Chaque pas qu'il réalisait résonnait d'une fierté sans nom, chaque regard qu'il portait sur les lieux était emplit de suffisance et d'un sentiment d'accomplissement divin.
Alors au pas de l'immense porte du château de Cronos, le Titan qui désormais était totalement vaincu, l'armure ce mit à obstruer les mouvement du Cardinal qui ne chercha même pas à se débattre et stoppa tout simplement son avancé sachant que l'armure souhaitait certainement lui faire part de quelque chose.
De son grincement sinistre au résonance organique, battant au rythme d'un coeur invisible et intangible, les morceaux se modifièrent, dessinant une silhouette à la fois étrange et sublime. Femme de métal aux reflets de ténèbres et d'argents, la figure magnifique commença alors de sa voix cristalline à s'exprimer :
"Cardinal... Ne vois tu pas l'occasion qui se présente à toi?"La voix était malicieuse et à la fois provocatrice, tel un professeur demandant à une classe d'enfants la réponse à une question qui lui semblait d'une évidence horrible. Zyss se retourna alors, pensant que se focaliser sur ce qu'il allait quitter l'aiderait à trouver, Midonna avait alors enlacer aux niveaux des épaules son porteur admirant les contour de ce chien fou qui retrouvait peu à peu une certaine constance non négligeable à son rôle. Sur l'instant seul l'immense statue d'Arès, magnifique ouvrage aussi provocant que prestigieux, illuminait les lieux de sa grandeur. Les cadavres en position de prières n'avaient pas bougé d'un pouce, quoique certain dont la décomposition avançaient à grand pas les avaient fait bouger.
Dans un susurrement presque érotique Midonna orienta un peu plus le chien de Guerre qui, mis à part son chef d'oeuvre, ne voyait pas où il devait allez dans sa réflexion :
"Ne trouve tu pas qu'il y a du superflu autour de ton chef d'oeuvre? Ne pense tu pas qu'Arès se sentirait bien plus honorer si tu lui offrait bien plus qu'une simple sculpture de marbre? Et si tu lui offrait plutôt..."Elle n'eu point le temps de finir sa phrase que le Cardinal, alors les yeux illuminé par cette révélation divine, pris conscience de tout l'ampleur de ce à quoi sa conscience voulait l'amener.
"Le royaume tout entier..." acheva la Calamité dans un souffle d'extase pure.
Mais comment faire? Dresser ce trophée avait-il été suffisant? Ou bien lui manquait il encore un dernier acte à accomplir afin de montrer la suprématie d'Arès? La réflexion se fit longue mais il trouva enfin la solution à son odieux problème. Midonna sentant que son maitre allait avoir besoin de toutes ses capacités retourna à son hibernation après lui avoir fait une douce caresse sur le visage, lui souhaitant à sa manière bon courage.
Regagnant son oeuvre, ponctuant chaque pas d'une émanation de cosmos toujours plus intense, polluant l'atmosphère de tout son cosmos récemment acquis, Zyss s'éleva tout en haut du crâne de son Dieu, non pas pour le surpasser d'une quelconque façon mais le but était de le protéger des évènements à venir.
Alors perché au sommet du Monde, tel une incantation, le Cardinal commença à discourir à mesure que son projet avançait :
"De part le monde..."
Le sol vint alors à se recouvrir d'une épaisse mélasse cosmique informe et noirâtre, pulsant aux rythme endiablé de deux coeur humains, recouvrant les dalles de marbres jusqu'à une hauteur d'une cheville humaine à peu près.
"Les guerres et la nature n'épargne personne..."
Tout comme les muscles se contracte lors d'un effort, la masse du sol commença à se rassembler autour des colonnes, des diverses décoration près du sol, commença à grimper au mur tel une herbe folle corrompu et tentaculaire, la pièce tout entière se teintait de noir et de matière que l'on pouvait à peine d'écrire tant la nature de cette dernière était contradictoire avec chacun des mots qui pouvait lui être attribuer.
"Pas même les peuples élues et encore moins les Hommes..."
Les tableaux tombaient, les vases se brisaient, le mobilier s'écroulait à mesure que les tentacules cosmique s'élevaient du sol. La pénombre gagnait peu à peu les lieux, donnant l'impression qu'une éclipse recouvrait de son voile noir l'immense pièce, emportant avec elle les couleurs et faisait disparaitre la figure du Dieu victorieux.
"Cependant de cette horreur naturelle, les calamités, oeuvre d'Arès n'ont qu'un but sublime..."
Cependant la salle du trône était loin d'être la seul à être atteinte par ce mal insondable... La moindre fissure, le moindre recoin, le plus petit trou de serrure se faisaient violer par l'émanation du Cardinal, jamais il ne s'était senti aussi omniprésent, aussi puissant et aussi grand.
"Répandre Guerre et Malheur à tous sans inégalité et en cela vous devriez acclamer le grand Arès!"
Son pouvoir l'enivrait au plus haut point mais il restait concentré. Désormais les lieux étaient totalement recouvert par le puissant cosmos du Cardinal des Calamités. L'intérieur de l'immense château avait perdu tout aspect réel, il était devenu une sorte d'enfer fou et cyclopéen, chaque centimètre pulsait, semblait être vivant, suintait de cosmos et avait un aspect parfaitement fétide. L'extérieur n'était cependant pas en reste car la batisse donnait l'impression d'avoir été totalement recouvert par le lichen, la mousse et par les cadavres de milliers de céphalopodes. Lentement une pression sourde se faisait sentir mais surtout entendre, des gravats commençaient alors à tomber, de la poussières s'échappaient là où elle pouvaient le faire, les murs se fissuraient, craquaient, grinçaient... Les éléments les plus fragiles se brisaient déjà seul la statue de la Guerre était épargné par tout cela, le Cardinal ayant bien pris soin de l'épargner de tout son projet laissant alors une sorte de bulle au milieu du chaos ambiant.
"Que ces lieux vous soit offert Ô Vous Grand Dieu des Guerres!"
Aussi tonitruant que le vacarme qui suivit ces dernières paroles, la Cardinal avait donné tout son être à prononcer son dernier couplet. Était-ce les mots qui avaient provoquer tout cela? Aucun doute... À peine avait il eu finit que toutes les tentacules s'étaient contractés violemment, brisant absolument tout ce qui avaient été pris dans leur étreinte mortelle. Un immense nuage de poussière s'éleva, le bois, la pierre, le marbre et tout ce qui pouvait constituer le palais de Cronos tomba laissant un trou béant sur les terres des Titans bien trop absent.
Sous cet effort considérable, le Cardinal tomba au pied de son oeuvre, inconscient et épuisé par tant de dépense cosmique mais il avait fait ce qui devait être fait.
Le soleil alors au zénith, poussière retombant lourdement sur les ruines du pouvoir des Titans, la figure d'Arès transperçait de sa prestance les environs, illuminé par le soleil. Timing parfait ou preuve du respect des autres divin envers la conquête de la Guerre? Une chose était clair, Zyss le Cardinal des Calamités venait de conquérir le Royaume des Titans sans effort. Certain diront qu'il eu profiter de l'absent des Titans pour le faire, mais il n'en était point ainsi car les Titans ont disparu depuis trop longtemps du paysage du pouvoir, cette mascarade avait que trop duré et il était du pouvoir et de la responsabilité d'Arès d'effacer ces divinité antédiluvienne de ce monde...
Ayant mérité son repos, Zyss se laissa emporté par l'inconscience afin de récupérer totalement et irait faire part de son immense cadeau à ses Dieux dés son réveil, mais pour l'heure il sombra le sourire au lèvre bercé par Midonna qui tourna son visage inexistant vers la statue et déclara aussi légèrement qu'une plume :
"Ta folie te pousse aux exploit Cardinal... Mais ce n'est pas vraiment ce à quoi j'avais pensée..."Un doux rire vint alors résonner dans le chaos et le néant des gravats, laissant le loisir aux futur visiteur de comprendre tout le danger que représentait les forces armées d'Arès...
Entrée du Royaume des Titans
- Note RP:
Zyss à conquis le Royaume des Titans!