un bref instant de repos

Cet entretien avec Perséphone avait été dès plus intéressants et intenses. La Déesse avait été une hôte remarquable mais intransigeante. Contrairement, à ce que l'on aurait pu penser, Cronos ne la dérangeait pas plus que cela, par contre Arès, c'était une autre histoire. Au moins, le chevalier noir avait été utile cette fois ci. La création d'un déicide et que ce dernier le rejoigne le Dieu de la Guerre. Ce dernier avait du faire un acte intolérable pour que la Déesse des Enfers eu décidé de participer finalement, à cette coalition.
 
Le Corbeau croissa à la vue du plafond d'eau. Etrange cadeau de Perséphone, Phoebe en était désormais sûre, l'oiseau était lié à elle. Lui donner des graines, de la viande ne servait à rien, le volatile ne mangeait tout simplement pas. Sa nourriture était tout simplement la lumière de la Titanide, cela ne la dérangeait pas, mais cela reflétait bien son étrangeté. On pouvait aussi se poser la question de la raison de son existence. Simple cadeau ou outils d'espionnage, seule Perséphone pouvait répondre à cela.
 
Rhéa avait les cheveux hirsute, la Reine des Titans s'étaient battues contre des entités des Enfers. Elle s'était éclipser durant leur entrevue, ne laissait qu'une image d'elle. Phoebe l'avait retrouvée, l'attendant sur un rocher, dans un sale état, pas de blessure grave, mais sa tenue laissait à désirer. Impossible de rencontrer le son fils dans cette tenue.
 
"Ma sœur, tu es parfois déprimante. Tu ne compte pas voir ton fils dans cette tenue là, j'espère? Déjà que tu t'es éclipsée de notre entretien. Je te raconterais ce qui s'est passé mais sache que Zeus est furax contre sa fille. Ton fils est parti en plein entretiens, mais au moins, nous avons le soutien des Enfers."
 
Le Corbeau se posa sur la tête de Rhéa et lui tira quelques mèches. Phoebe passa derrière le dos de sa sœur et commença à délasser sa robe même si, vu son état, la déchirer était plus simple.
 
"Je peux te faire une robe de lumière si tu le souhaites. Dans tout les cas, il faut te retirer la tienne et te laver - Phoebe regarda sa robe pleine de poussière des Enfers- enfin, nous laver. Ce n'est pas les points d'eau qui nous manque ici. Et avec tes pouvoirs, personnes nous surprendra."

Phoebe sourie quand Rhéa regarda sa robe, sa sœur n'avait même pas remarqué son état. Le fond privilégié à la forme, typique de sa Reine. Pourtant, le respect faisait parti du fond, être la mère de Poséidon n'était pas une raison suffisante de venir négligée. C'était un Roi, et comme tout monarque, l'Olympien avait sa fierté. Et le Dieu était réputé pour en avoir une importante, peut être trop.
 
Chose étonnante, Rhéa doutait de son fils. Pour Phoebé, Zeus, lui avait paru très attaché à sa famille, et à ses descendants, contrairement à Cronos qui n'avait que faire des enfants et petits enfants. Cependant, la blonde Titanide connaissait l'histoire de la naissance de Athéna, et il ne faisait aucun doute que le Roi des Dieux aimait être sur le trône, mais cela faisait-il au mauvais père? Un mauvais mari, oui, la pauvre Héra était régulièrement trompée, et Zeus avait un nombre de bâtards incalculable, mais ces enfants illégitimes, le Dieu les portait dans son cœur.
 
"Non, ton fils tient beaucoup à ces enfants. Zeus a appelé Perséphone, Coré à de nombreuses reprises. Mais c'est une Reine à part entière, c'est une femme forte. Ce n'est clairement plus la jeune innocente enlevée par Hadès, c'est son épouse dévouée. Il n'accepte pas qu'elle est grandie autant et que sa fille serve les intérêt des Enfers d'avantage que ceux des Olympiens. Je comprends la confiance de Hadès en son épouse. C'est une grande souveraine."
 
"La Souriante" fit une barrière de Lumière empêchant quiconque de les voir et une autre de vent pour les oreilles indiscrètes. "La Lumineuse" enleva aussi sa robe, notant au passage le sarcasme de sa sœur. C'était ainsi, mais le passé ne devait pas être un obstacle, et comme l'avait si bien dit Rhéa quelques instant plus tôt, il était important de tenir compte de ces erreurs, mais "La Couronne d'Or" estimait qu'il ne fallait pas se laisser enfermer par lui.
 
"Désormais, tu es libre de tes choix ma chère sœur. Tu n'es pas obligée de me suivre et de devenir Reine des Titans. L'ombre de Cronos ne t'atteindra plus jamais, j'y veillerais. Tu as une force énorme en toi, je t'admire énormément, mais tu es encore prisonnière de ton passé, tu vois l'ombre de Cronos par tout, tu doutes même de ton propre fils, voyant en lui le reflet de son père, et pourtant se sont bien deux être différents... Jamais, j'aurais pensé défendre ton enfant, mais tu ne peux m'accuser d'enjoliver la vérité."
 
Tandis, que les deux Titanides se lavaient, Phoebe expliqua ce qui s'était passé. L'insistance de Zeus a faire appelle au lien père, fille, que Perséphone rejetait fermement. La complicité étonnante entre la Titanide et la Reine. La haine que cette dernière éprouvait pour Arès, et ce fut finalement non pas la folie de Cronos qui l'avait poussé à accepter de participer, mais Tatsou qui avait rejoint les troupes du Dieu de la Guerre. La colère de son fils quand Coré avait décidé que les Enfers participait pour cette raison. L'étrange cadeau du Printemps. Sa promesse de rembourser leur dette.
 
"Voila, tu sais à peu près tout. Cependant, nous avons eu de la chance, Zeus n'a pas réussi à convaincre Perséphone, et il en aurait sans doute été ainsi avec Hadès. Cette fois ci, nous devons discuter de ce que nous allons proposer à Poséidon. Surtout que nous ne pouvons pas compter sur Zeus, désormais, je pense qu'il tiendra parole cependant nous devons faire sans lui pour le reste."
 
Désormais propre, Phoebe fit apparaître deux robes de lumière sur un rocher, celle de Rhéa était blanche avec un décolleté profonds, mettant en valeur sa poitrine. Le ventre était dorée comme de l'or, des perles bleus y étaient enchâssées. Une couronne assorti était posé dessus, avec une énorme pierre rouge.
Celle de "La Lunaire" était beaucoup plus simple, elle était bleue, avec des dorures or qui dessinait une "Fleur de Lune" sur son ventre, et le long de ces bras ainsi que sur le tour de son cou. Elégante, néanmoins beaucoup plus discrète que celle de sa sœur, qui mettait d'avantage en valeur ces courbes généreuses.
 
"Ce corbeau est étrange,  Il se nourrie de ma Lumière... J'ignore ce qu'il est vraiment, sauf qu'il représente ce que Perséphone et moi sommes..."
 
Le visage de Phoebe se fit un peu morose. Il y avait deux choses liées dont elle n'avait pas encore mentionner, sa fureur et le pacte entre les Enfers et les Titans. Elle aurait tant aimé que Coeos soit là pour la soutenir, malheureusement, ce n'était pas le cas, puisque ce dernier était du côté de Cronos à sa connaissance, mais "L'ancienne Prophétesse de Delphes" avait une confiance absolue en Rhéa. Sa voix était un peu honteuse, mais elle faisait face à sa sœur.
 
"Ces derniers temps, j'ai sombré plusieurs fois à la colère. J'ignore si tu connais le contenu du pacte qui reliait les Titans aux Enfers, mais quand je l'ai découvert, ma fureur a explosé, révélant une facette de moi que j'ignorais. La Lumière s'accompagne toujours de l'Ombre, et je pense qu'elle se manifeste désormais en moi. Perséphone et moi, sommes assez semblable. Je t'avoue que cela me fait peur..."
 
[HRP: La robe de Rhéa est celle de son avatar]

Phoebe nota le ton dur de sa chère sœur. L'orgueil de ces fils était de ceux des Rois, et c'était une chose qu'il lui faudrait apprendre en tant que future gouvernante des Titans et à composer. Bien sûr "La Blonde Titanide" serait là pour l'épauler, mais ce n'était pas suffisant, Rhéa avait déjà sa fierté et désormais la Reine des Titans ne se soumettrait plus aussi facilement, mais au fond c'était peut être la plus sentimentale des Titanides. Ce ton montrait que son Amour pour sa famille passait après la gouvernance de son peuple, la mère de Astéria et Leto espérait que c'était aussi le cas au fond de son être. Cette future rencontre avec son fils avait une grande importance, cette fois-ci, il n'y aurait pas de mère, ni de fils, mais deux dirigeants cherchant à préserver ce qui leur était cher, un test pour l'ancienne épouse de Cronos.
 
"Nous verrons bien, à toi de trouver l'équilibre entre ton devoir de Reine et celle de mère. Tu as un très grand Amour pour ta famille mais cela t'a coûtée très cher jadis aussi. Ne cherche pas à trop en faire en cherchant à compenser cet état de fait par de la dureté. Les humains ont une expression parfaite pour toi "une main de fer dans un gant de velours". Tu dois être ferme mais pas écrasante. Poséidon est sans doute celui qui possède la plus grande fierté, fierté qu'il s'est fabriqué en cherchant à prendre exemple sur Hadès et Zeus. De ce faite, elle est en partie factice, il est donc le plus susceptible."
 
Phoebe écouta ce que comptait faire Rhéa. Une action simple et direct, ce qui avait l'intérêt de ne pas le prendre pour un idiot. En effet, maintenant des rumeurs devaient déjà circuler, le Poséidon devait déjà avoir un certain avis. "La Lunaire" allait avoir du travail, une touche de sensibilité et d'arbitre entre les deux.
La trahison du Roi des Océans était une éventualité, bien que Phoebé en doutait. Elle ne pensait pas qu'un de ces fils s'allierait réellement avec leur père. Leur haine pour Cronos était sans doute encore vivace malgré les millénaires, néanmoins cela restait une possibilité. Les Titans n'étant plus que l'ombre d'eux même, ils ne représentaient pas une réelle menace pour les Olympiens pour l'heure, mais suffisamment puissant pour être des outils des plus utiles. Cronos se pensant supérieur dans sa sagesse, pouvait être manipulé assez facilement puisqu'il ne se méfiait pas ou peu.
 
"La manière direct, d'accord. Nous n'avons rien à proposer en échange, négocier est inutile. Je m'occuperais de la subtilité si nécessaire."
 
Le sujet changea, celui concernant leur entretien avec Poséidon était clos. C'était à titre plus personnel que Phoebé fit part de ce qui la tracassait. Le moment n'était pas idéal, mais il n'y en avait pas de meilleur en réalité. Les deux Titanides étaient en tête à tête, le temps bien que compté, n'était pas un facteur limitant pour l'instant. "La Couronne d'Or" avait besoin de parler d'un problème qui la touchait directement. S'il ln concernait qu'elle, les conséquences, elles pouvaient tous les toucher.
 
"J'ai toujours baigné dans la Lumière, même si de tout temps, je savais que Ombre et Lumière s'accompagnaient tels deux amants depuis l'éternité. Les humains ont associé le bien et le mal à ces deux éléments, pourtant ce sont des choses bien différente. La Lumière est une arme tout aussi dangereuse que l'Ombre. Ma puissance de jadis en est la preuve... j'avais le pouvoir de réunir toute la lumière de l'Univers en un seul point..."
 
Phoebé ne craignait pas les ténèbres, ce en quoi elle avait peur, était les sentiments qui leur permettaient de s'exprimer. N'ayant pris conscience que récemment, et seulement dans des situations où l'épouse de Coeos se trouvait dans des états instable émotionnellement. Le reste du temps, c'était comme si l'Ombre n'existait pas. Tout était une question de maîtrise, mais comment le faire quand on n'ignorait où le chercher. La colère n'était pas suffisante, "La Souriante" devait perdre son sang froid pour qu'il émerge. Ce qui signifiait que seul des sentiments extrêmes pouvaient libérer cet élément, dans le pire des cas, la Déesse pouvait tout ravager sur son passage.
 
"Ce que je crains, n'est pas l'Ombre de mon cœur. Ce qui me fait peur, c'est autre chose, j'ai perdu le contrôle un court instant, Lumière, Ombre, Feu, Eau... quelle importance? Ce qui importe, c'est de maîtriser la nature de son cosmos, et honnêtement, je ne sais pas si je pourrais maîtriser ce nouvel élément... Pendant des millénaires, j'ai ignoré son existence. - un maigre sourire et un ricanement ironique - Où est-ce une manifestation de mon séjour dans le Tartare? Moi, qui ai passé une éternité dans une prison de Ténèbres, privé de ce pourquoi j'ai toujours vécu, de ce qui faisait ma force? Pourquoi, cela se manifeste quand je suis pleine de rage? J'ai beau cherché en cet instant, je ne trouve aucune trace de l'élément Ombre. C'est comme s'il ne pouvait se manifester que dans une situation d'instabilité. Ce n'est pas lié à ma colère, du moins c'est ce que je pense, ce qui signifie... que je ne dois pas revoir Coeos."
 
Phoebé regarda Rhéa d'un air désespéré, la "Couronne d'Or" était perdue avant de se mettre à genoux, les yeux fixant le sol. Cette manifestation de son nouveau élément avait pris le pas sur elle, à des moments où sa colère était dominante, ce qui l'avait exacerbée. Jusqu'à présent, la Titanide n'avait pas eu le temps de réfléchir à tout ça, mais maintenant qu'elle en parlait, tout lui remontait d'un coup. La perte de contrôle de Cronos durant leur entretien, basculant du petit frère, au roi, en un être violent et tyrannique, à celui d'un être pitoyable, et sans aucune cohérence. La folie du Titan était telle qu'il s'était créé sa propre réalité pour supporter le poids de ces pêchers. C'était peut être le tour de "La Lumineuse" de basculer dans la folie, après tout c'était une Titanide. Ses frères et sœurs avaient commis le crime de parricide. Et si sa théorie était exacte, ce qui lui était le plus important, était aussi ce qui était le plus dangereux. Revoir Coeos dans leur situation, risquait de donner des sentiments contradictoires, le chaos dans son être. "L'Ancienne Prophétesse de Delphes" murmura quelques mots comme pour se parler à elle même, ignorant si Rhéa les entendraient.
 
"Peut être que Ouranos... je suis peut être la prochaine à sombrer dans la folie..."

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Poséidon n'avait pas perdu de temps depuis le pilier central pour traverser son territoire. Usant de certains passages tout à fait secrets mêmes pour les Égéens, il devait même sans doute avoir devancé Hadès qui quittait son palais.

Il arriva donc au domaine de la sirène aquatique sans s'étonner de ne pas voir son frère déjà sur place. Il était temps de régler encore une petite histoire de famille et c'est pourquoi il se dirigea droit vers les deux cosmos qui attendaient depuis un long moment à l'entrée de la capitale sous-marine. Comme il s'y attendait, il vit sa mère avec une autre personne, très certainement la seconde titanide dont lui avait parlé Zeus : Phoebe. A mesure qu'il approchait, son pas se fit moins rapide, son regard plus neutre et sa démarche plus imperméable. Son être semblait se refuser à avancer mais pourtant il approchait. Comme si on le poussait doucement dans le dos.

"Mère..."

Ce fut le seul mot qu'il parvint à articuler une fois arrivé à hauteur des deux titanides. Il les interrompait dans leurs activités -que pouvaient-elles bien faire depuis tout ce temps dans le domaine de Mégara ?- mais en tant que maître des lieux c'était son droit le plus entier. Il resta donc muet à les dévisager l'une après l'autre, jusqu'à ce que l'une d'entre elles se décide à énoncer à haute voix les raisons de leur venue. Zeus avait déjà tout dit, mais peut-être présenteraient-elles les choses sous un angle différent, surtout compte tenu du froid inhabituel qui régnait et de l'état du dieu. Poséidon était recouvert de givre, à tel point que sa chevelure avait viré sur le blanc. Une moitié de son visage et quelques morceaux d'écaille baignaient dans l'ichor séché, preuve des terribles attaques qu'il avait subies de la part de l'entité maléfique. Virago et l'épée du grand Khan à son côté, le trident en main comme à son habitude, il ne paraissait ni en colère ni en état de sympathie.

*Vous êtes si froid...
-Vous en mourez d'envie non ?
-Il s'agit de votre mère, pourquoi nier que vous l'aimez ? Pourquoi vous fermer ainsi seigneur ?
-Vous ne savez rien... Laissez-moi en paix !
-Il arrive des moments où il faut savoir pardonner, malgré les fautes commises. Elle n'a pas agi comme vous le souhaitiez, ce qui ne signifie pas qu'elle n'a pas bien agi. Je crois que les autres suggèrent simplement que vous la pardonniez. Oubliez simplement...
-Je ne peux oublier l'absence d'écoute, l'absence d'affection, l'absence d'intérêt qu'elle m'a rapporté... Pas si vite, pas si facilement. Elle m'a... simplement... enfanté. Comme son barbare de mari.*

Les âmes se turent, laissant Rhéa donner elle-même le ton de la conversation qui allait suivre.

Tandis que Phoebe se confiait à Rhéa, au loin le cosmos de Poséidon éclata par deux fois violemment, et par deux fois, il eu une réplique tout aussi violente. Le fils de sa sœur semblait lutter contre quelques choses, l'heure n'était donc plus au confidence. La mère des Olympiens l'avait compris aussi, et se contenta pour toute réponse de l'étreindre et de quelques mots, sans chaleur. Au moins, le contact était chaleureux, "La Couronne d'Or" profitait un peu pour retrouver réconfort dans ces bras, le Dieu des Océans semblaient avoir usé d'une autre stratégie que la force, toutefois "La Lumineuse" doutait qu'il les reçoive après ce qui venait arriver, et pourtant il ne perdit aucun temps et vint directement aux Titanides.
 
Rhéa relâcha son étreinte lorsque son fils se rapprocha, et se recoiffa. Phoebe sourit, sa sœur avait beau dire que ses enfants étaient des adultes qui avaient vécu sans elle, "La Reine des Titans" n'en restaient pas moins une mère, et elle ne savait pas comment agir. Ce n'était pas la seule, Poséidon qui était vite arrivé, marchait d'un pas trainant comme voulant les fuir, ou plutôt la fuir. "La Souriante" se mit en retrait, cette fois-ci, ce n'était pas l'épouse d'un de ces fils, mais son propre enfant qui les recevait. "Mère", ces quelques mots réchauffa le cœur de "La Lunaire", c'était un bon début, même si ces gestes et sa posture montraient que le Dieu ne savait pas comment réagir, ce qui était compréhensible, il avait eu la délicatesse de ne pas l'appeler Rhéa. "La Souveraine des Titans" s'approcha de lui, son état était peu glorieux, surtout pour un Roi, toutefois il tenait debout et les recevait.

Village de Coquillas  

[hrp: la partie en spoiler contient certaines paroles de Cronos qui m'ont semblée essentielles et vous évitent de lire le RP entre nos deux personnages.]

Les retrouvailles entre Rhéa et Poséidon étaient touchante de par leur réaction mais un malaise s'en dégageait, ni l'un ni l'autre ne semblait savoir comment réagir. Perdu entre leur désir de se retrouver et leur devoir de souverains. Le "Dieu des Océans" semblait en paix quand sa mère lui posa sa main sur son visage, main qu'il saisit à son tour. Le cœur de "La Lumineuse" se serra, à la fois jalouse et heureuse pour sa sœur, comme "La Lunaire" aimerait pouvoir prendre dans ses bras ces filles, ainsi qu'Apollon et Artémis. En tant que mère, "La Souriante" savait ce que ressentait "Sa Reine", de retrouver son enfant en de telles circonstances. Le point culminant de cette pure tendresse fut ce tendre baiser empli d'une grande timidité et de cette main qui tenait fermement celle de sa mère, tel un enfant. Cronos leur avait pris tout cela, et pourtant "La Couronne d'Or" avait cru en lui, elle avait porté une grande confiance, ce n'était rien de plus qu'une grande stupidité, mais ce n'était pas la seule à s'être fourvoyée, cela avait été le cas, et l'était toujours pour l'ensemble des Titans éveillés hormis Rhéa. Le Roi des Titans n'avait pas été le seul à priver cet enfant d'une mère. "l'Ebranleur des Terres" semblait être retourné en enfance.

Cet instant ne dura que quelques secondes, sans doute un trésor pour Rhéa, néanmoins trop court. Le Roi reprit son air grave et fit part de la situation actuel et la raison de son état. Un être, capable de blesser à ce point Poséidon, n'était pas un être ordinaire. Phoebe n'arrivait pas à déterminer qui cela pouvait être. Une telle puissance risquait d'être néfaste pour tous. Difficile de s'imaginer que cela s'arrêterait à la Terre, que les Dieux ne furent pas une des cibles. Peut être l'œuvre des Dieux Primordiaux, toute les hypothèses étaient ouvertes. Les retrouvailles étaient terminées, "Le Maître des Océans et des Mers" reprenaient son rôle de Souverain.

"Je suis Phoebe, Titanide de la Lumière, Seigneur Poséidon. Nous ignorions tout ceci, je laisse ma Reine vous expliquer notre venue."

Hadès vint à eux, et allant à l'encontre de sa sombre réputation, "Le Dieu des Enfers" prit dans ses bras Rhéa et l'embrassa, juste après avoir prononcé qu'il était heureux de la retrouver. "Le Sombre Monarque" semblait sincère toutefois, Phoebe ne pouvait pas s'empêcher de s'interroger. "L'ainé des trois Dieux" ne les avait pas reçues aux Enfers, laissant Perséphone s'en charger, et là il agissait comme si de rien n'était. Ces raisons restaient un mystère, son épouse s'était contentée de dire que cela ne concernait que le Royaume des Morts. Cependant, au vu de la confiance accorder par le "Souverain Infernal" à sa femme, et la réciprocité qu'affichait Coré, allant jusqu'à repousser Zeus, son propre père, "Le Maître des Morts" n'était sans doute pas l'être aussi mauvais, que sa réputation laissait entendre. Le corbeau alla se poser sur l'épaule du Dieu, et se frotta contre sa tête, en jacassant un "Hadès, Perséphone". Alors que le moment de révéler le but de leur présence, une autre interruption surprenante se passa. Ce cosmos, c'était Téthys. Leur sœur arriva à son tour. "L'Epouse de Océan" semblait ne pas être au courant de leur révolte ou n'avait pas encore pris partie.

Phoebé était une nouvelle fois impressionnée par les entrelacs du destins. La tapisserie du temps réservait toujours des surprises, les Moires semblaient en permanence s'amuser avec les vies, mortelles ou Divines quelles qu'elles furent. "La Souriante" prit Téthys par les hanches et posa sa tête contre son épaule. Retrouver l'une de ces sœurs la rassuraient et c'était sa manière de lui signifier de rester, tout cela la concernait, d'avantage que les Olympiens. Le geste ne dura pas longtemps, Rhéa avait expliqué leurs raisons, c'était à son tour de faire le nécessaire, elle avait promis d'appuyer sa sœur de toute ces forces, et se fut d'une voix pleine d'assurance que "l'Ancienne Prophétesse de Delphes" s'adressa aussi bien à Hadès, Poséidon qu'à Téthys.

"Comme Ma Reine vous l'a expliqués, Cronos sombre de nouveau dans la folie. Nous ne souhaitons pas qu'une autre tragédie se referme sur Gaïa."

Phoebe tendit la main et un cadre d'une blanc immaculé apparu. Le premier véritable écran de cinéma de l'histoire, d'une définition ULD (Ulta Light Definition), d'un contraste et d'un gamut Divin (bien supérieur à ce que l'œil humain peut voir), doté son parfait et authentique.

Les Contradictions de Cronos:

Tous purent constaté l'instabilité de Cronos, tantôt agissant comme un Roi, un frère, un Tyran, un faible, un être violent, basculant d'un état à l'autre soudainement et alétoirement, le rendant imprévisible. Tout comme ces paroles qui ne cessaient d'être conflictuelles entre elles, ajoutant à cette confusion. Le Titan s'était fait sa propre réalité, niant la dure réalité. Un dirigeant fou et qui pensait être la solution. Athéna avait été citée comme celle qui devrait remplacer Zeus, une simple excuse, puisque la Déesse de la Guerre ne ferait rien contre son père, sauf peut être pour protéger l'humanité, ce qui n'était pas à l'ordre du jour. C'était à eux de faire leur propre jugement désormais.

Maintenant que la partie concernant la révolution était terminée, Rhéa souhaitait avoir des informations. "La Reine des Titans" comptait aider son fils. Ce qui était une bonne chose et démontrait bien leur souhait de n'être plus un camp à part, mais une famille qui s'intéressait aux problèmes du monde.

(HRP: pour les termes techniques, je suis en train de regarder pour une télévision et j'aime beaucoup la photo ^^ je ne suis pas une folle, je vous rassure )

Récupération journalière (17 jours ) :
Vie : 218 + 170 = TOTAL ATTEINT
Cs : 420 + 170 = TOTAL ATTEINT
Armure : 685 et 1 jour + 40 et 1 jour = TOTAL ATTEINT

 Palais d'Odin

C'était la première fois qu'Arbhaal posait le pied sur le territoire de Poséidon depuis qu'Odin l'avait choisi pour garder ses terres. La simple vue de ce domaine ayant pour ciel une étendue infinie d'eau le ramena longtemps en arrière. Autre temps, autre vie, autres buts. Et c'était peu dire que les nombreux et intenses cosmos ici présents laissèrent peu de temps au guerrier divin de Zeta pour replonger dans ses souvenirs. Séléné avait insisté pour qu'Arbhaal se présente comme l'émissaire d'Odin mais aurait-elle pu imaginer l'envoyer se confronter à de tels individus ?
Parmi les nombreuses personnes présentes, deux présentaient un cosmos proprement divin. Rien que ça...
Trois autres se rapprochaient de cette essence mais tout en demeurant différents. Pour finir, Arbhaal nota d'un oeil contrarié et étonna la présence de Scud, l'un de ses trop rares pairs, protecteurs d'Asgard. Que pouvait bien faire ici ce trublion ?! Pourvu qu'il n'est pas jeter l’opprobre sur le seigneur Odin en usant de ses mots d'esprit habituels...
Laissant son cosmos polaire se diffuser discrètement mais suffisamment pour faire remarquer sa présence, Arbhaal saisit son casque sous le bras et s'avança d'un pas tranquille pour venir s'incliner avec respect devant l'assemblée divine. Le moindre faux pas diplomatique pouvait avoir de terribles conséquences. Plus prompt au combat qu'à la parlote, le guerrier divin de Zeta se força au calme et lança d'un ton neutre.


Maudit soient les autres guerriers divins pour dormir d'un repos tranquille pendant que le tigre d'Asgard devait faire le pied de grue face à une pléiade de divinités capables de déclencher leur ire sur un ambassadeur, même de bonne volonté. Il suffisait que l'une d'entre elle soit de mauvais poil pour qu'elle s'offusque de la présence d'un simple mortel. Bien qu'avec un peu de chance, elle préférerait se défouler sur le guerrier à l'armure orange plutôt que sur un ambassadeur... Scud aurait beau jeu de s'enfuir alors qu'Arbhaal se devrait d'honorer sa mission quoi qu'il lui en coute.

Début du post.

Sa vitesse était digne de celle d'une divinité, l'humble prêtre que j'étais tout ancien soit il, encore frapper par les affres d'un éveil récent n'était point de taille à le rattrapé... Aussi lorsque j'arrivais sur les lieux, guidé par le cosmos de mon oncle, ce dernier avait déjà eut un échange en la présence de divinité antique.

Mes questions trouveraient réponses en tant et en heures car tel était Déimos, je n'avait aucun soucis à me faire à ses sujets... J'inclinais enfin mon visage devant les dieux présents, j'étais un prêtre et savais donc à quel point il était risqué de l'ouvrir plus que nécessaire en la présence de divinités telles que ces dernières.

« Mes seigneurs ! »

Disais-je humblement.

« Mes respects ! »

regardant en direction de mon oncle, je lui fit comprendre que malheureusement, mon récent éveil m'empêchait d'être à summum  de mes capacités physiques pour l'heure mais que mon esprit lui demeurait alerte.  Ma présence en ces lieux était comme un gage de confiance, puisqu'il aurait été bien stupide d'emporter un prêtre dans une mission guerrière.