Alectryon Membre d'Or
 Rôle : Cardinal Du Feu
Messages : 1180  |  Sujet: L'exile pour la rédemption. P5 Ven 31 Juil 2015 - 19:09 | |
| C’était le dernier voyage, et surement le plus éprouvant. Les hommes de plus en plus sur les nerfs, certains avaient même sauté par-dessus bord, préférant les requins au cardinal. Qu’importe, ils seraient bientôt arrivés au dernier endroit à visiter et il pourrait alors rentrer chez ses pairs. Après, quant à savoir ce qui l’attendait là-bas, rien n’était sûr. La fin de son terrible exile était proche et cela était déjà pour lui une source de réconfort même si, pour son retour en grâce, rien n’allait dans ce sens. Mais pour avoir erré pendant si longtemps, suite à la guerre sainte, hors du royaume, il n’aspirait qu’à une chose rester un peu chez lui dans sa tour qui depuis avait surement dû être remis en ordre. Il pourrait très bien mourir dès son arrivé si son seigneur n’était pas satisfait de lui mais tous vaux mieux que l’errance. Quoique, plus il réfléchissait et plus il se rappelait à quel point son dernier séjour en enfer avait été pénible pour lui.
Il laissât ses pensées derrière lui car ils arrivaient près de la côte, de là il lui resterait un long chemin à faire encore avant d’arriver à la plaine mais, au moins pour le retour, il n’aurait pas besoin de ce navire et de son équipage. Cela soulevait une question, quel sort devait-il réserver à ses compagnons d’infortunes. Il hésitait entre les laisser en vie ou les massacrer corps et bien. En temps normal il aurait bien laissé la vie à tout le monde mais, ils pourraient très bien dénoncer ses actions et cela pourrait remonter aux oreilles d’ennemis d’Arès. L’idée que cela puisse créé des troubles dont son seigneur pourrait pâtir ne lui amenait que des tourments dans son esprit. Il était décidé, il les tuerait tous. Il versât une dernière larme de son pauvre cœur qu’il devait tuer, puis sorti, son cosmos l’irradiant et incendiant tout ce qui lui était proche. A sa vue le capitaine et les survivants comprirent son terrible projet. Ils se jetèrent à ses pieds, le suppliant de les épargner. A grand renfort de crie de supplique et de photos de famille, ils espéraient le faire fléchir. Pitié seigneur ! Criât le capitaine. Pitié, nous avons fait tout ce que vous nous avez demandé, pitié laissé nous en paix, pour nos familles pour l’amour de dieu, épargnez nous.
Mais, il n’y avait plus rien dans les yeux d’Alectryon ni dans son cœur que ces prières ne pouvaient atteindre. De ses yeux injecter de sang ne coulait plus aucune larmes, il foudroyait du regard tous ceux que ses flammes bientôt dévorèrent. Des torrents de feu se rependirent sur le navire, calcinant à même la chair des hommes d’équipage alors qu’elle tombait en lambeaux. Le bâtiment, en proie aux flammes de la colère du cardinal ne fut bientôt plus qu’une ruine fumante sur la mer, non loin de la terre où il avait jeté l’ancre. Il quittât le navire et rejoins rapidement la plage d’où ne s’entendait bientôt plus les cris des malheureux. Le bateau sombra et alors que les eaux l’engloutir, il y eu un bruit, semblable a une allumette qu’on jette dans une flaque d’eau mais, tellement plus puissant, si terriblement puissant… Ce bruit ajouté aux cris des matelots hanterait surement longtemps l’âme du guerrier.
Il arrivât en fin d’après-midi dans la plaine, qui devait appartenir à Arès. Cependant, il n’y avait plus rien ici qu’un sinistre château, celui-ci portait les armoiries des enfers. Décidément ces spectres en avait après les berzerker. Non content d’avoir massacré les guerriers du dieu de la guerre, ils avaient pris pour eux le territoire de leur maitre. Cela ne pourrait que rajouter à l’animosité de son maitre mais, en aucun cas il n’avait l’intention de mentir ou d’omettre le moindre détail de son voyage à son divin seigneur. Le rapport qu’il se devait de lui faire en revenant ne lui garantissait pas une vie paisible mais, il avait accepté en portant cette armure de subir la colère de son maitre si celui-ci estimait qu’elle avait lieu d’être. En tout cas les lieux étaient inhabités et personne n’était venu récemment. Il avait vu ce qu’il avait à voir, alors il décidât de s’en retourner par chez lui-même s’il doutait que son retour soit bien accueillis par son maitre.
En route pour sparte et le royaume de la guerre.  le royaume de la guerre |
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