Cousinnnnnn, ça faisait longtemps !

Je ne pouvais réellement voir les réactions de mes deux divinités mais je voyais bien que quelque chose clochait. A cause de la Spectre, de la marina ? Ou bien les deux ? Je n’avais fait qu’appliquer les règles, règles que la Cardinal de la Terreur n’avait pas appliqué. Quelque chose ne coïncidait pas avec mon retour, quelque chose clochait et je n’arrivais pas à mettre la main dessus. J’écoutais les propos de la voix de l’Unique, elle n’était effectivement pas n’importe qui au sein de nos troupes. La toison d’or rien que ça….

Prenant soin de ne pas interrompre mes divinités et ma prêtresse j’attendais patiemment mon tour avant de répondre aux interrogations d’Ares.

« Rien de particulier que je sache. Elle voulait voir le Domaine de la Guerre et faisait connaissance avec la Cardinal de la Terreur et ce en dépit de notre règlement très strict à ce sujet. Je l’ai donc défié et nous avons combattu. » Je marquais une pause ne sachant pas si mes prochaines paroles seraient bien perçues. « Par contre je dois vous avouer qu’afin de ne pas provoquer d’incident diplomatique je lui ai laissé la vie sauve et elle a quitté notre royaume vivante à la fin de notre affrontement. J’ai simplement testé sa valeur au combat et je lui ai rappelé que votre Royaume n’était aucunement là pour satisfaire les curiosités des uns et des autres. »

Je baissais la tête encore un peu plus tout en fermant les yeux .

« Toutes mes excuses si j’ai mal agi, j’en assumerai les conséquences… »

Je n’eus pas le temps de m’excuser d’avantage qu’Aphrodite m’emmenait déjà à l’écart. Que me voulait-elle ? Rien certainement, elle devait jugeait que je n’avais plus ma place en ces lieux et qu’il valait mieux laisser la pretresse avec Ares. Je finissais donc par la suivre, gardant le silence.

Avec Aphrodite

God Of War

Aphrodite n'était pas du genre à vouloir passer son temps avec les affaires internes de son époux. Arès ne voulait d'ailleurs jamais la mêler de ses conflits. Il ne voulait pas qu'elle soit au centre des débats et souhaitait la conserver uniquement pour son propre plaisir. L'unique la laissa donc partir avec Lowin à ces cotés. Avant ça, il avait écouté la réponse de sa guerrière et il était content de constater que le marinas avait eu la vie sauve. Non pas qu'il s'inquiétait pour la vie d'un homme, mais plutôt pour préserver les chances qu'il avait de négocier avec son oncle. Ceci étant, les deux femmes quittèrent la salle du trône.

De nouveau seul face à la prêtresse, Arès laissa échapper une forte lueur autour de son corps avant que son armure d'orée ne vienne le recouvrir. Autant prendre son rôle de guerrier maintenant que son épouse n'était plus là. Il allait pouvoir s'occuper des affaires de son royaume. Sa représentante divine était revenu de sa longue absence avec une toison d'or, surement pour justifier son absence, mais Arès ne lui en voulait pas. De toute façon... il n'avait rien fait depuis que ses fils s'étaient endormi.

" Bien, dépose ça au sol, je le récupérerais. "

Le sol d'Arès était d'une rare propreté, même manger par terre serait d'une grande hygiène. Le fils de Zeus croisa les bras avant de reprendre la conversation.

" J'ai sentis mes guerriers sortir du royaume, il doit surement se passer quelque chose... D'ailleurs, quelqu'un vient d'entrer sur mes terres sans y être invité... "

La tête baissé et les yeux fermés, l'unique commençait sérieusement à s'agacer que l'on vienne importuner son domaine. Le monde avait sans doute besoin d'une petite pique de rappel...

" Allons nous dégourdir les jambes et accueillir cet hôte comme il se doit. "

Sujet: Re: Cousinnnnnn, ça faisait longtemps ! Mar 17 Sep 2019 - 4:04

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Superposition de coussins

«Mon amour, tes guerriers sont un peu...»

Au moment où les larges portes du palais s'ouvrirent en grand pour laisser passer l'épouse d'Arès, elle croisa Alia qui, d'un pas visiblement décidé, quittait le sanctuaire de son époux. Passant près d'Aphrodite en lui jetant un regard plus que bref, la Belle d'Olympie s'arrêta, l'air surpris, et fixa la prêtresse s'échapper littéralement de la salle.

«Quelle mouche l'a piquée...»

Murmura-t-elle alors que les portes du palais se refermaient sur Alia et que sa silhouette avait disparu. Haussant les épaules d'un air distrait, un "Ahhh ces humains" n'aurait pas détonné dans le paysage, sans doute.
Reportant son attention, plus que méritée cela va de soi, sur son époux, Aphrodite brisa la faible distance qui les séparait et reprit place sur son endroit de prédilection : les genoux d'Arès.

«Pour ton dos, mon coeur...»

A ces mots, Aphrodite extirpa un coussin dont on ne sait où et après l'avoir agité quelques brèves secondes sous le nez d'Arès, le plaça entre son dos et le dossier du large trône d'or. Il était d'un bleu clair aussi limpide qu'un ciel sans nuage, brodé de quelques fleurs et de papillons. Une décoration qui sciait parfaitement au Dieu de la guerre violente... n'est-il pas...?

«Je l'ai appelé Löwin !»

Lança-t-elle d'un air amusé avant d'agiter la main de bas en haut tout en poursuivant dans l'instant.

«Ta guerrière avait quelques petits... conflits de conscience avec son époque. Elle n'aurait été qu'un poids pour toi, autant que pour elle. Je la laisse donc réfléchir jusqu'à ce qu'elle soit parvenue à quelque chose de plus... stable. Ne t'inquiètes pas, ça n'est que temporaire, mais nécessaire, crois-moi.»

Conclut-elle en minaudant à son oreille avant de déposer un langoureux baiser sur ses lèvres. Arès savait que personne ne maîtrisait mieux les sentiments que sa douce et tendre, et, de fait, cela était pour le moins logique. Qu'elle ait estimé que Löwin ne saurait pas comment gérer ses sentiments pour l'instant et que cela poserait un problème tôt ou tard, donnait toute crédibilité à sa décision d'en faire un... coussin.
Enroulant ses bras autour de son cou, relevant une jambe fuselée à demi nue tout en posant son pied sur le genoux de son époux, elle le fixa en lançant d'une voix langoureuse.

«Alors... qu'est-ce que j'ai manqué ?»

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Sujet: Re: Cousinnnnnn, ça faisait longtemps ! Mer 18 Sep 2019 - 11:01

「 Retour à Sparte」

Sparte, enfin il était de retour. Cette cité qui l'avait vu naitre, ce bijoux qu'il avait quitté il y a bien longtemps. A chaque fois qu'il revenait un sentiment de nostalgie l'envahissait et les souvenirs jaillissaient tel un geyser. Il revoyait ses camarades, son entrainement, son roi puis la guerre, la mort et Arès. Désormais la ville lui appartenait et si les spartiates avaient la réputation d'être l'élite de la guerre, ils n'étaient rien en comparaison du Dieu. Ray avait rejoint l'armée du seigneur de la guerre avec une joie immense et lui avait toujours été fidèle. Il avait commencé en tant que berserker et c'était petit à petit hissé au rang de Cardinal du Feu. C'était il y a des siècles et pourtant, aujourd'hui, il en était au même point. N'étant plus convaincu d'être la personne la plus qualifiée il avait légué son armure à un successeur et était parti s'entraîner. Ce n'était que temporaire, jamais il n'abandonnerait sa position et encore moins son Dieu. Mais l'âme de celui-ci n'était plus présente. Ray prit alors la décision de voyager afin de découvrir de nouvelles techniques de combat, de s'améliorer, de guerroyer et de former de nouveaux guerriers. Certains rejoindraient très certainement Arès. Tout cela il ne pouvait l'accomplir avec les responsabilités de Cardinal. Mais le poste est aujourd'hui vacant et le Dieu est de retour.

Ray contempla l'entrée du domaine de la guerre, c'était toujours aussi imposant et intimidant. On n'arrivait pas ici par hasard. Le Cardinal rencontra une légère résistance, quelques soldats courageux, qu'il préféra envoyer au tapis tout en les invitants à rejoindre le Désert de feu pour s'entrainer. Il parcourut les domaines jusqu'au fameux désert. Les lieux semblaient bien vide. Il se souvint de l'époque où l'armée était au complet, que ce lieu était animé par les combats et le sang. Il devrait reformer son régiment et rendre sa gloire d'antan à ce lieu. Il vit son armure qui l'attendait au milieu de l'arène. L'air se mit à vibrer, elle reconnaissait son ancien porteur. Il s'en saisit et immédiatement la fusion eut lieu, il se sentait enfin entier. Le Cardinal du Feu était de retour. Désormais il devait se présenter à son maître. Le reconnaitrait-il? Son corps avait été détruit autrefois. Ray se posait tout un tas de questions sur la réincarnation, mais le cosmos ne mentirait pas.

Il arriva devant le temple d'Arès et prit quelques secondes pour le contempler. Il frappa à la porte, attendit quelques secondes et entra. La première chose qui interloqua le Cardinal était la propreté du lieu, aucun doute son maître était de retour. Puis son regard se posa sur le Dieu. Il eut quelques secondes sans savoir comment réagir. Il n'y avait aucun doute, c'était bien lui, il était vivant. Après tout ce temps il pouvait de nouveau voir son maître. La personne la plus puissante au monde, le rival parfait. Mais seul l'humain pouvait considérer le Dieu comme un rival. C'était plus un objectif à atteindre, obtenir un jour la puissance nécessaire pour rivaliser avec l'être idolâtré. Les anciens grecs possédaient un mot pour ce péché d'orgueil : l'hybris. Du point de vue du combattant ce n'était pas le cas, il rêvait simplement de vivre le plus fabuleux combat de tous les temps. Il s'agenouilla et baissa la tête en signe de soumission. Seul la descendance du divin Arès et lui-même, avait la capacité de faire ployer le genou à Ray sans avoir à l'exiger par la force.

"Ô Arès, maitre de la guerre, Dieu de la destruction, je suis ici pour vous servir de nouveau. Moi, Ray, votre Cardinal du Feu renouvelle le serment de vous servir et d'apporter la victoire à vos armées."

Il prononça cette phrase en relevant la tête et aperçut une dame qui se trouvait aux côtés du Dieu. Ray pria pour ne pas avoir interrompu quelque chose, se faire remarquer dès son premier jour de travail n'était pas ce qu'il souhaitait. L'impatience de revoir Arès, la joie de le savoir en vie et de pouvoir partir en guerre pour lui l'avait emporté sur le reste. C'était très rare que ses émotions prennent le contrôle, mais la situation était exceptionnelle.

Sujet: Re: Cousinnnnnn, ça faisait longtemps ! Mer 18 Sep 2019 - 19:40

God Of War

Sans rien dire, Alia préféra s'en aller et quitter les lieu. Elle n'avait pas eu l'envie de continuer à ses cotés. Peut-être souhaitait-elle encore profiter de sa vie d'humaine auprès des autres. En tous les cas, le fils de Zeus lâcha un soupir avant de poser son poing sur sa joue. Coude posé, il ferma les yeux quelques instants. L’intrus venait de quitter le royaume, et il n'aurait ainsi pas à se déplacer. L'unique posa ses yeux vers son épouse qui venait de revenir à lui. Son entrevu avec sa guerrière n'avait pas duré. La déesse de l'amour était revenu avec un coussin au motif des plus... original. Ou avait-elle trouvait ça ? Et surtout, pourquoi lui donner un nom ? Arès resta perplexe à la façon dont son amour lui présenter un simple coussin. En tous cas, ce n'était pas de refus. Le dieu de la guerre s'écarta légèrement pour permettre à Aphrodite de poser l’oreiller derrière lui.

" Je vois, tu l'a donc transformé en coussin. Mais ne crains-tu pas qu'elle puisse voir nos ébats sous cette forme. "

Bien sûr tout cela était ridicule, mais tellement provoquant à l'égard de la déesse. concernant Lowin, elle pouvait prendre son temps. Arès avait besoin de guerrier prêt et fort mentalement. Les doutes ne devaient pas subsister. Cela n'empêcha pas Aphrodite de lui offrir un long baiser. Même s'ils avaient passé quelques heures ensembles en toute intimité, l'unique sentait sa déesse encore prête à en découdre et cela n'était pas pour lui déplaire. Il n'y avait pas à dire, elle savait y faire avec lui... Bras autour de son cou, et jambe placé stratégiquement, l'unique succomba au charme de la déesse en posant ses mains sur les hanches de l'amour.

" Eh bien, j'avais l'intention d'aller me dégourdir les jambes. "

Posant son front contre celui de la déesse, le dieu de la guerre attira son épouse contre lui. Il passa sensuellement ses main dans le dos de la déesse pour la faire frissonner. Jouant sur le désire, il s'amusa à la faire patienter quelques secondes avant de reprendre la parole.

" Mais maintenant, je ne souhaite qu'une seule chose... Que dirais-tu d'aller à l'endroit ou nous avons conçus nos enfants. Loin de tout regard... dans notre palais divin au mont Olympe. Là ou nos corps pourront rester unis pour les siècles à venir... "

Mais à peine avait-il eu le temps de finir, qu'il sentit le cosmos d'un nouvel arrivant. La porte de la salle du trône ne tarda pas à s'ouvrir pour laisser place à l'un de ses guerriers éveillé. Genou à terre, l'homme se présenta à lui. Ray, le cardinal du feu. Il se souvenait d'avoir déjà eu à faire avec lui. C'était un guerrier fier qui aimait affronter des adversaires plus coriaces que les autres. C'était un plaisir de le voir à ses pieds, même s'il aurait aimait passé un moment avec son épouse. Jouant une nouvelle fois sur le désirs charnelle de sa partenaire il murmura avec un large sourire.

" Quel dommage... On dirait que nous allons devoir annuler nos vacances. "

Lâchant son épouse et portant son regard vers le nouveau venu, Arès s'adossa contre son trône pour l’accueillir.

" Je te souhaite un bon retour Berserker. Il est vrai que je manquais de guerrier, et t'a venue est de bonne augure pour la suite. "

Marquant un temps d'arrêt, il tourna son regard vers Aphrodite avant de le porter une nouvelle fois vers Ray.

" Comment te sens-tu ? As-tu retrouvés toutes tes capacités ? "

Sujet: Re: Cousinnnnnn, ça faisait longtemps ! Jeu 19 Sep 2019 - 15:33

Sohan revenait de loin. Voilà des mois que les voiles des bâtiments étrangers ne lui avaient pas offert le luxe d'une bonne bouffe et d'un bon sommeil. Même si ses souvenirs lui faisaient défaut, la Guerre était là pour l'accompagner, lui chuchoter des secrets du passé, lui rappeler des événements qui, à l'origine, n'auraient jamais dû être oubliés. Alors il cheminait, de villes en villes. Souvent, quand il croisait des négoces d'épices et de spécialités en tout genre, l'Italien s'imaginait prendre un verre de vin dans un marché à peine bondé, mais l'heure n'était malheureusement pas aux gamineries. Et, plus les jours passaient, plus le Métis s'approchait de Sparte. Vint pourtant un moment où il gagna enfin le Domaine de la Guerre.

Un moment qu'il avait attendu depuis son retour parmi les Aptes...

Aux portes de la ville, la chienne qui l'accompagnait se tendit, stoppa sa marche. Des hommes s'approchaient, mais leurs démarches pressées et maladroites indiquaient qu'ils étaient malintentionnés. Derechef, l'animal aboya à plusieurs reprises sur les quelques gardes qui, interpellés, tentèrent de l'arrêter à l'aide de quelques lances rivés droit sur lui. Hélas, ils n'eurent pas le temps de souffler qu'ils virent une épée se dresser, une main guidée le tranchant en formant une diagonale bien calculée, et le sourire parfaitement détendu du nouveau venu...

Ni vu ni connu, un hoquet de stupeur éclata lorsque les jeunes soldats se virent désarmés.

" Qui es-tu ? "

Un sourire malin et moqueur trouva son chemin sur les lèvres du Maître d'armes, fortement amusé par les nouvelles recrues qui défendaient les portes.

- Je ne sais pas trop...Qui pensez-vous que je sois ?

Tout en fermant les yeux, Sohan reconnut son erreur. Il ôta alors sa cape pour mieux révéler sa Cuirasse de maître d'arme.

- C'est..., souffla le premier pion. Maître d'armes de l'épée, c'est un plaisir de vous voir...Veuillez nous excuser pour le malentendu...
- Ce n'est rien... Maintenant si tu peux me laisser passer, ce serait bien. On verra après pour renforcer ton entraînement. En l'état actuel, même "elle" pourrait te mettre à terre. N'est-ce pas, Menos ? ", fit-il en passant une main dans son pelage.

La chienne aboya de nouveau, comme pour tuer les dernières méfiances qui naissaient dans le coeur de ces soldats. Son chemin pouvait ainsi reprendre. Bien vite, Sohan remarqua que la température élevée ne cessait de croître. Traverser le brasier des flammes et le désert de feu ne put que lui soutirer un soupir qui en disait long sur son humeur. D'une main, il essuya la sueur de son front et tenta d'ignorer le filet de bave qui coulait depuis la gueule de Menos.

"C'est surprenant, il fait chaud ici..."

Rien d'insurmontable néanmoins. Tout en haut, dans le Temple du Maître de ces lieux, on l'attendait. Après tant d'années passées sur les mers et les continents étrangers, il était temps pour lui de remercier Seigneur Arès de l'avoir accueilli dans l'un des quatre régiments de son armée. Il interpella une dernière fois la chienne noire et, tout en la rassurant, lui ordonna de l'attendre à l'entrée du Temple. Obéissante, la bête s'exécuta et s'assit sur les pierres aux abords, observant son jeune maître disparaître dans les couloirs du temple, plongé dans ses réflexions...

"Il ne reste plus qu'à me présenter...Et apprendre à connaître le bataillon, ses us, et ses coutumes par la suite.", songea-t-il.

Les Flammes Spectrales. A bien y réfléchir, ce régiment lui correspondait certainement à merveilles. Aux yeux du Monde, Sohan n'était plus qu'une petite étincelle, une promesse du passé que la politique avait avorté avant même qu'elle ne puisse entrer dans les pages de l'Histoire. Le "Maître d'Epée de Rome". "L'Ankh à la Couronne". Mais encore, "Sohan La Virevolte". Sa légende n'avait désormais de sens que pour ceux qui pouvaient aujourd'hui voir son corps, ressuscité par les soins du Dieu Guerrier et de sa Cuirasse... Et encore.

C'était ridicule.

Et, maintenant qu'il se tenait au cœur du domaine de la Guerre, il n'avait plus le droit à l'erreur. A en juger le cosmos qui brillait légèrement au loin, il n'était d'ailleurs pas le seul mortel à désirer contempler de ses propres yeux le dieu le plus proche des Hommes. Une à une, l'Epée d'Arès monta les dernières marches du Temple. Ce ne fut qu'en passant les premiers piliers qu'il vit celui envers qui sa dette se révélait être infinie. Incarné dans un corps humain, ce dernier n'avait visiblement pas perdu de sa prestence. Il vivait, soufflait, et intimait tout à la fois la rage, le naturel, la vaillance et la barbarie. Son aura était à des kilomètres des autres. Etait-ce donc cela, qui séparait l'Homme des dieux ? Très certainement. La femme à ses côtés n'était pas si différente de lui non plus...

Un léger sourire s'empara des lèvres du Maître d'Epée. Tous les soldats et les êtres de ces lieux étaient exceptionnels, à leur façon tout du moins. A cette pensée, le dernier adressa alors un regard curieux vers le Cardinal du Feu, l'Italien prit la parole, révélant sa présence et ses intentions...

"Seigneur Arès."

Etre oublié. Renoncé à l'épée. Cela, le Maître d'Arme ne pouvait l'accepter. On lui avait offert une seconde chance. Une main tendue. Une main qu'il avait aussitôt saisie. Alors Sohan leva un regard épris de fierté et de loyauté, son collier, semblable à un Ankh, cliqueta comme pour sceller cet hommage. Cette légère touche égyptienne n'était néanmoins pas sans jurer avec les traits de son visage, dévoilant un métissage pour le moins étrange et...ancien. Sans ciller, sa main étreignit la garde de son arme de prédilection, puis il la planta son épée dans le sol et s'agenouilla devant son Dieu pour finalement reprendre la parole.

"Moi, Sohan, Maître d'arme de l'Epée, vous présente mes hommages et vous jure fidélité, quel qu'en soit le prix. Je ne saurais expliquer ce qui vous a poussé à guérir un vétéran du poison qui lui mordait les membres, mais ma vie est désormais vôtre !"

Il avait trop à faire, pour renoncer maintenant et marcher dans l'ombre...Et il comptait bien rattraper le temps perdu.

Sujet: Re: Cousinnnnnn, ça faisait longtemps ! Jeu 19 Sep 2019 - 16:09

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Superposition de coussins

«Et alors...»

Murmura-t-elle d'une voix suave lorsque son époux la taquina sur le fait que, sous cette forme, Löwin ne pourrait rien perdre du moindre spectacle qui se présenterait sous ses... fils ? Ce qui n'était en rien le cas, cela va de soi. Mais l'idée d'Arès semblait beaucoup amuser son épouse.
Cela faisait partie des choses qu'elle aimait chez lui. Son... imagination.
Passant ses bras autour de son cou, dévoilant habilement une jambe, Arès ayant un mal fou à résister à ce genre de provocation, l'Amour se blottit contre son Dieu en extirpant un soupir d'aise. Délicatement, son index se posa sous le menton de la Guerre qu'elle oscilla vers elle. Et alors qu'elle esquissa quelques mots, ses lèvres frôlaient les siennes avec légèreté.

«Es-tu certain que se sont tes jambes que tu veux dégourdir... mon Amour.»

Après cette énième provocation, elle laissa son époux lui répondre à loisir alors que ses doigts couraient le long de son dos. C'était de bonne guerre... c'était un jeu... un jeu millénaire qui n'avait jamais eu de fin, et n'en aurait jamais. Quand l'un décidait de rendre les armes, c'était pour mieux les reprendre dans la seconde qui suivait.

«Oh ? Des vacances...? Est-ce bien raisonnable...?»

Dit-elle d'un air totalement faux. L'idée était plus que merveilleuse, et il ne faudrait pas insister d'avantage pour que le portail les menant vers l'Olympe s'ouvre dans la seconde qui suivait. Aphrodite ne se rappelait même pas la dernière fois où une telle chose s'était produite. Finalement... les plus longs moments qu'ils avaient passés ensemble sur le mont Olympe, c'était en cachette, lorsqu'elle était encore l'épouse d'Héphaïstos. Sa proposition tombait fort bien et elle remplit le coeur de l'Amour d'une gratitude sans limite. Arès savait parfaitement qu'il ne pouvait pas lui faire plus plaisir que cela.

Sauf que...

«C'est pas vrai...»

Le regret qui pointa alors dans le timbre de voix de la Divine était si sincère qu'il en était presque déchirant. Décidément... les humains ont toujours le chic de débarquer quand ils ne sont ni attendus, ni tolérés. Et au pire moment... de préférence. Mais cela faisait aussi partie du jeu. Etre la compagne du Dieu de la Guerre, le sanguinaire, violent, destructeur et impitoyable Arès, n'était pas de tout repos.

La moue légèrement boudeuse, Aphrodite se dégagea de l'étreinte de son époux, avec douceur cependant, et se jucha sur l'un des larges accoudoirs du trône royal, comme à son habitude dès que son époux recevait de la visite. Mais tout comme à son habitude également, comme si elle marquait son territoire, une jambe barrait la moitié du corps de son époux, posée avec légèreté sur le genoux d'Arès.

L'avantage quand l'on incarne le sentiment dans toute sa splendeur, c'est que l'on passe de l'un à l'autre en un temps record. Du moins quand c'est dans ce sens là, cela convient à tout le monde. C'est donc un sourire amusé qui se dessina sur les lèvres rosées de la Beauté alors qu'elle leva la main en direction de Ray, une fois qu'il se soit incliné devant son époux, tout en agitant ses doigts avec la grâce d'une harpiste.

«Bonjour Ray, il y a bien longtemps. J'espère que tu te portes bien.»

S'il y a bien des guerriers d'Arès qu'elle apprécie au-dessus des autres, en dehors de ses superbes fils, cela va de soi, ce sont bien les Cardinaux. Ils sont tellement... surprenants, ces petits humains à qui Arès a bien aimablement octroyé l'immortalité.
Ray fut suivi de près par un second humain que l'Amour n'avait jamais rencontré. A en juger par son attitude et ses mots, il se présentait devant Arès pour la première fois. Quand il planta son épée en perçant les magnifiques dalles de la salle du trône, Aphrodite ne retint pas la grimace qui s'afficha très clairement sur son visage.
Par réflexe, et pour éventuellement tenter d'endiguer une débauche de mauvaise humeur divine spontanée et terrifiante, les ongles d'Aphrodite glissèrent délicatement le long de la nuque de son époux. On fait diversion comme on peut hein...

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Sujet: Re: Cousinnnnnn, ça faisait longtemps ! Jeu 19 Sep 2019 - 21:10

「 Retour à Sparte」

Sa venue était de bon augure? Il n'en espérait pas tant et se jura de ne pas faire mentir la divinité. Et effectivement il avait pu constater par lui-même le manque d'effectif. Etait-ce la faute à cette soi-disant modernisation qui poussait l'humanité à dépasser l'obscurantisme et à se tourner vers la connaissance? Le Berserker détestait cette période qui serait plus tard nommée "Le siècle des Lumières", il y voyait la résurgence de la cité d'Athènes. Toujours à vouloir parlementer et philosopher. Et même parmi ceux faisant la guerre, le niveau était faible, la faute aux arquebuses et autres mousquets. C'était certes un fabuleux moyen de tuer, mais il n'y avait dedans aucun effort physique, pas même besoin de courage pour appuyer sur la détente. Le spartiate ne craignait pas ses armes, aucun outil ne surpasserait jamais le cosmos. Mais cela avait rendu les hommes lâches et faibles. Et il était hors de question de revoir les critères à la baisse pour créer l'armée la plus puissante au monde. Heureusement le voyage de Ray n'avait pas été vain.

"Oui seigneur Arès, mais je sais que je peux encore aller bien plus loin. Ma volonté ne faillira jamais."

Il savait. Bien que ce ne soit pas un secret, mais le fier soldat qu'il était ne voulait pas paraitre faible. Une autre raison de son départ était qu'il voulait rencontrer et recruter des combattants. Il avait semé quelques graines et attendait les germes pour savoir s'il avait réussi. Mais auraient-ils le temps d'attendre la moisson? Pour que le maître utilise les mots employés, c'est que la guerre était pour bientôt, ou avait déjà lieu. Il avait manqué tellement de choses. Il trouverait plus tard une personne qui lui raconterait les évènements des dernières années.

La dame s'adressa au guerrier. Sa voix lui était plus que familière et elle connaissait son prénom. Il esquissa un regard discret dans sa direction et comprit son erreur. La déesse de l'Amour, mère des seigneurs Phobos et Deimos. Ray n'avait jamais compris comment on pouvait posséder comme attribution divine l'amour, mais elle était aux côtés de Arès depuis si longtemps qu'on ne pouvait lui faire aucun reproche. Le cardinal ne s'agenouillait pas devant elle, en temps normal, mais avait pour elle un immense respect. Il était même légèrement heureux de la revoir, bien qu'il n'ait pas songé un instant qu'il la retrouverait en ce lieu... alors qu'elle y vivait! La Guerre et la Destruction lui avait tellement manqué qu'il avait occulté sa présence et son existence. Etait-ce qu'on appelait de l'euphorie? Non peu probable, il se sentait bien plus heureux lorsqu'il combattait.

"Dame Aphrodite... Je... Oui, merci. Je suis navré de vous avoir importuné, je...."

Il fut interrompu par l'arrivé d'un homme inconnu. Au moins Ray se sentait moins seul à présent. L'homme planta son épée dans le sol et le Cardinal reconnut immédiatement la cuirasse qu'il portait. Un sourire se dessina sur son visage. Il s'agissait d'un Maître d'arme, celui de l'épée plus précisement. Le guerrier en avait passé des heures à s'entraîner auprès de ces génies. Enfin génie était assez inapproprié, ces personnes vouaient leur vie à leur art. Ils avaient toujours quelque chose à enseigner et Ray ne se lassait pas d'apprendre à leur côté. D'ailleurs le maître de son régiment était-il présent? L'homme se présenta, il portait le nom de Sohan. Un prénom arabe probablement? A peine était-il de retour dans sa ville natale que les choses devenaient intéressantes. Un nouvel adversaire potentiel se présentait et la situation militaire semblait compliqué. La suite serait prometteuse, le cardinal attendait, toujours à genoux.

Sujet: Re: Cousinnnnnn, ça faisait longtemps ! Jeu 26 Sep 2019 - 19:26

God Of War

La venue des Berserkers avait mis fin au petit jeu du couple. Dommage... ils auraient évidement du temps pour se rattraper mais maintenant que les affaires allaient reprendre, ils allaient devoir faire preuve de patience... Aphrodite c'était mise à sa place à ses côtés. Restant dans sa position assise, Arès écouta la réponse de son fidèle guerrier. Il était déjà près à en découdre. L'unique voyait ses guerriers se réincarner et revenir à lui, comme si le moment de bouger était enfin arrivé.

" Je n'en doute pas Ray. "

Posant son regard vers l'entré, un nouveau Berserker se présenta à lui. C'est avec le sourire que l'unique l’accueillit. Il semblait venir du sud de la planète avec une peau légèrement plus foncé. Lorsque la lame de son épée heurta le sol de son temple, le dieu de la guerre fronça les sourcils. Cet endroit divin... donc il prenait soin depuis sa création venait d'être abimé par cet homme. Mais ce fut les mains d'Aphrodite et notamment l'un de ces ongles qu'il senti contre sa chair. Le fils de Zeus se tourna vers son épouse avec un air perplexe. Qu'elle mouche l'avait piqué ?...

" Bienvenue parmi nous. Toutefois... sache qu'il est interdit de souiller mon temple, de le salir ou d'y planter ton épée. "

Le ton de sa voix n'était pas agressive, mais elle n'était pas amicale non plus. C'est alors que son regard changea radicalement. Qu'elle était cette puissance... Ce fragment d'énergie. Un cosmos d'une grande intensité. Le poing serré, le fils de Zeus jeta un oeil vers son épouse. Une attaque divine venait d'être lancé. Comme lorsque Apollon avait frappé Cronos.

" Athéna Exclamation... "

Que se passait-il sur terre ? Une Guerre Sainte ? Il était évident qu'Athéna affronter de puissant ennemi. Et d'après lui, seul Hadès et son armée pourrait obligé sa soeur à utiliser de tel moyen. Elle devait être sacrément mal pour franchir l'interdit. Il était temps de montrer au monde que les Berserker étaient de retour.

" Sohan, Ray. Athéna vient d'avoir recourt à une technique interdite. Quelques soit ces motivations, elle devra en payer le prix. Découvrez ce qui se trame sur terre et faites moi un rapport au plus vite. Évidement... vous avez quartier libre pour vous déchainer. "

Faire entrer en scène ses Berserkers maintenant était l'occasion de rappeler au monde leurs existences.

Sujet: Re: Cousinnnnnn, ça faisait longtemps ! Jeu 17 Oct 2019 - 15:10

「 Retour à Sparte」

Quartier libre pour se déchainer? Pour Ray c'était comme une demande en mariage. S'il était plus sentimental, il en aurait les larmes aux yeux. Donc une greluche qui se prend pour une déesse guerrière avait utilisé une technique interdite? Et elle devait en payer le prix? Le Cardinal eut un frisson, aurait-il l'occasion d'affronter un Dieu? Il n'avait aucune chance de sortir victorieux d'un tel affrontement, c'est ce qui le rendait si intéressant! Il n'y avait plus une minute à perdre, une occasion comme ça ne se représenterait pas de si tôt! Il regarde le seigneur Arès.

"Il sera fait selon vos désirs."

Le guerrier se releva et sourit à Aphrodite. Si les deux Berzerkers quittaient les lieux, le couple pourrait probablement reprendre ses activités. Il baissa la tête respectueusement.

"Dame Aphrodite. Seigneur Arès."

Il quitta promptement le palais et se dirigea vers son domaine. Le voyage ne serait pas long jusqu'à Athènes, mais ça n'excluait pas une bonne préparation. Il examina son armure, elle était en bon état, elle paraissait même neuve. L'inspection de l'armement vint après. Ses deux fidèles épées étaient soigneusement entretenues, il n'y avait donc pas de soucis à se faire à ce sujet-là. Il empoigna ensuite une lance et un javelot qu'il attacha dans son dos. Après avoir fait un paquetage, avec de quoi manger et dormir, il fit le tour du domaine à la recherche de volontaires pour l'accompagner. L'endroit était tellement désert... Il allait vraiment devoir recruter des Berzerkers. Le souvenir d'un endroit animé où tout le monde s'entraînait à longueur de journée le rendit nostalgique durant un instant. Ray irait seul, dommage. C'était une expérience qu'il aurait voulu partager, mais il garderait la gloire de ces combats pour lui tout seul.

Il franchit les autres domaines jusqu'à la porte de la guerre. A peine arrivé qu'il devait repartir. Un regard en arrière vers sa cité natale, qu'est-ce qu'elle avait changé. La fierté Spartiate s'était tarie depuis l'unification et encore plus depuis la domination Ottomane. Heureusement que quelques braves parvenaient encore à s'élever de cet immondice qu'on appelait "progrès". Il y aurait beaucoup à faire s'il revenait vivant de cette mission. Et il y avait peu de chance que ce soit le cas étant donné qu'il avait le droit de se déchainer... Même s'il ne devait pas oublier de faire parvenir les informations récoltées au Maître de la Guerre.

Ray prit la route du sanctuaire, accompagné par une douce brise. Il franchirait la porte des Thermopyles et en profiterait pour se recueillir devant la tombe de Léonidas avant de rejoindre l'éternelle rivale de Sparte.

"Mon roi, permettez-moi une mort aussi glorieuse que la vôtre."

Temple du bélier

Sujet: Re: Cousinnnnnn, ça faisait longtemps ! Mar 22 Oct 2019 - 17:17

Refaire la déco
Superposition de coussins

La technique de l'ongle... ça marche à tous les coups.
Visiblement très satisfaite d'avoir détourné l'attention de son époux qui, comme l'effet recherché, en oublia de réprimander -voire pire- le pauvre bougre qui avait fait étalage d'un peu trop de zèle, Aphrodite répondit au sourcil interrogatif de son époux par un sourire à en faire fondre toutes les pierres des montagnes gelées d'Asgard.
Et... comme prévu également, le sujet de la guerre revint bien vite sur le tapis. Pendant ce temps, l'Amour agita légèrement les doigts d'une main, tandis que la pierre se réparait en extrayant l'air de rien la lame qui y était plantée.
C'est ce qu'on appelle une bonne chose de fait. Bien.

«Nul souci mon cher Ray, sois rassuré.»

Mentit-elle avec un aplomb sans la moindre faille.
A vrai dire les guerriers de son époux étaient les spécialistes incontestés du dérangement, à toutes heures du jour ou de la nuit, par ailleurs. Aujourd'hui ne faisait pas exception. Mais bon... elle avait l'habitude. Ce n'était pas si grave, finalement. Bien qu'elle aurait volontiers donné suite à la charmante proposition d'Arès. Cela n'était que partie remise, comme toujours. Ou du moins... souvent.

Cependant.

L'échine de la Divine fut traversée par une décharge électrique et elle tourna franchement le visage vers son époux en le dévisageant de la même manière que lui la dévisageait. Et lorsqu'il prononça les deux mots fatidiques, Aphrodite ne put qu'affirmer son ressenti en acquiesçant en silence. La mine de son visage prit une teinte sévère, alors qu'elle fixait ainsi son époux, leurs pensées se mêlant avec une extrême facilité, comme à l'accoutumée.
Athéna venait de lancer une attaque interdite par le mont Olympe depuis fort longtemps. Mais l'Amour n'eut pas le temps de s'exprimer, qu'Arès lâcha les chiens instantanément. Un sourire amusé se dessina sur les lèvres carmins de la fille de Zeus. Nul doute qu'il allait y avoir du... mouvement... à la surface du globe.

«C'est bien étrange tout de même...»

Dit-elle d'un air songeur une fois que les guerriers eurent quitté le palais, tout en enlaçant les épaules d'Arès.

«Notre chère petite soeur n'est pas du genre à lancer son attaque divine pour n'importe quelle raison, tu le sais aussi bien que moi. Je me demande bien ce qui l'a poussée vers une telle extrémité...»

Poursuivit-elle alors que la pulpe de son index glissait distraitement sur le front de son époux.

«Tu sais ce que cela signifie... Notre cher papa ne tardera pas à convoquer le Tribunal Divin pour la juger.»

Uune occasion pour Arès d'avoir toutes les informations qu'il souhaitait, et plus encore peut être... Les règlements de compte pendant le Tribunal Divin, et pas que concernant l'accusé, étaient légion la plupart du temps. Arès était d'ailleurs bien placé pour le savoir, ayant eu la déconvenue d'être condamné par ce même Tribunal alors qu'il n'était en rien son accusé à l'origine. Nul doute que ce charmant souvenir, issu directement de leur soeur et souveraine des Enfers, allait se raviver lorsqu'il se retrouverait face à Hadès.

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Sujet: Re: Cousinnnnnn, ça faisait longtemps ! Dim 10 Nov 2019 - 1:38

God Of War

Le fils de Zeus toujours au contact de sa déesse de l'amour fut contrarié de sentir autant de puissance déferler au loin. Des combats de haute intensité se déroulait sans qu'il ne puisse y prendre part. Du moins pour le moment... Car affaiblis, les camps risquaient de vouloir trouver de nouveau alliée en la personne d'Arès. Voilà qui le mettait en position favorable, surtout que sa sœur venait une nouvelle fois d'irrité les Olympiens. Les attaques divines étaient interdites, et tout ceux qui bravait cette lois risquait d'en payer le prix fort... A moins qu'il n'y trouve son compte.

Maintenant qu'ils étaient seuls... il était temps de parler de chose plus importante. Cette fois, ce ne seraient pas leurs corps, mais bien leur stratégie qui parleraient. Bien qu'Aphrodite ne soit pas réellement une déesse appartenant à son royaume, elle avait son mot à dire puisqu'elle y passer tout son temps. D'autant plus qu'il ne fallait pas non plus négliger son rôle et sa force.

" Pour que quelqu'un l'ai poussé à faire ça... Lui aurait t-on dérobé quelque chose qui lui tient tant à coeur ?... "

Posant ses mains sur la taille d'Aphrodite, l'unique ferma les yeux un instant. C'est encore une fois qu'il senti une énergie similaire être déployait. Au vu de la quantité d'énergie et de la sensation... les deux techniques divines avaient surement été lancé du même endroit. Serait-ce là un affrontement entre deux divinités supérieurs ?

" Encore une autre... Si cela continue. Je vais demander à père de châtier ces dieux rebelles. "

Dit-il avec un large sourire. En effet, Arès était toujours surveiller par Zeus à cause de ces anciens agissements. Seulement, au vu de tout ce qui se passait, il semblait être le plus sage de tous. Continuant ces caresses sur la jambe de l'Amour.

" J'espère qu'il prendra son temps avant de nous convoquer, j'aimerais... pouvoir jouer de mon charme avec Athéna... "

Bien évidement, cette phrase n'était là que pour amuser sa compagne, car en parlant de "charme" il souhaitait surtout lui faire du chantage. Si elle souhaitait l'avoir de son coté lors de ce tribunal divin, Athéna allait devoir faire certain sacrifice pour lui...

Sujet: Cousinnnnnn, ça faisait longtemps Mer 20 Nov 2019 - 6:12

Alya, la Berserker de la Guerre, se promenait dans le domaine de de son seigneur, Arès. Elle avait croisé la Déesse Aphrodite, mais elles ne s'étaient pas parlées. Elle avait encore quelques conflits avec son passé. Elle ne parvenait pas à s'en détacher pour s'en libérer et laisser libre cours à son instinct de carnage. Elle se rendait donc près du temple de son maître. Elle se souvenait encore que, lorsqu'elle était Cavalier de l'Apocalypse, son père était "fier", même si elle savait que son paternel aurait voulu un fils. Elle se souvenait également du moment où elle avait vu sa mère au Sanctuaire de la Déesse Athéna et où elle avait tenté de tuer celle qui l'a mise au monde.

Près du temple du seigneur Arès, Alya était assise sur les escaliers, pensive. Elle réfléchissait à ce qu'elle pourrait faire pour se détacher du passé et à passer à autre chose. Elle entra donc de nouveau dans le temple de son dieu, Arès. Une fois devant lui, elle posa un genou au sol avant d'adresser la parole à son seigneur.

"Seigneur Arès, j'aurai besoin de vous demander quelque chose."

Sujet: Re: Cousinnnnnn, ça faisait longtemps ! Sam 23 Nov 2019 - 22:40

God Of War

[hrp]Post complètement foiré... j'ai édité au lieu de cité et j'ai donc perdu ce post.

J'en suis navré[/hrp]

Sujet: Re: Cousinnnnnn, ça faisait longtemps ! Sam 23 Nov 2019 - 22:47

La jeune Berserker regarda son seigneur. Elle se demandait ce que le Dieu de la Guerre était entrain de penser quand il la regardait.

"Je voudrais vous demander un peu d'aide. Je voudrais me détacher du passé et j'ignore comment je pourrais le faire."

Sujet: Re: Cousinnnnnn, ça faisait longtemps ! Lun 25 Nov 2019 - 22:23

L’ambiance particulière qu’on trouve ici m’avait manqué. Sparte, était unique en son genre, aucune muraille ne l’entourait, les hommes et les femmes se déplaçaient librement et personne n’avait peur d’être attaqué, car chacun avait reçu une formation militaire. Tous citoyens pouvaient être appelés à la guerre, et faire partir de la phalange. Il n’y avait pas que des soldats, les poètes et les artistes étaient les bienvenus ici, profitant de l’amphithéâtre. Anonymement, je parcours la ville, m’arrêtant à divers endroits, passant devant le temple d’Eunomie, celle qui représente le mieux la pensée des spartiens : l’ordre, la loi, la justice et l’équité. D’ailleurs, je me demande ce qu’elle devenait. Le souvenir des petites fêtes olympiennes me reviennent en mémoire. Malheureusement le temps n’est pas à la frivolité.

Arrivant au temple, qui domine la ville, j’observe la cité, un sourire aux lèvres, nostalgique d’un passé révolu. Nonchalamment, je pénètre dans la salle du trône. A ma plus grande joie, mère est ici. A quand remonte notre derrière rencontre et étreinte ? Toujours aussi magnifique, la plus belle femme de l’univers, à ne pas en douter. Gare à celui qui ose dire le contraire. Je constate que je ne suis pas celui, pardon celle, qui interrompe le couple divin. Du coin de l’œil, j’observe la guerrière, fraichement arrivée, demandant directement de l’aide. Une telle demande relevait de l’improbable, comment allait réagir dieu le père de tout. Curieuse, j’attends, m’adossant à une colonne sans un mot, sans aucune émanation de cosmos, prouvant mon identité. Je n’étais pas pressée de reprendre mes fonctions de générale. Si je pouvais m’amuser un peu avant. Un serviteur passa à côté de moi, portant un plateau avec une carafe de vin et deux verres. Je me sers, sans demandé mon reste, celui-ci essaye de protester, mais mon regarde meurtrie lui coupe tout envie. Un verre à la main, je remplis le deuxième et l’offre à mère en m’inclinant.

« A la reine de Sparte, faisant la fierté de son peuple, que sa jeunesse et beauté soient éternelles »

Sujet: Re: Cousinnnnnn, ça faisait longtemps ! Mar 26 Nov 2019 - 6:15

Alya regarda le couple divin, attendant une réponse d'Arès. Elle regarda un peu partout du coin de l'œil jusqu'à voir un jeune homme, selon elle, plutôt séduisant. Mais, elle savait qu'elle devait rester neutre, limite vide d'émotions étant un Cavalier de l'Apocalypse, surtout la Berserker de la Guerre. Elle regarda le jeune homme qui avait rejoint Aphrodite et Arès. Elle se demandait qui pouvait bien être cet homme. Elle rougit très légèrement, ce qui n'arriveait que rarement. Elle respira calmement, tentant de rester calme et concentrée sur la réponse d'Arès qu'elle attendait depuis quelques minutes. La jeune femme savait être patiente comme elle pouvait se le montrer.

Sujet: Re: Cousinnnnnn, ça faisait longtemps ! Mer 27 Nov 2019 - 13:05

Spoiler:

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Superposition de coussins

Aphrodite arqua légèrement l'un de ses fins sourcils. Levant le nez vers le plafond orné de sculptures qui s'étendait majestueusement au-dessus de leurs têtes, l'Amour réfléchit quelques instants avant de répondre.

«Quelque chose de précieux... tu penses à un humain ? j'ai du mal à imaginer notre chère petite soeur risquant un Tribunal Divin pour un bibelot, aussi magique et précieux soit-il. Mais toi et moi savons cependant toutes les âneries qu'elle est capable de faire pour l'humanité...»

Un léger soupire de lassitude s'extirpa de sa poitrine. Que tout ceci est ennuyeux... Athéna ferait bien de se trouver un autre passe-temps plus drôle et surtout moins dangereux. Mais, hélas, toutes les discussions qu'elles avaient eu à ce sujet tombaient systématiquement à l'eau. Sa petite soeur chérie n'en démordrait jamais. Elle aimait les humains au-delà du raisonnable et cet amour la conduirait à sa perte. Tôt ou tard.

Alors que ses doigts parcouraient délicatement la main de son époux courant sur sa cuisse, une nouvelle décharge cosmique lui extirpa une toux relativement désagréable.
Arès et Aphrodite se regardèrent de concert et au même moment. Encore ?

«C'est une plaisanterie... Les attaques divines sont au rabais aujourd'hui ou quoi...»

Elle lança ses mots en ronchonnant, alors que ses bras s'enroulaient amoureusement autour du cou de son époux. En définitive, ce qui la dérangeait n'était pas cette déferlante d'attaques divines par minute, mais bien autre chose...

«Quelle dommage que tu ne puisses lancer la tienne mon amour... elle est si belle... et elle aurait le mérite de calmer tous ces cancrelats.»

En définitive, même si elle était parfaitement consciente des dégâts faramineux de l'attaque divine de son époux, fallait-il admettre que c'était une véritable merveille pour les yeux. Quelques dommages collatéraux n'étaient en définitive pas bien graves... regrettable que les autres Olympiens ne l'entendent pas de cette oreille.

Lorsqu'il reprit la parole, son épouse esquissa une moue contrariée. Mais cette contrariété fut rapidement chassée quand elle comprit où son cher mari voulait en venir. Elle s'installa donc encore plus confortablement sur ses genoux, délaissant le ferme accoudoir d'or, comme si elle attendait qu'il lui compte l'histoire la plus passionnante qu'elle ait jamais entendue.
En définitive Aphrodite adorait les potins et les manipulations. Elle était d'ailleurs la première et la pire des Olympiennes lorsqu'il s'agissait de faire circuler des rumeurs plus que douteuses.

«Oh un petit chantage ? Racontes moi ! Je peux t'aider ?»

L'excitation de la Beauté était presque aussi à son comble que lorsqu'elle se trouvait seule dans ses appartements avec un Arès nu face à elle. On a dit presque.

Ils furent ENCORE interrompus par une nouvelle venue qui ne daigna pas se présenter ni saluer la maîtresse des lieux et qui en plus demanda son aide à son époux. Aphrodite en était parfaitement estomaquée. Etait-ce une blague de mauvais goût.

«Mon Amour... tu permets...»

Elle n'attendit même pas la réponse de son époux qu'elle avait déjà rejoint la jeune fille. Chacun redoutait les colères d'Arès, mais celles de son épouse, dans un style différent, n'avaient pas grand chose à lui envier.
Avec fermeté elle saisit le menton de la demoiselle qu'elle releva vers elle, planta ses deux prunelles rouges dans le regard bleuté juvénile. D'un geste de la main, le second genoux de la jeune fille vint rejoindre le premier, à terre.

«Première leçon jeune fille. Quand l'on se retrouve en présence de son dieu et d'autres divinités on les salue avec respect et déférence et on se présente.»

Le timbre d'Aphrodite claquait comme un fouet sur des dalles de marbre. La pression qu'elle exerçait sur les genoux de la jeune fille cessa cependant immédiatement lorsqu'un verre fut tendu dans sa direction. Un immense sourire illumina son visage alors qu'elle en oublia jusqu'à la présence de l'impudente.

«Mon enfant»

Faisant visiblement fit de l'apparence de son fils, les bras d'Aphrodite s'enroulèrent autour des épaules de Phobos alors qu'elle l'attirait contre elle, le pauvre malheureux portant toujours un verre de vin dans chaque main.

«Tu m'as tant manqué mon chéri... Je ne suis pas certaine que ton père ne s'étouffe pas devant le corps que tu as choisi, mais je le trouve plutôt audacieux.»

Murmura-t-elle à son oreille avant de se détacher légèrement de son fils, un sourire un coin illuminant son visage. D'un geste elle saisit le verre tendu et trinqua avec son fils.

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Sujet: Re: Cousinnnnnn, ça faisait longtemps ! Ven 29 Nov 2019 - 19:37

God Of War

Il savait que cela lui plairait... son épouse était toujours partante pour des plans de ce genre. Manipulatrice grâce à sa beauté et à son talent de diplomate, le couple de sparte semblait sur la même longueur d'onde. Le fils de Zeus ne bougea pas suite a la demande de sa déesse, restant debout, devant les marches qui mené à son trône, il observa Aphrodite réprimander la nouvelle guerrière. Alya pouvait être reconnaissante, car Arès s’était justement demandé comment la punir pour avoir osé se présenter a lui sans poser un genou a terre en signe d'infériorité et de respect. Elle était peut-être nouvelle, mais certaine chose ne s'excuser pas. Après avoir subi la forte pression exercer par son épouse, Alya fini par poser un genou au sol. Elle était enfin a sa place et le fils de Zeus allait pouvoir lui répondre.

Se libérer de son passé ? Avait-elle commis des actes qui mérités l'aide d'un dieu ? Il n'y croyait pas trop et aimerais surtout se rendre dans les différent royaumes pour savoir pourquoi autant d'attaque divine avait été lancé. Son regard se porta sur la nouvelle personne qui venait d'ouvrir la porte de la salle du trône. Il s'agissait de l'aura de son fils Phobos, il n'y avait pas de doute possible... mais ce corps ? Pourquoi avoir choisir une apparence féminine pour se réincarner ? Ce corps serait-il assez résistant ? Rapidement sa mère se précipita vers lui pour l'enlacer. Aphrodite aimait ses enfants et le montrait a chaque fois qu'elle les croisé. Arès apprécié ses fils pour l'aide qu'ils pouvaient lui apporté et il était surtout fier de leur statut. C’était différent avec Harmonie qu'il chouchoutait comme une enfant.

" Bon retour parmi nous mon fils, même si cette nouvelle apparence est étrange, je suis ravi de te voir de nouveau éveillé. "

Retournant son attention vers Alya qui était toujours agenouillé face a lui. Il ne savait pas vraiment la ou elle voyait en venir avec son histoire de passé, mais quoiqu'il en soit, elle lui appartenait à présent. En portant cette armure, seule son avenir et ses prochaines actions seraient jugé.

" Dans un premier temps, il serait bien de ta part de te présenter. Je ne connais même pas ton nom. Pour ce qui est de ton passé dont j'ignore tout, sache qu'il m'importe peu. Si tu souhaite t'en libérer, il te suffit uniquement de te consacrer a moi et au futur bataille qui t'attendent. "

Sujet: Re: Cousinnnnnn, ça faisait longtemps ! Sam 30 Nov 2019 - 5:30

When the priest comes to read me the last rites
Take a look through the bars at the last sights
Of a world that has gone very wrong for me

Can it be that there's some sort of error
Hard to stop the surmounting terror
Is it really the end, not some crazy dream ?

Il se battrait pour elle, il traverserait toutes les mers et toutes les frontières afin de voler la peur dans le coeur des hommes. Tous les crimes entre ce qui était fait et ce qui restait à voir, étaient une petite tâche aveugle à l'arrière de la conscience qui restait en lui. Il se battrait, la ramènerait et la reconstruirait. La réalité se rapprochait à chaque instant de ce monde qui n'imaginait pas un seul instant voir en son sein la véritable destruction démoniaque. Toutes les idées, toutes les théories étaient jouées. Il se battrait comme un marin traversant la mer, goûtant le sel profondément enfoncé dans sa peau. Il gagnerait ce combat, comme une bête lancée sur le ring, goûtant le sang juste sur ses lèvres, le cordon ombilical enroulé autour du cou de sa victime, si serré qu'elle avait peur d'inhaler. Ciseaux dans une main, oreiller dans l'autre, que choisiriez-vous ? La culpabilité brûlant dans votre tête... Il aurait pu se battre pour vous, il aurait pu gagner pour vous, mais il avait choisi de se battre pour une toute autre entité : la Terreur. La Guerre à l'état brut, la dégueulasserie présente dans l'âme de chaque être vivant, même dans celle de Zeus Porte-Égide. Prenez une seconde pour y penser.

Il était enfin débarrassé de toutes les affaires qu'il traitait alors qu'il n'était qu'un vulgaire envoyé de Dieu. Il était devenu un être divin, s'étant mêlé à l'âme et au corps du Seigneur de l'Effroi. Il avait rendu une petite visite aux Titans, premiers êtres ayant foulé le sol de cette Terre, l'ayant même créée... pour certains. Adonaï avait comme idée qu'il ne s'agissait pas de Chaos, ni de Tartare ni de Gaïa, mais plutôt d'un être unique, un Dieu bien au-dessus des autres. Après tout, Eths n'était-il le maître à bord ? Concevons-le, il est difficile de savoir comment s'adresser à lui, comment parler de lui, comment l'imaginer. Deux personnages dans un même corps, difficile de les faire parler. Un jour, la fusion aura bel et bien lieu, au grand dam du maître de l'Angoisse. Patientons. Elle n'interviendra pas dans l'immédiat. Amusons-nous de tous les quiproquos occasionnés par cette situation fort peu habituelle. Bref. En quittant les Titans, l'un des Titans les plus terribles lui avait annoncé quelque chose de... grandiose : une guerre sainte se tenait chez les Spectres. Une Guerre Sainte et Adonaï n'était pas au courant plus tôt ? Il osait espérer que le Dieu de la Guerre ne sût point cet événement, parce que si c'était le cas... Adonaï l'aurait extrêmement mal pris. Déjà qu'il lui fallait simplement l'ombre d'une raison pour coller une torgnole à son paternel, pour le coup, la justification était toute trouvée.

Une sombre marque se dessina lentement sur le sol. Pouvait-il avoir l'attention de toute la classe ? May I have your attention, please? Will the real Slim Shady please stand up ? I repeat, will the real Slim Shady please stand up ? Pour le coup, Adonaï n'était pas le grand Slim Shady, alias Eminem, néanmoins, il espérait au moins que quelqu'un remarque ce dessin démoniaque qui commençait légèrement à brûler le marbre de ce somptueux palais, laissant une traînée orange semblable à de la lave se profiler. La précipitation, le frisson, le va-et-vient ! Il apparaissait dans un terrain tortueux, habité de nombreuses âmes, communes pour la majorité. A part une, en fait, ce qui était pour le coup, assez négligeable. Non pas qu'il s'en tapait royalement mais.... si, avouons-le : c'était pas son dos. Un symbole. Encore un. C'était la sombre marque dessinée sur le sol : une étoile à cinq branches, entourée d'un cercle parfait. Le feu représentant l'action, la force et la puissance destructrice. L'air représentait le raisonnement actif, l'intelligence, la puissance créatrice. L'eau représentait la passivité et la puissance "magique". La terre représentait l'endurance, la solidité, la puissance absorbante et physique, une sorte d'amour immonde. Et enfin la cinquième branche, inversée... L'esprit. Il s'agit, bien évidemment d'une thèse, partagée par Adonaï, étant donné qu'il en était l'utilisateur. L'esprit, l'âme, la tête en bas représenterait le diable ou plus généralement le mal. Ainsi, une figure incontestée du mal s'apprêtait à apparaître auprès des siens... Intéressant.

Une épaisse fumée sortit lentement de ce pentagramme enflammée. Cette fumée prit directement l'apparence d'un corps humain, masculin, vu les épaules qu'il se tapait. Après, nous ne sommes pas à l'abris d'une surprise, hein Phopho ? En tant que Dieux, Adonaï pouvait se sentir pressé de pouvoir procréer avec son frère. Après tout, ça s'était déjà vu. Il fallait que ça reste en famille. On est mieux entre nous. Quelle est cette odeur ? Tarte au maroilles ? Oups, je divague. Vague. Le corps était enfin entier, enfin visible de tous, en chair et en os. Du moins, l'anatomie humaine ne laissant guère trop de doute là-dessus. Mélangez le jeu et placez vos paris !

Que le concept de la vie s'agenouille ! Que tous les sentiments aussi faiblards que la compassion devaient concéder à sa volonté d'avidité éternelle ! Qu'ils s'agenouillent tous devant le Seigneur de la Terreur. Qu'ils ressentent les foudres de sa colère, de son orgueil, de son avarice, et de l'incarnation de tous les péchés. Un intellect aveuglé suffoquera de ce récit construit en la faveur des inutiles. Son beau visage entrait en contraste avec toute la brutalité dont il pouvait se délecter. Son corps, différent de celui d'Eths, plus grand, plus fort, plus épais, plus terrifiant, par contre, laissait imaginer la réelle énergie qui régnait dans ses yeux, d'un violet foncé, aussi foncé que les ténèbres qu'il avait créées. C'était étrange, il était d'une impressionnante beauté mais puait la folie à l'état le plus primitif. Il avait brisé le lien, ce mal inutile, qui l'assemblait avec une logique que seuls les humains pensent être dotés. Il est beau alors il doit être bon ? Non, bien sûr que non. Même s'il avait été un laideron boutonneux, vomissant son insatisfaction à plaire, il aurait été extrêmement malveillant, s'avérant être un danger pour sa propre famille. Après tout, n'était-il pas le fils de la Guerre et de la Beauté ? Comme quoi, même ce qui paraissait illogique pouvait créer l'absolue perfection : lui. Bon et un peu Phobos, quand même. Mais avouons qu'il est toujours bon d'avoir une légère rivalité entre deux frères, hein ? Phobos, le fils préféré de papounet, le plus fidèle dirons-nous contre Deimos, le fils en quête de rébellion, cherchant à se détacher de tous liens avec le padre.

Les immenses bottes bleu nuit d'Adonaï apportait au temple une atmosphère légèrement plus... lunaire et diablement plus dévastatrice. On pouvait avoir envie de planer mais son énergie naturelle rendrait les déplacements bien plus ardus. Pression atmosphérique, tout ça, vous connaissez, vous avez l'habitude. Il s'avança légèrement de la petite assemblée composée de divins et... d'une humaine. Le bruit du métal contre le sol résonna dans tout le temple, donnant l'impression qu'un troupeau de mammouth était dans les parages. Adonaï se plaça à hauteur de la jeune fille et s'abaissa "légèrement" (bon, un géant face à une naine, comprenez l'euphémisme !), son regard violacé se plongeant dans les siens. Il retira sa capuche et laissa la douce humaine contempler le véritable visage de la Terreur. Comment le décrire ? Nous ne saurons le dire. Pour chaque humain, le visage d'Adonaï était unique. Il représentait ce qui effrayait le plus au monde. A l'inverse de Lucifer invoquant le désir de chaque être, Adonaï, lui, invoquait les plus sombres sentiments nichés dans les êtres humains. Elle était terrorisée par les araignées ? Alors elle verrait un visage aranéide. Son père était son plus grand cauchemar ? Alors elle verrait le visage de son père. Elle n'avait aucune trouille ? Alors elle verrait ce qui l'attendrait, à coup sûr : son propre reflet, se décomposant, se laissant aller jusqu'à la mort, non sans quelques marques de souffrances bien visibles.

"Si tu es sage, je te donnerai un bonbon." ▬ lui susurra-t-il à l'oreille avant de reprendre ▬ "T'as l'air gentille. Promis, je ne te tuerai pas. Du moins, pas dans l'immédiat."

Sa voix était extrêmement sombre, presque fantomatique, laissant une horrible envie de gerber à l'interlocuteur, comme si la Mort elle-même avait dialogué avec. Quelque chose d'inconfortable accompagnait les sons du Seigneur de la Terreur, quelque chose d'indescriptible, si tant est qu'il existât des mots capables de retranscrire l'ignominie de sa voix, comme une sorte d'ASMR puant et vomissant boyaux et tripes. Il se redressa et dépassa de très loin la taille de la gamine. Il posa gentiment sa main droite sur l'épaule de cette dernière. Sa main était habillée d'un gant noir de jais, suggérant les ténèbres qui vivaient au sein de l'esprit de la divinité. Avant de quitter son épaule définitivement, il la tapotant, faisant deviner un petit "t'inquiète ma petiote, j'suis pas SI méchant que ça.", quelque chose de bon et gentil. Ou de foncièrement fumier, manipulateur et calculateur. Chacun pouvait se faire une opinion de la Terreur. Après tout, tout le monde était libre.

Il se retourna pour faire "face" aux trois autres. La mif était enfin réunie. Manquait plus qu'la soeurette et c'était bon. Une bonne famille unie, fusionnelle, comme on les aime... Du moins, sur le papier. Parce que dans la vraie réalité de la vie véritable, c'était tout autre chose. Mais n'entrons pas dans ces détails sordides au risque de déplaire à cette population à majorité féminine. Comme une envie irrépressible de sortir un "what's up bro ?" à l'être laissant s'échapper une sensation semblable à la sienne... Mais n'allons pas jusqu'à aller à l'encontre des bonnes moeurs et des conventions sociales. Surtout qu'un tel langage n'avait pas lieu dans une époque aussi reculée que le XVIIIe siècle, mais que voulez-vous, il avait toujours un temps d'avance sur son propre temps. Adonaï était capable d'apprécier un langage des plus inventifs à base de "wesh" et de "balekouy" tout comme des mots plus désuets comme "Maraud" ou "que nenni" ! Après tout, la Terreur n'était-elle pas présente dans toutes les époques, dans toutes les régions, dans tous les êtres vivants, humains ou non ? Il fallait se montrer... éclectique !

"Bonsoir."

Sobre, simple, clair, net, précis, emballé c'est pesé. Après tout, que pouvait-il dire de plus ? Qu'il s'était lié avec un être d'un autre panthéon ? Que cet être contrôlait le corps originel de Déimos ? La honte intersidéral, valait mieux que ça ne se sache jaaaaaaamais, sinon... Dieu seul sait ce qui pouvait lui arriver. Et au cas où, il tenait beaucoup à l'intégrité de son corps.... même les zones les plus sensibles. Surtout les zones les plus sensibles. Et puis quand on pense que WHAOU, c'est qui cette bombasse à côté de papa ? Fallait lui donner immédiatement son 06, sinon Arès allait sauter dessus. Au moins, sur ce point, père et fils se ressemblaient : ils aimaient les belles femmes. Bon, un certain détail différait : Adonaï, lui, mangeait dans toutes les auges. Que ce soit des hommes, des femmes ou que sais-je encore, il aimait assouvir tous ses désirs les plus... discutables et contraires aux moeurs de la société. L'amour n'a pas d'âge ni de race, notons-le. La prison n'est qu'une pièce, hein.

"Toutes mes excuses, très chers, je vous interromps pendant vos..." ▬ il observa les verres d'une substance inconnue tenues dans les mains de certains ▬ "... votre beuverie."

Le mot était lâché. Il ne se souvenait pas qu'Aphrodite ou qu'Arès eut apprécié ce langage purement honnête. Après tout, Deimos et Eths étaient connus pour parler sans langue de bois, il n'y avait donc aucune raison que la nouvelle entité n'en fasse pas de même, hein ?

"Pendant que certains se reposaient bien au chaud, d'autres ont fait leur travail en parcourant le monde et ont appris de belles choses..." ▬ le suspens était à son paroxysme (non) ▬ "... notamment qu'une Guerre Sainte a éclaté en Enfer. J'ignore qui contre qui, toutefois, j'ose imaginer que vous autres savez de qui il s'agit exactement."

Il plongea sa main au fond de sa tunique et en sortit une flasque d'alcool, un bon rhum à 90° d'alcool, comme on en faisait plus ou du moins plus officiellement. Une cécité était si vite arrivée... Adonaï ouvrit sa flasque à jenesaiscombien de centaines de Louis d'or et but une bonne gorgée à la santé de... de lui-même, c'était déjà pas mal. Après tout, eux, ils picolaient et sûrement pas à la santé du Dieu de la Terreur, pourquoi lui le ferait en leur honneur ? Non il n'était pas susceptible. Bon... juste un peu. Dans la limite du raisonnable.

"Tant que j'y pense, Père, Typhon souhaiterait votre mort. Je ne l'ai pas puni, estimant, vous en conviendrez, que vous souhaiteriez vous en charger personnellement." ▬ quelle générosité venant du grand brun ténébreux.

Il tourna sa tête en direction de la gonzesse, qui, selon sa signature cosmique, ne pouvait être que Phobos. Étrange, se réincarner dans le corps d'une femme... Il avait perdu un pari ou quoi ? En même temps, y'a rien de plus pourri qu'une bonne femme comme disait ma mère. Donc son choix était judicieux. Qui était-il pour juger, hein ? Il était lui, c'était déjà une bonne excuse !

"Mon frère... Toi aussi tu es éveillé ? Quelle bonne nouvelle ! Me permettras-tu de t'appeler "ma soeur" ? Un tel corps... Tu voulais faire naître en moi des idées incestueuses ?" ▬ il lâcha un sourire, narquois ▬ "C'est réussi." ▬ il regarda en coin Aphrodite et fit un clin d’œil très discret.

Après ses longues paroles, comme à son habitude, pipelette qu'il était, il s'écarta de sa grande sœur, et se rapprocha de sa môman, la belle et ~~douce~~ déesse de la Beauté, de l'Amour, du Désir et j'en passe et des meilleurs. Avec un large sourire, aussi malsain que possible, il prit une voix plus enjouée.

"Et le meilleur pour la fin. Mère, quelle douceur de pouvoir vous contempler à nouveau. Ces instants sans vous m'ont paru être une éternité de torture. Que votre grâce éternelle nous illumine tous."

Etape 1 : la drague exagérée.

Sujet: Re: Cousinnnnnn, ça faisait longtemps ! Sam 30 Nov 2019 - 7:54

Alya regarda Adonaï. Pour une raison qu'elle ignorait, elle était un peu mal à l'aise en la présence du frère de Phobos. Elle regarda de nouveau Arès et Aphrodite, elle se sentait honteuse de ne pas s'être présentée à l'amiable. Elle se sentait légèrement mal à l'aise à cause de sa "négligence". Elle reprit son calme avant de répondre au seigneur Arès.

"Je suis désolée de vous avoir interrompu, seigneur Arès et Dame Aphrodite. Je me présente. Je suis Alya, Cavalier Rouge de l'Apocalypse, Berserker de la Guerre. Et je pense avoir compris vos paroles, seigneur Arès."

Elle sortit un poignard qu'elle avait pris au préalable pour se consacrer à son seigneur. Elle utilisa le poignard et s'ouvrit légèrement la paume de sa main droite, montrant le symbole de son serment.

"Seigneur Arès, par mon sang et par mon rang de Cavalier de l'Apocalypse, je jure de consacrer ma vie à protéger votre domaine en plus de votre vie, mais également celle de votre Divine épouse et de vos enfants jusqu'à même que j'y laisse ma vie."

Le sang coulait légèrement de la plaie qu'elle a fait avec son poignard. Elle attendait une petite réponse de la part de son maître, Arès.

Est-ce un sourire de satisfaction qui illumine mon visage lorsque je vois mère faire la leçon à la cavalière Blanche. Oui, je glousse intérieurement. Les colères d’Ares sont multiples et violentes, mais celle d’Aphrodite, sont légendaires. Depuis mon enfance, je fais tous pour les éviter. Heureusement mon arrivée détourne son attention. J’évite à la Berserker une remontrance dingue de la colère de Zeus. Les deux mains prises, je ne peux répondre à l’étreinte d’aphrodite, essayant de ne pas faire tomber une goutte de vin des verres. Je réponds à son murmure

« Mère ce corps n’est pas là pour faire plaisir à père »

Le sous-entendu était clair, je souhaite lui plaire plus que tout. Freud n’existe pas, qu’importe je l’avoue, je n’ai pas encore réglé mon problème œdipien. Ayant trinqué, je porte le verre à mes lèvres, ce vin est fameux, dingue de ma personne, les caves de pères sont intéressante. Je réponds nonchalamment à Arès.

« Heureux d’être revenu parmi nous »

Je reste spectateur de la suite, Deimos mon frère arrive et impose sa présence, il a besoin de faire le show. Mes prunelles d’un bleu saphir essayent de percer cet être devant moi. Il y a quelque chose d’étrange, que je n’arrive pas à décrire. Le laissant parader, dans ces bottes bleues nuits trop tape à l’œil, qui lui permet surement d’exprimer son besoin de rébellion.

La pauvre Alya, après avoir subi les remontrances de la Beauté, subit un jeu cruel et manipulateur de la Terreur. Je le clame haut et fort, je hais l’humanité, ils ne sont que des insectes grouillants et puants, mais certains ont choisi de nous servir, ils se distinguent de la masse. Et s’amuser avec eux, me déplait. L’état de nos troupes, de ce que j’ai entendu dire, n’est pas au meilleur de sa forme. Autant éviter de perdre des hommes pour des sottises afin de satisfaire nos plus bas instincts.

Je lève les yeux au ciel, toujours autant de mauvais gout dans le langage et les breuvages. Alors que nous buvons un vin raffiné, mon odorat détecte une forte odeur d’alcool trop forte pour que le palais apprécie les saveurs de l’ivresse. Je ne peux réprimer une grimace face à cette odeur qui agresse mes sens raffinés.
Guerre sainte, enfers et titans, voilà les principales informations. Je fronce les sourcils, cherchant les actions que notre clan pourrait mener. Je n’apprécie pas qu’un titan insulte père, la famille c’est sacré. Je sors de ma réflexion lorsque Dédé m’interpelle directement.

«Je n’ai pas besoin de ce corps pour te donner des idées incestueuses, mon frère»

Ma langue claque comme un fouet à l’énonciation de ces paroles, notre rivalité est toujours là, et elle s’exprime mieux devant un public, surtout si le carré VIP est composé de nos parents.
La petite Alya se reprend en se présentant, elle est donc un membre de la garde personnelle de mon père. Je la trouve un petit côté naïve, il faudra surement revoir sa formation ou comment elle combat. Je lui tapote légèrement l’épaule. En fait, j’ai de la pitié pour elle. Cette pauvre humaine vient d’atterrir dans une réunion de famille, donc chaque membre a un égo démesuré.

«Je n’ai pas besoin de protection, jeune fille »

Je m’approche de mon frère, il faudra avoir une discussion après les ordres de père au sujet du monde.

Retrouvailles
Presque au grand complet

Aphrodite esquissa une moue amusée lorsque son cher enfant murmura à son oreille. La Divine n'avait jamais eu de préférence envers ses enfants. Ils étaient tous aussi importants les uns que les autres à ses yeux, et gare à ceux qui tenteraient de semer la discorde ou de leur causer le plus petit tord qu'il soit. Mais le fait est que, si elle les aimait tout autant les uns et les autres, chacun d'eux avait une relation bien particulière avec leur mère. La plus facile, sans conteste, était celle qu'elle entretenait avec Phobos. Deimos était plus... plus... beaucoup plus... enfin vous voyez.

Et d'ailleurs, quand on parle du loup... le voilà qui venait de s'annoncer dans la bergerie. Ou du moins, se donnait-il l'allure d'un carnivore au centre d'un pauvre troupeau d'herbivores en perdition. Ce qui était fort loin d'être le cas, mais cela, son fils le savait pertinemment. Il soignait toujours ses entrées, celle-ci ne faisait pas exception. Surtout que cela faisait quelques années qu'il n'avait plus foulé la terre des hommes.

Croisant les bras sur sa poitrine après avoir trinqué dans un sourire avec Phobos, l'Amour observa son fils donner son petit spectacle coutumier. Faisant visiblement peu de cas de ce qu'il espérait faire naître dans le coeur de la pauvre Alya -sans doute était-ce là l'une des nombreuses mises à l'épreuve qu'elle aurait à affronter dans sa vie au service de son époux-, Aphrodite se contenta d'acquiescer en silence aux excuses de la jeune fille. L'Amour était d'une rancune notable, mais savait pardonner dès lors que l'on faisait amende honorable. Du moins... cela dépendait des gens, bien sûr.

«Mon cher enfant...»

Ces quelques mots furent prononcés lorsque la Terreur se tourna vers sa mère. Et comme il devait s'y attendre -peut être même s'y était-il préparé-, elle s'approcha de lui en le prenant dans ses bras. Il n'imaginait tout de même pas y couper... Sa joue se posa délicatement contre celle de son fils, sa main s'élevant vers l'autre en l'effleurant du bout des doigts alors qu'elle murmurait à son oreille, tout comme elle l'avait fait avec Phobos.

«Qu'est-ce que ce cher Typhon t'a dit exactement...»

Sa voix était d'une douceur angélique, et malgré cette apparente délicatesse, Aphrodite n'en devint soudainement que plus effrayante.
Sots sont ceux qui estiment que l'Amour est une potiche de bas étage juste bonne à être juchée sur les genoux d'Arès en se laissant caresser la cuisse. Épouse de la guerre et du carnage, mère de la peur et de la terreur en ce monde... pensez-vous réellement que tout cela ne soit qu'une coïncidence ?

Relachant l'étreinte qui l'unissait à son fils, Aphrodite fit volte face avec une élégance toute divine, les longs pans de tissus de soie volant autour d'elle aussi agréablement que le déhanché d'une danseuse du ventre, et en quelques pas elle se retrouva à nouveau sur l'accoudoir du trône d'Arès.
Lovant ses bras autour des épaules de son époux, Aphrodite déposa un baiser enflammé sur ses lèvres et lorsque ses prunelles rougeoyantes s'ancrèrent dans celles mordorées de son époux, elle esquissa un sourire et sa voix trancha les airs aussi sèchement qu'une lame décapitant une nuque tendre.

«Typhon doit mourir.»

(c) Never-Utopia

God Of War

Voilà que la famille se réunissait petit à petit, lui qui avait attendu ce moment si longtemps. Ses fils étaient de nouveau présent et allaient pouvoir le servir afin de mettre ses menacent à exécution. Avant tout, il devait recevoir Poséidon pour discuter de certaine chose avec lui. Mais avant qu'il n'ai pu songer à ses nouveaux plans, il écouta son fils lui raconter ce qu'il avait vu. Une guerre sainte en enfers ? Voilà qui ne le surprenait pas. Cela justifiait l'Athéna Exclamation ainsi que la deuxième attaque divine. Voilà qui expliquait également pourquoi ses Berserkers n'étaient toujours pas de retour. Ils avaient sans doute trouvait plaisir à entrer dans la bataille. Tournant le dos à l'assemblée, l'unique se posa sur son trône avec un large sourire. Pour une fois qu'il n'était pas l'élément déclencheur...

Les spectres et les saints devaient être affaiblis, c'était donc une bonne période pour pouvoir tirer certain profit. Cependant, cela devait attendre... Car Typhon avait osé menacer sa personne. Qu'il eu cru ? Qu'une personne soit assez audacieuse pour vouloir le tuer et l'annoncer à son fils. Si Deimos n'avait pas jugé bon de le punir immédiatement, d'autre Berserker l'auraient sans doute fait. En parlant d'eux, le dieu de la Guerre observa Alya s'entailler la paume de sa main pour lui jurer de nouveau fidélité. Arès n'avait pas besoin de ce genre d'acte pompeux... Par contre elle pouvait lui être utile pour plusieurs choses et pourquoi pas rendre visite aux titans. Non, cette idée n'était pas bonne. Elle était incapable de tenir un tel rôle.

Aphrodite se rapprocha de lui avant de s'asseoir à ses cotés et l'embrasser. Savourant cet instant, le fils de Zeus fixa les yeux de sa déesse qui avait opté pour la mort de Typhon. En effet, les paroles de son fils l'avait quelque peu énervé.

" Ne t'en fais pas mon amour. Typhon payera par avoir osé me prendre à la légère. "

Il aimerait également profiter de cet instant pour rendre visite à Athéna. Mais dans le même temps... il aimerait également connaitre l'état d'Hadès. N'étant pas le bienvenue chez eux, il était préférable que quelqu'un d'autre s'y colle... et qui de mieux placé qu'Aphrodite pour s'en occuper ? Elle était appréciait de tout le monde et avait toute sa confiance. Il savait que jamais elle ne le trahirait.

" Il est temps de commencer à faire affaire.... "

Le regard tourné vers ses deux enfants, les fils de Zeus avait pris sa décision, il allait donner une bonne leçon aux titans qui avaient souillé son honneur. Ils allaient amèrement regretté de l'avoir menacé.

" Phobos, Deimos. Que l'un d'entre vous se prépare. Je veux que la tête de ce Typhon garnissent la porte de la guerre, que tout ceux qui entre puisse voir ce qui arrive à ceux osant me défier. "

Peu importe les moyens déployait, que cela soit confié à un Berserker ou non, l'un de ses deux fils allait devoir prendre la décision de s'occuper de cette tâche. Arès avait d'autre préoccupation, et il savait comment négocier un accord avec Athéna. Posant son front sur celui de son épouse, il rapprocha ses lèvres des siennes sans les toucher.

" Que dirais-tu de rendre visite à mon oncle Hadès ? J'aimerais connaitre l'étendu des dégâts ainsi que la cause de ce conflit. Je suis sûr certain que tu saura même tirer d'avantage de cette rencontre. "

Die, die, die, why
Lie naked on the floor
And let the messiah
Go through our souls
Lie naked on the floor
And let the messiah
Go all through our souls
Die, like a motherfucker
Die, like a motherfucker
Die, like a motherfucker

Comme une légère envie de coller une main au derche d'un membre de sa famille s'invita dans son esprit perverti par l'humanité dégueulasse, qui résidait sur cette planète depuis trop longtemps. A moins que ce ne fut lui qui instaura cette perversité dans l'esprit des hommes ? Il était difficile pour lui de le dire, il en avait fait des choses, de là à se souvenir s'il était à l'origine de tel ou tel trait de personnalité de ces foutus humains... Surtout que bon, il n'avait, parfois, pas besoin de leur souffler une idée à l'oreille : les hommes étaient assez forts et assez ingénieux pour trouver un bon moyen de devenir encore plus inutiles. Chapeau bas ! Bref, cela ne se faisait pas. Du moins, pas en aussi grand comité. Il est sûr et certain que l'un ou l'autre allait ouvrir sa gueule et montrer son mécontentement. Pour le coup, la nouvelle déité n'avait pas envie de créer une polémique inutile.

Il était assez content de voir la famille presque réunie. Il ne manquait qu'Harmonie, mais c'était un détail. La petite chouchoute de papa, qu'elle soit là ou non, ne changeait absolument rien aux affaires de la Terreur. La douce étreinte proposée par Aphrodite eut raison d'un millième du mal qui résidait dans l'âme du brun. Elle avait beau être l'incarnation d'un certain extrémisme, celui de la beauté, elle faisait naître un certain amour dans le cœur de son deuxième fils. Adonaï n'aimait pas ça, mais face à l'inexpugnable beauté de sa mère, il ne faisait pas le poids. Quant à son père... Comme à son habitude, il cherchait à créer un conflit. Voilà ! Enfin !

Pendant un court instant (qui a duré plusieurs semaines), Adonaï crut que le véritable Arès était parti en vacances et qu'il n'allait jamais en revenir. Cette idée, qui avait gagné la certitude de l'ange déchu, lui avait fait adopter un nouvel objectif de vie : être calife à la place du calife. A noter que la calife, dans cette histoire, c'était bel et bien Arès. A défaut d'avoir un chef qui décide de bouger, Adonaï, lui, le voulait bien. Mais visiblement, il s'était trompé à propos de son père. Peut-être a-t-il voulu se reposer avant d'anéantir le monde ? Par contre... vouloir aller chez Hadès... n'était-ce pas une mission suicide pour le Dieu de la Guerre ? Aux dernières nouvelles, qui datent de... plusieurs années, les Spectres ne portent pas trop les Berz dans leur coeur.

"Sans entrer dans les détails, les mots exacts de Typhon étaient" ▬ il se racla la gorge et tenta d'imiter la voix baveuse de l'hôte du Titan ▬ "En effet, cela me déplairait pas de voir Arès mort" ▬ il sourit, se rendant compte que cette citation, sortie du contexte, pouvait mettre la Terreur dans une mauvaise posture, il s'empressa de rajouter ▬ "Je venais de lui dire qu'il était de notoriété publique que les Titans ne vous appréciassent guère... Entre ne pas porter quelqu'un dans son cœur et être ravi d'être témoin de son décès, il y a une sacrée marge, n'est-ce pas ?"

Adonaï avala goulûment l'intégralité de sa flasque, laissant s'échapper quelques effluves jusqu'aux narines fragiles des autres divinités présentes, appréciant assez modérément que cette odeur pût enivrer la jeune mortelle entaillée. Voilà qu'il n'avait plus d'alcool. Il était obligé d'aller se balader dans chaque région du monde produisant les alcools qu'il voulait. Cela faisait une éternité qu'il n'avait pas taraudé à sec. Et il était absolument hors de question qu'il se mît à boire l'infâme mixture dont se délectaient les membres de sa famille. Il avait un minimum de respect pour l'alcool pour qu'il ne s'abaissât point à ingurgiter un vin médiocre ou un nectar dégueulasse.

"Avant que l'un d'entre nous, Phobos, ne prenne une décision, il est important que tu saches que Typhon n'est pas le seul Titan présent dans son royaume. Il était avec un blondinet, à qui je n'ai pas demandé le patronyme. Néanmoins... Les vieillards m'ont l'air d'être assez faibles en armée. Si nous y allons tous les deux.... il n'est pas impossible qu'on les détruise. Certes, seul l'autre branque compte mais son compère le protégera forcément."

D'un côté, Adonaï voulait aller péter la gueule de Typhon. D'un autre côté, il voulait le faire quand même... les deux côtés en fait. Sauf que les raisons n'étaient absolument pas liées à Arès. Il profiterait de l'ordre d'Arès pour éclater la gueule de quelqu'un en toute impunité. En plus ça restait en famille ! QUOI DE MIEUX ?!

"Père... Si Phobos part en croisade contre l'autre moche, moi, je fais quoi ? Hors de question que je reste ici à m'emmerder."

Parce qu'il ne fallait pas oublier... Aux yeux d'Adonaï, il n'y avait que lui seul qui comptait. Les autres, il s'en tapait royalement.

Sujet: Re: Cousinnnnnn, ça faisait longtemps !

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