[Quête] A la recherche de la pretresse (2)

Sujet: Re: [Quête] A la recherche de la pretresse (2) Dim 25 Mar 2018 - 16:22

Bien que Diana n'est pas comprise pourquoi Elias s'était légèrement courbé devant Wilfrid, elle a vite oublié ce détail quand le guide à commençait à répondre à ses questions. La jeune guerrière ne savait pas si c'était la sombre tonalité de sa voix, les traits fatigués de son visage ou son regard vide qui était pourtant animé d'une lueur rêveuse, qui la rendait mal à l'aise. Diana n'aimait pas ça, mais elle se sentait comme paralysée face à Elias qui se trouvait près d'elle et l'écouta sagement ses réponses, de peur qui lui arrive malheur si elle l'interrompait.

L'asgardienne était à la fois contente qu'ils restaient sur les terres d'Asgard, car, normalement, ils ne croiseraient aucun ennemi et un peu inquiète. Diana n'était pas originaire d'Asgard, ça fait seulement deux ans qu'elle vit ici et elle ne connaît pas encore tout le territoire. Puis même si elle possède une bonne résistance face au froid, elle ne sait pas si elle a une limite et si ses compagnons, ainsi que la prêtresse Séléné ne seront pas trop affectées par le froid. La guerrière aurait bien aimé arrivé plus tôt là où se trouve dame Séléné, mais elle se doutait qu'ils allaient avoir, minimum, un jour de voyage. Cependant, elle fut surprise de savoir qu'ils ne pourront pas utiliser leur capacité, ni leurs armures dans cette dangereuse région et ça ne plaisait pas trop à Diana, mais elle ne voulait pas les ralentir alors que le temps leur était précieux. L'asgardienne fit donc comme Wilfrid, elle retira ce qui resta de son armure, mais conserva sur elle son épée de fer par sécurité.

Une fois qu'Elias eut fini de répondre à leurs questions, Diana soupira de soulagement content de savoir que dame Séléné allait bien et que leur guide s'éloigne un peu d'elle, mais son mal aise était encore présent. L'asgardienne ne détester pas Elias, mais ne savait pas pourquoi, il a dégagé quelque chose en lui, pendant qu'il leur a répondu, qu'il la gênait.

Pendant leur marche, Diana se sentait un peu mieux et un peu moins gênée par la présence d'Elias. Elle profita du calme pour repenser à ce qu'a dit leur guide, sauf qu'elle eut plus de question que de réponse, comme est-ce qu'ils allaient voir des géants de glace ? Ou quels secrets peuvent bien cacher le froid éternel ? Finalement, elle préfère se concentrer sur la mission et laisser la réflexion pour Alfrid. Quand elle passa à côté de Wilfrid, Diana ne pouvait s'empêcher d'être crispé par sa présence et se demanda s'ils allaient arriver à s'entendre un jour ou s'ils ne s’apprécieront jamais. La guerrière savait qu'elle allait devoir faire des efforts pendant leur voyage, car ils allaient devoir compter les uns sur les autres, même si ça l'enchantait pas trop.

Au bout d'un moment, Diana se retourne pour voir si Alfrid et Wilfrid suivaient bien. Elle ne put s'empêcher d'être contente de voir que c'était Wilfrid qui fermait la marche et attendit un peu Alfrid pour discuter avec lui, car il avait un certain don pour l'apaiser et elle appréciait sa présence.

- Ça va Alfrid ? Pas trop dur la marche pour toi et... Wilfrid ? J'espère qu'on ne rencontrera pas trop d’embûche pendant le voyage. Tu as déjà voyagé par ici ? Moi c'est la première fois que je vois cet endroit, même si on m'en déjà un peu parlé.

Sujet: Re: [Quête] A la recherche de la pretresse (2) Jeu 29 Mar 2018 - 12:11

Alfrid avait analysé la scène d'un oeil étrange. Et beaucoup de question lui était venu en tête.

" - Pourquoi Elias s'est incliné devant Wilfrid? " il jeta un oeil à son nouveau compagnon d'arme mais celui-ci ne semblait pas faire attention.

Puis son esprit continua d'analyser ce qu'il avait dit. Que là où ils allaient, ça allait être dangereux, que leur force ne leur servirait peut être pas, que Dame Séléné n'était pas blessée... Mais pourtant, quand le guide évoqua les Géants des Glaces, Alfrid ne put réprimer un sourire enfantin.

" - Moi qui est toujours voulu en voir, je sens que je vais être servi...." il dut retenir un petit rire qui n'aurait pas été convenable dans cette situation.

Diana et Wilfrid retirèrent leur armure et Alfrid du en faire de même. Il songea qu'au moins, elle ne pourrait pas être plus endommagée qu'elle ne l'ai déjà et qu'une fois de retour au Palais, il pourrait la faire réparer. Mais malgré tout, il n'aimait pas la retirer comme ça, surtout dans l'état ou elle était.

Quand ils se mirent en marche, Wilfrid l'accosta pour lui parler. Il l'écouta en faisant un "oui" de la tête quand le Guerrier Divin lui déclara qu'Alfrid devait être soulagé de savoir Dame Séléné en bonne santé. Mais pourtant Alfrid tiqua quand Wilfrid lui dit "ta Prêtresse". N'était-elle pas la Prêtresse de tout les Guerriers Divins? Il garda cette information dans un coin de sa tête. Et quand Wilfrid lui parla de Diana, il ne su quoi répondre.

Alfrid se contenta d'écouter, de faire un signe de tête quand Wilfrid annonça qu'il fermait la marche et continua d'avancer. Il préférait ne rien dire et réfléchir à tout cela une fois que Dame Séléné serait en sécurité, et que l'armure de Diana et la sienne soient remises à neuf.

Après un moment de marche, Diana ralentie sa marche pour être à sa hauteur.

- Oui ça va. Heureusement, mon père était du genre à me faire marcher durant plusieurs heures pour être sur que j'ai une bonne endurance avec les autres soldats. Il fit un sourire à Diana en repensant à toutes les fois ou son père l'avait entraîner dans des marches longues et difficiles. Et pour toi? Pas trop dur? J'espère aussi que l'on n'aura pas trop d'embûche... Il faut rapidement retrouver Dame Séléné avant qu'il ne lui arrive quelque chose ou (il se pencha un peu plus vers elle afin de lui murmurer à l'oreille) avant que tu n'étrangles Wilfrid. Il rigola de sa propre bêtise en continuant d'avancer, Diana à ses cotés. Je n'ai jamais eu l'occasion de voyager plus loin dans cette direction mais je pense que c'est une bonne chose qu'on puisse découvrir un peu plus le Royaume. Mais c'est vrai que ce que nous à dit Elias n'est pas rassurant... Puis il tapa dans ses mains. De toute façon, nous n'avons pas le choix et puis, après cette mission, on pourra aller faire réparer nos armures et commencer à nous entraîner, comme on se l'est promis sur Avalon.

Il aimait bien être en compagnie de Diana, elle avait un coté calme et sur d'elle qui motivait Alfrid à avancer et surtout, à se dire que ça allait s'arranger, malgré sa nature déjà optimiste et enclin à aider les gens. Pourtant, en voyant la route devant lui, il pria intérieurement que cette fois, il soit assez fort pour protéger Diana et Wilfrid.

Avançant lentement, plus profondément dans les territoires du grand nord du domaine d’Odin, les Asgardiens purent admirer ce paysage encore sauvage et vierge, mais tellement dangereux. La couche de neige est épaisse et cache les crevasses. Les Séracs se lèvent et dominent nos compagnons, les invitants à marcher au plus près d’eux.
Elias parlait des mythes des lieux, de la beauté grandiose de la glace pour ensuite raconter une anecdote sordide sur l’endroit, un village entier enfouit sous une avalanche, une jeune femme morte gelé sur place attendant le retour d’un amoureux mort à la guerre. Il racontait chaque histoire comme ci il était au théâtre, à qui s’adressait-il vraiment ? Un petit rire ponctuait la fin de ces histoires, appréciait-il ces morbides expériences ou est-ce simplement pour cacher une profondément tristesse.

Les Guerriers purent découvrir leur territoire tel qu’il était vraiment, magnifiquement mortel.
La marche dura longtemps, et ne semblait jamais se terminer. Le froid était de plus en plus mordant, Ce qui semblait être au début, une simple bise, se transformait petite à petite en bourrasque pour bientôt devenir une tempête. Elias hurlait, ordonnant de ne pas s’éloigner de lui, il attrapa la main de la Géante à l’épée de fer, l’invitant à faire de même avec ces compagnons. Mais chaque pas était de plus en plus difficile, le vent les poussait à faire demi-tour, l’impression de faire du sur place était forte et le froid glacial et humide s’engouffrait sous les vêtements pour pénétrer dans la peau jusqu’à l’os.

Essayant de communiquer, Elias affirma qu’une grotte ne se trouvait pas très loin d’ici. Les autres l’avaient ils entendus avec ce vent si fort. Et comment arrivait il à s’orienter dans cette tempête, il n’y avait rien autour d’eux, juste les flocons suivant le courant des bourrasques pour fouetter le visage.

Puis ce fut la rafale de trop, Diana lâcha la main de son guide, se raccrochant à celle de son ami, elle sentit sa main glissé petite à petite, pour ne plus rien sentir, se retournant elle ne vit personne, ses cris et sa voix sont étouffés par le vent. Puis elle entendit, une voix au milieu du chaos, lui chuchotant.

Tu es bien seule ici, regarde toi, tu es inutile, tu ne sers à rien.

Ou que la jeune femme aille, la voix la poursuivait, lui affirmant qu’elle allait mourir ici, et qu’elle ne manquera à personne.

Wilfrid, se retrouva aussi seul dans cette tempête, mais miracle, il trouva la grotte avec une lueur à l’intérieur, celle surement d’un feu. Pour pouvoir se réchauffer, lui qui avait si froid, tellement froid. Elias était là, lui souriant à plein dent et s’inclina légèrement vers lui, l’invitant d’un geste à se réchauffer. Or plus le guerrier de Grani s’avançait vers le feu, plus celui-ci devenait froid, ses flammes si rouges et chaleureuses deviennent bleues glaciales, léchant les doigts du guerriers pour les transformer en glace. Petit à petit le corps du divin se faisait manger par ce feu polaire, le transformant en statue de glace. Elias ne semblait rien faire ou ne rien voir.

Quand à Alfird, il tomba dans les baffons d’une crevasse, les parois lisent comme du verre, impossible de remonter, or au loin, il entend la voix de son amie Diana qui l’appelle à l’aide, elle semblait être dans une situation délicate. Un cri animal fit trembler les parois de la prison de glace. Même si on ne voit pas, on comprend rapidement que Diana est face à un monstre terrible. Un hurlement de douleur déchirent les tympans de notre héro, c’est Diana, elle souffre, c’est sûr. Mais tu ne peux rien faire d’en bas. Et ton cosmos qui ne répond pas, absent, par la moindre étincelle. Quel sentiment de détresse t’envahit toi qui avais juré de protéger ton amie et du fond de ton gouffre, tu ne peux rien faire.

Instruction RP : Vous êtes victime d’une illusion, un lancer de dés s’impose, seul un 1, 3 ou 5 vous délivrera de cette horrible situation.

L'ascention était longue au goût de Wilfrid. Il n'écoutait Elias que d'une oreille distraite comme un bruit de fond - d'autant qu'il était le plus éloigné du guide : ce n'étaient jamais que quelques histoires de plus qui s'ajoutaient à mille autres après une errance de huit ans à travers le monde. Ces récits faits de voyageur à voyageur étaient souvent exagérés, que la cause en soit la vantardise du raconteur, ou ses souvenirs embellis par la nostalgie. Plus d'une fois Wilfrid avait été déçu par la réalité. Quant aux histoires de morts et de fins tragiques, elles étaient plausibles. Elles le confortaient dans l'idée qu'il vivait dans un monde d'une cruelle indifférence.

Et puis la tempête se leva.

" Je le savais ... "

Il n'y avait même pas de colère ou de révolte dans ce murmure. Le guerrier divin s'empressa simplement de suivre ce qu'il pouvait entendre des recommandations d'Elias, progressant avec patience dans le dangereux blizzard qu'il craignait par-dessus tout. Mais très vite, il ne fut plus question de tendre la main à Alfrid : son bras gelait ainsi exposé au vent, et il préféra renoncer. Il se demandait si Diana avait pris dans son matériel une corde.

Pris dans la tourmente de flocons, il perdit les autres de vue. Ses membres s'engourdissaient, son visage blêmissait, et il tentait de chasser le froid en bougeant autant que possible, serrant et déserrant les poings pour aviver la circulation de son sang. Il continua néanmoins l'ascention à l'aveugle, ne comptant que sur lui-même et dénombrant ses pas pour tenter de se repérer de tête. N'avait-il pas vu une avancée rocheuse de ce côté-là ? Intérieurement, il maudissait ce pays qu'il avait fuit en vain. Pourquoi avait-il fallut qu'il naisse à Asgard et qu'y soit malgré tout tracée sa voie ?

L'entrée d'une grotte l'accueillit comme une gueule noire où il s'engouffra sans hésiter. La vue d'un feu qu'avait préparé Elias lui donna la force de faire les derniers pas qui le séparaient de la survie. Il eut une pensée confuse pour ses compagnons qui manquaient à l'appel, alors qu'ils marchaient devant lui. Son irritation à l'égard de leur insupportable patriotisme avait disparu. Tout compte fait, c'était pour monter avec eux qu'il s'était décidé à s'aventurer dans ces montagnes - non pour une demoiselle en détresse qu'il ne connaissait même pas, ou un dieu qui était parti en lui donnant des ordres ambigüs. Il tendit les mains en avant, et dans un souffle transi demanda à un Elias étrangement calme et souriant :

" Où sont-ils ? "

Elias ne répondait pas, et plus Wilfrid approchait du feu, plus il se rendait compte d'une méprise dont il n'avait plus la force de tirer les conséquences désormais : ce feu n'était pas là pour le sauver, mais pour l'achever. Maladroitement, il fit un pas en arrière. Mais les flammèches bleues se propagèrent à ses bras et son corps tout entier. Il hurla, tomba, brisa quelque chose, essaya de se relever et se figea petit à petit en statue de glace, sous le regard indifférent d'Elias - un ennemi de Loki se demanda t-il soudain - les membres passant de la douloureuse morsure du froid à l'anesthésie totale.

Il était en train de partir dans les limbes de l'inconscience lorsqu'une odeur puissante monter à ses narines. Ce parfum, c'était l'une des préparations de la pharmacopée qu'il avait ramenée de sa précédente expédition pour Loki et ses prêtres. La potion, cassée par mégarde, le ramena à la réalité.

Diana écouta Alfrid répondre à ses questions avec joie, elle était aussi contente de savoir que son ami avait l'habitude de marcher et qui lui demanda comment elle allait. Quand Alfrid lui dit qu'il espérait trouver dame Séléné avant qu'elle n'étrangle Wilfrid, la jeune Asgardienne ne put s'empêcher de rigoler avec lui.

- Tu n'as pas tort ! Sinon, je te rassure moi aussi ça va, j'ai vu pire comme route, même si j'espérais que tu connaisses cet endroit pour nous donner un avantage. Puis, comme tu le dis ça ne peut qu'être bénéfique pour nous de connaître un peu plus Asgard, mais vivement qu'on retrouve dame Séléné. J'ai hâte de rentrer pour qu'on s'entraîne.

Bien que la guerrière d'Odin voulait vite rentrer avec la prêtresse et ses compagnons de voyage, elle ne pouvait s'empêcher d'être à émerveillé par les paysages à la fois calme et sauvage des lieux. En revanche, elle ne savait pas quoi penser d'Elias et des histoires qu'il racontait, cherchait-il à les prévenir du danger de ces lieux ou à leur faire peur ? Au bout d'un long moment de marche, Diana commençait à fatiguer, mais surtout à avoir faim, l'ennuie c'est qu'elle ne voulait pas ralentir la marche, cependant elle savait que son ami Alfird n'approuverait pas ce choix. La jeune Asgardienne allait demander qu'ils fassent une pause quand une tempête commençait à arriver droit sur eux.

Malgré sa résistance face aux basses températures, Diana fut surprise de frissonner de froid et avait du mal à marcher. Comme elle se trouvait près d'Elias, Diana l'entendit, malgré le vent, parler d'une grotte pas loin d'ici, mais elle ne savait pas si Alfrid et Wilfrid l'avaient entendu. Tout d'un coup, la guerrière d'Odin lâcha la main d'Elias à cause d'une grosse rafale de vent et tenue celle de son ami, du mieux qu'elle pouvait, tout en recherchant celle de leur guide. Sauf que la panique monta de plus en plus en Diana quand elle sentit la main d'Alfrid lui échapper, mais, malgré tous ses efforts, sa main lâcha et elle se retrouva toute seule au milieu de la tempête.

- Ho non ! Alfrid ! Wilfrid ! Elias ! Où êtes-vous ?

À ce moment précis, Diana se revoyait à Avalon séparé d'Alfrid et ne souhaitait qu'une chose, revoir ses trois compagnons de route saine et sauve. Puis, une voix se fit entendre au milieu de la tempête qui lui chuchotait des paroles rabaissantes. La jeune Asgardienne tentait d'ignorer cette voix dont elle ignorait l'origine, mais peu importe où elle allait, la voix semblait la poursuivre.

Au bout d'un moment, Diana s'écroula de fatigue avec la voix lui affirmant qu'elle mourra sans que personne la regrette, mais elle pensa à Alfrid, Wilfrid et Elias, se demandant si ils allaient bien. Puis se rappela de son échec à Avalon et de la mort de son ami dû à sa colère face au loup-garou. Non, elle ne voulait pas reproduire les mêmes erreurs à cause de ses sentiments et s’assit comme pour méditer.

Diana inspira et expira lentement, tout en fermant les yeux, afin de se calmer tout en ignorant la voix. Elle ressentit une sensation qu'elle n'avait pas eue depuis longtemps, celle de ne faire qu'un avec la glace d'Asgard et son cosmos. Puis la voix qui la rabaissait se tut et quand Diana rouvrir ses yeux, c'était comme-ci elle venait de sortir d'un songe. Sans attendre, la guerrière se releva pour partir à la recherche ses compagnons de route.

- Alfrid ! Wilfrid ! Elias !

Alfrid se relevait difficilement. Il se frotta la tête en regardant autour de lui. Il était au fond d'une crevasse et avait un mal de crâne. Doucement, il essayait de revoir les derniers événements.

D'abord, il avait avancé en compagnie de Diana, marchant derrière Elias en rigolant ensemble, avec Wilfrid en arrière garde. Puis après un long moment de marche, Elias avait commencé à raconter des histoires assez terrifiantes mais qui pourtant, avait capté l'intérêt d'Alfrid. Il avait écouté ce que disait leur guide tout en faisant attention à Diana. Il connaissait assez son amie pour savoir que si elle avait un problème, elle ne le dirait pas et qu'il devrait le deviner.

Mais avant qu'il ne puisse comprendre la raison de pourquoi Diana s'était arrêté, une tempête s'était soudain levé. Il avait alors entendu Elias dire quelque chose au sujet d'une grotte mais sans être sur. Et puis, il avait senti le sol se dérober sous ses pieds.

- C'est vraiment la poisse... Il regarda les parois, lisses et sans aspérités pour s'accrocher. Bon, j'espère que les autres ont plus de chance que moi...

Mais comme pour lui montrer qu'il avait tort, un crie lui transperça les tympans. Avant de lui traverser le coeur. Il reconnaissait cette voix. C'était la voix de Diana.

- Diana? DIANA !!!! Alfrid appela son amie avant d'entendre le cri d'une créature qu'il n'arrivait pas à identifier. Mais... qu'est ce que c'est... Sa pensée fut interrompu quand il entendit à nouveau la voix de Diana mais cette fois, il frissonna.

Il avait déjà entendu Diana crier de la sorte. Sur Avalon, quand la dame du Lac lui avait montrer Diana combattre le Loup-Garou. Alfrid senti son sang devenir aussi froid que la glace qui formait sa prison. L'image de Diana ensanglantée dans la neige lui fit serrer les poings et les dents.

- J'ai promis de ne plus jamais la laisser vivre ça... Il respira et frappa la parois de toute ses forces, faisant appel à son cosmos.

Son poing frappa la glace mais aucune marque n'apparut sur la parois. Pire encore, son cosmos ne s'était pas manifester. Alfrid resta un instant à regarder la parois et son poing sans comprendre.

" - Pourquoi... pourquoi mon comos ne m'est pas venu en aide? Non... recommençons et cette fois, ça va réussir." songea Alfrid en se mettant en position et concentrant toutes ses forces dans son poing et appelant son cosmos. "Vient à moi, j'ai besoin de ton aide, mon cosmos".

Il frappa de nouveau la parois mais comme pour la première fois, rien ne se passa. Alfrid tomba à genou dans la crevasse, entendant encore, comme un écho, le crie de Diana.

- J'ai promis... j'ai promis de rentrer avec Dame Séléné, Wilfrid et Diana pour qu'on s'entraîne et répare nos armures... je... je ne peux pas trahir ma parole...

Un sentiment de désespoir commençait à s'emparer de lui. Il allait échoué et rester bloquer ici sans pouvoir aider son amie, sans retrouver la prêtresse, en ne faisant pas honneur à son père et sans protéger le royaume. Il porta sa main dans la poche caché de sa tunique pour sentir la feuille du monde des morts. Il la toucha à travers le tissu et serra les dents.

- Non, je ne resterai pas ici. Ce n'est pas une petite crevasse qui va me faire peur et me bloquer. Il se releva d'un coup. Je suis revenu du monde des morts pour aider mon Royaume et protéger mon amie. Alors rien ne pourra m'arrêter cette fois-ci.

Il frappa de nouveau sur la paroi et au lieu qu'elle ne se brise ou qu'elle résiste, tout disparut et il tomba dans la neige. Il regarda autour de lui, intrigué. Il n'était plus dans la crevasse et aucunes traces de lutte. Son coeur ralenti en devinant que Diana n'avait jamais été en danger. Mais elle n'était pas visible, de même qu'Elias et Wilfrid.

Alfrid se releva et avant d'aller à la recherche de ses compagnons, ils tenta de faire appel à son cosmos. Un soupire de soulagement lui échappa quand il senti son cosmos couler en lui et il sourit.

- Au moins, je suis sur d'une chose, je pourrais me défende et défendre les autres. Il commença a s'avancer prudemment. Diana? Wilfrid? Elias?

Brisant les illusions dont vous êtes victimes, vous vous retrouvez dans la même situation quelques secondes auparavant, les consignes d’Elias indiquant de bien se tenir pour ne pas se perdre dans la tempête de neige. Quel étrange phénomène vous venez de vivre ? Difficile d’avoir une conversation dans cet ouragan.

Marchant lentement mais surement, la météo commence à devenir plus clémente et vous pouvez deviner que la nuit est tombée. Le paysage se modifie ressemblant aux steppes enneigé de l’Asie Centrale. Vos yeux s’habitent à la pénombre de la nuit.

Magnifique, peu de personne arrivent dans ces lieux, vous êtes bien les dignes représentants d’Asgard.

Elias savait-il ce qui allait arriver, ou est-il à l’origine de ces illusions. Les mots étaient justes, on ne pouvait les contester, mais le ton de sa voix laissait planer un doute sur ces intentions.
Pointant de son doigt squelettique une grotte, celle de l’illusion de Wilfrid,

Ici se trouve ce que vous cherchez, nous arrivons vers la fin – il fit un sourire, sincère ou maléfique ?- De votre quête.

Difficile de marcher dans la neige ou vos pieds s’enfoncent alors que votre guide semble glisser dessus, la fatigue des longues marches commencent à se faire sentir. Mais vous vous diriger vers l’entrée de votre grotte.

Vous avez utilisé du cosmos pendant votre longue marche pour éviter de sombrer dans le froid et le faim.

Lancée de dés pour la perte de cosmos et de vie
Si vous faite 1 : perte de 5pts de Cosmos
2 : Perte de 10pts de Cosmos
3 : Perte de 20pts de Cosmos
4 : Perte de 30pts de Cosmos et 5 pts de vie
5 : Perte de 40pts de Cosmos et 10 pts de vie
6 : Perte de 40pts de Cosmos et 20 pts de vie

Pas de récupération journalière à cause du froid polaire des lieux. Veuillez indiquer vos points de vie et points de cosmos à la fin de vos postes.
Vous pouvez décrire votre RP jusqu'à l’entrée de la grotte

Wilfrid avait eu à peine le temps d'examiner les restes d'une fiole brisée à ses pieds, de faire une grimace de contrariété et de relever les yeux, que le décor de la caverne avait disparu. S'il l'avait atteinte, c'était dans ses rêves. Désorienté, il vit ses compagnons à peine quelques pas plus haut. Ils n'étaient pas perdus, ou du moins, le groupe n'était pas séparé comme il l'avait cru. Quelque part, il en fut tranquillisé, et il oublia l'espace d'un instant la perte matérielle et la tempête qui le glaçait jusqu'au sang.

Cependant, il fallait reprendre la route au plus vite et il franchit d'un pas décidé l'espace qui le séparait d'Alfrid. Il signala sa présence d'une main sur l'épaule du guerrier du Loup-Garou, et l'encouragea d'un signe de tête à se dépêcher d'avancer vers la barre rocheuse derrière laquelle se dirigeait Elias. Là-bas, ils seraient un peu plus à l'abri. Heureusement les efforts furent payants, et bientôt la tempête se calma si bien que la marche en fut facilitée.

La nuit tombait, mais il était hors de question de s'arrêter. Comme pour les encourager, Elias déclara qu'ils étaient dignes de leur pays. Le guerrier de Grani évita le regard du vieux guide et se plongea dans le rapide inventaire des affaires qu'il avait traînées jusque là. Ce genre de compliment ferait sans doute davantage plaisir à Diana. Cette fille était vraiment trop inquiète de ce que l'on pensait d'elle pour son propre bien. Comme poussé par le besoin irrépressible de faire son rabat-joie, Wilfrid lâcha de son habituel ton flegmatique à qui pouvait l'entendre :

" J'ai perdu des affaires en route. Un moment d'inattention. J'ai eu l'esprit embrouillé par quelque chose. Il y a peut-être une trace cosmique qui imprègne ces lieux. "

Son regard pesa sur Alfrid. Est-ce qu'il avait senti la même chose, et est-ce qu'il avait également l'intuition du danger en alerte ? Peut-être que tout cela était lié à l'histoire des lieux, mais il était difficile de croire que la tempête qu'ils avaient traversée était vraiment naturelle. Wilfrid renifla et se mit à espérer qu'ils arriveraient bientôt, car il commençait à ressentir la fatigue et craignait un refroidissement.

Comme Elias leur indiquait le but de leur expédition, Wilfrid regardait son doigt et se disait que vraiment ce vieillard était rachitique. En Inde, il avait vu des ascètes qui prétendaient se libérer par le jeûne des péchés nés de dix millions de naissances antérieures. Le chiffre était tellement abstrait que Wilfrid se demandait si leur exercice avait un quelconque sens ... Il suffisait d'avoir péché pendant des milliards de milliards de vies antérieures pour que ces mortifications soient au final assez inutiles. A ses yeux, ces gens avaient en tout cas l'air plus morts que vifs lorsqu'on les regardait siéger devant les temples des divinités hindoues. Il revint rapidement de son égarement et maugréa :

" J'espère qu'on est bien à l'abri là-haut. Et qu'il n'y a pas de loups ... "

Le guerrier divin se rendit compte qu'il était dans d'assez bonnes dispositions. Concentré, il parvenait à progresser en économisant ses forces, le pied assuré dans la neige déjà tassée par le guide. Ainsi, il finit par arriver à l'entrée de la grotte, et pour de bon. Au moins pour profiter du confinement, si ce n'était pour trouver une prêtresse. Elias n'avait-il pas parlé d'elle comme d'une chose ? En tout cas, Wilfrid ne lui faisait pas confiance.

PV = 175/175

PC = 175/175 -10 = 165/175

Diana était contente de remarquer que la tempête se calmait, pour laisser place à un paysage totalement nouveau pour elle, mais commença à s'inquiéter pour ses compagnons quand elle devina, par le manque de luminosité, qu'il fessait nuit. Heureusement, la guerrière aperçut vite Elias et un peu plus loin, face au guide, Wilfrid s'approchait avec Alfrid. Diana ne put s'empêcher de soupirer de soulagement et de sourire en les voyant, elle attendit qu'ils soient assez près pour parler.

- Je suis contente de vous revoir, même toi Wilfrid ! J'ai eu peur de rejouer le même scénario que sur Avalon. Je pensais pas que même les terres Asgardiennes pouvaient être aussi dangereuses.

Peu de temps après, Elias leur informa qu'ils étaient de dignes représentants d'Asgard, ce qui redonna du baume au cœur à l'Asgardienne, puis Wilfrid les informait de sa perte de matériel ainsi que du potentiel danger de ces lieux. Diana fut déçue par cette perte, mais elle savait qu'elle ne pouvait pas en vouloir à Wilfrid, même si elle le connaissait pas très bien, elle savait qu'il fessait attention à ses affaires. Ensuite, Elias indiqua, de son doigt squelettique, une grotte tout en leur disant qu'ils arrivaient à la fin de leur quête. La guerrière n'aimait pas le sourire qu'Elias affichait sur son visage, mais elle espérait qu'ils trouveraient dame Séléné à l'intérieur de cette grotte et non des loups, comme avait dit Wilfrid.

Pendant leur longue marche vers l'entrée de la grotte, Diana sentait la faim la tirailler encore plus et malgré sa méditation, le vent glacial de la tempête lui avait pas fait du bien. Elle était de plus en plus affaiblie par la marche et du utilisé son cosmos pour pouvoir continuer sans ralentir ses compagnons. Une fois arrivé devant la grotte, l'Asgardienne savait qu'elle avait vraiment besoin d'une pause et priait Odin pour que la prêtresse soit dans la grotte.

- J'espère qu'on va trouver dame Séléné en bonne santé. Sinon j'aurais besoin de faire une petite pause pour manger un peu, si ça ne dérange pas.

PV = 72 / 145 – 10 = 62 / 145

PC = 72 / 145 – 40 = 32 / 145

Quand la neige tomba, Alfrid fut d'abord soulagé par la fin de la tempête, puis après avoir regardé autour de lui, il put voir Wilfrid, Elias et Diana. Diana qui n'avait rien a part qu'elle semblait soulager elle aussi.

En voyant qu'elle n'avait rien, Alfrid du faire un effort assez poussé pour ne pas tomber à genoux tellement le stress et la peur qu'il avait ressenti était intense. Mais il se contenta de sourire à son tour à Diana et de voir que les autres allaient bien.

Il rigola un peu en entendant son amie déclarer qu'elle était contente de voir que tout le monde allait bien, y compris Wilfrid.

" - Peut-être que cet aventure arrivera à faire en sorte que Wilfrid s'entendent bien avec Diana." Songea Alfrid, en regardant les deux Guerriers Divins.

Mais quand elle évoqua Avalon, le coeur d'Alfrid se serra. Devait-il lui dire qu'il avait cru revivre la même chose car il avait eu l'impression de l'entendre crier? Est-ce que cela ne va pas l'inquiétée plus qu'autre chose? Chassant ses idées noires, il préféra mettre sa main sur l'épaule de Diana.

- On fera tout pour qu'Avalon ne se reproduisent plus. On a encore une promesse à tenir non? Il lui fit un clin d'oeil avant de reprendre la marche.

Après cet interlude, ils se remirent doucement en marche, malgré la neige et le vent du nord. Il fixait les alentours, afin de ne plus voir de mauvaises choses leur tomber dessus quand il entendit Wilfrid déclarer qu'il avait perdu un peu de ses affaires.

- J'espère que ce n'était rien d'important. Déclara Alfrid en regardant Wilfrid fouiller dans son sac. Tu veux qu'on divise tes affaires dans nos sacs pour éviter que si tu perds ton sac, tu perdes tout?

Un peu après, Elias fit une étrange déclaration qui intrigua Alfrid. Même s'il était heureux de sa voir reconnu comme vrai Représentant d'Asgard, il y avait quelque chose dans la voix de leur guide qui était trop... Alfrid n'arrivait pas à trouver de mot pour qualifier cela.

Puis, Elias montra une grotte et disant que ce qu'ils cherchaient était là, et qu'on approchait de la fin de leur quête. Même si à l'oreille d'Alfrid, il aurait pu dire "Fin de votre vie" que ça aurait été pareil. Il s'approcha de Diana en faisant mine d'avancer vers la grotte.

- Reste sur tes gardes, s'il te plait. Il y a un je-ne-sais-quoi qui me dérange dans le comportement soudain d'Elias.

Il essayait d'être calme mais avoir entendu Diana crier quand il était dans le gouffre, même si c'était une sorte d'illusion, avait eut pour effet de le rendre méfiant.

" - Que va-t-on trouver dans cette grotte?"

PV = 140 - 10 = 130

PC = 150 - 40 = 110

Suite ici :

http://www.saint-anthologie.com/t12856-quete-personnelle-selene-diana-alfrid-wilfrid-ars-moriendi#381866

Sujet: Re: [Quête] A la recherche de la pretresse (2)

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