[FB Amélia] L'accueil des petits nouveaux

Le problème avec les spectres, c'est que l'armée infernale ne se renouvelle guère souvent. On pourrait se dire que 108 spectres plus les centaines de troufions qui les accompagnent, devraient être suffisants pour ne pas avoir cette constante impression de déjà vu. Mais finalement, quand on est un dieu, il n'est que trop simple de les connaitre tous.
Seul le chapelet de la Vierge permettait d'éteindre définitivement leurs existences, ou si Hadès le décidait. Cela était arrivé bien sûr, si un spectre ne s'avérait plus digne de son statut ou s'il devenait trop faible. Mais finalement ça n'était pas si récurrent qu'on pourrait le penser.
A contrario de la nature qu'elle s'évertuait à faire éclore, la diversification des chevaliers du Royaume des morts n'est finalement guère renouvelée. L'immortalité apporte un certain nombre d'avantages, mais aussi pas mal de contraintes.

Assise sur les larges marches qui mènent à l'Anténora d'Alessio, la déesse fixe les autres domaines qui s'étendent à l'horizon d'un regard plat. Une fois encore, ce plus qu'énervant sentiment de frustration l'envahit.
Le juge au sourire d'ange mais à l'esprit aussi retord que le plus venimeux des serpents se jouerait-il d'elle ? Cela fait quelques semaines que cette idée n'a de cesse de martyriser son âme divine, ne lui laissant que peu de repos.

- Majesté...

Tirée de ses pensées par l'arrivée impromptue du spectre de l'étoile céleste de la magie, la reine des enfers délaissent le paysage sombre pour poser ses prunelles d'ébène sur la créature agenouillée.

- Qu'y a-t-il... Dit-elle d'une voix où pointe la lassitude.

- Un nouveau spectre vient de rejoindre nos rangs, Majesté. J'ai pensé que cela pourrait vous intéresser...

Un léger sourire anime enfin les traits placides de la divinité. Par "vous intéresser", la magie sous entend plutôt "vous distraire". Car contrairement à ce que certains peuvent penser, les Saints en tout premier lieu, il existe des spectres qui aiment et servent fidèlement le couple infernal. Il en est même qui feraient n'importe quoi pour accéder aux moindres de leurs désirs...

- De quelle étoile s'agit-il ?

- La Harpie ma reine, de l'étoile céleste de la Lamentation.

La lamentation... intéressant.

- Pour quelle raison sa majesté Hadès a-t-elle décidé de confier ce surplis à quelqu'un d'autre ?

Le spectre ne répond pas immédiatement à la question, semblant gêné par la réponse qu'il pourrait apporter aux ténèbres. Un bref regard aux paupières plissées suffit à précipiter la réponse attendue.

- Et bien... il semblerait qu'une trahison en soit l'origine Majesté.

- Je vois... Répond-elle en extirpant un bref soupire. Peu importe, amènes moi cette Harpie.

- Majesté... vous voulez dire... ici même ?

Le spectre, étant directement sous les ordres d'Alessio, semble éprouver quelques scrupules à amener cette nouvelle venue sur les terres du juge sans que celui-ci n'eut donné son accord au préalable.
Un nouveau sourire anime le visage pâle de Perséphone.

- Oui, tu m'as bien entendue. Amènes la ici et tout de suite.

- Bien Majesté. Finit-il par acquiescer après une brève hésitation.

Entre subir la colère de la divinité ou celle du juge, la magie semble avoir fait le choix le plus judicieux qu'il soit.

La main, que j'avais attrapé dans les ténèbres, m'avait entrainé jusqu'en enfer. Elle me déposa devant l'arche qui marquait l'entrée du royaume des morts. À la première vue de ce monument, je ne manquais de remarquer l'incription gravé en grec ancien. J'avais déjà abandonné tout espoir, mais j'avais pu trouver un avenir. Passant l'arche, j'avançais avec plus de confiance que je ne l'aurais cru. L'enfer ne me fesait plus peur. Le royaume était chez moi maintenant.

Sous mon manteau de chair, le surplis de la Harpie s'était posé. Ainsi vêti, j'embarquais sur la barque du passeur sur le Styx. Puis, j'entrais dans la première prison des enfers. Tous ses morts ne me dérangeais pas. Une bonne chose, je pensais, quand on est un spectre, mieux valais ne pas compatissant vis-à-vis des damnés. Dans cette prison il y avait un homme qui surplombait le tribunal. Il ne me disa rien, je fit de même. Quelque chose me disait pourtant que se n'était pas la dernière fois que je le voyais.

Je sortais du tribunal pour arriver sur la deuxième prison. Je pouvais y voir une bête énorme qui terrorisait et dévorait les morts de cette prison. Un animal sorti de la mythologie, le chien tricéphale, Cerbère. Marchant librement dans le territoitre du fauve, les morts étaient terrifiés par ma simple présence. C'était une sensation jouissive.
J'arrivais devant le chien des enfers. Les yeux injectés de sang, il s'approcha de moi. Puis il s'inclina. Je posai une main sur l'une de ses têtes pour le caresser. Il sembalit heureux de voire un spectre. L'enfer était plus chaleureux que se que l'on pouvait croire.

Je savais que je devais me présenter à mes supérieurs. Cependant je ne savais où ni comment les trouver. Ne connaissant pas encore l'enfer comme ma poche, je marchais sans avoire la certitude que j'allais trouver se que je voulais. J'entrais dans la troisième prison, là ou les avares et les vénaux sont condamnés à connaître le même sort que Sysiphe.
C'est à l'entré de cette prison qu'un autre spectre vint à ma rencontre. Son surplis avait l'aspect d'une fleure.

- Bienvenue chez toi, ma sœur. Sa majesté, Dame Perséphone éxige ta présence. Je te prierai de me suivre. Tu n'as pas vraiment le choix.

Voilà les réponses que je voulais. J'allais me faire connaître des dieux des enfers. Plus vite cela serait terminer, plus vite je pourrais retournais à mes affaires. Je suivais le spectre, traverssant une à une les prisons du royaume des morts. Nous traversâmes la Caïna, maison du juge du Wyvern, pour finir sur les marches menant à l'Anténora. Je pouvais apercevoire une femme assise les marches. Perséphone, assurément.

Le spectre de l'Alraune s'agenouilla imédiatement. Quand moi je bloquais. Restant debout, je la dévisageai. Comme il était dit dans la mythologie, elle était vraiment belle. Je me demandais si sa beauté était un masque.
Au bout de trois secondes, je fus ramené à la réalitée quand je compris se que j'étais en train de faire.
Je m'agenouillai.

- Majesté, je vous amènes le spectre de la Harpie, de l'étoile céleste de la Lamentation, comme vous me l'avais ordonnée.

Dire qu'il fut un temps où j'aurais tout donné pour m'incliner devant les dieux d'Asgard. À cet instant, c'était devant le maîtresse des enfer je m'inclinais.
Par ailleurs, je fus étonné. Celon la mythologie, la fille de Déméter ne se plais pas enfer. Cependant, la réalité semblait différente. Je consevait parfaitement que les spectres devaient servirent aussi la femme du seigneur Hades.
Mais c'était au delà de ça.
Elle semblais être bien capable de commander aux troupes des enfers. Elle était aussi à l'aise en ces leiux. Elle ordonnait qui elle voulait de lui amener qui elle vouleit là où elle voulait. Bien qu'elle semblait s'ennuyer, c'était bien devant la riene des enfers que je ployais.

Que voulait-elle faire de moi ? Voulait-elle que je la divertisse ? Elle allait être dessus, je n'avais pas à cœur de me ridiculiser pour amuser une reine.
Cependant, j'étais impressionnée par l'aurae qu'elle dégageait. Je me cachais derrière mon chapeau. J'étais un peu mal à l'aise.

J'attendais qu'elle ne m'adresse la parole avant de dire quoique ce soit.
J'ai quelques problèmes avec le fait de donner autorité et mon respect à ceux qui ne l'on pas mérité. J'avais donné ma confience aux dieux d'Asgard et j'avais eu tort. Je ne referais pas les même erreures
Mais ce n'était pas le moment de le monterer.

La Magie ne tarde guère à réapparaître à Anténora avec la dite nouvelle Harpie. C'est ce point précis que la déesse eut toujours apprécié chez ce spectre. Non seulement il est efficace, mais en plus il est rapide. Deux principes qui sont d'une importance cruciale lorsque l'on parle de conquête, de victoire ou simplement de mener n'importe quelle mission que cela soit à son terme.

Comme très souvent, les Lamentations ont quelques secondes d'arrêt lorsque elles tombent face à face avec Perséphone. C'est quelque chose qui a toujours beaucoup plu à la divinité des enfers, car comme beaucoup de ses pairs elle aime à constater que sa personne fait son petit effet sur les mortels. Donc loin d'en être courroucée parce que la créature ne s'inclinerait pas assez vite, c'est un léger sourire amusé qui naît sur ses lèvres.

- Efficace, comme toujours. Dit-elle simplement à la Magie en posant brièvement les yeux sur le spectre.

En un instant le spectre disparait, laissant Perséphone seule avec la nouvelle venue.
La première chose qu'elle constate c'est l'enveloppe de chaire dont elle est recouverte comme l'on jetterait négligemment un manteau sur ses épaules. Bien que ses traits ne changent pas d'expression pour autant, la reine fixe cette couverture pour le moins étrange de longues secondes. Arborer un tel trophée en dit long sur l'état d'esprit et la ténacité de sa porteuse. Car si nombre de spectres ne connaissent ni la pitié ni la clémence, porter ainsi l'enveloppe charnelle d'un autre prend une connotation extrêmement malsaine et glauque. Voilà une petite qui promet d'être intéressante... si elle s'y prend bien, elle pourrait peut être même entrer parmi les favorites de son époux.

- Sois la bienvenue en enfer, spectre de la lamentation. Dit-elle dans un premier temps d'une voix douce.

Même si cela était on ne peut plus évident, il lui parait cependant bon d'ajouter.

- Je suis Perséphone, Déesse des ténèbres et épouse de sa Majesté Hadès. Poursuit-elle brièvement comme si cela l'ennuyait au plus point d'avoir à énumérer son statut au sein du royaume des morts.

Et encore... fait-elle court, car si elle devait énumérer tout ce que les humains nomment des titres, et comme se plait à le faire la majorité des autres divinités de ce monde, il y en aurait toute une tripoté. Non... les deux seuls éléments qu'elle donne sont largement suffisants.
En une fraction de secondes la déesse disparaît de sa vue pour se matérialiser face à la jeune femme dont le visage est largement occulté par son chapeau. Accroupie face à celle qui se tient à genoux, l'index de Perséphone se pose sous le menton juvénile en lui redressant doucement le visage. Durant de longues secondes les ténèbres plongent leurs prunelles d'ébène dans celles rougeoyantes de la jeune femme à la chevelure d'albâtre.

- Quel est ton nom. Finit-elle par demander en se redressant, comme si elle avait trouvé ce qu'elle cherchait et que plus aucune observation n'était nécessaire.

Faisant quelques pas dans la direction opposée, levant légèrement le bras pour que la spectre la suive, Perséphone monte les quelques marches qui la séparent du bâtiment et s'y engouffre, l'obscurité des lieux absorbant la reine comme une seconde ombre.

- Sais-tu où tu te trouves et sais-tu pourquoi tu as été choisie. Demande-t-elle tout en continuant à marcher.

Il est des entitées qui, dans sa posotion, voudraient que leurs serviteurs leur montre un respect total et immédiat. Mais ce n'était pas le cas de la reine des enfers. Avant que je ne m'incline, un sourire amusé s'était dessiné sur le visage de la déesse. Mon attitude face à son physique l'amusait. Il ne lui en fallait pas beaucoup pour la faire sourire.
Elle ne manqua pas de faire remarquer au spectre de l'Alraune son efficacité. Même si cela se fesait en trois mots. L'instant d'aprés, le spectre disparut me laissant seule avec la déesse Perséphone.

Bien que je profitais de mon chapeau pour me cacher, je laissais dépasser un œil pour observer la déesse. La fille de Déméter résta silencieuse plusieurs secondes à observais se que je portais sur mes épaules. À mon grand regret, le manteau de chair que je protais n'était pas fini et était trop court. Il en manqait presque la moitié. Il me tardais d'en rajouter la deuxième pièces principales pour le compléter enfin. Mais cela ne sembalis pas être à l'ordre du jour. Pour le moment.

D'une voix douce, la déesse du monde sous terrain me souhaita la bienvenue. C'est avec une intonation plus lasse qu'elle se présenta dans les régle avec son rang et tout se qui suivait. J'esqussais un mince sourire en soupirant, laissant passer un bruit presque inaudible, Tsss. Ce n'était pas du mépris. Je compronais pourquoi la déesse avait cette intonation de voix.
Il était aussi interressant pour la déesse du monde des ténèbre de se présenter, qu'un spectre portant son surplis déclarant qu'il est un spectre.
Une formaliée qui sonnait comme une évidence.

De plus, elle se présenta d'une façon très braive. Elle aurait pu dire bien des choses encore sur elle et ses titres, cela aurait témoigné d'une certaine prétention. Mais elle ne le fit pas. Même si elle était une déesse, elle faisait preuve d'humilité. C'était une attitude que j'appréciais, surtout chez une personne de son rang divin.

Perséphone disparu soudainement de mon champ de vision pour se materialiser, accroupie, face à moi. Elle posa son doight sous mon menton, redressant doucement mon visage pour qu'elle puisse le voir. La déesse des enfers plongeait ses yeux aussi sombre que les ténèbres dans les miens. J'avais l'impression qu'elle lisait en moi comme dans un livre ouvert. Cela aurait du me gêner. Mais ça ne me dérangea pas. J'étais juste étonné de voir avec quelle intensité elle me regardait.
Je pensais qu'elle voulait simplement voir le visage du nouveau spectre qui devrait se battre pour elle.
Satisfaite de se qu'elle avait pu voir, elle se redraissa en me demandant mon nom.

Je me nommes Amélia.

Elle tourna les talons, me faisant signe de la suivre. Je la suivis. La déesse montait les quelques marches qu'il y avaient entre elle et la demeure du juge du Griffon. Il entrait dans le bâtiment. L'obscurité du lieux semblait habiller la déesse d'une immense robe. Seule sa peau blanche resortait dans les ténèbres.

Je sais que nous nous trouvons dans la demeure du Griffon.

Il semblerait que ce qu'il me soit arrivé dernièrement ait retenu l'attention du dieux des enfers.

Mais il n'est pas impossible que l'ancien porteur de ce surplis ait du partir prématurément.
Et peut-être que le seigneur Hades, plongé dans un ennui mortel...voyait venir l'envie de voir un nouveau visage.
Ou était-ce vous ?
Vous semblez bien capable de commander l'armée des enfers. Il ne doit pas vous être si difficile de sublimer un humain au rang de spectre.

Je marquais une pause, avant de reprendre.

Le seigneur Hades a quelque chose de différent avec les autres divinitées.

En Asgarde, on nous élève de sorte que nous vénérons Odin et ses enfants. À Athène, dès leur plus jeune âge, les enfants sont endoctrinés pour ne servir que leur déesse. Etc...
Tous ces chevaliers ne choissent pas qui servir, leur lieux de naissance a déjà choisi leur dieux.

Cependant, avec Hades cela est différent. Il n'existe aucun lieux saint où l'on éleve les hommes pour être spectre.
C'est un choix que de le servir.
Ses divitées entrainent des milliers de jeunes gents dans leur chute. Alors que vous, vous laissez libre choix au humain de se battre pour vous.
Les dieux sont hypocrite, mais pas ceux de la mort.

Hades m'a choisi et je l'ai aussi choisi

Je suis libre et fière de me battre pour vous.

Amélia... quel doux nom pour quelqu'un qui semble si empreint de violence et de cruauté... à moins que cela ne soit qu'une simple histoire de vengeance ? Après tout peu importe. Chacun a ses raisons d'être ce qu'il est.
La déesse marche tranquillement au coeur du dédale de la demeure d'Alessio, suivie de près par la jeune femme.

- Il semblerait que ce soit un mélange des deux. Répond-elle dans un premier temps quand la spectre parle de sa "promotion", qui serait due à ses actes passés ou peut être au sort qui frappa l'ancienne étoile.

Un léger sourire étire ses traits tandis qu'elle pose les yeux sur Amélia tout en continuant de marcher.

- Cela aurait effectivement pu être de mon fait. Mais il n'en est rien. Sa majesté a choisi d'elle même de te confier cette tâche. Poursuit-elle alors que, soudainement, elle s'arrête en se tournant vers la spectre.

- Capable... Répète-t-elle d'une voix traînante alors que ses prunelles se parent de reflets violines. Me considèrerais-tu comme une épouse tranquille dont la seule activité consisterait à tenir la maison comme n'importe quelle humaine... Amélia...

Ses traits légèrement figés se détendent dans l'instant, un nouveau sourire apparaissant sur son visage tandis qu'elle reprend sa route. Il est difficile de vraiment savoir si les mots prononcés par la Lamentation l'ont contrariée ou non, tant l'expression dont se pare son visage diaphane est douce, voire paisible même.
Mais dans le doute, mieux vaudrait, pour n'importe quel être à peu près sain d'esprit, ne pas trop prendre à la légère ce joli sourire affiché sur les lèvres de la reine des enfers.
Perséphone prête toujours une grande attention aux mots qui sont formulés et sa mémoire est excellente. Il est rare que la divinité oublie quoi que ce soit et ce fait renforce le mystère de ces dix dernières années dont certains mots et évènements s'obstinent à ne pas vouloir réintégrer sa mémoire. Mais cela... est un autre problème.

- Tu te rendras vite compte, lorsque tu rencontreras sa majesté, qu'il est bien différent de tous les autres dieux et que personne ne peut surpasser sa grandeur. Commence-t-elle alors qu'Amélia lui fait part de la différence qu'elle ressent entre la divinité infernale et les autres. Odin est égoïste et violent, Poséidon aussi changeant que les eaux qui sont son domaine, Athéna est aveuglée par son besoin permanent de protéger l'humanité quoi qu'elle puisse faire, Aphrodite ne pense qu'à sa beauté, Hécate qu'à sa magie, Amphitrite se contente de suivre Poséidon en gentille épouse qu'elle est, Arès ne sait rien faire d'autre que détruire, Apollon et Artémis n'ont d'intérêt que pour eux mêmes... et la liste se poursuit ainsi indéfiniment. Achève-t-elle d'une voix lasse.

Finalement... la seule divinité des plus importantes dont elle ne cite pas le nom, est celle de son père Zeus.
Lorsqu'elle reprend sur une tirade à propos de la façon dont les autres chevaliers ou croyants sont endoctrinés, à ce qu'elle semble penser, Perséphone fait une nouvelle halte. Alors qu'elle se tourne pour faire face à la spectre, ses iris sombres la toisent durant de longues secondes sans mots dire.

- Penses-tu vraiment ce que tu viens de dire Amélia...?

Sa voix reste égale, sans qu'un ton particulier ne prenne le pas sur un autre, semblant alors indiquer qu'aucune colère ou sentiment du même acabit n'enserre la poitrine des ténèbres. Non... ce qui ressort surtout de son attitude générale, c'est la surprise.

- Les spectres sont effectivement des entités à part des autres chevaliers qui peuplent cette terre. Mais si tu imagines que les autres ne sont que des fanatiques endoctrinés, viendra le jour où tu essuieras une cuisante défaite Amélia.

La divinité fait une courte pause sans cesser de fixer la jeune femme.

- Il est vrai que certains d'entre eux le sont, mais c'est très loin d'être le cas de la majorité. Finalement... les raisons qui poussent un être à servir un dieu plutôt qu'un autre peuvent revêtir bien des aspects. Mais ils sont nombreux à être totalement dévoués à la cause qu'ils servent, ou pensent servir à travers ces divinités. Les Saints de ma jeune soeur sont le pire exemple qu'il soit en ce monde et en même temps le meilleur. Car la plupart d'entre eux croit vraiment en Athéna. Ils la servent parce qu'ils l'aiment du plus profond de leur coeur et c'est bien cela qui les rend dangereux. Parce que l'amour... les sentiments... sont la pire chose qu'il puisse exister en ce monde dès lors que l'on parle de combat. Un être humain qui se bat par amour, sera toujours plus dangereux que celui qui se bat uniquement avec la haine au ventre.
Sais-tu pourquoi Amélia...?

La déesse des enfers semblait penser que mon assencion en temps que spectre était bien dû a ce que je lui avais répondu. Ma nomination aurait pu effectivement être du fait de la divinitée. Cependant ce n'était pas le cas. Seul Hades m'avait choisi. Ainsi je savais que je ne deuvais rien à son épouse.
Un mots retenut sont attention. Elle me demanda si elle me semblait être une simple épouse sans soucie chargé de l'entretient de la maison.
L'idée me faisait sourir quelque peu. Pour entrenir une maison comme les enfers il fallait bien être au moins une déesse. Je répondis, effaçant mon sourir.

Je ne saurais avoire un avis sur vous. Ce que je sais de la déesse Perséphone, je l'ai lu dans des ouvrages traitant de la mythologie. Autant dire que je ne sais rien de votre personne.

Comment pourais-je vous considérer alors j'ignore encore tout de vous.

Il était difficile de savoir si ce que je disais, avait réellement un intérêt pour la déesse. Mais aprés tout je n'étais pas là pour lui dire se qu'elle voulait entendre, ni pour faire gonfler ses chevilles. C'était elle qui voulait voir qui j'était. Si se qu'elle voyait ne lui plaisait pas, elle pouvait toujours me soustraire de sa compagnie.
Elle continuais en disant que je rendrais vite compte de la supériorité du seigneur Hades sur toutes les autres divinitées. J'en avis déjà une vague idée cela dit. Perséphone me conforte dans mes idées décrivant brièvement les autres dieux. Le seul qui trouvait grâce à ses yeux, était Zeus, le frère d'Hades.

Quand je repris, exposant se que je pensais de l'endoctrinement des chevaliers par leur dieux, la maîtresse des lieux fit halte. M'observant un moemnt, elle me demenda si c'était bien là se que je pensait vraiment. Elle continuait disant que si je croyais que les autres chevaliers étaient justes des fanatiques sans libre arbitre, j'allais me heurter à un mur.
J'en prenais note. De plus, il m'était déjà arrivé de croiser un chevalier qui n'était en rien un fanatique.
Elle continuait de me fixer.

Elle était d'accord avec mon raisonnement. Cependant je ne deuvais pas l'étendre à une généralité. Elle disait que les raisons qui poussait les hommes à servir un dieux étaient légions. Je n'en avais au final trouvé qu'une. D'aprés elle, les chevalier étaient nombreux à être totalement dévoués à la cause qu'ils servaient, ou pensent servir à travers ces divinités. Pour moi, cela résultais d'un fanatisme et ne démontré aucunement que j'étais dans l'erreure. De même que de croire fermement en un dieux. Le servire et l'aimer cinsérement de change rien non plus.
Et dans ce cas je suis d'accord avec la déesse des enfers. L'amour est le pire des sentiments.

C'est plus un constat qu'un véritable avis.

On peut croire fermement en un dieux et l'aimer profondément. Cela n'empèche pas le fanatisme.

Les chatoliques aiment profondément leur dieux et ils n'ont pas hésité a faire des croisades en son nom tuant des centaines de personnes n'ayant pas les même croyance qu'eux. Leur amour pour leur dieux ne voulait pas dire qu'ils n'étaient pas fanatique.

Mais vous avez raison.
Faire un amalgame comme cela ne me donnera pas raison. Il est stupide de croire que tous ceux qui aiment et croient en leur dieux, sont forcément des fanatiques.
J'ai déjà pu croiser un chevalier qui est loin de l'être.

Il me serait impossible de prétendre avoire la connaissance absolue. Surtout face vous.

Fanatique ou pas, quand on se bat par amour, je suppose qu'on ne se bat pas seulement pour soit mais aussi pour les autres. Peut-être est-ce cela qui pousse les chevaliers à se battre corps et âme.
Alors que la haine est un sentiment individuelle qui finit par nous laisser seule même si il nous pousse à dépasser nos limite.

Mais je n'ai jamais eu l'ocasion de me battre par amour. Je ne peut que supposer.

Un léger sourire d'amusement se matérialise sur le visage de la reine des enfers. Le moins que l'on puisse dire c'est que cette jeune femme possède une intelligence aiguisée. Ses mots ne sont ni trop flatteurs ni pas assez et en même temps elle appuie judicieusement sur le fait que les livres qui romancent l'existence des dieux ne peuvent être considérés comme des ouvrages sérieux.
Bien joué... pense-t-elle, amusée par la tournure que prend cet échange, sans répondre aux mots de la Lamentation.

Perséphone écoute avec attention les propos tenus par sa spectre alors qu'elles se sont arrêtées dans une pièce sombre à la tapisserie d'un pourpre profond.
Un nouveau sourire se dessine sur ses lèvres alors qu'elle fait volte face, tournant le dos à Amélia, les pans de sa longue robe sombre s'élevant quelques brèves secondes dans les airs avant de retomber sur le sol.

- C'est exactement ça Amélia. Un homme qui fait quelque chose par amour, qu'il soit véritable ou simplement fanatique, est bien plus dangereux qui n'importe qui d'autre en ce monde. C'est pour cette raison que tu ne devras jamais sous estimer ceux dont les belles paroles prônent le respect, la protection et tous les sentiments du même acabit. Les spectres sont immortels, le savais-tu ? Demande-t-elle en lui jetant un bref regard.

- Cela fait partie du contrat scellé entre toi et sa Majesté. Tu choisis de devenir un spectre au service des enfers, de plier ton existence à sa volonté, en échange tu seras relativement libre de faire ce que bon te semble à partir du moment où nous n'aurons pas besoin de toi et tu acquiers l'immortalité jusqu'à ce que mon époux décide de te la retirer si tu ne t'en montres pas digne.
Evidemment certaines choses de ce monde ne te seront pas épargnées. Tu souffriras, que ce soit psychologiquement ou physiquement, et tu pourras mourir, brièvement cependant. Car tu reprendras bien vite ta place parmi les 108 spectres...

Cela fait un long moment qu'elles marchent au sein de la demeure d'Alessio, et il n'aurait pas été invraisemblable de se demander si elle avait vraiment une fin. Après avoir traversé nombre de salles différentes, emprunté des couloirs virant de droite et de gauche, enfin la déesse et la spectre débouchent sur un patio en extérieur. Un peu comme la merveilleuse Elysion, un jardin aux fleurs colorées s'étend sous leurs yeux. Alors bien sûr il est très différent du jardin sacré d'Hadès et ne saurait lui être comparé. Cependant ces quelques fleurs en plein royaume des morts semblent assez oniriques.

- Le juge du Griffon est un inconditionnel romantique. Déclare-t-elle d'une voix amusée, alors que l'on discerne sans mal l'ironie poindre dans le ton de sa voix.

Alessio lui provoque autant d'amertume que de sentiments gênants. Décidément... il va être plus que temps de s'occuper de ce juge. Une sérieuse discussion doit s'imposer. Mais cela n'est pas le sujet présent.
Une fois que les deux femmes ont traversé la moitié du jardin et que de nouvelles marches se distinguent à l'horizon, la déesse s'arrête en se tournant vers Amélia.

- Tu ne vas pas plus loin. Dit-elle en posant ses prunelles d'ébènes sur la jeune femme. La prochaine demeure est celle de Kazuki, juge du Garuda, l'être le plus puissant du royaume des enfers après les divinités jumelles Hypnos et Thanatos. Tu pourras et devras de toutes façons tôt ou tard, t'y aventurer. Mais tu devras le faire seule.

Le visage impassible de la déesse des enfers avait laissé apparaïtre un sourir. Se que je répondais lui plaisait visiblement. Elle portait une attention particulière sur les mots qui sortaient de ma bouche. Savoir se que je pensais, constater ma façon de raisoner et voir mon comportement vis à vis d'elle, étaient surement le meilleur moyen pour elle de se faire une idée de ma personne.
La femme d'Hadès c'était arrétée dans une pièce obscure tapissée de pourpre. Cet endroit ne semblait pas avoire quoique se soit de différent avec les autres pièces, si ce n'était la couleure de ses mures.

Je ne connaissais que très peu de chose sur la couleure pourpre. Si en europe occidentale cette couleure était fréquente, à Asgarde nous l'utilisions très peu. Je savais juste qu'elle était symbolique de dignité, de foi, de noblesse et de richesse. Mais je pensais bien qu'il me faudrait plus d'une couleure pour connaître le juge du Griffon.
Sur le moment, je me demandais pourquoi avoire cette piece là de cette couleure en particulier. Était-ce seulement pour un soucie d'esthétique ?
Puis cette couleure vint m'évoquer autre chose. La couleure du sang. Était-il possible que cette pièce eut été peinte avec du sang ? Et peut-être était-ce celui de des proies du Griffon.
Je ne pouvais empêcher mes lèvres de dessiner un sourire. Un frisson de plaisir me parcourait à l'idée, que je me faisait de cette pièce.
Mais il était possible que se soit juste mon imagonation. J'effaçais ce sourire.

M'ayant écouté, Perséphone se retourna, faisant voler les pans ce sa robe le temps de son mouvement. Bien que je ne savais pas de quoi je parlais, il semblerait que j'avais vu juste. La déesse des ténèbres m'enseigna que je ne devrais jamais sous estimer ceux dont les belles paroles prônent le respect, la protection et tous les sentiments du même ordre.
Elle me demanda si je savais que les spectres étaient immortels. Je répondis simplement :''Oui.''
J'en ignorais cependant les raisons.
Cette ignorance ne resta pas plus longtemps. La déesse des enfers m'expliqua que cela fesait partie du contrat entre moi et Hadès. Je le servais et en échange il me mettais hors d'atteinte des affres du temps et de la mort. Il me suffisait d'en restait digne à ses yeux.
Bien que la mort et le temps n'avais plus d'emprise sur moi, les souffrances physique et psycologique étaient bien présentes. Bien que jeune, j'avais déjà fait l'expérience de ces soufrances. Cela ne me faisait pas peur de les affronter pour avancer.

Aprés avoire parcouru le dédale de pièces et de couloire, qui composaiant l'Anthénora, nous finîmes par sortire de la demeure du juge des enfers. La sortie s'ouvrait sur un patio fleuri. J'étais étonné de voir autant de fleurs aussi bien entretenues en enfer, là où la lumière du soleil saurait s'introduire.
J'avais, en fait, peut d'intéret pour les fleurs. Comme je suposais qu'elles avaient peu d'intéret pour moi.

D'une voix amusée la divinitée disait que le juge du Griffon était un inconditionnel romantique. Je ne voyais pas ne quoi un simple jardin témoignait d'un inconditionnel romantisme. Seul Perséphone pouvait savoir si le juge était vraiment romantique. Et comment pouvait-elle le savoir ? Il y avait plusieurs réponses possible. Je me gardais bien de n'en garder qu'une. Ce n'étais pas mes affaires se qu'elle faisait de siennes.
Pour moi l'entretien d'un tel jardin était surtout la preuve d'une détermination à avoir se qu'il veut. Une fleur étant immensément fragile, il devait être tout aussi attentionné.

Dignité, noblesse, foi en son dieux, mais aussi romantique, déterminé et attentionné. Le portrais du juge du Griffon se précisait. Mais il ne s'agissait juste de mon amusement. J'avais plaisire à connaître les gents par se qu'ils disaient ou faisait. J'aurais une meilleurs idée du Griffon en le voyant moi même.

Aprés avoire parcouru la moitié du jardin, la déesse des enfers s'arrêta, se tournant vers moi.
Je n'irai pas plus loin. La prochaine maison appartenait au juge du Garuda, un dénomé, Kazuki. Il étais le spectre le plus puissant, juste aprés les dieux jumeaux, Hypnos et Thanatos. Un japonais ? Je ne savais pas que se peuple pouvais des guerriers aussi puissant. Mais le cosmos repose dans chaque être vivant, alors pourquoi pas. Je me demandais quelle pouvait être sont histoire.
Le rencontrais semblait être une étape obligatoire. Nous verrons cela en temps et en heure.
En attendant, j'avais une question qui me brulait les lèvres.

Je voudrais vous poser une question, à vous qui connaissez le juge du Griffon mieux que moi.

Cette pièce tapissée de pourpre, où nous nous sommes arrétées.
Quelle est-elle en réalité ?
Pourquoi cette pièce uniquement ?
Pourquoi ce pourpre ?

L'existence amène parfois de drôles de situations. De reine des enfers, Perséphone semblait se muer doucement en un professeur expérimenté, distillant sagesse, conseil et enseignement à son nouveau spectre. Finalement c'était quelque chose que la déesse avait toujours apprécié. Elle aimait ce principe, même si elle n'avait que peu le loisir de s'y employer.
Ça n'était pas vraiment son rôle que d'enseigner aux nouvelles recrues. Elle n'en n'avait généralement pas le temps et encore moins la véritable envie. Seuls quelques élus avaient ce privilège. Il faut croire que l'ancienne Ase en faisait partie.

Un léger sourire étire les lèvres rosées de la divinité des ombres. Pour une raison inconnue, peut être simplement parce qu'elles venaient de traverser sa demeure, la curiosité semble titiller la jeune spectre qui souhaite en apprendre d'avantage sur le juge du Griffon.

- Il est difficile de véritablement connaître Alessio. Dit-elle dans un premier temps alors que ses prunelles sombres semblent se perdre au coeur du jardin qui les sépare de la demeure de Kazuki.

- As-tu remarqué... Amélia, que cette pièce est la seule que nous ayons traversée ? En dehors de cette unique pièce, nous n'avons arpenté que des couloirs et des corridors. Poursuit-elle d'un ton amusé. Cela se peut uniquement parce qu'Alessio t'a instamment permis d'y pénétrer.

Posant ses iris d'ébène sur le visage diaphane de la spectre, Perséphone lui adresse un léger sourire dans lequel semble poindre un amusement certain.

- Il se dit que les murs de cet endroit arborent cette couleur pourpre parce qu'ils seraient gorgés du sang et de l'âme tourmentée des victimes du Juge. Il se murmure qu'Alessio serait très fier de cette pièce, ce qui serait la seule raison qui t'aurait permis d'y pénétrer. Achève-t-elle d'un ton très doux, contrastant parfaitement avec ses paroles relativement glauques.

La déesse repose les yeux sur le jardin luxuriant, ses prunelles dérivant bien au-delà de cette frontière, pour s'enfoncer profondément vers le Palais, et encore plus loin vers Elysion.

- Si tu as encore d'autres questions, poses les Amélia. Lui dit-elle en se tournant de nouveau vers la spectre.

- Dans le cas contraire nos chemins seront amenés à se recroiser très prochainement.

J'étais curieuse de savoir si j'avais vue juste, ou si ce n'était qu'une pièce peinte en pourpre sans le moindre intérêt. Ma curiosité faisait sourire la déesse. D'après Perséphone, il était dificile de connaître qui était vraiment le juge du Griffon. En me disant cela, elle laissait son regard se perdre dans l'étendue du jardin du juge. Je demandais bien à quoi elle pouvait penser comme cela.

Elle me demanda si j'avais remarqué que la pièce en pourpre avait été la seule pièce que nous ayon s eu à traverser. Je ne répondis pas. Je pensais bien qu'il s'agissqit d'une question rétorique, la déesse n'attendais aucunement une réponse de ma part. Elle savait très bien que je l'avais remarqué. J'avais été sur ses talons tout le long de la traversé de la maison du Griffon, ma seule question se porte sur cette salle et fort heureusement pour moi, je savais faire la diférence entre une pièce et un couloir.

Je ne pensais pas que le juge du Griffon m'avais instament laissé entrer dans cette pièce. À mon imble avis, il n'avait que faire de moi. Je pensais plutôt que si j'ai pu accéder à cette pièce, c'était d'une part, parce qu'il en était fière, et d'autre part parce que j'acompagnais Perséphone. C'était à mon avis les deux raison qui m'ont permi de voir cette pièce.

La réponse que j'attendais ne tarda pas plus tongtemps à tomber. Bien que ce soit une rumeure, le fait que ce soit la déesse des enfers qui me la dit, cela m'aidait à y croire. J'avais donc vu juste. Les mures de cette salle étaient bien peint avec le sang des victime d'Alessio. Il n'y avait rien de surprenant à se qu'il en soit fière. J'étais moi même fière de mon menteau de chaire.

Je me mordais les lèvres de plaisire. L'idée, que ces mures soit se que je pensais, n'était pas dure à avoir. Mais l'entendre de la bouche de quelqu'un d'autre était une mélodie des plus agréable. Je sentais mes jambes tremblaient. Je m'agripais à mon menteau comme pour rester les pieds sur terre. Je deviner aisément le plaisire qu'avais le juge de montrer cette pièce. À en juger par le plaisire que j'avais eu en les voyant, c'était intance.

La déesse dit autre chose, mais je n'écoutais plus qu'un mots dur deux. Elle avait clairement répondu à ma question et je n'en pas d'autre. Sa seule réponse avait déjà envahi ma tête.

Alessio est assurément un homme de goût...

Je...vais vous laisser majesté.

Je me retournais pour partir. J'avais sufisament pris le temps de la déesse des enfers. Et puis j'étais trop éxcité pour parler encore de quoi que ce soit. Mon menteau n'était pas encore fini, et cela me démangeais. Alessio...j'aurais probablement le plus grand plaisire à te tomber dessus.

Sujet: Re: [FB Amélia] L'accueil des petits nouveaux

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