Une aide si volontaire et pourtant, son initiative fût auréoler d'un cuisant échec. Mon éducation et ma longue vie m’interdit de rire d'une prise d'initiative, surtout lorsque celle-ci, est aussi noble que celle d'Ambroisie. Avoir prêter allégeance à Arès ne m'a en rien, soustrait à une certaine forme de diplomatie, surtout lorsqu'il s'agit de la toute nouvelle prêtresse d’Hermès. Néanmoins, il me semble important de la prévenir des autres berzekers, car malgré la libre circulation que je le lui accorde, certains soldats pourrait-être tenter de s'affranchir de cette libre circulation, en défiant la prêtresse.
Ton initiative est louable, mais certainement pas aux yeux d'autres Berzekers. Cette libre circulation que je t'offre, pourrait-être perçu comme nulle pour d'autres. Je ne peux que te mettre en garde, si d'aventure, tu déciderais de revenir sans moi au royaume du dieu de la guerre. Que de faire attention aux autres soldats d'Arès.
Mes prunelles n'ayant pas quitter d'un instant Ambroisie, mon regard s'ancre dans le sien avec une attention toute particulière. La nouvelle prêtresse, auréoler de nouvelles fonctions semble se tenir parfaitement à son rang et à ses devoirs, tout comme moi, je souhaite me tenir au mieux à mes engagements. Mais l'amitié envers Ambroisie est réciproque, bien que le mystère reste entier sur la nature qui nous lie exactement. Une tendresse particulière, que j'ai bien besoin, me réconforte par la simple présence de mon amie, mais surtout par ses petites attentions qu'elle m'offre depuis sa visite.
T’accompagner et te servir de bouclier dans ta visite vers les autres royaumes serait contraire à mes propres engagements. Mais sache que mon cœur est tout à toi Ambroisie. J ne souhaite pas que le moindre mal te soit fait, par quiconque et ....
Un sourire en coin, je m'avance d'un pas vers la prêtresse, en lui relevant quelques mèche de cheveux, je me tait quelques secondes, avant que des gardes s'approchent vers notre position, soldats dont je n'avais pas perçus l'arrivée, tant mes sens furent hypnotiser par mon aimée ... Leurs arrivées, bien qu'en petit groupe, m'offre
qu'un relatif agacement. Alors, d'un léger rictus de guise de moue, je les observe tour à tour, pour laisser l'un deux nous approcher.
Mes Dames, je viens vers vous ma Cardinale, pour vous témoigner d'une intrusion à l'entrée du royaume du seigneur Arès. Une femme, seule, prospecte dans les terres gouverner par notre seigneur et divin. Je n'ai pas souhaiter m'engager à accueillir cette intrus, et je viens à vous pour que vous preniez toutes les dispositions nécessaires.
Discipliner et obéissance. Voilà une des caractéristique de l'armée d'Arès, très militariser et respectueux de la hiérarchie. Et je vais devoir m'habituer à cette spécificité si singulière, moi qui a toujours agit de mon propre chef ! Mais ne faisant que remercier le soldat de son rapport, je le lui fait signe lui et son petit régiment de quitter les lieux, afin que je reporte mon attention sur mon invitée.
Tu est l'une des rares dont mon cœur se réchauffent par ta seule présence, tandis que certaines émotions naissent par tes petites attentions. Et tu n'a pas besoin de ma permission pour rester à mes côtés, tu peux me suivre si tu le souhaite Ambroisie.
Lui adressant à mon tour une caresse sur son visage, en guise d'affection, je lui adresse une invitation à me suivre jusqu'à l'entrée du royaume pour y accueillir cette étrangère ....
La porte de la guerre.
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