[FB] Kiko - Calissa "Frères d'armes et de sang !"

Les missions en tant que Bronze Saint du Cygne s’enchaînaient et Kiko ne trouvait plus le temps d’aider sa pauvre mère aux taches quotidiennes qu’elle effectuait seule, comme le labourage du champ ou encore la fontaine d’eau à une trotte a pied. Si bien qu’il passait son peu de temps libre à ses côtés, dans leur petite maison au village de Gandie, à des kilomètres de toute perturbation, distant de tout conflit d’idéal ou de quelconque allié.

La vie ici fut toujours paisible, aussi loin que remonte sa mémoire, des températures rares l’été comme l’hiver, certes, mais la sensation d’être chez soi partout, autant chez le voisin que l’inconnu. De petites brouilles de temps en temps, mais c’est dans la pauvreté que réside le véritable amour, non matériel, fraternel.

Un jour comme les autres brièvement interrompu par le maire du village qui sembla d’une humeur grise :

Bonsoir Madame, votre enfant est-il avec vous en ce moment ?

Oui, derrière la maison, il bricole un peu, je vous y conduis…

S’approchant tête basse, ma mère me fit signe de stopper mon activité pour entendre ce que le maire avait d’important à me déclarer, et la surprise fut de taille :

Bonjour Kiko, je suis ici aujourd'hui pour te donner une lettre en main propre, qu’une personne m’a confié il y a de cela plusieurs années…

Comment, une lettre dites-vous, mais de qui cela peut-il bien provenir ?

D’une personne actuellement décédé, il s’agit là de ton père !

Sur ces mots, le jeune homme recula de trois pas ! Son père, qu’il n’a jamais connu, aurait écrit une lettre dans l’intention de la lui dédier plus tard. Sur ce constat inquiétant et empli de mystère, je questionnai le fonctionnaire pour qu’il m’en dise d’avantage :

Mais comment se fut-ce ? Je ne comprends pas ?

Moi non plus mon brave. Je t’avoue que lorsque ton père m’a confié cette lettre à l’époque, il m’a dis qu’il sentait qu’une chose ne tarderait pas à se produire, qu’une personne me préviendrait de ses événements et que je devais te remettre cette lettre sous aucun prétexte avant que l’informateur m’en ai intimé l’autorisation. J’ai bien évidemment rangé cette lettre et me suis dis que c’était une farce, qu’il avait perdu la tête ou bien qu’il avait passé une mauvaise nuit dans un bar, mais ce matin, un homme a frappé à la porte de la mairie et m’a rafraîchit la mémoire. Voici la raison de ma venue…

Choqué au plus haut point, le chevalier de glace ne pouvait toujours pas se faire à l’idée. A présent, il brûlait d’envie d’ouvrir cette lettre, seule celle-ci pouvait éclairer cette affaire au plus vite.

Ainsi  j’ai rempli ma mission, à bientôt.

Sur ces mots, le maire s’éclipsait de la propriété et Kiko s’empressa d’en lire le contenu :


De la sueur ruisselait du haut de son front allant jusqu’à percuter le sol terreux de la campagne espagnole. Il accouru aussi vite à la boite aux lettres et y découvrit le papier mentionné plus tôt, avec comme inscription « Le Sanctuaire ». Un autre choc a encaissé, tout ce temps passé au Sanctuaire sans jamais ce douté qu’une personne aussi importante puisse y siéger ! Le seul problème restant encore à mettre un visage sur ce prénom fort mélodieux, père avait du goût.

Désolé maman mais il faut que j’y aille, on se reverra très bientôt !

Parcourant le village et rejoignant au pas de course le port, il monta dans la première embarcation qui se dirigea vers la Grèce, pour rejoindre sa destination.