[FINIE (enfin)]Violate? Spectre du Béhémoth de l'étoile Céleste de la Solitude

Violate est une jeune femme de 24 ans, elle a de longs cheveux couleur de Lune, ses yeux, quand à eux, sont d'une couleur unique, ils sont jaunes comme ceux du serpent. Question caractère, disons que la jeune femme préfère se retrouver seule, elle a été assez blessée dans le passer et n'accorde pas facilement sa confiance, mais une fois que celle-ci est donnée, il est très facile de la perdre. Il faut savoir que Violate ne pardonne jamais deux fois à la même personne.
Elle adore lire, et se trouver dans l'ombre personne ne la voie mais elle peut voir tout le monde et les juger dès le premier regard.
Elle n'attend rien de personne et vit sa petite vie comme elle l'entend. Ce n'est pas une bonne guerrière, elle préfère attaquer en traître, c'est tellement plus facile ! Elle déteste la race humaine, bien qu'elle en face également partie, elle préfère largement la compagnie des animaux à celle des êtres humains.
Lorsque la jeune femme est intéressée par une conversation ou autre, elle s'enroule une mèche de cheveux autour de son index gauche.

Mon histoire ? Celle-ci vous intéresse tant ? Venez donc boire une bonne tasse de thé que je puisse vous raconter tout ça...

Je suis née en plein mois de juillet, d'après ma chère et tendre famille c'était un foutu été de m***e, de toute façon je n'ai connu que ça des étés de m***e. D'après les anciens de mon village, au moment où je suis née, la pluie et les orages ont cessés, et une lune rouge comme le sang est apparue derrière les nuages, un mauvais présage comme dit si bien Ulric. Je commence à me rendre compte qu'ils avaient finalement raison, je ne suis pas si bénie des dieux du "bien" comme mes parents ont crus... Je suis plutôt dirigée vers le coté sombre. 
Enfin soit, mes parents, des personnes "charmantes" en apparence seulement ! Ces dingues m'ont quand même donné quelque chose de bien, leur gout pour la lecture. Je dois dire que ma vie n'a pas été si triste que je le pensais. J'ai appris à monter à cheval à l'âge de trois ans, à lire des romans de Darwin à cinq; je jouais aussi souvent avec les enfants des domestiques, nous aimions parler des dieux grecs.

Quand je fus en âge, c'est à dire huit ans, ma douce et tende famille m'envoya chez un de mes oncles que je ne connaissais ni d’Ève ni d'Adam en Grèce !  Ce dernier était un homme froid et austère, je ne pouvais pas entrer dans telle et telle pièce sans recevoir un coup de canne sur le dos. Mais j'avais appris à apprécier cet idiot, surtout quand il racontait ses contes et légendes par rapport au protecteur de la Déesse Athéna, mais je me passionnais plus pour le Dieu des Enfers Hadès ainsi que sa chère et tendre épouse Perséphone, il ne comprenait pas, je dois bien avouer que je ne comprenais pas non plus à l'époque.

Mais reprenons mon histoire voulez-vous ?

Un soir d'automne, mon oncle m'emmena dans une école , humm... Spéciale? Oui c'est bien cela.
Une femme, que je qualifierais de grossière nous acceuilla dans son école, ma professeur était une femme grande à la silhouette longiligne, un nez proéminent et des doigts qui me faisaient penser à des serres de rapaces. Tandis qu'ils conversaient ensemble de ma future éducation de chevalière (que je ne compris pas sur le moment), je me dirigeais tranquillement vers un petit groupe de filles, ces dernières se combattaient, je les regardais fascinée, quand l'une d'elle me remarqua.

- T'es qui toi ? Qu'est-ce que tu regardes comme ça ?

La gamine qui venait de me parler portait un masque blanc avec des ornures dorée autour des yeux. Elle avait de courts cheveux vert, comme l'herbe fraîchement coupée. Sa voix n'avait pas du tout étaie chaleureuse lorsqu'elle me parla. Je haussais simplement un sourcil avant de lui répondre.

- Ce que je regarde ? Une gamine qui se pense plus forte que les autres à cause de sa taille... Quand à qui je suis... La bienséance veut que l'on présente soi-même avant d'exiger le nom des autres..

J'entendis les autres jeunes filles respirer un grand coup, je ne voyais pas pourquoi, mais je le compris bien assez vite quand un coup de poing vint heurter ma pommette droite que je me retrouvais à terre, deux-cents mètres plus loin. Miss Tsar et mon oncle arrivèrent juste au moment où je me relevais, la professeur demanda un instant de calme, et elle nous expliqua que j'étais une nouvelle recrue pour servir la cause de la Déesse Athéna. Je fis une moue réprobatrice, comment ça servir Athéna? Mais je ne dis rien, mon oncle s'en alla sans un regard en arrière, personnellement, je devais bien avouer que cela ne me fis ni chaud ni froid, j'avais en tête autre chose.
Quelques années passèrent, et j'étais à présent âgée de douze ans,mes cheveux m'arrivèrent au milieu du dos.


Je portais mon masque, masque que je haïssais, il m'empêchait d'être moi même, et Miss Star nous interdisait de l'enlever, mis à part pour dîner. Mais je devais bien avouer, que j'avais obtenu ma vengeance par rapport à Alexia (la petite peste qui m'avait mise une droite), j'étais devenue puissante et j'avais acquis les réflexes d'un chat, lorsque l'on me faisait tomber d'une hauteur d'un mettre j’atterrissais souplement.

Il n'y avait qu'avec une seule jeune fille que je m'étais liée d’amitié, elle s'appelait Arianna, c'était une jeune écossaise que ces parents avaient envoyé dans l'école de Miss Tsar, mais qu'est-ce qu'elle pouvait parler ! Elle ne pouvait pas se taire plus de cinq minutes, ce qui avait le don de m'agacer, enfin je dois dire que c'est ce qu'il faisait son charme. Nous n'étions jamais l'une sans l'autre, et je dois dire que ce fut les plus belles années que je passais en Grèce en sa compagnie. Je lui parlais des rêves étranges que je faisais.
Je rêvais que je portais une armure sombre et une douce voix divine qui m'invitais à m'approcher du socle de l'armure, alors que j'approchais doucement ma main, je me réveillais à chaque fois en sursaut et la voix me contais:

" Pas encore Violate...Il est trop tôt"

J’avais décidé d’en parler avec Arianna, cette dernière m’affirma que cela ne pouvait être que la Déesse Athéna qui m’appelait à elle. Je haussais les sourcils, lui disant que l’armure n’était pas faite d’or , d’argent ou de bronze… Mais elle m’affirmait que j’avais tort. Elle se précipita vers nos autres condisciples et elle leurs raconta mes rêves étranges. Je n’étais pas vraiment appréciée par ces dernières et ce fut le début du cauchemar.
Si au départ, les autres filles me méprisaient et m'ignorais, à partir de ce jour j'étais devenue le souffre douleur numéro un de ces chipies, croche pied dans les escaliers au lever du jour, disparition soudaine de mes affaires la nuit, coup et autres.

Mais le plus dur fut le jour de mes dix-huit ans,la trahison d'Arianna, celle que je considérais comme ma meilleure amie, venait de se joindre au groupe de prétentieuse en couche culotte, certe Arianna avait bien changé c'était devenue une belle jeune femme, mais son caractère si doux se transforma en petite peste.

ARIANNA

Un beau matin de décembre, miss Tsar arriva dans notre chambre, elle avait une GRAAAAAAAAAAAAAAAANDEEEEEEEEEEE nouvelle à nous annoncer... Quelle belle jambe.. Je me posais contre le chambranle de la porte, les bras croisés sur ma poitrine, je ne supportais pas cette femme, mais je fis bonne figure.



Elle s’essuya une larme imaginaire, je ne pu m'empêcher de penser que cette femme était hypocrite, les autre filles du dortoir caquetaient comme des poules, las, je quittais l'endroit et je retirais mon masque afin de souffler un peu..


Une voix retentit à mes cotés, c'était celle de mes rêves, un cosmos apaisant l'accompagnait, j'étais sur et certaine que ce n'était pas celui d'Athéna, je fermais le yeux me laissant bercer, quand Arianna et sa bande de pestes m'encercla, il avait fallu que je mette une robe blanche aujourd'hui... Mais quelle andouille !




La petite bande d'Arianna se mit à rire, cela me fis penser aux hyènes, un sourire narquois vint se coller sur mon visage de porcelaine; elles s'élancèrent toutes en même temps afin de me déstabiliser, mais le sombre cosmos de tout à l'heure était toujours là, et je ne me sentis pas déstabilisée, je réussis par je ne sais quelle miracle à les mettre toute à terre, sauf Arianna, qui regardait la scène. Nous nous retrouvâmes face à face. Elle fit augmenter son cosmos, toujours plus loin jusqu'à ce qu'elle m'attaque, une attaque puissante et destructrice que je ne pu éviter, j'attendais l'impact, mais rien ne vint. J'ouvris les yeux que je n'avais pas eu conscience d'avoir fermé, entre nous se dressais une armure.


Je m'en approchais doucement, et le surplis vint me recouvrir entièrement, d'un regard dur et sans compassion je dis à Arianna:


Je suis Violate Spectre du Béhémoth de l'étoile Céleste de la Solitude... Prends garde humaine... La prochaine fois que nous nous rencontrerons, ton âme finira en enfer

Et je disparus, la laissant plantée là comme un gourde... Je tiendrais ma vengeance un jour ou l'autre...

C'était mon histoire...

Mon allégeance ? Elle va aux divinités de l'enfer... Le bien ou le mal ? N'est-ce pas un peu stupide ? Rien n'est jamais tout blanc ou tout noir... Imaginez, un vie sans la mort ? Génial n'est-ce pas ? Mais c'est faux ! Un malade du cancer ne pourra jamais être soulagée, les personnes âgées seraient de plus en plus décrépies... La fin de la mort ne signifie pas la fin du temps qui passe...