Un retour, Un triste anniversaire, un départ

Un Retour

Camille était de retour de l'Olympe. Le monde des Dieux que l'on pouvait penser être aussi puissant que le soleil brille dans les cieux, ne l'étaient pas. Le temps avait fait son oeuvre, la gloire de jadis avait fini par être érodé, même ce qui est immortel est touché par cette force implacable. Pourtant même à l'heure actuel, le Sphinx n'arrivait pas à réaliser que l'Olympe pu plier aussi facilement, même en gardant le faite que Zeus était devenu un Dieu égocentrique trop sur de sa force et en celle de la montagne sacrée, cela restait inconcevable. Les Dieux présent en Olympe ayant tous déserté, l'union sacré n'était plus, depuis longtemps. Dur, d'imaginer que jadis tous avaient été unis dans la Titanomachie. Zeus s'était retrouvé seul contre tous, seul dans sa déchéance...

Un triste anniversaire

Toutefois, ce n'était pas ce qui occupait son esprit principalement, ce n'était que secondaire. Plus loin, dans sa prison se trouvait Kazuki et une autre spectre. En une autre période, Camille les aurait interrompus, sa prison n'étant pas un lieu où l'on pouvait séduire mais cette fois ci, Camille n'était pas d'humeur, les deux tourtereaux pouvaient faire ce que bon leur semblaient en cette journée.
Ce qui hantait l'esprit de Camille, c'était l'ultime drame de sa vie, on était le jour de l'anniversaire de la mort de son frère. Ce jour, avec celui de la naissance de son frère, était le seul où Camille sombrait dans la mélancolie et la tristesse. Elle ne voulait voir personne et encore moins être vue dans cet état de faiblesse, où ces larmes pouvaient glisser le long de ces joues sans la moindre raison. L'unique moment où Camille était vulnérable et pouvait chercher la chaleur de quelqu'un d'autre. Ce fut alors qu'une image lui vint à l'esprit, celle de Séraphyne, Camille ressentait le besoin de la chaleur de la cruauté, cela elle ne pouvait l'accepter...

Un départ

Séraphyne était devenue beaucoup trop envahissante au gout du Sphinx qui avait fait le vœux de ne plus jamais aimer. Ravalant sa tristesse et en mettant son égo de côté temporairement, Camille décida qu'il était temps de faire de nouveau son devoir, elle n'avait plus besoin de s'apitoyer sur son sort puisque la belle travaillait pour l'éradication de tout être humain et que par conséquent nul besoin était nécessaire de pleurer les morts. Ce qu'elle comptait faire, c'était de partir de nouveau vers le sanctuaire sous l'apparence de "Georges". Nul ne l'avait démasqué et malgré ou grace au climat qu'il y avait eu lors de son arrivé, "Georges" avait reçu une invitation à visiter le sanctuaire de la part du Grand Pope et Raphy avait autorisé sa présence. Un espion parfait...mais Camille allait-elle pouvoir partir?

Séraphyne était bel et bien décidée à en découdre, trop de personne l’ignoraient ici bas quand bien même des sous fifres, des cancrelats même pas digne de revêtir leur surplis qu’ils ornaient si fièrement. Il fallait à tout pris en avertir Hadès en personne, le spectre de la cruauté ne pouvait vouer allégeance qu’en cette sombre entité et en nulle autre.

Le royaume était toujours aussi merveilleux aux yeux de la jeune femme, de plus que cette partie des Enfers lui était encore inconnue. Séraphyne n’avait jamais eu le temps de prendre le temps de remonter le royaume en entier jusqu’au palais de son souverain. Elle en était néanmoins décidé cette fois et comptait bien aller jusqu’au bout, il ne faudrait pas qu’une tierce personne lui en empêche, même si celle-ci était l’un de ses compagnons d’armes.

La jeune femme avançait ici et là, regardant ce paysage qu’elle ne connaissait point. Après quelques suite de chemins étroits et escarpés, la cruauté se retrouva nez à nez devant une sorte de temple ou de prison qui attira toute son attention. Une aura qu’elle connaissait bien se trouvait ici en ce lieu sacré pour les enfers semblait-il. Après plusieurs instants, cette personne ici présente était son ami Camille Spectre du Sphinx. Celui-ci semblait fort dans ses pensées et ne prêta aucunement attention à la jeune femme qui s’approchait de lui.

« Camille, nous nous rencontrons encore une fois !!!. Je ne crois pas au destin, mais à chaque fois qu’il faille que je me rende quelque part, c’est toi que je rencontre. Il est vrai que notre dernière rencontre en Olympe ne s’est pas déroulée comme je l’aurais voulue mais bon… »

Séraphyne se déplaça légèrement sur le coté, se posant sur une grosse pierre qui jonchait le sol près de Camille. La jeune femme voulut s’étendre un peu les bras en arrière, mais son surplis l’en empêchait. Elle se releva puis intensifia son cosmos pour se défaire un instant de ce surplis qui entravait ces mouvements. Celui-ci vint se reconstruire juste à ses côté, brillant comme à son habitude de mille feu. La jeune femme se sentit sur le coup complètement nue, son aura de spectre ne pesait plus sur elle, elle était comme tout être humain un instant. La jeune femme se reposa ensuite comme elle le voulait quelques instants auparavant. Ses cheveux libres pouvaient voler dans cette brise glaciale, une teinte rosée commençait à apparaître sur le joli minois de la femme à cause de cette température glaciale qui régnait ici bas.

Un retour, Un triste anniversaire, un départ Surplisbnou

« Camille, je ne sais pas ce qui te chagrines et je ne sais pas si j’en suis la cause mais je voudrais que l’on discute un petit peu, on n’en guère eu le temps depuis que l’on se connait. Pourquoi n’enlèverais tu pas ton surplis un instant, je te sens crispé et préoccupé. Nous pourrons débattre de ce qui te préoccupe si te le souhaites juste après… »

Séraphyne attendit quelques instants, le temps que Camille sorte de ses pensées qui le préoccupaient tant et que celui-ci réponde aux interrogations de la jeune femme.

Camille s'apprêtait à partir pour le sanctuaire quand une voie familière l'interrompit dans ces pensées. La voie de celle qui semblait prendre trop d'importance dans sa vie, celle que le Sphinx voulait justement échapper en allant au sanctuaire. Nul doute que cela se passerait pas comme le souhaitait la musicienne infernale, Séraphyne était totalement imprévisible et incontrôlable, une tornade d'émotion passant de la joie à la colère en un battement de cil, des pleures au éclats de rire.

« Camille, nous nous rencontrons encore une fois !!!. Je ne crois pas au destin, mais à chaque fois qu’il faille que je me rende quelque part, c’est toi que je rencontre. Il est vrai que notre dernière rencontre en Olympe ne s’est pas déroulée comme je l’aurais voulue mais bon… »

"Le hasard réserve parfois des surprises, bonne ou mauvaise. Je ne crois pas non plus au destin mais une certaine personne m'a dit qu'un jour: le fruit des rencontres fortuites sont celles de l'attirance, si on veut absolument voir une personne et que celle ci le souhaite aussi, la rencontre se fera, c'est ce que l'on appelle de l'attirance positive et réciproquement quand on ne veut pas voir une certaine personne et qu'elle ne veut pas nous voir, on peut être sur de tomber dessus, c'est de l'attirance négative. Alors attirance positive ou négative pour nous, ou serais-ce la neutre?
La dernière phrase avait été prononcé avec un sourire qui ne permettait pas de déterminer la pensée de Camille, mais le savait-elle même? Assurément non.

Séraphyne décida de rester avec "son ami" alors qu'elle se baladait peu de temps avant. Le Benhou tenta de s'étirer assise sur un rocher mais son imposant surplis la gênait, alors elle révéla toute sa féminité en le ôtant. S'il n'y avait aucun doute que la cruauté était une belle femme, un surplis étant fait pour se battre et non pour mettre en valeur, celui-ci cachait les superbes courbes de la belle. Courbe qu'elle mit aussitôt en valeur en s'étirant comme elle le souhaitait, bras en arrière et poitrine en avant. La fraicheur du lieu lui donnait une douce couleur rougeâtre à moins que la révélation de son corps sans surplis la gênait. Dans tout les cas, c'était la femme dans toute sa splendeur et l'espace d'un instant, Camille se demanda si elle aurait été comme ça si n'avait pas eu tout ces malheurs, mais cela avait duré à peine une seconde. Le sphinx avait envie d'autre choses désormais, jouer. Voir ces cheveux suivre le vent et révéler ainsi le coups et les épaules musclé de Séraphyne, donnait des envies bien particulière. Et comme pour répondre à ces attentes...

« Camille, je ne sais pas ce qui te chagrines et je ne sais pas si j’en suis la cause mais je voudrais que l’on discute un petit peu, on n’en guère eu le temps depuis que l’on se connait. Pourquoi n’enlèverais tu pas ton surplis un instant, je te sens crispé et préoccupé. Nous pourrons débattre de ce qui te préoccupe si te le souhaites juste après… »

"Ne t'inquiète pas, ce n'est plus important...toutefois, tu dis que j'ai besoin de me détendre mais vu comme tu t'es étirée et comme tes trapèzes semblent crispé c'est toi qui en aurait besoin. Surtout que c'est pas moi qui avait un regard déterminé en arrivant içi, comme-ci c'était la dernière fois que tu laissais passer certaines choses..."

Le Sphinx retira son surplis aussi, puis se mit derrière Séraphyne et posa ses mains sur les épaules. Le moment de détente pour la cruauté arrivait, un massage effectué avec dextérité, à la fois doux et fort. Puis le Sphinx approcha son visage de celui de la belle et lui dit doucement à l'oreille

"Si tu veux parler, parlons, de quoi veux-tu parler?"

Séraphyne était enfin débarrassée de ce surplis et put enfin se reposer sur ce rocher telle une néréide attendant son dieu, ce dieu pour elle en cet instant précis n’était nul autre que Camille. A la demande de la jeune femme lui proposant de retirer son surplis à son tour, dans un but de ce mettre correctement à l’aise le spectre du sphinx s’exécuta. Séraphyne fut quelque peu choqué intérieurement que celui-ci accepte sa requête car fidèle à ses principes et en ses supérieurs, la jeune femme s’était plutôt attendue à essuyer un refus de la part de son ami.

« Le hasard réserve parfois des surprises, bonne ou mauvaise. Je ne crois pas non plus au destin mais une certaine personne m'a dit qu'un jour: le fruit des rencontres fortuites sont celles de l'attirance, si on veut absolument voir une personne et que celle ci le souhaite aussi, la rencontre se fera, c'est ce que l'on appelle de l'attirance positive et réciproquement quand on ne veut pas voir une certaine personne et qu'elle ne veut pas nous voir, on peut être sur de tomber dessus, c'est de l'attirance négative. Alors attirance positive ou négative pour nous, ou serais-ce la neutre? »

A cette phrase, Séraphyne se posa une question…Etait-ce une attirance positive qu’elle ressentait pour Camille ou n’était-ce juste le sentiment de ne pas se retrouver seule en ce royaume. Il est vrai que son ami Rico qu’elle avait laissait en arrière était tout aussi proche que Camille envers elle mais c’est Camille qui intriguait plus la jeune femme que nul autre. Ce serait donc de l’intrigue plutôt que l’attirance physique que le spectre du sphinx dégagé ?. Pourquoi donc pensa t’elle, en quoi une intrigue pourrait faire chavirer un cœur si froid que celui de la jeune femme.

Séraphyne commençait à ne plus savoir ou donner de la tête, son corps se crispait de plus en plus. Déjà que la jeune femme était hors d’elle du fait que bon nombre de ses camarades de combats l’ignoraient, elle l’une des plus puissantes spectres qui régnait dans les profondeurs de ce sombre royaume et là il fallait que le simple fait de revoir Camille lui remette en plus une certaine pression intérieure. Le jeune homme semblait voir que la jeune spectre semblait encore plus énervée et crispé qu’il ne pouvait l’être à ce moment précis et se plaça derrière les épaules de Séraphyne et commença à les lui masser dans un but purement amical semblait-elle.

« Ne t'inquiète pas, ce n'est plus important...toutefois, tu dis que j'ai besoin de me détendre mais vu comme tu t'es étirée et comme tes trapèzes semblent crispé c'est toi qui en aurait besoin. Surtout que ce n’est pas moi qui avais un regard déterminé en arrivant ici, comme-ci c'était la dernière fois que tu laissais passer certaines choses... »

Cela faisait un énorme bien à la jeune femme, ce jeune homme avait de l’or entre les mains sans faire allusion au Sanctuaire d’Athéna. Un petit rictus au coin des lèvres semblait se dessiner sur le visage de Séraphyne. Un paradis au milieu des Enfers, un dieu qui la masse c’est le pied. Camille s’approcha du visage de la dame et lui susurra doucement à l’oreille…

« Si tu veux parler, parlons, de quoi veux-tu parler? »

Les paroles que Camille laissa échapper et ce à la façon dont il venait de lui susurrer à l’oreille sentaient l’amour pensa Séraphyne. D’un geste sensible et délicat elle vint poser sa main sur l’une de celles de Camille et d’un geste brusque, elle lui saisit le poignet le faisant renverser par au dessus d’elle. Le pauvre chut au sol aux pieds de la jeune femme qui s’empressa de le chevaucher. Leur deux visage était très proche maintenant, on ressentit chez l’un comme chez l’autre une certaine fusion envers l’autre partenaire. Séraphyne laissa échapper quelques brèves paroles envers Camille…

« C’est toi Camille qui semble perplexe, dit moi ce qui rogne tes sombres pensées… ! »

Camille massait Séraphyne, et celle-ci en éprouvait la douce sensation, les doigts "du musicien" était agile et précis. La harpe demande un doigté parfait, et ce même doigté était appliqué sur les épaules du Benhou, qui semblait plus femme que spectre à ce moment. Tout être dans l'univers ne pouvait que prendre du plaisir dans ces gestes, même les Dieux en aurait éprouvé que plaisir. Tout le talent du Sphinx placer dans un jeu, qui sortirait gagnant des deux spectres? Il était toutefois inutile pour Camille de voir le visage de Séraphyne pour connaître son expression, il était claire qu'elle souriait, l'un et l'autre se livrait une bataille de séduction sans même s'en rendre compte, mais tout deux devaient le sentir instinctivement, et aucun des deux ne céderaient facilement.

Suite au susurrement de Camille, Séraphyne posa sa main sur celle de la musicienne doucement et tendrement comme le ferait n'importe quelle femme aimante, mais c'était oublié que la Cruauté n'était pas n'importe quelle femme. Elle saisi en un instant le poignet du Sphinx et "le" bascula à terre. "Ce dernier" s'y attendait mais fut tout de même surpris de la vitesse à laquelle "il" se retrouva chevaucher par la belle Amazone. Leur visage était proche, tout deux pouvaient sentir le souffle de l'autre. Camille sentait la poitrine de sa compagne se remplir et se vider d'air, un désir jamais rencontré montait en "lui" à chaque respiration de la Belle.
Voila ce que recherchait Camille, un nouveau terrain de jeux, flirter avec les limites sans jamais les dépasser. Franchir cette ligne signifierait perdre cette sensation.

« C’est toi Camille qui semble perplexe, dit moi ce qui rogne tes sombres pensées… ! »

"Moi perplexe? Es-tu si envoutée par le désir que tu n'arrives plus à voir?"

Camille posa délicatement un doigt sur les lèvres de Séraphyne comme pour lui signifier qu'il était inutile de répondre et lui sourit d'un sourire légèrement provocateur. L'instant d'après, leur position fut inverser. Une de ces mains se posa sur la cuisse du Benhou, avec douceur glissa le long jusqu'à arriver aux hanches de la douce, tandis que de tendres baiser étaient déposés sur son cou. "Il" la regarda droit dans les yeux, et se noya un instant dans son regard. La sensation ne faire plus qu'un avec elle n'avait jamais été aussi forte, le désir charnel se faisait de plus en plus désirable, découvrir de nouvelles frontières de l'âme, mais...

"Alors dis moi, qui va être perplexe, maintenant?"

Sans attendre la moindre réponse Camille se releva sans plus de cérémonie et pris son instrument. "Le virtuoses" commença à pincer ces cordes

Douce illusion
30pts de cosmos

Séraphyne se trouve plonger dans un rêve. La Cruauté ressent la douce étreinte de celui qu'elle aime. La douce sensation d'être aimée et de ne faire plus qu'une avec son compagnon. Le lit d'Hadès semblait le lieu approprié pour faire cela, pour leur première fois. Séraphyne était à Camille, tout comme Camille était à Séraphyne, tout deux se couvrant de baiser plus tendre les uns des autres et de caresse aussi douce et à la fois ferme les unes que les autres, puis...

...puis l'illusion se dissipa sans l'effet réservé normalement au victime de cette mélodie cruelle. Camille jouait, Séraphyne jouait, qui allait faire danser l'autre? A moins qu'ils tombent tout deux dans le piège de l'Amour. Néanmoins, le Sphinx n'était plus et laissa donc sa compagne, peut être un Adieu définitif, qui savait...?

PV: 145
PC: 193 - 30 = 163

Dégat infligé: aucun

(Séraphyne, ce n'est pas une attaque, donc tu reçois aucun dégat, et libre à toi bien sur de bloquer mon illusion ^^)

Edit: Séraphyne partant d'Antho, j'ai édité la fin de mon post pour me libérer^^

Sujet: Re: Un retour, Un triste anniversaire, un départ

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