Phoebe |  Sujet: Pheobe à la Couronne d'Or [ok] Lun 23 Aoû 2010 - 17:12 | |
| ●Fiche de Présentation●Qui suis-je?
°Mon Nom°: Juliana
°Mon Age°: 24 ans
°J'ai connu le forum par...°: google
°Mon Niveau de RP°: moyen
°Personnage désiré°: Titan Phoebe
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| L'Histoire de mon Personnage
« Que la lumière aveuglante s’abatte un jour sur toi Zeus, et tel l’oiseau de feu te dévore dans les flammes de la vengeance » tel furent les dernières paroles de Phoebé avant de sombrer dans l’obscurité du Tartare. Le Dieu des Dieux s’étaient révolté contre son père Cronos et avait ainsi permis de sauver ces frères et sœurs mais le pécheur ne s’était pas contenté d’un parricide. Alors que certains Titans s’étaient alliés à leurs neveux et nièces et avaient apporté la victoire de ce faite lors de la Titanomachie, l’ingrat les précipita tous dans la sombre prison, même sa mère qui avait tout fait pour le protéger. Zeus avait deux autres trahisons à son actif envers Phoebé et Coeos, Léto était devenue la première femme du traitre et lui donna deux beaux jumeaux, Apollon le soleil et Artémis la vierge chasseresse, pourtant il n’avait pas hésité à jeter ces beaux parents dans les abymes sans fond de ce Dieu primaire qu’était Tartare et rejeter son épouse pour une autre.
Parfois Phoebé recevait des images du futur, comment ? Grace à son ancienne charge, elle avait été une Déesse prophétesse en prenant la suite de sa sœur Thémis, puis avait cédé le contrôle de l’Oracle de Delphes à son petit fils Apollon. Toutefois cette charge ne pouvait que laisser une trace indélébile dans le corps de quiconque, ainsi elle percevait exceptionnellement ce que réservaient les Moires pour l’avenir. Le peu qu’elle voyait ne l’intéressait guère sauf deux choses, la Titanide vit que les Titans sortiraient finalement de leur prison obscure, et l’homme en qui son mari se réincarnerait. Ainsi, leur demeure actuelle ne les retiendrait pas éternellement, et elle ne put s’empêcher de sourire dans ce lieu qui pourtant n’est que souffrance et tristesse. Une lueur d’espoir dans les ténèbres…
Gwendolyn de Lorraine, fille du Duc de Lorraine, était née dans la prospérité et la joie. La belle avait tout pour réussir, la beauté, le pouvoir, l’intelligence, la force aussi bien physique que de caractère, l’adresse, et d’autres avantages tout aussi important, pourtant son destin fut différent de ce qu’elle aurait du être prédestinée. Tout d’abord, elle perdit sa mère très jeune, et elle fut donc la fille unique du Duc qui ne put se résoudre à se remarier, ni même partager sa couche avec une autre femme, il fut et resta éperdument amoureuse de la Duchesse jusqu’à sa mort. Ne sachant pas s’occuper d’une fille, il l’éduqua à la manière d’un garçon sauf dans ses tenues vestimentaires, elle portait des robes, excepter lors des entrainements à l’épée et de monter à cheval, ce qui lui permit de garder une touche de féminité de par ces jupons et une grâce divine de par ces joutes. Bientôt elle fut la favorite de nombreux seigneurs, une grande beauté allié à un visage toujours souriant mais d’un vrai sourire, non pas celui qui sonne faux comme la plupart des nobles, ce qui lui value comme surnom « La Souriante ». Son physique n’était pourtant pas vraiment à la mode, mince et musclé alors que les formes généreuses voir potelé était de rigueur, toutefois sa poitrine, ces yeux d’un vert profond et ces longs cheveux blonds faisaient chavirer les cœurs des hommes de tout âges.
Le Duc aurait pu la promettre à un bon partie mais il aimait sa fille plus que tout et il était hors de question de la marié à un homme qu’elle n’aimait pas, néanmoins ce dernier était désespéré car sa fille était belle et bien amoureuse d’un homme, et ce depuis sa plus tendre enfance mais l’élue n’était qu’un songe. Chaque nuit ou presque, Gwendolyn rêvait d’un homme à l’allure imposante et doté d’une amure tel qui s’en faisait plus. Son rêve se passait au bord d’un lac, la lune et les étoiles se reflétaient dans le miroir d’eau, la belle se sentait comme envouté par le reflet de l’astre nocturne quand soudain elle était tirée de ces songes par le reflet d’un homme, son cœur battait alors la chamade, même en dormant elle pouvait le sentir battre de toute ces forces, mais quand elle se retournait vers l’élue de son cœur, son armure se transformait en une noire et ténébreuse puis finalement il disparaissait sans laisser de trace. Son image sur l’eau était alors troublé et disparaissait à son tour, ensuite le lac se métamorphosait en sa chambre, c’était ainsi qu’elle s’éveillait toute les nuits.
C’était pour cela qu’elle décida de s’intéresser à l’Histoire, car la petite noble avait bien conscience que l’homme qu’elle désirait tant n’existait plus, il appartenait au passé s’il avait existé un jour, alors, étudier les âges était sa façon d’aller à la recherche de l’être tant désiré. Sa curiosité naturelle et son bon sens la poussait naturellement dans cette voie, l’Histoire étant plein de leçon de vie, d’élément contradictoire, un monde passionnant que son professeur effleurait à peine car bloquer dans des concepts primaire de l’Eglise de l’époque ; c’était dans les livres qu’elle trouvait substance pour ces connaissances. Un jour qu’elle étudiait l’histoire Grec, elle tomba sur une illustration des myrmidons d’Achilles, et aussitôt, reconnu l’armure de l’homme tant convoité. La belle s’intéressa alors au Mythologie grecque et romaine, sa soif de connaissance la poussa plus loin, mythologie oriental puis nordique.
La jeune petite duchesse intriguait mais faisait aussi débat. Certains membres de l’Eglise commençaient à ne plus tolérer cette recherche à travers le passé. L’Histoire Catholique n’est pas vraiment un conte pour enfant, pleine de crimes, de trahison, d’absorption et discréditations d’autres religions, comme la Celte mais comme la belle assistait à la messe tout les samedis et dimanches matin et que son père était un important donateur, les rumeurs étaient vite étouffées. Néanmoins, ces capacités physiques et ces connaissances lui valurent l’attention d’un certain crépuscule religieux : Les Templiers. Ce groupe mystérieux mais puissant comptait sur Gwendolyn pour devenir leur symbole. Une femme forte et intelligente, non attirée par les plaisirs charnels. Les Templiers étaient, entre autres, les maîtres gardiens de l’Histoire de l’Eglise, ils s’attachèrent à retranscrire le mieux possible les faits même quand cela impliquait des crimes du Vatican, aussi fanatique furent-ils, ce qui ne déplut pas à la jeune fille qui voyait dans leur ouvrage une mine d’or et accepta donc de rejoindre leur ordre néanmoins en restant au domaine parental. La puissance du groupe religieux était tel que le Vatican lui-même intervint pour mettre fin aux rumeurs.
Un jour, elle tomba sur la légende de Siegfried, Héros des Dieux Nordique, tué lâchement par celui qu’il considérait comme son frère, mais ce qui l’interpella dans ces comtes ce fut le rêve de la princesse Kriemhilde, le rêve du Lac, le même que celle de la futur duchesse, et s’intéressa d’avantage à la signification de ce rêve, ce qui lui permit de découvrir que de nombreuses cultures y faisaient référence. A partir de ce moment, elle sut que l’homme de ses songes appartenaient bien au passé toutefois, son changement d’amure devait signifier tout simplement qu’il n’était plus un simple mortel, sans doute un ange. Leur rencontre ne fut plus un désir mais une certitude pour la jeune femme.
Toutefois, cela ne dura qu’un temps, les rumeurs se répandaient de nouveau et plus vite qu’elle n’était étouffées, et certaines personnes influençable, du petit peuple pour la plupart, commencèrent à émettre l’hypothèse qu’elle était une sorcière. La raison de ces on-dit, malgré l’intervention du Vatican, se résumait à l’envie tout simplement, de nombreux nobles vexés de s’être fait refoulé par la jeune fille voyaient un moyen de venger leur honneur, du moins de leur point de vue. Ce fut alors, le moment que les Templiers choisirent pour faire rentrer Gwendolyn entièrement dans leur ordre, en effet, si la situation continuait ainsi leur symbole n’aurait été qu’un rêve disparu alors qu’il pouvait le transformer en réalité. Ce que fit la jeune fille à contre cœur, elle ne voulait pas se séparer de son père et savait qu’il en mourait mais en restant, des gens risquaient de mourir dont lui à coup sur. Elle laissa une missive au Duc, lui demandant de ne pas commettre l’irréparable car son départ n’était le fruit de ces envies et non pas d’un choix dicté.
Chez les Templiers, Gwendolyn fut placé dans une unité spécialisée dans l’archéologie et l’étude de l’Histoire, le domaine parfait pour elle. Si bien, qu’elle monta de grade rapidement et se retrouva à la tête, ces connaissances, son intelligence, ses stratégies de combat, sa vitesse et sa technique ne pouvaient que lui permettre une grande ascension; car malgré tout, les Templiers sont des guerriers et même si leurs intentions furent pacifiques dans leur cas, le conflit était parfois inévitable, ce fut ainsi qu’elle gagna un nouveau surnom, « La Lumineuse ». Ce titre lui vint de par ces cheveux blonds qui semblaient tracer des traits de lumière lorsqu’elle se battait de part sa vitesse fulgurante et ces enchainements fluides et gracieux, il y avait une autre raison à ce surnom, plus propre à ces hommes, c’était son visage radieux qui illuminait leur cœur, c’était leur lumière et jamais il ne la laisserait s’éteindre.
Toutefois, l’histoire se répéta encore, la jeune fille créa encore des jalousies de par sa progression au sein de leur ordre, elle était tout simplement trop parfaite, et seule son image de Vierge Marie lui permettait d’éviter la plupart des complots. Le groupuscule religieux étant constitué de beaucoup de nobles puissants de tout pays, la manipulation, la conspiration et la jalousie étaient monnaie courante. Et fut alors au centre des convoitises sans même le savoir ; Gwen, qui ne cherchait aucun prestige ni aucune gloire, attirait et brillait de mille feu comme un diamant, se rapprocher d’elle s’était se rendre plus près du sommet, vouloir la détruire c’était essayé de surpasser la perfection.
Finalement, certains la considérèrent comme trop gênante et décidèrent de l’éliminer. Son unité fut envoyé dans un vieux temple se trouvant en Grèce, près de l’ancienne cité de Delphes, afin sois disant de trouver des secrets venant de Titans disparu à l’air mythologique. L’ennui de ce temple, c’est qu’il se trouvait incruster dans une montagne avec une seule entrée, l’avantage s’est qu’il était à une température douce que se soit de jour ou de nuit, alors qu’à l’extérieur régnait une chaleur de plomb. Le piège s’était refermé, en effet, à peine un jour après leur arrivé, un messager arriva.
« A la demande des plus hautes autorités des Templiers, nous demandons votre reddition, à vous Gwendolyn de Lorraine, dite « La Lumineuse », ainsi qu’à votre unité. Vous êtes accusée de sorcellerie par certains de nos membres les plus puissants. Une enquête devra déterminer si certains membres sous votre commandement ne sont pas vos complices. Pour votre information, une troupe de 500 hommes se trouvent à la sortie du temple, vos sentinelles ont été neutralisées.»
La jeune fille sentit le poids des vies des 100 hommes sous son commandement, son cœur fut saisi par la peur d’être la cause de leur mort, elle savait que si son désir était de se battre, tout les membres sous son commandement mourait pour la protéger. Il lui fallut à peine une seconde pour choisir la reddition.
« Très bi… »
A peine avait-elle commencé à parler, que deux de ces hommes la saisirent par les bras. S’était-elle fourvoyée à ce point ? Avait-elle été si imbus d’elle-même au point de s’imaginer que ces soldats, des nobles pour la plupart, se battraient pour elles ? Le choc fut terrible, la suite d’avantage.
« Capitaine, je vous relève de votre commandement, et en tant que votre ancien second… »
Gwen n’entendit pas la suite, se qu’elle croyait être un groupe uni envers et contre tout, se retournait contre elle, le penser avait été dur, mais l’entendre l’avait été encore plus. Néanmoins elle se ressaisit pour entendre la suite, les chocs s’enchainaient, ses pensées étaient confuses.
« Voila, le message que vous fournirez aux hauts dignitaires de votre ordre : « Moi, Geralt de Riv, ayant pris le commandement de l’unité que dirigeait Gwendolyn de Lorraine, futur duchesse de Loraine, je vous informe que nous défendrons celle que nous chérissons de tout notre cœur, il est hors de question de vous la remettre »
« V…Vous…ne pouvez pas faire ça !!!! » cria-t-elle
« Vous avez été relevée de votre commandement, vous n’avez plus votre mot à dire »
Le messager fut interloqué par tant d’insolence et de rébellion, c’était bien une sorcière, aucun homme saint d’esprit aurait pris une telle décision, il était possédé. Geralt se dirigea vers un de ces hommes, et lui donna des ordres à voix basse. L’envoyé fut invité à rester encore un peu, une épée sortie de son fourreau en guise de lettre d’invitation. Quelques instants plus tard, tous les hommes étaient rassemblés.
« Ce que beaucoup d’entre nous pressentions, ce que nous redoutions est arrivé, certains membres des Templiers veulent éliminer notre Capitaine. A l’extérieur, se trouve une garnison de 500 hommes, nous sommes un peu moins d’une centaine et en terrain défavorable. J’ai pris le commandement comme vous pouvez le voir. Ceux qu’ils veulent se rendre le fassent maintenant, il est probable que ceux qui vont rester mourront. Personne ne vous oblige à rester et personne ne vous en voudra si vous partez, surtout notre Capitaine qui s’apprêtait à se rendre pour sauver nos vies. »
Le brouhaha des discutions se fit entendre parmi les hommes, ce n’était pas une décision facile. Non, en temps normal, la décision aurait été de se rendre, d’ailleurs le chahut s’arrêta très vite pour le grand soulagement de « La Souriante ». Les gradés avaient perdu la tête, mais sans soutien, ils auraient été forcés à se rendre à l’évidence, la reddition était la solution. Un de ces hommes justement pris la parole, avec un ton méprisant du moins pensa-t-elle.
« Alors, Géralt, ça fait quoi d’être promus ?????? Tu crois pas que tu en fais trop ? »
« Pourquoi, tu préférais que se soit Martial qu’il le prenne ? »
« Nan, je préférais la voisine de mon père, elle a des miches que je lui mangerais bien »
Un rire général éclata. Ce n’était pas normal, étaient-ils tous fou ? T’elles furent les pensées de la jeune femme.
« Et bien, je crois qu’il est temps de faire un discours de circonstance…On traite notre Capitaine d’être une sorcière. Franchement, il y a de quoi rire vous ne trouvez pas ? Qui ne la jamais vu se battre en première ligne alors que la place d’un gradé se trouve à l’arrière ? Qui ne l’a jamais vu s’occuper de nos blessés avec tendresse et ferveur ? Qui ne l’a jamais vu établir des négociations pour éviter des conflits que tous pensaient inévitable et pourtant qui n’ont jamais eu lieu ? Qui ne l’a pas vu diriger nos troupes afin d’éviter le maximum de pertes que se soient les nôtres ou civils ? Qui nous a toujours apporté la victoire ? C’est notre Capitaine, notre symbole, notre Vierge Marie… »
Un hourra général se fit entendre, Gwendolyn était perdu, elle ne savait plus quoi faire, elle se devait d’intervenir ce qu’elle essaya de faire, mais à peine avait-elle ouvert la bouche qu’un coup sur la nuque lui fit perdre connaissance. Tout était sombre, tout était souffrance, qu’est ce que cela pouvait être ? L’Enfers songea-t-elle, alors finalement, « La Lumineuse » était morte sans honneur et se retrouvait donc dans le royaume de Hel ou de Hadès.
« Toi, la mortelle, que fais-tu dans ce royaume de désolation ? »
Une magnifique femme était en face d’elle, une armure aussi noire que les ténèbres ambiantes donnaient l’impression que cette dernière n’était qu’une tête mais d’une certaine manière, l’armure ressortait de l’obscurité comme brillante. Gwendolyn était subjuguée, on la disait magnifique, mais à côté de cette femme, elle avait l’impression d’être la femme la plus affreuse de l’univers, des courbes parfaites pour un corps parfait, un visage actuellement sévère mais resplendissant de beauté, et par-dessus tout, et c’est ce qui faisait toute la différence entre les deux, un charisme d’une incroyable aura. Cette femme n’était pas une femme, cela devait être une Déesse.
« Je suis morte…je pense »
« Tu ne l’es pas, je puis te l’assurer, on ne meurt pas dans le Tartare, notre âme souffre bien plus que dans n’importe quel endroit des Enfers de Hadès, et notre corps souffre de mille mort sans jamais mourir, voila ce qu’est la prison Abyssal nommée Tartare. »
« Le Tartare ??!!! Ce Dieu primaire de la Mythologie Grec ?...une Titanide … ?»
« Oui, je suis bien une Titanide…alors on est devenu mythologie »
Ce fut avec regret que le mot mythologie fut prononcé ce qui n’était pas étonnant, ce mot signifiait qu’ils avaient presque totalement été oubliés, au-delà de la Légende, le mythe, chose qui n’a jamais du exister et connu par quelques érudits. Combien de temps enfermés dans cette prison pour arriver à cet état de fait ? Beaucoup trop, toutefois cette jeune femme mortelle était l’espoir que Phoebe attendait, car dans le Tartare on est seul et sans aucun pouvoir, elle ne pouvait être qu’une seule chose. La Titanide se mit à sourire, aussitôt Gwen se sentit mal à l’aise, ce sourire avait un sous entendu malsain, voir diabolique, un sourire de satisfaction devant la futur souffrance de l’autre.
« Quel est ton prénom, jeune fille ? »
« Gwendolyn, je suis la fille du Duc de Lorraine »
« Gwendolyn… »
La jeune mortelle fut sous l’emprise d’une force invisible, ces bras se levèrent sur le côté, son corps alors formait une croix, la templière n’avait plus le contrôle sur son corps, une marionnette attachée à des fils invisibles. Ce dernier se mit à glisser vers la Titanide, puis la jeune fille pivota de tel manière qu’elle était dos à la Déesse. Celle-ci passa sa main gauche dans les blonds cheveux de « La Lumineuse » pour les faire passer sur son épaule gauche, la Titanide se colla alors et posa sa main droite sur le ventre de Gwen. La mortelle sentit son cœur battre la chamade, elle ne savait pas pourquoi, ce n’était pas un soudain désir charnel, c’était plutôt comme si, Phoebé était une partie manquante de son âme qu’elle venait de découvrir, et que leur contact permettait d’être complète à ses yeux, mais tout cela n’était pas claire dans sons esprit, et la femme de Coeos n’arrangea pas les choses, cette dernière embrassa le coup de la jeune fille, et comme un vampire aurait aspiré le sang de sa victime, la Déesse aspira l’esprit de « La Souriante ». Quand le baiser diabolique fut terminé, Gwendolyn était exténué mais vivante, elle ne voyait pas le visage de sa conjointe mais elle devinait un sourire radieux de satisfaction. Phoebé se mit alors à lui susurrer à l’oreille.
« Je suis la clé de tout tes désirs, protéger tes hommes, la connaissance, ton désir d’être complété par moi et par-dessus tout la clé de l’homme que tu aimes, l’homme du Lac de la Lune… mais ta place n’est pas ici retourne par-mis les tiens, et paie le prix de tes souhaits les plus intimes. »
Gwendolyn commença à émerger comme si, ce qui venait de se passer n’avait été qu’une illusion, pourtant la chaleur du baiser porter à son coup était bel et bien là, tout comme les palpitations de son cœur. Dans ces oreilles résonnaient des bruits de batailles avec les épées qui s’entrechoquaient, des boucliers qui résonnaient, et des cris de toute part :
« Il faut sauver notre Capitaine à tout prix » « Empêcher les de passer » »Au nom de l’Eglise » « tuer la sorcière »…
Quand la jeune femme blonde repris connaissance, elle était toujours portée par deux hommes et toujours à proximité de Géralt. Ils se situaient dans la dernière pièce du temple, celle-ci était immense, une voute représentant les Douze Titans. Douze colonnes sculptées soutenaient l’édifice, chacune représentant un Titan, à gauche les Dieux et à droite les Déesses. Au bout se situait un trône magnifiquement orné, sans doute destiné à Cronos. Au centre, un immense sablier en pierre. Une barricade avait été placée à l’entrée. Son ancien second était soucieux, tout n’avait pas l’air de fonctionner comme il le souhaitait. Un homme de la garnison s’approcha de lui
« Nous avons perdu environ une quarantaine d’hommes, et leur perte ; bien que nettement supérieure au notre ; ne suffisent pas à combler la différence du nombre. »
« Remettez moi, c’est votre seule chance, la barricade ne tiendra pas longtemps et c’est la dernière salle. »
Et comme pour faire échos à ces paroles, cette dernière céda d’un coup et des Templiers s’élancèrent aussitôt dans la brèche comme un torrent d’eau. Trop tard…mais c’était sans compté un miracle. Une lumière resplendissante forma une colonne au niveau du trône. Une femme ailé aux cheveux noirs descendit et se posa assis sur le trône, c’était la Titanide du Tartare, elle ne portait pas son armure, mais une robe sans fioriture mais qui mettait en valeur son corps sublime, une ceinture la maintenait à la taille. Que pouvait-elle faire ici ? Tous les soldats s’étaient arrêtés, tous émerveillés par cette créature divine, un ange était descendu sur Terre. La Déesse se leva de son trône et avança doucement et sensuellement, ces ailes avaient disparu mais son aura resplendissait d’une douce lumière. Ce fut alors que Gwendolyn comprit qui c’était, le temple se trouvait proche de Delphes et cette lumière, cela ne pouvait être que Phoebé dite « La Brillante ». Ce n’était pas le trône de Cronos, mais celui des deux Titanides qui furent les prophétesses de Delphes, et se sablier n’était pas le symbole de l’ancien Dieu des Dieux, mais celui du temps qui passe inexorablement et toute les prophéties ne permettront jamais de changer cet état de fait. La Déesse arriva proche de l’ancienne capitaine.
« Jeune fille, vous avez été choisis par les Cieux, prenez ma main »
Gwendolyn se dégagea facilement de ces deux gardiens, envoutés par la beauté subjuguant de la Phoebe, et saisit sa main. A son contact, elle entendit des paroles tout autres que celles prononcés à voix haute et compris le prix à payer pour sa demande, un prix trop effroyable pour qu’elle eu pu l'imaginer avant, pire que la mort, un frisson glacial la traversa, mais l’envie de voir l’homme de son cœur pris le pas sur tout, il n’y avait rien qui pouvait égaler ce dont du ciel.
« Jeune fille, il est maintenant l’heure d’honorer ton contrat, tu es mienne désormais, ton corps m’appartient. Quand à ton esprit, je vais l’enfermer dans une cage dorée, tu seras consciente, tu verras à travers moi, mais tu ne pourras intervenir. Mais réjouis toi, celui que j’aime, mon autre moi, se trouve dans celui que tu aimes, ton autre toi. Ainsi, à travers moi, tu seras avec l’homme de tes désirs. Toutefois, sois consciente de ma mansuétude car quand un Dieu prends possession du corps d’un mortel, l’esprit de celui-ci se retrouve dans des sombres abysses, mais j’ai vécu trop longtemps dans le Tartare pour ne pas me rendre compte de la cruauté de la chose, et dans un ultime élan de générosité, je ferais appel à toi, ainsi tu ne seras pas seule. »
Les deux femmes disparurent du champ de bataille. Les livres des Templiers révélèrent l’histoire de cette Sainte mais jamais elle ne dépassa les frontières du groupe religieux. Les hommes présents furent tous tenus au secret.
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Dernière édition par Juliana le Mar 24 Aoû 2010 - 20:50, édité 1 fois |
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