Alessio Spectre Céleste du Griffon et juge d'Hadès
Rôle : Oiseau de malheur. Messages : 2619 | Sujet: Re: Sons of Anarchy [PV Aratos - Adonis - Seishiro] Sam 7 Juin 2014 - 7:59 | |
| Lucifer s'en était allé, le laissant seul avec ses pensées. Qu'il n'ait pu répondre par l'affirmative à sa demande n'avait rien de surprenant. Si similaires soient-ils en tout point, ou peu s'en faut, ne venaient-ils pas de se rencontrer ? Aussi Alessio ne s'en formalisa-t-il pas : il était plus que probable qu'il en aurait fait de même si les rôles avaient été inversés. Plutôt qu'une déception, c'était une preuve de sa prudence. Une qualité rare que nul ne pouvait apprécier mieux que lui dans ce microcosme des grands esprits. Car si prompts soient-ils à en vanter les mérites, ceux des dieux n'étaient souvent que de l'air dans un ballon d'arrogance – il avait maintes fois pu en juger par lui-même. Dès qu'ils eurent échangé les politesses d'usage et se furent séparés, son invité le rendant à sa solitude tant aimée, le Griffon finit son verre d'une traite et le reposa sur la table. Celui-ci se dissipa instantanément en un nuage de fumée, lui-même bien vite dispersé aux quatre coins de l'atmosphère - pareillement pour celui de son vis-à-vis et la bouteille qui, tout au long de leur entretien, les avait gardés bien remplis. Abandonnant là le meuble libéré de tout récipient et son siège par la même occasion, il se leva et fit quelques pas pour se dégourdir les jambes. La journée avait été longue et loin d'être de tout repos, mais puisqu'il était encore trop tôt que pour en voir la fin, autant la rentabiliser. Il pouvait encore sentir les présences d'Adonis et d'Aratos dans ce qu'il avait coutume d'appeler ses jardins – tout ce qui s'étendait à l'entour d'Anténora jusqu'aux abords du prochain domaine en vérité. Pour autant, il ne jugea pas utile de se joindre à eux. Il en serait toujours temps lors du repas, puisqu'au moins l'un d'entre eux ne pouvait encore se dispenser d'en prendre – et il doutait fort que le renégat dédaigne l'invitation si on lui mettait sous le nez l'un ou l'autre met raffiné. Ainsi passa-t-il la porte sans se retourner, partant en quête de quelque autre victime à tourmenter tandis que s'enclenchaient les mécanismes de défense d'un palais bien protégé. ~ Première Prison.
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