Parce que le surplis du Garuda aimait l'armure d'or du lion...

La maison du Bélier

Le fauve s’approchait des lieux à une vitesse vertigineuse. Au contraire de précédemment, elle avait fermé son esprit lors de sa traversée des monts, créant une solide barrière mentale à toute épreuve qui avait stoppé net les possible fuite depuis le Colisée. La Lionne était une femme pragmatique. Elle savait qu’ainsi elle ne serait dérangée par personne et qu'elle sentirait la moindre fluctuation de cosmos cherchant à perturber ce flux.

C’est avec l’esprit serein que la jeune femme arriva enfin au devant de la gigantesque demeure Grec, le Temple du Colisée. L’aura qu’elle y ressentait appartenait belle et bien à celui qu'elle attendait à voir, malgré le fait qu'il la cache délibérément pour ne pas se faire démasquer.

"Il est inutile de te cacher à moi... Je te débusquerai parmi les loups même."

Ce fut d’un simple bond vertigineux que la Sainte évita les marches pour mieux atterrir devant les deux lourds piliers du Colisée décrivant son entrée. D’une poussée de cosmos, elle prit plaisir à s’identifier en ce lieu. Non pas par provocation mais par subterfuge. Ainsi elle couvre la faible mais encore présente aura de son mystérieux visiteur.

Alors qu’elle pénétrait dans la somptueuse demeure, son cosmos doré crépitant d’excitation, presque éblouissant de pureté, se calmait peu à peu à chaque pas qu’elle faisait mais restant toujours très haut pour masquer l'autre cosmos et ainsi pouvoir rejoindre son hôte, le Juge de Garuda et se porter à ses côtés. A force de se connaître, les deux cosmos se mirent à luire légèrement, alors que le fauve faisait un sourire en coin à son encontre.

"Que me vaux ta venue en ces Terres si peu accueillantes pour toi... ? Tu sais que si on te découvre en ces lieux, cela pourrait vite dégénérer pour toi ?"

Les yeux de la jeune femme pétillaient de malice et d'espièglerie.
La Sainte se remémora alors la dernière fois qu'ils se trouvaient ici en ces lieux, avec Kyros à l'époque, le dernier porteur de l'armure d'Or du Capricorne. Comme cela semblait ironique alors même qu'elle venait de croiser et de quitter son nouveau porteur, Millan. Ainsi vont l'ordre des choses...

Il sortit alors enfin de l'ombre de sa cape de velours noir dans laquelle il s'était emmitouflé pour voyager.

Son cœur s’enflamma à la seule vue de son visage. Elle le regardait de ses magnifiques yeux bleus azur. Ces yeux dont le Juge avait si souvent rêvé. Ces yeux qu’il n’avait jamais oubliés.

Il n’avait fallu qu’un seul regard. Les yeux de la jeune femme consumèrent toute la haine, toute la colère, toute l’amertume du cœur du Garuda en à peine une seconde. Les sombres nuages s’envolèrent en fumée, laissant les rayons du soleil venir les couver de leur douce chaleur. Les ténèbres qui obscurcissaient l’âme de Silfrid furent dissipées en un instant. Les flammes de cosmos obscur qui couraient sur le corps du jeune homme changèrent, prenant peu à peu une teinte dorée si caractéristique des Chevaliers d’Or. Cette teinte lumineuse et chaude qui symbolisait l’espoir vint englober le Juge. Irène avait prit soin de le rendre invisible aux yeux du Sanctuaire.

Telle était la toute puissance de l’amour. Le plus beau des sentiments. L’émotion qui enflammait le cœur des hommes, qui les rendaient si vaillants, si courageux, si honorables. La seule force au monde capable d’éradiquer les ténèbres sans la moindre difficulté, avec une efficacité si remarquable.

La vérité éclata dans l’esprit du Lion d’Or, telle une brise fraiche et agréable qui vint balayer tous les doutes, toutes les hésitations, toute la honte qu’elle ressentait. Presque immédiatement, elle fut capable de dire que l'avenir serait meilleur. Elle ne l’expliquait pas. Mais elle avait failli le faire. Elle avait failli tuer Kazuki. Comme il avait faillit la tuer, elle, la femme qu’il aimait, celle qu’il tenait à présent dans ses bras et qu’il regardait avec tout l’amour qu’il était prêt à lui offrir. Alors tout perdit de son importance. Au diable s'ils seraient damnés pour leurs actes. Rien n’avait plus d’importance que cet instant. Car ils s'étaient retrouvés. Il la savait sauve. D’une main, il lui caressa la joue, priant de toute son âme qu’elle lui pardonnerait ses actes.

"Tu en as mis du temps pour revenir..."

Parce que le surplis du Garuda aimait l'armure d'or du lion... 1146337107

Son entretien avec Zeus avait échoué, il n'avait pas eu ce qu'il avait souhaité. Cependant, il avait hérité d'un artefact appartenant à sa lignée, un bracelet en or avec un aigle incrusté à l'intérieur. Kazuki n'avait pas prit la peine de rentrer en enfers pour récupérer son surplis, il savait qu'il ne craignait rien ici. Le traité de non agression était toujours valable, même si le sanctuaire allait bientôt regretter de s'être joué de Thanatos. Bref, il espérait seulement ne pas voir Irène combattre, un souhait qui n'allait sans doute jamais pouvoir être réalisé. Son devoir comme le sien était de livré des batailles contre leurs ennemis, si le destin aurait été plus favorable alors peut-être qu'il aurait pu vivre heureux. Néanmoins, s'ils n'avaient pas choisit cette voix alors peut-être qu'il ne se serait jamais rencontré, il remercia les dieux de lui avoir accordé cette chance. Le cosmos au plus bas il avait complètement masqué sa présence pour éviter d'être détecter par les autres Saints, de toute façon il n'en avait pas pour longtemps. Il s'installa sur les marches du Colisée en visualisant cet endroit, c'est là qu'il avait compris qu'il n'existait pas de meilleur chevalier d'or que Kyros. Cet homme était le seul à avoir gagné sa confiance, malgré leurs différents, Kazuki avait vu en lui un homme juste et droit, si seulement certain pouvait suivre son exemple... Sans lui, les forces du sanctuaires n'était plus les mêmes, il y avait bien Shiyo qui restait intéressant, cela n'était pas étonnant lorsque l'on savait qu'il avait été le disciple de Kyros.

Le cosmos d'Irène se fit sentir assez rapidement, elle avait sans doute ressentit la présence du juge du Garuda. Ils n'avaient pas besoin d'élever leurs forces pour connaitre leurs positions, leurs liens étaient bien plus fort que cela. Les sentiments qu'ils éprouvaient l'un pour l'autre suffisait à les réunir et ce même au plus profond des Abyss. A son arrivé, Kazuki posa son regard sur elle, avec un léger sourire il se releva et fit un pas en avant pour la fixé. Irène avait prit ses précautions pour éviter qu'on vienne perturber leurs rencontres, ils allaient néanmoins devoir faire vite car il ne voulait pas créer de problème avec les autres chevaliers. Sa présence n'était pas une provocation envers eux, il souhaitait simplement revoir celle qu'il aimait, il n'y avait rien de mal à cela...

"Il est inutile de te cacher à moi... Je te débusquerai parmi les loups même."

C'était... une drôle de manière de le saluer, mais cela l'avait fait sourire. Le regard sombre du juge se posa sur la demoiselle. C'est avec le coeur léger qu'il s'approcha d'elle. Elle était si différente, si douce et si belle. L'aura qu'elle dégageait suffisait à bannir le mal qui était enfouis en lui. Le fait de savoir qu'elle l'aimait le rendait heureux, il savait que cet instant ne pourrait durer éternellement et il voulait en profiter au maximum. Même si un jour il devait périr, il partirait le coeur apaiser. Le simple fait de savoir cela le satisfaisait, car quoi qu'il puisse se passé, il ne pourrait oublié qu'il l'avait aimé de tout son être. Il se sentait comme privilégié de pouvoir partager ce genre de sentiment avec elle.

"Que me vaux ta venue en ces Terres si peu accueillantes pour toi... ? Tu sais que si on te découvre en ces lieux, cela pourrait vite dégénérer pour toi ?"

" Je sais, je n'en ai pas pour longtemps, promis. "

Perdu dans ce monde bleu que représenter les yeux de sa bien aimé, le juge attrapa la jeune femme par la taille avant de mettre ses mains autour d'elle et de la prendre dans ses bras. Il pouvait sentir la chaleur de son corps et le coeur de la belle battre à vif allure. Le juge ne dégageait plus aucun sentiment négatif, il avait laisser parler son âme et l'énergie divin qui coulait dans ses veines avaient prit le dessus. Grâce à elle, il avait reprit goût à la vie, elle lui avait offert cette lueur d'espoir qui lui permettait de vouloir vivre un meilleur avenir. Le fait de la sentir contre lui était la plus belle chose qu'il pouvait s'offrir.

"Tu en as mis du temps pour revenir..."

" Tu sais bien... que j'aime me faire désirer. "

Il caressa le visage ainsi que les cheveux dorée de la jeune femme et resta collé contre elle un certain temps. Après l'échec qu'il avait eu avec Zeus, il savait qu'il risquait gros dans les prochaines semaines à venir... car il sentait que quelque chose de terrible allait se produire. Il voulait à tout prix éviter d'entraîner Irène dans une nouvelle Guerre Sainte... Il recula légèrement avant de la laisser sortir de son étreinte. Il reprit alors un air plus sérieux pour la prévenir du danger qui menacer ce monde.

" Écoute, je n'ai plus beaucoup de temps avant que Thanatos ne se doute de quelque chose mais... il faut que tu sache qu'il est parti rencontrer Cronos. Je doute que cela ne soit qu'une visite de courtoisie... pour le moment je n'en sais pas plus et j'ai préférait venir m'assurer que tu allait bien. Soit prudente Irène, je n'aime pas les tournures que prennent les évènements. "

Même blessé, épuisé, il était d’une beauté saisissante. Même dans ses souvenirs, elle ne l’avait jamais vue aussi beau… Ou bien était-ce à cause du fait qu’ils s'étaient séparés d'une manière assez violente et qu'elle venait de le retrouver enfin ? Oui, cela devait grandement influencer son jugement… Mais quand bien même, il était magnifique. Elle ne parvenait pas à ôter son regard de cette peau si douce et si belle. Et ses yeux, ce sourire, avaient un tel effet sur elle… Elle parvenait à grande peine à se contrôler.

"Et si tu me disais les raisons de ta venue…"

Elle n’en pouvait plus. Elle était tellement heureuse, tellement joyeuse de le revoir juste devant elle, souriant de son air ténébreux. Elle le laissa faire lorsqu’il s’approcha d’elle et la pris dans ses bras, la serrant contre lui malgré leur cap respectif. Elle ressentit la chaleur de son corps, l’odeur de ses cheveux, la douceur de sa peau contre son visage. Son souffle sur sa nuque lui rappela leurs instants de bonheur et de plaisir. Alors elle se laissa aller, elle se laissa transporter par la musique envoutante de son cœur qui battait à tout rompre, un cœur qui avait enfin retrouvé son âme sœur. Un cœur en véritable renaissance, après avoir été rempli de tellement de doute, et qui maintenant brûlait d’un amour éternel et indescriptible. Elle ne pouvait expliquer ce qu’elle ressentait. Elle l’aimait. Sans raisons. Elle l’aimait juste. Car il était Kazuki. Chaque parcelle de son être la faisait fondre. Elle, la Lionne d’Or, toujours imperturbable, droite et fière, se laissa aller, retirant cette carapace de devoir et de responsabilités pour ne redevenir qu'elle, Irène, une jeune femme transit d’amour, rien qu’un instant.

Elle le regarda au plus près, se laissant émerveiller par la profondeur de ses yeux, puis sourit. Elle était tellement bien, en plein milieu de cet océan de désolation créé par le Colisée, tout contre l'homme de sa vie.

"Je pourrais rester ainsi des heures… » Avoua-t-elle, détournant le regard."

Ses yeux se voilèrent légèrement alors que le Juge se recula pour pouvoir placer son regard dans le sien. Elle ne fit rien pour le retenir, se laissant bercer comme une feuille. Son expression était devenu plus sérieuse, il ne fallu pas plus longtemps à Irène pour pressentir qu'il allait lui dévoiler la raison de sa venue à cet instant. Elle redoutait un peu cet instant. Pour qu'il est prit la peine de venir en ces lieux sans son armure, c'est qu'il devait s'agir de quelque chose d'important.

Il avait donc prie la peine de venir en personne pour s'assurer qu'elle allait bien et de lui révéler de précieuse information. Elle avait bien fait de dresser un Keikai autour du Colisée pour éviter toute oreilles traitantes. Mais il prenait de gros risque en venant ainsi lui indiquer les agissements des Enfers. Elle s'en sentie honoré mais un sentiment de peur s'installa en elle. Une peur bleue qu'il ne soit découvert, malgré les précautions qu'elle avait prise, et qu'il ne soit puni. Elle eu du mal à trouver ces mots par la suite. Il avait été plus que clair. Une alliance était en marche...

"Je ferai bon usage de ce que tu m'as apporté. Je me montrerai prudente, rassure toi."

Elle savais néanmoins qu'elle était une Sainte et qu'en tant que tel, si une Guerre venait à être déclarée, elle serait sur le champ de bataille.

Même s'il était venu la voir car elle lui manquait, il voulait surtout s'assurer que tout allait bien. Il devait également la prévenir de la menace qui peser sur ce monde. Kazuki était lui même l'un des destructeur de ce ère, mais il ne pouvait résister au fait de protéger sa petite princesse. Elle avait toujours sur elle cette petite boule de cristal qu'il lui avait offerte. Il avait trouver cet artefact dans son domaine a l'époque ou il avait emménagé. Au départ cela devait lui servir pour manipuler la jeune femme, mais au final, il n'avait rien fait. Il aurait souhaité le détruire maintenant, mais au vue du caractère d'Irène il se prendrais un jolie coup de poing. Il valait donc mieux faire abstraction de cela. Si un jour on lui aurait dit qu'il tomberait sous le charme d'un chevalier d'or, il ne l'aurait jamais cru. Elle voulait rester des heures ainsi mais comme lui elle savait que le temps finirait par leurs être fatal. Le petit fils de Zeus lui avait donné des informations classé top secrète. Il ne voulait pas aider le sanctuaire mais la protégée elle. Il savait que les Saints ne résisteraient pas à une attaque des enfers. Sauf si bien sûr... elle avait le soutient des dieux. Kazuki savait pertinemment qu'Athéna avait la fille préférait de son grand père, et c'est aussi pour ça qu'il était ici.

Malgré la barrière qu'avait dressé Irène, le juge du Garuda ne pouvait se permettre de rester ici plus longtemps. Il devait regagner son royaume et préparer la nouvelle bataille. Faire bon usage de cette information, voilà qui allait sans doute le rassurer. Maintenant qu'elle était au courant, elle allait pouvoir se préparer. En faite, le mieux serait qu'elle ne sorte pas du sanctuaire avant quelque temps. Les combats à l'extérieur risque d'être rude... Non pas qu'elle n'avait pas le niveau suffisant pour son grade, mais un combat entre Kazuki et Zeus pouvait tout bonnement avoir lieu et cela déchirerait l'équilibre de ce monde. Il allait servir le dieu de la mort et donc combattre une nouvelle fois face à une armée. Il ne craignait plus la mort car il savait qu'il survivrait tant qu'Irène était là pour lui offrir cet amour. Il se mit alors à chercher quelque chose dans sa poche avant de le sortir. C'était une sorte de bracelet en or, il était magnifique ! Il y avait un aigle qui était représenter dessus. D'après son grand père, cet objet serait magique et permettrais à son porteur d'alerter le père des dieux en cas de situation désespérer. C'était un présent très important pour lui, car c'était la première fois qu'il recevait quelque chose du dieu des hommes. Cet artefact représenter la trêve qu'il avait passé ensemble dans les ruines d'Ivalice. De sa main gauche il attrapa la main droite de la jeune femme avant de lui poser le bracelet sur sa paume.

" J'ai rencontré Zeus il y a quelques heures et il m'a donné ça. Il m'a également dit que ce bracelet lui permettrait de savoir si je suis en mauvaise posture ou non. C'est un beau cadeau, et il représente beaucoup pour moi. Cependant, je penses qu'il te sera plus utile qu'à moi. Je souhaites qu'il vienne t'aider si tu es en danger. "

Kazuki ne voulait pas être sauvé par Zeus. Il voulait se débrouiller seul, car il était le seul fautif de son passé. La haine avait tant de fois prit le dessus sur lui qu'il en avait oublié les choses essentielles de la vie. Il ne souhaitait plus détruire, mais seulement servir le dieu des enfers... sa seconde famille... Maintenant, c'était à lui de protéger son grand père et les être qui lui étaient chères. Cela allait être difficile de combiner son rôle de juge d'Hadès à celui de protecteur, mais il savait qu'il en était capable.

" Je dois y aller maintenant, les Saints risques de se doutaient de quelques choses si ce n'est pas déjà fait. "

Il approcha alors ses lèvres des siennes pour l'embrasser avec délicatesse. Ce parfum et cette sensation de douceur était tellement agréable. Il resta collé à elle quelques instant avant de reculer et de se retourner.

" Pardonne moi... je ne suis qu'un idiot, je n'ai pas le pouvoir ni l'envie de trahir Thanatos... pourtant, je ne souhaite vraiment pas la destruction de ce monde. "

Biscione devait se rendre dans le temple de Shiyo le chevalier d'or du Verseau mais il avait constaté plusieurs phénomènes étranges lorsqu'il était au temple du Bélier. Le premier des phénomènes qu'il ressenti même s'il fut très réduit ce fut celui d'une spectre d'Hadès qu'il reconnut comme étant celui de Kazuki. Il avait rencontré le juge de Garuda lors d'une de ses visites au sanctuaire. Celle-ci fut bien entendu mémorable tant le représentant d'Hadès s'était montré pathétiquement ridicule avec son compère Rhadamanthe un autre des juges du sombre monarque. Ce qu'il ne comprit pas vraiment, c'est pourquoi son cosmos était si faible alors qu'il était pourtant doté d'une puissance colossale mais visiblement il était le seul à l'avoir ressenti et donc il se demanda s'il n'avait pas rêvé et se concentra plutôt sur ce qui se passait dans la première demeure du sanctuaire.

Ensuite, ce fut le départ rapide et imprévu d'Irène qui l'intrigua. Cette dernière exigeait réparation par rapport à ce que Biscione avait fait Angèle et elle avait l'air déterminée à l'obtenir, se montrant même assez en colère contre son supérieur. Cependant, elle oublia toute rancoeur et disparu alors que c'était elle même qui l'avait empêché lui de rejoindre Shiyo et les Asgardiens dans le temple du Verseau ce qui était assez contradictoire...

Et pour finir, le troisième phénomène assez étrange pour attirer l'attention du grand pope, ce fut l'apparition d'un kekkai au Colisée ce qui n'était pas vraiment normal car le sanctuaire n'était pas attaqué pour le moment et personne n'avait besoin de se cacher. Il décida donc d'aller voir par lui même ce qu'il se passait vu que tous les chevaliers avec qui se trouvaient en sa compagnie venaient de recevoir une mission à accomplir. Il ne restait plus que lui de libre même s'il ne voulait pas faire attendre trop longtemps ses visiteurs.

Lorsqu'il arriva au colisée, il ne s'attendait pas du tout à voir ce qu'il y trouva. Irène le chevalier d'or du Lion se trouvait en compagnie de Kazuki le juge de Garuda même si ce dernier ne portait visiblement pas son surplis et qu'il n'était pas en grande forme. La situation était claire pour le chevalier d'or du Scorpion qui essaya de garder son calme ...

- Je comprend mieux maintenant la scène au temple du Bélier ma chère Irène ... Tu dois être attirée par le côté sombre des gens ... Kazuki, je devrais t'anéantir sans scrupule comme tes compagnons Rhadamanthe et Alessio l'ont fait avec Orion un des notre... Ils n'ont pas hésité à l'attaquer et à le mutiler alors que nous avions un pacte de non-agression qu'ils n'ont bien entendu jamais eu l'intention de respecter ... Comme si on pouvait faire confiance à un spectre après tout ...

Biscione se tourna vers Irène

- Enfin, il semblerait qu'on ne puisse même pas faire confiance à ses propres compagnons ... et il soupira de dépit.

Il aurait bien réglé son compte au juge, ce qui aurait été facile vu sa condition mais il savait très bien vu la situation que la chevalier d'or du Lion ne le laisserait pas faire et il n'avait pas envie de l'affronter elle. Il préférait régler ça autrement.

- Chevalier d'or du Lion, tu sais ce qu'il te reste à faire par rapport à cet ennemi, nous réglerons ton cas ensuite ...

BIscione disparut dans une explosion de lumière, il était en colère. Il y avait déjà Angèle qui lui posait des soucis et maintenant c'était au tour d'Irène qui probablement ne ferait rien à Kazuki et qui de ce fait risquerait de devenir un danger pour le royaume en cas d'attaque du sanctuaire par Hadès.

temple du Verseau

Irène baissa les yeux lorsque le Juge lui prit tout en douceur la main et lui posa délicatement un présent au creux de celle-ci. Lorsqu'elle étendit les doigts pour visualiser l'objet, il se révéla être un magnifique bracelet en or avec une effigie d'aigle. Et à sa grande surprise, Kazuki lui révéla que c'était Zeus lui même, donc Kakyo qui venait de le lui remettre.

"Non ! Je ne peux pas l'accepter !! C'est un présent bien trop précieux ! Et si Kakyo te l'a offert à toi c'est qu'il y a forcément une raison... !"

La Sainte fut profondément touchée par son geste, mais comme lui, elle était aussi inquiète. Mais l'homme ne lui laissa aucune alternative pour le lui rendre.

"Dans ce cas !"

Irène approcha ses mains de son oreilles droite et y détacha une boucle d'oreille.

"Prends ceci avec toi. Elle renferme un peu de mon cosmos. Si un jour tu cherche ton chemin perdu dans les ténèbres, cette lumière te guidera..."

Et elle le lui glissa elle aussi dans la main.

Et c’est avec surprise que le Juge se découvrit en train de l’embrasser, penché vers elle, alors que leurs mains se mélangeaient. Transporté de bonheur, il avait sans le vouloir laissé son corps libre de ses envies. Et alors qu’il se laissait aller, il sentit qu’elle résistait quelque peu, sûrement désarçonnée par son audace. Une audace que lui-même ne se savait pas capable. Mais bien vite elle céda à son étreinte, et lui renvoya son baiser avec la même force, la même fougue, la même passion, la même douceur.

Accueillie par la douceur d'un baiser, elle lâcha alors totalement prise, offrant tout son être au jeune Spectre. Leurs cosmos se mélangèrent, créant un nid d’amour et de chaleur, alors que leurs âmes fusionnaient à nouveau à travers cette énergie si puissante, par ce simple baiser. Une véritable communion à travers le cosmos, où chacun pouvait lire en l’autre comme dans un livre ouvert, offrant un plaisir sans bornes.

Ce fut uniquement lorsqu’ils furent tous deux à bout de souffle que leurs lèvres se séparèrent.

Et puis,la magie du moment fut rompu, lorsqu'il la ramena à la réalité en lui disant qu'il était attendu. Elle le savait, elle avait ressenti son empressement. Elle se dit qu'il était temps de le laisser repartir et de lui souhaiter un bon retour.

Néanmoins, la sensation d’un cosmos proche l’en empêcha. Ce cosmos, elle le connaissait… Et elle n’avait nul doute de la raison pour laquelle cet homme attendait. Fidèle à son signe, il était là pour trancher, et décider si le Sainte devait être punie et le Spectre être éliminé ou non.

A cet instant, Irène sentit la peur l'envahir, pas pour elle, mais pour le Juge, elle était prête à s'interposer entre eux si combat il devait y avoir. Elle savait que les deux hommes ne s'appréciaient pas du tout. Elle ne voulait pas avoir le commencement de la Guerre Sainte sur la conscience non plus avec des hostilités engendrés par sa relation avec le Juge. Heureusement, Biscione n'en fit rien.

Il lui fit des sermons, lui fit entendre de chasser le spectre comme il se devait et disparu par la suite.
Irène ne fut pas très fière d'être découverte de la sorte mais s'était mieux ainsi finalement. Les choses étaient dites. Elle n'avait pas à avoir honte de ses sentiments. Aucun être humain de pouvait lutter contre. Pas même elle...

"Bon... Eh bien nous avons été découvert..."

La Lionne n'était pas au mieux de sa forme mais elle ne regrettait rien. Elle avait même placé une touche d'humour.

Elle avait bien compris que le bracelet en or était un un objet très important pour lui. Même si elle ne souhaitait pas accepter ce cadeau, elle fut forcer de le faire. Kazuki désirait voir Zeus apparaitre si Irène était en danger. Rien ne lui ferait plus plaisir que de voir son grand père sauver la vie de celle qu'il aimait. En effet, il devait y avoir une raison pour qu'il est reçu ce présent. En tous cas, en échange de ceci, la jeune femme attrapa l'une de ces boucle d'oreille avant de lui donner. Il serra l'objet dans sa main comme s'il voulait lui montrer que jamais il ne se séparerait de son cadeau. Une partie de son cosmos était enfouis à l'intérieur. Cela lui permettrait de guider ces pas disait-elle, il en avait bien besoin, lui qui avait fait tellement de mauvais choix. C'est avec un beau sourire qu'il embrassa sa belle sous les rayons du soleil qui faisait office de projecteur. Elle c'était montré distante au départ mais avait finalement succombé au plaisir. Ils restèrent un long moment collé l'un à l'autre, leurs lèvres ne semblaient plus vouloir se détacher. Après ce geste d'amour, il l'annonça qu'il devait partir, malheureusement, il ne pouvait pas rester ici plus longtemps. Il savait que la réunion entre Thanatos et Cronos aboutirait à une Guerre Sainte. Irène en était consciente, c'est sans doute pour cela qu'elle le laissa faire. Il savait qu'ils n'auront sans doute pas l'occasion de se revoir de sitôt. C'est lorsqu'il était prêt à partir qu'il sentit un autre cosmos s'approchait des lieux. Il le connaissait parfaitement et se disait qu'il aurait du mal à s'en sortir sans son surplis... Irène avait du le sentir aussi, après tout, il n'avait rien fait pour masquer sa présence. Kazuki ne s'inquiétait pas pour Irène, si elle se faisait bannir tant mieux, elle sortirait de cette guerre.

Lui, il savait qu'il ne craignait rien. Biscione n'allait rien tenter car il savait pertinemment qu'un combat pourrait déclencher un carnage, une guerre sainte à haute échelle. Ce qu'il disait n'avait ni queue ni tête... Rhadamante n'était plus ici depuis longtemps, sans doute avait-il voulut parler de Belgarath ? En tous cas, cela ne l'étonnait guère, Alessio était un homme sans scrupule et il aimait martyrisé ses adversaires. Orion n'avait qu'à pas se tenir devant eux... il aurait eu plus de chance face à Kazuki. Faire confiance à un spectre ? Il pouvait dire ce qu'il voulait, mais tromper le dieu de la mort ne faisait pas de lui un homme respectable... s'asseoir sur le trône d'Hadès n'était pas non plus un geste honorable... Bref, il n'avait rien à dire à des hommes qui ne voyait pas plus loin que leurs propres intérêt. Heureusement pour lui que Thanatos était compréhensible, le savoir avec Irène le ferait sans doute plaisir. Finalement, il quitta le Colisée aussi vite qu'il était arrivé, tant mieux, ils allaient pouvoir se quitter sans grabuge. Au moins, il avait su faire part de clémence à l'égard du chevalier d'or.

"Bon... Eh bien nous avons été découvert..."

" Il ne changera jamais celui-la. "

Il avait dit cela de façon tout à fait décontracté avant de poser ces sombres yeux sur la jeune femme. Le sourire au lèvres il remarqua néanmoins le mal être de la demoiselle. Elle avait mit une touche d'humour à cette situation mais la suite risquait d'être plus compliqué. Biscione n'allait certainement pas laisser passer ça... Il pourrait au moins être heureux de la voir si bien protéger. Avec Kazuki, elle ne risquait pas d'être attaqué. Ayant vu son mal aise, il reprit avec un beau sourire en mettant ses deux mains sur les épaules de la jeune femme.

" Ne t'en fais pas pour ça, "

Le juge se tourna alors pour prendre la direction de la sortie, il était temps pour lui de rentrer.

Il n'y avait plus à se justifier. Il n'y avait plus à hésiter. Elle ferait face, comme un vrai Chevalier d'Or, sans peur et sans remords.

Kazuki se voulait réconfortant et arbora son plus beau sourire qui fit sourire la Sainte. La Lionne soupira.

"Eh bien, j'ose l'espérer.. "

Se hissant sur la pointe des pieds, elle vint l'embrasser à nouveau, comme pour lui transmettre de sa force, puis elle recula d'un pas, avant de lui tourner le dos.

"Il est temps pour moi de te quitter... Je ne sais pas quand nous reverrons-nous... Mais le climat ne présage rien de bon. "

*Une nouvelle Guerre Sainte ?... *

Voila qui n’était guère encourageant. Les préludes de la guerre.
Leurs clameurs, sourdes et brutales, elle pouvait aisément les entendre. Le fracas des armes, le cri des hommes, d'agonie ou de triomphe... Cela aussi, la déité de la tactique guerrière en voyait les prémices.
Dans sa tête, un millier d'images se succédaient, formaient un tout et le vide chaotique dans un même temps. Un tourbillon balayait ses pensées.

Pour l'heure, elle devait retrouver les siens au premier temple.

"Portes-toi bien, Silfrid Valandil..."

Le Lion relâcha son cosmos d’un coup. Elle partit comme une fusée, à une vitesse phénoménale. Elle atteint une vitesse si rapide en un temps si court que la roche fut instantanément détruite sous ses pieds, ne laissant qu’un cratère fumant à l’endroit où elle se dressait une seconde plus tôt. Elle s’en alla sur le gué, à une vitesse telle qu’elle semblait ne pas toucher le sol. La femme parti sans regarder derrière elle. Elle savait que si elle se retournait, elle n'aurait pas la force de le laisser partir. Sachant pertinemment que la prochainement fois qu'ils se croiseraient, ce serait sur un champ de bataille.

Le Temple du Bélier

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