[Xème Tournoi Anthologie] 16eme de Finale : Miria VS Katharina.

Je me tiens seule devant un feu de camp, tandis que la nuit tombe sur le petit bosquet où j'avais pris refuge au fond d'une petite grotte. Au loin, une chouette hulule attirant quelques instants mon regard sur l'animal. Mais c'est un trait d'agacement qui se perçoit sur mon front, lorsque une jeune femme s'aventure vers moi, sans discrétion aucune. Me levant d'un bon, je me saisis fermement de ma claymore, tout en désappointant mon invitée, d'un regard aussi dur que l'acier.


La nature se tût quelques instants, ne laissant véhiculer que le léger bruit du vent, à travers la vaste étendue boisée. Le regard perçant la jeune femme se tenant face à moi, rien ne laisse présager que la défaite ouvre ma voie. Ni même que mes soupçons s'avèrent infructueux, sur l'identité de la jeune femme s'aventurant vers moi. Et comme pour appuyer ma confiance vis-à-vis de ma première participation à ce tournoi, je m'élance d'un bond magistrale vers la combattante. Alliant ma vitesse de course et ma force titanesque, ma lame frappe la Berzeker d'un geste concis et chirurgical. Répétant le mouvement à divers endroits du corps de la Berzeker, je clos la manoeuvre en frappant d'un magistral coup de pied sur le thorax de mon adversaire. La faisant reculer de plusieurs mètres en arrière, je profite de cette ouverture pour lui administrer l'une de mes plus puissantes attaques.


La technique consiste en une fraction de seconde à libérer une grande quantité de mon cosmos et d'obtenir ainsi la capacité à me déplacer pendant un court instant, à une vitesse largement supérieure à n'importe quel combattant. Lors de l'attaque, l'adversaire a l'impression que je me démultiplie et il ne perçoit que le spectre de mon ancien emplacement. L’enchaînement que subit mon adversaire est par conséquent de très loin supérieur à n'importe quelle autre de mes attaques.

Coups portés : 40 ( Attaque cosmique ) + 5 coups physiques = 45.
Coups parés : //.
Coups subis : //.

PV : 175.
CS : 175 - 40 ( Attaque ) = 135.

Haussant les sourcils en constatant que très vite, la Berzeker s'extirpe de ma dernière offensive. Nul murmure s'extirpe de mes lèvres, tout juste un rictus de dépit. Car rare sont mes adversaires qui parviennent à se défaire de mon Phantom Mirage. Mais ils le sont encore moins ceux qui s'en défendent, lorsqu'ils aperçoivent ma technique pour la première fois. Mais, mon rictus de dépit se dessine voluptueusement en un sourire de satisfaction face à la contre-attaque de mon adversaire. Croit-elle sincèrement qu'elle pourra me prendre par surprise ? Katharina va très vite comprendre que je ne suis pas une débutante lorsqu'il s'agit de combattre. Mon expérience, coupler à mes nombreux talents naturels ont fait de moi, la jeune guerrière à la réputation aussi grande que mon expérience. Et cette impétueuse adversaire va vite apercevoir le fossé qui existe entre elle et moi. Car, serrant la mâchoire face à la déferlante qui surgit du sol. Mon cosmos vient déployer une bulle de silence autour de moi, puis, survient l'inévitable.


Technique à la fois défensive et offensive. Elle consiste en une fraction de seconde à libérer une quantité de Cosmos me permettant d'accroître ma vitesse à un tel degré que cela me permet d'esquiver une attaque à un tel point que l'adversaire à l'impression que je me démultiplie et il ne perçoit que le spectre de mon ancien emplacement. Mais, la déferlante de flamme parvient à lécher succinctement mon corps, pour me blesser superficiellement. Mais, la Berzeker se complaît dans son art du combat, totalement maladroit. Sa vitesse et ses mouvements sont exécrablement lents et ses coups se perçoivent avant même qu'ils viennent me frapper. Trop prévisible est cette jeune adversaire ... Alors, dégainant ma Claymore, les derniers assauts de Katharina vinrent frapper la lame de mon épée.


Ce style de combat consiste à imprimer de grands moulinets à l'épée pour dévier les attaques ennemies, simplement en les frôlant. Inutile de dire que la victoire ouvre grand ses portes pour moi, tant la stupidité de la Berzeker est affligeant. Pense t-elle encore qu'elle puisse accèder au prochain tour avec son piètre niveau ? J'observe silencieusement ma combattante, avant de rétorquer placidement.



Cette technique consiste à faire subrepticement onduler mon épée à grande vitesse, m'offrant une grande manœuvrabilité face à la plupart des armes. Les coups sont portés sans être prévisible par l'adversaire, combien même il lirait le cosmos. Et au vu des compétences de Katharina, inutile pour elle de chercher à distinguer la lame de ma Claymore, puisque ma lame pourfend son corps sur d'innombrables endroits. Lui occultant à l'avance, l'idée même de chercher à esquiver, ou même s'en défendre. Mais, pliant l’offensive, je m'élance avec grâce et élégance sur mon adversaire pour lui infliger plusieurs coups physiques sur son corps, dénuer de protection. Et retombant avec délicatesse sur le sol, face à Katharina. Je reprends mon souffle pour lui murmurer une dernière tirade.


Coups portés : 30 ( Attaque cosmique ) + 5 coups physiques = 35.
Coups parés : 35.
Coups subis : 10.

PV : 175 - 10 = 165.
CS : 135 - 30 ( Attaque ) + 5 ( Recharge Cosmique ) - 35 ( Défense ) + 5 ( Recharge Cosmique ) = 80.

Hochant négativement la tête pour finalement hausser mes épaules. L’entêtement de la Berzeker fait décidément bien peine à voir. Elle n'a aucun style particulier et à aucune chance de remporter ce combat. Mais l'espoir fait vivre paraît-il. Alors, rétribuant un soupir las à Katharina, je ne me morfonds pas dans une rhétorique parfaitement inutile en ces circonstances. L’œil aiguisé, je l'observe sans crier gare. Jusqu'à ce que je me surprenne moi-même à lâcher un subtil soupir face aux nouveaux propos de la combattante. Comment pourrait-elle se venger si je la tue ? Décidément, les Berzekers ne semblent pas être constitués d'une intelligence très développée.


Du coin de l’œil, j’aperçois la Berzeker se mouvoir en ne tenant absolument pas compte de mes propos. Décidément, elle commence à accumuler les défauts car elle semble n'entendre que ce qu'elle souhaite entendre ... En plus d'être parfaitement idiote, quel autre défaut sera mis en évidence ? Oh, à ce que je vois, elle ne semble pas être très expérimentée dans les combats. Levant un œil curieux sur Katharina, je lui rétribue un léger sourire face à la technique qu'elle s'apprête à utiliser. Pense-t-elle sérieusement espérer la victoire en utilisant à deux reprises une technique ? D'autant plus que son attaque est tellement grossière qu'elle manque cruellement de finesse. Et après tout, dois-je vraiment faire l'effort d'esquiver son attaque ? Car avec cette victoire qui me tend les bras, l'idée d'apprendre quelques rudiments du combat à la Berzeker émerge de mes pensées. Mais avant, je dois me défendre un minimum de cette attaque.


Technique à la fois défensive et offensive. Elle consiste en une fraction de seconde à libérer une quantité de Cosmos me permettant d'accroître ma vitesse à un tel degré que cela me permet d'esquiver une attaque à un tel point que l'adversaire à l'impression que je me démultiplie et il ne perçoit que le spectre de mon ancien emplacement. Mais, inutile que j'en fasse de trop, surtout que je dois économiser mes forces, si jamais mon adversaire avait un ultime atout dans la manche. Alors, lorsque je distingue aisément la Berzeker s'élancer vers moi, je me laisse frapper, sans sourciller à aucun moment. Et aider de cette vitesse vertigineuse qui m'a permis de devenir une guerrière de renom. Je recule de plusieurs mètres, toujours face à la Berzeker. Le visage ferme, ne transpirant d'aucune émotion, mon prochain assaut lui sera assurément fatal.


Je concentre une quantité phénoménale de Cosmos dans mon épée alors qu'elle est dans son fourreau, puis-je dégaine pour effectuer une simple coupe. Le Cosmos entoure mon arme et comble le vide laissé par la coupe et implose à mesure que la coupe se poursuit, démultipliant sa force d’impact et déchirant l’air ou la matière à proximité. Cette coupe peut ainsi détruire pratiquement toute défense, par le tranchant ou les dizaines de petites explosions résiduelles. Inutile à présent pour Katharina de nourrir l'espoir de remporter le combat, car je m'élance à vive allure pour lui infliger cinq coups d'épée sur des endroits, non protéger par son armure. Et reculant de quelques pas, je lui adresse un sourire amusé avant de rétorquer d'une voix placide.


Coups portés : 60 ( Attaque cosmique ) + 10 ( Effet de l'attaque Septième sens ) + 5 coups physiques = 75.
Coups parés : 10.
Coups subis : 30 ( Attaque Cosmique ) + 5 ( Coups Physiques ).

PV : 165 - 35 = 130.
CS : 80 - 10 ( Défense ) - 60 ( Attaque Cosmique ) + 10 ( Recharge Cosmique ) = 20.

L’ironie de Katharina m'arrache un sourire, apaisant une humeur rendue tendue par la situation. Sa rhétorique me fait même perdre durant un très court instant, tout intérêt pour ce combat. Mais d’une part, je préfère ne pas trop la prendre au sérieux, au risque de voir sa tête enfler et finir par prendre de mauvaises décisions. Pensive sur la suite du combat, il y a néanmoins une seconde de flottement après avoir exécuté ma plus puissante attaque, vite effacée par l'implacable résolution de mon adversaire. Fronçant les sourcils, je l'aperçois s'envoler dans le ciel, et murmurer quelques mots que je suis incapable d'entendre. Et alors, un cri siffla non loin. Et deux dragons surgissent de la nuit pour cracher leurs flammes sur les lieux. Et la meilleure manière d’accepter le pire et surtout de l’endurer, de vivre avec. Et prise dans la déferlante, j'endure mille souffrances, sans vaciller. Puis, lorsque survient l'attaque frontale de la Berzeker, je me déploie dans l'une de mes nombreuses défenses.


Ce style de combat consiste à imprimer de grands moulinets à l'épée pour dévier les coups physiques de mon adversaire, simplement en les frôlant. Et je perçois enfin l'usure du combat, puisque souhaitant parachever mon adversaire d'une de mes plus puissantes attaques, la fatigue se perçoit dans mes gestes. Mais celle-ci n'aura pas encore totalement raison de moi. Puisque dans un élan de bravoure, je m'élance avec élégance et justesse sur Katharina pour lui infliger un nouvel assaut.


Le dégainage de ma lame est tellement rapide qu'on ne perçoit pas que l'épée à quitter son fourreau. Ce qui me permet de tout trancher tout de manière rapide et précise, de manière quasi automatique. Mais ne m’arrêtant pas à si bon chemin, je frappe à plusieurs reprises Katharina sur des endroits où son corps affiche des plaies ouvertes. D'un premier coup de pied, je parachève l'assaut par une série de coups de poing.

Coups portés : 10 ( Attaque cosmique ) + 5 coups physiques = 15.
Coups parés : 5.
Coups subis : 60 ( Attaque Cosmique ) + 10 ( Effet attaque 7 sens ).

PV : 130 - 70 = 60.
CS : 20 - 5 ( Défense ) - 10 ( Attaque Cosmique ) + 10 ( Recharge Cosmique ) = 15.

HRP : J'utilise la règle des 4 jours .

Voir mon adversaire se faire ainsi dominer, cela démontre tout simplement que je mène le jeu. Mais ce qui est surprenant, c'est que la Berzeker s'avoue bien trop vite vaincue, malgré ses précédentes jérémiades. Assez ironique d'ailleurs puisque de Berzeker, la gamine n'en a que le titre. Son esprit guerrier est combattif s'est éclipsé, au détriment d'une passivité surprenante. Venant de prendre de plein fouet mon précédent assaut, je hausse des sourcils pour aussitôt surenchérir d'une voix platonique.


Fronçant du regard en-direction de la Berzeker, j’émets un rictus de dégout à son égard. Comme-ci je ne voyais plus d'intérêt à la combattre. Ce tournoi est et était l’occasion pour me confronter à plus fort et expérimenter que moi. Mais devoir m'opposer à "ça". Je ne vois décidément plus d'intérêt à perdre du temps avec cette opposante aussi fragile que dénuée d'intérêt. Alors, m'armant de ma fidèle lame, je m'élance avec dextérité et vivacité sur mon adversaire, pour lui porter plusieurs assauts sur son corps. Puis, survient le coup fatal.


Douée d'une vitesse ahurissante, je frôle de si prêt mes adversaires que je leur semble littéralement passer à travers leur corps. Tel un fantôme, je traverse ainsi la matière à la vitesse de l'éclaire et tranche mes opposants sans que ceux-ci puissent faire quoi que ce soit pour esquiver. Et Katharina ne fera pas exception aux autres combattants qui ont gouter à ma technique. Car situer derrière son dos, je lève ma lame pour que celle-ci vienne épouser la joue gauche de la Berzeker. Et m'adressant pour la dernière fois, d'une voix autoritaire. Ma lame s'enfonce légèrement dans l'épiderme de la Berzeker, comme pour appuyer mon dernier avertissement.


Coups portés : 15 ( Attaque cosmique ) + 5 coups physiques = 20.
Coups parés : //.
Coups subis : //.

PV : 60.
CS : 15 - 15 ( Attaque Cosmique ) + 10 ( Recharge Cosmique ) = 10.