.•O•°|Théia, Titanide de Chronos|°•O•. [ok]

Bonjour à tous et à toutes,
C'est ce cher Hypérion qui m'a gentiment demandé de venir reprendre le rôle de sa femme et comme je ne peux rien lui refuser, me voici ! Je m'appelle donc Aurore, suis âgée de 18 ans (bientôt 19 ans, erf, je vieillis. Oo) et suis en ce moment en seconde année de lettres modernes. Je fais du rp depuis près de trois petites années et ce sur divers thèmes, alors de Bleach à Final Fantasy en passant bien sûr par Saint Seiya. Wâlâ, wâlâ, j'ose espérer que ma présentation vous conviendra. Bonne lecture. =)

|Oo| Théia, Matrone des Astres |oO|

Des entrailles de la Terre s’extirpa Ouranos, le Céleste, «égal à elle-même, capable de la couvrir tout entière», mais également Pontos, personnification masculine de «la mer inféconde aux furieux gonflements». Alors seulement unies à ces deux entités, la Terre put engendrer les Dieux Ouraniens.

Tout d’abord, naquirent les Titans. Puissants et l’Origine de l’Olympe, ces Êtres s’harmonisaient en 6 frères et 6 sœurs. A leur tête, Cronos secondé par sa femme, Rhéa. Le Temps et la Vie. Mnémosyne : les Souvenirs, la Mémoire Universelle, les Archives du Passé. Thétys et Océan : les Entités des Eaux et des Mers. Japet : l’Ancêtre de la Race Humaine. Hypérion et Théia, Géniteurs des Enfants de Lumière. Thémis, Loyale et Juste, Créatrice des Oracles. Phoebé et Coecos, Brillants Gardiens de Delphes, cité de l’Avenir. Enfin, Kreios, l’Astral.

Puis les Cieux se déchirèrent : la Foudre, le Tonnerre et l’Eclair. Le Peuple borgne. Les trois Cyclopes de cette ère. Argès, Brontès et Stéropès. Tous trois reniés, abandonnés dans le Tartare par Ouranos. A l’égal de leurs trois autres frères Hécatonchires : Cottos, Bryarée et Gygès.

Contrairement à son épouse, Ouranos ne portait pas ses enfants dans son cœur. Il les haïssait. Fatiguée des nombreuses maternités qui lui imposait son mari, Gaia quémanda l’aide de ses enfants. Ils devaient libérer l’Univers du joug de ce Tyran. Seul Cronos répondit à l’appel. Et il s’ensuivit le tout premier combat des Dieux.

Les étincelles du Temps et du Ciel provoquèrent un immense et incommensurable brasier. Le Ciel, l’égal de la Terre, ne pouvait pas fléchir face à son Fils. Une lutte acharnée commença. Gaia et ses enfants, cherchant à anticiper le dénouement de l’affrontement, prônaient la victoire de Cronos. Saturne ne devait pas vaincre. Son heure était venue. Et Cronos le lui fit savoir. L’Arme Ultime se déchaîna, s’abaissa sur le Créateur, le pourfendant de toute sa Ire. Le Temps sortait, triomphant, de ce combat, mais il n’en demeurait pas moins affaiblit. S’exposer à la fureur d’Ouranos n’était point une Aventure aisée. Mais il réussit.

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Un souffle, une bise éolienne cajolant la gracieux Ether de ses lippes versatiles. Nul amas vaporeux n’ombrageait l’Harmonie azurée s’épanchant sur les Hommes. Les roucoulements amoureux, délicieux carillon déversant vie et enchantements, bruissaient timidement au travers l’ossature boisée des forêts.
L’Aurore aux doigts de rose précédait aux fougueux étalons à la crinière de feu, la Nuitée s’achevait paisiblement, entraînant avec elle, les vestiges estompés du Disque de nacre.

Et elle était là, tout à la fois impalpable et irréelle, cette silhouette aux allures de fée, aux galbes si envoûtants qu’elle offrait à votre vue, le plus troublant des Chefs-d’œuvre qu’eut façonné la Création. Un parfum savamment vanillé rôdait avec subtilité, épousant les effluves que distillait le par-terre floral. Que dire de cette silhouette qui mièvrement s'élance face à vous ? Celle qui fut la bien-aimée du Soleil Noir, celle qui d'entre ses flancs maternels, insuffla la vie à l'Aurore, à la Nuit puis au Soleil. Glorieuse Titanide au service de son frère, Chronos, ses galbes revêtent le vernis violacé de la sôma de l'arbalette.
Elle laisse larmoyer au gré de ses éoliennes foulées, les levantines chahutées de moires nimbant la silhouette ouatée de l'Infante. Ainsi ses jambes de Baladine gambadent avec facétie, faisant bruir les vaporeuses étoffes seyant au reflet de son caprice. Les prunelles ainsi tréfilées miroitent d'affable ironie et fat prodigalité. Les fins cils de jais obombrent, lorsque ses paupières choient, les pommettes mordorées liserant son noble minois. Dès lors, elles se rehaussent avec joliesse tandis que ses lèvres poupardes étiolent l'austère vénusté de ses traits en un dolce sourire.
Sur ses épaules dénudées et graciles lambinent et renoirent, indolentes et lascives, les boucles persifleuses, une enivrante essence où se mêlent savamment santal et muscade. Sa voix n'est qu'un filet cotonneux, élixir duquel s'épanche d'un dais pellucide, le psaume dédié aux louanges de son Terte. La Dame n'est que charisme et que majesté, les lippes se pincent et l'échines des triviaux se ploient alors qu'elle serpente, toute Infante qu'elle demeure. Enfin ... Une éthique inégalée, une droiture défiant toute noblesse, et une bienveillance sincère. Ainsi pourrait-on décrire le mental de cette Déesse. La justesse guide ses décisions qu’elle ne prend point à la légère. Ses frères et ses sœur disent d’elle qu’elle est réfléchie, sans pour autant être effacée. Cependant, nul ne saurait mieux la connaître qu’Hypérion. Froide et intraitable face à ces rebus que les Dieux ont façonnés à leur image, elle se dévoile fort douce à l’égard de ses homologues. La ire cependant se laisse pressentir alors que l’on prononce le nom des Olympiens… Ces êtres abjects qui lui ont fait connaître l’Enfer.