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 Rentrer à la maison sans se sentir chez soi

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Adonaï

Adonaï
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MessageSujet: Rentrer à la maison sans se sentir chez soi   Rentrer à la maison sans se sentir chez soi EmptyLun 4 Mar 2019 - 3:07

Arrow Forge d'Asgard


Du rhum, des femmes et d'la bière nom de Dieu !



Le trajet fut long. Plusieurs milliers de kilomètres séparaient Asgard de la cité de Sparte. Cette fois-ci, et il était assez rare pour le notifier, Eths n'utilisa pas sa monture habituelle, Rutsah, pour faire ce voyage. Il avait besoin de marcher, de comprendre ce qui n'allait pas. Comment pouvait-il avoir de plus en plus de sentiments humains, lui qui n'en était pas doté, de base ? Le fait de s'être octroyé ce nouveau corps le rendait de plus en plus "normal" et il détestait ça. Il montrait trop de signes de faiblesse. C'était anormal. Il devait cesser toutes ces conneries et une bonne fois pour toute. Certes, il a appris comment réparer une armure auprès d'une Guerrière Divine d'Asgard. Certes, il a eu des sentiments pour une autre Guerrière Divine d'Asgard. A croire que le grand froid paralysait ses fonctions démoniaques et toutes ses envies meurtrières. Pourtant, quand il est allé voir certains guerriers divins et qu'il s'était battu contre Siegfried d'Alpha... Bah bizarrement il arrivait à être agressif. Pourtant, pendant le combat, il était totalement détaché, comme si finalement, il ne prenait aucun plaisir à se battre, lui qui pourtant adorait ça.


Malgré tous ces kilomètres parcourus, il n'avait pas mis énormément de temps. Trois ou quatre jours tout au plus. En même temps, pouvoir se déplacer à une vitesse supérieure à celle de la lumière, ça pouvait aider à traverser le monde en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Sans même faire attention aux habitants de la cité de Sparte, il était rentré tête baissée à l'intérieur du Royaume de la Guerre, Sanctuaire implanté dans le monde des hommes, pour leur rappeler que la bestialité était importante, afin de pénétrer dans son domaine, la fosse de la Calamité, là où toutes les maladies naissent, là où l'humanité est censée périr.

Il y avait bien longtemps qu'il n'était pas venu. Plusieurs mois, peut-être un an. Il y avait juste croisé une berserker, celle de la Mort. Étrangement, il ne sentait plus son énergie dans le Royaume. Soit elle était absente, soit elle était morte. Il valait mieux pour elle qu'elle soit morte, car si elle était absente, c'était forcément pour de mauvaises raisons. D'après ses souvenirs, elle devait être auprès d'Arès, constamment. Donc si elle n'était pas là, c'est qu'elle manquait à sa tâche.

Avant de repartir pour de nouvelles aventures, il descendit dans les appartements du régiment de la Calamité, en prenant le soin de saluer le prêtre qui siégeait contre l'autel... enfin "siégeait", qui était mort en fait. Il se décomposait lentement. En même temps, il avait fait en sorte que la décomposition soit la plus lente possible. Et tout ça, sans utiliser de sel. Chapeau l'artiste. De toute façon, il avait appris auprès des meilleurs embaumeurs certaines techniques qui permettaient de ralentir la décomposition. Certes, la moitié de son crâne n'était plus qu'os, mais le reste était toujours là. Bref, il descendit dans ses appartements et se ravitailla en vivres. Du whisky, du rhum, il remplit toutes ses flasques et fit le plein de cigares. Il avait l'intention de voir Arès pour se présenter puis de repartir à l'aventure. Il n'aimait pas rester là à rien faire. Il aimait l'action ou du moins bouger son boule. Être un simple employé de bureau ? Très peu pour lui. Il préférait mettre les mains dans la merde et se salir. Il avala d'une traite une bouteille d'un excellent bourbon. 70cl de 46° d'alcool. Donc a vue de nez... 500 mg d'alcool pour 100 ml de sang. Ce qui est quand même pas mal, faut l'avouer.

Allez, go chez Arès. Sans l'armure. En costume quoi. Là, l'armure elle est en train de reposer. Elle est fatiguée la p'tite.




Arrow Temple d'Arès
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Adonaï

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MessageSujet: Re: Rentrer à la maison sans se sentir chez soi   Rentrer à la maison sans se sentir chez soi EmptyMer 20 Mar 2019 - 3:23

I've felt the hate rise up in me
Kneel down and clear the stone of leaves
I wonder out where you can't see
Inside my shell, I wait and bleed
Goodbye !



Ramenez la coupe à la maison ! Allez les bleus ! Casse la démarche comme Samuel, Samuel Umtiti ! Il était fort dommage que ce cher ami d'origine africaine n'existât pas en cette époque. Eths aurait pu aimer jouer au foot... Fallait déjà inventer le foot, mais ça aurait pu être faisable. Bon, il est à noter, évidemment qu'au XVIIIe siècle, un noir était principalement un esclave. Et malgré le caractère bien trempé du Cardinal, il a toujours trouvé que l'esclavage était une abomination. En quoi une merde d'humain pouvait-il se croire supérieur à une autre merde d'humain ? Ils allaient tous mourir. Tout le monde allait oublier leur existence, un jour ou l'autre. Qui se souvient du marquis de Ruffec ? Personne. Et pourtant, il avait tendance, par ses titres de marquis et de comte à se croire au-dessus de certains humains. Et pourtant, c'était une merde. Un brillant diplomate, certes, mais une merde. D'ailleurs, en cette époque, il est encore en vie. Il ne fallait pas qu'il tombe sur ces écrits, sinon... je risque la mort. Il est tout de même le chef du Secret du roi. Et ce n'est pas rien. Et pourtant... la dépouille de son aïeux n'existait plus. Et pourtant, les cadavres de ses esclaves n'existaient plus. Face à la mort, ils n'étaient rien. Voilà pourquoi Eths n'aimait vraiment pas l'esclavagisme. Tu es inférieur à Dieu, tu es son esclave. Tu ne peux te permettre de réduire autrui en esclavage. N'oublions pas que les Premiers sont les Derniers... Arrivera un moment où la suprématie blanche s'arrêtera. Arrivera un moment où cette idée même de suprématie raciale s'éteindra.... En attendant... Allâhumma ghfir li-hayyinâ wa mayyitinâ, wa shâhidinâ wa ghâ'ibinâ, wa saghîrinâ wa kabîrinâ, wa dhakarinâ wa unthânâ. Allâhumma man ahyaytahu minnâ fa-ahyihi halâ-l-islâmi. Wa man tawaffaytahu minnâ fa-tawaffahu halâ-l-îmâni. Allâhumma lâ tahrimnâ ajrahu wa la tudillanâ bahdahu. Ô Seigneur ! Pardonne à nos vivants et à nos morts, aux présents et aux absents, aux jeunes et aux vieux, aux hommes et aux femmes. Ô Seigneur ! Celui d’entre nous que Tu maintiens en vie, fais-le vivre sur la voie de l’Islam et celui d’entre nous dont Tu as repris l’âme, fais-le mourir dans la foi. Ô Seigneur ! Ne nous prive pas de sa récompense et ne nous égare pas après sa mort. Amine.


Eths portait son armure, comme indiqué dans le chabite précédent. Un drôle de jeu, si vous voulez mon avis. Comme évoqué peu avant, il avait la volonté de se déplacer dans les Enfers de la mythologie grecque, lui qui était, désormais affilié à ces croyances. Il connaissait l'Enfer chrétien et l'Enfer musulman, mais les autres... Vu qu'ils ne sont qu'illusions, pourquoi s'attarder à les connaître ? M'enfin... Il était probable, depuis qu'il vivait sur Terre avec une enveloppe humaine, qu'il allait mourir. Autant ne pas être dépaysé. En plus, à ce qu'il avait pu comprendre, la résurrection était monnaie courante ici. Dans sa religion, d'après son créateur, une fois qu'on meurt... on est mort. La mort c'est la finale, le sommeil c'est l'entraînement. Voilà des années qu'Eths ne s'était pas entraîné. Il avait l'impression de ne pas avoir dormi depuis sa création et pourtant... Il pouvait passer plusieurs jours sans se réveiller, comme une grosse marmotte. C'était une idée. Il pouvait aller se coucher un peu... Mais si Arès le découvrait comme ça, il risquait la plus grosse branlée de toute sa vie.

A la place, en arrivant à son domaine, il décida de se poser sur son trône, derrière l'autel de sa cathédrale. Il matérialisa un verre de vin dans sa main droite et un bol de tomates cerises sur l'accoudoir gauche. Il ne sera pas patient, sachez-le.


Et tu chantes, chantes, chantes ce refrain qui te plaît, et tu tapes, tapes, tapes, c'est ta façon d'aimer... Ce rythme qui t'entraîne jusqu'au bout de la nuit réveille en toi le tourbillon d'un vent de folie...

Chantait-il.
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Morrigan

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MessageSujet: Re: Rentrer à la maison sans se sentir chez soi   Rentrer à la maison sans se sentir chez soi EmptyMer 20 Mar 2019 - 20:30

Arrow Royaume des Titans.

Il est temps. Ma silhouette s'avance à grand pas dans la fosse de la calamité ! Et qui eût cru que j'éprouve une satisfaction à revenir au royaume d'Arès ? Pas moi certainement. Pas dans ses conditions tout du moins. Et serpentant dans la demeure d'Eths dont je distingue très vite la présence et sa performance physique et l'énergie qu'il déploie. Je constate son humeur habituelle. Il est de ses Berzeker dont le caractère est au diapason de ce qu'on attend des soldats d'Arès et j'aime ça. Car du peu de Berzeker rencontrée, j'ai un avis très tranchée sur mes camarades ; et Eths à au moins le mérite d'être l'un des rares, dont j'ai une certaine estime. Et occultant le fait d'établir un quelconque rapport à la haute hiérarchie de notre armée, je m'avance vers le Cardinal, dans une démarche précise. Devenir plus forte, mais en empruntant une voie très précise. Et c'est dans une forme et un comportement protocolaire que je m'avance définitivement vers le Cardinal, en le saluant comme il se doit.

Je suis satisfaite de vous retrouvée Eths. Surtout dans un contexte comme celui-ci ou nous allons pouvoir échanger autre choses que des coups.

Quoique, j'ai connu Siléa qui m'avait purement et simplement tuer dans un soi disant entrainement. Ce simple souvenir me procure par ailleurs, une forme de haine à son égard. Son admiration et son obéissante sans limite envers Arès, à cela de mauvais. Il destitue presque toute réflexion et n'est qu'une soldate sans saveur. Quant à Wagner, je n'ai aucun avis particulier. Et quid des autres Berzekers ? Eths aurait-il eut cette opportunité de rencontré d'autres compagnons ?

Je viens de revenir au royaume, et vous êtes le premier que je rencontre. En-dehors de vous, j'ai connu Astéria comme Cardinale des flammes spectrales et Siléa du Bahamut. Et des nouvelles de Wagner ?

Un vague silence s'installe, pendant laquelle, je scrute les alentours par pur réflexe, avant de changer totalement de sujet.

C'est un décors plutôt atypique pour votre domaine Eths. Si j'en avais l’opportunité, j'aurais miser moi aussi sur une originalité. La mort par l'empoisonnement sous forme de spores et autre secret qui appartiennent à mes talents.

Gardant bien mes distances avec le Cardinal ! Je croise mes bras, pour rétorquer d'une voix placite.

Avais vous fait un rapport de notre excursion dans ce dédale ? Si oui, avais vous prévu quelque chose ou vous a t-on donner une mission ?
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Adonaï

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MessageSujet: Re: Rentrer à la maison sans se sentir chez soi   Rentrer à la maison sans se sentir chez soi EmptyJeu 21 Mar 2019 - 2:22

Taking a step to a world unbound
Spinning my fantasies all around
Freed from the gravital leash
I swear the heaven's in my reach

Migrating with the geese
My soul has finally found peace
Doesn't matter that man has no wings
As long as I hear the nightingale sing...



Le calme avait été de courte durée. Le Cardinal de la Calamité savait bien qu'il était impossible d'être tranquille plus de cinq minutes. Il n'y avait pas un instant où il n'était pas sollicité par qui que ce soit. Il faut tout de même avouer qu'il est bien souvent à l'origine de ces sollicitations. Il est celui qui voyage, qui rencontre du "beau" monde, il est celui qui parle, qui agresse, qui se moque, qui console, qui rit. Il est donc normal, en étant connu des autres, que ceux-ci s'en remettent à lui. Bien heureusement, dans ce monde, il n'était pas seul et donc sa situation était pour le moins fort classique. Et ce n'était pas pour l'agacer. Non pas qu'il appréciait tout particulièrement être accompagné, chacun ayant besoin de sa solitude, mais une discussion pouvait être appréciable à chaque instant. Qu'on soit triste, heureux, mélancolique, nostalgique ou que sais-je encore, discuter permettait de nous évader. Même parler de la pluie et du beau temps. Malheureusement, l'humain a ça d'énervant : il cherche trop à se sociabiliser.

Voilà bien longtemps qu'il n'avait pas vu sa Maîtresse d'Arme. Pour un régiment qu'il imaginait être soudé, il était frappant que ses pensées étaient fausses. D'un côté, c'était mieux comme ça. La Calamité n'a pas besoin de se promener à douze pour mener le monde à sa perte. Chacun dans sa région pouvait aisément faire le travail. Quoique... Avoir le Maître d'Arme du Fléau et le Cardinal de la Calamité ensemble était quelque chose à éviter, pour l'humanité. Eths était un Berserker bête et (in)discipliné. Tout ce qu'il voulait, c'était tuer. Morrigan, elle, c'était légèrement plus compliqué que ça. Mais ils se rejoignaient sur ce point : buter de l'humain. Un point commun qui pouvait intensifier leurs rapports. Non pas qu'ils étaient spécialement faits pour être ensemble, mais il est vrai que leur attrait pour la souffrance de l'humanité rendait leur relation plus unique qu'il ne put l'avoir avec d'autres guerriers. Même sa relation avec Amalthia de Zeta Prime n'était pas si singulière, eux qui paraissaient fusionnels, n'avaient pourtant que peu de choses en commun. Eths se détestait d'éprouver le moindre sentiment envers une humaine. Il fallait qu'il corrige ça au plus vite. Il écoutait le Fléau avec beaucoup d'attention pendant qu'il dégustait son vin. Importance à noter : il est rare de voir le Cardinal boire lentement de l'alcool. Il avait tendance à ingurgiter sans modération, sans retenue, des montagnes d'alcool, sans pour autant avoir le moindre effet. Il ne titubait pas. Juste qu'il aimait le goût. En même temps, comment un breuvage pouvait atteindre les fonctions psychomotrices d'un être qui n'était pas tout à fait humain ?


"Très chère Morrigan, je suis ravi de te revoir. Nous nous sommes perdus de vue lors de notre excursion labyrinthique... Wagner s'est retrouvé au Cap Sounion, après l'effondrement du dédale. Toutefois, je n'ai pas la moindre nouvelle de lui. Après tout... Ce n'est mon problème."

Il avait remarqué à cet instant précis qu'à chaque fois qu'ils discutaient tous les deux, les Calamités s'échangeaient tantôt des marques de politesse, tantôt des formes de grivoiserie. Morrigan employait le vouvoiement tandis qu'Eths, non... Alors que dans ses souvenirs, elle fut la première à tutoyer le Cardinal... Ils avaient combattu ensemble, ils avaient massacré un village ensemble, ils avaient tué des Centaures, déglingué un Thanatos, buté une hydre ensemble.

"Pour répondre à tes questions, oui, Arès est au courant de tout ce qu'il s'est passé dans ce foutu labyrinthe. Toutefois, non, il ne m'a donné aucune directive. J'ai beau être son Cardinal, je ne suis pas de ceux qu'on peut diriger. Qu'il m'ordonne quelque chose, il n'est pas dit que j'obéisse... Le Seigneur Arès base son autorité sur la Peur qu'il fait naître dans le coeur des Hommes. Malheureusement, il aura beau être le plus effrayant possible... il est fort probable qu'il ne me fasse pas sourciller. Même Seigneurs Phobos et Deimos ne réussiraient pas à produire chez moi le moindre sursaut."

Il laissa s'échapper un sourire. Il était toujours assis et finissait de boire son verre de vin, s'étant allumé un petit cigarillo cubain. Eths était l'incarnation de toutes les addictions qui fleurissaient dans le coeur de l'humanité. Alcoolique, drogué à toutes les substances existantes, affamé de sexe, bref, tout ce qu'il fallait pour en faire quelqu'un de respectable. Qui n'a aucune déviance ? Au moins, il les assumait pleinement. Toutes ces addictions n'étaient là que pour qu'il se sente vivant. En tant qu'âme errante, il n'avait jamais connu ce que chaque humain pouvait sentir en son sein : un coeur qui bat. Depuis sa déchéance au rang d'humain, le frère de Satan connaissait tout ce que les humains vivaient, mais n'avait toujours pas cet organe qui battait dans sa cage thoracique. Peut-être un jour ?

"Tu commences à me connaître, belle Morrigan, je ne peux rester assis à ne rien faire. J'ai effectivement prévu une petite excursion dans les tréfonds de cette planète. Je me tâte encore entre le Royaume des Morts ou celui des Titans... Toutefois, chez les Spectres, il n'est pas dit que nous soyons bien accueillis. J'ai ouï dire que nous autres, Berserkers, n'étions pas les plus appréciés, même si nous portons en nous la même essence."

Il se mit à réfléchir... Comme si une idée machiavélique avait traversé son esprit tordu. Plus tordu que lui, tu meurs. D'ailleurs, il connaissait plus tordu que lui, et effectivement, il était mort. Ah, ce cher Dante... Il se demandait bien ce qu'il était devenu. Voilà bien longtemps qu'il eut envie de pratiquer avec lui une petite partie de jambes en l'air. Ou autres joyeusetés que peuvent offrir deux corps.

"J'aurais bien une mission pour toi... Elle n'est pas pour tout de suite. Rien n'est jamais pressé. Tu vois, il y a quelques temps, je me suis rapproché d'une Guerrière Divine d'Asgard et ce malgré moi. Je n'ai guère envie que cette relation perdure dans le temps... Néanmoins, je ne souhaite pas y mettre un terme de ma main, des raisons personnelles font que... le destin me l'interdit. Te serait-il possible de détruire cette chose ? En échange, je peux t'offrir quelque chose que tu désires... Que désires-tu, du plus profond de ton âme ?"

Il se leva et s'approcha de Morrigan. Il n'était plus qu'à quelques centimètres de son visage, les yeux plongés dans les siens. Le regard d'Eths était extrêmement pervers, comme s'il essayait de déclencher en elle l'irrépressible nécessité de dévoiler sa plus profonde volonté. D'un geste de la main droite, il fit s'élever un mur de flammes bleues autour des deux protagonistes, comme s'il ne désirait pas être dérangé.


"Dis-moi tout."
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Morrigan

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MessageSujet: Re: Rentrer à la maison sans se sentir chez soi   Rentrer à la maison sans se sentir chez soi EmptyJeu 21 Mar 2019 - 18:20



Que de confidence. Et pour tout avouer, bien que j’exprime un sourire fugace aux différents propos tenus par le Cardinal, je reste silencieuse, jusqu'à ce qu'Eths érige un mur de flamme tout autour de nous, je souris nettement plus à cette conclusion qu'apporte le Berseker, qu'elle soit dans sa mise en scène ou dans sa narration. Car cela corrobore ce que je pense des différents soldats à la botte d'Arès et Eths n'est pas comme Silea, une fanatique, une simple marionnette du dieu de la guerre. Ou du peu d'autres guerriers que j'ai rencontrée jusqu’ici. Et tournant le dos à Eths, pour effectuer un tour complet sur moi-même, avant de revenir sur mes pas. Je me laisse ce temps nécessaire pour réfléchir, bien que les réponses auraient pût fuser au naturel. Je souhaite cette fois-ci, développer ma pensée en tenant compte que nous n'allons pas être dérangé.

Je reviens d'une visite chez les Titans, après les avoir rencontré sur l'île de la mort. J'aime étendre mes connaissances magiques et cette rencontre m'a sembler opportun ; mais faute d'événements particulier, j'ai dût revenir au royaume d'Arès. Et pour être répondre à ta dernière question Eths. Je veux acquérir une force suffisante pour protéger ce qui me tient à cœur, le savoir. Mais pas la connaissance d'une pensée unique, ou d'une forme de philosophie que peuvent connaitre les différentes époques de la civilisation humaine.

Lancer dans une sorte de narration, je décide de couper court à un monologue, afin de lié, la théorie à la pratique. Ainsi, écartant mes bras, pour avoir mes paumes, face à Eths, mon épiderme se modifie, et ma peau devient une écorce d'une dureté variable, selon l’énergie que je veux bien insuffler à travers mes veines. Et, tout en faisant retomber mes bras le long de me corps, mon épiderme retrouve sa normalité.

J'ai eût une vie avant de rallier les forces d'Arès. Une longe vie même. Pour certain, j'ai été toute ma vie, une sorcière, ou une mage et j'ai été pourchasser pour ces activités. Mais je considère que durant toutes ces époques, je n'ai pas été que cela. Alchimiste, biochimiste, propriétaire de nombreux orphelinats qui m'ont permise d’exercer à l'insu, certaines activités, j'ai encore d'autres cordes à mon arc. Mais j'ai étudier la sorcellerie, la magie noire et la science moléculaire et j'ai acquis un pouvoir qu'aucuns autres Berzeker ne détient Eths, appelle ça la magie du sang ou tout autre qualificatif. Moi, ce pouvoir, je compte le sublimer pour détenir encore plus de pouvoir et anéantir tout ceux et celles qui entraveront ma quête.

Souriant de plaisir en repensant à la mission que me propose Eths, le Cardinal va apprendre que je peux être autre chose que Morrigan la maître d'arme. Car une mission d'assassinat est parfaitement dans mes cordes.Tout autre soldats d'Arès peut remplir de tel contrat, mais aucun dans la méthode que je compte employé. Ayant le sang chargé de toxines, je suis immunisée à toutes sortes de maladies et de poisons, même aux venins les plus répandus. Me toucher est mortel mais ce n'est même pas mon arme la plus redoutable : mon baiser est aussi létal ! Car je commande parfaitement aux effluves et aux émanations naturelles, de sorte que je peux maîtriser les phéromones et ainsi séduire qui je vex contrôler, pour le séduire ou le tuer.

Je suis une empoisonneuse Eths. Et cette guerrière divine, je peux l'extraire de tes charmes, peu importe la méthode employée, car la force brute n'est pas ma seule arme, au contraire de beaucoup d'autres soldats d'Arès.

D'un rire discret mais audible pour Eths, une de mes mains vient se jouer de mes mèches de cheveux. Je le jauge l'espace de quelques secondes, sans que je réfléchisse à quoi que se soit, avant que je conclue d'une voix téméraire.

Je veux sublimer mes aptitudes acquises. Mais je considère que mes forces sont limités dans des situations entre moi, et une seule autre personne, ou un petit groupe tout au mieux. Je n'ai pas cette puissance, à l'image du feu, qui anéantit tout sur son passage. Toi qui manie le feu Eths, comment perçois toi l'élément du feu ?

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Adonaï

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MessageSujet: Re: Rentrer à la maison sans se sentir chez soi   Rentrer à la maison sans se sentir chez soi EmptyVen 22 Mar 2019 - 1:08

Sacred
In evolutions design it will burn up
All obstacles
Changing opposition to a carnal ash
With vision godliness
It will take all you have held
Sacred
With vision godliness



Morrigan avait un gros avantage sur les autres guerriers qu'a pus rencontrer le Cardinal de la Calamité : elle était directe et sans prise de tête. Elle avait à coeur d'exprimer ses pensées sans le moindre filtre. Après tout, personne n'avait à entraver sa liberté de pensée et sa liberté d'expression. Là est le cadeau que Dieu fit à sa création, l'homme : le libre-arbitre. Agir librement, se déterminer seul, sans subir de menace, sans être contraint par une entité soi-disant supérieure. Dieu est généreux. Dieu est bon. C'est Dieu qui donne. Et évidemment c'est Dieu qui reprend. Toutefois, voilà une chose que Dieu offre aux humains : la liberté. Il ne leur ordonne guère de croire en lui. Il leur laisse le choix : celui de le rejoindre après la mort ou celui de finir auprès de Satan.

Le Cardinal écouta avec attention, comme il en avait l'habitude, toute la narration de son acolyte. Même si, au plus profond de son être, il pouvait se moquer éperdument des propos tenus par ses confrères, il faisait toujours l'effort de leur donner l'impression de se préoccuper de leurs histoires. C'est ça, être un chef. Savoir commander, c'est une chose, mais il fallait que chaque membre de la caste guerrière se sente considéré, qu'il sache que les dirigeants aient du souci pour lui. C'était important pour être un bon rassembleur. Néanmoins, Eths n'était pas si hypocrite. S'il se souciait de quelqu'un, c'est que sincèrement, il était intéressé. Il y avait une différence entre être et paraître, penser et être sûr, croire ou être convaincu. Eths savait jouer sur les deux rapports, bien qu'il ait une haute estime du principe même de vérité. La vérité, même belle, est à même de détruire le coeur de ceux qui l'écoutent. La Calamité avait toujours en tête de devoir infliger tous les maux à l'humanité : par la guerre, par la maladie, par la famine, par les conquêtes, par la mort...

Alors comme ça, la belle Morrigan souhaitait approfondir ses connaissances du monde, de la magie. Elle était empoisonneuse d'après ses dires. Savait-elle qu'il s'agissait aussi d'une des spécialités du Cardinal ? Il est vrai qu'il n'utilisait pas des arcanes liées au poison, préférant s'en remettre à la puissance de la Mort elle-même. La maladie peut-elle être considérée comme un poison ? Un poison que la nature concocte personnellement afin d'anéantir la population qui souille sa vie... Eths fut l'instigateur principal de la pandémie de peste qui toucha l'Europe, le Maghreb, l'Afrique Subsaharienne, l'Asie et le Moyen-Orient au XIVe siècle. Cette pandémie était imaginée depuis bien plus longtemps que ça. Mais il fallait que les Hommes adoptent une manière de vivre et de penser qui pourrait faire se propager une simple maladie causée par les puces de rat. Considérer les chats comme attributs sataniques ? C'était une bonne idée qu'il souffla dans les hautes sphères des États pontificaux... Penser que ce n'était qu'à cause de l'absence de chats dans les maisons qui fit se propager la peste, était une preuve de débilité sans nom. Ca a joué, peut-être peu. Mais une montagne de détails font l'Histoire. Faire en sorte qu'Avignon soit une cité papale, et donc un carrefour chrétien ? Une bonne idée, également. Créer un poison à l'humanité ne consiste pas seulement à l'inventer, mais aussi à faire en sorte qu'il se répande de manière optimale. Il abordera le problème Amalthia plus tard. D'abord, il fallait que Morrigan devienne plus puissante. Ne sait-on jamais.


"Le feu... Chaque personne qui sait manipuler le cosmos peut l'utiliser. Il est en nous. Pour que le feu puisse exister, il a besoin d'un combustible, d'un comburant et d'un élément déclencheur. N'importe quel abruti saurait s'en sortir. Le cosmos permettrait de plus ou moins le contrôler. Mais je suppose que ce n'est pas ce que tu veux."


Tout d'un coup, la chaleur dans la cathédrale de la calamité se fit suffocante. Le mercure affichait plus de soixante degrés celsius, alors qu'au début du printemps, atteindre les vingt, ça tenait du miracle. Pourtant, le cosmos du Cardinal se faisait inexistant, à peine perceptible par les dieux. Le Cardinal ne contrôlait pas le feu, à proprement parler. Il le maîtrisait. Il en était l'essence. Il pouvait en faire ce qu'il voulait : le matérialiser, le faire se mélanger avec des atomes bien particuliers pour qu'il change de couleur, faire en sorte que les flammes atteignent la température du centre d'une étoile, soit plus d'un million de degrés. Il pouvait créer une explosion, faire bouillir le sang de ses adversaires, rendre même une personne sexuellement attirée, en augmentant l'énergie de ses hormones et faisant naître un feu à consumer. Le Cardinal enleva son casque, qui disparut, et laissa ses cheveux ébouriffés prendre place sur son visage. Une mèche de cheveux cachait légèrement le coin supérieur gauche de son oeil gauche. Il passa très légèrement une main  dans les cheveux du Fléau et arracha un simple cheveu. Un beau cheveu ondulé, couleur de braise. Du bout des doigts, il récupéra le follicule pileux qu'il prit soin d'envelopper dans une boule enflammée.

"Parfait."


Alors qu'il tenait la boule, parfaitement lisse, il la laissa s'embraser pour créer des flammes plutôt pourpres. En effet, il ajouta quelques molécules de permanganate de potassium, rendant la solution violette, le potassium laissant s'échapper une lumière violette dans le spectre de la lumière visible. Pour pouvoir créer, il était essentiel de connaître par coeur ces bases de chimie et de physique, qu'aucun humain, en ce temps-là, n'avait. Le Cardinal tourna la dos à Morrigan et avança en direction du domaine de la Terreur, propriété du Cardinal de la Terreur, non connu en ces temps-là. A la sortie de la cathédrale, Eths trouva un garde, qui vérifiait les entrées et sorties de chaque domaine du Royaume de la Guerre. Il l'attrapa par le col et le traîna de force jusqu'à Morrigan, après avoir refermé le mur de feu qu'il avait préalablement érigé. Le garde était tout pataud. En même temps, quelle idée de rester dans les alentours quand le Cardinal de la Calamité était à la maison. Il était de notoriété publique qu'il fallait, une fois le Cardinal dans le Royaume, déguerpir au plus vite pour ne pas croiser sa route. Et pourtant, il n'était pas si méchant, Eths.

Le cours avait commencé. Morrigan n'avait pas expressément demandé un cours sur la manipulation du feu. Mais Eths aimait faire les choses en grand. Il voulait montrer ce qu'on pouvait faire avec cet élément pourtant si basique. Il enfonça la boule enflammée dans le ventre du garde. La réaction ne se fit pas attendre. Le garde ne se sentait pas spécialement en train de brûler. Il se sentait malade, comme si un poison parcourait ses veines. Concrètement, lors de la fabrication de cette petite arcane, Eths avait intégré une variable dans le poison qui existait dans les cheveux de Morrigan. Ainsi, en cas de morsure, de piqûre, d'ingestion, ou autre, le sang formait directement des caillots à l'intérieur du corps du cobaye. Toutefois, avant que le garde ne meure d'empoisonnement, il explosa. Simple, efficace. Un simple petit effet secondaire fit son apparition. Une odeur fort désagréable pour ceux n'ayant pas l'habitude de sentir des poisons, de sentir les virus, les micro-organismes néfastes à la survie des êtres vivants. C'était simple, en plus de tuer la personne par empoisonnement puis explosion, les restes, les plaies ouvertes ou toute autre chose en contact avec l'air laissait s'échapper un poison mortel s'il était inhalé.


"Voilà ce qu'il est possible de faire, par exemple, si on maîtrise cet élément naturel. Je perçois le feu comme une continuité de la personnalité de tout être vivant : la colère, le désir, la honte, la peur, la tristesse, la mélancolie, la nostalgie, la frustration. Chaque sentiment fait évoluer le feu. Le principe est de savoir s'en servir pour en faire ce qu'on en veut. Après un bon entraînement, il n'est plus utile de se servir de ses émotions. Il n'y a pas que le feu. Il y a la chaleur, également. La purification à l'état brut."

Il laissa quelques secondes s'écouler avant de faire disparaître la muraille de flammes qui entourait les deux Calamités. La température aussi chuta pour avoisiner les 18 degrés. Seuls les restes du cadavre du garde continuaient de brûler, afin d'enlever tout résidus, même les cendres. Eths n'était pas de ceux qui faisaient le ménage. Et son homme de ménage risquait de tirer la tronche. Il était un des rares humains qu'Eths appréciait réellement. Il était marrant et considérait Eths comme un petit enfant. En même temps, Eths avait l'apparence d'un jeune adulte, tandis que l'homme de ménage dépassait allègrement les 50 ans.


"Il n'y a pas que ça que je peux t'enseigner, Morrigan. Je peux faire de toi une éminence dans notre armée. Tu pourrais largement dépasser ma puissance, si tu suis très exactement ce que je t'enseigne. Je connais tout ce qu'il y a à savoir de la vie. Tu l'ignores probablement, mais je fus une des premières créations que le divin décida de doter de conscience. J'ai parcouru le monde entier, j'ai vécu à toutes les époques, j'ai évangélisé, tué et massacré. Ces termes sont certes très proches, je le conçois. Bref. Je vois en toi un immense potentiel. Tu pourrais aisément t'affranchir de mon commandement et posséder ta propre troupe."

Il ferma les yeux. Souvent, l'appât de la puissance avait l'avantage de faire réagir n'importe qui. En rouvrant les yeux, on pouvait apercevoir une différence dans l'iris. Dans l'oeil droit, un pentagramme, dans l'oeil gauche une croix chrétienne, qui brillaient de mille feux.
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MessageSujet: Re: Rentrer à la maison sans se sentir chez soi   Rentrer à la maison sans se sentir chez soi EmptyVen 22 Mar 2019 - 23:13

Quel genre de réponse subsiste t-il dans mon échange avec Eths ? Y t-il seulement une bonne et une mauvaise réponse ? Eths ne fait qu'exposer des bases théoriques, et un cas pratique, qui, à défaut de rester muette tout le long du processus, j'opte pour une réflexion sur les possibilités que m'offre ce cas pratique. Et de toute évidence, les possibilités sont suffisamment importante pour pouvoir amorcer en douceur, la maîtrise du feu sous tous ses aspects. Et souriant aux compliment directs ou détournés du Cardinal, je détourne quelques instants le regard, pour étendre mes réflexions sur les paroles du Cardinal. Tout ces éléments interagissent tout autour de nous, et de facto, autour de moi. Je ne dois qu'avoir conscience que je peux naturellement interagir, et sans effort particulier au déclenchement du feu, sous toutes ses formes. Ainsi, prenant acte des prérequis et de mon talent dans ma maîtrise de la biochimie, je me rapproche du corps calciné pour relâchée par ma bouche. Un nuage de brume extrêmement corrosive. Cependant, j'y administre d'infime bulle magmatique, qui, une fois collé au reste du corps, fait fondre les os les plus solides. Ce n'est qu'un début, mais j'ai à présent conscience des éléments chimiques, permettant le déclenchement du feu. Evidemment, la quête du toujours plus de puissance à son effet, mais dans mon cas, il subsiste une pointe de vengeance. Un sentiment inaltérable qui invariablement, me procure ce petit quelque chose, qui m’incite à préserver dans cet apprentissage.

Mon sang est rempli de toxines, j'ai moi-même tout le panel nécessaire pour avoir conscience de mes possibilités. Il suffit d'influer sur de légers paramètres pour que le feu s'embrasse. Mais grâce à mon cosmos et à mon esprit, je peux contrôler le feu autrement, sans avoir à le créée moi-même.

Ainsi, fixant avec minutie le mur de flamme nous encerclant. Je souhaite tester une manière d'étouffer ses flammes, en exposant une idée survenu, en observant le cas pratique du Cardinal. Cette fois-ci, je dois lié mon cosmos à ce que je m'apprête à faire. Puisque de ma bouche, j'envoie une grande quantité de lave qui au contact de l'air, la lave s'étend en une fine couche magmatique. Cette technique est extrêmement difficile à éviter de par son rayon d'action. La lave produit une grande quantité de vapeur, permettant, si la cible est encore vivante, de l'achever alors qu'elle ne voit plus rien. Mais l'intérêt ici est tout simplement d'étouffer cette barrière de flamme ; même temporairement. Alors, lorsque la couche de lave se pose sur les flammes, non sans avoir partiellement réussi mon premier essai.Je me retourne face à Eths, tout en essuyant de mes lèvres, une fine couleur rougeâtre pouvant s'apparenter à du sang, ou à de la lave.

Mes essais sont encore taciturnes et brouillon, mais je comprends la théorie moléculaire pour créée le feu, sous tout ses états. A l'image de la maladie, la maladie a une mauvaise réputation, tu ne le pense pas ? Elle est perçue pour être sale, chaotique. Mais en réalité, cela ne fait que décrire les personnes qui tombent malades. La maladie elle-même est très pure. Un seul esprit. Les bactéries ont un seul but. Diviser pour régner. C'est pourquoi, au final, ça gagne toujours. Et je souhaite étendre mon talent à la combustion moléculaire. Jusqu'à pouvoir manier le feu issue d'autre nature.

Mon lien avec la nature me procure des idées, mais inutile de briser les étapes. Je souhaite échanger avec Eths, des points de vu et avoir son opinion sur ce que nous apprêtons à débattre, apprendre ou simplement échanger.

Pourquoi être aux ordres d'Arès Eths ? Purifier le monde par les flammes est-il la seule chose qui te motive ? Arès offre une liberté à mes actions que je respecte. Je ne suis pas une fanatique de la guerre ou de conquête à la gloire du dieu de la guerre. Mais j'ai des raisons de combattre dans son armée, mais quelles sont les tiennes ?

Ce n'est juste qu'un aparté, mais qui me semble nécessaire pour comprendre nos raisons d'être dans l'armée du dieu de la guerre et des carnages.
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Adonaï

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MessageSujet: Re: Rentrer à la maison sans se sentir chez soi   Rentrer à la maison sans se sentir chez soi EmptyLun 25 Mar 2019 - 3:10

Have not the strongest
And closest ties been bound so long
I've called upon them
They remind me where I'm from
With deep conviction
I am connected cross the miles
With out them nothing worth relying on

It's been so long since I could say
I've needed anything stronger
We can't be wrong when we have ties that bind us
If I rely and I know the strength
In those who taught me of the
Power in the ties that bind

When I turn inward
And look for strength within my self
And demonstrations of courage
Are the result
If inspiration is wholly shared
Then more is the gain
Then I will follow
The selfless actions displayed

We are made powerful




Dans les faits, Eths n'avait fait qu'effleurer ce que la maîtrise d'un élément pouvait faire. Il y avait tant de possibilités qu'il avait laissées de côté. Il n'allait pas lui mâcher le travail. Après tout, Eths, lui, avait conscience de tout ce qu'il était capable de faire. Et il avait tout appris du fait de sa longue existence. Il avait essayé, à maintes reprises, de perfectionner son contrôle des éléments. Bien évidemment, comme il l'a expliqué plus tôt, n'importe quel idiot pouvait se permettre d'utiliser les éléments. Même le Cardinal, qui faisait absolument ce qu'il voulait de tout ce qui était lié au feu, pouvait s'il le désirait, glacer quelque chose. Il suffisait de ralentir le mouvement des atomes, tout simplement. Toutefois, contrairement à un Chevalier des glaces, il ne maîtrisait aucunement des arcanes semblables. Il n'avait jamais pris la peine de s'entraîner, préférant la chaleur de l'enfer. Il fallait faire des choix dans la vie, il était impossible d'être le maître de tout. Même Arès n'était pas forcément capable de faire s'abattre la foudre, par exemple. Il faut de tout pour faire un monde. Si une même personne maîtrise l'entièreté des secrets de l'univers... il n'y aurait aucun intérêt à apprendre quoi que ce soit. Oui, quelle utilité d'être constamment inférieur à quelqu'un ? Pour se dépasser ? C'est une hypothèse. Peu envisageable cela dit. Le plus fort, s'il continue d'être le plus fort, agrandira l'écart entre lui et les plus faibles, même si ceux-ci redoublent d'efforts.

Visiblement, Morrigan n'était pas trop pour les explosions ou la chaleur que pouvait provoquer le Cardinal. Elle avait une idée peut-être plus précise. L'imagination compte beaucoup dans l'interprétation qu'on a de la puissance. Si on s'amuse à être simplement "fort", sans aucune pensée derrière, sans même imaginer quoi que ce soit... à quoi bon ? Eths était un maître dans l'art de l'imagination. Surtout en ce qui concerne la torture mentale et la matérialisation de son cosmos. Certains s'amusaient à simplement créer des boules d'énergie qu'ils lanceraient sur leurs adversaires. La Calamité trouvait ça bien trop simple, voire simpliste. Oui, une petite boule de feu, ça fait le café, mais si tous les combats se ressemblaient, il n'y avait plus aucune utilité à se battre. En se battant contre autrui, le Cardinal pouvait ainsi ouvrir son esprit à d'autres idées.

La lave ? Pourquoi pas. Eths n'aimait pas trop matérialiser la chaleur de son cosmos en un magma encore fumant. L'inconvénient du magma est qu'il était un peu trop "basique" à créer. Après tout, Eths était quelqu'un de compliqué, alors il était loin de faire des choses simples. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? C'était une des maximes d'Eths. Toujours se compliquer la tâche, sans pour autant à s'emmerder à faire un truc sorti de nulle part. Pourquoi se faire chier ? Une autre maxime, un peu en contradiction avec la première, cela dit. Mais il associait les deux avec une rare facilité.


"Arès me laisse tranquille. Il m'offre une armure en l'échange de quelques vies ôtées par ci, par là. Mon envie n'est pas de purifier le monde par les flammes. Je n'utilise que très rarement ces aptitudes-ci pour annihiler toute forme de vie. J'ai bien d'autres cordes à mon arc."


Le Cardinal fit demi-tour. Il tournait donc le dos à son Maître d'arme. Il se dirigea lentement en direction de son trône de diamants et d'os et y prit place. Il attrapa la dernière tomate cerise qui lui restait, et l'avala goulûment. Étrange. Normalement, en cette époque, on ne mangeait pas spécialement beaucoup de tomates, même s'il s'agissait encore d'un fruit nouveau, malgré sa découverte trois cents ans plus tôt. Elle n'était pas excessivement sucrée et laissait une certaine acidité dans la bouche, que le Cardinal appréciait tout particulièrement. Il aimait aussi les tomates gorgées de sucre, mais pour le coup, il avait envie d'acidité, sans pour autant gober un citron ou un pamplemousse, qui, entendons-nous bien, est le fruit du diable. Même avec du sucre. Faut pas déconner quand même.

"Voyage, voyage... Plus loin que la nuit et le jour..."

Eths fit quelques vagues avec sa main droite, comme s'il suivait le rythme de la chanson qu'il s'était imposée. A partir de cet instant, le sol se mit à trembler. Un bon 6 de magnitude sur l'échelle de Richter. Donc un tremblement pas piqué des hannetons. Le sol commença à se craqueler, très légèrement, tout autour du Fléau. Tout à coup : plus une seule lumière. Les flammes qui éclairaient la cathédrale de la calamité s'étaient évanoui. Les cierges noirs, toujours allumés, étaient cette fois-ci sans le moindre feu pour consumer la cire diabolique. Un son extrêmement strident arriva jusqu'aux oreilles de Morrigan. A n'en point douter, celle-ci allait certainement détester tout ça. Eths ne la connaissait pas assez pour affirmer ce genre de choses avec certitude, mais il est rare que les gens apprécient quand un son démoniaque explose littéralement leurs oreilles.


Puis, plus rien. Absolument rien. Plus un bruit, plus une modification atmosphérique. Et la lumière fut, par on ne sait où. Aucune torche, aucune étoile, rien ne pouvait éclairer l'endroit dans lequel ils étaient. En tout cas, il ne s'agissait plus de la Fosse des calamités. Il n'était plus dans la cathédrale, comme il y a quelques minutes. Les gardes n'étaient plus là. Ils avaient comme voyagé à travers les dimensions pour se retrouver dans un lieu inconnu.

Pour décrire le lieu, quoi de plus simple que le mot "rien" ? Il n'y avait absolument rien. Le sol avait l'air de ne pas exister, pourtant, il était palpable. En réalité, il s'agissait simplement d'une illusion que le Cardinal créa. Pour rentrer dans les détails, la sensation était la même que si on foulait le sol lunaire. Une sorte de régolite, un sable meuble qui recouvre des roches plus solides. Mais à part ça, il n'y avait rien. Quoique... A chaque seconde qui passait, on voyait un élément se rajouter au décor. Un corps inanimé à une vingtaine de mètre de Morrigan. Un deuxième corps, cette fois-ci, découpé en plusieurs morceaux. Puis plein d'autres corps, tous morts, mais toujours de façons différentes. Puis, vint une lumière aveuglante pour quiconque garderait les yeux ouverts. Tout ce que Morrigan pouvait sentir, c'était qu'il se passait quelque chose de particulier.


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Une fois la lumière aveuglante dissipée, la belle guerrière pouvait admirer le nouveau décor. Un sol en argile, bien épais, bien dur. Une chaleur suffocante, encore une fois, comme à la surface de Venus, un bon petit 480°Celsius. L'atmosphère était irrespirable et la pression impressionnante. Comme si un oeuf pouvait se briser en un instant... tout en étant cuit à l'intérieur. Des vents à plusieurs centaines de km par heure se faisaient ressentir, comme si la Berserker était au coeur d'une tempête de tous les diables. De plus, la lumière n'était pas éclatante. L'obscurité était présente, sans pour autant être totale. Tout autour de grandes pleines rocheuses, jonchées de plusieurs cadavres, ou de personnes gisant, sur le point de mourir, après des siècles d'agonie. Le sol n'était pas clairement ni gris ni noir, mais un sorte de marron clair, avec de nombreuses tâches rouges et de longues coulées d'un liquide rouge, également. Du sang. Tout ceci était du sang. Si la guerrière faisait attention, à sa droite, elle verrait au loin une immense montagne, très fine et assez pointue. A son sommet, un visage sculpté : des cornes, des yeux, un air démoniaque. Il s'agissait là d'une représentation de l'Ange de la Mort : Azazel. L'Ange de la Mort n'était pas celui qui tuait, mais celui qui amenait à tuer. Le vent poussait la jeune femme à partir en direction du pic. Qu'allait-elle faire ? Essayer de braver le vent ou suivre la bonne direction ? De toute façon, si elle allait à l'encontre de la volonté de cette nouvelle terre, elle ne trouverait rien, qu'un désert sans fin. Alors, autant aller en direction de l'antre du démon ?

A cet instant, avant même que Morrigan ne prenne une décision, le Cardinal de la Calamité apparut à ses côtés, lui qui fut absent au moment où la Terre commença à trembler. Il avait remis son casque et était préparé à tout. Il pouvait se permettre d'attaquer la sorcière, comme l'inviter à avancer.



"Bienvenue en Enfer, Morrigan."

Dans son esprit, en quelque sorte ? Oui, Eths allait expliquer à Morrigan ce qu'il avait fait très exactement. Le Cardinal était devenu maître des illusions, maître des dimensions, des téléportations, et surtout, il savait extraire l'âme du corps des hommes. Et il s'était servi de ça.

"Ne cherche pas à fuir, c'est inutile. Tu n'es pas sur des terres qu'on peut quitter aussi facilement. Ressens juste la Terreur de ce lieu. Fais exploser la rage qui est en toi. Ton feu n'en sera que plus incendiaire."

Le sol se remit à trembler, cette fois-ci avec bien plus de force que lorsqu'ils étaient dans la fosse. Le Cardinal laissa s'échapper le sourire qu'on lui connaissait. Un sourire enjôleur mais plein de perversité. Il posa sa main au milieu du dos de Morrigan et l'invita à avancer en direction du pic. Ils arrivèrent rapidement à un pont. L'entrée du pont était habillée de plusieurs squelettes, d'un os extrêmement long, planté, là, juste à côté d'eux. L'os dépassait largement les deux Berserkers. Avant de vouloir traverser le pont et ainsi entrer dans la montagne, le Cardinal montra à son second le précipice. Peut-être trois ou quatre kilomètres de profondeur. Une lave bouillonnante laissait s'échapper une vapeur suffocante, laissant des nuages d'acide se former au-dessus de leurs têtes. Si on faisait suffisamment attention, à l'intérieur de cette mer de lave, entourant la montagne, il y avait une activité. Comme des collines qui bougeaient, en vague, puis qui disparaissaient. En réalité, il s'agissait de l'Oroborus, le Serpent qui se mord la queue, symbole de l'éternel recommencement, de la vie éternelle. Il nageait ainsi dans l'esprit du Cardinal de la Calamité, tout autour de la montagne caractérisant sa réelle identité. Ce serpent était fait de flammes, de lave et de tout autre matière en combustion. Il paraissait énorme, puisqu'il était assez aisé de le voir, malgré les kilomètres qui le séparaient d'eux deux.

Il recula de deux pas, pour ne pas franchir le pont. Finalement, il n'allait pas l'inviter à pénétrer entièrement dans son esprit. Il laissa son cosmos s'embraser pour atteindre ses limites. Il n'avait fait apparaître que la puissance de son feu, pas son obscurité ni l'absence de vie. Seulement son feu.  


"Morrigan... Vouloir créer des poisons, c'est tout à ton honneur. Vouloir manipuler les molécules, également. Mais c'est encore trop faible pour pouvoir m'impressionner. C'est encore trop peu pour effrayer le moindre ennemi. C'est encore trop insignifiant pour me satisfaire !"

Il laissa tomber la puissance de son feu pour faire naître la Mort. Son cosmos était incroyable, il semblait n'avoir aucune limite.


"Laisse-toi pénétrer par la terreur, elle-même..."



Morrigan allait être paralysée du cou aux pieds. Crier serait impossible, aucun putain de son ne pourrait sortir de sa bouche. Des ombres bougeaient et enfermaient les deux calamités dans une atmosphère différente, créant des silhouettes familières, qui les traqueraient jusqu'à la fin de leur existence. Morrigan pouvait aisément sentir leur présence. Eths faisait apparaître là, ce qu'était la frayeur, la pure frayeur. Pas une simple peur... Mais quelque chose d'insurmontable : assister, non pas à sa propre mort, mais à ce qu'il se passait après. La Mort n'était pas un long sommeil, mais une souffrance éternelle, et il était du devoir du Cardinal de s'assurer que chaque âme ne trouvât pas le repos éternel, mais le sempiternel tourment.


"EXPLOSE, MORRIGAN ! JE NE TOLERE PAS LA FAIBLESSE ! PAS DANS MON RÉGIMENT ! TA PAUVRE LAVE ÉTAIT PITOYABLE ! MONTRE-MOI DE QUOI EST CAPABLE LE MAÎTRE D'ARME DU FLÉAU !"

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MessageSujet: Re: Rentrer à la maison sans se sentir chez soi   Rentrer à la maison sans se sentir chez soi EmptyMar 26 Mar 2019 - 8:22

La frustration est la réponse donnée à tous les événements que subis avec Eths, et de plus loin encore. J'ai déjà connu la douleur par la mort, mais ce que je ressens là, cela n'a rien à voir avec des souffrances classiques reçues lors de batailles. Il va s'en dire, que je mentirais en avouant que me retrouver là, m'importe pas ou peu. Mais la rage et la frustration sont si forte, et croie crescendo, que je sais, que ma voie de sortit, passe par ma domination sur le Cardinal. Et à la conclusion colérique et véhémente d'Eths, je ne lui réponds que d'une attitude désinvolte et parfaitement froide en apparence, car de l'intérieur, la rage n'atteint pas encore son paroxysme, mais et suffisante pour éclater au visage du Cardinal.

Tu ne me laisse pas le choix Eths, je vais devoir te tuer pour me libérer de cette prison.

Mes bras sont tendus et mes paumes face au sol, la chaleur à a cet instant, à aucune indifférence pour mon corps. Mon attention est tellement focaliser par la colère, et à vouloir battre le Cardinal, qu'aucune peur émerge à devoir me retrouver dans un tel domaine. Et faisant croître mon cosmos crescendo, ma chevelure de feu se lève légèrement en arrière, tandis que ma cuirasse surgit de façon fantomatique sur mon corps, je ne me rends pas encore compte que sa silhouette vient de changer légèrement. Ô, pas du tout au tout, mais le changement ne saute pas encore aux yeux pour y desceller un changement radical. Puis, mon énergie continue à s'exposer par vague, jusqu'à ce que je me décide à me lancer dans la bataille. Enflammant de plus belle mon cosmos, je manipule mon sang hautement toxique et le jette sous la forme d'une multitudes de fines aiguilles sur Eths en ayant diriger mes bras vers sa direction. Une fois que mon sang est injecté dans le système sanguin de ma victime, celle-ci décède en quelques secondes. Le pouvoir de pénétration est suffisant pour pénétrer à travers n'importe quelle faille des armures. Mais Eths n'est pas n'importe quelle adversaire, il est la calamité et son pouvoir ne sera pas ou peu affecté par mon attaque, qui, je le sais, ne ralentira qu'au mieux le Cardinal. Alors, profitant ce premier assaut, je me jette définitivement dans la bataille dans un ultime assaut. Frappant le sol de ma paume droite, j'y influe une énorme quantité de Cosmos, pour y extraire les flammes des profondeurs de la terre, puis se transforme en une véritable mer en furie, qui se dirige vers mon adversaire et y provoque beaucoup de dommages en soi-même. Et me relevant de toute ma hauteur, pour regarder cette mer en furie, se diriger et avaler Eths. Ma curasse se dessine de plus en plus sur mon corps, encore fantomatique, elle devient de plus en plus opaque et non plus translucide. Et constatant à présent ce changement et l'apparition même de mon armure, il en faut peu pour comprendre une telle transformation. Et détournant mes yeux, pour fixer le lointain horizon, et y scrutant plus approfondissement les alentours, nul autre émotion que la colère et la frustration émerge de mon esprit.

Tu es singulier Eths, de tout ceux que j'ai rencontrée, tu es sans doute celui que je respecte, non pas seulement par ton rang. Mais ta nature et tes motivations me sont suffisant pour que je respecte cela. Mais ...

Fixant les nombreuses ombres qui nous encerclent, je lâche un grognement de dégoût. Croire que cela m'effraie, moi qui manipule les ombres ....

... tu va finir par être tuer si tu persiste à me cloisonner ainsi Eths.

J'ai toujours cherché à être libre, et à m'extirpé des cloisonnements que les humains ont engendré toutes ses années.Et si j’ai juré allégeance à Arès, c'est pour obtenir cette force, pour que je sois totalement libre, de faire ce que je veux.

Je veux avoir cette force, pour faire ce que je veux Eths, je veux réduire en flamme et par la mort mes ennemis. La liberté et la puissance, ce sont des choses que je veux obtenir par la force.
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Adonaï

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MessageSujet: Re: Rentrer à la maison sans se sentir chez soi   Rentrer à la maison sans se sentir chez soi EmptyMer 27 Mar 2019 - 3:32

Belial, Behemoth, Beelzebub
Asmodeus, Satanas, Lucifer

Since dawn of time the fate of man is that of lice
Equal as parasites and moving without eyes
A day of reckoning when penance is to burn
Count down together now and say the words that you will learn

Hail Satan, Archangelo
Hail Satan, Welcome year zero



C'était pas une si mauvaise réaction. La frustration. Ne pas pouvoir faire ce que l'on souhaite réellement à cause d'un élément extérieur... ou de soi-même. Les éléments extérieurs peuvent être les ennemis, qui empêchent d'avancer, un lac peuplé d'innombrables créatures diaboliques. Pour ce qui est  de soi, il s'agirait davantage de barrières qu'on s'inflige. Vous êtes frustré de ne pas pouvoir voler, étendre vos ailes et parcourir le monde. Qu'est-ce qui vous empêche de grimper jusqu'au plus haut sommet du monde et de vous élancer en parachute dans le vide ? La peur, sûrement. Voilà une frustration importante. La peur peut nous paralyser pour accomplir la moindre petite action. Arachnophobe, la vue d'une araignée ou d'un scorpion vous rendra statique et vous empêchera de vous mouvoir, même d'éradiquer la source de la peur. Pourtant, il n'y a rien de plus naturel que d'avoir peur de quelque chose, de vivre avec de la frustration. Techniquement, il est impossible de pouvoir faire absolument tout ce que l'on veut. Nos capacités motrices nous interdisent de traverser l'Océan Atlantique à la nage. Au bout d'un moment, on finirait par être fatigué, par s'essouffler. A un moment, on finirait par mourir, tout simplement.

Était-ce donc ça, la frustration ultime ? Savoir qu'un jour ou l'autre nous allions mourir ? Mourir de peur, mourir par accident, mourir parce que le destin en avait décidé ainsi ? Non. Ou plutôt si. La frustration la plus vertigineuse, c'était plutôt de savoir qu'on mourra... mais ne pas savoir quand, savoir que c'est tantôt éloigné, tantôt proche. Évidemment, Morrigan ne ressentait pas ça. Ou si elle le ressentait, elle ne le montrait pas. Elle exprimait plutôt une frustration de ne pas pouvoir faire très exactement ce qu'elle voulait en temps réel. C'était compréhensible. Eths avait utilisé une de ses plus puissantes arcanes pour contraindre son Maître d'arme. Il avait eu cette idée à cause de l'assurance qu'elle semblait avoir. Elle avait beau dire que ce qu'elle faisait était brouillon et manquait de pratique, il était évident, de par sa manière de parler, qu'elle était tout de même fière de sa production. Eths n'avait rien contre ça. Mais pour apprendre convenablement, il fallait absolument sortir de sa zone de confort. Et Morrigan était encore à l'aise dans ses baskets, contrairement à ce que désirait le Cardinal de la Calamité. Eths ne faisait pas ça pour lui, mais pour elle. Ce n'était que pure générosité. Enfin... il y avait toujours une contrepartie. Sinon... aucun intérêt. De la générosité pour de la générosité, ce n'était pas sa manière de fonctionner.


Comme quoi, son enseignement commençait à porter ses fruits. Elle avait réussi à matérialiser un feu qui était bien plus puissant qu'elle n'avait pu le faire peu auparavant. Eths était content d'elle. Même si elle lança deux attaques en sa direction. N'importe qui pouvait prendre sa pour un acte de haute trahison. Il lui enseignait quelque chose, et elle en remerciement, elle trouvait le moyen d'essayer de le tuer ? Pas sympa la demoiselle. Mais Eths n'était pas vraiment à cheval sur ce genre de protocole. Il estimait que s'il fallait corriger quelqu'un, peu importe son rang, il fallait le faire. Eths entamait sur Morrigan une torture psychologique. Les ombres, certes, ça ne fonctionnait pas pour tout le monde. C'était certain. Ceux qui côtoyaient la mort quotidiennement n'étaient que très peu affectés par ce genre d'arcane. Néanmoins, Eths ne comptait pas réellement achever le Fléau avec cette technique. Le secret de cette attaques était simple : même si on se défendait contre, l'atmosphère, les ombres, les fantômes, la folie du Cardinal pénétraient tout de même l'esprit de l'adversaire. Il ne pouvait absolument rien y faire. Il était un des Cardinaux d'un régiment proche de la Terreur. La Terreur à ça de particulier : on ne peut s'en protéger. Elle restera au plus profond de nous, qu'on le veuille ou non.

Il était étrange de voir que le maître d'arme sût extirper le sang de son corps pour l'envoyer tel un poison directement dans le corps de l'adversaire, en passant par ses pores. C'était ingénieux, Eths pouvait le reconnaître. Un poil dangereux à son goût, mais qu'importe le danger, pourvu que l'adversaire meure à la fin. L'inconvénient... c'était que ce genre de pouvoir n'était pas vraiment utile contre le Cardinal. Il créait la maladie depuis le début de son existence, alors les poisons... Au pire, il pouvait choper un rhume et barler du 'ez. Ou alors, il pouvait avoir un petit bubon qui pousserait sur sa peau. Ce qui arriva, finalement. La Berserker était plus forte qu'elle ne le laissait paraître. En l'espace de quoi... deux secondes ? un pustule poussa directement sur la main droite du Cardinal de la Calamité. Il allait devoir prendre rendez-vous avec un apothicaire pour retirer cette merde. Elle était chiante Morrigan, elle pouvait faire un effort. Accompagné de ça, une petite douleur se fit ressentir dans son bras droit. Une crise cardiaque ? Non, quand même pas. Elle n'aurait pas fait ça.

Le temps qu'il s'occupa de ce petit contretemps, la vague de flammes que balança Morrigan fonçait sur le Cardinal. Avant qu'il n'eut le temps de dire "ouf", elle l'engloutit complètement. Morrigan avait un potentiel incroyable, c'était indéniable. Elle était appelée à faire de grandes choses. Terribles, certes, mais stupéfiantes. Lorsque sa cuirasse apparut et se dessina sur son corps, la force de son attaque avait gagné un peu en intensité. Comme quoi, il ne fallait pas négliger le port de sa protection. Certes, avec elle, les attaques subies nous touchaient moins, mais notre cosmos s'en retrouvait plus imposant. Morrigan l'avait donc découvert par elle-même, et c'était une bonne nouvelle. Eths n'allait pas lui mâcher tout le travail. Il fallait savoir faire preuve d'initiative et essayer l'auto-apprentissage. A partir de cet instant, Morrigan était relâchée de toute la pression qu'elle subissait depuis son arrivée en ces lieux. Toutefois, la chaleur suffocante restait, avec un léger refroidissement. Un petit 200°C, de quoi cuire un bon petit poulet. La sorcière souhaitait-elle être la petite poulette ? Avec plaisir.





L'aura du Cardinal avait totalement disparu. Il ne restait que de la cendre à l'endroit où il se positionnait, peu avant l'attaque du Fléau. Le ciel, d'une couleur jaunâtre, comme à l'intérieur de la planète Venus, s'assombrissait au fur et à mesure que le temps passait. Il prenait davantage une couleur orangée, voire rougeâtre. Alors que personne ne s'y attendait (pas Eths en tout cas, vu qu'il n'était plus là), un petit enfant d'environ huit ans fit son apparition à côté de la guerrière. Il était assez petit pour son âge, un regard angélique, des yeux bleus à en faire pâlir les mannequins, un sourire purement adorable. Il était habillé d'un short marron, d'une chemise bleu ciel avec un noeud papillon, des bretelles pour tenir le bas, et des mocassins de mauvaise facture. Il se tenait là, à gauche de la guerrière et lui prit la main. Il était largement plus petite qu'elle, son bras était presque tendu au maximum pour attraper la main de Morrigan.

En lui tenant la main, il la tirait dans sa direction alors qu'il avançait vers le pont. Il passa le premier, sans jamais lâcher la main de la demoiselle, et passant au-dessus d'un terrifiant précipice, duquel remontaient des vapeurs incandescentes. Les vagues qui étaient dans la lave, tout en bas, avaient totalement disparu. L'Oroborus était parti, dormait ou était calme, qui sait. Une énigme, encore. En arrivant de l'autre côté du pont, on pouvait admirer de plus près le visage d'une sorte de bouc, sculpté dans la roche. Toutefois, contrairement aux apparences trompeuses de loin, la montagne n'était pas véritablement un pic très fin, mais était bien plus haute et plus large. Une immense porte, presque identique en tous points à celle de l'entrée de la fosse des calamités, leur barrait le passage.

L'enfant lâcha presque la main de la Berserker, mais ne tint qu'un doigt, l'index. Avec ce doigt, le petit tailla sa paume gauche dans toute sa longueur, en partant de la commissure entre l'index et le majeur jusqu'au bord de la paume, en suivant un axe diagonal. Le sang coulait assez rapidement et le gamin s'approcha seul de la porte. Il effectua le geste symbolisant la croix chrétienne : le Père, le Fils et le Saint-Esprit, la Sainte Trinité. Dès cet instant, la porte s'ouvrit et laissa des cris de douleur s'échapper de l'intérieur de la montagne. Il ne s'agissait pas à proprement parler de simples cris, d'une simple douleur. C'était inexplicable. Même en Enfer, il est peu probable que les morts souffrent à ce point, même torturés par les esprits les plus malins et les plus expérimentés en terme de torture.

Le petit reprit la main de Morrigan et l'invita à avancer à l'intérieur. Ils tombèrent directement sur une immense pièce, totalisant pas loin de 130mètres². Elle respirait le luxe. Décoré comme dans un palais royal, comme s'ils avaient débarqué dans le Château de Versailles. Des dorures, des tapisseries évoquant certains rois et dirigeants du monde, d'autrefois et du temps présent. Une grande croix chrétienne était dessinée sur le sol, au centre de la pièce, dont la plus grande branche avoisinait les huit ou neuf mètres. La pièce était extrêmement lumineuse et aveuglait presque les deux protagonistes. Toutefois, à part toute la décoration, c'était extrêmement vide. Pas de meuble, pas de siège pour s'asseoir. L'enfant amena la guerrière d'Arès au centre de la croix et lâcha sa main. Il la regarda dans les yeux et lui fit un immense sourire, comme s'il était heureux d'avoir été avec quelqu'un pendant quelques minutes. Il se mit à fondre en une mare de sang bouillante et un long cri de douleur s'échappa de ce qu'il restait de sa bouche avant que celle-ci ne disparaisse également. Le cri résonna longtemps à l'intérieur de la montagne. Malgré tout, le sang disparaissait également, comme s'il n'avait jamais réellement existé.


L'attente. L'attente allait-elle être de courte durée ? Morrigan devait réfléchir à ce qu'elle voyait, à ce qu'elle comprenait, à ce qu'il se passait très exactement. Le même bruit strident que tout à l'heure refit son apparition et se propagea jusqu'aux tympans de la belle guerrière. La croix sur le sol se mit à briller et à gagner en chaleur, jusqu'à prendre feu. Morrigan était pourtant placée là, au centre de cette croix, à la jonction entre les deux branches. Le principe ? Qu'elle résiste à ce feu qui était bien plus chaud que ce qu'elle avait pu imaginer jusqu'alors. Bételgeuse était bien froide comparé à ce feu.

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Morrigan

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MessageSujet: Re: Rentrer à la maison sans se sentir chez soi   Rentrer à la maison sans se sentir chez soi EmptySam 30 Mar 2019 - 22:34

Auréoler d'une satisfaction à peine dissimulée. Je ne réponds cependant d'aucunes paroles, car je me rend à présent compte de l'écart de puissance qui me sépare d'un tire de Cardinal et de mon rang. Peu m'importe qu'Eths soit plus puissant qu'un Cardinal lambda, il est durant cet entrainement, cette limite de puissance que je me dois d'affranchir. J'ai toujours eût cette prise de conscience de mes réelles aptitudes, et mon affiliation dans l'armée d'Arès n'a que pour vocation, à pallier cette inexpérience par l'entrainement et de nombreux combats. Néanmoins, cette frustration est le moteur à pallier ce manque et ce besoin intangible d'acquérir cette puissance que j'ai toujours souhaitée. Et pas seulement par enviné et besoin, mais aussi par vengeance. Et alors que je me croyais victorieuse du Cardinal, tout ce maelstrom de sentiments et de pensées s'échappent, pour laisser place à autre chose. Perplexe, je me laisse guidée par un enfant. Je reconnais bien là l'une des épreuves d'Eths, et c'est peut-être, uniquement pour cela, que je me laisse guidée vers une destination, qui même pour moi, produit son effet.

Il y a ce quelque chose de singulier, d'immuable. Saupoudrer d'une atmosphère si étrange, qu'elle vous paralyse rien que par ce qui se dégage. Mais ce phénomène n'est rien à ce que je viens d'endurer, et est rien à ce que je dois encore vaincre. Et c'est seulement guider par ce sentiment d'en ressortir plus forte, que je m’engouffre dans la montage, pour subir très vite, les prémices à de nouvelles souffrances. Et la situation dérape dans l'horreur lorsque l'enfant fond littéralement devant moi. Pas offusquée par cette scène, bien que choquante, je sais que je vais devoir encourir une souffrance quelque peu identique, voir crescendo. Puis, comme le calme avant la tempête, un silence de plomb s'installe, avant que des cris strident me redresse sur toute ma hauteur, puis, survient un événement insensée. Prise au milieu de cette croix, la chaleur grandit crescendo. Ô, pas de cette chaleur naturel, non. Celle-ci à ce quelque chose de spécifique, qu'elle n'est en rien naturel. Et ma souffrance est physique, et aussi psychologique, car à de tels températures, mon corps finit par ne plus réagir que par la voie de la souffrance, et mon esprit, torturée par cette douleur.

Ne canalise rien d'autres. Tous les signaux nerveux sont saturés, et mon cerveau ne peut réagir à rien d'autre. Colère, frustration, ces deux moteurs ne sont devenus que chimère impuissant face à cette souffrance. Je dois enfin reconnaître l'imagination sans égale d'Eths, et à ce jeu là, aucuns Berzekers ne lui est égal dans cette torture psychique. Et prise dans cette toile créée de main de maître par le Cardinal, il subsiste une faiblesse, la mienne, et seulement la mienne. Et ne faisant que subir cette souffrance, je me nourris de mon impuissance, jusqu'à ce que ma vix murmure des sons inaudible, sauf pour moi-même.

Je ... J  .... Je vou .... vous hais ..... Jjjj ..... Je vous HAIIIIIIIIS.

D'une dernière intonation hurlante à la mort. Ma peau se craquelle de part et d'autres sur mon corps, et serrant mes poings, je me mords les lèvres par douleur, et du sang coule long de ma bouche, pour tomber à foison  sur le sol. Serrant mes poings tellement fort, je finis très vite par me transpercer mes paumes. Impuissante, la frustration reprend crescendo. Mais cette fois-ci, je ne me contenterais plus d'être une proie, même pour Eths et son imaginaire. Mes sclérotique  et mes pupilles ont finis par se remplir d'une couleur similaire au sang, mais est-ce dût à ma torture, à ma colère ? Moi-même, je n'en sais rien. Car murmurant des mots inaudibles, ms doigts se rétractent, s'enfonçant encore plus à travers mes paumes, mon sang s'éjectent de mes mains, de mes yeux et même de ma bouche. Ma frustration se mue en une colère sans égale. Et de mon propre corps, se mue une enveloppe d'abord fantomatique, puis, auréolée d'une flamme bleuâtre. Ma volonté se mue d'une puissance revigorée. Frustration, colère, haine, tout ce maelstrom de sentiment se fusionne,  en quelque chose d'indéfinissable.

Rentrer à la maison sans se sentir chez soi AssuredBewitchedBantamrooster-size_restricted

Me nourrissant des flammes, j'influe ma propre touche, en m'appropriant cette chaleur, mais pour la rendre au centuple. Je veux à cet instant présent, aire souffrir au centuple tout éventuels parasite se situant autour de moi. Je venais de surpasser pour  un temps, la chaleur qui m'a fait souffrir. Mais cette douleur je la rend dans des proportions complètement disproportionner.  Auréoler de flamme bleuâtre, je répand sur une surface de quelques centaine de mètre² une sphère de flamme à la chaleur suffocante. Brûlant tout sur son passage, je viens de perdre à ce moment précis, toute humanité, ou plutôt, toute éventuel culpabilité ou de sentiments annexe. Tout ce que je souhaite à cet instant précis et de rendre au centuple, une souffrance que l'on m'a infligée.

Montrez vous TOUS, je vais vous TUEZ.

Ne m'étant pas aperçus que j'étais décrochée de cette croix, l'extrémité de mes doigts semblent prendre une forme squelettique, mais le changement ne s'arrête pas à ça, car mes yeux se colore  d'un blanc profond. Tandis que je possède une rangée de dents pointues comme celles d'un requin et une langue impressionnante par sa longueur. Ma cuirasse vient de muer encore, en une texture visqueuse, comme si l'armure était dans une sorte de mutation, ma chevelure de feu, est soulever en arrière par mon cosmos, je me présente comme une créature symbiotique ou vampirique selon l'imaginaire de ceux et celles me regardant.
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Adonaï

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MessageSujet: Re: Rentrer à la maison sans se sentir chez soi   Rentrer à la maison sans se sentir chez soi EmptyDim 31 Mar 2019 - 3:46

Now you've got something to die for

Send the children to the fire
Sons and daughters stack the pyre
Stoke the flame of the empire,
Live to lie another day
Face of hypocrisy
Raping democracy
Apocalyptic, we count the days

We'll never get out of this hole
Until we've dug our own grave
And drug the rest down with us
The burning home of the brave

Burn

Now you've got something to die for



Impressionnant. Réellement impressionnant. Morrigan pouvait choisir de ne pas se laisser emporter par toute la mise en scène du Cardinal de la Calamité, mais son esprit en avait décidé autrement. Elle avait eu raison. Il s'agissait bien là d'une épreuve d'Eths, qui n'était pas du tout vaincu. Certes, il avait été quelque peu surpris par l'attaque de son maître d'arme, mais elle avait un niveau légèrement inférieur à lui. Toutefois, il ne fallait pas uniquement prendre cet élément en compte dans un affrontement. Ce n'est pas parce que quelqu'un est plus faible qu'il va forcément perdre. Le principe étant que la puissance ne fait pas tout. Il y a la stratégie, l'imagination, encore une fois. Tout compte dans un combat, tout compte dans une attaque, tout compte dans un échange. Les idées principalement. Un simple chevalier de bronze pouvait l'emporter face à un chevalier d'or, à partir du moment où le Bronze possédait des techniques supérieures à son adversaire. Des techniques et une endurance, évidemment.

Il fallait s'entraîner, le plus souvent possible pour se permettre de pouvoir gagner ses combats. Plus on se repose sur ses lauriers, plus on est sûr de perdre notre prochain affrontement. Chose que Morrigan avait très nettement compris, de par sa manière d'agir, et sa manière de s'exprimer précédemment. Si elle était avec Arès, c'était pour être plus forte, pour gagner en expérience et en puissance. Eths aimait cette philosophie de vie. D'autant plus que le Fléau gagnait en précision dans l'utilisation de l'élément du feu. C'était appréciable. Eths était ravi pour elle, ravi qu'elle comprît enfin comment ça fonctionnait. Utiliser la rage, utiliser ses sentiments les plus enfouis pour manipuler le feu. Le feu était semblable à la bestialité de l'être humain : il amenait la Terreur.

Un simple applaudissement se fit entendre dans l'enceinte de la pièce dans laquelle était Morrigan. Un applaudissement long, tel une mise en scène digne d'un Hamlet. Être ou ne pas être ? Ne pas être. Claudius, tu as tué mon père. Monumentale erreur. Comment ça je me perds ? Mais pas du tout. Une épaisse fumée noire s'introduisit dans la pièce pour former une boule extrêmement compacte face à la belle Morrigan. Cette boule dégageait une étonnante chaleur, n'allant point jusqu'à la température que lâcha la Berserker, évidemment. Il ne s'agissait pas d'expulser tout son pouvoir d'un coup. Il fallait en garder sous le coude, on ne sait jamais de quoi sera fait l'avenir, n'est-ce pas ?


"Surprise de me voir ? A n'en point douter, tu n'ignorais pas que ta petite attaque de tout à l'heure ne m'avait fait que sourire. Néanmoins, je suis content de toi, Morrigan. Je ne dirais pas que tu sais manipuler le feu, mais tu comprends comment il fonctionne. Tu comprends comment les atomes entrent en combustion et tu comprends comment faire pour les rendre encore plus... destructeurs."



Pendant tout ce petit discours, la boule compacte formait une silhouette que la Berserker connaissait que trop bien. Eths n'avait jamais vraiment disparu. Tout était scénarisé depuis le début. Le Cardinal avait le souci de la mise en scène et avait un côté théâtral. Il aimait que les choses fassent romans thriller ou d'horreur. Après n'était-il pas une sorte d'horreur lui-même ? Une fois son corps entièrement matérialisé, le Cardinal fit un immense sourire plein de haine à son maître d'arme. Il portait l'intégralité de sa cuirasse, même son casque, qui ne permettait que de voir ses yeux, son nez, une partie de sa bouche et son menton, comme un casque de la phalange hoplitique, premier élément de son armure, un patchwork des plus grandes armures. Quand on la regardait comme ça, son armure n'avait strictement aucun sens. Un bout d'hoplite, de chevalier, de samouraï, de fantassin anglais, un peu de tout, en somme. Ensemble, ça n'avait pas de sens. Chaque morceau séparé, si, ça avait tout son sens.


Encore une fois, le sol se mit à trembler. Derrière le Cardinal, d'immenses ailes noircies par l'obscurité firent leur apparition. En même temps que le sol vibrait, les ailes assombrissaient la pièce, qui devenait, au bout de quelques secondes, entièrement obscure. Il faisait nuit noir. Aucune lumière ne ressortait de cet endroit, ni aucune lumière n'y entrait. C'était l'obscurité totale. Toutefois, le sol tremblait toujours. La Berserker pouvait sentir une main se poser au niveau de son plastron. C'était la main du Cardinal. Il se nourrissait des flammes qu'elle avait produites. Ses flammes étaient puissantes et on voyait qu'elle avait désormais la possibilité d'en faire ce qu'elle voulait. De par leur couleur, elle avait compris les différents niveaux de chaleur d'un petit feu. Même la flamme la plus simple pouvait brûler le plus grand des États, tandis que la flamme la plus grande pouvait être éteinte d'une manière bien trop basique. Ne jamais sous-estimer la taille des choses. Ce n'est pas la taille qui fait tout, mais la façon de s'en servir. N'est-ce pas ?

"Du calme, Morrigan. La Mort arrivera, ne t'en fais pas."

Soudain, une immense explosion de cosmos chamboula leur entretien. Le Cardinal avait déployé toute son énergie dans un dernier déplacement spatio-temporel. Cette explosion dégagea une lumière plus qu'aveuglante, comme tout à l'heure, lorsqu'il avait permis à son maître d'arme de pénétrer dans sa tête. Une fois cette énergie lumineuse évanouie, les deux protagonistes purent contempler un nouveau paysage.


Rentrer à la maison sans se sentir chez soi 640px-Blue_is_coming_in_Quiraing_%2814942990740%29


Un vent relativement chaud et humide parcourait leur peau, sans pour autant amener une goutte de pluie, étonnant pour la saison. Le printemps est souvent sujet à tout un tas d'averses. Les giboulées de Mars, comme on dit. Une région montagneuse, assez peu fertile s'offrait à eux. De grandes collines parcouraient l'horizon et leur offrait un panorama unique, identique à toutes ces histoires qu'on entend sur le Nord de la Grande-Bretagne. On pouvait presque se croire dans ces contes mettant en scène Guenièvre et autre Arthur. C'est là qu'ils étaient. Dans le nord de l'Écosse, dans la région des Highlands. Eths aimait choisir des endroits symboliques. Il avait cru comprendre que son maître d'arme se sentait attiré par tout ce qui est magique, et quoi de mieux que des terres emplies d'histoires de magie pour la confronter à son épreuve finale ?

"Allez. Explose."



Eths provoque Morrigan en duel.


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MessageSujet: Re: Rentrer à la maison sans se sentir chez soi   Rentrer à la maison sans se sentir chez soi EmptyDim 31 Mar 2019 - 15:21

Aux propos d'Eths, je reste immobile pour un temps, mais adoptant une posture féline. J'avais, et j'ai des choses à dire, mais encore trop cloisonnée dans mes précédentes péripéties, ma respiration se limite à une fréquence de plus en plus lente et normale. Silencieuse et parfaitement stoïque aux compliments direct ou indirecte du Cardinal, mes pensées ne font que rester nourrie par cette sensation nouvelle qui s'est déclenchée à travers les épreuves d'Eths. Une chose qui provient du plus profond de mon être, et qui s'est immergée, en perçant mes limites, en se muant en une nouvelle protection, ma cuirasse. Ô, bien entendu, ma cuirasse ne s'est révéler que fantomatiquement, donc la transformation partielle n'a pas jailli de plein fouet. Mais lentement, ma cuirasse se matérialise physiquement, sur mon corps, le revêtant d'une protection sans pareil chez les Berzekers. Cette protection me donne des mains plus larges et presque griffues. La partie inférieure de la cuirasse, des jambes à l'abdomen, ainsi que les mains, est de couleur noir, tandis que le torse, les bras et la tête sont rouges. Les bords de la partie rouge possèdent des filaments-tentacules, tandis que les yeux sont recouverts par des lentilles blanches et très recourbées à l'extrémité.

Ce que j'ai endurée n'a pas seulement révéler ce que j'ai toujours été, mais il à révélée une nature plus bestiale. Il y a comme une chose, enfoui, qui s'est déclenchée. Et ...

Le son de ma voix se mue peu à peu d'une sonorité grave et masculine. Ma cuirasse se développe crescendo sur mon corps, jusqu'à laisser la seule partie humanoïde, mon crâne. Puis, se développant sur mon menton, et remontant sur mes lèvres, elle dévoile rapidement des crocs démesurées et laisse pendre une langue impressionnante. Je me courbe légèrement en avant, subissant un tremblement, orchestrer par le Cardinal. Je ne lâche aucunement du regard le Berzeker, jusqu'à ce qu'un nouveau paysage se dévoile tout autour de nous. Revêtu totalement de ma cuirasse au ton noire comme les enfers, et au rouge volcanique. Une toxine se repend de ma cuirasse, sans que je ne m'en rende compte pour le moment. Ici, l'âme se révèle totalement, mais cette protection n'a rien de chimérique ou d'illusoire. De ma protection de maître d'arme, elle est en train d'évoluer, nourri par une frustration longtemps cloisonner. Et lentement, au travers de mes yeux globuleux, je porte une attention finale à Eths, dont la provocation en duel subtilise désormais un appétit vorace. N'ayant plus aucune forme humanoïde, ma langue se glisse en-dehors de ma bouche, pour lécher mes dents aiguiser et mon menton. Révélant une musculature majestueuse, comme travaillée depuis des années, je tends mes bras sur les côtés tout en me penchant mon visage vers ma proie.

C'est toi que je vais explosée mon choux.

Rentrer à la maison sans se sentir chez soi 80ca0e5346174bdbef67597c1912f79a

D'un rire à la puissance évocatrice, ma voix n'était rien d'autre que bestiale. Elle n'était même plus masculine. Mais même si nous somme dans une région qui reflète mon imaginaire. Nous restons dans l'esprit d'Eths, et ce terrain est régit par l'esprit du Cardinal. Alors, mes jambes fermement ancrée sur le sol, je bondis magistralement en-direction du Cardinal, pour d'un coup de griffe, trancher le décor imaginaire de cette Ecosse. Puis, intéressant à quelques centimètre du Berseker, mon cou tendu vers lui seul, d'immenses flammes bleutées s'échappent de ma gueule ouverte et mirent le feu aux petit corps de l'humain. L'odeur serait affreuse pour tous, mais pas pour moi, tandis que la chaleur des flammes empêcherait quiconque d'approcher de moi. Le corps de Eths, transformer en torche, amorça sa déchéance. Et, comme si tout cela ne suffit pas, je me met à rugir comme un prédateur. Je rugis si fort que la roche alentours semble craquer sous l'impulsion de ma puissance sonore.

JE VAIIIIIIS TE TUEEEEEEEEEZ ETHS.

Morrigan accepte le duel
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Adonaï

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MessageSujet: Re: Rentrer à la maison sans se sentir chez soi   Rentrer à la maison sans se sentir chez soi EmptyVen 19 Avr 2019 - 3:08

Breathing slowly, mechanical heartbeat
Losing contact with the living
Almighty TV plugged, hybrid empty brain
Don't see anything real in the game

The tension is building constantly
No reason just a reflex I have, driven by clockwork
I try to keep an eye open
And I realize I haven't closed my eyes in a long time

Neglected emotions leading to catastrophic voyage on the other side
I have been given so much stress and lack of confidence
I've been given the gift of so small hope deep inside
I haven't close my eyes in a long time, I am trying



Pfiou, elle l'avait épuisé la meuf. Elle cachait bien son petit jeu. Derrière se petit corps de femme se cachait un monstre redoutable. S'il n'avait pas été assez vigilant, il aurait pu perdre. Et là, ça aurait été la honte. Il entraîne quelqu'un et celui-ci lui colle une volée monumentale. Pour le coup, quand on dit que le ridicule de tuait pas... ça aurait été fort. Il aurait été mort de honte. Mais avec des "si" on met Paris en bouteille et les Saintes-Marie-de-la-Mer en montagne, n'est-ce pas ? Il fallait apprécier la victoire tant qu'elle était là. Ceci dit, même s'il avait perdu, il en serait ressorti grandi et plus fort. Chaque combat rendait plus puissant, quelle que soit l'issue, qu'elle soit favorable ou non. Le principe étant qu'on apprend de ses erreurs. On sait plus ou moins comme un ennemi pouvait réagir à telle ou telle technique, à tel ou tel coup, et ainsi se perfectionner. Il fallait se battre le plus possible pour être le plus fort. L'entraînement, l'entraînement, l'entraînement : il n'y avait que ça de vrai. La rigueur à son paroxysme.

Le Cardinal de la calamité boitait un peu. Elle l'avait suffisamment amoché pour qu'il ne soit pas tout fringant tout beau. Il continuait de fumer son bon cigare cubain, appréciant à chaque bouffée le parfum envoûtant d'un tabac si pur. Il fumait depuis des siècles et ne se lassait pas de ce que pouvait procurer le tabac. En plus du tabac, il s'adonnait à coeur joie à toutes sortes d'expérimentations en matière de drogues. Qu'elles soient dures ou douces. L'opium, il adorait ça. Il mangeait et buvait en infusion des champignons hallucinogènes en quantité astronomique. Pourtant, toutes ces substances ne lui faisaient absolument aucun effet. Il pouvait boire de l'alcool pur, à 90° sans qu'il n'ait la moindre répercussion sur sa santé. C'en était triste. Mais au moins, avec ces drogues, il se sentait en vie. C'était l'inconvénient quand on était créé par une main Divine et qu'on a jamais été prévu pour être "vivant" mais seulement une enveloppe spectrale. Même s'il se faisait massacrer sa grande gueule par le plus puissants des Dieux, il n'aurait pas mal. Il ne sentait pas la douleur. Son corps, lui, la connaissait, mais son système nerveux ne l'interprétait pas ainsi. A la limite des fourmillements, et encore. Pourtant, il boitait, c'est qu'il devait avoir mal, non ? Et bien non. Lui, ne ressentait pas le moindre mal, mais son cerveau le voyait autrement. Complexe, tout ça.


Il sortit de son veston une flasque d'alcool. Du rhum, cette fois-ci. Lui qui n'était pas si fan que ça du rhum, ça pouvait au moins désinfecter les plaies. De l'intérieur, du moins. Il ouvrit sa flasque et but une grosse gorgée de cette eau-de-vie venant tout droit des tropiques. Il fit machinalement un bain-de-bouche avec le contenu de la petite bouteille. Ca pouvait au moins empêcher les plaies qu'il avait au niveau des lèvres de s'infecter.  Son armure disparut. Elle avait besoin de repos. Peut-être plus tard s'amuserait-il à la réparer. Mais il fallait une quantité astronomique de sang. Il songerait éventuellement à réparer celle de Morrigan. Attendons d'abord que ses globules rouges soient fabriqués par son corps avant de tout gâcher. Il serait bête de crever pour raviver sa protection. Soyons sérieux.



"Bon Aegide... On se dépêche !" - lança-t-il, en l'air. Il n'était pas dans les parages, mais il sentait qu'il était en compagnie de l'énergie, assez grande, qu'il avait repérée un peu plus tôt. Au moins, le messager était arrivé. Gageons qu'il sache revenir.

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Ambroisie

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MessageSujet: Re: Rentrer à la maison sans se sentir chez soi   Rentrer à la maison sans se sentir chez soi EmptyDim 21 Avr 2019 - 17:44

Ambroisie arriva sur les lieux du combat. Des flammes bleues crépitant aux alentours, il c'était passé quelque chose de terrible à coup sûr.
Cette endroit transpirait la malfaisance et la mort, comme peu d'endroit dans le monde. Ne ce serait-ce telle pas sentit mieux quelques parts dans l'un des enfers des spectres que dans ce laboratoire des horreurs.
Elle était blindée.
C'était sans conteste, en tant que médecin, mais aussi ancienne chevalière noire. Elle avait massacré plus d'un humain et probablement que ses mains étaient tachées du sang d'innocent comme de coupable.
Elle s'en moqué bien par ailleurs. L'ancienne serpentaire noire était ainsi, une personnalité pleine de contradiction.
Sauvé une vie d'innocent pour prendre celle d'un coupable n'en était pas moins vrai que l'inverse. Bien que son visage souriant et la douceur de sa voix trancher franchement avec les capacités de tueuse de la Gardienne de Pétra.
Dans un autre temps, peut-être aurait-elle pu être Berzeker elle-même ?
Elle sourit à l'évocation de cette pensé hypothétique, s'approchant du Junkie à pas feutrer.

Elle se tue... Du moins le temps qu'Aegide ne la présente officiellement... Tournant son regard et observant le corps inerte de Morrigan non sans une grimace.

Morrigan, ça belle et redoutable sorcière écossaise...
Son esprit vagabonda un instant au forme de son corps nu dans ses bras, a la lueur d'un feu de cheminé, dans le froid mordant des Highlands...
Cette évocation lui arracha un doux sourire, observant la rousse démantibulée au sol, le regard nostalgique. Bien que Morrigan soit actuellement dans un sale état, elle se douta bien que cette jolie plante reviendrait tôt ou tard à la vie, comme de la mauvaise herbe, assurément.
Elle releva son regard d'émeraude et observa Eths, lui souriant, avant de prendre la parole.


Rentrer à la maison sans se sentir chez soi 1555861406-serpentaire1

- Mes salutations officiel, cardinal de la calamité. Je suis Ambroisie la Prêtresse d'Hermès et je viens demander audience auprès de celui ou de celle qui dirige ce charmant coin de paradis.

Un rictus moqueur accompagna ses dernières paroles. L'ironie de ces propos détonnant encore plus, venant d'une Prêtresse.
Décrochant de sa ceinture une fiole, elle lança cette dernière en direction du Cardinal, le laissant attrapé le récipient.


- Goutez-le, on m’a dit votre amour pour l'alcool de ce monde. C'est de l'eau de vie à base de datte.

Vêtu de sa magnifique robe blanche, ses cheveux noire attaché, sceptre en main, elle trancha dans cette environnement hostile... Une douce cosmo énergie argenté brillant autour d'elle, ce diffusant dans l'air... Apaisante et revigorante...
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Morrigan

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MessageSujet: Re: Rentrer à la maison sans se sentir chez soi   Rentrer à la maison sans se sentir chez soi EmptyLun 22 Avr 2019 - 0:36

Il ne se passa qu'une poignée de minute entre ma brève mort et ma résurrection. Mais pendant ce temps impartit, ma cuirasse avait quitter mon corps, révélant un corps joncher de profondes stigmate occasionner par ce combat contre Eths. Et comme tout semble merveilleusement bien minuter, je constate dans un élan physique insoupçonnée à me relever, qu'Eths accueille Ambroisie. Alors, arquant un sourcil, suivit d'un deuxième, une barre froisse mon front à l'égard du Cardinal, avant que mon visage se radoucisse. Car dans son état, même Eths ne se lancerait pas dans un duel à mort, contre la chevalière noire sans être certain de ses attention, et une attention que je sais tout sauf inamicale. Alors, rabattant ma tenue sur ma généreuse poitrine et une partie de mon ventre, je rejoins d'un pas svelte le duo improbable.

Mon talent dans la magie ne se limite pas à quelques petites invocations, ou à des tours de passe passe Eths. Je me suis permise de m’administrer un sceau de résurrection, qui, dans des circonstances très précises, me procure un nouveau souffle de vie. Il s'est donc fallu de peu pour que tu puisse réellement faucher ma vie, mais tu n'es pas le premier à s'être attaquer à ma personne, donc, j'ai concocter ce sort en ultime recourt.

Gardant une distance somme toute respectable entre moi et le Cardinal, je me rapproche d'Ambroisie, que je salue d'un sourire timide, mais sincère. Limitant au maximum mes mouvements, car jugulant la douleur du combat, et surtout, de l'activation de mon sort de résurrection, une veine palpite fortement sur ma tempe droite, tandis que mes jambes fléchissent sous le coup d'une fatigue et d'une douleur persistante. J'englobe mes hanche de mes mains, comme pour stabiliser un tant soi peu, mon corps user de fatigue et de douleurs, pour lancer d'une voix douce, mais respectable à l'égard d'Ambroisie.

Je suis surprise de t'entendre dire, que ce coin est paradisiaque. Et moi qui aurait cru que tu venais seulement pour moi ...

Appuyant mes mains sur mes hanches, j'accorde à Ambroisie, un clin d’œil suintant d'un sous-entendu que nous seules pouvant comprendre.

... Je ne vais pas supplanter l'accueil d'Eths qui ta accueilli en bon et dût forme, mais je souhaite m'entretenir avec toi, en privée, lorsque nous jugerons mutuellement le moment opportun.

Inspirant profondément, en lâchant du regard Ambroisie, je semble me grandir de plusieurs centimètres comme un crapaud buffle.

Prêtresse d'Hermès ... le hasard est parfois cocasse ... je suis bien curieuse et impatiente de discuter de ça avec toi Ambroisie.

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Adonaï

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MessageSujet: Re: Rentrer à la maison sans se sentir chez soi   Rentrer à la maison sans se sentir chez soi EmptyLun 22 Avr 2019 - 22:54

Beams of fire sweep through my head
Thrusts of pain increasingly engaged
Sensory receptors succumb
I am no one now, agony

My crimson liquid so frantically spilled
The ruby fluid of life unleashed





A peine avait-il terminé sa phrase que l'ex-Gardien Céleste du Bouclier arriva devant lui avec une jeune femme à la peau mâte. Une Sarrasine ? Était-elle d'obédience musulmane ? Ca pourrait faire un bon point commun entre les deux, ce qui permettrait d'entamer une bonne discussion. Après tout, la base des relations sociales, c'était la parole. Quel enfer devaient vivre ceux qui n'étaient pas doués de parole ! Obligé d'utiliser des stratagèmes dignes des animaux pour se faire comprendre. Une espèce à radier. Eths estimait toutes les créations du divin, mais ceux qui étaient ratés... Pas de pitié. Sauf s'ils pouvaient lui être utiles.


D'après ses dires, elle était la prêtresse d'Hermès. Pouvait-elle lui avoir des sacs à moitié prix ? Comme la très célèbre enseigne, Hermès était le prince des voleurs. Un Aladdin mythologique, d'un certain point de vue. D'après ce qu'il savait du dieu, il n'était pas éveillé. Si ça prêtresse était là, peut-être cela voulait-il dire qu'il était réincarné ? Quoique, ce n'était pas forcément obligatoire. Des prêtres existent sans pour autant que les vénérés ne se manifestent. C'était le principe, il fallait prier au cas où il se passait quelque chose.

Le cardinal s'étira de tout son long. Ce combat avait noué quelque chose au niveau de sa nuque. Il ne se reposait jamais. En même temps, comment un esprit créé du début à la fin par la main divine pouvait se reposer ? Il ne connaissait pas la faim, il ne connaissait pas la soif, ni même la fatigue. S'il mangeait, c'était parce que c'était bon. S'il buvait, c'était parce que c'était bon. S'il dormait, c'était parce qu'il pouvait se réveiller en charmante compagnie. Une seule ou plusieurs. Mais où est donc passée la Septième Compagnie ? Était-elle partie au clair de lune ? Avant même de pouvoir répondre à la Prêtresse Ambroisie, elle lui lança une fiole en y ajoutant qu'il s'agissait d'alcool. Elle gagnait des points la bougresse. Par contre, comment pouvait-elle savoir qu'il appréciait tant que ça cette drogue liquide ? Sa réputation l'avait-elle précédé ? En même temps, pour un ultra beau gosse, c'était normal. Beau, grand, fort, intelligent, puissant, sexy... Il avait toutes les qualités du monde.

Listons-les, histoire de mettre les points sur les "i", les barres sur les "t" et surtout les queues dans le cul. A l'écoute, abordable, accompli, admirable, actif, adorable, adroit, agréable, aidant, aimable, aimant, amical, amusant, artistique, astucieux, attachant, attentif, attentionné, attractif (surtout !), audacieux, authentique, avenant, aventureux, beau, méga beau, sublime, magnifique, fantastique, bon, brillant, capable, captivant, chaleureux, charismatique, charmant, charmeur, chouette, clément, cohérent, combatif, comique, communicatif, compétent, compétitif, complaisant, compréhensif, concentré, conciliant, confiant, consciencieux, constant, convaincant, courageux, courtois, créatif, curieux, cultivé, débrouillard, décontracté, détendu, déterminé, dévoué, digne, diplomate, direct, discipliné, discret, disponible, distingué, distrayant, divertissant, doué, doux, droit, drôle, dynamique, éblouissant, éclatant, efficace, éloquent, émouvant, encourageant, endurant (oh oui), énergique, épanoui, galant, humble (voyez vous-même !),  imaginatif, impliqué, indulgent, infatigable, influent, ingénieux, inoubliable (parce qu'endurant), inspiré, intelligent, intéressant, inventif, intuitif, juste, leader, libre, logique, loyal, lucide, magistral, malin, mature (prout), méritant, méthodique, mignon, modeste (ça se voit, n'est-ce pas ?), noble, objectif, obligeant, observateur, optimiste, ordonné, organisé, original, paisible, passionnant, patient, persévérant, perspicace, persuasif, philosophe, polyvalent, ponctuel, pondéré, posé, positif, pragmatique, précis, productif, propre, pugnace, pur, raffiné, raisonnable, rassurant, rationnel, réaliste, réceptif, réfléchi, résistant (Entends-nous Jean Moulin), responsable, rigoureux, rusé, sage, savant, séduisant de ouf, sérieux, sincère, sociable, soigneux, solide, sportif, stimulant, stratège, sympathique, talentueux, tenace, tendre, travaillant, unique, vaillant, valeureux, vif, vigoureux (ça rejoint l'inoubliable), vivace, vrai. Liste non exhaustive.


Vachement bon cet alcool de datte. Les sarrasins savent y faire, pour un peuple dont la majeure partie est musulmane... et donc pas d'alcool. Ou alors était-ce une création personnelle d'Ambroisie ? D'ailleurs, en tant que Prêtresse d'Hermès, elle n'avait, techniquement, pas le droit d'adorer un autre Dieu, même s'il s'agissait d'Allah. Allah, autre nom donné au Dieu d'Eths. Elohim, Dieu, Allah, il avait tant de noms mais était la même divinité. Morrigan s'était réveillée. Quelle est cette sorcellerie ? Diablerie, vade retro, Satanas ! Va dans l'métro sale connasse. Il s'inclina devant la prêtresse, sans mettre un genou à terre. Flatteur, il voulait peut-être se la taper ? Un plan à trois avec Morrigan... Pourquoi pas après tout ? La vie est courte, autant en profiter.



"Toutes mes excuses, ô vénérable Prêtresse..."


Il se retourna en direction de la berserker déchue. Son regard était froid, était très accusateur. Personne n'aurait voulu être à la place de Morrigan.

"Comme tu n'es pas morte, j'ai une petite surprise pour toi. Ne bouge surtout pas, ex-maître d'arme. Voir une simple humaine ici, déchue de ses fonctions me donne envie de vomir. Laisse-moi réparer tout ça."


Eths adressa un sourire à la Prêtresse d'Hermès avant de prendre la direction de la sortie. Encore une immense porte.

"Seigneur Arès ne peut vous recevoir. En outre, votre amie n'a pas le moindre pouvoir décisionnel en ce Royaume. Si vous avez des doléances, il faudra me les communiquer. Mais pas maintenant. J'ai une chose à faire avant"

Il fit demi-tour et se plaça devant son ancienne maître d'arme. De ses ongles acérés, il coupa la joue droite de la rouquine et y récolta une bonne quantité de sang. Pas suffisante pour la tuer, évidemment. Comme sa flasque de rhum était vide, il l'utilisa pour récolter son sang.


"Ne bouge surtout pas de cette cathédrale, Morrigan la déchue. Sinon, même ta magie ne te sauvera pas."


-> L'Antre de la Terreur.
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Ambroisie

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MessageSujet: Re: Rentrer à la maison sans se sentir chez soi   Rentrer à la maison sans se sentir chez soi EmptyMar 23 Avr 2019 - 2:00

Levant les sourcilles une nouvelle fois, elle resta aux mieux interloquée par l'attitude du cardinale des calamité.
Le bien nommé au comportement étrange, tel un joker dans un jeu de carte, le fou du roi de la guerre en action déjanté glissants phrase et attitude sans logique aucune.
L’observant saisir et goulotter sa fiole d'alcool de datte, elle esquissa un rictus, dodelinant de la tête, avant de le voir, pensés hautes, tourbillonner dans la salle comme un fou dans sa propre conversation.
Tel un arlequin en plein débat personnel, il s'approcha de Morrigan, ce redressant pour l’affligé de son fiel.
La Prêtresse soupira intérieurement.
Son amie était revenue d'entre les morts...
Les mauvaises herbes ça repousse toujours et parfois, ça donne plein de bonne chose. La menthe par exemple, envahissante, mais pleine de fer et d'antioxydant.
Serrant son sceptre, elle plissa son regard un instant, apercevant le Cardinale s’approcher de la rouquine avant de lui prélever du sang, sans lui demander son reste.
« Ancienne maîtresse d'arme » ?
Quels étrange paroles !
Une grimace sur ses lèvres coloré d'un rouge coquelicot apparu, à la suite des paroles d'Eths, qui, fiole en main, quitta la fosse des calamités pour se rendre je ne sais ou...

La porte claqua.





Ambroisie, soupirant un long moment, secouant la tête de droite à gauche, sembla perdre ses réserves d'apparat pour s'adresser directement à la sorcière rouge, en bien mauvaise état.


- Morrigan, ma chère et tendre amie. Bon sang, mais que t'as t'il fait ?

Elle n'attendit pas, pour concentrer sa cosmo énergie, enveloppant son sceptre d'une lueur argenté intense, projetant sa boule d’éclat lunaire sur son amie !

Spoiler:

La Nabatéenne observa son amie reprendre des couleurs, sans pour autant avoir bouger de sa place. Attendant, qu'Eths refasse son retour.
Elle ne s'empêcha toutefois pas de continuer sa discussion avec Morrigan.


- Je suis en partie venu ici pour te voir, mon amie. Nous passerons donc autant de temps que tu le souhaite ensemble.

Son doux sourire  ce redessina sur son visage matte, ses yeux émeraudes brillant de bienveillance et d'altruisme.

- Et oui, il s’est passé beaucoup de chose depuis que nous nous somme vu à Glenfinnan. Nous avons tant à rattraper et également notre projet à faire avancer.

Un petit rire adorable ce fit entendre à la suite de ces paroles prononcé d'une voix rassurante.

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MessageSujet: Re: Rentrer à la maison sans se sentir chez soi   Rentrer à la maison sans se sentir chez soi EmptyMar 23 Avr 2019 - 8:46

Absolument pas surprise des réprimandes d'Eths, je ne réponds que d'un bref sourire, laissant échapper un soupir mi-moquer, mi-las. Le contexte ne le lui donne aucuns tords ; mais je ne suis pas et plus, depuis fort longtemps, ce genre de femme à se sentir ébranler par une "punition", et ou à des propos sévères et secs. Je m'étais même, dans un certain sens, plié au conformisme de l'armée d'Arès, laissant de côté, des attraits de mon caractère, pour rentrer dans les rangs. Mais l'étalage du Cardinal dans ses élocutions ont ce quelque chose, qui fait écho dans mon esprit. Alors, silencieusement, je le laisse y extraire une quantité non négligeable de mon sang pour le voir ensuite quitter séance tenante son domaine, en m'adressant un ultime avertissement, que j’acquiesce sans mot dire. Désireuse de rester ici, pas totalement pour obéir, mais davantage pour rester au côté de la belle prêtresse, je lui rétribue un doux sourire, suivit d'une voix qui se voulait hésitante. Car passivement, je l'observe me donner de son énergie, pour restaurer, en partie, mon corps destituer de vigueur. C'est alors que je lui rétorque d'une voix presque hésitante.

Eh bien, je vois plusieurs solutions. La première, et la plus évidente selon moi, même je ne préfère ne pas évoquer toutes ses possibilités. Nous nous sommes entraîné puis combattus dans un duel à mort. Mais comme tu le voix, j'ai depuis plusieurs années, mise en place ce sort très puissant et ancien, pour revenir d'entre les morts. Même si, Eths aurait pût réellement me tuer si sa décharge d'énergie avait été suffisante. Mon sort de résurrection ne s'active généralement que si j'ai été tuer par des méthodes, disons, plus classique. Et pas en subissant une telle déferlante de pouvoir.

Levant un doigt, puis un deuxième, comme si j’énumère mes possibilités, mes sourcils se fronçant en une moue pensive. Puis je continue, ma voix dérivant légèrement, montrant que je me perd dans mes pensées, je conclue subitement ce manège curieux, pour m'avancer vers Ambroisie, avalant la distance qui nous sépare. La ratifiant d'un franc sourire, et d'une leur dans les yeux qui se veut amicale, tranchant avec le comportement du Cardinal. Je lui saisis ses tempes, le lui caressant, avant de lui timidement embrasser le front, pour descendre et apposer mes lèvres sur le coin de ses lèvres, je détache mes mains pour reculer d'un pas.

Je te remercie de m'avoir accorder de ton pouvoir, pour restaurer partiellement mon corps et ma propre énergie. D'ailleurs, te voilà prêtresse, mais je suis un peu surprise de te voir affilié à Hermès. Je t'aurais cru, tourner vers Apollon, si le destin en avait autrement.

D'un bref regard derrière moi, comme par réflexe, de savoir si nous sommes désormais seuls. Je reviens sur Ambroisie, qui une nouvelle fois, retient toute mon attention, comme-ci elle était cette échappatoire qu'il me fallait présentement après toutes mes récentes péripétie.

Tu as évoluer dans la nature même de ton pouvoir et de tes convictions. Tu aura tout le temps de me narrer tes récents événements, quant au mien, ils ont étaient nombreux. Je me suis affranchie de nombreux obstacles et de nombreux dangers, qui ont confirmer ce que je suis profondément. Et ce'est ce qui à, partiellement, motiver mon souhait de venir m’entraîner ici. J'aime la magie, j'aime le savoir, comme tant d'autres choses ...

D'un sourire exprimant une sincérité réelle, ce geste et mes paroles peuvent-être interpréter différemment, surtout pour Ambroisie. Je ne l'aime pas comme une épouse, ou une amante, mais un lien nous unit, un quelque chose de complexe, qui me permet d'exprimer avec elle, ce que je ressens réellement.

Durant mon combat contre le Cardinal, quelque chose c'est révéler, exprimer en moi. Quelque chose de latent, comme un pouvoir dont je ne perçois pas encore toutes ses limites. Et bien qu'Eths m'est révoquer de son régiment, je souhaite rester dans l'armée d'Arès. Quelque chose me relie à son armée, peut-être est-ce ma nature profonde. Ça, je ne peux encore savoir tous les tenants et aboutissants.

Faisant abstraction d'un éventuel commentaire d'Ambroisie. Je lui tourne quelques instants le dos, pour m'avancer, et revenir sur mes pas. Ce petit jeu ne dure que quelques secondes, ou une poignée de minutes, ou le son de ma voix se propage comme un murmure, une réflexion dont certains mots clairement audible pour Ambroisie peuvent l'interpeller. Je me décide à me rapprocher d'elle, le visage à présent neutre.

Je n'ai jamais oublier notre première rencontre, tu es véritablement spécial pour moi Ambroisie, et même si nos destins peuvent nous éloigner l'une de l'autre. J'éprouve pour toi une profonde amitié, peut-être même une émotion plus forte que l’amitié. C'est pourquoi, je n'ai jamais oublier ce projet qu'on avait évoquer ensemble, mais le temps ne m'a pas épargner. J'ai acquis en connaissance, puissance et pouvoir. Mais au détriment de soutient d'individus. Donc à ce jour, ce projet est rester qu'à l'état d'idée. Mais nous avons tant à rattraper, même si te savoir avec moi me suffit. Ta présence me procure réconfort et apaisement.

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Adonaï

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MessageSujet: Re: Rentrer à la maison sans se sentir chez soi   Rentrer à la maison sans se sentir chez soi EmptyVen 26 Avr 2019 - 4:12

The Devil's son has just begun
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What's left unsaid
Yeah things come around
This is the one this is




Il était parti quoi ? Vingt minutes ? Et les deux donzelles n'avaient pas bougé leur boule de là où elles étaient. Morrigan avait l'air en meilleur état que tout à l'heure. Soit elle était douée pour se régénérer, soit la prêtresse l'avait aidée. D'ailleurs, ça faisait partie de ses pouvoirs, non ? Un prêtre pouvait prêter son énergie à un guerrier pour lui accorder une meilleure santé ou recharger son cosmos. Mais, n'était-ce pas réservé aux guerriers affiliés au camp du prêtre ? Eths n'en savait rien. Il n'avait jamais connu le prêtre d'Arès. Simplement son nom : Alia. Mais comme il n'était pas dans l'armée classique, il n'avait jamais fait appel à ses services. Il n'avait même pas d'armure affilée à un nom particulier. Quoique... la cuirasse qu'il a portée pendant des siècles ressemblait assez à celle de la calamité. La particularité des cuirasses d'Arès est qu'elles changeaient d'apparence en fonction de ceux qu'elles protégeaient.

Toutefois, lorsque la cuirasse de la calamité était sur un socle plus "classique", elle était en forme de croix chrétienne, certainement pour être affiliée à la personnalité du Cardinal qui a officié en tant que membre du clergé et plus précisément auprès des Papes de l'Eglise chrétienne catholique. Enfin... il lui arrivait aussi d'être auprès du Pope de l'Eglise chrétienne orthodoxe et auprès d'imams et de rabbins, mais il y avait moins de personnes qui gravitaient autour. Le pape était extrêmement entouré, contrairement aux autres représentants. Bref. Son ancienne armure, qui représentait un serpent se mordant la queue, l'Ouroboros, était rarement portée et à sa connaissance, n'existait plus. Du fait de ses nombreuses rencontres à travers l'Histoire, il avait pu "fabriquer" sa cuirasse. Pourtant, il n'était devenu forgeron que tout récemment. Oui : il y a une différence entre fabriquer et réparer. Une mauvaise fabrication était irréparable par nature. Une fois que c'était cassé, bah on changeait quoi. Une bonne fabrication s'entretenait. Pourtant, le Cardinal ne se battait que très rarement avec. Lorsqu'il était sur les champs de batailles, comme pendant la Guerre de Cent ans, il ne portait aucune armure "magique". Et il niquait tout le monde avec. Pratique, les pouvoirs, hein.


Il portait son armure malgré lui. Lorsqu'il fit sa prière auprès du dieu Deimos, une énergie cosmique lui fit porter son armure, alors qu'il ne la portait pas au départ. C'était la preuve que le Dieu de la Terreur acceptait son offrande et acceptait de recevoir l'ancienne Maîtresse d'arme du Fléau. Il ouvrit l'immense portail au fond de sa cathédrale et apparut derrière les deux autres protagonistes qui discutaient. Ah, les bonnes femmes... Toujours à piailler. Il serait peut-être temps de faire le ménage, non ? C'était sale ici, du sang partout. Quoique... ça faisait de la bonne décoration.


"Mesdames." - lâcha l'Ange de la Mort en s'adressant aux deux gonzesses. Il tenait dans sa main une pierre extrêmement sombre, comme une roche lunaire. Par contre, elle était extrêmement bien taillée, comme si un joaillier s'en était occupé. - "Il est temps d'en finir, Morrigan."


Eths s'approcha de Morrigan, faisant fi des probables interventions de la prêtresse d'Hermès. Elle n'était pas spécialement tombée au bon moment. Mais qu'elle n'ait crainte : on allait bientôt s'occuper d'elle. En la tuant, certainement. Même si elle représentait un dieu, rien n'empêchait le Cardinal de la Calamité de lui éclater sa grosse tête, n'est-ce pas ? Néanmoins, il était bien trop épuisé par son combat contre sa maîtresse d'arme pour entamer un autre combat. Question de logique. Mais elle ne paie rien pour attendre. Tout le monde était un ennemi potentiel.

"Toutes mes excuses, Prêtresse, mais c'est pour votre bien."

Il fit apparaître autour d'elle un immense mur de flammes qui pouvait l'empêcher de partir ou de se mouvoir. Après, c'était à elle de décider si elle utiliserait aussi ses pouvoirs pour annihiler la puissance du Cardinal.

"Je ne sais comment votre amie va réagir."

Il n'était plus qu'à quelques centimètres de Morrigan. Il tenait fermement la pierre dans sa main droite. Si fermement qu'elle commençait à se briser et à former des particules très fines, une poussière lunaire. Il mit quelques grains de sable sur la plaie à la joue de la rouquine. Instantanément, la blessure disparut. Elle n'avait plus rien au visage. Le Seigneur de la Terreur avait bel et bien choisi Morrigan pour faire partie du régiment qui portait son nom, en tant que Cardinale de la Terreur. Eths lui avait montré, par ses illusions et aussi par la véritable nature de son existence, ce qu'était la pure terreur, l'ultime peur. Il lâcha la poudre au-dessus de la tête de son ex-maîtresse d'arme du fléau.

Le sable se déversait sur tout le corps de la jeune femme. Une puissante énergie se dégagea d'elle, éteignant le mur de flammes, qu'Eths ralluma aussitôt. Il ne fallait pas que la prêtresse soit sans protection. Imaginez, elle meurt sans même avoir été combattue ? Arès allait leur en coller une, sévèrement.



"Morrigan. Comme je te l'ai expliqué tout à l'heure, je n'ai pas fait qu'entraîner mon bras droit. Je t'ai appris le maniement du feu. Je t'ai montré le véritable Enfer. Je t'ai poussée à bout pour que surgisse ta vraie nature. Je t'ai montré ce qu'était la Terreur. Je t'ai inculqué des valeurs qui feront de toi une guerrière infiniment plus puissante. Je t'ai fait voir ce qu'était la mort, quand l'esprit divague avant de réintégrer le corps. Tu n'es plus une simple Maître d'arme. Tu incarnes encore le fléau, très chère. Tu es et seras toujours le Fléau des Hommes, tel notre Seigneur Arès. Le Seigneur Deimos, m'en a donné la permission... Morrigan, tu es désormais habitée par l'essence même de la Terreur... Tu devras incarner la Terreur sur le champ de bataille. Tu auras sous tes ordres le Berserker du Châtiment, de la Torture, le Berserker Sanglant, du Cauchemar, du Doppelganger, le double maléfique ; de l'Orochi, le Dragon humanoïde ; du Warg, le démon-loup ; du Cimeterre  et du Tekko-kagi, l'arme de l'assassin. Quand il sera éveillé, tu auras comme bras droit le Maître d'Arme de la Hache... Morrigan... Par les pouvoirs qui me sont conférés, par l'accord du Seigneur de la Terreur, je te nomme Cardinale de la Terreur, ad vitam aeternam. Sois en digne."


Il brisa le mur de flammes et se tourna en direction de la prêtresse d'Hermès.

"Prêtresse, désormais, vous pouvez considérer Morrigan, Cardinale de la Terreur, comme décisionnaire dans notre armée. Si vos désirs nécessitent l'approbation d'autres membres de notre caste, je me ferai un plaisir de répondre à ceux-ci. Mais, et je m'en excuse, je dois partir. Au plaisir de vous recroiser." - il fit un sourire à Morrigan - "A bientôt, Cardinale."


Allez, on s'casse.

-> Sanctuaire sous-marin.
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Ambroisie

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MessageSujet: Re: Rentrer à la maison sans se sentir chez soi   Rentrer à la maison sans se sentir chez soi EmptyVen 26 Avr 2019 - 13:54

C’est pré visiblement qu'elle aperçut le retour du cardinal, une pierre noire dans les mains.
Ambroisie n'avez pas bougé. Diplomatiquement, elle était restée à sa place, attendant que le maitre des lieux revienne comme il le lui avait demandé.
Déboulant comme une furie, il déclencha, après quelques paroles brèves, un mur de flamme autour de la prêtresse qui ne broncha pas. Le regard ferme, son sourire disparu, elle sera de ses mains son bâton.
Son corps tendu de toutes parts, elle observa les flammes, cherchant une issus, entendant psalmodier des paroles autour d'elle sans avoir l'image de ces propos.
Fermant les yeux, elle concentra sa cosmo énergie un instant, laissant la lueur argentée l'enveloppé avant que le dôme de flamme ne se brise par lui-même.
Dissipant sa cosmo énergie en même temps que les flammes, elle retrouva le sourire quand elle aperçut Morrigan, semble-t-il encore en vie. Toutefois différente.

Elle ne broncha pas, à nouveau, écoutant à la fois les provocations et les indications du cardinal des Calamités.
Elle était probablement hallucinée de voir un tel comportement, mais après tout, tous cela revêtait une certaine logique de déroulement.

Il annonça son départ.
Elle inclina son visage.

Il disparut.
Elle sourit.

Tournant alors son visage vers Morrigan, décrochant cette fois ci un pat vers sa direction, elle s'approcha, prudemment, de la rousse.


- Morrigan... ? Ça... Ça vas ?

Ça voix légèrement tremblante, révéla une forme d'inquiétude manifeste, au vu de l'aura terrifiant brillant désormais autour de la Sorcière Rouge...
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Morrigan

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MessageSujet: Re: Rentrer à la maison sans se sentir chez soi   Rentrer à la maison sans se sentir chez soi EmptyDim 28 Avr 2019 - 15:24

C'est avec un mélange de curiosité et d’impatience que j'attends le récit des aventures de la très récente prêtresse d'Hermès. Que lui est-il arrivée lors de ses expédition ? Quelles horreurs la flamboyante me va t-elle énoncer ? Car oui, même si je ne suis pas de nature à me voiler la face sur la réalité, la visite d'Ambroisie est tout sauf sans de bonnes raisons, pas juste pour le simple plaisir de venir à moi. Et lorsque le silence retombe après mon ultime élocution. Les vibrations craintives de mon corps sont imperceptibles mais pour autant existantes, telles les frémissements de mon âme. Je me tiens à l'affût, tendu dans l'expectative. Jusqu'à ce que les vibrations lié au cosmos d'Eths trouble ce silence lourd et pesant. Auréoler d'une énergie presque similaire à celle d'Arès, nous sommes en un claquement de doigts, cercler par des flammes qui ne laisse aucuns échappatoire, si tenté moi et la prêtresse avions l'idée de fuir. Mais fuir quoi ? Cette déferlante de puissance que Eths dégage ? Bien que cette force soit si écrasante et qu'elle engendre une peur immédiate et paralysante, je tente de rester en apparence le plus calme possible. Et ne répondant que par le silence, aux premières paroles du Cardinal, la crainte s’annihile lorsque l'espace d'une brève seconde, je ressens au creux de la main du Cardinal, la source de cette puissance. Provient-elle d'un artefact ou du Cardinal ?

Ces premières interrogations n'ont qu'à peine le temps de troubler mon esprit, que la main d'Eths s'ouvre, pour laisser échapper une poussière grisâtre, qui s'infiltre par le biais de ma récente coupure à ma joue. Et tout juste que mes sourcils se froncèrent et que je pince mes lèvres inférieure, qu'une déferlante de puissance s'infiltre dans tout mon corps. Plissant de plus belle mes sourcils, jusqu'à grimacer, tout mon corps finit par se crisper par cette soudaine puissance, qui ne me fait absolument pas mal, bien au contraire. C'est une puissance que je peine à cet instant à canaliser, et qui s'infiltre comme un raz de marré. Posant une main sur mes paupières, et laissant une de mes jambes se plier légèrement, ma respiration s’accélère, et son rythme, bien plus rapide et épuisant qu'à ma récente résurrection, je reprends peu à peu une tranquillité d'esprit, qui, aussi. Grace aux propos d'Eths, me permette de me concentrer un peu sur autre chose que cette nouvelle puissance. Reprenant un peu de calme dans ma respiration, j'enlève ma main de mon visage, pour regarder le Cardinal d'un regard profond, je secoue légèrement la tête, comme pour définitivement reprendre mes esprits, après cette révélation aussi soudaine qu'inattendue.

Je ... j ... je n'aurais pas cru possible que Deimos puisse me reconnaître comme digne de cette puissance.

Ma voix est faible, et saupoudrer de respiration saccadée. Il n'empêche que je tente de rester le plus digne possible, face à celle que je considère comme plus qu'une amie. Alors, regardant tout autour de moi, et croisant de nouveau le regard d'Ambroisie, j'émet un petit sourire, vite chasser lorsqu'Eths conclue son retour, en me laissant de nouveau seule avec la prêtresse. Sans que je puisse le "remercier", prise encore par un souffle encore saccadée, je reprends un peu de force, avant de me retenir parfaitement droite. Je m'avance d'un ultime pas vers Ambroisie, dont mon aura, rougeoyant d'une leure nouvelle, se fait parfaitement visible, même pour un non initié au Cosmos. Alors, face aux paroles de ma chère et tendre, un silence lourd s'installe, avant que mon aura, toujours aussi vif dans sa couleur. Une armure se dessine peu à peu tout autour de mon corps. A peine visible, elle dvient peu à peu fantomatique, puis finit par révéler sa véritable apparence. Comme-ci ma cuirasse revendique ma part de noirceur, une teinte rouge volcanique se profile en guise de reflet à même mon armure. Se révélant comme un symbiote, je ressens en ma cuirasse, comme ce qui est de plus profond en moi. Alors, en étant d'abord concentrer sur cette nouvelle puissance, je lève mon visage, en direction d'Ambroisie.

Bien que réellement fatigué, surtout dans ma propre conscience. Je peux enfin dire que ma nature s'est révélée. Cette .... chose qui ... q ... qui me recouvre. Est .... est différente je crois des autres Berzekers. Bien que la plupart des cuirasses des soldats d'Arès, tire leurs force et énergie de l'âme des Berzekers. C'est d'autant plus flagrant pour moi, puisque cela va même jusqu'à l'apparence de ma protection.

Bien que ma silhouette extrèmement féminine et ma beauté n'est en rien, et vraiment en rien changer, pas même d'un iota. Ma cuirasse révèle une musculature à ne pas négliger. Mais surtout, qui tire à son paroxysme mes forces déjà bien perceptible jusqu'ici. Car fixant tour à tour, le paysage environnant, je tend mon bars, en-direction de quelques petite roches, d'une taille sensiblement égale à des boulets de canon, des filaments émerge soudainement de ma cuirasse, pour venir totalement pulvériser la première roche. Première surprise à cette chose, je replace rapidement mon bras le long de mon corps, pour ne pas blesser Ambroisie, tout en plaçant ma main gauche sur mon avant-bras droit. Reculant de quelques pas en arrière, en arborant un visage méduser. Une satisfaction se profile crescendo sur mon visage, puis, en reportant mon attention sur Ambroisie, émane de mon corps
des toxines, non dangereuse pour elle, comme pour moi. Mais qui, à le don d’interagir avec ce que je ressens intérieurement, des plantes de différentes espèces émerge du sol de la fosse.

Je crois qu'il va me falloir exploiter l'étendu de cette nouvelle puissance. Mais avec toi à mes côtés, je peux dire que mes souhaits n'ont aucunes limites, et que j'irais au bout du monde pour assouvir mes envies.

La cuirasse disparaissant de mon corps, je marche sensuellement vers Ambroisie, pendant que les plantes émettent une danse dangereuse tout autour de moi, ne faisant que réagir à mes phéromones. Me limiter au seul adjectif de Cardinal de la terreur sera, je pense, très subjectif. Un poison vénéneux est tout aussi qualifiable pour me caractériser. Alors, déambulant tout autour de la prêtresse. Je reprends très vite mes esprits et des forces, pour amorcer la suite de la discussion.

Je peux te conduire jusqu'à Arès Ambroisie, sauf si tu as des demandes qui me sont strictement personnels, je peux t'accorder le temps nécessaire. Tu es l'une de mes rares amies et je souhaite que notre amitié perdure.

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MessageSujet: Re: Rentrer à la maison sans se sentir chez soi   Rentrer à la maison sans se sentir chez soi EmptySam 4 Mai 2019 - 5:10

- Ma chère amie, je crois bien avoir assister a l’avènement d'un nouveau cardinal d'Arès...

Ambroisie observe alors la rouquine ce relever, non sans difficulté, après une épreuve éprouvante ou elle a frôler la mort et encaisser de terrible coup.
Elle était fière d'elle, et son visage parla pour elle.
Assurément.
Approchant, elle l'aida a ce relever, avant de la serrer dans ses bras.


- Morrigan, nos affaires pourrons attendre, ne t'en fais pas je ne suis pas partie de ton royaume, je viens d'y arriver.

Elle esquissa un doux sourires, accompagnant probablement celui de la sorcière rouge.
Ne pouvant résisté, elle y déposa un baisé en guise de premier contacte sérieux.
Reculant son visage, elle la sert alors dans ses bras sans lui demandé son reste.


- Je viens en délégation de présentation. Pour me faire connaitre de votre royaume, suite a mon courrier d'il y a deux mois. Me voici non seulement prêtresse d'Hermes, mais aussi la main du messager des dieux. Je demande donc officiellement le droit de circuler en vos terres sans craindre trépas de votre part.

Elle inclina son visage, reprenant son rôle aux sérieux. Élégante voir même craquante, dans ses atours de prêtresse, son petit rire et son sourire irrésistible aux lèvres.

Rentrer à la maison sans se sentir chez soi 1556939316-serpentaire6


Dernière édition par Ambroisie le Dim 5 Mai 2019 - 19:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Rentrer à la maison sans se sentir chez soi   Rentrer à la maison sans se sentir chez soi EmptySam 4 Mai 2019 - 21:40

Je me sens à présent, moi-même en seule compagnie d'Ambroisie. Et reprenant peu à peu de la vigueur, la couleur de mon épiderme semble d'ailleurs moins blafarde que quelques minutes plus tôt. Le regain d'énergie d'Ambroisie y est pour beaucoup, je le reconnais, et à cet égard, et pour d'autres choses, je lui adresse un sourire de satisfaction, en conclusion de sa dernière tirade. Elle aussi a sût évoluer, à sa manière. Bien que le chemin qu'elle a emprunter me semble curieux, comme mon évolution à ses yeux ceci dit. Mais je ne peux que sourire davantage à ce courrier qu'à envoyé Ambroisie. N'ayant moi-même, pas eût connaissance de cette lettre, et encore moins de sa contenance, je conserve ce sourire de façade, tout en ajoutant d'une voix bienveillante pour la très, récente prêtresse.

Je n'ai ni eût connaissance de son contenu, et encore moins de l'envoi de ton courrier Ambroisie. D'ailleurs, un titre honorifique doit-il t'être attribuée ? Ta visite est officiel et auréolé d'un protocole que même les Berzekers, doivent se plier. En tant que nouvelle Cardinale, je t'accorde le droit de circuler sur le royaume, sans craindre pour ta vie.

Ambroisie n'est pas une envoyée diplomatique d'un royaume, ou d'un empire terrestre. Elle est la représentante du messager des dieux, et à ce titre, n'importe quel Berzeker saurait se tenir, mais contrecarrant toute éventualités. Je lève mes bras, pour que mes deux paumes se dressent l'une en face de l'autres, en étant séparer que d'une trentaine de centimètre. Une lueur blanche opalescente scintille entre mes paumes, pour se dissiper presque instantanément. Et se dresse au-dessus de ma paume droite, un parchemin en papier que je tends vers Ambroisie.

Voilà une preuve de ma bonne foi Ambroisie, je te donne ma permission, à l'écrit, qui te permet de voyager dans notre royaume sans craindre de ta vie. Mais si tu souhaite obtenir une séance privée avec Arès, je me sens dans l'obligation de te conduire jusqu'à lui.

Après un bref silence, laissant le temps à la nouvelle prêtresse de se saisir de ce parchemin, je rétorque d'une tirade presque naïve.

Puis-je, cependant, savoir ce qu'informer ce courrier ? Un message d'Hermès ?

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MessageSujet: Re: Rentrer à la maison sans se sentir chez soi   Rentrer à la maison sans se sentir chez soi EmptyMer 8 Mai 2019 - 20:31

La serpentaire saisie le parchemin, souriante. Inclinant son visage, elle remercia protocolairement la nouvelle Cardinal acceptant de bonne grâce son invitation à circuler dans les lieux.
Il était temps que les deux amies se retrouve, laissant le protocole de côté.
Kali, toujours entourant l'ancienne serpentaire noire, autour de sa taille, leva son museau reptilien un instant, sa langue feulant l'air pour y goutter les phéromones de la sorcière rouge...
Le reptile s'inclinant, la prêtresse d'hermès posa la paume de sa main avec délicatesse pour rassurer le python de sa présence.


- J'avais envoyé un courrier il y a quelques temps déjà, invitant chaque peuple a ce rendre a Petra. Devant le "succès" de cette initiative, j'ai préféré venir faire le tour des royaumes, pour formalisé mon engagement à être aux côtés de chacun. Après tout, ne suis-je pas la prêtresse du messager des dieux ?

Elle esquissa un doux rictus, observant Morrigan avec une pointe d'espièglerie, avant de reprendre.

- Ma mission est plutôt simple, parcourir le monde, soigner ceux qui le souhaite, et porté les messages de chacun aux autres. Pour cela j'ai besoin de faire les choses dans les règles et ma demande de libre circulation en fait partie.

Passant ses doigts du revers sur la joue de la rouquine avec délicatesse, la Nabatéenne lui assura par ce geste, une forme de tendresse.

- J'ai bien entendu commencer par ton royaume afin d'honorer ma promesse de te revoir. Peut-être me permettra tu de rester un peu a t'es côtés, avant que mon voyage ne reprenne ?

Tournant son visage, elle aperçue des gardes s'approcher de la sorcière rouge. Ayant probablement une nouvelle a lui annoncé.

Les affaires reprennent...
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