour admirer les fleurs multicolores qui se mirent à pousser tout autour d'eux.
Le moment voulait qu'elle se concentre sur son objectif... cependant... elle s'autorisa à laisser filer ses pensées quelques brèves secondes vers Orion, avec qui elle partageait les secrets de cette attaque insufflant la vie là où elle était portée.

Des filaments d'or se dégageaient des fleurs aux milles couleurs qui parsemaient alors Toloméa, rendant le domaine de Kazuki bien différent de ce qu'il était jusqu'à présent.

" Je te le répète une fois encore... laisses cet humain et abandonnes. "

A peine eut-elle prononcé ces mots que les volutes d'or fondirent sur Dante, ou plutôt... Rhadamanthe, enserrant ses bras, grimpant le long de ses jambes, drainant ses forces pour l'amoindrir afin qu'il retourne enfin là où est sa place... dans les méandres des Enfers.



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Damian
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MessageSujet: Re: La loyauté d'un Parasite - Athéna vs Dante   La loyauté d'un Parasite - Athéna vs Dante EmptyVen 16 Aoû 2019 - 22:29


Sa propre puissance retournée contre lui. C'est ainsi que la Guerrière Sainte décide de réagir aux premières actions physiques de l'Antique Juge. Concentrant son énergie cosmique contre sa peau, il crée une intense mais courte explosion, jouant simplement avec cette puissance pour dévier les flux – eux-mêmes détournés – de son propre assaut. Arrivant tout de même un peu plus loin, l'être spectral garde une position assez basse... et une concentration que même ses tremblements ne semblent pour le moment pas réussir à déranger. Ce corps n'est pas le sien... et utiliser toutes les ressources de cette enveloppe semble impossible, même pour lui. Manque d'expérience ? Il est impossible de croire, ou de penser, ce genre de choses. La vérité est que le style, brutal, féroce, du locataire principal de l'Étoile, est loin d'être en adéquation avec ce corps, avec certains aspects qui se sont gravés dans sa chair au fil des années.

Peut-il insinuer de nouvelles réalités, des fantasmes ?
Non. Il ne le peut.

Peut-il comprendre la nature même de la matière et ses possibilités lorsqu'elle est en harmonie parfaite avec un ingrédient ?
Jamais. Cela n'est pas son domaine. Et il le sait.

C'est possiblement pour cela qu'il gardait Dante sous la main. Qu'importe le comportement de ce dernier, cette aversion qu'il avait pour lui – et qu'il continue de posséder –, deux choses étaient certaines : le Sombre Monarque lui avait confié le Surplis du Basilic et ce Serpent avait une capacité dérangeante à savoir se rendre utile.
Et ça, il avait toujours détesté.

Mais il est trop tard maintenant. Selon lui en tout cas. Selon lui, il est trop tard pour le Serpent. Le destin a décidé que le véritable Champion de la Férocité se réveillerait. Cette vermine ne pourra le contenir longtemps. Et ce corps... finira par lui appartenir.

Et c'est cette pensée, ce fantasme, ce rêve, qui anime à nouveau le corps de Rhadamanthe – enfin, vous avez compris – lorsqu'il lève la tête aux mots de la Sage Guerrière. « Il n'est pas encore trop tard... » Ces mots résonnent dans sa propre bouche, mais aussi dans son esprit. Ils viennent faire écho à toute cette réalité que le rejeton de Zeus essaye de tisser. Il a encore sa place ! Il a encore sa place aux côtés du Seigneur de ces Terres !
Les battements de son cœur – est-ce réellement les siens, Dante se pose lui-même cette question – viennent à devenir plus brutaux, plus violents... Et arrachent une douleur si violente qu'il ne peut contrôler son corps, ses tremblements. Portant la main à sa poitrine, il tombe à genoux, alors que les filins d'énergies viennent attraper son corps. Il ne les voit pas. Il ne voit même plus Athéna. Car la douleur s'intensifie, elle devient une agonie sans fin alors que son énergie vitale est absorbée. Ce mouvement est écœurant. Si violent... Que pour la première fois depuis longtemps... l'âme de Dante commence à ressentir un éclat.

Serait-ce... la douleur ?
Serait-ce …. elle... qui revient ? Comme un amant, perdu depuis des siècles ? C'est encore faible. Trop faible pour que cela soit passionnant, excitant... vibrant.
Mais c'est là.

L'espoir est là. Il prend la forme de cette vie qui vient récupérer son dû. L'espoir ? Non. Il se fiche de tout ceci. Il n'en veut guère. Ce qu'il veut ressentir... ce qu'il veut aimer... C'est ce qui existait au plus profond de lui. Quelque chose qu'il n'a plus ressenti depuis si longtemps. Plus que de la douleur.

Il veut sa folie. Qu'elle soit éveillée. Totalement.

Le corps possédé tombe alors lourdement au sol. Était-ce si puissant ? Il est difficile de jauger la puissance d'un être divin, surtout lorsque celui-ci est du niveau de celle qui se veut Gardienne du Monde des Humains. Niké ? Elle est d'un niveau inférieur... Si elle a été capable de briser des défenses, comparer sa puissance à celle de la régente du Sanctuaire serait comme comparer une bourrasque avec un véritable typhon. Pourtant, Athéna pourrait sûrement remercier la Victoire. Par ses actes – ou plutôt, par ses demi-actes –, elle a réussi à créer une faille. Une faille que la déesse a su utiliser. Consciemment ou non, cette question intéresse réellement Dante... mais elle n'aura aucune réponse... Car cette réponse sera aussi inutile que d'essayer de parlementer avec Océanos après son altercation avec la Victoire.

De plus, son cœur continue de battre dans sa poitrine. Plus vite. Plus fort. Une excitation réside tout de même dans cet être, ou plutôt, commence à apparaître. Et elle rampe. Elle vient se glisser jusque dans l'esprit de l'Antique Juge, lui-même affaibli par son état instable.

Lève-toi.
Et il commence à s'appuyer sur le sol. Il écrase quelques fleurs en se redressant. Un courant électrique commence à parcourir ses mains... avant de s'étendre durant un court instant, brûlant cette vision féerique. Sa respiration est profonde. Profondément malsaine. Profondément difficile. Caverneuse.
Et il est debout. Face à Athéna...

Petite... Petite... Athéna... Peut-elle... Peut-elle...
Et il avance violemment. Il ne ressent plus rien. Ou plutôt... il a si mal, que sa douleur est devenue la seule chose qu'il ressent. Il passe dans un mouvement puissant à côté d'elle. Il s'arrête brutalement, forçant sur sa carcasse. Elle se brise. Encore. Et il envoie un premier coup dans le dos de la déesse, son genoux cherchant à forcer l'armure qui la recouvre. À briser chaque morceaux de sa colonne vertébrale. Et il continue, encore. Encore...



Oh oui. La petite Athéna... Peut-elle... peut-elle...
La comptine qui résonne dans son esprit sauvage anime le rythme de ses coups. Ses genoux. Ses poings. Tous accompagnent la comptine... jusqu'à ce qu'il se laisse brutalement tomber au sol, frappant ce dernier de son poing.
Peut-elle... ? Oh oui. Peut-elle... Souffrir ?

Et à cet instant, alors qu'un hurlement bestial traverse les lèvres de Rhadamanthe, une aura foudroyante traverse le sol. Ce dernier vibre, alors que des chaînes s'élèvent derrière elle. Elles cherchent à l'attraper. À l'attirer alors sur une structure de foudre qui sort brutalement de la terre noire de Tolomea. Une croix.

Ce jour est-celui où Athéna sera crucifiée. Celui où elle ressentira les clous foudroyant s'enfoncer dans ses mains, dans ses pieds. Où elle sentira le fardeau de son existence.

Petite Athéna... Petite Athéna... Peut-elle mourir pour nous... ?
Petite Athéna... Petite Athéna... Peut-elle souffrir pour nous... ?
Meurs pour nous. Petite Athéna. Petite Athéna...
Souffre pour nous. Petite Athéna. Petite Athéna...

Laisse nos esprits, si bêtes. Si stupides. Si corrompus...
Appréciez tes hurlements.

Petite Athéna. Oh oui. Petite Athéna.




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Ahina
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MessageSujet: Re: La loyauté d'un Parasite - Athéna vs Dante   La loyauté d'un Parasite - Athéna vs Dante EmptySam 17 Aoû 2019 - 14:48



« Quand il n'y a plus le choix »






Le spectacle qu'offrait Rhadamanthe avait de quoi impressionner, voire terroriser n'importe qui. Ce corps et cet esprit en souffrance, qui se contorsionnaient tant au propre qu'au figuré, auraient probablement horrifié la plupart des personnes qui assisterait à cette scène macabre.
Et si la terreur n'envahissait pas le coeur de la protectrice des hommes, à cet instant ressentait-elle une profonde affliction pour le porteur de la mythique armure de la Wyvern. Ses grands yeux d'émeraude l'observaient avec calme, alors qu'il se débattait contre lui-même ou contre quelque chose qu'elle ne pouvait encore percevoir.
Tant de souffrance... pour un seul corps habitant désormais deux âmes. Car elle pouvait néanmoins la ressentir, au fond de ce magma de colère et de violence... le porteur actuel de l'armure était encore là, bien présent, quelque part.

" ... "

Fermant doucement les paupières alors qu'il se ruait une fois encore dans toute la superbe de sa rage, la puissante patte d'un tigre surgit à l'endroit précis où il tentait de porter chacun de ses coups, bloquant le membre qui l'attaquait tout en essayant de planter profondément ses griffes dans la chair qui apparaissait entre les pans de son surplis.

Le hurlement bestial qui s'extirpa de sa gorge ne la déconcentra cependant pas. Elle ne verra pas la croix s'ériger dans son dos, ni les chaînes qui tentent de l'encercler et de la précipiter dans un univers de douleur électrique. Pourtant, est-il facile de ressentir ce qui se trame autour d'elle, tant en termes d'énergie que par les tremblements qui agitent le sol ou, encore, la colère fulminante de son adversaire.
Un léger soupir s'extirpe de ses lèvres pâles. S'en prendre à la fille de Zeus avec de la foudre... maître incontesté de cet élément... quelle folie.

Comme pour rappeler à Rhadamante qui semble visiblement avoir oublié de quelle essence elle est faite, Aegis, le bouclier légendaire de Zeus, se forme tout autour de la Déesse, parant chaque coup porté par les chaînes de métal, annihilant leur électricité comme l'on écarterait une mèche de cheveux d'un revers de la main.


" Rhadamanthe... c'est inutile... arrêtes... "

Elle prononça ces quelques mots les paupières toujours closes, alors que son visage prenait une teinte contrit. Il était peu probable que cela porte plus que ses dernières tentatives. Cependant... comme pour Kazuki... elle ne renoncerait jamais. Parfois les humains, qu'ils soient morts ou vivants, pouvaient s'avérer tellement imprévisibles... tellement changeants... que l'espoir était permis, toujours et en toutes circonstances même si, au final, il finissait par ne pas porter.

Avec lenteur, ses bras s'élevèrent vers le ciel rouge qui les surplombait. Son regard se planta dans celui de Dante alors que ses prunelles prirent la couleur de l'or. Sa voix résonna alors dans Toloméa, portant bien plus loin que les limites du domaine.

" Orion du Bélier, Alistair du Taureau, Hevruka des Gémeaux, Scareface du Cancer, Dio Lysander du Lion, Hôgo de la Vierge, Altia de la Balance, Biscione du Scorpion, Angèle du Sagittaire, Milan du Capricorne, Shiyo du Verseau, Stella des Poissons. "

Les uns après les autres, la voix d'Athéna invoquait les âmes de ses chevaliers d'or les plus puissants et les plus anciens, qu'ils soient vivants ou défunts. Les unes après les autres, des formes se matérialisaient peu à peu auprès de leur déesse, alors que les visages de chaque chevalier finissaient par se dévoiler aussi clairement que si les douze faisaient face à Rhadamanthe.
Sept d'entre eux faisaient rempart derrière la Divinité et cinq l'entouraient comme une barrière protectrice. La particularité des cinq était qu'ils étaient tous encore en vie et faisant partie des plus anciens chevaliers de leur ordre, quant les sept autres pouvaient avoir péri depuis ou étaient des chevaliers plus récents.

Sans surprise, au devant d'elle se tenaient Orion et Altia. A sa droite Angèle, derrière elle Scareface, principe assez étonnant quand il suffisait de tourner la tête pour assister au combat qui faisait rage entre l'actuel chevalier du Cancer et le spectre d'Hadès.

Cependant... à sa gauche se tenait...

" Hevruka... "

Impossible... Non ça n'était pas possible... les cinq étaient impérativement vivants. Alors comment... comment Hevruka pouvait-il se trouver parmi eux... Cela voudrait dire que...
La surprise passée, un sourire vint illuminer brièvement le visage diaphane d'Ahina. Hevruka était en vie... elle le savait, il ne pouvait pas mourir ainsi... elle avait cru, oui elle avait cru que... Mais l'important était qu'il était en vie et lorsque cette sombre histoire serait terminée, elle irait le chercher, dusse-t-elle retourner monts et océans pour le retrouver.

Ahina reposa les yeux sur Rhadamanthe. Quelque chose venait de changer... elle était déterminée, cependant... elle avait désormais la rage de vaincre.

" Tu vois Rhadamanthe... contrairement à toi... je ne suis pas seule, je ne l'ai jamais été et ne le serai JAMAIS !
Invocation, les douze du Zodiaque !
"

Elle lança ses mots avec force alors que chaque chevalier matérialisa instantanément une attaque propre à chacun. Rhadamanthe allait devoir affronter la colère des douze réunis.



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Dernière édition par Ahina le Sam 17 Aoû 2019 - 16:55, édité 1 fois (Raison : ENORME foteuh ! (j'ai pas touché aux infos de combat))
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Damian
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MessageSujet: Re: La loyauté d'un Parasite - Athéna vs Dante   La loyauté d'un Parasite - Athéna vs Dante EmptyJeu 22 Aoû 2019 - 8:08


La Sainte Guerrière se défend. Et admirablement. Elle pense chaque coups, chaque mouvements. Et ceux-ci prennent parfois une forme aussi originale qu'inattendue. Cette capacité à invoquer une partie du corps d'un compagnon animal, voire l'entièreté de ce dernier... Intéressante capacité. Amusante capacité. Qui a au moins le mérite d'arracher quelques morceaux de chair à sa carcasse pourrissante. Des lambeaux de chair qui semblent incapable de faire autre chose que tomber en cendres aussi vite qu'ils sont détachés du reste de la silhouette amochée du Seigneur de la Caïna. Ce dernier recule de quelques pas, son sang impur venant souiller le sol, quelques sifflements résonnant dans le paysage.
La Sainte Guerrière se défend. Fort heureusement. Dante n'en attendait pas moins. Il en désire même plus. Plus. Toujours plus. De voir chacun des mouvements de son corps possédé s'écraser sur cette muraille d'Or et d'Ichor. Car à cet instant, ce qu'il ressent vient accentuer cette douleur qui s'est réveillée dans son âme.

Les vibrations de ses Enfants. Leurs sifflements parfois haineux, parfois effrayés, par cette situation.
Les vibrations de Rhadamanthe. Une rage profonde, de se sentir acculé, comme la bête qu'il est, à l'heure actuelle du moins.

Inutile. C'est ainsi que les choses sont présentées, lorsqu'elle brise de son bouclier la foudre malsaine du Juge de la Wyvern. Pas de crucifixion. Petite Athéna ne veut pas souffrir. Elle ne veut pas. Quelle tristesse. Pourquoi elle ne veut pas ? Ne doit-elle pas ? N'est-ce pas son rôle ? La confusion s'intensifie, s'accentue... mais surtout, elle vient aiguiser la rage bestiale de l'Antique. Jamais. Jamais il ne laissera cette femme s'en tirer.

Jamais. Frappe la. Brise la.
Il se tient la tête. Il pousse un nouvel hurlement de rage.
Jamais. Elle doit accepter cette douleur.
Il entend un nouveau rire traverser son crâne, son cœur semble exploser dans sa poitrine.
Jamais. Il sera heureux. Notre dieu sera heureux. Ne l'oublie pas.
Il agonise. Mais pour Hadès. Pour les Enfers. Elle ne doit pas s'en tirer. Elle ne devra jamais s'en tirer. Qu'importe le sacrifice.
Jamais. Jamais. Jamais. Jamais...

Puis, la lumière apparaît. Elle s'impose dans ce paysage. Balayant pendant un instant l'obscurité ambiante des domaines infernaux. Et de cette lumière s'arrachent des silhouettes. Des éclats dorés, des phares à travers la nuit. Pour elle, peut-être est-ce là la véritable essence de son Amour. Ceux qui reste près d'elle, ceux qu'elle côtoie, jusqu'à en crever.
Pour d'autres, peut-être sont-ce juste des remplaçants. Comme il en existe par cycle. Combien en ont-ils vu,  Rhadamanthe comme Dante ? Des Saints en armure d'or, avançant pour la Déesse, souffrant pour elle. Chaque cycles, leurs bras se brisaient comme les précédents. Leurs jambes se broyaient comme les précédents.

Ils souffraient pour elle.
Ils souffrent encore pour elle.
Du moins c'est ainsi qu'ils peuvent l'imaginer, le penser. Car finalement, n'est-ce pas le souhait de la déesse ? Les dieux ne seront jamais des humains. Qu'importe le temps passer avec eux, ils ne seront jamais à leur niveau d'existence. Oui. Les humains ne sont que des jouets. Des objets qui peuvent être brisés.

Qui doivent être brisés.

Puis, un nom du passé résonne. Un nom du passé semble s'extirper dans cette liste. « H...Hev...r...u...ka.... » Pendant un court instant, le nom a résonne dans la bouche de Rhadamanthe... Ou peut-être était-ce celle de Dante... ? La voix difficile ne pouvait guère dire autre chose, brisée par la rage, par le rugissement. Quelques tremblements commencent à traverser ses mains, ses bras... Est-ce le même ?
Est-ce lui ? Il a disparu. Il s'est échappé au désastre humain pour rejoindre une vision éventuellement plus cauchemardesque. La solitude. Voire plus encore.

Il a fini par ne plus revenir.
Parfois, l'ancien Basilic était allé dans les rues de Mons. Espérant y retrouver le corps rachitique, famélique, de cet Anglais. Mais rien. Les démons aiment garder leur proie. Ils aiment s'amuser avec, longuement.

Ce nom est-il le sien ?
Cet Hevruka est-il celui-ci ?

Impossible à dire. Impossible à vérifier. Une image ne reste qu'une image. Un nom ne reste qu'un nom. Mais cela semble suffisant pour aiguiser cette confusion, pour rendre plus puissante cette vague malsaine qui vient secouer, de tous côtés, les âmes qui habitent ce corps, particulièrement l'intruse.

Elle n'est pas seule. En effet. Elle n'est pas seule. Mais par cette intervention providentielle, par ce souvenir qu'elle réveille... Une pulsation funeste résonne alors autour de la silhouette meurtrie, alors que cette lumière, composée de celle des chaque Gold Saints, fuse dans sa direction... Et pour la première fois, elle entend distinctement des mots d'une voix plus froide, plus sifflante, que celle de Rhadamanthe. Une voix désincarnée, certes... mais une voix bien présente. « Alors... appréciez-vous.... petite Athéna... petite Athéna... l'agonie de ceux qui vous entourent... ? » Elle n'est pas agréable. Cette voix n'est pas du tout agréable. Si elle avait déjà entendue la voix de Dante, hors de toutes possessions, elle aurait sûrement remarquée qu'elle lui ressemble... mais surtout, qu'elle semble plus profonde.




La voix du cœur d'un humain.
Une voix qui cherche à briser chaque centimètre de la cage thoracique dans laquelle elle résonne.

Un rire froid résonne alors, tandis que l'assaut vient faucher une partie du corps. Une partie. Oui... Car l'autre semble connectée à une masse, plus noire que peut l'être une nuit sans lune. Aussi profonde que peuvent l'être les geôles les plus abyssales du Monde des Morts. Et la voix semble venir de là. Bien plus que du corps, elle émane de cette masse animique. Et elle n'est pas seule... Des rires de toutes natures résonnent. Des hurlements sans origine. Des murmures. Ils sont partout. Tout autour d'eux. Des victimes. De nombreuses victimes patientent, et se font entendre.



Tandis que la victime principale tombe à genoux. Le corps de Dante, possédé par le bestial Rhadamanthe, l'affaibli Rhadamanthe, tombe à genoux. Il est fumant. Le reste de la carcasse est maintenant brûlée. La douleur est insupportable. Mais il ne peut plus le montrer, Il n'a plus la force mentale de supporter tout ceci. Car même s'il s'avère encore capable de se relever, il fait face à trois ennemis. Une carcasse qu'il ne connaît guère. Une puissance divine. Et ce qu'il voit comme un simple parasite...

« Te détruire. Elle va te détruire. Et me détruire. C'est la solution. Ta solution. » Sur ce visage brisé, ce visage brûlé, un mouvement semble apparaître. Difficilement, il se relève, reculant de quelques pas, semblant tomber en arrière avant de sentir son corps est tiré vers l'avant. Un pantin. Il est aussi désarticulé qu'un pantin apprenant à marcher. Sans fils. « Pouvez-vous au moins... imaginer... que votre absence de solitude... » La masse commence alors à disparaître, s'effaçant pour revenir lentement dans son enveloppe physique. Le silence recouvre alors, lentement, ses dernières paroles, son dernier rire... « Sera... l'origine... de leur agonie... ? »

Et à ces mots, une formidable explosion cosmique traverse le corps, puis le territoire du Garuda. À cet instant précis, le corps approche violemment. Il est encore là. L'antique possède encore ce corps. Mais il est plus souple. Ses mouvements moins lourds viennent frapper habilement la déesse... Tel un serpent s'attaquant à sa proie. Le pied vole, le poing frappe, mais tout n'est finalement que morsures... D'ailleurs, n'est-ce pas, finalement, un serpent qui sort de son corps pour frapper une ultime fois, en direction de la gorge de la demoiselle ?




Mais lorsque vient l'énergie, les deux protagonistes disparaissent totalement dans une brume sombre, cette brume qui s'impose. Une odeur infecte accompagnant chaque goutte de cette humidité viscérale.

Des gouttes qui viennent se poser sur la peau altérée du Spectre de la Wyvern. Quelques gémissements, légers, sortent parfois de sa bouche. Ceux d'un animal blessé, souffrant, agonisant. Des gémissements que, finalement, seule Athéna pourrait entendre. Car ils semblent totalement seuls, maintenant. Seuls. Sans les avatars de la Sainte Armée, qui semblent être avalés par ce brouillard.

Seuls ? Non... Des choses habitent cette brume. Des pensées, principalement. Des pensées qui pourtant pourraient caresser la peau de la divine. Froides, c'est ainsi que sont ces pensées. Glaciales., mêmes. Et surtout, sanglantes. Les histoires de ce monde, si violentes, si douloureuses que le sang lui-même ne peut se décoller de ces pensées, souillant tout ce qu'elles toucheraient.
Et ce sont bientôt des plaintes qui s'élèvent vers le ciel. Des plaintes qui deviennent lentement, plus fortes. Qui se transforment. Et elle peut les sentir, ces pensées, s'accrocher à elle. Souillant son armure, sa peau, de cette histoire sanglante. Celle d'un désespoir sans fin.

Il est temps de raconter l'histoire sans fin de la douleur de ce monde. Par un hurlement.





Dernière édition par Dante le Jeu 22 Aoû 2019 - 8:12, édité 1 fois (Raison : Correction : Oublie de couleur au niveau des pensées parasites ! Le bilan combat n'a pas été touché.)
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Ahina
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MessageSujet: Re: La loyauté d'un Parasite - Athéna vs Dante   La loyauté d'un Parasite - Athéna vs Dante EmptySam 24 Aoû 2019 - 18:18



« Quand il n'y a plus le choix »






Les paupières d'Athéna, ou plutôt... d'Ahina, se froissent brusquement lorsque le Juge répète le nom qu'elle venait de prononcer. A cet instant elle le dévisage avec sévérité, observant le nouveau spectacle qu'il créé pour elle, bien à son corps défendant semble-t-il.
Alors qu'il s'adresse à elle avec une voix qui n'a rien en commun avec celle de Rhadamanthe, alors que lors de l'attaque des douze un mur d'ombre se dresse entre eux, arrêtant pour partie l'assaut des Saints d'Or.
Mais visiblement, est-ce une toute autre raison qui contrarie la divinité à cet instant, alors qu'elle l'apostrophe avec véhémence.

" Tu connais Hevruka ? Tu le connais ? PARLE ! Réponds moi Juge ! "

La colère l'enserre si profondément qu'elle en ressent les moindre soubresauts jusque dans les tréfonds de son être. Ce sale... ce vil juge de la Caïna... aurait déjà rencontré Hevruka ?! De tous les Saints qui s'étaient manifestés autour d'elle, il n'avait retenu et réagi à la présence que de l'un d'entre eux. Ca ne pouvait pas être une coïncidence. Il l'avait déjà rencontré... Et à cet instant, bien qu'elle n'en ait pas la moindre idée, ni la plus petite certitude, une inquiétude assaillit son coeur. Et si la disparition d'Hevruka... si... Non. Elle ne pouvait pas s'égarer à penser cela maintenant. La culpabilité n'avait pas sa place à cet instant. Pas encore. Mais elle finirait par venir, tôt ou tard... elle le sentait, au plus profond de son coeur.

Elle le dévisagea avec froideur alors qu'il se comportait à la manière d'un pantin dont les mouvements seraient rythmés par les fils invisibles et malsains du Juge du Griffon. Et c'est d'une voix douce et calme qu'elle lui répondit pourtant.
Cela était terminé... le temps où il était facile de la culpabiliser en lui lançant au visage que ses Saints souffraient et mourraient en son nom, pour elle. Car... cela n'était et n'avait jamais été la vérité.

" Tu te trompes, Juge. Les Saints ont choisi de protéger l'humanité. C'est pour elle qu'ils se battent, c'est pour la sauvegarder qu'ils choisissent le chemin le plus difficile qu'il soit en ce monde. Mais je ne vais pas perdre de temps à te l'expliquer, tu es parfaitement incapable de comprendre qu'un être puisse faire preuve d'autant d'altruisme pour son prochain. "

Une nouvelle fois, pieds et poings fusèrent vers elle. Et une nouvelle fois, la patte cosmique de Toboe les arrêta tous, plantant ses griffes profondément dans la chair putréfiée qui apparaissait à certains endroits de son corps.
Lorsqu'une brume opaque recouvre le domaine, Athéna jette un dernier regard vers Scareface. Il était blessé mais son adversaire semblait l'être bien plus encore. Alors... avant qu'elle ne soit totalement engloutie par les ombres, lui adressa-t-elle un dernier sourire confiant. Il vaincrait, elle en était certaine.

Le noir total régnait désormais sur Toloméa. Fermant étroitement les paupières, Athéna concentra son attention sur les enfers dans leur intégralité. Un lourd combat faisait rage très en contrebas, sans doute vers l'entrée du Royaume. Il ne fut pas difficile de reconnaître le cosmos de Thor qui affrontait la colère d'Hadès. Une pensée vola instantanément vers le seigneur du Tonnerre, la Sagesse priant pour sa victoire. Il était ici... elle ne savait pas pour qu'elle raison, mais si elle s'en rapportait à leur dernier échange, sa présence n'était que la suite logique de leur dernière conversation.
Savait-il lui-même qu'elle aussi combattait...? Bien loin de lui... mais pourtant si proche de par leurs âmes...

Mais alors que sa concentration analysait minutieusement les énergies des Enfers, dont celle de son adversaire qui était en train de prendre une teinte qui ne laissait rien présager de bon, ses paupières s'ouvrir soudainement.
Orion. Orion... Niké... Altia... Kurayami... étaient ici. Que venaient-ils faire en Enfers ? Elle avait pourtant été très claire... Ils ne devaient pas intervenir. Ahina s'en mordit la lèvre à tel point qu'un léger filet de sang perla le long de son menton. Un frisson d'effroi traversa son épiderme quand elle imagina qu'ils étaient peut être ici par sa faute. Non... impossible... elle avait été très claire avec Altia sur le sujet, elle était certaine qu'il n'ordonnerait jamais une mission de sauvetage. Cependant... S'il leur arrivait quelque chose elle ne se le pardonnerait jamais...

C'est à cet instant qu'une décharge électrique traversa son esprit en une douloureuse déflagration. Le visage crispé, plaquant ses mains sur ses tempes, la Divinité se força à garder les yeux ouverts, bien que l'épaisse brume qui l'entourait rendrait difficile l'appréhension de quelque attaque que ce soit.
La complainte de milliers d'âmes en souffrance s'éleva alors tout autour d'elle. C'est comme si chacune d'elles venait la trouver pour partager avec elle toute sa souffrance, toute sa peine, sa malédiction, sa rancune...

" Je sais... "

Ahina se redressa, fixant le sol alors que ses poings se refermaient sur eux-mêmes. Tremblante, la douleur qu'elle ressentait à cet instant était presque plus insupportable sentimentalement que physiquement.

" Je sais... "

Des larmes embuèrent son regard d'émeraude alors que ses poings se mettaient à trembler et que ses mâchoires se serraient.

" Je sais tout cela ! "

Finit-elle par hurler de rage alors que ses larmes dévalaient désormais ses joues aussi pâles que la neige.
Oui... tout ça elle le savait... elle le vivait chaque jour qu'elle passait sur terre. Toute cette souffrance, tout ce malheur, cette peine intolérable, cette incompréhension...

Ses yeux fixaient toujours obstinément le sol, ses poings serrés à s'en faire craquer les articulations sous la tension, quant un cosmos d'or éclata tout autour d'elle.
Un vent puissant s'éleva sur Toloméa alors que deux gigantesques yeux aussi bleus que le ciel, se matérialisèrent au-dessus d'elle. Le regard d'un félin. Le regard de Kyô qui venait à son secours, comme toujours, comme depuis des années et des années.

Dès que les prunelles azurées du tigre se fondirent dans celle de Dante, le décor de Toloméa disparut entièrement. Plongé dans une illusion aussi belle qu'agréable, qui lui resterait propre sans que la Protectrice des hommes y ait accès, il ne sera durement ramené à la réalité que lorsque les puissantes pattes du frère de Kyô, Toboe, se planteront dans sa nuque.



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Damian
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MessageSujet: Re: La loyauté d'un Parasite - Athéna vs Dante   La loyauté d'un Parasite - Athéna vs Dante EmptyMer 28 Aoû 2019 - 23:07


HRP : Le RP a été rédigé avec la validation d'Hevruka concernant les aspects de son passé.

Quelle est ta vision du Paradis ? Ô toi qui te perd sur les sentiers du rêve, de l'imaginaire, qu'espères-tu trouver au-delà des frontières ? Recherches-tu l'extase ? La félicité ? Ou au contraire à rejoindre la nature la plus profonde, cette pulsation qui t'accompagne depuis ton premier cri ? Ton premier rire ?

La douleur n'existe plus. Dans cet environnement, Rhadamanthe lui-même semble bien incapable de ressentir autre chose que la douceur de la victoire, de la réussite. La gloire de la nation défunte. La gloire des déités chthoniennes. La victoire leur appartient. Le monde, sous leurs pas, ne pourra qu'évoluer dans le bon sens : celui que dictera l'unique dirigeant aux yeux de l'antique Juge, Hadès. Car personne ne peut nier sa seule et unique allégeance. Elle n'est ni aux Enfers, ni à Perséphone. Son âme de rejeton de Zeus n'est fidèle qu'envers le Monarque des Enfers. Celui par qui ce lieu ne pourrait exister. Celui par qui les Spectres ne seraient que des âmes errantes.
Voilà son paradis. Mais cette vision est bien de courte durée, ne faisant naître que la félicité durant une demi-seconde à peine. Car ce regard d'azur est allé chercher plus profondément. Volontairement ? Difficile d'en juger. Ce représentant de l'animalerie cosmique du Sanctuaire – est-ce d'ailleurs le même qui l'a frappé, sans que le Spectre ne lui ait offert une quelconque défense, il y a encore de cela quelques instants ? – arrache chaque cœurs qui existent dans ce corps. Et c'est ainsi que l'encre et la peinture s'écoulent. Se mélangent.

La vision de gloire, de victoire, se flétrie. Le ciel se pare de ses plus noires atours, accompagnant le souffle qui vient balayer le paysage. Des voix s'élèvent. Elles sont proches. Lointaines. Elles prennent la forme de rires. De hurlements. Rage. Désespoir. Malheur. Joie. Débauche.
Une étreinte vient lentement se poser contre son corps déformé, altéré, brisé. La silhouette sans visage pose son front contre son épaule. Quelques murmures arrivent à ses oreilles. Mais il n'entend pas. Le spectacle macabre s'étend. La pourriture vient recouvrir le tissu de la réalité, faisant naître de nouvelles silhouettes. Ici et là. L'horreur ambulante qu'est devenue sa fille adoptive, figée dans la douleur de son esprit. Un plaisir malsain traverse son corps lorsqu'il pose les yeux sur le corps de ses deux bourreaux et éducateurs. Ô Douce Avalon. Ô Dangereux Gaspard. Tous deux si présents, à tous moments de sa jeunesse.

Puis, autre chose. Cette lueur dorée du regard de cet Oiseau de Malheur, Alessio. Ce pigment écarlate si particulier du regard de cet ange lunaire, Eths. Le visage de cet oiseau de nuit à qui Dante a arraché l'enfant, Styx.

Une peinture macabre, anarchique, chaotique.
Une symphonie. Leurs voix qui accompagnent celles d'autres spectres du passé. Des spectres qui prennent l'apparence d'un agglomérera d'âmes et de carcasses. La beauté est folie. La beauté n'a aucun repère. Voilà la vision du paradis.

Regarde.
Une voix fatiguée, endormie. Regarder quoi ? Tout. Tout !
Admire.
Un chant instable, capable du pire. Que faut-il admirer ? Un spectacle, bien trop beau. Bien trop lui.
Observe.
Une note aussi claire que sombre, qui avance dans les ombres. Que faut-il observer ? L'absence de douleur.

Et il faut s'y tenir. Car cette absence est le repère. Alors, tout commence à se fissurer. S'il était réellement dans une vision belle, agréable, n'aurait-il dû pas souffrir ? Il attrape son visage. Quelque chose de violent, de vicieux, commence à émaner de lui. Un rire malsain, qui s'intensifie alors que des yeux commencent à s'ouvrir ici et là, sur son corps. Sur ce qu'il croit être son corps. Ils voient. Ils admirent. Ils observent. Une vue instinctive, liée à une réaction épidermique, naturelle. Primitive.



Et un mouvement d'air. Une étincelle cosmique lumineuse.

L'impact aurait pu être violent, fatal même. Mais il est finalement plus doux que prévu. Oh, il n'est pas sans dommage, bien au contraire. Car le corps de Dante a bougé, agilement, comme libéré de tous fils, de toute étreinte. Débarrassé de toute pression. Il se retourné dans la brume, il a vu le regard du second félin létal de la déesse. Et dans un mouvement chorégraphié, il s'est approché, penchant légèrement sa carcasse en arrière pour mieux appréhender l'arriver de l'animal. Les griffes s'enfoncent, tout comme les crocs, mais il s'est préparé à les ressentir. Sa main gauche se pose sur son flanc. Sa droite, elle, tient la patte qui s'est enfoncée dans la sienne. « Et un deux trois. Une petite pirouette ? » Un rire traverse les lèvres décharnées du Spectre à l'apparence monstrueuse, échangeant quelques pas avec le bestiau, dirigeant d'ailleurs ces derniers.
Et lorsqu'il disparaît, l'italien continue un peu, semblant ignorer la déesse, se permettant même une petite pirouette solitaire. Avant de s'arrêter, et de pencher brutalement la tête en arrière. Un craquement. Et voilà que ses yeux fixent la demoiselle, un sourire des plus poli se dessinant sur son visage. « Oh, quel mécréant je fais ! » Ainsi dans la brume, seule avec lui, elle peut le comprendre : Rhadamanthe est retourné dans les ombres de son Étoile. Pour un temps.

Et il se retourne, remet en place sa nuque, sa tête. « Quel grand danseur votre félin ! J'imagine que vous avez de véritables experts comme dresseurs. » Son corps craque à plusieurs endroits... et il tremble, légèrement aussi. Oh, certes, cette carcasse ne ressemble plus vraiment à grand chose et il semble que seule sa nature profonde, celle d'un errant ayant depuis fort longtemps perdu son humanité et la conception même de vie, lui permette de continuer de tenir debout. Ou alors peut-être est-ce tout simplement que, comme d'habitude, il ne ressent rien ? Non. Il ressent des choses. Les petites chatouilles habituelles sont parfois des picotements. Des petits éclats. Mais sont-ils suffisants ? Difficile à dire.

Sa main gauche s'abaisse. Une canne apparaît et il s'appuie dessus. Sa main droite, bien plus blessée, commence à avoir quelques spasmes. « Oh. Désolé, je dois m'occuper de... » Il attrape sa main, la regardant. Sa peau a quasiment laissé place à cette chair corrompue, putréfiée. Brûlée. « Tu te calmes ? » Puis il plie le membre en arrière, longuement. Un premier craquement. « Je sais qu'il faut respecter ses aînés, Milady, mais j'avoue que celui-ci est une vermine dérangeante. Je dois m'en... » Un ultime craquement. La main est maintenant dans le sens opposé des jointures. Et elle ne bouge plus. « Débarrasser un jour ou l'autre... » Il remet alors son membre en place, passant sa langue contre la chair sanglante, alors que son regard mordoré se pose totalement sur la belle divine.

La folie l'habite. Elle est calme. Profonde. Mais elle est là. Comme une musique entraînante qui accompagne chaque pas, chaque mouvements, de cette carcasse.

Il se penche. Il s'incline, retirant même le heaume pour cela. « Quel honneur ! C'est un plaisir de vous rencontrer directement, pas par âmes interposées... ou de vous retrouver ? Je ne sais guère. Cela fait quelques siècles que je participe à ces petites guerres. » Il se redresse, remettant son heaume, avant de claquer le sol de sa canne. La brume se fait plus dense. Plus présente. Ainsi que... plus vivante ? Qu'importe ! Se grattant l'arrière de la tête de sa main blessée, il semble réfléchir, chercher au fond de sa mémoire quelques échanges. « Alors... Ah ! Oui. Eh bien, en effet je ne pense pas vous comprendre, ni comprendre votre altruisme. Ce n'est pas une notion humaine. Et même si je m'y éloigne, je suis né humain. Enfin... je crois ? » Il semble réfléchir un temps, faisant apparaître une cigarette qu'il attrape entre ses lèvres, une étincelle cosmique venant consumer son extrémité. « Je vous en proposerai bien une, mais je doute que vous ayez envie de fumer avec moi. » Dommage ! Faire un concours de celui qui tient le plus longtemps avant une quelconque maladie des poumons serait un bon moyen de désigner le vainqueur. Et sur ce point, il aurait ses chances ! Par contre, ce serait long. Si long. Et tous ceux qui sont à l'entrée des Enfers auraient le temps de venir jusqu'....

« … Oh ! Alors on est vraiment en Guerre Sainte ? Voilà qui est contrariant... » Enfin, surtout pour les autres représentants des Enfers. Lui ? Eh, vu la situation, il allait devoir attendre la prochaine pour augmenter son tableau de chasse.
Tiens... D'ailleurs... Est-ce que son tableau de chasse aurait pas un petit lien avec la situation actuelle ? Il réfléchi au problème... le décortique. Non, Athéna était déjà là à son arrivée, elle vient des profondeurs de ces terres. Puis qui se plaindrait de tuer une divinité lors d'une Guerre Sainte ?

…. Ah. Peut-être que... Oh la barbe – inexistante.

« Quant à Hevruka.... » Oui, passer du coq à l'âne semble être une façon de faire qu'il maîtrise plutôt bien. Et quel âne ! Sa voix devient lentement, doucement, plus calme. Mais aussi plus profonde. « Je ne connais qu'un Hevruka. » Quelques vibrations accompagnent alors sa voix. Alors, l'italien commence à avancer, sa main faisant tourner parfois sa canne, alors que des silhouettes commencent à se dessiner dans la brume autour d'eux. Sa main blessée, brisée, semble parfois imposer le rythme d'un orchestre invisible, sans musique. « Une histoire magique. Un amour intense, un besoin d'expression, de communications. Et des voyages. » Il semble disparaître dans les brumes. Puis il apparaît face à elle. Si proche – et pourtant, encore à une distance respectable –, il a l'air si faible. Même à travers cette faconde assurée et rythmée, il n'en reste pas moins affaibli.

Et pourtant, si proche, on pourrait le considérer imperturbable.
Et c'est sans le dévoiler sur son visage qu'il laisse sa canne devenir épée. Une fine lame, dont la pointe vient caresser un instant le sol, gravant quelques signes sans importance, par le simple léger tremblement d'un corps qui a tant reçu. « Un voyage entre l'Angleterre et la France. Un voyage dans lequel je ne me trouvais pas. Malheureusement. Mais j'ai eu la chance de pouvoir marcher aux côtés de cet homme et de sa belle et tendre en France. » D'un mouvement habile, rapide, il approche, réduisant par cet unique mouvement la distance qui les sépare... alors que la lame, sous l'action d'un coup de poignet, se dirige violemment vers le corps de la Sage Guerrière. Il frappe alors une première fois, un coup en direction d'une articulation. Si proche, il est possible de voir l'obscurité de cette lame, similaire à celle d'un surplis.

Et il continue. Il vise des points essentiels. Mais il ne vise aucun point vital. Articulations, zones aux nerfs plus que sensibles... voilà son objectif. Oh, quel est l'intérêt ? Sa violence, sa nature macabre, fera le reste. Pour rendre chacune de ces frappes aussi handicapes que douloureuses. Après tout, l'unique but actuellement n'est pas de la tuer. Mais de la forcer à continuer sur cette route.



Qui s'occupera d'elle... ? Qui en finira avec elle ? Il se redresse, expirant un peu de sa fumée toxique, tandis qu'elle commence à se mélanger à la brume. « Mais est-il réellement votre Hevruka ? Après tout, je n'aimerai pas raconter... » Son visage commence alors à lentement à bouger... La chair morte rampe, un mouvement indicible, interdis pour l'humanité... « L'histoire d'un homme qui n'a rien à voir avec vous. » Il frappe le sol de son épée. Elle redevient canne. Mais son corps, lui, commence à changer, tandis que la brume autour d'eux entre dans une danse particulièrement inquiétante. « Dois-je raconter mon histoire ? » La voix glisse contre les oreilles de la Sagesse, changeante. Son sourire semble s'effacer, alors que sa chair se reconstitue, s'affine. Une larme sanglante glisse contre sa joue, s'écrasant au sol... le bruit résonne, comme un coup de feu. De la brume s'extirpe le corps d'une demoiselle. Un trou entre les deux yeux, une gerbe de sang qui vient voler lorsqu'elle s'écrase aux pieds.

« L'histoire d'un amant perdu. » Le sang continue de couler... Une rage profonde. Une tristesse intense. Ces sœurs violentes vibrent à travers la brume, alors qu'elle se disperse... lorsque l'explosion retenti. Lentement. Car tout devient lent. Des corps qui existaient dans la brume sont soufflés. Lentement, la chair s'arrache de leurs corps, chaque centimètre volant lentement de ces silhouettes... Ces pantins ont-ils ressenti la douleur lorsque leurs membres se brisaient à chaque passage de ce souffle intense. « Voulez-vous entendre l'histoire d'un meurtre violent ? D'un meurtre poussé par la rage ? Par le désespoir ? » La terre se brise. Elle explose. Et il est là, au centre de tout ceci. À la place de Dante, un jeune Hevruka. Souillé du sang de sa belle. Souillé de son désespoir sanglant, qui coule lentement de ses yeux.
Il se tient le crâne. Cette douleur, elle résonne dans ce spectacle sans fin. Dans cette histoire de feu, de sang... et de mort. Il recule d'un pas...


« NOOOOOOOOOOONNN ! »

Et les mots se mélangent à ce hurlement. Douleur. Douleur ! « Voulez-vous entendre... » La voix est calme. L'italien fait tomber de la cendre, alors qu'il est toujours à sa place. Alors que son esprit et sa voix, tissent cette image, qu'il a lui-même vécu, observé... « L'histoire d'Hevruka, l'homme qui disparu entre le tissu de la réalité ? L'histoire d'Hevruka... l'amant d'Emma... Douce Emma. Aimante Emma. Mon histoire. » Son esprit hurle de plaisir. De revivre cette scène, cette expérience...



L'histoire d'un homme qui avait simplement besoin... de dire je t'aime... Et qui a hurlé pour cet amour.
La cigarette tombe, simplement. Et un pied vient, tout aussi simplement, l'écraser. Le cauchemar commence réellement.



Dernière édition par Dante le Mer 28 Aoû 2019 - 23:12, édité 1 fois (Raison : Balise. Je vous hais. Baliiiise (Je n'ai pas touché au récapitulatif des points).)
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Ahina
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MessageSujet: Re: La loyauté d'un Parasite - Athéna vs Dante   La loyauté d'un Parasite - Athéna vs Dante EmptySam 31 Aoû 2019 - 0:38



« Quand il n'y a plus le choix »






Les choses étaient en train de changer. Les prunelles d'émeraude d'Ahina fixaient avec calme la folie qui prenait corps sous les traits du nouveau juge de la Wyvern.
Pour l'heure son état ne l'intéressait plus, ses états d'âme ne l'intéressaient plus, ses borboris écoeurants, craquements d'os, lambeaux de chaires, ses positions de marionnette désarticulée la laissaient de marbre. Tout ce qu'elle voulait... Tout ce qu'elle voulait c'est qu'il réponde à ses questions. Comment connaissait-il Hevruka... et que savait-il de lui.

Ahina ne réagit pas d'avantage quand il entraîna l'ombre de Toboe dans une danse aussi improbable qu'inappropriée. Elle aura cependant une pensée affectueuse pour le tigre divin qui appréciait d'avantage déchiqueter ses adversaires en réel, que d'avoir à intervenir de la sorte. Il était fort probable que, lorsqu'elle reviendrait au Sanctuaire, il soit furieux de la façon dont le Juge avait ainsi joué avec son enveloppe astrale.

L'énergie n'était plus la même. Sa voix n'était plus la même. Ses mouvements étaient différents.
Il restait difficile d'affirmer si oui ou non Rhadamanthe avait été détruit pour de bon. Mais, quoi qu'il en soit, il était désormais évident que le véritable juge de la Wyvern avait repris ses droits sur son corps et que ce n'était nul autre que lui qu'elle avait face à elle désormais. A ses premiers mots... à ses premiers gestes... elle comprit. Cet être là... était pire que Rhadamanthe.

Alors qu'il s'agitait en tous sens, craquant comme un être qu'Hadès viendrait tout juste de ramener à la vie, les prunelles d'Ahina se teintèrent d'une très légère lueur dorée. Des émanations de cosmos se répandaient tout autour d'elle.
Elle le fixe alors qu'il s'adresse à des parties de son propre corps, comme s'il voulait inculquer le doute dans son coeur. Comme si il souhaitait qu'elle se demande si ces membres lui appartenaient vraiment ou s'il les avait arrachés à quelques malheureux qui avaient croisé sa route un jour funeste. Comme si sa perfidie n'avait de limite que son attitude abjecte.

Alors qu'il s'agitait en tous sens, le cosmos d'Athéna se répandait sur le domaine en une nappe épaisse de lumière. Chaque petit monceau de terre se muait en pierre brillante. Chaque ombre de mort reculait, effrayée, dérangée par cette intense lumière rayonnante. Le soleil reprenait ses droits au fin fond des Enfers. La Mort s'effaçait désormais au profit de la Lumière.



" Plus pour longtemps... rassures-toi. "

Répondit-elle en dévisageant le Juge de la Wyvern. Il allait bien vite être exclus de toute guerre, quelle qu'elle soit. Ça... elle lui en faisait la promesse.
Ahina était d'un calme absolu. Un calme bien étrange si ceux qui la connaissaient bien venaient à assister à la scène. Pour l'heure elle était aussi calme que peuvent l'être les eaux d'un lac sur lequel ne souffle pas la moindre brise. Et ce calme apparent n'avait qu'une seule raison d'être. Elle attendait. Elle attendait la réponse à sa question.

" Détrompes toi. Les humains sont capables d'altruisme bien plus que tu ne peux l'imaginer. C'est justement parce que cela fait trop longtemps que tu t'en es éloigné, que tu n'es plus capable de le comprendre. "

Les morts ne doivent pas marcher sur le monde des humains. Les morts n'ont pas à être ramenés à la vie telles des marionnettes pour servir le bon plaisir d'Hadès ou les élans de violence de Thanatos. Leurs âmes devraient reposer en paix, bercées par la douceur d'une éternité de quiétude, quelle que soit la vie qu'ils aient vécue sur terre.
Chacun a le droit à la rédemption. Chacun doit pouvoir retrouver cette paix si chère au coeur d'Athéna. Hadès... prive une majorité de ses guerriers de cette paix. Il les ramène, encore et toujours. Il les prive de ce qui faisait d'eux des êtres humains, des êtres qui pouvaient faire preuve de bonté et de clémence. Il corrompt leurs âmes si profondément que tout retour en arrière est impossible. N'en avait-elle pas la preuve une fois encore à cet instant...
Ses poings se refermèrent doucement sur eux-mêmes. Il n'avait pas le droit. Il n'en avait pas le droit. Et pour cela... elle le détestait.

Cependant... Elle attend. Oui... elle attend, patiemment, que vienne la réponse.

Et le nom fut prononcé.

Son visage ne changea pas. Ses traits ne se contractèrent pas. Cependant... ses prunelles claires le fixaient avec une intensité sans pareille. Elle ne sourcille pas lorsqu'il se dissipe dans les ombres pour apparaître face à elle, sa canne se muant en épée.
Et alors qu'il parle, le teint d'Ahina blêmit. Il n'y a pas de doutes possibles... il est bien en train de parler d'Emma.
Emma... l'amour d'Hevruka... Ahina ne l'avait pas connue mais elle savait qui elle était, tout comme elle connaissait une partie de sa tragique histoire. Et, surtout... elle avait parfaitement connaissance que la mort de celle-ci avait provoqué l'irrémédiable alter-égo d'obscurité dont Hevruka n'avait jamais réussi à se défaire depuis.

Sa main s'élève dans les airs alors que son regard ne le quitte pas un seul instant. Son visage est grave et c'est presque comme si ce combat passait au second plan désormais. Avec la rapidité de l'éclair, des ondes lumineuses s'enroulent autour de la lame pour la retourner contre son propriétaire.

" Continues "

Dit-elle d'une voix étrangement calme.

Elle sent venir sa fourberie. Quand on a à faire à ce genre d'individus, et que l'on possède des pouvoirs qui défient l'entendement, on sait, on entend, on ressent. Il était en train de la confronter à un choix. Si elle voulait savoir ce qu'il s'était passé, au risque de tomber dans un piège, car après tout, le Juge ne savait peut être strictement rien sur Hevruka et l'entraînait simplement au coeur d'un mensonge aussi cruel que perfide, elle devrait subir son attaque de plein fouet.
Elle devait prendre une décision. Car, déjà, les ombres prenaient forme tout autour d'elle pour lui montrer les souvenirs de Dante.

" Soit... "

C'est dans un murmure qu'elle répondit à des mots qui n'avaient pour autant pas été prononcés. Elle savait ce à quoi elle s'exposait, mais il fallait qu'elle sache. Et de son côté, il fallait qu'il en ait aussi conscience. Il ne trompait que lui-même, et personne d'autre.

Son coeur se serra quand les traits d'Hevruka se dessinèrent à quelques pas d'elle. Les souvenirs défilent, les visages, le sang, la douleur, l'horreur... s'enchaînent en une mélopée sinistre. Et là, elle comprend. Elle comprend tout ce qu'Hevruka ignore.
Ce... Dante... avait participé à faire d'Hevruka ce qu'il était devenu aujourd'hui. C'était à cause de lui que l'ancien Chevalier d'or des Gémeaux était si instable. C'était à cause de lui qu'il avait provoqué un véritable génocide, la mort tragique de son amante ayant déclenché instantanément un pouvoir qu'il ne maîtrisait pas.

Ainsi... est-ce ce que tu as vécu.
Ainsi... est-ce ce que tu as traversé.... seul.


Et elle ressent. Elle la perçoit très clairement. Cette joie, ce frisson que son adversaire ressent alors qu'il revit lui aussi cette scène de son passé. Il y a pris du plaisir... beaucoup de plaisir... trop de plaisir.
Une larme de sang perle le long de la joue d'Ahina, alors que ses paupières se ferment. Son esprit et son coeur saignent au plus profond de son être. Par l'attaque qu'elle a été obligée de subir pour savoir, mais pas seulement...

Niké... ma soeur.
Niké... que ta Victoire guide mes actes.
Niké... donnes moi la force de faire ce qui est juste.
Niké... pardonnes-moi.

Le sceptre mythique de la Déesse apparaît alors au creux de sa main, ses paupières restant étroitement closes. Cela ne devrait pas être possible. Cela... ne devrait pas être. Niké est désormais incarnée en ce monde, rendant la présence du sceptre d'or impossible, de fait. Et pourtant... trône-t-il bien au creux de la paume de la Protectrice des hommes à cet instant.

" Juge de la Wyvern "

Ses bras s'écartent doucement de son corps, alors que son sceptre frappe lourdement le sol de Toloméa. Sa voix est d'un calme absolu. Son visage est sévère.

" Mon père m'a confié la Terre depuis des millénaires. Mon rôle est de protéger les humains d'entités comme toi. Car d'humain... tu n'as plus rien depuis longtemps. "

Son sceptre frappe le sol une seconde fois, faisant apparaître une sphère lumineuse au niveau de la poitrine de la Divinité.

" Je manquerai à mon rôle en laissant les morts continuer de marcher sur ce monde. Tu n'as pas ta place ici, tu ne l'as plus depuis longtemps. "

Plus elle parlait, et plus la sphère d'énergie solaire devenait de plus en plus grande. Un blizzard brûlant se levait sur Toloméa, la demeure du Juge du Garuda commençant à se fissurer par endroit sous la pression dégagée par le cosmos d'Athéna.

" Hadès se doit de veiller au fonctionnement des Enfers et des âmes qui la peuplent, par de relever les morts pour en faire son armée et la déverser sur ce monde. "

Le sceptre disparut subitement, la sphère continuant de se développer, cachant désormais l'intégralité du corps de la déesse tant elle était imposante.

" Pour tous les crimes que tu as perpétrés depuis que tu as été ramené d'entre les morts, pour le malheur et les afflictions dont tu ne cesses d'accabler les humains, je ne peux pas te laisser continuer à marcher sur ce monde en toute impunité. "

A ces mots la sphère prit des proportions démesurée, alors qu'Ahina ouvrait brusquement les paupières et que l'imposante demeure de Kazuki explosa littéralement.

" ATHÉNA EXCLAMATION "

La sphère de lumière resta en suspend l'espace de quelques brèves secondes, avant de tout anéantir sur son passage. Les deux autres domaines des juges, qui se trouvaient plus haut et en contrebas, furent réduites à néant, alors que les Enfers dans leur intégralité tremblaient sous l'assaut de l'attaque Divine d'Athéna.



¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

Changement de l'élément du domaine en Lumière : tour 1/2
(à prendre en compte pour Toloméa dans son intégralité si d'autres combats se déclenchent avant la fin de l'effet du talent et/ou si aucun autre talent/capacité ne l'interrompt)


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Damian
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MessageSujet: Re: La loyauté d'un Parasite - Athéna vs Dante   La loyauté d'un Parasite - Athéna vs Dante EmptyDim 1 Sep 2019 - 17:41


Avertissement HRP : Les prochaines lignes pourraient déranger certains lecteurs sensibles. À la demande du staff je peux cacher ou modifier certaines descriptions (je préfère mettre cet avertissement).

Est-ce je vais trop loin ? Cette question semble toujours apparaître, un jour ou l'autre dans l'esprit d'une personne. C'est en tout cas ce que la morale, la conscience, murmure, semble t-il. Pose toi cette question.
Mais... Dante a-t-il entendu rien qu'une fois ne serait-ce que ce simple murmure ? Même... que se passerait-il s'il venait à l'entendre ? Il en attraperai la source...  Cette fichue conscience. Cette inutile morale. Il la dévorerait. Lentement. Savoureusement. Il l'empoisonnerait. Un venin qui pénétrerait dans chaque centimètre de cette matière. Et il la recracherait. Pour l'observer agoniser. Pour l'observer mourir. Et jamais, il ne se poserait cette question. Est-ce que je vais trop loin ? Est-ce que je dois avoir une limite ?

Jamais.
Jamais.
JAMAIS !


Qu'importe le jour. Qu'importe l'instant. Toujours, il aura aussi loin qu'il le peut. Les conséquences ? Elles seront assumées. Comme il se doit. Car il sait comment les choses fonctionnent. Il sait comme un corps existence. Comment il meurt.
Et il sait comment il souffre. Sans pour autant le ressentir.

Pourtant, il le veut. Il le veut. Ressentir ! Vibrer ! Disparaître ! Mourir ! Exister ! Que tout recommence, s'enchaîne. Un cycle régi par le désespoir ! Et sa conscience, elle, ne dira rien. Car elle est remplacée par la folie. Depuis longtemps. Bien avant sa mort. A-t-elle seulement déjà existé... ?

Et c'est sans se poser cette question que le Seigneur de la Caïna observe la déesse de la Sagesse. Ses mots résonnent dans l'environnement, la pression grandissant pleinement. Les blessures dues aux dernières attaques physiques de la Stratège s'ouvrent de plus en plus, à cause de cette intensité qui emplie les lieux... Sa propre brume s'efface, observant alors d'un coup d’œil en direction d'Alessio. La personne à côté de lui... cette silhouette féminine, emplie du pouvoir d'Hypnos. Et encore à côté... Le Cancer.
Le corps de Ryuîchi est au sol, carcasse sans vie, sans volonté... Le nippon a été vaincu, et l'italien allait le suivre. Car les mots d'Athéna, qu'il continuait d'écouter, étaient doté d'une vérité divine, menaçante. Et pourtant... il continue de laisser un sourire se promener sur ses lèvres abîmées. Car derrière la vérité. Se trouve un mensonge. Oh. Pas un mensonge conscient, loin de là. Une erreur. Une grossière erreu.

Du moins, à ces yeux.
Des yeux qui sont maintenant fixés sur Athéna. Lâchant sa canne, celle-ci s'efface dans un éclat métallique. Il continue de laisser le silence dominer ses lèvres. Car après tout, la déesse a fait son choix, que cela soit dans son interprétation. Ou dans ses actes. Des choix qu'il respecte. Et qu'il veut totalement connaître. Qu'il veut voir à l’œuvre.  Car cette puissance est loin d'être commune. Elle est supérieure aux limites de la nature humaine. Supérieure aux limites de certains dieux... Une puissance que seuls les dirigeants de ce monde, de ses dimensions et de ses lois peuvent atteindre.

Et c'est la première fois qu'il l'observe, face à lui. Contre lui. Et il continue de la fixer. Elle. Athéna. Avant de la quitter des yeux, de regarder ce soleil, si brûlant. Lentement, il ferme ses paupières. Alors, il avance d'un pas... et le nom de l'arcane résonne, un nom qui vient dominer durant instant toutes les pensées. L'Arcane Interdite des Saints. La puissance d'un véritable big bang résonne dans les Enfers, soufflant les territoires du triumvirat infernal. Et la lumière. Cette lumière. Ouvrant légèrement les bras... il la regarde descendre, frapper le sol, briser la pierre... tordre l'espace. « Magnifique... » Les derniers sons s'effacent, soufflés la puissance.

C'est ainsi ce qu'ont ressenti les victimes d'Hevruka ? Leur chair qui se soulève, qui brûle à un point que leurs nerfs ne peuvent plus comprendre, ne peuvent plus transmettre. Une lumière violente, ardente , qui, durant un temps, pourraient faire naître de nouvelles étoiles, ou au contraire en briser. Elle frappe. Elle brise. Elle broie. Elle brûle. Il ne peut rien faire. Il ne veut rien faire.

Le son environnant n'existe plus. Ses tympans ont été explosés. La lumière est la dernière chose qu'il a pu voir, durant cet instant. La lumière, infiltrée dans chaque port de sa peau, est venue faire fondre ses papilles gustatives, la pulpe de sa chair... Et l'odeur du souffre. L'odeur du souffre, mélangé au poison... Cette odeur méphitique... qu'il a toujours plus ou moins senti, à divers degré... Son cerveau ne la reconnaît plus.
Il n'est plus rien, dès la première seconde, dès le premier impact. Il n'est plus rien.

Et ce cataclysme de lumière fini, inexorablement, par se calmer. Par endroits, certaines de ses particules chargées en puissance viennent toujours accompagner la poussière, qui retombe, sur un spectacle terrible. La chaleur intense de ce soleil formé par la lumière dévastatrice d'Ahina n'a pas seulement brûlé : elle l'a vitrifiée, laissant par endroit réfléchir les lueurs encore présentes du cosmos de la Sagesse. Lentement, ces dernières preuves de sa puissance semblent pourtant être un océan dans lequel baignent encore les ruines de Tolomea, ainsi que le corps du Juge de la Wyvern... Une carcasse immobile, brisée. La chair, par endroit, n'est plus, cette altération remontant jusqu'à son visage, dévoilant sa structure osseuse. Elle-même est parfois broyée, cassée, noircie. Fragile, seules d'étranges écailles, présentes ici et là, à l'image d'un corail qui se serait accroché à cette architecture pâle. Récemment ? Depuis longtemps ? Difficile de savoir de quand date ce phénomène...
Par endroit, cette structure osseuse est totalement brisée, broyée, expliquant la position proche du sol de cette silhouette : une de ses jambes n'a pas tenu le coup, totalement explosée par la pression de cette attaque, comme l'est le bras droit du Juge...




Le silence est alors bientôt rompu... Par un premier murmure... Puis par un autre. Puis un troisième. L'espace, lentement, s’emplit de nombreux murmures, alors que la faible lueur cosmique du Seigneur des ruines de la Caïna s'élève, se tord autour de cette épave... Mais ces murmures ont-ils réellement un sens ? Parfois, il est possible de comprendre quelques mots. Des mots uniques, certains n'ayant aucun lien entre eux. Des voix, de nombreux voix, aussi lointaines que proches... qui à force de murmurer se mélangent entre elles... laissant alors entendre des sifflements... Des sifflements reptiliens, qui viennent accompagner les premiers mouvements de cette carcasse. Car ce sont bien les phalanges de cette main droite, partiellement explosée, qui bougent lentement... Difficilement, les deux-trois doigts survivants se referment... « Aaa.... » Il pousse sur ses membres... douloureux. Si douloureux... Il laisse entendre un rire... « Dans... quel... merveil... merveilleux... état... m'av-.... vous mis.... ? » Son rire devient plus fort, accompagnant un soupir de bien-être... Cette douleur qui traverse cette carcasse brisée, cette machinerie contre-nature... Il tente, une nouvelle fois...

Le temps de voir son visage. Il n'y a de visage plus que quelques centimètres, car le reste n'est plus qu'un crâne, recouvert par endroit de ce corail écailleux.
Le temps de voir des fissures... Au niveau des os de sa mâchoire, donnant l'impression d'un sourire macabre. Sous ses orbites vides, rappelant alors des larmes, de joie.

Avant de s'écraser, à nouveau, sur le sol. Un spectacle pathétique à observer, sûrement. Une scène honteuse pour le Sommeil, possiblement... Mais quelque chose de fort malsain à regarder, à écouter. Car son rire se fait plus intense, autant que son cosmos, qui en vient à accentuer son état des plus misérable... Et les sifflements se font plus présents. Des tremblements commençant à animer les lambeaux de chair, les flaques de sang, les cendres, ou même son cosmos. Lentement, ils s'extirpent de son corps, de ses restes... Ses enfants. Des serpents, qui rampent contre ses os, contre sa chair brûlée. Ici et là, quelques créatures reptiliennes, ailés, se débattent pour sortir de cette prison de chair, brisant quelques os au passage. Leurs ailes, bien trop atrophiées et blessées par le déluge d'énergie, semblent maintenant incapable de les porter... Parfois ce sont même leurs pattes qui ne peuvent plus jouer leur fonction... et ils rampent, comme leur cousin... Enfin, ces créatures naissent aussi de son propre cosmos, accompagnant cette colonie.

Ses enfants. Sa monstrueuse portée.
Et le père tend encore de se relever... Un serpent plus imposant réussi à l'aider, à le soutenir.

« A....Alessio... » Et à ce nom, un nouveau mouvement de chair commence à se produire. Au niveau de son thorax. Un mouvement qui bouge, glissant jusqu'à l'une des nombreuses sorties que l'assaut divin d'Athéna a produit dans son corps... Un serpent, plus sombre que les autres, s'extirpent alors. Rampant difficilement jusqu'à sa main... avant de s'écraser sur lui-même... Les écailles se vident de leur essence, cette dernière se concentrant en un point unique. La créature devient rapidement une simple masse, sanguinolente, aux parois à peine solides. Si les serpents et autres cousins reptiliens se sont tus pendant un instant, un sifflement dérangeant continue, plus vicieux... Un sifflement engendré par les convulsions qui se font ressentir le long de cette masse contre-nature. Cette masse qui commence à léviter... avant de partir droit vers le Griffon lorsque ce dernier est en état de réagir, de recevoir ceci...  

L'indicible artefact ainsi extrait, le corps de Dante fini par se laisser aller sur la silhouette imposante du serpent... Son visage tourné vers Athéna, il semble la voir de ses orbites dépossédés de globes oculaires. « Vous mentez... Ô déesse... » Sa voix se fait plus faible... alors que des créatures reptiliennes se dressent sur leurs deux pattes, ces petites wyverns aux ailes atrophiées partant rapidement dans sa direction, pour tenter de la frapper. De la mordre. De la dévorer. Et plus les secondes avancent, plus sa voix devient faible... « Croire... que j'avais ma... place... de mon vivant ? » Son rire semble résonner à travers la gueule d'une des créatures... quand un serpent s'élève, plus loin, sifflant... finissant cette phrase. « Mensonge... » Un autre sifflement vient s'élever, alors que la voix de Dante semble totalement  quitter son corps... tout comme son cosmos.... qui résonne maintenant à travers chacune de ces bestioles. De ses rejetons. « Croire... que j'arrêterai ... ? Que je ne... ramperai plus... ? »

La voix se déforme et s'impose une ultime fois, naissant de chaque sifflement...
« Mensonge ! »

Le spectacle est bien réel, la déesse n'aura pas à vérifier bien longtemps pour en être certaine.
Dante n'est pas - encore - mort. Il est là. Habitant chacune des silhouettes reptiliennes, les dotant d'un esprit unique. Le sien. Ce qui était un simple groupe est devenu une extension temporaire de la structure même de la Wyvern. Un roi parmi ses sujets. Des sujets qui se rapprochent, qui encerclent totalement la déesse. Peut-être, finalement, le spectacle est-il aussi risible. Qu'est capable de faire cet attroupement face à Athéna... Mais ce spectacle est la preuve de la réussite, même partielle, de Dante, à pouvoir agir après cette attaque.

« Merci... Ô Chaos. Merci d'avoir donné naissance à de tels flux de puissances. Merci... Ô Chronos. Merci d'avoir mis la Sagesse sur ma route. » La voix démoniaque de l'âme du Spectre résonne, remplacée quelques fois par les sifflements de cette colonie qui lentement, approche... le cosmos s'accentue autant qu'il le peut, au-delà des limites... Un phénomène qui brise, qui détruit certains des rejetons. « Adorable aux yeux pers... Sainte Menteuse... Il est temps... n'est-ce pas... ? » Et la marée rampante, dérangeante, accélère... Qu'elle soit physique ou cosmique, elle s'écrase sur la déesse. Un déluge macabre.

« Venez... et vivons ensemble... Cet unique moment... Tuez ! Frappez ! Brisez ! Profitez en... Hurlez votre joie... votre bonheur... Vivez le... Ressentez et aimez cette victoire... Avant que le désespoir... ne me ramène sur le devant de la scène ! »



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Ahina
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MessageSujet: Re: La loyauté d'un Parasite - Athéna vs Dante   La loyauté d'un Parasite - Athéna vs Dante EmptyVen 6 Sep 2019 - 8:50



« Quand il n'y a plus le choix »




Elle en avait vu des choses immondes au cours de son existence... de trop nombreuses... trop violentes... trop malsaines... Mais là... il fallait reconnaître que celui qui se tenait encore debout face à elle, lui offrait sans conteste l'un des pires spectacles auquel elle pouvait assister.

Ses serpents lui ont permis de survivre à une puissance qui aurait du le transformer en poussière. Et malgré tout... malgré tout ce qu'il a dit, malgré les horreurs qu'il a perpétrées... peut être est-ce mieux ainsi.
Athéna le dévisage longuement, écoutant le fiel qui se répand de sa gorge de reptile. Triste spectacle à vrai dire... Comment... comment un être humain peut-il en arriver là. Car d'humain... il n'a plus rien aujourd'hui. Du moins, en apparence.

Peut être que...

L'attaque Divine n'est pas sans conséquence pour tout le monde, même pour elle. Ainsi un bouclier s'élève-t-il, bloquant l'attaque de certains reptiles, mais pas tous. Les crocs venimeux s'enfoncent dans sa chair alors qu'elle se dirige vers la tête principale de la bête. Elle marche, à pas lents. A chaque nouveau pas, l'herbe se remet à pousser sur Toloméa, parsemant même son vert intense de quelques fleurs odorantes. S'avançant comme si elle faisait face à une Hydre, Athéna achève les quelques mètres qui la séparent de Dante et stoppe lorsqu'elle est face à lui.

Peut être que...

Sa main s'élève dans les airs, avec lenteur, comme si le temps était suspendu, pour achever sa course sur le front du serpent. Un pâle sourire se dessine sur son visage alors que son cosmos se diffuse doucement dans le corps blessé et jusque dans l'âme du Juge de la Wyvern, quelle que soit sa forme actuelle.

" Tu apprendras une chose sur moi... Juge... Je ne perds jamais espoir, même concernant des âmes comme la tienne. "

Peut être qu'il peut encore être sauvé...
Pourtant, dès que son énergie se distille dans l'esprit de Dante, elle sait. Elle le ressent immédiatement. Il est trop tard, son corps et son esprit ne peuvent plus supporter la rédemption après une Athéna Exclamation.



¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

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Retrait de l'armure accepté. Dégâts cosmiques multipliés par deux.



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Damian
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MessageSujet: Re: La loyauté d'un Parasite - Athéna vs Dante   La loyauté d'un Parasite - Athéna vs Dante EmptySam 14 Sep 2019 - 11:34


Les derniers mots du Griffon résonnent dans les ruines de Tolomea, se promenant à travers l'espace qui sépare leur origine des combattants. Les notes sèches viennent se mêler, lentement, à la douceur de l'énergie cosmique de la divine, s'associant à cette dernière. Une union qui se glisse à travers les frontières de la réalité physique, pour se plonger dans le monde intérieur du Spectre de la Wyvern. Qu'est-ce que la déesse recherche dans l'écrin de cette âme épuisée ? Qu'importe... car c'est en partie cette lumière, associée aux ombres de la voix d'Alessio, qui permet à la personnalité de l'héritier des sorcières de s'éveiller. Un ultime soubresaut du Juge des Enfers – du moins, de son essence.
Ce qui n'est finalement pas si surprenant que cela : cette union... est un étrange phénomène qui fait naître autant de questions que de sentiments. Ressentir ces deux symphonies s'unir, se repousser... Un genre d'alchimie interdite, à l'image de ces mélanges d'alcools de grandes qualités... avec on ne sait quel poison sucré. Mais qui joue quel rôle dans cette équation ? Il est certain que la Jeune Hildegarde ou le Cancer d'Or auraient un avis différents de l'Italien sur la question. Mais ils sont absents de cet écrin... et seule la perception animique de Dante est actuellement attisée par le son particulier de ces notes... par les saveurs qu'elles mettent en bouche, alors qu'elles s'unissent – que d'union ma parole ! - à cette essence spectrale.

Mais malgré cette ultime intervention de l'âme du Serpent, il est difficile de l'imaginer donner son opinion sur cette énigme. Car son corps – ou plutôt ses silhouettes – commencent lentement à tomber, à mourir, une par une. Et il ressent, chacune de ces disparitions, alors que ce fil d'Ariane brûle le reste de son espérance de vie... Les mots du Griffon lui arrachent un simple rire invisible... Complètement en accord avec lui, il attend... Il attend cette fin, qui n'est finalement qu'une porte dérobée, en direction de l'entrée d'un nouvel épisode de son existence. Et cet avis similaire sur la question... lui fait observer ce lien entre la déesse et lui avec intérêt...

Un intérêt grandissant. Sordide. Un intérêt qui pousse sa dernière lueur d'énergie, d'existence, à attraper ce lien. Qu'il aimerait enserrer sa gorge de ce lien cosmique... sentir la corde astrale déchirée le reste de sa peau. Se battre avec son propre corps pour une bouffée d'air inutile... L'ultime agonie. Le plaisir. Suffocation...

Mais il n'est guère en position de réaliser ce désir. Alors il tient cette corde... Et ce simple contact donne naissance à une onde de choc, qui vient briser une partie de son essence. La douleur traverse son âme, avant de lentement s'effacer. Et à ce moment-là, il comprend, alors que la mort commence à englober chacune de ses sensations, chaque partie de son âme. Il commence à s'adapter. Aussi proche de la mort, aussi proche de ce voyage  qu'il a fait et refait durant son existence, il peut le comprendre : son âme profite de cette situation pour s'adapter. Il voudrait tenir plus fermement ce lien cosmique. Il voudrait ressentir encore plus... Et il brûle ce qu'il a à brûler. Une nouvelle onde de choc...

L'écrin d'ombre et de brume, lentement, se dissipe alors qu'un ultime rire résonne... Il dévoile alors, doucement, cet océan sordide dans lequel baigne naturellement l'âme. Il commence alors à tomber... s'éloignant de ce lien cosmique, essayant de l'attraper une dernière fois. Ressentir, encore un peu cette douleur, ne serait finalement pas un mal. Mais non, le temps n'est plus à cela.
Mourir ? Cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas ressenti ce phénomène. Celui de se sentir exister à travers aucune autre réalité que celle de son âme, sans pouvoir avancer, ramper... Lentement, il s'enfonce dans les eaux noires, qui se referment sur lui. Enfin... il revient à la source de tout. Plus profondément encore... plus loin dans les abysses. Là où tout a commencé. Là où il n'est plus allé depuis si longtemps. Si longtemps...

Oui, depuis combien de temps n'a t-il pas passé le palier de cette porte ? Sa dernière mort remonte à une centaine d'années... et pourtant, il n'a pas vécu cela depuis bien plus longtemps...

Oh douce folie... Regarde qui revient à la maison !


***

Un craquement résonne dans le domaine de Tolomea. La tête du corps sans existence de Dante se penche légèrement sur le côté, forcé par un mouvement annexe, la fissure sur sa mâchoire s'étirant alors un peu plus. Que voient ces orbites vides ? Que veulent-elles dire ? Difficile à expliquer... Mais, lentement, alors qu'un sifflement résonne, le corps fini par tomber en cendres, le surplis de la Wyvern s'envolant, abandonnant ce territoire pour rejoindre les ruines de la Caïna. Une vibration importante résonne alors dans l'environnement lors le surplis vient s'écraser dans le sol, s'enfonçant loin sous la surface...

Et un nouveau sifflement résonne. Un serpent sans écailles rampe dans les cendres. Un serpent à l'architecture faciale dérangeante... Car proche de celle d'un être humain. Dans son regard vide... dans ce sourire figé... Tout semble étrangement harmonisé, comme si ce visage avait finalement une raison naturelle d'être là, sous cette forme. Mais est-ce réellement naturel ? N'est-il pas finalement, comme les Spectres : aucun droit d'exister, et pourtant, il parcourt le petit monde qu'est Tolomea.
Ainsi, il avance... rampe... jusqu'à arriver aux pieds du Griffon...pour s'y éteindre, simplement.
Fin du Combat – Mort de Dante – Direction le Jugement de Yade
Merci beaucoup pour ce combat !

Fin de combat a écrit:
Vitalité : 10 - 20 (Rédemption) = - 10
Cosmos : 0

Surplis : 140 (Retiré)

Coups reçus : 10 (Attaque Faible) x 2 (Malus Sans Armure) = 20
Coups parés : 0
Coups donnés : 0


Dernière édition par Dante le Sam 14 Sep 2019 - 11:36, édité 1 fois (Raison : Petit oubli dans la narration !)
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MessageSujet: Re: La loyauté d'un Parasite - Athéna vs Dante   La loyauté d'un Parasite - Athéna vs Dante EmptyJeu 19 Sep 2019 - 17:45

Fin du combat !


Victoire d'Ahina !
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MessageSujet: Re: La loyauté d'un Parasite - Athéna vs Dante   La loyauté d'un Parasite - Athéna vs Dante Empty

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