[Quête Solo en Italie : Milan Sethni] Antonia s'est enfuie !

Sous les ordres du sanctuaire, Milan se retrouva en mission. Il devait retrouver une dénommé Antonia qu'il n'avait que rarement vu. Elle c'était enfuis du sanctuaire car l'idée de combattre les spectres l'avaient effrayé. Quoi de plus normale pour une jeune fille de quitter ce monde de barbare. Elle voulait vivre une vie paisible sur terre et coulé des jour heureux avant de mourir. Au départ, elle avait accepter ce stage en Grèce pour se renforcer, mais très vite elle avait compris qu'elle n'était pas à la hauteur. Pourtant, le sanctuaire ne l'entendait pas de la même manière, pour cela, un chevalier d'or fut choisit. Milan qui venait d'acquérir ce nouveau grade avait été le grand gagnant de ce tirage au sort. Il allait devoir prouver sa valeur et surtout sa façon de parler pour tenter de faire revenir la jeune femme. C'est en Italie qu'il fut envoyé, la jeune femme était née ici, il y avait donc de forte chance qu'elle s'y retrouve. Pour être plus précis, c'est à Palerme que Milan débarqua, c'était une très belle ville avec de nombreux habitant. Tout le monde vivait tranquillement et personne ne semblait se doutait de la menace que représenter les forces du mal.

Le ciel était bleu et la journée venait de commencer. Il y avait beaucoup de bruit dans les ruelle et un grand nombres de personnes se rassembler pour manger, discuter et s'amuser. On pouvait entendre le rires des enfants qui joué à la balle. Des chien couraient également dans tout les sens et suivait le jeu de ces enfants. Ce n'était pas une mission difficile en elle même car aucune menace n'était présente. Ce n'était pas les forces d'Hadès qui allait se manifester ici. Milan avait du choix ! Il pouvait se permettre d'interroger les passant pour demandait si quelqu'un connaissait celle qu'il recherchait. Cependant cela pouvait s'avérait très long au vu de la foule. Il y avait tellement d'habitant qu'il était impossible de retrouver une personne sans connaitre le lieu exacte de son domicile. Malheureusement pour lui, le sanctuaire n’avait pas cette information.

Sur la grande place, il y avait des affiche avec du travail à accomplir, des recherche d'offres en quelques sortent, on y trouvait des mineurs, des gardes du corps, des soldats et bien d'autre choses variés. Rien d’intéressant. Les prix à Palerme était identique à ceux du sanctuaire, on pouvait trouver de la nourriture sans débourser trop d'argent. La ville était très grande et il y avaient de nombreuses habitations et des marchands divers, en bref, rien qui ne pouvait l'aider à retrouver la jeune fille.

Le ciel était bleu, le soleil brillait dans la ville de Palerme. Milan avait débarqué sur le port de la ville quelques heures plus tôt. La traversée en bateau s’était fait sans obstacles majeurs et ce fut donc le cœur léger qu’il posa le pied sur le sol Italien qui était jusqu’à preuve du contraire la moitié de ses origines. Il n’avait cependant pas le temps de s’imprégner de l’atmosphère de ces lieux, ni même de faire du tourisme. Il avait été envoyé ici par le Sanctuaire dans un but précis : retrouver une fuyarde. Il la connaissait de vue pour avoir été apprenti au Sanctuaire à la même époque qu’elle. Elle était arrivé quelques années après lui et était âgée d’un ou deux ans de plus que lui. Il se souvenait d’une jeune fille intrépide, fanfaronne et tête en l’air par moment. Enfin c’était ce que le peu de souvenir qu’il en avait, lui rappelait. Peut-être c’était-il fait une mauvaise idée sur la personne d’Antonia ? Peu importait ! Il avait mémorisé son aspect physique dans sa tête. Bien que celui-ci date déjà de deux années, il savait quelle particularité physique il devait rechercher : des cheveux bleus. Cette particularité physique était assez rare. Des femmes à Palerme avec un tel coloris capillaire ne devaient pas courir les rues.

Le Chevalier d’or du Capricorne ne portait pas son armure sur lui. Il était vêtu sobrement d’un haut noir et d’un pantalon de la même couleur. A son dos, sa Pandora Box était rattachée à ses épaules par des lanières. La boîte de son armure était elle-même recouverte d’un assemblage de morceaux de bois pour donner l’illusion que l’homme transportait une caisse des plus banals. Pas besoin d’éveiller l’attention et les regards des habitants en ce baladant avec une boîte constituée d’or. Cela risquait d’éveiller leur curiosité ainsi que leur convoitise. "Prudence est mère de sûreté" comme dit le proverbe ! Le Saints déambula donc dans les rues à la recherche d'une quelconque trace ou piste de sa cible. Cela allait s'avérer extrêmement difficile de retrouver quelqu'un parmi ces milliers de personnes. Autant chercher une aiguille dans une bote de foin ... sauf si l'on a un aimant géant.

(Bon ... Bon ... il faut bien commencer par quelque chose. Mmmmmh qu'est ce que c'est que ce truc ?)

Milan examina le tableau d'offre d'emploi qui ne lui donna malheureusement aucune indication mais fit tout de même germer une petite idée dans sa tête. Il pouvait très bien écrire une offre d'emploi où il se ferait passer pour un marchand cherchant une protection rapprochée et discrète pour faire sa tournée dans les environs. Peut-être qu'Antonia mordrait à l'hameçon ou peut-être pas Elle était une combattante et ce genre de boulot lui conviendrait parfaitement, tout en lui permettant d'être constamment en mouvement. En tout cas, il ferait miroiter une jolie somme pour espérer l'attire. Le seul hic était qu'il ne disposait pas de papier ni d'ustensile pour écrire.

Le Chevalier d'or du Capricorne avança quelques mètres et pénétra dans la boutique de ce qui semblait être une sorte d'antiquaire ou de magasin fourre tout. . Il y avait tous un tas de poteries et d'objets du même styles réunis dans sa petite boutique. Milan espérait que le marchand le laisserai emprunter de quoi écrire son offre d'emploi et qu'il serait également à même de le renseigner un peu sur la ville. Qui ne tente rien n'a rien ! Personne ne semblait être présent à l'intérieur. Peut-être que le propriétaire était dans l'arrière boutique. Le Saints haussa les épaules et ramassa du nécessaire pour écrire avant d'aller le poser sur le comptoir. Milan toussa pour signaler sa présence avant de parler d'une voix forte.

- Il y a quelqu'un ? Il y a quelqu'un ? J'aimerai vous acheter deux trois petites choses.

Le chevalier d'or était arrivé a Palerme avec une grosse caisse au dos, beaucoup de villageois pensait alors de lui qu'il était un marchand venu d'une autre ville. Il se mit rapidement à la recherche d'Antonia mais cela n'était pas aisé. Il allait avoir du mal à la trouver en arpentant la ville. Il aperçut alors au centre de la place, le tableau d'offre d'emploi. Son idée était bonne, et cela allait attiré du monde, mais allait-il réussir son coup ? C'était peu probable, il n'avait qu'une infime chance de la voir débarquer ici. Il entra alors dans une boutique qui vendait beaucoup de choses divers et variés. Il se servit dans les rayons pour prendre de quoi écrire. Après avoir tout déposé sur le comptoir il se mit à avertir le propriétaire des lieux de sa présence. Quelques secondes plus tard, un homme se présenta à lui, il était plutôt jeune, une trentaine d'année.

" Bien le bonjour jeune homme, désoler je travaillé dans l'arrière boutique. "

Il fixa les produits avant d'observer la caisse que portait Milan, étrange pour un touriste ! Chacun avait sa façon de faire après tout.

" Cela vous fera 5 Drachmes je vous prie."

Milan plongea sa main dans la poche droite de son pantalon et en sortit une bourse en cuir, nouée par une corde au bout. Il défie le nœud et sortit 5 pièces qu’il déposa sur le comptoir d’un air nonchalant. Sans prêter attention au commerçant, il utilisa rapidement son nécessaire pour écrire une offre d’emploi. Le jeune homme choisit précautionneusement ses mots pour mettre un maximum de chance de son côté. Il écrivit donc « Marchand recherche protection rapprochée, efficace et discrète pour effectuer sa tournée en Sicile. Besoin rapidement. 50 Drachmes la journée. Si intéressé rendez-vous à 18h00 tous les jours devant ce panneau pour tester vos aptitudes. Départ prévu Jeudi. Ne tardez pas. ». Milan reposa sa plume en ne semblant pas très convaincu. Il s’agirait peut-être d’un coup dans l’eau mais s’il ne tentait rien cela ne servait à rien d’être venu jusqu’en Sicile. Il attendit quelques instants que l’encre sèche et roula le parchemin, puis le plaça dans sa poche. Il fit un clin d’œil à l’homme et un large sourire tout en remarquant que le regard de l’homme était posé sur la boîte qu’il portait au dos. Il la regardait déjà avant que Milan ne commence sa rédaction d’offre d’emploi.

- Je n’ai pas de place pour emporter cette plume et cette encre. A moins de trouver une solution, j’ai peur que vous ne la gardiez dans votre boutique. A défaut de la vendre, vous pourrez toujours vous en servir personnellement.

L’adolescent se passa une main dans les cheveux d’un air nonchalant avant de se retourner pour partir. Il s’arrêta néanmoins après quelques mètres. L’annonce était une chose mais il ne pouvait se contenter d’attendre que le poisson morde à sa ligne pour le remonter. Il devait mettre un maximum de chance de son côté pour tirer le gros lot. Une petite demande de renseignement sur la ville s’imposait donc.

- Quel tête en l'air ! j’allais oublier ma bourse.

Le Saints d’Athéna revint près du comptoir et posa sa mains sur son bien. Un nouveau sourire naquit sur ses lèvres juvéniles en se rappelant que le home avait fixé la caisse qu’il portait sur le dos. Même ainsi elle éveillait la curiosité mais elle était tout de même moins tape à l’œil que sa Pandora Box dorée.

- J'ai vu que vous regardiez la caisse que je porte au dos. Certains vous diront que la curiosité est un très vilain défaut mais moi je ne le pense pas. Après tout que serions nous sans elle ? Moi même, je m'interroge sur divers sujet depuis que je suis arrivé dans cette magnifique ville. Peut-être pourriez vous éclairer ma lanterne ?

Milan s'éclaircit la gorge et fit sauter sa petite bourse dans sa main. Il la lança une dernière fois avant de la réceptionner d'un geste rapide qui contrastait avec sa nonchalance habituelle. Il allait rentré dans le vif du sujet.

- Dîtes moi mon brave, connaitriez vous, même de nom, un individu qui a un œil sur tout ce qui se passe dans Palerme. Il y en a toujours un ou deux dans des grandes ville comme celle-ci. Ce sont souvent des individus peu reluisants mais quand bien même. Je recherche une protection pour quelques tournées en Sicile et j'aimerai avoir le plus d'informations possibles sur le candidat que je choisirai. Vous comprendrez que je n'ai pas envie de finir avec un couteau sur la gorge, couteau de mon employé j’entends.

Sur cette petite explication, le jeune Sethni embraya directement sur sa seconde question qui était un peu plus banale, il fallait bien l'avouer.

- Je ne pense pas trouver cette perle rare avant quelques jours. Je suis donc en quête d'un logement. N'y aurait-il pas des les parages une auberge fréquentable ou quelques chambres à louer ?

Milan se pencha sur le comptoir pour donner une impression de demande plus discrète et plus sensible. Il venait de s'inventer une vie en l'espace de quelques minutes et comptait bien poursuivre sur cette voie pour retrouver sa cible.

- Ma jeune ainée devait préparer mon arrivée ici. Malheureusement dans sa dernière lettre elle mentionne une attaque de brigand qui l'ont laissé sans le sous. Depuis mon père et moi n'avons plus aucune nouvelle d'elle. J'aimerai tellement savoir ce qu'elle est devenue. Je garde l'espoir qu'elle soit encore en vie, même si les chances sont minces. Sans argent, où pourrait-on aller à Palerme mon brave ?

Le jeune garçon était très pressé et semblait plein de vie, il était amusant de voir ce genre de personne. Cela faisait plaisir à voir. Il courait de partout et laissa même ce qu'il venait d'acheter sur le comptoir. Étrange ! Sans dire un mot il laissa les affaires qu'avaient acheté Milan près du comptoir, cela pouvait être utile pour d'autre enfants. Il ramassa l'argent avant de rangea tout sa dans sa caisse. Le vendeur le laissa quitter sa boutique. Il allait donc retourner à ses occupations. Cependant, quelques minutes plus tard, son jeune client refit surface, il avait certainement oublier quelque choses. Quel tête en l'air ! Lui même n'avait pas remarqué qu'il avait oublié sa bourse. Il parlait beaucoup ! Il n'était pas revenu pour rien mais pour parler de certaine choses assez précises. Il cherchait un homme capable de l'informait sur tout ce qui se passait à Palerme. Il continuait de parler de son histoire et cherchait également un logement. Par chance, ce n'est pas ce qui manquait ici, cette grande ville abrité de nombreuses auberges. Avec le sourire, le propriétaire des lieux se pencha vers le garçon et reprit.

" Il y a une très bonne auberge à l'entré de la ville vers le sud, je te conseil d'y aller il ne son pas trop chère. "

L'homme se mit alors à réfléchir pour trouver une solution à ce jeune homme bien réactif. Il voulait l'aidé mais à sa connaissance il n'y avait personne qui pouvait convenir. Son histoire était bien triste et c'est alors qu'il eu une idée, c'était dangereux de lui parler de ça et ce n'était peut-être pas réelle mais... si cela pouvait lui donner un coup de pouce.

" Il y a bien un coin de Palerme ou les hommes les plus dangereux se réunissent, parmi eux, on raconte qu'ils possèdent le meilleur réseau d'information et qu'ils savent qui entrent et sort de la ville. Ils vivent au Nord-ouest, mais je te conseil de ne pas t'y rendre, c'est un endroit très dangereux. Sans argent nous ne pourrions vivre ici, à moins de dormir en dehors de la ville, il y a beaucoup de personnes en difficulté financière qui s'entraident là-bas. "

Milan écouta attentivement les informations que lui donnait le commerçant. Il y avait une auberge à l’entrée de la ville ce qui était assez intéressant. Les autres indications lui donnaient quelques éléments où chercher. Soit au Nord-Ouest chez des espèces de malfaiteurs soit en dehors de la ville, chez de pauvres gens. Voilà qui lui donnait au moins quelques pistes à exploiter : trois au total en comptant le panneau ce qui était vraiment une belle avancée. Sans plus attendre, il remercia chaleureusement l’homme pour ses informations.

- Merci monsieur. Qu’il est agréable de voir qu’il existe des bonnes âmes dans tous les coins de ce monde. Je vous souhaite la prospérité pour de longues et heureuses années.

Sans plus attendre, le jeune garçon rangea sa bourse dans sa poche et sortit du magasin. Il se dirigea vers le panneau d’affichage et accrocha son parchemin à un clou vacant. Il se dirigea ensuite vers le sud. Après une bonne heure de marche et avoir tourné en rond pendant une bonne dizaine de minutes, il se prit une chambre pour la nuit à l’auberge et la paya d’avance. Une fois ceci fait, il sortit dans la rue et s’installa sur un banc pour réfléchir à la suite des évènements. Il se trouvait à présent à l’entrée sud de la ville et donc par conséquent, près de l’extérieur de la ville et donc pas loin des gens peu aisés et assez éloignés des informateurs.

(Bon soit je cherche les pauvres gens maintenant et je vais voir les gens douteux après, soit l’inverse. Mmmmmh, j’arrive pas à me décider ! Je ne vois qu’une solution !)

Milan sortit une pièce de sa bourse et là lança en l’air. Si la pièce tombait sur la face pile, il irait au Nord-Ouest, face il se rendrait en dehors de la ville. Le destin décida de faire tomber la pièce du côté pile et le Sethni se décida donc de s’avancer dans cette direction. Le chemin était assez long puisqu'il devait traverser la ville. En chemin, il s'arrêta pour boire de l'eau fraiche à une fontaine ce qui lui fit le plus grand bien. Il s'arrêta également un peu plus loin pour acheter un petit sac d'olive pour grignoter sur la route. Le chevalier d'or du Capricorne raffolait de cet aliment qui était aussi bien connu dans son pays d'origine, la Grèce. Un petit en cas pour tenir le coup. Dommage qu'il n'y avait pas un peu de fêta dans le coin, car il en aurait également acheté. Après un certain temps de marche, le Saints finit par arriver dans le quartier dit "dangereux". A en croire la description que le marchand en avait fait de ce quartier plus tôt dans la journée, il fallait s'attendre à se faire poignarder à chaque coin de rue. A première vue, Milan ne se sentait pas vraiment en insécurité ici. Peut-être se trompait-il ? Il était d'un naturel téméraire et ce n'était sûrement pas ce genre de descriptions négatives qui allait lui faire froid dans le dos, loin de là.

(Bon j'ai bien mériter de faire une petite pause moi. Je vais leur régler leur compte à ses olives ! Miam miam, j'en salive déjà. Manque juste un peu de pain pour accompagner ça, mais je ferai sans.)

Le Sethni s'arrêta face à un banc. Il enleva sa caisse en bois contenant sa Pandora Box et la posa à ses pieds. Il s'installa sur le banc, gardant contre ses jambes le précieux réceptacle de son armure d'or. Il ouvrit ensuite son sac d'olive et commença à les manger une par une, crachant joyeusement les noyaux en l'air avec un air insouciant. Comportement certes infantile mais qui attire souvent le regard et c'était exactement ce que le Saints du Capricorne voulait. Il ne savait pas qui était une source de renseignement potentiel et il n'était pas non plus sûr que les gens dans la rues lui répondrait de bonté de cœur. Après tout, ils ne voudraient peut-être pas donner le nom d'un des leur ou seraient sujet à la crainte de représailles des malfaiteurs ce qui était tout à fait normal.

Milan avait finalement fait le choix de se diriger vers le quartier situé au nord ouest. Il était réputé pour être dangereux et abrité les plus dangereux criminel de la ville. Pourtant, les bâtiments n'étaient pas les plus démunie ! Au contraires, ils étaient beau et bien décorait. Ces caïds possédaient de grands moyens. Il y avait même un très jolie parc. Tout ce qui était ici appartenait au chef du quartier. Un homme que peu de monde connaissait et qui ne se montrait pas souvent. Après avoir acheté de quoi grignoté, le garçon se posa sur un banc avant de déguster ces olives. Contrairement au centre de la ville, il n'y avait pas d'enfant. Les personnes qui se promenaient par ici avait à peu près le même âge que Milan. Ils étaient bien habillé et faisait des rondes un peu partout. Au haut des bâtiments, il y avait d'autre personne qui semblait surveiller les alentours, le chevalier d'or qui venait d'entré à Palerme avait tout de suite était remarqué.

Soudain, trois hommes se présenta devant le chevalier d'or. L'un d'eux posa son pied sur la caisse. Ils étaient assez musclé mais ne dégager aucun cosmos. C'était des voyous qui passait par là et qui venait de l'apercevoir. Ils avaient des tête de délinquant et l'un d'eux fumé un gros cigare. Ils ne sentaient pas très bon mais il souhaitait quelque chose... une taxe !

" Hey petit, tu sais ou tu te trouve là ? Ce territoire nous appartiens, alors tu va devoir payer. "

Ce gamin n'avait pas d'argent, sans doute ! A son âge il devait à peine commencer à travailler. Cela ne leurs serviraient à rien de lui voler sa bourse. Cependant, il y avait cette caisse qui pouvait sans doute contenir un objet de valeur.

" On peut te laisser partir, mais cette caisse reste avec nous. Il vaudrais mieux que tu retourne voir ta maman, Hahaha ! "

Les noyaux d’olives volaient les uns après les autres et tombaient sur le sol. Soudain, un bruit à proximité attira l’attention de Milan Sethni. Le jeune garçon posa son regard sur l’origine de ce bruit. Ses yeux se posèrent sur un pied, lui-même posé sur sa caisse en bois contenant sa Pandora Box. Ses yeux remontèrent le long du membre pour découvrir un individu à la mine patibulaire accompagnés de ses deux acolytes. L’un deux fumaient un cigare et une odeur pestilentielle se dégageaient d’eux. Ils avaient clairement besoin d’un bon bain. Le fumet qui s’échappait de ses trois personnes contrastait vraiment avec le « luxe » du quartier. Sans doute des petites frappes sans envergures voir des gens pas vraiment du coin. En tout cas, ils ne donnaient vraiment pas envie au Saints à l’armure dorée de trainer avec eux. Leur propos était du même acabit que leurs attitudes et leur apparence. Le Sethni se trouvait apparemment sur leur territoire. Amusant ! Des types à l’odeur moins supportable que celle d’un porc se permettait d’appeler cet endroit leur territoire, mot utilisé pour désigner l’endroit où vivait un animal. Ils en voulaient à la caisse de Milan. Quelle bande d’idiots ! S’agissait-il d’une sorte de taxe pour avoir le droit de se promener sur leur terre ? Milan voulait bien leur donner le bois mais pas le reste. Ces pauvres bougres ne savaient vraiment pas sur qui ils étaient tombés. Aucun d'eux ne semblaient être éveillés au cosmos. Les pauvres ! Le Saints mangea une dernière olive, gardant le noyaux en bouche, puis posa son sachet sur le banc tout en se mettant à parler d'une voix faussement timide.

- Bien sûr Messieurs. Voulez vous aussi que je nettoie vos chaussures ?

Milan fit semblant de vouloir essuyer avec sa manche la chaussure ornant le pied posé sur sa caisse. Il cessa son geste et deux doigts de sa main droite vinrent presser son nez ce qui lui donna une voix un peu bizarre lorsqu'il se mit à reprendre la parole.

- D'après mon nez, il n'y a pas que vous chaussures qui ont besoin d'être nettoyés. Un bon bain ne vous ferrait pas de mal. Vous puez plus que les plus sales des cochons.

A peine sa phrase terminée, Milan cracha son noyau d'olive sur celui qui avait osé profaner sa Pandora box avec ses godasses malpropres. Il se releva et d'un coup de pied, il chassa la jambe qui reposait sur sa caisse. Son cosmos venait de se réveiller gentiment. Rien de bien méchant. Il ne comptait pas les tuer, juste leur faire passer l'envie d'agresser des gens impunément.

- C'est une véritable infection. Je n'ai jamais vu des types qui sentaient aussi mauvais que vous. Je crois qu'une petite brise d'air frais ferrait le plus grand bien à ces lieux pour enlever votre odeur qui a du s'y incruster maintenant.

Milan leva rapidement son bras droit en l'air, jouant avec son cosmos pour créer une petite rafale de vent qui s'en alla vers les trois malfrats. Ce n'était pas le genre d'attaque qu'il aurait utiliser contre un autre guerrier car elle ne lui aurait sûrement rien fait. Cependant, la rafale de vent était assez puissante pour désarçonner trois humains normale et les mettre à terre sans qu'il ne puisse rien y faire.

- Moi j'ai une meilleur idée ! Si on inversait les rôles ! Je suis l'agresseur et vous êtes les agressés. C'est moi qui pose mes exigences et vous y répondez !

Le Capricorne ramassa ses olives et fit un grand sourire enchanté aux trois hommes qui venaient d'être happés par son déplacement d'air. Milan avait une mine réjouie et amusé par la situation. Ces trois là ne s'étaient certainement pas douté que le jeune garçon pouvaient leur botter les fesses facilement même avec les bras attachés dans le dos.

- Je sais qu'en ces lieux se trouvent des hommes qui ont un œil sur tout ce qui se passe dans cette magnifique ville. Il se trouve que ces hommes ont peut-être des informations qui m’intéresse et il me tarde de les rencontrer. Pourriez vous me les présenter sans faire d'histoire ? Encore une chose, inutile appeler la cavalerie à la rescousse. Évitons le grabuge ! A moins bien sûr que vous ne souhaitiez que je me fâche.

Quel insolent ! Ce gamin voulait vraiment se prendre une raclée ! Il ne savait vraiment pas à qui il avait à faire ! Dans un premier temps il se moqua de l'un d'entre eux qui commençait à s'énerver, il allait sans doute lui donner une bonne raclé. Après avoir craché son noyau d'olive, l'homme se mit en colère mais avant même d'avoir pu le frapper, Milan le faucha et il tomba par terre.

" Sale goss ! Je vais te démolir ! "

Le chevalier d'or leva une main en l'air afin de créer une petite onde de choc qui envoya valser les trois inconnu. Ils étaient surpris et en sueur en voyant un tel phénomène. Comment un gamin pouvait-il faire ceci ?! Il n'était pas humain ! Les voyous se regardèrent et se demandaient s'il ne valait mieux pas l'énervait. Avant ça, ils devait répondre au exigence du garçon. Ils ne voulaient pas recevoir de coups inutiles ! En faite ils étaient plutôt peureux. Il voulait parler au leader du quartier ? Peut-être qu'ils n'auraient pas du s'en prendre à lui en disant que ce territoire leurs appartenais. L'un d'eux prit la parole sans trembler.

" Eh bien en faite, ce territoire ne nous appartiens pas, nous voulions seulement te faire peur. Nous ne connaissons pas les personnes qui vivent plus haut. "

Les trois hommes se relevèrent et commencèrent à courir le plus rapidement possible pour quitter l'endroit ou était Milan. Ce n'était que de simple imposteur, retour à la case départ pour le chevalier d'or... Ou pas ?... Quelqu'un semblait l'observait de loin, mais cette sensation disparut en même temps que ces trois délinquants. Il allait sans doute devoir s'enfonçait plus profondément dans ces ruelles pour trouver ce qu'il souhaitait...

Quoi ? Ces trois types qui se prenaient pour des caïds n’étaient en fait que des poltrons, de piètres imposteurs ! Milan venait de faire chou blanc une nouvelle fois. Ces trois hommes lui faisaient tellement pitié qu’il portait déjà sa main à sa bourse pour leur donner de quoi aller se laver. Cependant ces individus avaient déjà pris la poudre d’escampette. Milan leur aurait bien couru après pour les effrayer encore plus s’il n’avait pas ressenti une sensation étrange. Il avait l’impression qu’on l’observait et il inspecta attentivement les alentours sans pour autant trouver ce qui provoquait cette étrange sensation qui disparut tout aussi vite que les trois fuyards. Milan shoota rageusement contre le sol en râlant. Le voilà repartit à la case départ ! Ce n’était vraiment pas de chance ! Les trois fuyards avaient parlé de « plus haut ». Il devait donc s’enfoncer plus profondément dans ses ruelles s’il voulait trouver le leader du quartier. Sans perdre de temps, il remit sa caisse sur son dos et termina rapidement ses dernières olives. S’il avait vraiment ressenti un regard sur lui, cela voulait dire que quelqu’un l’observait. Était-il suivit ? Voilà qui devenait intéressant. Autant se déplacer pour voir si sa théorie se vérifiait même si après tout, il ne s’était peut-être agit que d’une simple impression. Il se gratta le sommet du crâne, puis remit ses cheveux en bataille à leur place d'origine et se mit à marcher lentement en sifflotant un vieil air grec que lui chantait sa mère quand il était enfant, rare moment de tendresse partagés entre le petit Milan et sa génitrice.

Un air insouciant sur le visage, Milan se promenait donc dans les rues de ce quartier prétendument chaud qui n’avait encore pour l’instant rien montré de très dangereux si ce n’était trois racailles de pacotilles qui s’étaient volatilisées dans la nature face à un adversaire beaucoup plus fort qu’il ne l’aurait imaginé ce qui était assez décevant. Il espérait que le leader ne serait pas de la même trempe que ceux-là sinon il trouverait les criminels de Palerme vraiment déprimant. Où est ce qu’Antonia pouvait bien se trouver dans cette foutue ville en ce moment. Savait-elle qu’en ce moment même le chevalier d’or du Capricorne, faisait tout ce qui était possible pour la retrouver ? Se doutait-elle un seul instant que sa vie ne serait qu’une incessante fuite pour la survie si elle ne daignait pas devenir plus raisonnable ? Lorsqu’il la trouverait, une bonne discussion s’imposerait pour essayer de lui faire entendre raison.

( Où te caches tu Antonia ? Que pense tu bien pouvoir mener comme vie en ayant fuit le Sanctuaire ? Tu savais très bien qu'il y aurait des conséquences à ton acte. Qu'Athéna te protège et me montre la voie pour te trouver.)

Le Saints du Capricorne continuait de déambuler dans les rues. Parfois il croisait des gens. Certains avaient l'air tout à fait normal, d'autres avaient de véritables têtes de bandits. Il croisa également deux jeunes femmes plutôt jolies à qui il ne pu s'empêcher de sourire alors qu'elle nui lui accordèrent pas un seul regard. Il s'en fichait éperdument. Il n'était pas ici pour batifoler. Les minutes passèrent et le jeune saints s’enfonçait de plus en plus profondément dans les entrailles du quartier. Allait-il finir par trouver le chef du secteur où la chose ou la personne qui l'observait. L'attente commençait à être longue et Milan voulait en apprendre plus sur sa cible.

Milan parcourait les ruelles comme un parfait inconnu, son air innocent n'était plus prit à la légère par les personnes qui vivaient ici, la plupart avaient assisté à la scène avec les trois délinquant et ils avaient compris que ce garçon n'était pas comme tout les autres. Se frotter à lui pouvait s'avérer être très périlleux. Il avait même réussit à sentir la présence de leurs meilleur espion. Alors qu'il marchait tranquillement, il fut aborder par un homme avec une drôle de tenu vestimentaire. Il était habillé avec une longue toge noir. Une capuche qui masquer son visage, seul ses lèves étaient visible. On sentait une forte énergie se dégager de lui, son aura était sombre... très sombre. Lui aussi ne semblait pas être un humain ordinaire.

" J'ai entendu dire que vous cherchiez le boss... si vous souhaitez le rencontrer suivez moi. "

Etait-il encore devant un imposteur ? Personne ne pouvait lui dire, en tous cas, il semblait bien connaitre les lieu puisqu'il se mit à marcher avec sérénité. Toutes les personnes semblait l'éviter... Les regards des habitants ne croisait jamais le sien, Milan avait peut-être trouvé quelqu'un d'intéressant. Sans dire un mot de plus il se mit à prendre des directions complètement étrange. Il passait même parfois dans des maison pour éviter de faire le tour... Bref, après quelques minutes de marches il arrivèrent devant un magnifique bâtiment. La porte n'était pas protéger par des gardes et tout semblait propre...

" Voilà l'entré... je vais devoir vous laisser mais avant, vous devez me payer. "

L'homme tandis alors sa main en attendant de voir une bonne somme d'argent lui revenir. Il avait tout de même guidé le chevalier d'or jusqu'ici.

Au vu de l’attitude d’indifférence que lui manifestaient les gens du quartier, Milan se sentait un peu penaud. Bon d’accord, il avait montré à trois caïds de pacotilles qu’il était plus fort qu’eux mais il n’avait encore rien fait de si exceptionnel que ça pour mériter une telle méfiance. Bon d’accord, il y était peut –être allé un peu fort avec la rafale de vent mais il n’était pas sûr que casser un bras à l’un d’entre eux aurait été la meilleure solution non plus. Au fil des minutes, le Capricorne commençait à s’ennuyer sévère à force de traverser de nombreuses rues sans que quelqu’un prenne le peine de venir l’ennuyer ou simplement lui parler. Comme si les dieux avaient entendu cela, un homme se présenta à lui. Un homme assez louche dans son apparence puisqu’il portait une toge noire ainsi qu’une capuche de la même couleur qui masquait son corps et son visage, ne laissant apparaitre que ses lèvres comme seul signe distinctif. Tout cela était bien étrange mais ce n’était pas tout, loin de là. L’inconnu dégageait une énergie puissante mais aussi sombre, voir même inquiétante. Son esprit pensa tout de suite à un Spectre ou un de ses chevaliers noirs dont parlait les vieilles histoires du Sanctuaire. Peut-être que l’homme n’avait rien à voir avec cela. De toute manière Milan ne se voyait pas lui poser la question comme cela dans un premier temps. L’étrange individu prétendait pouvoir le conduire jusqu’au chef de ce quartier. Voilà qui était intéressant même si le Saints à l’armure dorée se méfiait un petit peu à cause du cosmos de son guide inattendu. Milan lui semblait totalement détendu comme si rien ne l'effrayait ce qui était à moitié vrai. Il n'avait pas vraiment peur mais se méfiait tout de même de l'homme car il pouvait très bien l'amener dans un traquenard. Après tout, il se trouvait dans un quartier de malfrat avec un homme au visage masqué et à l'énergie puissante et noire ce qui en aurait rendu plus d'un paranoïaque. L'homme s'arrêta finalement devant un bâtiment assez luxueux, propre et apparemment pas protégé de manière visible. Le guide tendit sa main vers Milan en lui réclamant de l'argent pour l'avoir amener jusque ici ce qui aurait été tout à fait naturel. Le Sethni se gratta la tête avant de sortir sa bourse et de compter ses pièces.

- Bon ben je n’ai vraiment pas le choix pour le moment vu que vous êtes la seule bonne âme qui semble me manifester de l’attention depuis un petit moment.

C’était partit pour une folle marche. L’homme semblait savoir où il allait parfaitement et les habitants semblaient le connaitre. Il n’osait jamais le regarder ce qui signifiait que soit cet homme leur faisait peur ou qu’il leur inspirait un profond respect, voir même les deux car la frontière entre peur et respect est parfois bien fine comme celle entre l’amour et la haine. Ce type ne manquait pas de culot en tout cas puisqu’il lui arrivait de couper court en pensant part des maisons ce qui gênait un peu Milan qui trouvait que s’introduire chez les gens sans y être invité était un peu irrespectueux. A un moment donné, il croisa même les deux jolies filles qu’il avait vu précédemment et elle semblait faire beaucoup moins les fières lorsqu’elles passèrent à côté de lui et de l’encapuchonné.

(Bouarf ... je sais pas combien il veut mais ça ne se fait pas de demander bon voyons .... alors .... oui ... peut-être mmmh ... sûrement !)

Le Capricorne s'agenouilla pour compter ses pièce et rangea sa bourse. Il ramassa les petits ronds d'or et les déposa dans la main de l'inconnu.

- Vingt Drachmes maintenant, dix de plus si vous m'avez mené au bon endroit. Ça me semble honnête.

Cela ne servait à rien de lui donner autant d'argent si c'était pour se faire flouer en tombant dans un piège ou en se retrouvant chez les poissonnier du coin. Milan voulait être sûr d'être au bon endroit et parler à ce leader et voir ainsi les informations qu'il pouvait obtenir.

Vingt Drachmes, voilà la sommes d'argent que l'homme à la sombre toge avait gagné. Il était assez satisfait et rangea tout ça dans sa proche. Il laissa alors Milan en plant devant la porte. Il n'avait même pas prit la peine de lui adresser la parole. Il disparut aussi mystérieusement qu'il était apparut. La porte se mit alors à s'ouvrir toute seule... Étrange ou pas ? On incité le chevalier d'or à entrer à l'intérieur. Le bâtiment était plutôt grand et jolie. La première pièce qui se présenta devant son regard était magnifique. Grande, tapis rouge, décoration parfaite. Il y avait des vases, des tableaux qui semblait être hors de prix. Tout était bien nettoyé, un grand escalier était présent devant lui. Un homme, une sorte de serviteur se présenta devant lui. Il s'inclina légèrement avant de reprendre.

" Bonjour, nous avons entendu dire que vous cherchiez à rencontrer le boss. Venez je vais vous conduire à lui. "

L'homme se mit alors à prendre les escaliers pour se rendre à l'étage, il y avait de magnifique mur vitré qui donnait un belle vu sur l'énorme jardin derrière. Tout était propre et on se demandait s'il était bien arrivé dans la demeure d'un caïd ou d'un noble. Ils arrivèrent devant une porte.

" Boss, votre invité est arrivé, "

Il ouvrit alors la porte pour le laisser admirer une autre pièce assez longue. Au bout, il y avait un bureau avec un siège tourner dans le sens de la grande vitre. Le guide ferma la porte et sortie de la salle. Il y avait un autre tapis par terre qui mener au "boss". Il dégager une aura assez intrigante... Impossible de connaître la puissance exacte de cet homme. Il ne semblait pas posséder une grande quantité d'énergie cosmique mais il avait autre chose...

" Ce n'est pas tout les jours que j'ai l'occasion de recevoir un chevalier d'Athéna. Dis moi jeune homme pourquoi es-tu ici ? "

La porte de la demeure s’ouvrit et Milan y pénétra d’un pas assuré. Etrange ce système d’ouverture. Était-elle manipuler par le cosmos ou s’agissait-il de mécanisme qui permettait d’ouvrir celle-ci par distance ? Etrange, vraiment ! Cette entrée à la matière plus l’encapuchonné qui disparait sans laisser de traces donnait un peu de quoi se méfier de l’endroit. Cependant, il en fallait plus pour effrayer le jeune saint du Capricorne. L’intérieur était richement décoré. Le propriétaire ne manquait certainement pas de pognon. Il avait même un serviteur qui s’inclina devant Milan en l’invitant à le suivre jusqu’à son patron. Milan détestait ce genre de politesse forcée. Il ne le fit cependant pas remarquer à l’homme et le gratifia d’un sourire et d’un hochement tête pour signifier qu’il avait compris. Il se mit alors à suivre son nouveau guide à travers la maison. Les deux hommes prirent un escalier. En passant, Milan pu admirer la propreté qui régnait en ce lieu et l’immense jardin qui encadrait la maison. Etrange tout ceci était bien trop propre et bien trop riche pour appartenir à un malfrat, même des plus raffinés. Le Sethni, arriva finalement face à une porte que le serviteur ouvrit, annonçant l’arrivée du Capricorne à son patron. Le Saints était pressé de voir de quel genre d'homme, il s'agissait.

L'ouverture de la porte laissait voir une pièce assez longue avec au bout un bureau et un siège qui tournait le dos à Milan. Le Patron semblait regarder par sa baie vitrée. Le Sethni s'avança alors et entendit enfin la voix de l'homme une fois arrivé à quelques mètres du bureau. Étrange, le patron ne semblait pas faire preuve de la même politesse que son serviteur. Il tournait le dos au Saints. Au moins, il ne s’embarrassait pas de faux semblants. Quelque chose frappa immédiatement Milan : malgré le peu d'énergie que possédait le grand patron, il semblait posséder une autre sorte de "force". De plus en plus spécial, celui-là. D'après ses paroles, il semblait connaître les chevaliers d'Athéna. Voilà qui était totalement fou. Rien n'aurait pu laisser présager que Milan appartenait à ce camp. Il aurait très bien pu être un Asgardien ou un envoyé de Poséïdon. Les gens extérieures à Athènes et qui connaissait l'existence du Sanctuaire était assez rares. Soit cet homme avait été un chevalier ou un apprenti, soit il avait eut des démêlés avec le Sanctuaire soit il était en relation avec d'autres camps. Mieux valait être prudent.

- Avant toute chose, je souhaitais vous dire que vous possédez là une très belle maison mais comme vous vous en doutez ce n'est pas pour cela que je suis venu ici. Je me suis laissé dire que vous étiez un homme important en ville et que vous aviez un œil sur a peu près tout ce qui s'y passait. C'est pourquoi je sollicite votre aide. Je suis actuellement à la recherche d'une jeune fille arrivée récemment à Palerme. Cette femme est un peu plus âgée que moi et revient de Grèce. Elle est capable de faire des prodiges de forces puis qu'elle a longtemps étudié chez nous. Elle possède d'ailleurs une particularité facilement reconnaissable : sa couleur de cheveux ! En effet, ceux-ci sont bleus ce qui est assez rare. Je me demandais si vous étiez disposé à me livrer quelques informations sur cette jeune personne, comme l'endroit où elle se trouve, par exemple.

Le chevalier d'or cherchait donc une femme... Et qui plus est pas n'importe qui. Cependant, il devait savoir qu'il n'y avait rien de gratuit... L'argent ? Non, cela n’intéressait pas cet homme qui était certainement plus riche que tout les chevaliers d'or réunit. Ce qu'il voulait était autre chose. Rien qui était insurmontable pour Milan. La force de ce garçon était d'un tout autre niveau, il devait s'agir d'un saint d'élite. "Le boss" comme tout le monde l'appelait se mit à sourire dans son coin. Il se leva de son siège avant de se tourner face au Gold saint.

" Ne serais-tu pas à la recherche d'Antonia ?

[Quête Solo en Italie : Milan Sethni] Antonia s'est enfuie ! 2005-1504688684

Il savait qu'il avait vu juste, il savait tout. Palerme était sous sa domination. Il n'était pas réellement un caïd mais plutôt un noble qui diriger les citoyens à sa guise. Il obtenais tout par la force ou bien en dépensant des sommes astronomique. Il n'avait pas peur de perdre de l'argent, car il en avait tellement. Il se mit alors à marcher en direction de sa vitre en tournant le dos à Milan. Il regardait ses serviteurs s'occuper de son jardin.

" Je peux te dire où elle vit, ou même, ce qu'elle fait en ce moment. Cependant, je ne te donnerai pas cette info, sauf si bien sûr nous faisons un marché. "

Il se tourna une nouvelle fois vers Milan. Il semblait avoir une idée derrière la tête. Il avait peut-être laissait Milan venir jusqu'à lui pour cette seule et unique raison. Bref, il n'avait que faire de ce que pouvait penser le chevalier d'or de ces manières, il savait ou était celle qu'il cherchait mais en échange...

" Je désire acquérir une oeuvre d'art, un vase antique qui est protéger par une barrière énergétique. Il est impossible pour moi et mes hommes de la franchir. Seul une attaque cosmique pourrait annihiler cette chose. cet artefact se trouve dans un musée au centre de Palerme, au dernier étage, il est très bien surveiller. Si tu vole cet objet pour moi, je te dirais ou se trouve la jeune femme que tu cherches, qu'en dis-tu ? "

OPTION 1 : Si tu décide de l'aider, tu fera un post pour décrire comment se passe le vol
OPTION 2 : Si tu refuse, tu devras quitter les lieux et tu ne pourras plus revenir ici

OPTION 2 : Si tu refuse, tu devras quitter les lieux et tu ne pourras plus revenir ici

Si Milan n’avait pas appris à se contenir un peu, il aurait sauté de joie lorsque le boss prononça le nom « Antonia ». Il connaissait donc sa cible ! Le Sethni était sur la bonne piste ! Il ne tarderait sûrement plus à la retrouver si tout continuait à aller dans ce sens. Sauf que … le Boss n’était pas du genre à donner des choses par générosité et bonté. Il savait beaucoup de chose mais ne les donnerait que si Milan passait un marché avec lui. Rien qu’en entendant ce mot, Milan savait que ce que ce riche homme allait lui demander ne serait certainement pas très reluisant. Quand on a à sa disposition un homme aux pouvoirs comme ceux du Saints d’or du Capricorne, on allait ne pas lui demander d’apporter une lettre deux rues plus loin. Les craintes de l’adolescent furent confirmées quand le grand patron lui demanda d’aller voler un vase qui était un artefact dans un musée. Milan faillait s’étouffer ! Comment cet homme pouvait-il penser qu’un chevalier d’or accomplirait un tel acte malsain ? Demander à un guerrier aussi noble d’utiliser ses pouvoirs à des fins aussi viles était un cruel manque de respect. De plus, l’artefact possédait sûrement certains pouvoirs et Milan ne les connaissait pas. Il ne voulait donc pas remettre une possible « bombe à retardement » entre les mains d’un vieux fou plein aux as dans le seul but d’obtenir des informations sur une apprentie en fuite ! Si Antonia disparaissait dans la nature, les conséquences seraient certainement moins fâcheuses, qu’un artefact puissamment protégé entre les mains d’un chef de ville. Il était hors de question que Milan prennent de tel risque !

- Avec tout le respect que je vous dois, je refuse catégoriquement de dérober quoi que ce soit dans un musée pour votre compte. Si je dois me débrouiller seul pour retrouver Antonia, je le ferai. J'ai eu tort de penser pouvoir trouver quelqu'un de coopératif en ces lieux. Au revoir, Monsieur.

Milan salua le boss une dernière fois d'un bref mouvement de tête, puis il prit le chemin inverse et sortit de la maison. Il en fit de même pour le quartier en s'orientant dans la même direction continuellement. Il était à présent revenu à son point de départ. Que lui restait-il comme opportunité ? Attendre l'heure pour voir si son affiche avait fait mordre sa cible à l'hameçon où tenter le coup chez les pauvres à l'extérieur de la ville. Vu la luminosité du jour, il avait encore le temps de s'y rendre et de repasser voir son annonce. Le Capricorne se mit donc en route vers l'extérieur de la ville à la recherche d'un "campement" de gens peu fortuné. Il en trouva un pas loin de la ville. Les gens s'étaient fabriqués des abris de fortunes avec de la toile ou des vêtements récupérés si et là. L'endroit transpirait la misère par tous les trous et Milan se sentait un peu tache dans ce décor. Des enfants jouaient si et là grâce à leur imagination, des femmes faisaient cuir une soupe à l'aspect presque aussi transparent que de l'eau. Des vieillards attendaient la mort, tranquillement assis sur le sol. Un véritable spectacle de désolation humaine. Sans plus attendre, Milan commença à interroger les personnes qui vivait dans ce camps. Tantôt il s'agissait d'enfants ou de femmes à d'autres moment des hommes. L'un d'entre eux devait bien avoir déjà croisé cette jeune femme. Il était près à les récompenser du mieux qu'il le pouvait s'ils savaient quelque chose.

Le chevalier d'or avait donc refusé l'offre du boss. Tant pis pour lui, il allait devoir se débrouiller seul à présent. Il aurait pu accomplir sa mission en un instant. Il avait donc préférait choisit la voix la plus compliquait et la plus honnête. Milan se dirigea vers l'extérieur de la ville, il avait l'intention de rejoindre les personnes les plus démunis. Il pensait sans doute pouvoir trouver une aide de la part de ces pauvres gens. Son annonce n'avait rien donné, cela ne semblait pas très efficace, d'autant plus que tout le monde pouvait postuler. Cet endroit était vraiment désolant, c'était à l'opposé des beau quartiers de Palerme. Ici, on essayer de survivre, chaque jour était un enfer. Le Gold commença alors son enquête mais sans succès. Personne ne connaissait Antonia... Elle n'était pas d'ici. Un homme assez âgé se rapprocha de Milan il avait une canne et une longue barbe blanche. Il avait entendu dire qu'un jeune homme cherchait désespérément une personne.

" Je suis navré, mais nous ne savons pas qui est Antonia. Je vous conseil de vous renseigner en ville, ils savent sûrement quelque chose que nous ignorons. "

Raaah ! Ce n’était pas possible ! Milan avait encore fait chou blanc ! Personne ne la connaissait dans le quartier. Sa seule piste dans toute la ville s’était révélée être un genre de noble bandits qui lui avait proposé de voler dans un musée. Comment était-ce possible ? Devait-il passer par l’illégalité pour forcément retrouver Antonia ? Cela ne cadrait vraiment pas avec sa vision de la justice et son statut de Chevalier d’or. N’y avait-il point quelqu’un capable de le renseigner dans cette foutue ville ? Antonia était-elle si bien cacher ? Comment pouvait-il la retrouver à présent ? A moins de tomber dessus par hasard ou de lui tendre un piège, il n’avait plus vraiment de solution. En parlant de piège … il lui en restait un qui avait sans doute autant de chance de fonctionner qu’Orion récupère son deuxième œil. En effet, plus tôt dans la journée, Milan avait placé une fausse offre d’emploi. Vu la luminosité du soleil, l’heure du rendez-vous n’allait pas tarder à arriver. Vu qu’il ne disposait plus d’aucune piste, il décida de jouer sa dernière carte du jour. Le Sethni sortit sa bourse et donna quelques drachmes au gentil vieillard puis se mit à marcher pour quitter le camp des pauvres gens. Voir toute cette pauvreté lui faisait mal au cœur mais il ne devait pas détourner le regard de sa mission. Le Capricorne pressa le pas et se mit à marcher de plus en plus rapidement pour rejoindre le panneau d’affichages. Il ne lui fallut qu’un bon quart d’heure à ce rythme pour rejoindre l’endroit. Il n’y avait encore personne. Normal, le rendez-vous était prévu à vue de nez dans une dizaine de minutes. Il allait donc devoir se montrer patient. Le Saints sélectionna un banc qui lui donnait pleine vue sur le panneau. Il s’y installa et déposa sa caisse sur le sol juste devant ses jambes. Il passa sa capuche sur sa tête et croisa les bras en fixant le panneau d’un air vague. Il allait attendre ici et observer ceux qui se présenteraient. Il doutait qu’Antonia s’y rende mais il n’avait pas d’autres choix pour le moment. Les minutes commencèrent à passer. L'heure approchait à grand pas. Milan se laissa aller dans ses pensées, priant mentalement sa déesse adorée.

(Oh Athéna, déesse de la justice et de la guerre. Cette citée est un véritable nid d’âmes pures et malveillantes. Pourtant l'une d'entre elle a besoin d'être ramener sur notre voie, celle des chevaliers, celles de vos serviteurs dévoués qui sont prêt à sacrifier leur vie pour préserver vos idéaux. Puissiez vous guider mes pas vers la réussite que ce soit par un signe ou simplement par votre bonté.)

L'heure "H" arrivait à grand pas. Qu'allait-il se passer à présent ? Si Milan n’apercevait pas la jeune femme, il laisserait les candidats s'agglutiner puis viendrait peut-être occasionnellement leur parler. Si sa cible se pointait, il l'accosterait. Cependant rien n'était moins sûr. A moins bien sûr qu'Antonia ne trouve en ce travail un moyen discret pour quitter la ville tout en récoltant une petite somme d'argent lui permettant d'améliorer sa situation. S'il recevait un signe de sa déesse, il y répondrait et l'interpréterait du mieux qu'il le pourrait. Il n'avait plus rien à faire d'autre que d'attendre à présent. Seul le destin allait le conduire à la réussite ou a l'échec. Qu'Athéna le protège !

Encore raté ! Milan essuyait échec sur échec, la chance n'était pas avec lui ou alors il n'employait pas les bonnes méthodes. Il décida d'offrir un peu d'argent au vieil homme avant de repartir. Il pouvait voir que la misère touchaient le monde et que nul n'échappait à la mort. Il y avait des habitants qui avaient eu plus de chance à la naissance, des enfants qui vivait avec des familles plus riches. Tel était la dure réalité de la vie. Il décida alors de se rendre en ville près de la grande place, là ou était affiché le tableau. Il avait mis une annonce et personne ne semblait avoir répondu à l'appel. En même temps, ce n'était pas encore l'heure. C'était sa dernière chance pour aujourd'hui. Il c'était tranquillement assis en attendant qu'Antonia morde à l'hameçon. Le chevalier d'or du capricorne aurait certainement du préciser dans son affiche qu'il cherchait une femme, cela aurait au moins eu comme effet d'enlever tout les hommes de la liste. Il y avait toujours des familles qui passaient par la, la ville était pleine de vie. Le soleil se coucher petit à petit, le ciel était devenu orange et personne ne c'était présenté à lui. L'heure du rendez-vous était passé depuis déjà trente minutes. C'était un nouvel échec... Malheureusement pour lui, la chance n'était pas de son coté. Des enfants jouaient devant lui et le temps se mit soudainement à changer. Il faisait bien plus froid. Les parents étaient revenus cherchaient les petits et ils rentraient tous chez eux.

Ce climat était étrange, ce n'était pas comme en Grèce... des flocon de neige se mirent même à tomber ! Il faisait de plus en plus froid. en cinq minute, les ruelles furent recouvert d'une belle neige blanche. Elle était pur et offrait un jolie paysage au chevalier d'or. Soudain, une voix se fit attendre derrière lui, le faisait sortir de ces pensés.

" Bonsoir, vous devriez rentrer, vous risquer d'attraper froid. "

[Quête Solo en Italie : Milan Sethni] Antonia s'est enfuie ! 1145187450

La jeune femme se mit alors à poser son regard vers Milan, cet homme... il lui disait quelque chose... elle se plaça alors à coté du chevalier d'or avant de se mettre à sourire.

" Mais oui bien sur, tu es Milan c'est ça ? Moi c'est Antonia, je ne penses pas que tu souviennes de moi, nous n'avons jamais eu l'occasion de parler ensemble, mais j'ai beaucoup entendu parlait de toi. "

Était-ce un miracle qui venait de se produire ? Antonia était venu à elle sans qu'il n'est à bouger le petit doigt ! Il avait fournis tout ses efforts en vains ! Si on lui aurait dit ça, il ne l'aurait sans doute jamais cru. En tous cas, elle était bien plus belle que dans ses souvenirs ! Elle avait grandi et ses beau yeux bleu se pendaient dans ceux du chevalier d'or. Contrairement à ce que l'on pouvait pensait, son apparence était bien soigné et elle n'avait pas l'air d'être perturbé par le fait que Milan soit ici.

Le temps passait et rien de se produisit. Les minutes semblèrent être des heures. L’échec de sa journée le minait déjà. Comment allait-il faire pour la retrouver ? Il allait rentrer à l’auberge dans une dizaine de minutes. Après un bon repas, il irait sûrement se reposer. La nuit apporterait sans aucun doute son lot de bonnes idées et de conseils. Soudain, le climat se mit à changer. Il commençait à faire froid et des flocons de neige tombèrent, s’amassant sur le sol pour former rapidement un blanc manteau sur le sol. Ce phénomène lui rappelait les pouvoirs de son maître Orion du Bélier. Était-ce là un signe envoyé par la déesse Athéna ? Peut-être voulait-elle qu’il agisse comme son senseï aurait agité ou peut-être que ce dernier s’était lui-même rendu à Palerme et allait surgir à un moment ou un autre ? Le Capricorne s’attendait même à entendre sa voix dans quelques secondes. Il en entendit d’ailleurs une ! Cependant ce n’était pas celle de son maître et elle était féminine. Elle était assez douce et le mettait en garde contre le froid. Quelle charmante attention. Pour une fois qu’on lui donnait une information utile et gratuite dans cette ville. Le Saints ne put répondre que sur un ton aussi doux et rassurant.

- Ne vous inquiéter pas pour moi. J’ai connu des froids bien plus virulents que celui-ci . Je suis plus solide que j’en ai l’air, vous savez.

En effet, pour avoir eu un maître maniant la glace et avoir affronté le froid aride et perçant de la Sibérie lors de son entrainement, Milan était paré de ce côté-là. Il était temps de rentrer ! Le Saints allait se lever quand il entendit la voix féminine, à qui il n’avait toujours pas accordé le moindre regard, l’appeler par son nom et se présenter sous celui d’Antonia. Le Sethni faillit tomber à la renverse. Était-ce vraiment possible qu’il s’agisse d’Antonia ? Au lieu de la trouver, c’était elle qui l’avait trouver ? Impossible et pourtant … ! Le regard du guerrier d’Athéna se posa sur la jeune femme qui se tenait là, comme si de rien n’était. Elle était diablement jolie, le genre à faire tourner quelques regards en passant dans la rue. Sa tenue était soignée ce qu’il trouva assez étrange. Ces paroles ne trahissaient aucune peur ou aucun mal-être. Était-elle consciente du danger qui se tenait à quelques mètres d’elle ? Le Saints se leva de son banc et ramassa sa caisse qu’il « fixa » à son dos, avant de rendre un sourire rassurant et un peu inquiet à la jeune femme.

- Si je me souviens de toi, bien sûr ! Même si dans mes souvenirs tu étais un peu plus … comment dire … moins féminine ? Bien que le fait que tu te souviennes de moi me flatte, tu dois sûrement te douter que je ne suis pas venu à Palerme sans raison, Antonia ? Le Sanctuaire m’a envoyé te chercher. Je viens d’ailleurs d’y consacrer la journée sans avoir pu te mettre la main dessus.

Le défenseur de la dixième maison du Sanctuaire marqua une courte pause, le temps de chasser un flocon de neige qui venait de se poser sur son nez avant de se remettre à parler sur un ton neutre.

- Comme je le disais, le Sanctuaire m’a envoyé ici pour te retrouver. Comme tu t’en doutes ta fuite est considérée comme un échec dans l’obtention de ton armure. La fuite est considérée comme une trahison et est souvent punie par la mort et dans le meilleur des cas par une nomination au poste peu reluisant de garde au Sanctuaire. Une manière de t’avoir sous les yeux en t’exposant en première ligne aux feux ennemis.

Les paroles du Saints étaient certes dures mais elles illustraient malheureusement la réalité. Il voulait qu’Antonia prenne bien conscience que ses actes n’étaient pas quelque chose de banal.

- Bien sûr, il existe toujours l’éventualité que tu échappes au Sanctuaire mais je ne pense qu’une vie faite de fuite et de paranoïa soit celle dont tu as toujours rêvé ? Il existe bien sûr une troisième alternative à la mort et à la garde mais avant d’évoquer ce sujet, j’aimerai te poser quelques questions.

Le Capricorne enleva sa capuche, laissant à présent son visage sortir en plein air. Elle ne cachait pas vraiment son visage mais il préférait parler face à face. Peut-être un signe inconscient exprimant un désir de franchise et de sincérité.

- J'espère que mes mot ne t'ont pas effrayés. Tu te doutes bien que si mon intention principale était de te tuer, ton sang colorerait déjà la neige sous nos pieds. Dis moi Antonia, pourquoi avoir fuit le Sanctuaire ? Quelle vie espérait tu mener en venant à Palerme ? Comment as tu survécu ici ? Tes vêtements ont l'air bien plus soignés et propres que de nombreux habitants de cette ville ! Quel est ton secret ?

Moins féminine ? Cela fit sourire Antonia, c'est vrai qu'elle avait beaucoup changé. Elle avait fait le choix de partir et elle préférait nettement cette vie. Non pas qu'elle détestait l'ancienne, mais quelque chose l'obligé à rester ici. Elle se doutait bien qu'un jour ou l'autre le sanctuaire déciderai de venir la récupérer. C'était une traite parmi les Saints, elle c'était enfuis car la peur avait prit le dessus sur la raison. Enfin... c'est ce qu'elle avait laissait paraitre. Milan avait consacré la journée pour essayer de la retrouver, les yeux grands ouvert elle se sentait gênait par le fait qu'il est perdu son temps, si elle avait su, elle se serait immédiatement rendu, a quoi bon fuir Athéna et le sanctuaire ? elle savait que tôt ou tard elle serait rattraper.

Un échec dans son obtention d'armure... elle n'avait pourtant jamais abandonner cette idée... devenir chevalier aurait été une chose merveilleuse. Combattre pour la terre, protéger ses amis et... sa petite soeur. Trahison... peine de mort, elle le prenait très bien sur elle. Il était assez dur et direct, mais elle apprécier sa franchise. Pas une seule fois, elle avait semblait avoir été étonné. Comme si elle s'y attendait depuis longtemps. Elle n'avait jamais fuit... elle avait affronté de douloureuse épreuve et avait peut-être fait les mauvais choix, mais jamais elle n'avait voulu trahir ceux qui croyait en elle. Il exister donc une troisième alternative ? Peut importe, elle avait déjà fait son choix, elle devait retourner au sanctuaire et tout abandonner, elle n'avait pas la force de lui résister de toute manière. Après avoir enlevé sa capuche, le saint lui demandait les raisons de sa fuite. Elle n'avait pas vraiment de secret, elle avait travaillé dur et c'était fait une place de choix à Palerme. Depuis ces petites année où elle avait quitté le sanctuaire, elle n'avait jamais laisser tombé et avait réussir à franchir les paliers. Cette fois, le sourire quitta ses lèvre et la tristesse s'empara de son visage.

[Quête Solo en Italie : Milan Sethni] Antonia s'est enfuie ! Suzuka_from_the_anime_suzuka_by_shansta5050

" Avant tout, sache que je n'ai jamais voulu quitter le sanctuaire... devenir chevalier, c'était mon but. Je n'ai jamais fuit par peur ou par crainte, j'étais déterminé à réussir et ce... même si cela m'aurait coûter la vie... "

Cela paraissait impensable ! Était-elle en train de lui mentir ? Cela n'avait pas l'air d'être son genre, de plus son attitude en disait long sur sa sincérité. Elle allait certainement le surprendre avec ces propos mais tel était la vérité.

" J'aimais cette vie... je voulais protéger Athéna contre toute sorte de menace, mourir pour elle. Cependant... quelque chose c'est produit et m'a forcé à quitter le sanctuaire, je n'avais qu'une seule solution. Fuir... faire croire à tous que je n'était qu'une traitresse, une personne inutile... faible. Cela semble avoir fonctionner, je suis plutôt bonne comédienne non ? "

Elle avait dit cette dernière phrase en riant un peu avec un beau sourire. Elle marcha un peu pour tourner le dos au chevalier d'or. Les yeux tourner vers le ciel étoilé elle n'avait jamais oublié le sanctuaire. Elle rêver toujours d'y retourner un jour. Toutefois...

" J'ai fait tout cela pour rentrer ici, dans ma ville natale. J'ai appris que ma mère avait eu un grave accident et qu'elle nous avait quitté. Ma petite soeur... était seule. Elle est atteinte d'une grave maladie. Je ne pouvais pas la laisser seule. Elle avait besoin de moi. Je suis rester tout ce temps à ces cotés, j'ai cherché du travail et je commençait tout juste à apprécier cette vie... j'étais consciente que quelqu'un du sanctuaire viendrait me chercher. Je m'étais déjà préparer à ça. Dire que j'avais dit à Meyrin que je ne rentrerais pas tard se soir. "

La jeune fille se tourna vers Milan avec le sourire, elle voulait en finir le plus rapidement possible. Elle avait déjà pleurait tant de fois que maintenant, ses larmes avaient disparut. Elle était prête à partir au sanctuaire pour en payer le prix. Cela ne devait pas être si dur que cela après tout.

" Finissons en rapidement, si tu veux bien. Je suis prête à subir les conséquences de mes actes. "

Allez hop, sortez les violons et les sérénades emplies de tristesse qui vous foute le cafard pour des jours et des jours. Les traits joyeux de la jeune fille laissèrent place à la tristesse ce qui signifiait qu’elle allait sans doute expliquer à Milan un parcours triste qui l’avait mené jusqu’ici. Rien que ses premiers dos avaient déjà le don de susciter pas mal d’interrogations et de réprobations de la part du Sethni. Comment pouvait-on avoir une véritable envie de devenir Saints d’Athéna si on prenait la fuite. Cela ne tenait vraiment pas debout mais il lui laissait le bénéfice du doute en attendant la suite de son récit. Bla Bla Bla, faire croire qu’elle était une traitresse ? Ça avait bien marché mais ce n’était pas non plus un exploit en soit. N’importe qui quittant le Sanctuaire de cette manière passerait pour un traître. Le Sethni espérait que la suite serait un peu plus intéressante. Elle l’était un peu sans pour autant être passionnante. Une mère qui décède, une sœur malade, Antonia qui décide de revenir au pays pour veiller sur sa cadette, tout s’éclairait peu à peu. Partagé entre l’envie de la serrer contre lui pour la réconforter et l’envie de lui botter les fesses pour lui prouver qu’elle s’était montrée tout à fait irresponsable sur ce coup. Avait-elle vraiment réfléchit à toutes les possibilités ? Peut-être pas ! Cela dit, dans la même position, Milan n’y aurait peut-être même pas pensé, lui non plus. Il faut dire que l’idée qu’il avait derrière la tête n’aurait sûrement pas été réalisable s’il portait l’armure de l’Hydre.

- Je ne te comprends pas … t’être démenée pour abandonner maintenant ? Penses-tu vraiment que tu seras plus utile à ta sœur une fois morte ? Penses-tu que lui donner de faux espoirs étaient le meilleur moyen de ne pas la faire souffrir ? Imagines-tu le contrecoup pour elle lorsque que tu ne rentreras pas ce soir ?

Antonia lui tournait le dos. Était-ce une manière de s’avouer vaincue ou un dernier affront fait au Sanctuaire ? Milan n’aurait su le dire mais il ne comptait pas lui proposer une troisième alternative en étant pas face à face. Le Saints sauta en l’air et retomba quelques mètres devant la jeune femme. Il s’avança ensuite pour se tenir à une distance d’une vingtaine de centimètre. Son regard était neutre, tout comme sa voix car il ne voulait trahir aucune émotion.

- Tas décision est peut-être déjà prise mais je compte quand même t’exposer cette troisième alternative. Elle n’est sans doute pas parfaite mais peut-être sauvera-t-elle plus d’une vie aujourd’hui. Je ne sais pas jusqu’à quand remonte tes souvenirs mais je suis devenu un Saints, le chevalier de bronze de l’Hydre. Il y a peu le Sanctuaire et surtout Athéna m’ont fait l’honneur de faire de moi l’un de ses guerriers d’élites, un chevalier d’or !

Le Sethni marqua une courte pause pour regarder les étoiles. Elles brillaient dans le ciel avec intensité comme si elles veillaient sur cette scène telle des gardiennes protectrices et bienfaisantes. Après quelque secondes, le Capricorne plongea son regard dans celui de la fuyarde.

- La maison que je protège a besoin d’entretien tout comme ma personne ne cracherait pas sur un bon repas, concocté avec soin. Cela ne correspond peut-être pas au travail que tu fais en ce moment mais cela te permettrai de rester en vie tout en continuant de gagner ta vie vu que tu sembles d’être attaché à ce mode de vie.

Le cosmos du Saints s’éleva faiblement pour entourer Milan et Antonia, produisant ainsi une chaleur douce et réconfortante qui protégeait la jeune fille du froid.

- Bien sûr, ta sœur ne pourrait certainement pas survivre seule ici sans toi. Le Sanctuaire dispose d'une bibliothèque assez phénoménale rassemblant des connaissances millénaires. Ta sœur pourrais donc vivre au Sanctuaire sous ma protections en recevant des soins qui ne la guériront peut-être pas mais qui seront au moins tout aussi bon que ceux qu'elle reçoit ici.

Voici donc un joli exposé des faits mais ce n'était pas terminé. Milan voyait un troisième "avantage" dans cette situation des plus particulières.

- Si secrètement tu nourris encore le rêve de porter un jour une armure, je pense que le fait de vivre et de pouvoir s'entrainer avec un Saints d'or te permettra peut-être de te renforcer en vue du jour où tu auras regagner la confiance du Sanctuaire. Qui sait peut-être te laisseront ils tenter ta chance dans l'obtention d'une cloth ?

Milan tendit sa main en direction d'Antonia. Ce n'était pas pour la frapper ni même un simple geste de mépris, mais simplement une demande d'acceptation ou de refus.

- En résumé je te propose de devenir mon intendante. Alors que choisis tu Antonia ?

Antonia lui avait exposer son histoire sans pour autant détailler les fait. Elle s'attendait donc à voir Milan tentait de la raisonner. En effet, sa troisième alternative n'était pas si mauvaise que cela, mais le chevalier d'or ne connaissait pas la situation... Il allait devoir laisser tomber. Il était impossible pour sa sœur de quitter Palerme. Alors comme ça, il était devenu chevalier d'or. Le plus haut rang et le plus respecter de tous. Et dire qu'il y a encore quelques années ils étaient tout deux apprentis. Il se mit alors à regarder les étoiles à son tour. Il voulait donc faire d'elle sa "femme de ménage" ? C'était possible pour elle, mais elle n'avait pas vraiment envie de faire cela... Il essayait de lui exposer tout les avantages qu'elle gagnerait en le rejoignant. Cependant, elle ne pouvait pas faire ça...

- En résumé je te propose de devenir mon intendante. Alors que choisis tu Antonia ?

" Je refuse... "

La jeune fille baissa la tête. Elle avait dit cela avec insistance sans pour autant être exigeante. Elle préférait mourir que quitter ses lieux. Il y avait autre chose qui la maintenait ici... Seulement, elle ne pouvait rien dire au chevalier d'or. C'était comme ça... Elle semblait avoir n lourd secret entre ses épaules mais elle ne voulait pas en parler. Elle savait que le sanctuaire viendrais ici et elle était prête à mourir. Elle lui fit un faux sourire avant de reprendre tristement.

" Désoler... Je ne peux pas quitter Palerme... personne ne peut rien pour Meyrin. "

Elle détourna une nouvelle fois ses yeux pour laisser son regard triste se tourner vers la droite. Des larmes coulaient le long de ses joues. Personne ne pouvait l'aider... La seule chose qu'elle devait faire était de vivre dans cet enfers. Loin des autres... Pour protéger sa soeur. Elle voulait tellement rester auprès d'elle, mais maintenant que Milan était ici, tout allait changer. Sa vie n'auras était qu'un enchainement de tragique incident. Des moments difficiles qu'elle avait dû surmonter seule. Sans son expérience acquise au sanctuaire, elle aurait sans doute déjà abandonner. Elle pleurait en serrant fermement ses poings.

" Je t'en prie... quitte ces lieux, ou bien tue moi maintenant. Finissons en... "

« Je refuse » ! Deux mots qui voulaient tout dire. On lui offrait la chance de sa vie et la jeune femme passait à côté. Personne ne pouvait rien pour sa sœur, la belle affaire. Pensait-elle être la seule à faire des sacrifices ? La seule à avoir enduré milles souffrances et milles tortures psychologiques pour arriver là où elle en était. Était-elle assez entêtée pour conduire sa sœur vers la mort, tout en se condamnant elle-même. Son cœur était-il devenu si froid qu’il ne voyait plus aucun espoir ? Cette situation donnait envie à Milan de hurler, de la gifler pour qu’elle comprenne son erreur. Qu’elle réagisse bon sang. Abandonner comme ça était presque une insulte à la proposition du chevalier d’or qui s ‘était démené pour trouver une solution à l’amiable. Il leva les yeux au ciel et haussa les épaules tout en arquant ses bras, l’air de dire qu’il ne comprenait rien. Il avait voulu lui épargner la mort et elle la réclamait. Il était difficile pour lui de la tuer et elle rendait la tâche plus compliquée aux trois protagonistes de cette histoire.

« Et bien dans ce cas, je vais m’acquitter de mon devoir à contre cœur. C’est dommage, je t’appréciais vraiment. Je pense sincèrement que tu avais tout pour réussir au Sanctuaire que ce soit comme Saints ou comme intendante. »

Milan s’approcha du banc sur lequel il était assis quelques minutes plus tôt, avant l’arrivée d’Antonia. Sa main caressa le dossier avant de revenir vers son propre corps. Son cosmos s’échappait de son corps et faisait ressentir à quiconque pouvant le détecter une chaleur bienfaisante emplie de tristesse. Son bras droit commença à être entouré d’un faible halo de lumière qui s’intensifia en quelques secondes. Sa main et son avant-bras étaient à présent recouvert d’une lumière dorée avec quelques teintes de violet. D’un geste rapide et précis, Milan abattit Excalibur sur le milieu du banc, le coupant net en deux comme un couteau dans du beurre. Démonstration simple mais spectaculaire de ce qui attendait Antonia. Un sort peu enviable mais qui aurait au moins l’avantage d’être bref et rapide.

« Je ne te garanti pas que ce sera indolore mais ce sera rapide et net. Je pourrai faire ça beaucoup plus douloureusement mais ce n’est pas mon style. Tu me forces la main plus qu’autre chose, Antonia. »

Milan tourna le regard vers les étoiles dans le ciel pour chercher la force d'accomplir sa tâche. Il avait l'impression d'être un bourreau qui allait faire son office. Prit entre sa dévotion au Sanctuaire et sa conscience, il n'était toujours pas sûr d'y arriver. Même si son visage montrait une certaine impassibilité, ses sentiments étaient tout autres. Il approcha son bras le tenant à hauteur du cou de la jeune fille mais à une distance d'un bon mètre.

- Une dernière parole ? Une dernière volontés ? Une dernière pensée pour ta sœur ? Désires tu que je mette fin à ses souffrances également, comme tu veux que je mettes fin aux tiennes car tes fardeaux sont trop lourd à portés pour tes frêles épaules et que tu ne souhaite pas qu'on t'aide à les porter. Indirectement, tu laisses tomber la vie pour me charger de remords. Sache que ma proposition tient toujours et que ce que tu me demandes dépasse l'effort surhumain.

Un sourire sincère et franc se dessina sur les lèvres du Capricorne qui savait déjà qu'il devrait vivre à l'avenir avec le fardeau de son geste. Triste ironie. En deux mots, elle mettait à mal trois personnes qui étaient ou aurait pu être importantes dans sa vie. En deux mots, elle aurait pu tout arranger ou presque. Les mots ont une force et une conscience qui nous dépasse parfois.

Milan avait fait une net démonstration de sa force. Son cosmos avait fendu le banc en deux. Rien d'étonnant pour celui qui posséder l'épée sacrée. Antonia resta muette. Elle avait observé la scène comme si de rien n'était. Mourir de la main d'un saint était plutôt ironique. Milan ne savait pas ce qu'elle avait subit, certes il y avait sans doute beaucoup de personnes qui était dans une situation aussi délicate. Il n'y avait rien à rajouter. La jeune fille avait même osé faire un pas en avant. La neige était toujours présente et les flocon tombaient sur ses cheveux bleu. Elle ne lui forçait pas vraiment la main, disons qu'elle n'avait pas le choix. Elle souhaitait protéger Athéna et sa soeur. Elle n'était pas égoïste et préférait mourir plutôt que de se libérer de son lourd fardeau. Une fois morte, personne ne pourra empêcher cet homme de revenir prendre Meyrin... mais tel était sa destinée... Elle ne pouvait se permettre de rentrer au sanctuaire avec sa soeur. Elle l'aimait tellement... Milan n'avait pas de famille, pouvait-il comprendre ce qu'elle ressentait ?

" Fais le Milan, accomplit ton devoir. "

Les yeux vers les étoiles, le chevalier d'or semblait chercher le courage qui lui manquait pour accomplir cette tâche. Milan approcha son bras du cou de la jeune femme. Tel un bourreau, il avait tout de même accepter de lui laisser parler une dernière fois. Les larmes qui coulait le long de ses joues, Antonia n'était pas triste de mourir, elle n'avait jamais pleuré pour elle. Ses pensés étaient tourné vers tout ceux qu'elle aimait. Il était temps de partir et de rejoindre ses parents.

" Tu ne pourras mettre fin à ses jours Milan... mais... puisque tu me le demande. J'aimerais que tu lui dise que je suis partie pour le sanctuaire comme elle l'a toujours désirait. Dit lui que je suis devenu... chevalier. "

Elle baissa alors la tête et ferma les yeux. Elle voulait que cela se finisse rapidement...

" Je suis heureuse de t'avoir revu Milan... "

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