Cousinnnnnn, ça faisait longtemps !

(Résurrection) 7 ème Prison.

Cette journée était officiellement la pire de toute mon existence. Jamais de ma vie je n'avais autant ressenti cette sensation désagréable de mon passage en enfer. Douloureusement, je dois même admettre que ma confiance en moi en pâtit. Pour autant, je ne dois pas démonter. Alors soit, dans cette histoire de mon passage en Asgard, j'ai eût un mauvais rôle et un mauvais sort, mais ce n'est qu'au final qu'une étape à passer avant de reprendre le premier rôle ! Il me fallait ravaler ma fierté et accepter cet état de fait. C'est donc silencieusement que j'arpente les abords du temple d'Arès, pour enfin parvenir au regroupement de divins et de Berzekers. Vêtu d'habits sommaire, récupérer dans mon domaine, je m'avance suffisamment pour que tous me distingue, sans pour autant distraire leurs échanges, que j'écoute silencieusement. Me massant l'une de mes tempes, je déglutis à me savoir, aux côtés d'être aussi singulier qu'Arès, et Aphrodite. Je dois avouer que je me sens en singulière sécurité. Même si leurs aura dégage une crainte poignante. Silencieuse, je saisis enfin le moment pour m'avancer.

Je vous présente mes respects mes seigneurs, et pour ceux et celles que je ne connais pas, je suis Morrigan, Cardinale de la terreur. Je suis navré d'avoir bousculé votre emploi du temps mais je me tiens à disposition et à apporter mes récentes actions en-dehors de notre royaume.

Mon sourire tendre se faisait taquin, bien qu'avec réserve. Je jauge Aphrodite que je rencontre pour la première fois. Tandis que mon sourire se crispe concernant les deux autres divins. Leurs aura à cette empreinte si singulière, qu'elle vous glace le sang.

Je reviens d'une expédition en Asgard, elle s'est avérer infructueuse dans son ensemble. A présent, je me tiens à vos ordres.

(Désolée, mais je ne me souviens plus vraiment de l'ordre avec l'arrivée de Morrigan. Mais, ne t'inquiète pas, ce n'est pas contre toi, Morrigan. C'est juste que, maintenant que tu es là, je suis un peu pommée.)

Alya regarde Morrigan qui vient d'arriver. Elle se demande quel est le rang de Morrigan, mais elle n'ose pas poser la question. Elle finit par lui poser la question, comme si de rien n'était.

"- Excusez-moi, mais qui êtes-vous ?"

Elle reporte de nouveau son regard vers Arès, Aphrodite, Phobos et Adonaï. Elle se dit qu'elle pourra les aider pour la guerre, en étant le Cavalier Rouge de la Guerre. Elle reste dans la même position dans laquelle elle est depuis je-ne-sais-pas combien de temps : un genou posé au sol. Elle respire calmement en essayant de patienter encore un peu en attendant un peu une réponse de la part de son seigneur. Cependant, elle n'osait pas interrompre qui que ce soit, surtout le Dieu de la Guerre. Elle a été entraînée toute sa vie par son père pour qu'elle devienne ce qu'elle est finalement devenue, une Berserker. Depuis, elle se disait que ses sentiments n'avaient aucun intérêt pour n'importe qui. Mais, elle commence, cependant, à douter. Elle respire calmement en tentant de garder la tête froide. Mais, quoi qu'elle fasse, son regard revient toujours sur le seigneur Phobos. Elle se demande ce qu'elle pouvait bien ressentir alors que Phobos est un dieu. Et Alya le savait. Après tout, ce n'est qu'une Berserker, un des 4 Cavaliers de l'Apocalypse. Le Cavalier Rouge de la Guerre, voilà ce qu'elle est devenue. Mais, elle savait qu'elle ne pouvait pas nier ce qu'elle ressentait vraiment, sachant qu'un Berserker est supposé ne ressentir aucune émotion.

Comme à son habitude, mère souffle dans l’oreille d’Arès pour faire exécuter ses ordres et ses désirs. Le titan avait été odieux et défier tout le camp des Berserkers. Je fronce les sourcils aux ordres de mon père… Un seul de nous face au titan. Certes ils sont vieux, et en force réduit, mais envoyer un seul de nous, c’est un peu l’envoyer à l’abattoir. Est-ce que j’ai peur à ce moment-là ? Pas vraiment, mourir n’est pas un problème, le tartare n’en est pas un non plus. Ce qui me posait problème c’est déjà d’affaiblir nos forces, alors que nous venions à peine de revenir. Ramener la tête de Typhon ne sera pas une mince affaire. Deimos confirme que les titans ne sont pas isolés. Il semble lui aussi vouloir partir la bas et en découdre. Quand il prononce ses dernières paroles, j’entrevois la solution à ce problème. Deimos est l’enfant rebelle, j’ai toujours été le plus sage. C’est ainsi qu’on peut nous différencier. C’est cette différence qui nous permet d’exploiter les différents visages de la peur dans sa généralité. Quoi qu’il se passe Deimos n’en fera qu’à sa tête. Ce qui me laisse encore une marge de manœuvre pour paraitre encore comme le fils, prodigue, parfait et bien obéissant. Cela n’est qu’une facette. Un jeu d’acteur que je joue depuis des années pour un plan bien précis. Ce n’est pas encore l’heure de le dévoiler, le show continue. Un pas en avant, gracieusement pour me placer devant mon frère, ma main se posant sur sa poitrine pour l’empêcher d’avancer. L’autre, c’est un poing qui frappe mon thorax, à la manière des Spartes. Aie, j’avais oublié que les seins d’une femme étaient plus « sensibles ». J’ai encore du mal à m’habituer à ce nouveau corps.

« Père, je m’occupe de cette mission au Labyrinthe Cronos, je vous ramènerai la tête de Typhon »

Et je me retourne sans attendre la Sainte parole du divin père. Tournant le dos à mes deux géniteurs, en train de fricoter, un spectacle qui m’écœure, je fais un clin d’œil à Deimos. Même si je le sens changer et différent, on devrait pouvoir se comprendre encore.

Je me dirige vers la sortie du temple en croisant un guerrier de mon père, elle se présente et parle d’Asgard. L’intervention d’Alya est ….. Comment dire ? A-t-elle vraiment entendu parler Morrigan ?
Je lui tapote la tête comme si c’était une enfant.

« Écoute un peu mieux, elle s’est déjà présenté, je m’occuperais de toi à ton retour. »

Elle manque cruellement d’attention. Il faudra surement reprendre son entrainement depuis le début. Il y a du relâchement dans nos troupes, et dire qu’elle fait partie de la garde personnelle d’Arès. Elle n’est qu’une enfant et parait si….innocente, je la vois mal dans un combat sanguinaire. Il faut apprendre à chaque guerrier, ce qu’est un véritable Berserkers. Finalement l’intervention de la Terreur était justifiée. Sans plus attendre, je quitte le temple de mon père, pour la terre de nos ancêtres. Combien de temps je ne les avais pas vu ? Surement depuis la grande guerre. Le flot de mes souvenirs revient petit à petit, une réincarnation, cela prend du temps et c’est souvent douloureux. . La vie d’une divinité n’est pas un long Styx tranquille.

Retrouvailles
Presque au grand complet

Difficile de définir l'exacte nature du son qui s'extirpa de la poitrine d'Aphrodite lorsque son époux acquiesça à sa requête "tempérée", de faire ravaler ses mots et tout ce qui allait avec à ce brave Titan. Une sorte de ronronnement mélangé à un roucoulement... enfin quoi qu'il en soit quelque chose entre le chat et l'oiseau. Bref.
Cependant, la mine qu'elle afficha lorsqu'Arès donna ses ordres semblait nettement moins enthousiaste. Dire qu'Aphrodite portait ses enfants dans un état de grâce permanent était un euphémisme... Le sommet de sa pyramide, ses cerises sur l'immense gâteau qu'est son existence, les plus belles parures qu'une femme ou une déesse puisse arborer, les 1ères merveilles du monde... et la liste pourrait s'étendre indéfiniment.

Entendre donc que l'on n'enverrait qu'un seul de ses enfants abattre Typhon, même si elle ne doutait pas de leur valeur, lui hérissait l'épiderme. Pour autant avait-elle totalement confiance en la stratégie de son époux. S'il avait pris cette décision, il y avait forcément une raison... même si elle lui échappait à cette heure. Et... par ailleurs, Arès n'avait pas précisé que ses fils ne pouvaient se rendre chez les Titans sans être accompagnés de guerriers. Donc...

«Oh... Avec grand plaisir... J'ai carte blanche ?»

N'attendant guère un "Oui" qu'il aurait de toutes façons prononcé, Aphrodite déposa un léger baiser sur les lèvres de son Guerrier de mari avant de se propulser avec grâce quelques mètres plus loin. On aurait dit une plume soudainement balayée par une bourrasque, avant qu'elle ne retrouve sa stabilité aérienne et ne se pose délicatement sur le sol.

«Eh bien allez-y ensemble. Cela soudera les liens fraternels.»

Dit-elle en agitant la main vers sa Terreur de fils d'un air amusé. Nul doute qu'avec le corps que Phobos s'était choisi, Deimos brûlait littéralement d'envie de renforcer ses liens avec son frère... Le genre de choses qui ne risquaient pas de choquer l'Amour outre mesure, car nous nous permettrons brièvement de rappeler qu'Aphrodite et Arès ne sont ni plus ni moins que frère et soeur. Bien qu'avec une mère différente, ceci étant. Cependant, connaissant également parfaitement son autre fils, il était peu probable que Phobos ne souffre d'une passion aussi ardente que son frère.

«Morrigan ! Quel plaisir ma chère enfant.»

Aphrodite déposa un baiser délicat sur le front du Cardinal, en guise de bénédiction divine. Morrigan était l'une des rares créatures humaines que la Beauté reconnaissait comme digne d'intérêt. Ses méthodes étant directement inspirées de l'Amour, elle était en quelques sortes sa protégée, dans un sens.
Elle jeta un bref coup d'oeil vers Arès, que l'annonce d'une "expédition infructueuse dans son ensemble" à Asgard, risquait fort de contrarier. Fort heureuse de ne pas assister à cela, Aphrodite agita la main en direction de son époux, visiblement très empressée de remplir à bien la mission qu'il lui avait désignée, et emboîta le pas de son fils Phobos, s'amusant de son attitude envers la petite Alya.

-> Les Enfers

(c) Never-Utopia

God Of War

Le dieu de la guerre fit un sourire à sa belle déesse en signe d'approbation, elle pouvait utiliser tout les moyens pour soudoyer Hadès. Bien qu'il doute que son oncle tombe dans un piège aussi grotesque. Écoutant les dires de ses fils, le dieu de la guerre posa son poing sur sa joue. S'il est vrai que les titans n'étaient pas nombreux, ils restaient tout de même des dieux. De ce fat, même si Phobos réussirait à en vaincre quelque un, il n'était pas dit qu'il ne se fasse pas avoir, et pour ça, il risquait de mettre en colère son épouse. Il serait peut-être préférable que les deux s'y rende. D’autant plus que Deimos semblait également vouloir prendre par à ce combat. Il aurait préférait voir l'un de ses enfant rester ici pour surveiller Sparte, mais soyons clair, aucun camp n'aurait l'idée de venir envahir cette partie du monde.

" Hmmm tu as raisons... Deimos, je te laisse rejoindre ton frère, mais dans ce cas... Si je vous envoie tout les deux, j'aimerais que vous me rapportiez un souvenir du temple de Cronos. Disons... son trône ? Il serait parfait pour exposer la tête de Typhon à l'entré de Sparte. "

Non pas qu'il détestait à ce point Cronos, mais tant qu'à faire, autant en profiter pour humilier les titans qui avait osé profané son nom. Tandis qu'Aphrodite se dirigé en enfers, le fils de Zeus se tourna vers les deux guerrières. Morrigan venait de revenir de sa petite balade. C'était donc en Asgard qu'elle avait jeté son dévolu. Malheureusement, elle n'avait rien pu obtenir de cette croisade. Le principale était qu'elle c'était amusé.

" Alya... ma pauvre Alya, il va falloir que tu t'endurcir un peu plus. "

Il devrait peut-être l'envoyer mourir ou affronter le danger pour la renforcer, à moins de la laisser entre les mains de Morrigan ? Seulement, il ne voulait pas mobiliser ses troupes et les laisser disponibles pour ses fils et leur futur quêtes dans la labyrinthe de Cronos.

" Je vais me rendre au sanctuaire, je pense pouvoir m'amuser avec Athéna. Morrigan, tient toi prête à rejoindre mes fils si besoin, en attendant tu protégera Sparte avec Alya."

Enfers

Le voyage du retour ne pris pas beaucoup de temps et Celestia pu apparaître à l’entrée du Royaume après qu’une gerbe de flammes l’eut matérialisée. Etant porteuse de quelques informations intéressantes du fait qu’elle fut témoin de la Guerre entre l’Alliance du Sanctuaire et des Asgardiens contre les Enfers et les marinas, elle jugea bon de se rendre sans délais auprès de son maître. Dans un battement de cils, elle se retrouva à destination. Sans perdre de temps à contempler le paysage, les lourdes portes de la salle du trône s’ouvrirent, la laissant entrer prestement. A l’intérieur se trouvait toujours Arès, cependant il y avait quelques entités en plus. D’ailleurs, l’une d’elle dégageait le même genre d’énergie cosmique que sa propre personne, plus puissante tout de même qui ne laissait pas de doute sur son identité. Le fils d’Arès sous lesquels Celestia était sous les ordres direct se tenait devant son père. Quant à l’autre… Il s’agissait vraisemblablement de l’autre fils du Dieu de la Guerre…

« - Mes Seigneurs… murmura Celestia galvanisée par la présence de Deimos. C’est un honneur de vous savoir de retour. »

La berserker de Smaug s’était agenouillée devant le fils d’Arès qu’elle devait protéger, histoire de lui présenter ses respects. Pour peu, elle se serait jetée à ses pieds en lui prenant les mains, cependant elle se retint de le faire. Elle n’allait certainement pas toucher son maître si divin avec ses palourdes dégueulasse de mortelle. Reprenant son souffle, elle se redressa lentement avant de faire face à celui qui l’avait envoyé au Sanctuaire Sous-Marin.

« - Votre Majesté, je reviens des Enfers avec quelques nouvelles. Entama Celestia d’une voix craintive car son discours prochain allait être celui qui lui fera avouer l’échec de sa mission. Je me suis rendue au Sanctuaire Sous-Marin de Poséidon pour vous l’amener, cependant j’ai appris pas l’un de ses marinas qu’il était absent. Deux autres sont apparu alors et m’ont appris qu’il se trouvait en Enfers avec le Juge d’Hadès Kazuki… »

Elle fit une pause, avant de reprendre son récit qui serait fort court puisqu’elle n’avait pas fait grand-chose.

« - J’ai pris l’initiative de les suivre et j’ai atterri en plein milieu d’une Guerre Sainte entre Hadès et Poséidon contre Athéna et Odin. Ces deux derniers ont visiblement péri durant cet affrontement, car certains saints étaient venus eux aussi se battre pour venger la mort d’Athéna. Je ne sais pas les circonstances de sa présence en Enfers mais visiblement, cela lui a coûté la vie. »

D'ailleurs cela ne la regardait pas car le Sanctuaire n’était pas en très bon terme avec Sparte. Quoi qu’il en soit, elle aurait bien voulu se battre contre ces pleutres mais la fuite de ces derniers l’avaient passablement irrité.

« - J’ai essayé de me battre contre des Saints, mais ces lâches se sont enfui la queue entre les jambes en comprenant que cela ne servait à rien de se battre… continua Celestia alors que son regard s’assombrissait de colère. Veuillez me pardonner d’une telle faute… J'aurais dû les poursuivre, surtout que l'un des leurs vous a manqué de respect...»

Son poing se serra rageusement, le sang perlant doucement. Il y avait un dernier détail à avouer à Arès, c’était la présence d’un autre serviteur de ses rangs qui avait prit le parti des Saints d’Athéna et d’Asgard.

« - Je terminerais par vous déclarer que l’un de vos Cardinaux était présent lui aussi… Et qu’il a choisi de se battre contre l’un des marinas de Poséidon alors que j’avais lancé un défi à un Saint d’Athéna. Je me suis demandé si il était sérieux de s’allier, même sous son propre compte, contre les Enfers et le Sanctuaire Sous-marin ? termina la jeune guerrière d’un air perplexe. Elle avait apostrophé la chair à canon d’Athéna car pour un spartiate, c’était un ennemi pour le Royaume de la Guerre. Pourtant, son camarade avait fait totalement un autre choix alors que de multiples chevaliers de l’Espoir ne demandaient qu’à être dépecés en milles morceaux. Je ne comprends pas… Athéna n’est donc pas notre ennemie ? »

Qui sait… Elle avait bien raté le retour des fils d'Arès... Peut-être avait-elle encore loupé un épisode ?

Every day we wake up in the same room
To have a day like yesterday
And so it will go on
Everything is scheduled

We obey the clock

We are all components of the big machine
That we call reality
Don't dare to demean

Respiration lente et saccadée, un rythme cardiaque quasi mécanique accompagnait l'esprit de la Terreur. Il avait perdu le contact avec les vivants. Ou plutôt... ils avaient perdu le contact avec les vivants. La jeune Alya était bien particulière, mais l'arrivée de Morrigan raviva quelques souvenirs dans la tête de l'ancien Cardinal de la Calamité. Eths, revoyant Morrigan pour la première fois depuis qu'il avait pris possession du corps originel de Deimos, eut une légère idée. Surtout lorsqu'elle évoqua une débâcle dans les terres gelées du grand Ch'Nord, biloute. De sa toute petite mémoire, il n'avait jamais connu une seule victoire de la part de sa Cardinale. Bon, contre lui-même, c'était certain, il ne laissait jamais l'avantage à l'adversaire, même s'ils partagent les mêmes idées et la même affiliation.

Avant qu'il ne puisse l'ouvrir et qu'Arès daigne enfin accepter que son fils rejoigne son frère au féminin, Adonaï adressa un sourire pervers à la rouquine. Non pas un sourire plein de sous-entendus, mais un sourire qui transpirait le malaise pour elle. Si on regarde bien, il s'agissait là d'un point commun qu'Eths partageait avec Deimos. Ils avaient tous les deux la volonté de faire naître la gêne et une Terreur enfouie dans l'esprit de ses congénères. Avec lui, la tension montait constamment. Aucune raison à cela, juste un réflexe qu'il avait, entraîné par l'horloge de la vie et de l'éternité. Ses yeux étaient ouverts, bien en grand et observaient la scène qui s'offrait à lui. Le départ de Phobos, d'Aphrodite, l'arrivée de Morrigan, l'annonce du vieux, l'arrivée de son héraut. Il réalisa à cet instant qu'il n'avait pas fermé les yeux depuis bien trop longtemps et cligna des yeux pendant un long moment, histoire d'humidifier tout ça. Le nouvel être divin, Adonaï, allait devoir réapprendre à se servir de ce corps trop longtemps oublié. Deimos, à l'inverse d'Arès, n'utilisait que très rarement son corps originel, mais Eths, fourbe comme il était, se trouva fort impressionné par sa ruse. Il faut toujours se satisfaire de ce qu'on propose. Toujours. Négligeons ces émotions conduisant à un voyage catastrophique de l'autre côté du miroir. Faisons subir une quantité astronomique de stress et provoquons un manque de confiance dans les rangs des Titans. On lui avait fait le don de pouvoir créer les guerres et d'en boire la Terreur émanant de chaque corps, vivant ou inerte. Il s'adressa à Celestia.

"Ma petite protectrice... Bonjour."

Il écouta son récit, et ne laissa pas le temps à Arès d'en placer une. Après tout, il s'agissait de sa guerrière, il avait des droits sur elle, avant son père. Du moins, il le voyait ainsi.

"Je n'ai pas le souvenir de t'avoir ordonné d'aller en Enfer pour combattre qui que ce soit ou pour aider qui que ce soit..." ▬ il sourit, malsain ▬ "Mais j'aime la prise d'initiative. Toutefois, ton jugement est assez biaisé. Je doute que le Cardinal en question se soit allié à qui que ce soit. Il a certainement attaqué le premier qu'il a vu, peu importe sa faction d'origine. Sois en assurée, Smaug, tous les autres camps sont nos ennemis." ▬ il adressa un regard à Arès tout en continuant son monologue destiné à Celestia ▬ "Et d'ailleurs... Il est fort probable que tu nous sois utile. Rejoins-moi au Royaume des Titans. Mon frère et moi avons quelques petites affaires à régler... Si tu te montres exemplaire, je saurai te récompenser à la hauteur de tes actes. Considère ça comme une épreuve doublée d'un ordre."

Il arrêta de parler à Celestia, pour s'adresser à Arès.

"Père. Je ne ramènerai pas que le trône de l'ancêtre, c'est trop peu comparé à l'affront qu'il vous a fait. Nous anéantirons le camp des Titans et vous pourrez le diriger. Quoi de plus plaisant que d'avoir le trône et la fonction qui va avec ? Pour ce faire, j'ai besoin de réquisitionner des troupes..." ▬ il regarda Morrigan ▬ "Cardinale... Viens avec nous. Tu pourras te refaire avec ces vieillards. Annihilons ces grabataires."

Il jeta une pièce pentecôtiste à Celestia et une autre à Morrigan.

"Jetez-la en l'air, laissez-la tomber et vous serez instantanément envoyé au Royaume des Titans. A tout de suite."

Salagadou la menchika bou la bibidi bobidi bou !

Il disparut dans un éclair de feu, prêt à en découdre et à déglinguer du titan. Entre autre.

Sujet: Re: Cousinnnnnn, ça faisait longtemps ! Jeu 2 Jan 2020 - 0:15

Alya se demandait un peu pourquoi Phobos a dit qu'il s'occuperait d'elle. Mais, elle n'allait tout de même pas s'éterniser sur la question. Elle regarda de nouveau le couple divin, donc Aphrodite et Arès.

"- Je vous prie de m'excuser, je vais me promener dans le domaine pour prendre l'air."

Elle se leva doucement, mais encore légèrement hésitante. Elle se demandait ce qu'elle aurait pu "provoquer" chez Phobos. Elle s'incline légèrement devant la Déesse de l'Amour et le Dieu de la Guerre avant de sortir du temple, se demandant bien ce qu'elle pouvait bien faire en attendant le retour du Dieu de la Peur, donc Phobos. Elle sortit du temple de son seigneur pour aller se dégourdir les jambes, se promener et prendre l'air. Mais, depuis qu'elle a vu Phobos, elle se demandait si elle pouvait encore être une Berserker. Cependant, son père lui a toujours appris d'être sans pitié avec ses ennemis, de ne jamais montrer ses émotions. Mais, elle se demandait si elle ne remettait pas en doute tout ce qu'elle a appris avec son père pour qu'elle devienne Berserker, et surtout un des 4 Cavaliers de l'Apocalypse.

=> Désert de Feu

Sujet: Re: Cousinnnnnn, ça faisait longtemps ! Dim 5 Jan 2020 - 19:01

God Of War

De nouvelles informations circulèrent dans la salle après la prise de parole de Celestia. Elle était enfin de retour après avoir passé autant de temps dans le monde extérieur. Pourtant, se rendre au domaine sous-marin n'aurait dû lui prendre que quelques jours. Seulement, le récit de son parcours était étonnant. Elle avait suivit Poséidon et les siens jusqu'en enfers, là où la Guerre Sainte c'était déroulé. Un autre de ses Berserkers c'était également joint à la fête, voilà qui avait dû rendre Hadès complètement fou... du moins il l'espérait. En tout cas, il avait bien fait de les laisser faire ce qu'ils voulaient. Maintenant, Asgard et les Enfers savaient que son armée était de nouveau reconstitué.

Le sourire de la Guerre c'était élargit en écoutant son fils. Le trône ne lui paraissait pas suffisant, c'est le royaume de Cronos qui lui saurait offert. C'est vrai que cela pouvait donner un nouvel élan à Sparte. Le regard d'Arès se tourna rapidement vers Celestia pour lui ordonner d'obéir à son fils. Il valait mieux qu'ils prennent leur précaution en l'emmenant avec eux.

Les personnes présentent n'étaient plus là, peu à peu la salle du trône c'était vidé avec à chacun des directives données. Il ne restait plus qu'Arès, Alya ayant choisi de prendre un peu l'air et de visiter Sparte. Elle n'était là que depuis peu et allait devoir rapidement s'habituer a la façon de vivre des Berserkers.

" Bien... En route. "

L'armure d'orée sur les épaules, le dieu de la guerre créa un passage par delà le ciel pour se rendre chez sa sœur. Il avait fort à parier qu'elle accepterais son aide qui... comme toujours ne serait pas gratuite. Cette prochaine rencontre risqué d'être très divertissante.

=> Sanctuaire

Sujet: Re: Cousinnnnnn, ça faisait longtemps ! Dim 12 Jan 2020 - 19:52

Le visage illuminé de Smaug se terni au fur et à mesure des paroles que son maître lui adressait. Implacable, tranchant, le verbe de Deimos coupait sa servante comme une lame froide fendait la chair humaine. Certes elle avait pris une initiative que personne ne lui avait ordonné, cependant la source de ses ordres avaient été prononcés par Arès en personne. Deimos n’était pas encore de retour à l’époque mais Celestia garda le silence, la tête baissée même si elle aurait bien voulu répondre. Tenir tête à sa déité n’était pas trop une bonne idée, aussi rester silencieuse restait la meilleure option pour elle. Il ne servait donc à rien de se plaindre, surtout que son maître avait de nouvelles directives à lui donner, ce qui la fit sourire d’un air heureux.

Enfin une mission avec le fils d’Arès, cela avait manqué à la guerrière qui était ravie. Elle allait enfin pouvoir se battre pour de bon, peut-être contre de meilleurs adversaires qu’auraient été les chevaliers de l’ordre de la pleutrerie. Leur prochaine cible serait donc le peuple ancien des Titans... Cela promettait d’être très intéressant, surtout si cela permettrait) Smaug de s’élever davantage dans l’estime de son Dieu.

“- Qu’il en soit ainsi.”

Répondit-elle à Deimos tandis qu’elle attrapait la pièce que le fils d’Arès lui lança à Morrigan et elle-même. Pour activer son pouvoir, il fallait la lancer simplement en l’air et la laisser retomber sur le sol pour se téléporter instantanément chez les titans. Donnant un coup de pouce dans le métal rond, ce dernier fit un backflip dans les airs avant de choir sur le sol comme expliqué. A peine la pièce eut-elle touché le sol que le décors de la salle du trône d’Arès disparu tout autour de Celestia qui était en route pour sa prochaine destination.

Royaume des Titans

Sujet: Re: Cousinnnnnn, ça faisait longtemps !

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