[Résurrection Tanith] Retrouvailles imprévues ?

Tanith fut envoyé dans la seconde prison, celle de Pharaon et Cerbère. Les paroles de Yade avaient été énigmatiques: le Berserker devait retrouver en ces lieux quelqu'un ou quelque chose qui lui avait manqué avant son trépas. Qu'est ce que cela pouvait bien être ?

Sans se considérer parfait, le Sioux avait toujours mené sa vie en toute indépendance, suivant ses instincts, pour le meilleur comme pour le pire. Il n'avait pas l'impression d'avoir besoin de quoi que ce soit ou de quiconque. Le jeune homme avait des ambitions, il souhaitait développer sa force et suivre les conseils sages de Chulyen en servant Arès de son mieux, mais il ne comptait que sur lui même.
Les autres, ces êtres qui gravitaient autour de lui, étaient au mieux des moyens à exploiter, au pire des gênes à éliminer. Certes, il avait commencé à tisser des liens avec Alectryon, ressentait du respect pour Alia et la plupart des autres membres de l'armée d'Arès, mais ils ne seront jamais que des éléments sacrifiables en cas de besoin. Seuls comptaient les ordres d'Arès et de ses représentants.

C'est dans cet état d'esprit que Tanith arriva dans sa prison, transporté comme par magie par Yade. Il était dans le noir, ne voyait rien. Difficile de se situer dans ces conditions. Toutefois, le noir ne faisait pas peur au Sioux. Il n'était pas homme à s'affoler pour si peu. Sa connexion avec les forces de la nature lui permettait de ne pas craindre tout ce qu'elle pouvait lui envoyer. Les hommes pouvaient parfois le surprendre, mais eux mêmes étaient des émanations de la nature, aussi ne l'effrayaient-ils pas. Seuls les Dieux et les Esprits pouvaient l'impressionner, mais il en faudrait beaucoup.

Tanith était donc dans l'expectative, calme et serein, les bras croisés, attendant patiemment que sa vision s'adapte et lui dévoile ce qui allait lui arriver.

Les sombres profondeurs de la prison de cerbère n’impressionnaient pas le berzerker qui se tenait droit dans les ténèbres sans se douter de ce qui l’attendait. Bientôt il entendit des bruits de grattements, des grincements puis des plaintes. Il semblait qu’une multitude de pas piétinaient et semblaient se diriger vers un seul et même point la position du berzerker de Surt. Sans même pouvoir le voir, l’obscurité n’aidant pas, il était possible de deviner qu’un nombre impressionnant de créatures approchaient.

Bientôt il les vit, innombrables, se trainant comme une horde de zombies, des quantités de morts en une troupe trébuchante s’approchaient lentement de lui, psalmodiant leur litanies funèbre. Ils arrivèrent si nombreux que bientôt ils encerclèrent le guerrier d’Arès et tout en continuant leur espèce de rituel, formèrent une muraille interdisant toute fuite, comme s’ils dessinaient une sorte d’arène.

Alors que la situation s’enlisait, un sillon se creusât dans la foule de morts qui se séparèrent pour laisser passer un être aux allures spectrale qui se déplaçait en lévitation parmi les cadavres. Il vint se placer délicatement devant le berzerker de Surt, le toisant de sa hauteur spectrale, ses yeux allumés d’une clarté froide nimbait ses orbites d’une lueur cauchemardesque. Il ouvrit la bouche qui lui transmit des informations d’une voix rauque et gutturale.

Répond à l’énigme du Pharaon et tu pourras sortir, si tu échoues, tu devras combattre la horde infernale pour l’éternité.

Heureux je chante, furieux je hurle. Le voile qui me sépare des hommes leur permet d’avancer. Si je suis bon ou mauvais c’est uniquement l’affaire des hommes. Qui suis-je ?

L'épreuve: Tu dois répondre à l'énigme pour pouvoir avoir accès à ta sortie du royaume des morts

Des bruits, raclant, râlant, commençaient à se faire entendre. Quelque chose approchait, une chose qui traînait des pieds et qui émettait des borborygmes des plus obscurs.
Toujours aussi obscurs étaient d'ailleurs les environs. Si la peur ne l'atteignait pas, le Sioux devait admettre que cette situation avait de quoi stresser quiconque s'y trouvait soumis.

Les bruits se rapprochaient de plus en plus, mais toujours aussi difficiles à identifier. Il n'y avait pas qu'un seul être, il y en avait plusieurs, plusieurs voix, plusieurs démarches traînantes qui semblaient se mettre en place. Mais en place pour quoi ?
Les yeux du Sioux commençaient enfin à s'adapter à l'obscurité, et ce que Tanith vit manqua de le faire tressaillir. Il semblait que des morts par milliers l'entouraient et le privaient de toute échappatoire.
L'homme se dit qu'il devait rester calme et ne pas laisser paraître son trouble, il sentait que manifester un sentiment qui s'apparente à de la peur risquait de provoquer le déchaînement de la violence.

Après quelques instants, les silhouettes arrêtèrent leur manège pour laisser approcher un esprit éthéré vers Tanith. Cette vision de cauchemar, plantée devant le Sioux déclama une énigme, avec pour enjeu, soit la sortie des Enfers, soit une bataille éternelle contre la horde qui entourait le Lakota.

Tanith se trouva surpris d'être ainsi interrogé. Il s'attendait à beaucoup de choses mais pas à jouer aux devinettes.
En attendant, cette devinette avait de quoi pousser le jeune homme dans ses retranchements intellectuels.

"Combattre la horde ne serait pas pour me déplaire, mais j'ai d'autres choses à faire que de rester ici.
J'ai du mal à trouver une réponse à ta question, Esprit, mais quelque chose me souffle que cette réponse que je cherche serait le Vent."

Pour le Sioux, le Vent heureux était une brise qui chantait le printemps, le Vent furieux était rugissant comme la tornade, le Vent aidait l'homme à naviguer grâce à la voile des navires, et les hommes entre eux se souhaitaient parfois bon Vent au moment de se séparer.
Son raisonnement était peut-être faux, mais il devait avouer qu'il ne voyait pas d'autre solution, alors autant suivre son intuition.

L’ombre de Pharaon entendit la réponse du berzerker, qui prétendait pouvoir combattre la horde sans souffle éternellement. Bien des guerriers de renom avaient tenté de relever cet exploit mais personne n’avait jamais vaincu ce qui ne peut mourir. Cependant il fallait considérer la réponse et celle que venait de donner Tanith, berzerker du Surt, guerrier d’Arès et soldat de la légion du feu… était bonne. L’énigme du pharaon était résolue, il ne restait plus rien à opposer à sa sortie des enfers.

Tu as donné la bonne réponse, en conséquence de quoi, tu es libéré des malédictions attenantes au royaume des enfers et plus précisément à la prison de cerbère.

D’un revers de la main, les hordes disparurent dans les ténèbres, dans un silence pesant, laissant Tanith seul dans cette prison d’où plus rien ne le retenait. Il était libre de sortir, à condition de pouvoir trouver la sortie vers le monde des vivants et qu’il puisse ainsi reprendre de cours de sa vie et le service de son maitre le terrible dieu de la guerre Arès.

Résurrection de Tanith avec 50 pour cent de ses stats.

Pénalité de la prison
les personnes qui quittent ce lieu ne pourront plus quitter leur camp et devront y rester 2 semaines IRL.

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