Les terres de Grèce et leurs mystères

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Les paysages de l'antique ennemie ne ressemblaient plus aux souvenirs anciens de la jeune femme. Alors que ses pieds marchaient sur l'herbe mouillée, le manteau blanc fondant à son seul passage par l'effet de son cosmos, elle se remémorait sa dernière entrevue avec son dieu bien-aimé. Arès avait dit : voyage. Arès avait dit : deviens plus forte. Arès lui avait confié une mission, qu'elle avait remplie jusqu'à ce qu'il lui soit impossible d'en transmettre l'aboutissement à son maître. Elle avait alors voyagé. Elle s'était endurcie. Et à son retour, elle voyait le trône usurpé par deux prétendus généraux, dont l'un n'avait même pas daigné donner son nom et l'autre usait de la force pour tenter de conquérir les grâces d'une guerrière.

"Pathétique. Wow, tu ne dis pas cela d'habitude ! D'habitude... c'est Narcisse qui le dit... Où est-elle ? C'est le méchant qui l'a scellée... Que va-t-on devenir sans elle ? Nous nous battrons ! On ne peut plus... On ne peut plus provoquer les autres solennellement. Mais si ce sont eux qui nous attaquent, on peut se défendre. Ah ! Oui sans doute ! Si c'est vraiment un général, il n'oserait pas laisser ses soldats sans défense hein ? Je doute que ce soit un vrai général. Hé Cami... je n'aime pas quand tu boudes."

Elles se turent. La servante d'Arès était arrivée sans s'en rendre compte, après avoir marché longtemps, sur un plateau dominant un village, près d'une forêt. On pouvait y sentir des traces de cosmos qui commençaient à disparaître totalement. La vue d'ici donnait sur toute la petite bourgade. On y voyait des Grecs frigorifiés tenter de déblayer les chemins, les toits, les bassins d'eau douce qui leur servait de source; d'aller chercher du bois pour le mettre à sécher. Elle les regarda s'activer, s'asseyant les genoux repliés, la tête par-dessus.

"Cela me rappelle quelque chose..."

Conformément aux règles concernant la conquête en zone de guerre des dieux, 8 jours se sont écoulés sans interruption depuis que Camélia est arrivée. Les hauteurs de Thèbes appartiennent donc désormais à Arès.

Chaleur... Confort... Sans même s'en rendre compte pendant sa méditation sur l'incapacité et l'inutilité totale de Phobos à les diriger Camélia avait laissé son cosmos se diffuser à toute la région. Une douceur qui avait fait fondre peu à peu la neige autour d'elle et au village, puis rassuré les habitants : les dieux leur avaient quelqu'un pour les secourir de cet hiver sans fin.

Des villageois étaient alors partis explorer les alentours pour trouver la source de cette énergie fabuleuse, et ils avaient trouvé la cardinale endormie au pied de son arbre, sereine. Sans la réveiller, il la transportèrent au village où son énergie fut plus que bienvenue. Par décence néanmoins, plutôt que de l'exposer en place publique où le foyer naturel qui couvait en elle aurait brûlé pour tout le monde, on se proposa de l'héberger, de la nourrir même à son réveil.

C'est ainsi qu'elle rouvrit les yeux après une longue et réparatrice nuit de sommeil, dans un lit moelleux, avec une miche de pain de chaude, du thé, des gâteaux et du miel à portée de mains. Les hommes lui expliquèrent la situation, la prièrent de rester, quel que soit son dieu. Ils lui racontèrent les événements qui avaient pris place plus tôt : l'arrivée des Saints, puis celle des spectres, l'affrontement entre eux, l'arbre d'or démoniaque, la pomme d'or récupérée par la lionne d'Athéna.
Quand à son tour elle eut parlé d'Arès et de son retour à la vie, les pauvres Thébains hésitèrent. On ne changeait pas d'allégeance comme de chemise, surtout si c'était pour se mettre au service de la Guerre violente. Cependant, ils subissaient les événements chaque fois qu'un nouveau groupe de chevaliers arrivait en ville. Pourrait-on leur en vouloir ?
La jeune femme espéra qu'ils ne se méprenaient pas sur son compte et décida d'être honnête :

"Je ne suis pas ici pour vous aider. Je me suis perdue et je suis arrivée ici par hasard... Je parlerai de vous à Arès lorsque je le verrai, mais je ne peux pas garantir qu'il viendra ici pour vous protéger."

Il y eut des murmures, des regards, de l'hésitation. Bien sûr, cela avait de quoi désabuser plus d'un, mais à quoi lui servirait-il de mentir ? Elle n'attendait rien d'eux, ni louanges ni huées, elle n'avait même pas demandé leur hospitalité.

"Au moins, restez un peu le temps pour nous de faire sécher le bois et de nous prémunir contre l'hiver ! Il est arrivé si vite et si fort que nous n'avons pas su quoi faire tout de suite..."

Ce n'est pas écrit tel quel dans le règlement...

Et pourtant si : 

http://www.saint-anthologie.com/t8241-6-event-passif-la-guerre-des-dieux

Citation :

Pour prendre une zone, deux chevaliers doivent s'y trouver pendant une semaines (IRL) sans interruption. 

===> Royaume sous-marin


«_ Chico, Chevalier des Poissons. Vous êtes ...  »

Au moment où Chico entrait dans un salon convivial, découvrant Camélia entourée d'une dizaine d'enfants à qui elle jouait une douce mélodie sur une harpe qu'on lui avait prêtée, un homme fort transportant des bûches de bois apparut par l'autre côté de la pièce.

"Qui vous a permis d'entrer ! Oh mais... Les enfants, courez vous cacher ! Athéna vient revendiquer notre terre !"

A ces mots, certains enfants s'enfuirent aussitôt. D'autres s'accrochèrent à la robe rouge de Camélia en gémissant de peur. La jeune femme continuait de pincer les cordes de la harpe sereinement. Elle tourna la tête vers le jeune homme à l'armure dorée un instant puis détourna le regard sur l'instrument.

"Bonjour, Chico, chevalier des Poissons. Je suis Camélia. Pourquoi intensifier votre cosmos de la sorte ? Personne ne vous menace. Vous faites peur à ces gens. Prenez donc un siège si vous souhaitez rester écouter."

Volcan de Beta   

La lecture avait prit fin après quelques heures, mais après avoir bien apprit pendant ce laps de temps, il se sentait déjà mieux et avait reprit quelque force, surtout que depuis qu'ils était arrivé, son double avait étendu son cosmos afin de découvrir s'il y avait âme Saint qu'y vivent en cet endroit, peu certe, mais il avait aussi repéré une présence de Chevalier au delà des rivage, près d'un endroit où le jeune chevalier, encore Bronze se jour là, avait déjà visité par le passé, il ne pouvait cependant pas le localisé, il pouvait a peine le sentir et cela était déjà pas mal.
Finissant de lire les dernière lignes de cet ouvrage et en le fermant par la suite, il était temps de partir et c'est se que fit le Gold en se fiant à son autre lui pour la direction. Ce fût dans un éclat de lumière que le Saint prit alors son envole vers une destination encore inconnu.

Le voyage fut un peu long, mais Tenshu approchait d'un rivage près des îles de Pythie, qu'il n'eut pas de mal a reconnaître. Posant alors le pied sur Thèbes il y avait déjà pas mal de monde qu'y s'agitait, comme si c'était la panique générale, les enfant partant se cacher, les femmes aussi et les hommes méfiant surtout quand ils croisèrent le regard du jeune Saint et a la vue de son armure d'or. Il fut traiter d'envahisseur sans trop comprendre pourquoi, mais ne se concentra vraiment pas sur ça, autre chose avait attiré son attention, avec toute cette agitation pas mal de personne semblait perdre leurs affaire et il y avait même une personne qu'y c'était fait coincer sous son chariot, les chevaux ayant prit peur a cause du chahut. Tenshu s'approcha alors du chariot, le soulevant et le bloquant contre son épaule et aida les deux personne prit sous celui-ci, avant de prendre l'enfant qui s'y trouvait aussi contre lui.

- Ne t'inquiète plus c'est fini.

Avait-il dit avec un sourire jovial accroché à son visage. Il prit la main de l'enfant voyant qu'il c'était blessé dans la chute et intensifia son cosmos afin de l'apaiser, laissant alors échapper une aura apaisante et bienveillante autour de lui, ainsi il remarqua que le village, pourtant si mouvementé à son arriver, était devenu très calme, des personnes de tout age venant a lui pour lui demander qui il était et d'autre s'il pouvait les soigner aussi, ce à quoi Tenshu répondit qu'il suffisait qu'ils restent près de lui.

- Mon nom est Tenshu, Chevalier d'Or des Gémeaux. Je ne comprend pas pourquoi vous me traitiez d'envahisseur, je n'ai pourtant rien fait... Je cherche juste un frère d'arme qu'y est sensé se trouver ici. Et au passage si je peu aider, ça sera avec grand plaisir.

Quelqu'un fini par lui indiquer où se trouvait son compère Gold, mais Tenshu ne partit pas tout de suite, il préféra rester encore un peu avec les gens du village et à les aider au mieux qu'il pouvait. Yukia c'était même assise sur son épaule pour profité de la douceur de son cosmos, en plus cette diffusion constante mais moindre de son énergie suffirait largement pour attirer l'attention du Gold encore inconnu.
Il en profita pour demander ce qu'y avait provoquer tout se désordre, ce à quoi quelqu'un lui répondit qu'ils croyaient en une invasion de Saint, afin d'en revendiquer les terres, Tenshu en fut des plus étonné, lui qu'y n'était vraiment pas la pour ça et en les prévenant d'ailleurs qu'il n'en avait nullement l'intention, ce qu'y n'était pas faux, le jeune Saint n'était réellement pas venu pour conquérir l'endroit et il était sûr que son ami Saint n'avait pas atterrie ici pour ses raisons non plus, enfin du moins c'est ce qu'il se disait et l'espérait, il n'avait vraiment pas envie de devoir se battre ou encore blesser qui que ce soit.

La jeune femme acheva son morceau pendant qu'il parlait, puis laissa tomber ses doigts des cordes et le détailla de ses yeux azuréens. Elle se leva avec grâce et remercia d'un geste de la tête l'habitant pour lui avoir prêté l'instrument. Avançant de quelques pas silencieux qui révélaient qu'elle ne portait pas de chaussures, elle s'arrêta à un mètre du Saint. Elle attrapa les pans de sa robe, les souleva légèrement et fit une parfaite révérence avant de croiser les bras.

"Je suis Camélia, cardinale du Feu et fidèle servante d'Arès. D'Arès et de lui seul, pas de ses patriciens de fils."

Elle attendit une réaction de Chico puis sourit.

"Je serais ravie de faire un bout de chemin avec vous, vous avez l'air d'avoir... froid ?"

Elle appréhendait encore mal le concept de froid, elle qui n'avait jamais ressenti le moindre tremblement et dont l'aura brûlait en permanence. Elle avait simplement appris à en reconnaître les symptômes extérieurs : peau un peu pâle, parfois nez rouge, frissons, tremblements, membres engourdis, air qui formait de buée en étant expiré, gens qui réchauffaient leurs mains en soufflant dessus. Elle se tourna vers son chaleureux hôte.

"Il va falloir que je m'en aille. Avez-vous eu le temps de faire vos réserves de bois ?
-J'imagine que cela suffira quelques jours. Merci encore.
-Bien. Que les dieux vous protègent, quels qu'ils soient."

Une nouvelle fois, son regard se posa sur Chico, dont elle attendit le mouvement.

Le froid, toujours le froid, mais cela ne dérangeait pas plus que ça les villageois qu'y semblait profiter avec plaisir de cette énergie qu'y se diffusait autour d'eux. Ayant un sourire innocent en coin de bouche et les yeux fermer, concentré afin de ne pas perturber le flux de son cosmos autour de lui, tandis que Kuro en profitait pour dormir contre un arbre non loin, soufflant un coup lui aussi, il à beau être une partie intégrante de Tenshu, ce dernier avait a présent son propre corps et pouvait aussi ressentir la fatigue s'il se trouvait trop longtemps hors de l'esprit du jeune Chevalier d'Or.

Yukia posée calmement sur l'épaulière du Saint commença à secouer un peu ses oreilles, tournant la tête vers le jeune Gold et le regarda d'un air un peu curieuse, mais a la fois triste, Tenshu ouvra alors les yeux en la fixant d'un air tendre, mais savait très bien quel était le soucis, le calme du Sanctuaire lui manquait et par la même occasion la vu de notre Déesse, ce qu'il pouvait très bien comprendre, il se dit alors qu'il n'allait pas trop traîner à Thèbes commençant à marcher en direction de la maison que lui avait indiquer le vieille homme un peu plus tôt.

Arriver devant la maison Tenshu poussa la porte avec délicatesse souriant aux enfants encore présent et entra sans plus de cérémonie. Son regard fluctuait de droite à gauche, fixant tout à tour le Saint présent et la jeune femme et au vus de la cosmos énergie qu'elle dégageait, il semblait évidant que c'était elle la seconde présence en ses lieu. Tenshu n'eut de mal a reconnaître l'armure d'Or des Poissons, mais il restait surtout intriguer de savoir qu'y était cette jeune femme, qu'y émanait une énergie assez chaleureuse et dans les deux sens du terme.

- Je me nomme Tenshu, Chevalier d'Or des Gémeaux, tu dois être le Saint des Poissons, mais vous je n'ai souvenir que nous, nous soyons déjà croisé. Qu'à cela ne tienne, j'étais venu en ayant ressentit deux aura, mais vus qu'il n'y a pas de raison supplémentaire à ma présence je vais donc prendre congé. Chevalier, je rentre probablement au Sanctuaire, dois-je avertir le Grand Pope d'un éventuel message ?

Tenshu laissa un temps de pose pour que chacun puisse s'exprimer s'ils avaient quelque chose à lui dire.
Après quelque minute d'attente, le Chevalier fit une révérence et sortit de la bâtisse, souriant d'un air reposé, avant de relâcher une certaine quantité de cosmos non-agressive, afin de former une paire d'aile d'une couleur blanc-cassée et lumineuse, s'élevant dans les airs petit à petit avant de rejoindre l'horizon.


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Conformément aux règles concernant la conquête en zone de guerre des dieux, 8 jours se sont écoulés IRL les hauteurs de Thèbes appartiennent donc désormais à Athéna !

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La jeune femme le regarda d'un air triste, voire résigné. Voir ainsi le chevalier passer d'une cordiale sociabilité à une chaude impulsion de vengeance, en passant par l'omission et les salutations avec son ami, relevait d'une hypocrisie des plus totales.

"Alors c'est à cela que ressemblent les Saints de cette ère ? M'attaquer seulement par la faute du dieu que je sers. Athéna est la Guerre. Arès est la Guerre. Pourtant, votre comportement présent ne vous différencie absolument pas d'un berserker. Alors pourquoi ?"

La cardinale regarda autour d'elle : une maison des enfants, un mari qui attendait le retour de sa femme, des villageois anxieux à la porte qui avaient été attirés par les aboiements de Chico, devenu bête sauvage assoiffée de sang. Elle reposa ses yeux sur lui.

"Si cela peut dédouaner Arès... j'offre volontiers ma vie. Mais pas ici, pas dans cet endroit. Ces gens ont passé des heures à ramasser du bois pour affronter l'hiver et nous risquerions de les blesser."

Elle passa devant lui sereinement, allant même jusqu'à lui tourner le dos tout en sortant de la demeure. Elle lui prit même la main pour l'entraîner avec elle vers un terrain plus dégagé, plus sûr, sur un plateau rocheux en hauteur par rapport au village. Ainsi il pourrait laisser parler toute sa puissance sans dévaster la totalité de Thèbes. Elle s'arrêta près d'un vestige antique, une colonne basse érodée par le temps et les éléments. Elle passa une main dessus.

"On dit qu'autrefois vivait ici le sphinx... Affrontons-nous devant ce mémorial, et voyons de nous deux qui est l'Homme et qui la bête."

Aucune violence. La voix de Camélia était calme là où Narcisse aurait sans doute provoqué son adversaire encore et encore jusqu'à le fait sortir de ses gonds, sauf que non seulement Narcisse était scellée, mais en plus Camélia n'avait pas eu besoin de provoquer quoi que ce soit. Elle paraissait en décalage avec la situation, comme si Chico avait été un de ses apprentis et avait demandé un cours particulier, ce à quoi elle répondait sur le ton de la conversation sans avoir l'air de le prendre sérieux -ce qu'elle faisait pourtant.

  Le Sanctuaire --